Prévention routière : les jeunes de la commune IV en action

Les jeunes de la commune IV du district de Bamako font œuvre utile. En partenariat avec l’ANASER, le Conseil national de la jeunesse de la commune IV a lancé depuis le samedi, 23 août 2014, une vaste opération d’information et sensibilisation dans ladite commune. Dénommé » Ba Gnoumankè( qui pourrait signifier le bon serviteur en français), l’opération qui se poursuit jusqu’au vendredi, 29 août 2014, concerne au total 9 ronds-points ou intersections à  travers la commune. Un accent particulier est mis sur la route nationale 5 (la route de Guinée Conakry) qui a la triste réputation d’être l’une des routes les plus ‘’accidentogènes » du pays. Sur cette voie, les ronds-points du Motel, de Woyowayanko, du poste de contrôle de Sébénicoro, les intersections du Camp-Para et de l’Usine Céramique à  djicoroni-Para et la passerelle de Sébénicoro sont ainsi retenus en plus des ronds points de la place CAN et Cabral en Hamdallaye ACI et Lafiabougou. l’objectif est de réduire le cycle infernal des accidents de la circulation qui cause de nombreux décès. Il s’agit, selon les organisateurs d’aider les usagers de la circulation à  prévenir les accidents et de sauver leur vie. « Les accidents mortels se multiplient sur les routes notamment la RN5 depuis la destruction des ralentisseurs de vitesse après l’élection du président de la République. « Je viens juste d’être un témoin oculaire d’un accident sur cette voie. Il s’agit de se mobiliser et d’agir pour réduire des cas d’accidents », témoigne Oumar Sidibé, le coordinateur technique de l’opération et également chargé de sport, culture et loisirs au bureau communal du Conseil national des jeunes. Messages forts Pour cette opération citoyenne, 30 jeunes de la commune retenus sur 150 et formés par l’ANASER sur le code la route, sont déployés pour les besoins de l’opération de 8h à  10 h. Formant un groupe de trois personnes dans les ronds-points, ces jeunes gens, à  l’aide d’un mégaphone et d’une pancarte véhiculent des messages forts sur les précautions et les bons comportements à  adopter dans la circulation pour éviter les accidents. « La route fait des ravages surtout chez les jeunes motocyclistes. Allons-y doucement pour éviter les accidents » « Respectons-le code la route, portons les casques et nous arriverons paisiblement à  destination », « roulez-doucement, respectez les piétons et vous éviterez les accidents » sont entre autres messages relayés en langue nationale Bambara à  l’aide du mégaphone. Pour l’instant l’opération se déroule sans incidents sous la protection d’un policier par rond-point. Le coordinateur Oumar Sidibé se dit satisfait du déroulement et indique que l’initiative pourrait être renouvelée autant de fois que le besoin se fera sentir. Pour leur part, les usagers de la circulation accueillent favorablement cette opération des jeunes de la commune IV. Pour les personnes interrogées, cette initiative salutaire contribuera sans doute à  réduire de façon considérablement les accidents de la circulation sur la route en commune IV et partout dans le pays.

Aux feux, les Kayésiens!

Après la pose de la première pierre en vue de leur installation le samedi dernier, ils ont illuminé les rues de la cité des rails en ce mardi 13 mai. Les kayésiens se sont réveillés en effet avec une nouveauté dans leur paysage urbain : des feux tricolores. Une première dans l’histoire de la ville! La ville de Kayes est la capitale de la première région administrative du Mali. Elle a crû de manière exponentielle ces dernières années avec une population de plus en plus mobile. Avec le bitumage des routes et l’augmentation du parc auto-moto, le défi de la sécurité routière s’est rapidement posé. Les autorités ont donc décidé d’investir dans du mobilier urbain afin de réguler une circulation de plus en plus dense. Désormais, automobilistes, motocyclistes et piétons devront se conformer aux injonctions silencieuses mais bien visibles des feux. Ceci grâce au don de la famille du patriarche El Hadj Hameth Niang de Kayes Légal qui a permis l’installation de feux tricolores au niveau du pont de Kayes et de l’intersection de la route du lycée Dougoukolo Konaré de Kayes avec la voie express Kayes-Samé. Dotés de panneaux solaires, ils seront, d’après les autorités, suivis de nombreux autres, pour sécuriser tous les carrefours de la ville. Le gouverneur de la région de Kayes, le colonel Salif Traoré, qui présidait la cérémonie de ce mardi a demandé aux autorités communales et aux populations de veiller à  la pérennité de ces équipements. Un appel qui prend tout son sens quand on apprend qu’à  peine les feux installés, l’un d’entre eux a été heurté par un motocycliste…

Circulation routière : gare au tronçon de Sébénicoro !

