Nouveaux tirs de roquette sur Gao

« Vers 5 heures locales du matin », le premier tir a été entendu vers le fleuve Niger, « un tir puissant, qui a fait un grand bruit sans faire de dégâts », selon une source sécuritaire malienne citée par l’AFP. Une information confirmée par une source militaire africaine dans la ville qui a parlé « de trois roquettes tirées au total », mais qui sont tombées à  la périphérie de l’agglomération, notamment dans le Niger. « Retrouver les Djihadistes » Des témoins ont affirmé que des avions de l’opération française Serval auraient survolé la zone, « pour assurer la sécurité » de la ville, et « retrouver les djihadistes » qui se trouvent encore dans le secteur. Une source militaire française à  Bamako n’a pas souhaité confirmer ni infirmer cette opération aérienne. Ces nouveaux tirs à  l’arme lourde sur Gao surviennent avant le premier tour des élections législatives de dimanche qui, trois mois après la présidentielle, doivent parachever le retour à  la légalité constitutionnelle après le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui avait précipité le Mali dans un chaos dont il a du mal à  sortir. L’armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d’autres armées africaines, intégrées depuis à  la mission de l’ONU (Minusma), contre les groupes islamistes armés liés à  Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Après une accalmie de plusieurs mois, les groupes djihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre dans le nord du Mali, tuant en trois semaines une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.