La diplomatie en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent principalement de la visite du président de la République Patrice Talon en Côte d’Ivoire pour y rencontrer son homologue Alassane Ouattara.La Nation informe que « de Yokohama (Japon) à Abidjan (Côte d’Ivoire), le président (Patrice) Talon a eu d’intenses activités diplomatiques ». Aussitôt après avoir quitté le pays du soleil levant où il a pris part à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le chef de l’Etat s’est rendu en Côte d’Ivoire.

« Si cette visite du chef de l’Exécutif béninois a été brève, seulement quelques heures, elle lui a permis toutefois de prendre langue avec Alassane Ouattara sur les questions d’intérêt pour les deux pays », indique le quotidien national.

A en croire Le Matinal, Talon et Ouattara, ayant en partage des « préoccupations régionales et internationales » se concertent dans la capitale ivoirienne.

Selon Le Challenge, cette offensive diplomatique est relative à la récente fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin. Ce journal rappelle que Patrice Talon a déjà échangé avec Muhammadu Buhari sur les impacts de cette mesure sur l’économie béninoise.

La presse béninoise narre les retombées de la Ticad

Les journaux béninois parus ce lundi font essentiellement le point sur la participation du chef de l’Etat, Patrice Talon à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad).La Nation informe que c’est « une rencontre aux retombées significatives ». Le quotidien national souligne qu’au terme de trois jours de concertations et de débats, les participants ont réitéré leur détermination à poursuivre le partenariat entre le Japon et l’Afrique.

De son côté, L’Evénement Précis indique qu’avant son retour au pays, « le président Talon a eu un tête-à-tête avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe » afin de renforcer la coopération avec le pays du soleil levant.

Le Télégramme rapporte que le Premier ministre nippon s’est engagé à œuvrer pour une sécurité alimentaire au Bénin, à aider pour l’amélioration des infrastructures de qualité et pour le renforcement de la formation technique dans le secteur de l’éducation.

Toutes choses qui font dire à La Presse du Jour que « le chef de l’Etat est revenu très satisfait de cette rencontre ».

En outre, la mise en service de la centrale électrique de Maria Gléta 2 alimente les quotidiens. Sous le titre « Adieu la crise électrique », L’Autre Vision précise que le gouvernement vient d’offrir au Bénin sa première centrale thermique dotée d’une puissance de 127 MW.

L’Opinion Aujourd’hui en conclut que « la moitié des besoins en énergie électrique actuelles (est) compensée ». À en croire ce journal, la nouvelle centrale va permettre de juguler la crise énergétique et de mettre fin aux délestages.

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent de divers sujets dont la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de l’ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, par ailleurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.« Usage de faux et dépassement de fonds de campagne électorale : Lionel Zinsou écope  de 5 ans d’inéligibilité » titre La Presse du Jour, avant de préciser que cette condamnation est accompagnée d’une grosse somme à payer à l’Etat.

« La justice met out Lionel Zinsou des compétitions électorales », écrit Le Potentiel ajoutant que l’avocat de l’ancien Premier ministre sous le magistère De Boni Yayi promet d’interjeter appel. 

L’Evénement Précis quant à lui souligne qu’en plus des 5 ans d’inéligibilité, Lionel Zinsou écope de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 millions de Fcfa de dommages à payer à l’Etat. L’ancien premier ministre conteste la décision et le gouvernement prend acte mais ne commente pas, renchérit le journal. « Lionel Zinsou dispose de 15 jours pour faire appel », informe Le Progrès

Dans le secteur de l’éducation, Fraternité parle de l’assainissement des enseignements primaire et secondaire et affiche cette Une « L’audit des 18.000 enseignants reversés en 2008 révèle de faux diplômés ».

Le journal dénombre même des ressortissants des pays voisins tels que des Togolais,  des Nigériens,  des Ivoiriens et des Burkinabè qui ont été promus à des postes de responsabilité en qualité de Directeurs,  de Surveillants et de Censeurs.

Le journal rapporte quelques propos du syndicaliste Noel Chadaré qui estime qu’on doit dégager les faux diplômés et rassurer davantage les enseignants pour la réussite de l’évaluation.

Là-dessus, L’événement Précis annonce l’évaluation diagnostique des enseignants reversés de 2008 pour le 26 Août prochain.

 « Evaluations pédagogiques des compétences : une grande opportunité pour les enseignants » écrit Le Matin qui fait remarquer que pour la rentrée scolaire 2019-2020, l’Etat note un déficit de 21729 enseignants soit 7397 enseignants pour le primaire et 14332 pour le secondaire.