Samedi soir. Vingt heures quinze. Pendant que les fidèles sortent de la mosquée AR-Rahmane, ils tombent sur une scène apocalyptique : un camion-benne, les quatre roues en l’air, le chargement de sable déversé sur la chaussée transformant le goudron en plage et coupant le boulevard deux fois deux voies. Un embouteillage indescriptible s’en suit avec des interrogations: comment le gros porteur s’est-il retrouvé dans cet état ? Comment peut-on rouler à  vive allure en pleine ville ? Autant d’interrogations tempérées par le commissaire du poste de police de sébénicoro qui parle « d’accident spectaculaire mais pas dramatique puisque le chauffeur et son apprenti sont sortis indemnes de l’accident ». Une bonne nouvelle qui contraste avec le traumatisme psychologique de la conductrice d’une Jeep 4X4 touchée par le camion fou. Madame sortait de Sébénicoro secteur 7 avec ses enfants à  bord et à  l’intersection, le chauffeur du camion ne pouvant maitriser son engin a arraché le pare-choc de la jeep avant de se renverser. Un poteau électrique aura été balayé par le gros porteur. Surveillance accrue Face à  la situation, la patrouille de la Minusma s’est déportée sur les lieux pour gérer la situation de concert avec des préposés à  la sécurité du président qui habite dans la zone et des agents du commissariat de Sébénicoro. La protection civile a aussi joué sa partition en évacuant le chauffeur et son apprenti légèrement blessés. Cet accident remet sur la table la nécessité de revoir le plan de circulation autour de ce tronçon. Pas de ralentisseur, pas de panneau de limitation de vitesse, pas d’éléments de la compagnie de circulation routière. Il y a huit jours, un gros porteur avait heurté dans sa furie un poteau électrique juste devant le domicile du président. Trois semaines auparavant, le petit Keita âgé de seulement quatre ans a été mortellement heurté par un camion-benne devant la mosquée Ar-Rhamane sous les yeux de sa mère impuissante et tétanisée par la gravité du choc. Il est temps de prendre en main la situation avant que l’irréparable ne se produise avec ces gros porteurs obnubilés par l’appât du gain.

Délit de fuite: il s’enfuit vers la mort

Excès de vitesse. C’est la cause majeure des accidents de la route au Mali. Ajouté au manque de courtoisie et l’incivisme notoire, on obtient un coktail détonnant qui fait des centaines de morts chaque année sur nos routes. Un nom, malheureusement, s’est ajouté à  la liste ce matin. Même si au moment o๠nous publions cet article, nous ne connaissons pas l’identité du jeune homme décédé cet après-midi au volant de son véhicule, on connait les circonstances du drame. Selon plusieurs témoins, présents aux abords du véhicule fortement endommagé, le véhicule venait d’être impliqué dans un accrochage au niveau du monument de l’Obélisuqe (Bougie ba)sur l’avenue de la Nation à  l’ACI 2000. Le conducteur renverse un motocycliste, mais ne s’arrête pas. Alors que les témoins accourent pour porter secours à  l’accidenté qui est au sol, on entend le fracas de la tôle froissée, un autre accident vient d’avoir lieu. Cette fois-ci à  côté des locaux du concessionnaire automobile CFAO. Les plus curieux se rendent sur les lieux pour découvrir avec stupéfaction que c’est le conducteur auteur du délit de fuite quelques minutes plus tot qui vient de rentrer en collision avec un arbre. Mort sur le coup. Un taxi est garé à  côté, son conducteur explique que l’autre conducteur arrivait à  vive allure du monument de l’Obélisque et que c’est en voulant l’éviter qu’il a perdu le contrôle du véhicule et a cogné l’arbre.La police et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux de l’accident et le corps du malheureux a été enlevé pour être remis à  ses proches. Nul ne connait l’avenir, mais nombreux sont ceux qui ont déclaré sur place que s’il s’était arrêté, peut-être que…Peut-être n’avait-il pas de permis de conduire, peut-être n’était-il pas le propriétaire du véhicule (certains pensent avoir reconnu un mécanicien)… Prudence sur la route.

Démolition des ralentisseurs de Djicoroni : place aux accidents !

Les éléments de la cellule des travaux routiers d’urgence(CETRU), procédaient à  la démolition, fin septembre, des ralentisseurs de vitesse compris entre le pont Motel et le pont woyowayanko qui est à  quelques encablures du domicile de IBK. l’objectif était de rendre fluide la circulation du cortège présidentiel. l’opération n’avait pas été appréciée par bon nombre d’habitants riverains qui avaient des appréhensions par rapport à  la recrudescence des accidents souvent mortels. La suite des événements semble leur donner raison. En effet après la démolition desdits ralentisseurs de vitesse, l’axe a renoué avec son lot de blessés graves. Profitant de la disparition des ‘’gendarmes couchés », les motocyclistes notamment les motos ‘’Djakarta » filent à  tombeau ouvert. Ils mettent du coup en danger la vie des riverains surtout les femmes qui fréquentent le marché aux abords de la route et les enfants qui se rendent à  l’école. Les derniers accidents en date remontent à  hier nuit simultanément au niveau des deux intersections qui pâtissent le plus des accidents. Il s’agit de l’intersection de la rue appelée communément ‘’Usine carré’ et celle de ‘Gningnin carré’ à  Djicoroni-Para en commune IV du district de Bamako. Recrudescence de l’insécurité routière A ces deux niveaux, près de dix d’accidents ont été enregistrés ces derniers jours selon des témoins. Lesquels grincent des dents face à  cette montée de l’insécurité routière. «Â La multiplication des accidents nous inquiète sérieusement, il est temps que les autorités prennent des mesures urgentes. », s’inquiète Ousmane Traoré. La vieille Mariam Koné déplore le temps qu’elle passe pour traverser la route.  «Â Je suis obligée d’attendre souvent plus d’une demi-heure pour traverser de peur d’être renversée par les conducteurs fous qui ont peu d’attention pour les piétons », se désole la septuagénaire qui traverse quotidiennement la route pour aller dans son jardin. En fait de mesures urgentes les habitants de Djicoroni-Para demandent aux responsables chargés de la sécurité d’ériger des feux tricolores pour pallier aux accidents. A défaut, ils proposent que des policiers soient postés au niveau des intersections et du marché pour réguler la circulation. Certains radicaux dénoncent vigoureusement l’opération de démolition et demandent la restauration des ralentisseurs. En tout cas aujourd’hui, la démolition des ralentisseurs de vitesse est le sujet qui alimente les discussions dans le quartier de Djicoroni-Para. Le sentiment d’inquiétude des populations sera-t-il perçu par l’illustre voisin, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita ?

