Lotissement et faits de société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés, avec une prédominance des sujets liés aux faits de société, notamment des questions de lotissement.Evoquant le phénomène des habitats spontanés, le quotidien national Sidwaya titre : «Restructuration des zones non-loties: Quand l’exigence de transparence se heurte au scepticisme».

Selon le journal, le développement des habitats spontanés ou zones non-loties s’est fait de manière exponentielle dans les quatre coins de la ville de Ouagadougou, amenant l’autorité à envisager sa restructuration.

Le confrère fait un arrêt sur cette «vision qui suscite avant-date, de l’espoir et des inquiétudes au sein des populations».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays consacre un dossier aux bâtiments construits pendant la colonisation, titré : «Zoom sur ces bâtisses qui résistent au temps».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), présente en première page, une affaire relative à un lotissement spécial dans l’arrondissement n°3 de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal rapporte que la zone de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (Sonatur), sise au secteur 31 de Bobo-Dioulasso, est un serpent de mer pour le conseil d’arrondissement.

«Des citoyens occupent illégalement le site et certains tiennent à y rester malgré la solution palliative de l’exécutif d’arrondissement», souligne L’Express du Faso.

Le même quotidien fait remarquer que dans la commune rurale de Bousouma (région du Centre-nord), «des propriétaires terriens dénoncent la gestion du processus de lotissement».

Le journal Le Quotidien, de son coté, aborde le problème d’eau dans certaines zones du pays, à travers l’article intitulé: «Objectif +Zéro corvée d’eau+: Le combat du ministre de l’eau pour étancher la soif des Burkinabè».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il revient sur l’affaire judiciaire liée à l’activiste franco béninois, mettant en exergue: «Justice burkinabè: Kémi Séba écope de 2 mois de sursis».

Sous le titre «Ces résidus de poison qui garnissent nos assiettes»,  L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, parle de l’usage incontrôlé des pesticides.

Le journal croit savoir que le Burkina Faso est un grand utilisateur de pesticides car, poursuit-il, plus de 5 000 tonnes de ces produits sont déversées chaque année dans les champs.

Et d’ajouter qu’il s’agit de «chiffres officiels qui sont en deçà des quantités phénoménales de ce type de produit en circulation sur le marché noir de la contrebande et dont l’usage incontrôlé transforme nos assiettes en véritables dépotoirs chimiques parfois».

Lutte contre le terrorisme et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Dans sa rubrique « Révélations », le journal privé Le Pays affiche: «Arbinda: 80 terroristes abattus». Sur le même sujet, Aujourd’hui au Faso titre : «35 civils dont 31 femmes tués à Arbinda: Représailles, deuil, résilience et interrogations au Burkina». Pour ce journal privé, ce qui s’est passé à Arbinda ce 24 décembre est le prototype des guerres obliques, indirectes «molles».

Et Le Pays d’ajouter: «alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient étalé 80 terroristes, parmi une fournée de plus de 200 assaillants qui déferlaient sur la ville, ils s’en sont pris à de pauvres femmes, qui étant allées pour puiser de l’eau, qui s’adonnant à des tâches ménagères».

Pour le confrère, c’est ce que l’on appelle «les glissements dans ces guerres qui n’ont jamais autant porté leur qualificatif : asymétriques».

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique « L’autre regard », intitulée : «Intrépide soldats !», souligne que «peinés et meurtris depuis plus de quatre ans, les Burkinabè l’ont davantage été avec l’attaque, le mardi 24 décembre dernier, du détachement militaire d’Arbinda dans le Sahel, par des hommes armés».

Pour Sidwaya, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert aux Burkinabè un beau cadeau de Noël, en éliminant 80 terroristes, réduisant du même coup leur force de frappe. Et de mentionner qu’il reste à espérer que cette percée se poursuive, afin que «le meilleur reste à venir !».

En politique, les journaux reviennent sur la situation en Côte d’ivoire, notamment, le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro.

