Mohamed VI, héritier moderne de la dynastie Alaouite

Son père Feu Hassan II a lui régné de 1961 à  1999; D’après la tradition, Mohamed Vi est issu comme ses pères de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, une petite oasis de la côte d’Arabie, sur la mer Rouge, qui serait descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Fatima Zahra, épouse d’Ali l’un des compagnons du Prophète(PSL). Ce sont des donc des chérifiens ou communément, des descendants du prophète de l’Islam, ce qui confère aux souverains marocains, le titre suprême de Commandeurs des croyants. Mohamed VI, héritier d’Hassan II Mohammed VI est né le 21 août 1963 à  Rabat, et est devenu le roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999. Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père (Feu Hassan II), de nombreuses missions auprès des chefs d’à‰tat. Il a ainsi participé à  plusieurs conférences internationales et régionales. Sa première mission officielle à  l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouà«t-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II. Le 18 mars 1982, il est nommé président du Comité d’organisation des IXe jeux méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à  New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à  l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l’unité africaine sur le Sahara à  Addis-Abeba. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’empereur du Japon Hirohito. Le 29 octobre 1993, il obtient, à  l’université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à  une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté à‰conomique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ». Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de général de division. Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à  Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à  Genève, à  l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU. Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission nationale pour la commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre ». Après le décès d’Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999. Le 22 juin 2000, il a été nommé docteur honoris causa par l’Université George Washington. Coté famille, le 21 mars 2002, après des fiançailles prononcées le 12 octobre 2011, Mohammed VI a épousé dans l’intimité Salma Bennani, issue de la classe moyenne de Fès, à  laquelle il a accordé le titre de princesse avec le prédicat d’Altesse royale. Leurs noces furent officiellement célébrées à  Rabat les 12, 13 et 14 juillet 2002. Le couple royal a donné naissance à  deux enfants : Le prince Moulay El Hassan, prince héritier, né le 8 mai 2003 ; La princesse Lalla Khadija, née le 28 février 2007.

22è édition du Fespaco : Du cinéma plein les yeux

Notre pays sera présent à  la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se déroulera du 26 février au 5 mars sur le thème : « Cinéma africain et marchés ». Le Fespaco est la plus grande fête du cinéma du continent africain. Il regroupe tous les deux ans, des milliers de professionnels du cinéma, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs et distributeurs). Les représentants de festivals partenaires, de médias internationaux et les cinéphiles de tous les horizons sont attendus à  cette édition. De hautes personnalités du monde politique et de nombreuses célébrités mondiales de domaines différents participeront également à  cette grande fête. Le Mali présente 5 oeuvres à  cette rencontre cinématographique. Il s’agit du long-métrage « Da Monzon, la conquête de Samanyana » de Sidy F. Diabaté ; un court-métrage de fiction « Tinye so », de Daouda Coulibaly. Dans la catégorie de la fiction vidéo, on retiendra « Drogba est Mort » de Moussa Diarra, tandis que dans la catégorie des séries TV/vidéo concourront « Les rois de Ségou » de Boubacar Sidibé et « Karim et Doussou » d’Aida Mady Diallo. Cette année, les organisateurs ont prévu d’inaugurer des sculptures de bronze grandeur nature représentant deux cinéastes africains qui se sont particulièrement illustrés tout au long des différentes éditions de la manifestation : le réalisateur Burkinabé Gaston Kaboré et le Malien Souleymane Cissé. Des hommages seront également rendus à  des professionnels disparus ces dernières années. Parmi eux : Adama Drabo, Mahama Johnson Traoré, Sotigui Kouyaté, et Tahar Chériaa. Le 22è Fespaco sera également l’occasion de grands débats sur le cinéma africain. En effet, les mutations technologiques intervenues dans la production et la post-production cinématographique et audiovisuelle en général, ont contribué depuis quelques années à  l’élargissement de l’offre ainsi qu’à  une diversification des modes de production en Afrique. Toutefois, la diversification de cette offre en matière d’image contraste avec la disparition progressive des salles comme lieux de consommation collective de films, accentuant l’absence du film africain sur son propre marché. La part des films africains sur le marché cinématographique du continent ne représente plus que 3 % alors que celle des films américains s’élève à  70 %, constate un communiqué de presse publié par la direction du Fespaco. Pire, les films africains ne sont pas mieux lotis sur le marché international. Bien au contraire. En effet, très peu de films africains ont accès au marché international, notamment aux chaà®nes de télévision hors du continent. Certes, le marché de la télévision africaine offre depuis peu un visage plus profitable aux productions cinématographiques et audiovisuelles africaines. En lieu et place des programmes des télévisons publiques auxquels étaient astreints le spectateur africain, ont succédé des programmes diversifiés qu’offrent aujourd’hui près de trois cents chaà®nes privées dans quarante quatre pays qui se partagent sept cents millions de téléspectateurs. Le 15è Marché international du cinéma africain (MICA) organisé dans le cadre de la 22è édition du Fespaco, ouvre ses portes du 26 février au 4 mars. Le MICA est un cadre de rencontre, de promotion et d’échanges, ouvert aux films et aux exposants. Outre la promotion des longs-métrages, il assure également celle des vidéos (courts-métrages, documentaires, séries etc.), la réalisation ou la production d’Afrique et du reste du monde.