« Malvie » en Commune IV: la fin de la récréation a sonné

Plus d’une centaine de jeunes interpellés et autant de motos saisies. Tel est le bilan de l’intervention en force, hier dimanche, des différents commissariats de police de la commune IV du district de Bamako appuyés par le GIGM(le Groupement d’intervention mobile de Gendarmerie mobile) contre les pratiquants de ‘’Mal vie ». Il s’agit de ces scènes de rodéo organisées tous les dimanches par des jeunes venus de part et d’autre de la capitale à  Hamdallaye ACI, sur la route bitumée qui passe devant DFA Communication au rond situé à  côté du siège de Plan Mali. Plus d’un milliers de motocyclistes s’adonnent à  des démonstrations dangereuses les unes les autres. Opération coup de pied Il était presque 18 heures hier lorsque les forces de sécurité ont jeté des gaz lacrymogènes pour dispersés les énergumènes et les nombreux admirateurs avant de lancer une course poursuite contre eux dans toute la zone. Très déterminés et visiblement énervés, les policiers et les gendarmes ont copieusement matraqué beaucoup de jeunes filles et garçons pour ensuite les conduire avec leur moto dans les commissariats. Même les innocents qui ont eu le malheur de passer aux environs à  cette heure en ont pris pour leur grade. C’’est le cas de du jeune Amadou Touré qui s’est retrouvé au commissariat de 14ème arrondissement au retour d’une causerie dominicale chez des amis. Relaxé vers 22 hures, le jeune homme témoigne que le violon est plein est craquer de jeunes et des garçons, dans une atmosphère suffocante et étouffante. Il estime le nombre à  500 jeunes. « J’ai même perdu connaissance pendant un moment tellement J’avais du mal à  respirer », dit-il visiblement marqué par le sale quart d’heure qu’il vient de passer dans le violon. Des populations riveraines et d’autres citoyens avaient saisi le maire de la commune, Moussa Mara, pour lui faire par de leur agacement face aux agissements des pratiquants de ‘’Mal vie ». En réaction, la Mairie a adressé une convocation aux organisateurs qui ont refusé d’y répondre. Des émissaires de la Mairie partis pour sensibiliser les organisateurs de cette activité « illégale et dangereuse » selon Amadou Aya, le chargé de communication de la Mairie de la Commune IV, n’ont pas été écoutés. Devant les bravades des jeunes, la Mairie a eu deux rencontres avec les commissariats de police de la commune (5ème ,9ème et 14ème arrondissement) avant de décider de saisir le procureur. Objectif : prendre des mesures pour arrêter la pratique. D’o๠l’intervention énergique de ce dimanche. La mairie n’entend pas s’arrêter à  l’opération d’hier. Selon Amadou Aya, les opérations des forces de sécurité vont s’étendre sur trois mois.

Circulation routière à Tombouctou, c’est la gadou !

La preuve. Abaradjou est l’un des plus grands quartiers ou l’urbanisation croà®t à  grande vitesse. Devant plusieurs maisons de famille, la rue est utilisée comme lieu de pâturage. Les boeufs occupent l’espace d’un bout à  l’autre de sorte que les piétons ont du mal à  se frayer un passage. Le plus souvent par peur des coups de cornes ; certains passants changent leur chemin. Quand aux véhicules, ils ont tous les problèmes pour passer entre ces animaux. Pendant ce temps, les bouses salissent et rendent l’endroit fétide. Nous avons l’impression de nous trouver en campagne o๠l’occupation du domaine publique est ignorée par la population. «Â Certaines personnes en coupant leurs arbres, laissent les branches au milieu de la rue ce qui ne rend pas la circulation facile pour les engins et provoquent des accidents », indique un habitant. Les 5 km de routes bitumées sont enfouis dans le sable sauf au niveau de 3 ronds points : La place de l’indépendance, la mosquée Sankoré et l’école Bahadou que le goudron est visible. Les accidents  qui échappent à  la police. La rue 130 située à  55 m au sud du stade municipal de la commune urbaine, est l’une des rues les plus risquées. Pour preuve, lundi 10 Octobre à  9h 14, un véhicule de marque Toyota de couleur noire a failli écraser un motocycliste, n’eut été la vigilance du chauffeur du véhicule. Le mardi à  15h 12, deux motos Jakarta se sont cognées sans faire de blessés grave car l’endroit est sablonneux. Le mercredi à  9h 18, une Toyota et deux autres motocyclistes allaient faire une collision. Le schéma directeur d’urbanisme les rues prévoit au moins 15m minimum de largeur pour la fluidité de la circulation. Mais au niveau de la rue 130 ; deux bosquets faisant face au bout de la rue diminuent le champ de vision des conducteurs. Ici, seul un miracle empêche l’accident.