Le Pays croit savoir que «Bogota (surnom donné à Guillaume Soro, Ndlr) (a été) rattrapé par son passé», car, justifie-t-il, «en voulant sortir de l’ombre du président ADO (Alassane Dramane Ouattara), Soro s’est lui-même rendu beaucoup vulnérable».

De son côté, L’Observateur Paalga se pose cette question : «Après Guillaume Soro, Henri Konan Bédié ?», tandis que Aujourd’hui au Faso prévient : «Attention aux germes d’une crise pré-électorale !».

Débats sur le franc CFA et expulsion de Kémi Séba à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’expulsion, ce week-end à Ouagadougou, de l’activiste Kémi Séba, sans oublier les débats sur le passage du franc CFA à l’Eco.Dans son éditorial intitulé «Le requiem du CFA ?», le quotidien national Sidwaya fait remarquer qu’à cinq jours près, le franc CFA, né le 26 décembre 1945 en France, aurait célébré son 74e anniversaire.

Le journal indique que ce 21 décembre 2019, le requiem d’une monnaie, longtemps considérée comme «vecteur de sécurité avec une garantie de parité», a été fait, dans un contexte où les populations, surtout jeunes, réclamaient à cor et à cri sa fin.

«Ce n’est pas encore le décrochage pur et simple prôné par certains irréductibles, mais Abidjan devient le point de départ de nouvelles réformes dites +courageuses+ vers une liberté monétaire, gage d’une vraie indépendance pour les huit pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage le F CFA», souligne l’éditorialiste de Sidwaya.

«Franc CFA: Ite, missa est …. (* c’est fini, la messe est dite)», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso, rappelant que réunis à Abuja au Nigéria, le 21 décembre 2019, «les chefs d’Etat réunis en sommet de la CEDEAO chantaient en chœur (?) le requiem du franc CFA, remplacé par l’Eco».

De son côté, le journal privé Le Pays donne «quelques éclairages» sur le passage du F CFA à l’ECO, mentionnant que «les pays de l’UEMOA (sont) face à leurs responsabilités».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il donne la parole à l’économiste burkinabè, Dr Hamidou Sawadogo qui déclare au sujet du passage du F CFA à l’ECO, que «pour le moment, c’est un simple changement de nom».

Le même journal, dans sa ‘’Grille de lecture », évoque l’expulsion de l’activiste Kémi Séba, faisant observer qu’il s’agit de «l’imposture à la désinvolture».

Le sujet revient dans la rubrique hebdomadaire ‘’Le voyageur de Guena » du journal Le Quotidien qui titre : «Burkina : Kémi Séba expulsé après des propos sur le président du Faso».

Pour sa part, Le Pays titre : «Kémi Séba sur point d’être expulsé».

Développement et justice, au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi parvenus à APA évoquent des sujets variés dont ceux liés à la justice et au développement.«Promotion de l’énergie: Ces +grands-mères solaires+ passées aux oubliettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que dans le cadre de la promotion de l’utilisation des énergies alternatives au bois de feu, la direction générale du programme Fonds pour l’environnement mondial, appui aux ONG (FEM/ONG) et le collège de Tilonia au Nord-Ouest de l’Inde ont signé une convention.

Et de préciser que ladite convention, signée en 2016, a permis à un certain nombre de pays dont le Burkina Faso  de bénéficier d’une formation à l’énergie solaire en Inde. 

Selon le journal, les «grands-mères solaires» censées donner un coup d’accélérateur au développement local par la technologie de l’énergie solaire, sont passées dans l’ombre depuis leur retour de l’Inde en 2016. 

«Trois ans après, l’une d’elles, Zoénabo Nana, tente tant bien que mal de mettre en pratique son expérience à Basgana, son village situé à 6 Km de Manga », relate Sidwaya.