Production cinématographique au Mali : « Les rois de Ségou » sur orbite

Le premier coup de clap de ce grand chef d’œuvre cinématographique a été donné samedi dernier par le directeur général de l’Ortm, Sidiki N’Fa Konaté. La scène s’est produite à  Tienfala, en présence du réalisateur Boubacar Sidibé et de nombreux comédiens. A travers cette co production de l’Ortm, Brico-films et Sarama films, les initiateurs veulent sensibiliser et faire connaà®tre la tradition malienne à  travers le Royaume bambara de Ségou. Le tournage du film qui avait commencé il y a quelques semaines se poursuivra dans la forêt classée de Tienfala (route de Koulikoro), puis à  Ségou et à  N’Guana, dans les semaines qui suivent. Selon le réalisateur Boubacar Sidibé, cette série décriera l’univers et la vie des rois de Ségou, ainsi que les hommes et les femmes qui ont écrit une page glorieuse de l’histoire africaine. Cela, à  travers une mise en scène instructive et mémorable. Ainsi, signale-t-il, la production « les rois de Ségou » est partie d’un constat. En effet, dit-il, la télévision dans sa forme actuelle, est confrontée à  une forte demande de téléspectateurs. « Les téléspectateurs s’attendent beaucoup à  des feuilletons ou série sur les réalités maliennes. Nous avons mission donc, de nous donner la main afin de relever ce grand défi ». Toutefois, le célèbre réalisateur pense avoir réuni tous les éléments (archives…) lui permettant de faire face au vaste chantier à  lui confié. « Pendant des mois, J’ai rencontré et écouté plusieurs griots et traditionalistes qui chantent et racontent l’épopée de Ségou ainsi que des historiens et chercheurs du Royaume bambara de Ségou, afin de partager et de faire découvrir à  d’autres cette saga qui a duré pendant plus d’un siècle. J’en suis arrivé au choi d’une série de 40 épisodes de 26 minutes en deux saisons ». Par ailleurs, dira M Traoré, « un thème central de la série concerne le goût du risque, les actes de bravoure, les faits d’armes. Dans certains épisodes, l’amour propre d’un prince déclenche un conflit, un drame, un complot, une guerre. l’orgueil est valorisé même s’il entraà®ne des catastrophes. l’insulte ne se guérit que dans le sang. Le défi se relève même s’il est déraisonnable… ». A noter que cette série de fiction mobilisera une centaine de comédiens pour un budget de 220 millions de F CFA. Rien que le matériel de tournage coûtera 35 millions de F CFA. Déjà  les nombreux cinéphiles « salivent », et piaffent d’impatience de savourer cette immense production qui, une fois de plus, fera revivre les temps forts de l’histoire du royaume Bambara de Ségou. A rappeler que la télévision malienne a fait ses preuves dans la diffusion de films maliens, dont « Dou » (45 épisodes de 26 minutes), « les aventures de Séko » (5 épisodes de 26 minutes), «Walaha » (20 épisodes de 26 minutes). Chacune de ces séries a été remarquablement appréciée du public. Dans la réalisation cinématographique, Boubacar Sidibé a derrière lui un impressionnant talent. A son actif, l’homme a plus d’une vingtaine de réalisations, au nombre desquelles, « Le pacte social » (1999), « N’Tronkelen » (2000), « Bajènè » (2009)… etc…