Sécurité Routière : Une décennie d’actions préventives

Placée sous la haute présidence du Président de la République, ATT, « La Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 », a réuni tous les acteurs qui interviennent dans le cadre de la sécurité routière, dont l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser) et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). L’idée d’initier une décennie d’action pour la sécurité routière sur la période 2011-2020 vient du fait que, dans son rapport de 2009 à  l’Assemblée générale, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies encourageait ses Etats membres à  appuyer les efforts en vue d’instituer une décennie d’action, qui permettrait d’entreprendre des activités à  long terme et coordonnées en faveur de la sécurité routière au niveau national et local. D’o๠en 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution à  travers laquelle elle proclame la décennie 2011-2020 « Décennie d’Action pour la sécurité routière ». L’objectif de ce programme d’action est de stabiliser puis de réduire le nombre prévu de décès imputables aux accidents de la route dans le monde en multipliant les activités menées contre le fléau. Dans son allocution, la présidente de l’Association des victimes de la circulation routière, a sollicité le Gouvernement et ses partenaires à  mettre davantage de moyens pour sensibiliser la population sur l’impact de la sécurité routière. « Les seuls mots ne suffisent plus, C’’est le comportement… », a rétorqué le ministre de l’équipement et des transports, Amed Diané Semega.  Ainsi, dans la foulée de la mise en œuvre du Programme «Â Décennie d’action pour la sécurité routière », le Ministère des transports par le biais de l’Anaser, a décidé de la mise à  disposition gratuite (de jeunes motocyclistes) de 20 000 casques pour un coût estimatif de 400 millions F cfa. Ayant constaté que l’insécurité routière constitue une grave menace pour la vie et la santé des populations, le président de la République, dans le cadre du PDES a placé la lutte contre le fléau comme un axe majeur de sa politique et a instruit au Gouvernement de repenser la politique de sécurité routière. Ce qui a conduit à  la création en 2009 de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), grâce à  laquelle plusieurs actions ont été menées pour stabiliser le taux d’accidents de la circulation. Selon l’OMS, près de 1,3 million de personnes sont tués par an et 50 millions de victimes dont 5 millions handicapés à  vie. « Si les mesures appropriées ne sont pas prises, le nombre de ces traumatismes augmentera considérablement d’ici 2020, tout particulièrement dans les pays qui connaissent une motorisation rapide. Pour rappel, courant 2010, il y a eu au total 10 143 accidents qui ont fait 8 100 victimes dont 581 tués et 7 519 blessés. Sur les 10 143 accidents, 5 166 ont été fait par les automobiles et 4 978 par les motos. Ainsi le nombre de tués est de 581 dont 332 pour les automobiles et 249 pour les motos. L’analyse comparée des statistiques des années 2009 et 2010 fait ressortir que le nombre d’accident de la circulation routière a diminué de plus de 21% en 2010 par rapport à  2009.

Cheikné Magassouba, Chef de la CCR : « Des centaines de moto saisies»

Punir le contrevenants Ces derniers temps, les agents de la circulation routière investissent les artères de la capitale, notamment le pont Fahd et ses alentours. Ce dispositif est composé d’agents de la Ccr et des motards de la police nationale. Spécifiquement orientée sur le Pont Fahd, et l’accès à  l’échangeur multiple, l’opération vise à  arrêter les motocyclistes qui piétinent les règles de la circulation, notamment le code de la route. En effet, depuis la construction de l’échangeur multiple, les usagers de la route et particulièrement les conducteurs d’engins à  deux roues semblent avoir du mal à  respecter les instructions. Ils sont nombreux à  ne plus emprunter les pistes cyclables. En mettant en danger leur vie et celles des autres car ils provoquent chaque jour des accidents sur ces artères. « En respectant les consignes et en roulant sur les pistes cyclables, on provoque moins d’accidents », indique le responsable de la Compagnie de circulation routière (Ccr), Cheikné Magassouba. Il faut que les usagers comprennent que « le respect du Code de la route, la diminution de la vitesse, et la prudence sont de nature à  réduire considérablement les accidents » ajoute-t-il. Selon le commandant Magassouba, cette opération a été précédée d’une vaste campagne de sensibilisation qui aura commencé depuis 2008. Des émissions entières ont même été réalisées sur le sujet. Malgré tout, les conducteurs d’engins à  deux roues font fi des mesures prises pour leur propre sécurité et se font arrêter, déplore le commandant. Il ajoute que cette opération s’inscrit en droite ligne de la lutte contre l’insécurité routière initiée par les plus hautes autorités. 300 motos saisies Les opérations menées depuis quelques jours ont mené à  la saisie de plus de 300 motos. Les engins sont parqués dans la cour du Groupement Mobile de Sécurité (Gms). Les propriétaires devront une amende de 15 000 F cfa pour pouvoir les récupérer. Les contrevenants sont coupables d’avoir opter pour des raccourcis au lieu d’aller, comme demandé, bifurquer au niveau du Centre international de conférence de Bamako (Cicb), pour ensuite emprunter la bretelle longeant les murs de l’hôtel Salam, avant d’accéder aux échangeurs multiples. Nombreux sont en effet ceux qui soient font des virages dangereux au beau milieu de la chaussée en se jetant bien souvent au-devant des véhicules. Ou encore à  monter continuer depuis le pont Fahd pour accéder directement aux échangeurs. Un conducteur dont l’engin vient d’être saisi a rétorqué à  l’agent : « à  quoi ça sert de construire des voies si on ne peut y accéder ? Et puis o๠est le panneau qui interdit l’accès par ici ? ». Il faut reconnaitre qu’il n’a pas tout à  fait tort et qu’il faudrait, pour plus d’efficacité, placer des panneaux qui indiqueraient clairement les instructions à  suivre. Cela faciliterait la tâche aux policiers et aux conducteurs. Quoique…Tous nous savons qu’au Mali, l’insécurité routière est plus une question d’incivisme qu’autre chose…