Sous le titre: «Du normographe à la révolution digitale», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè, consacre sa parution du jour, correspondant à son 10 000enuméro, aux péripéties qu’a connu le journal. 

A en croire le confrère, «cela fait 10 000 fois que ses travailleurs (de L’Observateur) sont repartis sur le métier pour livrer chaque jour – en réalité cinq fois par semaine – des informations générales sur notre pays, sur l’Afrique et le monde». 

Le même journal aborde dans son ‘’Regard sur l’actualité », le procès de Blé Goudé en Côte d’Ivoire, titrant : «Cette balance judiciaire qui penche toujours d’un côté». 

L’éditorialiste de L’Observateur Paalga croit savoir quepour Charles Blé Goudé, ce n’est sans doute qu’un petit répit, car son procès, qui devait s’ouvrir hier à Abidjan, a été reporté sine die. 

« Et pour cause ! son avocat s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan qui avait décidé en novembre dernier de renvoyer l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo devant les juges», commente-t-il. 

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Procès de Charles Blé Goudé : La justice d’accord, mais non aux règlements de comptes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, consacre sa Une au procès relatif à l’affaire dite «charbon fin », mentionnant : «La demande de saisie des biens de Essakane (société minière) fait couler beaucoup d’encre». 

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue : «Affaire du charbon fin : Débats houleux autour des mesures conservatoires contre ESSAKANE IAM GOLD SA». 

Justice et lutte contre le terrorisme au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA évoquent la situation nationale marquée par la lutte contre le terrorisme et la remise de peines accordée hier à des détenus en Conseil des ministres.« Conseil des ministres: des remises partielles de peines à 478 détenus », titre le journal privé Le Pays, publiant la liste exhaustive des personnes concernées par cette décision.

Pour Aujourd’hui au Faso, la remise et la réduction de peines concernent « 643 détenus ». 

L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, explique que cette remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté est motivée, soit pour des raisons de santé, soit pour l’ardeur au travail pénitentiaire, soit pour le bon comportement ou en raison de la minorité des condamnés.

Sur un autre sujet, le quotidien national Sidwaya et Le Quotidien mettent en exergue le « recrutement des volontaires de la défense » avec « le projet de loi +bientôt+ soumis à l’Assemblée nationale».

Sur la lutte contre le terrorisme, Sidwaya note que « des femmes soutiennent le président du Faso (…) dans ses efforts ». Cette posture a été adoptée après un meeting tenu samedi dernier à Ouagadougou par la fédération des associations féminines pour l’entraide et le développement communautaire.

« Cinq hommes au cœur d’une dune », indique par ailleurs L’Observateur Paalga, titrant sur la déclaration sur la situation du G5 Sahel.

En effet, le journal rapporte que le rendez-vous entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et leur homologue français Emmanuel Macron aura lieu, en principe, le 13 janvier 2020 à Pau. Initialement prévu pour le 16 décembre 2019, il a été reporté suite à l’attaque terroriste qui a fait une centaine de morts au Niger.

Face à cette situation, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), se demande : «Le terrorisme oblige-t-il à tout remettre à plus tard ?».  

Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».

Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Norbert Zongo et attaque meurtrière au Niger à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi commentent largement l’attaque meurtrière contre l’armée nigérienne, survenue deux jours plus tôt, sans oublier le 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.«Sapouy (localité où le journaliste Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998, Ndlr), 21 ans après: Des droits-de l’hommiste pour l’extradition de François Compaoré», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal publie une déclaration commune de plusieurs Organisations de la société civile (OSC), à l’occasion du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo et de ses compagnons.

A ce propos, Le Pays mentionne: «Demande d’extradition de François Compaoré : Des OSC déplorent la +lenteur+ des autorités françaises».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre: «Assassinat de Norbert Zongo: Avec ou sans François Compaoré, le procès peut se tenir», reprenant ainsi les propos du président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo,  Abdoulaye Diallo.