Cela fait dire à Nord Sud Quotidien que l’évaluation des enseignants vise à « combler le déficit quantitatif et qualitatif ».

Dans les médias,  il y a eu l’élection du nouveau bureau de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB). A l’issue d’une assemblée générale élective « Zakiath Latoundji élue Présidente » renseigne Le Matin qui précise qu’elle est la première femme à accéder à ce poste et son ambition est d’unir les professionnels des médias béninois pour un nouveau départ.

Le 55e sommet de la Cedeao fait les choux gras des quotidiens béninois

Les conclusions de la 55ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise postélectorale au Bénin occupent principalement les journaux béninois parus lundi.« Aucun rapport spécial sur le Bénin », titre La Nation, reprenant ainsi les propos du ministre Aurélien Agbénonci. Loin d’être une rencontre dédiée à la situation politique au Bénin, ces assises, selon le ministre Aurélien Agbénonci, ont été consacrées à la situation politique en Guinée Bissau, à la monnaie unique de la Cedeao, aux questions liées au mariage des enfants et à la désignation du prochain président en exercice de la Cedeao.

Par ailleurs, titre le Progrès péremptoire, « il n’y aura pas de reprise des élections législatives ». Telle est la résolution de la Conférence des Chefs d’Etat sur la crise post-électorale au Bénin.

Le Journal mentionne également les trois recommandations issues du Projet de rapport final du Sommet d’Abuja à l’endroit des acteurs politiques béninois. Il s’agit de veiller à ce que tous les griefs liés aux élections soient traités de manière inclusive, légale et pacifique. Il appelle aussi à promouvoir la réconciliation entre tous les acteurs politiques et veiller au maintien de la stabilité nationale et régionale, ainsi qu’à pérenniser la culture démocratique en relevant les défis politiques actuels.

L’Evènement Précis déduit de ce rapport que « la Cedeao valide l’installation des députés béninois ». Ce quotidien rapporte que l’opposition béninoise n’a pas été satisfaite dans ses attentes par le sommet de la Cedeao. Cette classe politique espérait surtout de la Cedeao des résolutions fermes, allant dans le sens de la reprise des élections législatives du 28 avril.

« L’opposition béninoise coiffée au poteau par les chefs d’état africains », conclut L’Instigateur là où Le Challenge note que « les chefs d’Etats de la sous-région valident le processus électoral ».

Dans la même optique, le Béninois Libéré fait savoir que « la Cedeao appelle au calme et à la paix et valide les élections du 28 Avril ». Enfin, Le Potentiel note pour sa part que « la décrispation de la crise postélectorale au Bénin est une priorité de l’institution sous régionale ».

Politique, gouvernance et Can 2019 en couverture des journaux camerounais

L’actualité politique est en vedette dans les journaux camerounais parus lundi, avec en filigrane des sujets liés à la bonne gouvernance et à la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football égyptienne, avec le lendemain l’entrée en compétition des tenants du titre locaux sur fond de grogne des joueurs.Le fait est suffisamment important pour retenir l’attention de Le Messager, Le Jour et leur confrère à capitaux publics Cameroon Tribune : le couple présidentiel a quitté la veille la capitale, Yaoundé, pour un court séjour privé en Europe.

La curiosité, explique la première publication citée, veut que Paul Biya et son épouse, contrairement à leurs habitudes, n’aient pas quitté le pays depuis le 15 septembre 2018. Des déplacements privés, à l’étranger, qui coûtent des fortunes au contribuable.

C’est que le contexte des mécontentements divers, explique Le Jour, semble devenu si dangereux que le chef de l’État, partout où il se rend désormais, s’expose à la colère de ses compatriotes résidant à l’étranger où il est désormais attendu de pied ferme par des hordes d’opposants hurlant leur colère contre la mal-gouvernance au Cameroun.

Toujours est-il, renchérit Repères, que Paul Biya laisse derrière lui un pays déchiré par la crise sécessionniste anglophone, au sujet de laquelle le pouvoir se dit prêt à organiser un dialogue inclusif pour résoudre le conflit avec les séparatistes, une option pacifique plus que jamais impérative et qu’avaient déjà formulée la classe politique nationale et les organisations internationales au rang desquelles l’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU.

Le gouvernement semble lui-même embarrassé quant à la tenue de ce dialogue, constate Défis Actuels : déjà, en son sein, les divergences d’opinions ont été relevées publiquement. «Le dialogue tant annoncé reste une difficile équation, et certains observateurs soupçonnent déjà une filouterie du gouvernement.»