Accidents à Bamako : Le « Sotrama » , un minibus vert indésirable

l’insécurité routière est une préoccupation majeure pour les autorités et les populations. Les campagnes d’information sur la conduite à  tenir et la sensibilisation en vue d’un changement de comportement se multiplient. Chaque jour que Dieu fait, on assiste sur nos routes à  des accidents mortels. Des conducteurs indisciplinés sous l’effet de stupéfiants, peu soucieux de la vie de leur prochain, roulent à  tombeau ouvert sur ces artères, en foulant les règles élémentaires de la conduite. Ils sont pour la plupart des chauffeurs de ces minibus verts qui assurent le transport inter urbain à  Bamako. La folle allure des SOTRAMA Le mardi 3 Août dernier , le pire  a été  évité au niveau du 3è arrondissement de la commune II. La Sotrama 207, immatriculée P 3341 MD, conduite par un certain Maiga, transportant des passagers en partance pour un quartier de la commune I s’est renversée sur son côté après avoir brûlé le feu tricolore. Dans sa chute le Sotrama a percuté les poteaux électriques en bétons armés. Le conducteur de la Sotrama et les passagers ont été conduits à  l’hôpital. Heureusement qu’il n’y a pas eu de pertes en vie humaine mais des blessés graves, un nourrisson et sa maman saufs, une dame avec un bras cassé et d’autres portant des blessures légères à  la tète. De façon très prompte,  les agents de la  circulation routière ont régulé le passage à  ce niveau avant l’arrivée des sapeurs pompiers. Pendant une heure de la circulation était perturbée. On se rappelle aussi, le 7 décembre 2009 qu’un Sotrama, dans une folle allure, a tué sur lp une fillette de 2e année. Les écoliers, aidés par les populations, ont voulu rendrevengeance. Dans une réaction aussi violente que l’acte du conducteur de la Sotrama, les élèves ont attaqué des Sotramas. Si certaines se sont tirés d’affaire avec des vitres brisées grâce à  la témérité de leur conducteur, trois à  quatre minibus , dont celui à  l’origine de l’accident, pris dans l’étau dressé par les élèves, n’ont pas échappé à  la sanction suprême des flammes. Les mesures prises par le gouvernement Malgré les mesures prises par le gouvernement afin de rendre fluide la circulation et éviter des victimes inutiles, des conducteurs insoucieux font le rodéo sur nos artères. Le département, soucieux de la vie des citoyens organise depuis quelques années la semaine de la sécurité routière. Tous les intervenants dans ce secteur sont associés à  la célébration de la semaine dont la réussite implique le Ministère de l’Equipement et des Transports du Mali.

Accidents de la circulation : La pluie, facteur aggravant

La pluie est un facteur de risques quand on circule en voiture ou en engins à  deux roues. Les comportements des engins ne changent pas et C’’est aux conducteurs de s’adapter à  ce phénomène naturel tout en respectant les consignes de bonnes conduites. La pluie multiplie par 2 le risque d’accident Les conditions de circulation changent notablement par temps de pluie. Pour un maximum de sécurité, il est impératif de connaà®tre les mesures à  adopter sur une chaussée mouillée. La pluie multiplie par deux le risque d’accident ! Cette inflation s’explique par divers facteurs induits par les chaussées mouillées. Parmi les facteurs de risques en cette période hivernale, il s’agit des pneus usés à  50 % qui favorisent la perte d’adhérence sur la chaussée mouillée et le système de freinage. Le danger est accru sur les zones de descentes, précisément dans les virages, souvent glissants. Visibilité réduite Sous la pluie, la visibilité est réduite, modifie les distances et la perception des autres véhicules en rétrécissant le champ de vision. Les dépassements sont rendus difficiles par les rideaux d’eau projetés par les autres véhicules. l’imprudence de certains conducteurs de motos qui faufilent entre les véhicules constitue des facteurs aggravants d’accident. Dans cette circulation incertaine, il y’a aussi des conducteurs qui n’hésitent pas à  faire le forcing lorsque survient l’accident. Les conseils à  suivre pour conduire sous la pluie Pour réduire au minimum les risques, il est primordial de suivre les conseils suivants : Allumer les feux de croisement pour être vu, adopter une vitesse réduite, prévoir l’allongement conséquent de la distance de freinage : sur chaussée mouillée, celle-ci est multipliée par 2 au minimum. Respecter les distances de sécurité en roulant : maintenir toujours 2 traits (ou 2 secondes) derrière le véhicule qui précède. Vérifier l’usure des pneus et les changer lorsque la profondeur des sculptures atteint 1,6 mm. Réduire encore plus sa vitesse en cas de pluie violente.

