Exactions, qu’on arrête d’indexer le Mali !

La propagande médiatique continue. Depuis le déclenchement de l’opération Serval, les médias, lorsqu’il y a des périodes de creux aliment, véhiculent une forme de propagande qui dessert l’armée malienne, déjà  suffisamment éprouvée par une guerre, tombée soudainement et qui aura des conséquences durables sur le spopulations qui la vivent. Exactions, massacres, règlements de comptes sur les populations touarges ou d’origines touaregs du reste, des Maliens. Exactions décrites, soupesées, rapportées par des organismes comme Human Right Watch, alors que tout commence à  peine. l’homme s’appelle Philippe Bolopion, il travaille à  New York pour Human Right Watch et dans ce reportage diffusé par l’émission Envoyé Spécial, il est suivi par les caméras de télévision, à  Sévaré, Konna aux premières heures de l’opération Serval. Nous verrons ensuite l’homme évoluer dans Sévaré, à  la recherche de preuves d’exactions, à  la rencontre de populations Bellas (touaregs noirs), à  visiter des lieux bombardés. A la vue d’un corps calciné, il s’écrira : «Â On voit bien que C’’est un jeune enfant soldat, que lui est arrivé ? Pourquoi les restes de son corps gisent dans ce bâtiment détruit ? Pourquoi n’a-t-il pas droit à  des funérailles dignes ? » Philippe Bolopion a-t-il la preuve concrète que ce corps a été victime d’exactions de la part de l’armée malienne ? s’il a été enfant soldat, alors il aura choisi la guerre. Puis on verra ce fameux puits, d’o๠s’échappera une odeur nauséabonde et des corps flottants ? Comment les identifier ? Qui les a mis la ? Autant de questions qui demandent un examen minutieux, une expertise médico-légale et pas de simples supputations de la part d’un salarié de Human Right Watch ! Et à  la guerre comme à  la guerre, tout est permis. Triste à  dire, mais les exactions font partie de l’horrible réalité de la guerre. Les massacres, les règlements de compte, de part et d’autre, l‘esprit de vengeance de tout individu qui a vu sa famille tuée. Et que dire de cette vidéo o๠l’on voit les jihadistes exhiber les corps massacrés de soldats maliens après l’invasion de Konna en Janvier dernier ? Human Right Watch a-t-il prévu un rapport, une enquête approfondie sur cela ? Philippe Bolopion s’est-il rendu à  Aguelhok ? Non cela fait plus scandaleux d’indexer les militaires maliens, déjà  dépassés par cette guerre, qu’ils n’ont pas choisi. Alors qu’on arrête d’indexer nos soldats. Vous travailleurs des ONG, défenseurs ou enquêteurs des Droits de l’Homme, aidés par les médias occidentaux, laissez cette finir cette guerre et après, on fera les comptes. Si vous n’avez pas de quoi remplir vos rapports quotidiens, alors laissez la page vierge et creusez davantage, pour comprendre la réalité d’une guerre qui ne peut se résumer à  des exactions, mais au vécu de tout un peuple, d’une nation, envahie par des jihadistes, qui ont décidé d’y imposer la charia et son lot d’horreurs. Qu’on arrête d’indexer le Mali !