Le Cameroun est décidément le pays des incendies, soupire The Sun, revenant sur la série de sinistres survenus ces dernières années à l’Assemblée nationale, dans plusieurs départements ministériels, les hôpitaux, à l’École militaire interarmées et, voici quelques jours, à la Société nationale de raffinage (Sonara).

Les têtes commencent d’ailleurs à tomber autour de ce sinistre, affirme The Guardian Post, indiquant, au même titre le bihebdomadaire sus-évoqué, que cinq hauts cadres de l’entreprise publique, en charge de sa protection, sont actuellement derrière les barreaux pour, selon des sources judiciaires, n’avoir pas payé les polices d’assurance-incendie de cette unité.

C’est le temps de la justice, éclaire L’Anecdote : ce n’est que cinq jours, après l’incendie, que l’argent a été viré dans les comptes des assureurs de la Sonara, qui de ce fait ne peuvent pas assumer les dépenses liées aux paiements de ce sinistre.

Les managers de sociétés publiques, devant la justice ou pas, ont du mouron à se faire, réplique L’Essentiel qui revient sur la récente série de textes du chef de l’État indexant, désormais, la rémunération, les indemnités et autres avantages des dirigeants et de leurs adjoints sur le chiffre d’affaires. Il s’agit, salue le tri-hebdomadaire, d’une mesure d’incitation à plusieurs égards en termes d’obligation de résultats, de fin des comportements ayant pour conséquences de plomber les performances, de recherche de l’efficacité et de l’efficience, mais aussi d’un souci de régulation avec un fort impact de transparence.

La gouvernance est, appuie Le Quotidien de l’Économie, au cœur de la réforme présidentielle sur les sociétés publiques.

Passant de la gouvernance au football, L’Essentiel, sous le titre «Lions indomptables : maudites primes», se penche sur la grogne qui secoue actuellement la sélection, championne d’Afrique en titre et qui rentre dans la Can égyptienne mardi contre la Guinée-Bissau.

«Quelle image !» s’exclame Cameroon Tribune : avant leur départ du Cameroun, une énième polémique a enflé dans la tanière autour du montant remis aux joueurs, soit 20 millions pour chacun représentant la moitié de ce qu’ils attendaient.

L’opacité entretenue sur les retombées contractuelles avec les partenaires, la non prise en charge des joueurs lors du stage de préparation et la violation des textes consacrés sont, entres autres, les faits reprochés à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et au ministère des Sports, analyse Mutations.

Primes payées au lance-pierres, acclimatation mal réussie, sélection à la merci d’une petite nébuleuse interne sont, énumère Intégration, les multiples dilatoires entourant la bande au coach néerlandais Clarence Seedorf pourtant appelée à défendre les couleurs nationales.

«Une fois encore, une fois de trop, les énormes rentrées financières de l’instance fédérale sont noyées dans l’opacité de la mal-gouvernance. Pendant ce temps, l’image du Cameroun est à chaque fois traînée dans la boue par ceux-là mêmes censés la protéger», s’insurge Aurore Plus.

C’est le match de la surenchère et du chantage, tranche pour sa part L’Anecdote, évoquant des revendications fantaisistes et capricieuses des joueurs, au moment où le pays vit des secousses politiques et sécuritaires qui ébranlent ses fondements.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus jeudi à APA traitent principalement des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

Le drame de Paoua, sujet dominant dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent principalement de la récente attaque sanglante du groupe rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) d’Abass Sidiki ayant causé la mort de 34 personnes dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest).Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) informe que « le gouvernement lance à Abass Sidiki, chef des 3R un ultimatum de 3 jours pour livrer les auteurs de ces violences à la justice ».

Cet ultimatum « expire ce vendredi et les yeux sont tournés sur Sidiki », précise Nouvel Espoir. Pour sa part, Corbeau News souligne que « la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), tout comme le gouvernement et quelques partis politiques, ont condamné l’attaque des 3R qu’ils qualifient de « barbare et inacceptable ».

L’événement annonce qu’ «une délégation gouvernementale est (attendue) à Paoua », avant de faire savoir que « le président de la République Faustin Archange Touadera a décrété 3 jours de deuil national en mémoire aux victimes de Paoua et de la Sœur Inès sauvagement assassinée à Nola, à l’ouest du pays ».

Sur un tout autre sujet, le RJDH fait remarquer que « 41 jours après son adoption par les députés, la loi portant sur le Code électoral de la Centrafrique n’est pas encore promulguée par le Chef de l’État ».