Sécuroute-Mali : Pour une réduction des accidents de la circulation

La circulation routière dans notre pays, connaà®t tous les jours, des milliers d’accidents de toutes sortes. l’idée de création de cette association est selon son président Mamadou Diakité, « venue de la recrudescence des accidents de la circulation et leurs conséquences multiformes. Nous hommes et femmes, très préoccupés de cette situation, nous engageons donc bénévolement, à  lutter contre l’insécurité routière sous toutes ses formes.» La création de Sécuroute-Mali date de 2006. Plus de 280 victimes d’accidents de la circulation en 2008 Selon des chiffres relevés par l’association, il y a eu un total de 280 tués en 2008 au Mali, pour cause d’accidents de la circulation. Parmi ce chiffre macabre, figurent 53 piétons. Comme pour dire que nul n’est épargné. l’un des membres de cette association, Mr Moussa Timbo précise que la plupart, ces piétons, sont des vieillards en partance pour la mosquée à  l’aube. Le président déplore le fait que dans la capitale Bamako, plus de 400 accidents sont constatés quotidiennement. Au cours de cette même année 2008, il y a eu environ 2918 accidents corporels. 68,43% de ces accidents sont jugés graves. Et la commune V selon Mr Timbo, regorge le taux le plus élevé d’accidents. Les causes de ces accidents sont multiples. Il y a notamment les excès de vitesse, les défaillances techniques, et le plus grave il faut le dire, la méconnaissance du code de la route par les conducteurs. Aussi bien les automobilistes que les motocyclistes. Le président de l’association explique que le but ce groupement de bénévoles, C’’est d’améliorer la sécurité routière au Mali ; Et cela, pour la protection de la vie, de l’intégrité physique et mentale de tous les usagers de la route. Signalons que les usagers les plus vulnérables, sont les piétons, les motocyclistes et les cyclistes. Quelles stratégies adopter pour une meilleure prévention ? Sécuroute préconise un certain nombre de stratégies et d’attitudes à  adopter pour une meilleure assurance de la route. Il s’agit notamment d’une coopération saine avec des partenaires nationaux et internationaux, œuvrant pour la sécurité routière. Egalement, informer, sensibiliser et former les usagers de la route ; Appuyer en matériels et produits, les urgences des hôpitaux tels Gabriel Touré, Kati, le point G et les centres de santé de référence et aussi, communautaires. Cependant, même si toutes ces conditions sont réunies, il est important que les usagers respectent scrupuleusement le code de la route. Les motocyclistes non plus ne doivent pas négliger le port de casques qui constituent incontestablement, une garantie sécuritaire et évite des chocs trop violents. Par ailleurs, il y a malheureusement beaucoup trop d’automobilistes qui téléphonent en pleine circulation. C’’est très dangereux parce que ça déconcentre le conducteur et cela peut provoquer des accidents. Ce n’est pas sans raison que les policiers, lorsqu’ils prennent une personne avec le téléphone au volant, lui font payer une amende assez lourde. Beaucoup s’en plaignent mais C’’est parfaitement normal. Il est temps que chacun prenne conscience que ce n’est qu’à  travers un comportement citoyen, que nous pourrons ralentir et pourquoi pas, freiner les accidents de la route qui font trop de victimes tous les jours. Restez vigilants !