Mesdames et Messieurs, Guimba National présente  » Un artiste dans la cité »

Interprétations théâtrales et cinématographiques Il joue dans les pièces de théâtres ‘tondjon’ de Samba Niaré, ‘l’étrange destin de wangrin’ d’Amadou Hampathé Bah, ‘une hyène à  jeûn’ de Massa Makan Diabaté. Il joue dans les films ‘Guimba le tyran’ en 1993 et ‘finzan’ en 1986 de Cheick Oumar Sissoko, ‘le filon d’or’ de Sidi Diabaté. ‘Faro’, ‘Macadam tribune’, ‘Bamako’, ‘Sia le rêve du python’ en 2002 de Dani Kouyaté. En 1997, il est convié par Sotigui Kouyaté pour la mise sur pied du ‘mandéka’ théâtre’, avec Alioune Ifra N’diaye et Jean Louis Duvauroux, qui est une structure de création et de promotion artiste, culturelle et littéraire. Guimba est l’initiateur du premier téléfilm malien intitulé ‘les aventures de Séko Bouaré’ en 2005. Plus récemment en 2009, il a effectué des tournées avec le réalisateur et metteur en scène Américain Peter Brook, avec la pièce de théâtre ‘hamlett’ de William Shakespeare. Cette pièce a d’ailleurs connu un franc succès sur les scènes londoniennes, américaines et asiatiques. Entre la scène et l’écriture Entre ses différentes tournées et ses va et vient incessants entre son pays et le monde entier, Guimba a élaboré un livre sur les rapports entretenus entre l’Afrique et l’occident. C’’est à  la fois, un constat sur les répercussions encore présentes de la colonisation et un message d’espoir. Chronique d’un artiste dans la cité’ La première partie du livre fait un résumé assez succint, de la condition des immigrés africains en France. l’illusion que ceux qui sont sur place en France veulent entretenir sur leur « vie de merde ». La peur de se sentir ridiculisé par ses pairs restés au pays. Ces pauvres migrants font croire à  tout le monde au pays, que l’occident est un eldorado . Il y critique et relate exactement ce qu’est la galère que subissent nos frères noirs là  bas. Le slogan toujours bradé « chacun pour soi et dieu pour tous ». Là  bas, C’’est « chacun dans son chacun » . Personne n’a le temps de dire bonjour. Tous sont toujours pressés. Il raconte une anecdote selon laquelle un Français et un Africain mange dans un resto mais à  des tables différents. l’Africain mange son poulet jusqu’aux os. Il ne laisse rien dans l’assiette parce qu’il se dit qu’il a déboursé son argent, donc rien ne doit se perdre. Le Blanc de son côté, prenait de la salade au menu. Ce dernier demande à  l’Africain : «-Excusez moi monsieur, mais qu’est-ce que vous laissez à  vos chiens ? – Chez nous, répond l’Africain, chez nous cher monsieur, les chiens mangent de la salade. » Le Blanc qui mangeait sa salade ne dit plus rien et le noir continue à  sucer son os. C’’est à  travers ce genre de petites anecdotes que Guimba dénonce le profond gouffre existant toujours entre Blancs et Noirs. Ce gouffre constitue encore et toujours, un frein, un blocage entre Africains et occidentaux qui ont encore du mal à  enterrer les vieux démons de la colonisation. Panafricaniste convaincu l’auteur dénonce « les enfants traà®tres de l’Afrique », selon ses propres termes. Il estime que le continent a été vendu par ses propres enfants qui ont combattu les vaillants guerriers Africains auprès des Blancs. Parmi ces dignes fils du continent, il y a Jomo Kenyatta, Kouamé N’krouma, Patrice Emery Lumumba, Thomas Sankara… Il estime que si ces grandes figures africaines avaient eu la possibilité d’agir librement, l’Afrique ferait aujourd’hui partie, des plus grandes puissances mondiales. En un mot, cet ouvrage fait l’historique de l’Afrique profonde. De ce qu’elle a été et de ce qu’elle est aujourd’hui. Une Afrique qui a du mal à  oublier les difficultés rencontrées dans le passé et à  tirer un trait là  dessus.