A en croire ce journal, « le gouvernement ne serait pas d’accord sur quelques amendements apportés par le parlement ». Pour L’Expansion, « l’article portant sur la démission du Président de la République six mois avant les élections » est le principal point qui retarde la promulgation de cette loi.

De l’avis d’un proche de Touadéra cité par L’Expansion, il s’agit là d’ « une machination politique dont l’objectif est de créer des troubles durant les élections et d’amorcer une crise électorale».

La presse béninoise décortique le message à la Nation de Patrice Talon

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent essentiellement du message à la Nation du président de la République Patrice Talon, au lendemain de l’installation des députés de la 8ème législature.Selon La Nation, « le président Talon apaise ». En effet, dans les colonnes du quotidien national, le chef de l’Etat « annonce des échanges avec les opposants à son régime dans les prochains jours pour évoquer le Bénin politique ».

Le Matinal en conclut que « Talon tend la main à l’opposition ». Pour sa part, L’Evènement Précis estime qu’il « jette les jalons d’une opposition organisée ».

D’après ce journal, le président de la République du Bénin « a demandé à l’Assemblée nationale de procéder à la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ». En outre, il a souhaité que la loi portant sur le statut de l’opposition soit votée afin de créer les meilleures conditions pour sa libre expression.

L’Autre Vision fait savoir que « Patrice Talon (est) soucieux du renforcement de la démocratie ». Pour Le Challenge, Talon a tenu « un discours clair, précis, concis et rassembleur ».

Toutefois, « Talon n’a pas comblé les attentes », souligne Matin Libre, estimant que le chef de l’Etat est resté dans sa logique : celle de mener à bout ses réformes quelles que soient les controverses.

La presse béninoise à fond sur les décisions du Conseil des ministres

Les journaux béninois de ce jeudi s’intéressent principalement aux grandes décisions issues du Conseil des ministres qui s’est réuni la veille avec notamment l’évaluation des dégâts nés des incidents durant les élections législatives du 28 avril dernier.Suite aux actes de vandalisme notés durant les élections législatives, La Nation informe qu’ « un expert (a été) commis pour évaluer l’ampleur des dégâts ». En effet, souligne le quotidien national, des actes de vandalisme et de barbarie ont émaillé ces élections avec entre autres des attaques ciblant des édifices et infrastructures publics ainsi que des installations privées.

C’est pourquoi, explique Nouvelle Expression, « le gouvernement prend ses responsabilités » en demandant une évaluation des dégâts. « Des spécialistes (ont été) sollicités pour dresser la facture », souligne Le Matinal, précisant qu’il s’agit d’«experts qualifiés dans les domaines de l’immobilier, de l’automobile, de l’industrie, de l’audit et des finances ».

L’Evénement du Jour en conclut que « le gouvernement s’engage ainsi à dédommager les victimes » là où La Nation note que « les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, se sont globalement bien déroulées dans l’ensemble du pays ».

Pour sa part, La Dépêche constate que « le gouvernement a omis les pertes en vies humaines », non sans regretter que l’Etat ne s’intéresse qu’aux dégâts matériels alors qu’il est le garant de la sécurité des personnes et des biens. Cela pousse Point Média à se demander si « les victimes (ne sont pas) oubliées par le gouvernement ? »

De son côté, L’Informateur fait un focus sur le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ce journal indique que « le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec un Cabinet d’Architecture pour la maîtrise d’œuvre complète du projet de construction ».

Pour Bénin Intelligent, en autorisant la construction d’un nouveau siège pour l’Assemblée nationale, « le gouvernement abandonne l’éléphant blanc de Yayi (Boni, ancien président de la République) » car les travaux de construction de l’ancien siège de l’Assemblée nationale sont entachés de nombreuses irrégularités relevées par un audit.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

Le sommet Chine-Afrique en vedette dans la presse centrafricaine

L’édition 2018 (3 et 4 septembre) du Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est terminée hier mardi à Pékin (capitale chinoise), avec la participation notamment de la Centrafrique, a été largement commentée par la presse locale parue mercredi.« Sommet Sino-Africain: les premières retombées pour la RCA dans le domaine énergétique », titre le quotidien privé L’Ecureuil, soulignant que le gouvernement centrafricain et le PDG du groupe China Gezhouba Group Corporation (CGGC) ont signé à Pékin lundi dernier un acte d’engagement pour la réalisation du marché des travaux d’électricité de Boali 2 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad).

Les travaux qui vont démarrer sous peu et le journal note qu’avec sa réalisation, la société centrafricaine de l’énergie, ENERCA, va augmenter son réseau électrique de 5 MG en vue d’améliorer la distribution de l’électricité à Bangui et ses environs.