Dossier insécurité routière : un cortège de mariage transformé en corbillard

Lorsque insouciance rime avec incivisme, la porte est ouverte à  tous les excès Les autorités communales avaient tenté de mettre fin au cortège sans succès pourtant il a continué de faire des victimes comme ce fut le cas hier à  Boulkassoumbougou un quartier de la commune I de Bamako. Un Sotrama engagé dans un cortège de mariage et lancé à  toute vitesse, a subitement quitté la route puis effectué un tonneau avant de s’immobiliser, les quatre roues en l’air au bord de la route. Bilan trois morts et plusieurs blessés. Le conducteur qui a vraisemblablement perdu le contrôle de son bolide s’en est tiré indemne ainsi que les 15 autres occupants du véhicule. Le bus Sotrama (minibus) dans sa folle équipée, a quand même pu éviter un motocycliste qui venait en sens inverse, mais en a fauché trois autres. A Bamako tout le monde «Â sait » conduire Le fait est patent dans nos circulations, on devient chauffeur en moins de 24 heures et conducteur de motos en quelques heures. Tout le monde ou presque «Â sait » conduire une voiture et une moto. Et la plupart de ceux qui sont, au quotidien, au volant, dans la circulation, à  Bamako et dans les villages de l’intérieur du pays, disposent de permis de conduire. Régulièrement, faute de respect des normes de circulation ou des signalisations, on assiste à  des accidents, soit, C’’est un gros porteur qui percute une voiture sur le pont, un taxi qui écrase un motocycliste, ou un motocycliste qui tue un passant. Le ministère de l’équipement et des transports, malgré les vastes opérations de sensibilisation, assistent chaque jour aux mauvais comportements qui créent l’insécurité routière à  Bamako. Mafia routière Par crainte de représailles, les agents de sécurités  ne corrigent plus les cascadeurs de la circulation routière et corrompent les automobilistes pour leur soutirer de l’argent. Au lieu de régler la circulation, on assiste à  d’interminables négociations pour des fautes non commises le plus souvent. Précarité oblige, salaires bas des fonctionnaires de police, il faut s’occuper des oignons. Ces policiers insolents et tout puissants font ainsi la loi sur les routes de Bamako. Conséquence : les cascadeurs et kamikazes de la route violent les lois et fauchent au passage, mais l’argent règlera tout. Personne n’échappe à  la loi de ses cascadeurs à  condition d’être un chauffeur de l’indésirable minibus noir «Â corbillard ». Ensuite, ce sont les ambulances qui transportent les blessés qui se voient empêchés par des automobilistes qui ne veulent pas se donner la peine de laisser le passage. Les victimes rendent l’âme avant d’arriver au service des urgences !

Saint Sylvestre : Quelles mesures pour réguler la circulation routière ?

Par ces temps, l’on assiste à  un balai de festivités marquant d’une part le terme de l’année écoulée, et d’autre part, l’entame de la nouvelle année. Mais le casse-tête demeure dans le rang des usagers de la circulation qui ne savent plus ou donner de la tête avec l’invasion dans les rues, de conducteurs de tout acabit. Mesures routières Si l’on en croit les responsables de la circulation routière, des mesures seront prises cette année pour apporter un changement significatif dans l’amélioration de la circulation. Avec les festivités de la Saint Sylvestre, l’effervescence sera fortement de mise dans les rues de Bamako ainsi que les capitales régionales du Mali. Comme d’habitude, le problème de fluidité de la circulation va inéluctablement se poser. Pour avoir d’amples informations sur les mesures prises par les forces de l’ordre pour désengorger la circulation, nous avons tendu notre micro au commandant Cheikné Magassouba, commissaire principal adjoint de la Compagnie de circulation routière (CCR). A entendre M Magassouba, le souci principal des forces de la sécurité routière demeure une meilleure régulation de la circulation. «Â Dans la capitale, une vingtaine de motos circuleront en assurant la permanence. Nous avons à  C’œur de permettre aux usagers de circuler sans être gênés. » Ainsi, dit-il, il sera procédé au renforcement du dispositif de sécurité routière. Même les périphéries de Bamako seront pris d’assaut par les agents qui seront déployés sur toute l’étendue de la capitale, d’autres sillonneront les artères de la ville de 31 décembre au 1er janvier. En terminant ses propos, M. Magassouba a conseillé aux usagers de rouler en toute prudence, d’être courtois, et de respecter le code de la route. Bamako en mode sécurité Quant aux agents de la protection civile, ils entendent prévenir les dangers. Par ailleurs, ils entendent diligenter les interventions afin que la sécurité des personnes soit assurée. Selon le capitaine Touré, de la station de Dravela, les véhicules seront déployés partout, surtout les diverses zones d’attraction de la capitale tel que l’hôtel Olympe, la Tour de l’Afrique, l’avenue de la Nation, la rue Blabla, la sphère de jeux appelée Lunar park… « Nous demandons aux populations de comprendre la mission à  nous confiée et de nous rendre la tache facile. Car bien souvent, les usagers de la circulation ne nous cèdent pas le passage en cas d’urgence ». En tout cas, il faut signaler que l’imprudence des usagers a toujours contribué aux accidents. Beaucoup de gens profitent des circonstances de fête et de réjouissance populaire pour se lancer avec des engins sur la route. D’o๠souvent la survenue d’accidents qui pouvaient être évités. Cependant, vu, l’engouement que les fêtes suscitent, certains usagers de la circulation s’abstiennent de faire le moindre déplacement, ces jours.