Sous le titre : «Niger, le jour d’après Panser Inatès et repartir au combat», Aujourd’hui au Faso revient sur l’attaque perpétrée, mercredi, sur l’armée nigérienne, faisant 71 morts. 

Selon le confrère, c’est l’Etat islamique qui a infligé cette lourde perte à l’armée nigérienne et au moral des peuples du G5 Sahel.

«Le groupe a en effet revendiqué l’attaque qui a fait 71 morts au sein des soldats nigériens», fait remarquer Aujourd’hui au Faso avant d’ajouter que «le président Mahamadou Issoufou (du Niger) est revenu dare-dare de l’Egypte et a convoqué un conseil de sécurité d’urgence».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Une lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens du Burkina Faso qui fait le lien avec le report d’une rencontre initiée à Pau, par le président français, Emmanuel Macon.

Selon ce journal, finalement avec l’attaque terroriste contre la base militaire d’Inatès au Niger, qui a fait plus de 70 morts, Paris et Niamey ont convenu de reporter à début 2020, le fameux sommet de Pau, initialement prévu pour le lundi 16 décembre.

Sécurité et fête nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent largement sur la fête nationale célébrée la veille, sans oublier l’actualité liée au terrorisme et à la situation sécuritaire.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend en guise de titre ces propos du Chef d’Etat-major général des armées, le général Moïse Miningou : «Le rouge coulé à la carte du Burkina n’est pas du vrai rouge».

 Le général évoquait ainsi, la situation sécuritaire,  dans le pays, notamment, la peinture en rouge, de la carte du Burkina Faso par les autorités françaises.

Sous le titre: «11 décembre à Tenkodogo: +La vieille terre+, capitale d’un jour», L’Observateur Paalga rapporte que «le temps d’une journée, Tenkodogo, la ‘’Vieille Terre » en langue mooré, a été la capitale du Burkina Faso».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue: «Commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance: L’apothéose par la grande parade civile et militaire».

Selon L’Observateur Paalga, les plus hautes autorités du pays ainsi que les premiers responsables de ses institutions se sont retrouvés à Tenkodogo, à la faveur de la traditionnelle parade militaire et civile, l’un des actes majeurs de la double commémoration du 59e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance et du centenaire de la création de la Haute-Volta.

Pour sa part, Le Pays trouve que la fête a été «belle» à Tenkodogo, là où Aujourd’hui au Faso fait observer que la parade civilo-militaire a été «sobre».

L’Observateur Paalga croit savoir que la cérémonie s’est voulue sobre eu égard à un contexte sécuritaire national particulier.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien national arbore: «Célébration de la fête de l’indépendance: Persévérance contre l’insécurité», affichant également, des images de défilants.

Le même journal consacre sa rubrique ‘’L’Autre regard  » au  sujet, avec ce titre exclamatif: «Un siècle de sacrifices à préserver !».

Le commentateur rappelle que le peuple burkinabè a commémoré, hier 11 décembre 2019, les 100 ans de la création de son pays, autrefois Haute-Volta et le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale sous le thème: «Cent ans de la création du Burkina Faso: devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation».

La fête nationale fait le menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent essentiellement du 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce mercredi, jour férié, chômé et payé.«59e  anniversaire de l’indépendance: Le Roi de Tenkodogo (ville qui accueille les festivités, Ndlr) formule des vœux de paix et de concorde nationale», titre Lefaso.net.

Le même journal en ligne publie l’intégralité du message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la fête nationale.

Dans ledit message, le président Kaboré rappelle, d’entrée de jeu, que «la commémoration du 59e  anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale revêt une importance particulière en cette année du centenaire de la création de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso».

Pour sa part, Burkina24.com, met en exergue, ces propos de Roch Kaboré qui dit au sujet du terrorisme: «J’invite les communautés burkinabè à ne rien céder aux forces du mal».