Le séjour du président Faustin Archange Touadéra se poursuit par ailleurs en République populaire de Chine, et l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce dans le calendrier présidentiel une visite d’Etat prévue du 6 au 7 septembre, avec un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping, jeudi en début de matinée au Grand Palais du Peuple.

« Beijing Chine, des honneurs et des titres honorifiques à l’endroit du chef de l’état Centrafricain », affirme Centrafric Matin.

S’attardant sur cette marque de sympathie, le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme) souligne que l’enjeu pour la Chine lors du sommet a été de renforcer sa coopération avec les Etats africains et la République Centrafricaine afin de tirer les bénéfices de l’investissement de Pékin.

Malgré tout, les attentes sont grandes pour la RCA vis-à-vis de la Chine avec qui elle entretient une coopération très dynamique dans plusieurs domaines de développement, de la reconstruction du pays et de la santé, explique le RJDH.

Pour le quotidien privé L’Expansion, le sommet Chine-Afrique a connu une affluence record des chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale chinoise, Pékin.

La campagne cotonnière et la suspension d’un organe de presse en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parus ce vendredi abordent essentiellement les nouvelles mesures prises par le conseil des ministres en vue d’une bonne campagne cotonnière et la décision et la suspension d’un organe de presse de l’opposition par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication.L’Autre Quotidien affiche en manchette  » Conseil des ministres/ Amélioration du prix d’achat du coton : Talon motive les cotonculteurs » là où La Nation poursuit en titre : « Cession des intrants et achat du coton graine : Les prix homologués pour la campagne 2018- 2019″.

D’après le journal,  » La croissance amorcée par la production cotonnière au Bénin pourrait connaître un pic cette année. La barre des 600 000 tonnes envisagée pourrait être atteinte et même dépassée au regard de la physionomie actuelle des périmètres cotonniers. Mieux, le gouvernement entend mettre toutes les chances du côté des producteurs ».

 De fait, ajoute le journal,  le gouvernement béninois ‘’a décidé au cours de son conclave hebdomadaire de ce jeudi 24 mai, de statuer sur les prix des intrants ainsi que les prix d’achat du coton graine aux producteurs au titre de la campagne en cours. De quoi créer les conditions d’un rendement meilleur pour cette campagne, et faire jouir aux producteurs des fruits de cette embellie. »

Djakpata, sous le titre « Talon rend justice aux vaillants producteurs béninois », affirme que  » le gouvernement du Nouveau Départ, lors du conseil des ministres de ce jeudi 24 mai 2018, a opté pour l’accroissement des prix dans le souci de soulager les peines des producteurs ».  

« Le gouvernement Talon requinque les producteurs », titre La Presse  du Jour, selon qui ‘’les acteurs de l’interprofession coton ont convenu d’une augmentation de 5F/Kg sur le prix pratiqué au cours de la campagne 2017-2018. 265F/Kg et 215F/Kg sont respectivement les prix du coton graine du 1er et 2e choix au titre de la campagne 2018-2019″.

Le Matinal de conclure  » La campagne cotonnière 2018- 2019 sous de bons auspices ».

La « Suspension du journal La Nouvelle Tribune par la Haac » intéresse La Dépêche qui affiche en manchette « Menaces sur la Presse? « . Nouvelle Expression, quant elle titre  » Une décision à polémique » et explique que le journal est accusé par le président de l’autorité de régulation de la presse, d’acharnement contre le chef de l’Etat, sa voix très discordante est étouffée.

Fraternité préfère, pour sa part, publier les « Regards croisés des députés, des juristes, acteurs de la société civile, médias et anciens responsable de la Haac ».

 » Les avis des acteurs politiques, de la société civile, du monde des médias, des juristes et analystes, suite à ce coup de tonnerre, prouvent bien qu’il est impossible de défendre l’indéfendable. Il est vrai que les responsabilités sont engagées. Mais, beaucoup plus celles des politiques, surtout quand la Haac, au lieu de réguler et de défendre les libertés, devient plutôt une hache. » conclut le journal.

Le Challenge, sous le titre « La réaction des associations faîtières, le CNPA et l’UPMB », souligne que les associations professionnelles des médias déplorent, sans ambages, cette volonté  manifeste de museler les organes de presse qui choisissent des lignes éditoriales qui privilégient la critique ».

Le journal d’ajouter que l »Union des Professionnels des Médias du Benin (UPMB) et le  Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA-Bénin) invitent le Président de la HAAC à lever dans les plus brefs délais cette mesure conservatoire même avant les séances d’audition publiques annoncées.