Semaine nationale de la sécurité routière : la 7ème édition lancée

Leaders religieux, autorité administratives et politiques, société civile, association d’élèves et d’étudiants, associations féminines. Bref, C’’est toutes les composantes de la société malienne qui avaient pris d’assaut l’amphithéâtre du Centre international de conférence de Bamako ce lundi, pour assister l’ouverture des travaux de cette 7ème édition de la semaine nationale de la circulation routière. Avec pour thème «Â Ensemble, nous pouvons gagner la lutte contre l’insécurité routière », l’ouverture des travaux s’est déroulée sous la haute présidence du ministre des transports, Ahmed Diane Semega, en présence du Gouverneur du District, du maire de la Commune III ainsi que de nombreuses hautes personnalités. Une semaine nationale Devenue désormais une tradition au Mali, la Semaine nationale de la sécurité routière est plus que jamais un créneau ou les plus hautes autorités maliennes, en synergie avec l’ensemble des forces vives de la nations, en appellent à  la vigilance des citoyens, usagers de la route afin que le taux d’accidents de la circulation soit réduit. En effet, chaque année, dans le monde entier, 50 millions de personnes sont victimes des accidents de circulation dont 1 million 300 cent mille tuées et 5 millions handicapées à  vie. En ce qui concerne le Mali, il enregistre 10 731 dont 659 tuées. Et près de 60% des victimes sont des usagers d’engins à  deux roues. C’’est inquiets de ces chiffres que les autorités ont pris le phénomène à  bras le corps. Ainsi, disent-ils, «Â les accidents de la circulation sont devenus un véritable problème de santé publiC’ ». Insécurité à  tous les niveaux Comme dit l’autre, les autorités semblent avoir compris que : «Â Aussi dur que soit l’entreprise, elle vaut d’être menée ». En effet, la route constitue de jour un vrai carnage pour ses usagers. Selon le ministre Semega, le choix de ce thème n’est pas fortuit, car s’expliquant par le fait que l’insécurité routière touche toutes les couches socio-professionnelles du pays. Pour le département des transports et l’ensemble de ces structures, cette semaine sera l’occasion d’intensifier les campagnes de sensibilisation par une série de publireportages. Ainsi, les sous thèmes à  traiter concerneront les engins à  deux roues, le secourisme, les victimes et les personnes affectées par les accidents de la circulation routière, le contrôle technique des véhicules, les assurances et le service des urgences dans les hôpitaux. L’ Anaser, nouvelle structure Ce qu’il faut également noter C’’est que la présente semaine nationale de la sécurité routière coà¯ncide avec le démarrage des activités d’une toute nouvelle structure créée à  cet effet. Il s’agit de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER) qui a pour mission de promouvoir et renforcer la sécurité routière, et de contribuer à  l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau routier. « J’attend de l’ANASER, qui vient d’être créée, une meilleure coordination de toutes les initiatives visant à  faire baisser significativement l’insécurité routière et ses conséquences douloureuses sur la vie de nos populations », disait en substance, le président ATT dans la foulée de la création de la jeune structure. Il faut rappeler que l’édition précédente était consacrée exclusivement aux engins à  2 roues. Elle a vu le déclenchement de l’opération de l’opération spéciale d’immatriculation, la délivrance des permis de conduire et autorisations de conduire de ces engins. Ce choix était tout simplement du au fait que les engins à  deux roues constituent le talon d’achille de l’insécurit routière au Mali. Ils sont à  la base de la plupart des accidents.

Insécurité routière à Bamako : la victime est une petite fille

Il y’a seulement quelques trois jours ,une élève a été écrasée par un Sotrama pendant qu’elle traversait la route. Un Sotrama tue une élève et allume l’incendie Mécontents de la mort de cette fille appelée Fatimata, élève en 2 ème année B du groupe scolaire de Bougouba, les écoliers par représailles, ont brûlé des minibus, endommagé d’autres véhicules et barré des routes. Ce jour là  sur le chemin de retour à  la maison, cette écolière accompagnée de ses camarades a été fauchée par un chauffard conduisant à  grande allure et qui doublait un Sotrama juste en face de l’établissement scolaire de Bougouba. Gisant dans une mare de sang, l’enfant a rendu l’âme sur place. Conséquence, les élèves furieux sous l’effet de panique ont incendié le minibus vert responsable dont le conducteur a pris ses jambes au cou. Leur colère allant crescendo, les élèves se sont attaqués à  tous véhicules de transport en commun qui passaient devant l’établissement. Bilan quatre Sotrama endommagés Le cas de Moribabougou La localité de Moribabougou a elle aussi été le théâtre il y a quelques mois, d’une explosion de violence. Les populations s’en sont pris au poste de contrôle routier et aux camions bennes. Déclencheur de cette situation insurrectionnelle qui s’est soldée par l’incendie de 4 bennes : la mort du jeune Souleymane Maà¯ga dit Papis, fauché en compagnie de son cousin Sidy Maà¯ga, le samedi 21 février au soir, par un véhicule identifié par un témoin comme étant l’un des mastodontes qui sillonnent l’axe Bamako-Koulikoro. Les mesures prises par le gouvernement Face à  l’indiscipline caractérisée des conducteurs de Sotrama et leur insouciance pour la vie de leur prochain, le Ministère de l’Equipement et des transports entend mener le combat pour un changement de comportement. C’’est pourquoi l’insécurité routière est une préoccupation majeure pour les plus hautes autorités de la république et les populations. Les campagnes d’information sur la conduite à  tenir et de sensibilisation en vue d’un changement de comportement se multiplient. Depuis quelques années, le département, soucieux de la vie des citoyens organise la semaine de la sécurité routière. A cet effet tous les intervenants dans ce secteur sont associés à  la célébration de cette semaine. ATT a profité dans ses vœux aux familles fondatrices de Bamako une mention spéciale sur l’insécurité routière. « Vous avez aussi mentionné, à  juste titre, le problème de l’insécurité routière qui a dépassé un seuil intolérable, dans notre pays. Le Gouvernement sur mon instruction a pris des mesures fortes, à  la hauteur de cette menace, sur notre sécurité nationale ».