Abordant dans le même sens, Aouaga.com annonce, dans son ‘’Flash infos » que «le président Kaboré renouvelle son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme».

De son côté, Fasozine.com, en plus du message présidentiel, publie celui de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, parti de l’opposition).

«Nous célébrons l’An 59 de notre Indépendance dans la sobriété et dans un esprit d’hommage à nos soldats qui se battent au front, et dans un esprit de compassion pour les familles de ceux qui ont payé de leur vie, la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et des biens », peut-on lire dans le message de l’UPC.

Sur le site en ligne du quotidien national Sidwaya, l’on peut lire que la direction générale de la promotion de l’économie rurale a organisé, lors des festivités du 11 décembre à Tenkodogo, des journées promotionnelles des produits nationaux.

Budget 2020 et fête nationale au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi décryptent l’actualité nationale marquée par les préparatifs de la fête nationale et le vote, la veille, de la loi sur le budget 2020.«Budget de l’Etat, gestion 2020: Près de 19% consacré à la défense», titre le quotidien national Sidwaya qui relate que l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020.

A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer que «la loi (a été) votée après de houleux débats».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche à sa Une: «Budget de l’Etat exercice 2020 : 220 milliards à la Défense, 104 à la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé informe que le vote de la loi budgétaire a permis de se rendre compte que les recettes sont chiffrés à 2 233 316 662 FCFA tandis que les dépenses s’élèvent à 2 518 466 662 F CFA.

Sidwaya consacre sa manchette à la fête nationale prévue dans quelques jours, titrant: «11 décembre à Tenkodogo (capitale de la région du Centre-est) : Des infrastructures inaugurées».

Le journal relate que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a officiellement inauguré, le mardi 3 décembre 2019 à Tenkodogo, plusieurs infrastructures du 11-Décembre, réalisées dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la célébration du 59e  anniversaire de l’Indépendance.

Lutte contre le terrorisme et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè reçus à APA, ce mercredi, évoquent des sujets politiques et ceux liés à la lutte contre le terrorisme.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Lutte contre le terrorisme: l’UEMOA se dote d’un fonds de sécurité», informant que la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) a pris fin, dans l’après-midi du mardi 3 décembre 2019 à Dakar, au Sénégal.

Selon le journal, concernant la question sécuritaire dans l’espace, la Conférence a exprimé sa grande préoccupation face aux récurrentes attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

«Elle a salué la détermination de l’union à faire face à l’insécurité grandissante. Elle a alors pris connaissance du rapport du comité de haut niveau sur la mise en œuvre du chantier paix et sécurité, présidé par le président sénégalais, Macky Sall», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè renseigne que dans le domaine de la sécurité, une vingtaine de terroristes ont été abattus à Toéni et Bahn, localités situées au Nord-ouest et au Nord du Burkina Faso.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du quotidien privé Le Pays sous le titre: «Bahn et Toéni: Une vingtaine de terroristes abattus».

Le même journal affiche: «Crise sécuritaire au Burkina: L’échec est de la pleine responsabilité du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr)», selon le CFOP, revenant sur la conférence de presse animée, la veille, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, les journaux ont surtout abordé la réaction des conférenciers au sujet du budget de l’armée nationale.

Ainsi, L’Observateur Paalga met en exergue: «Audit ministère de la défense: Le CFOP ne désarme pas», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Le CFOP invite le président du Faso a levé le secret-défense».

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «Ministère de la Défense: L’opposition exige un contrôle de l’ASCE (l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat, Ndlr)».

Société et attaques terroristes font la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les récentes attaques terroristes au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que des faits de société, notamment, la marche-meeting des Organisations de la société civile (OSC) à Bobo-Dioulasso.«Grève dans le secteur de la santé : Marche des OSC de Bobo pour inviter les protagonistes à privilégier l’intérêt général», affiche le journal Le Quotidien.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa Une les propos du Premier ministre, Christophe Dabiré qui déclare au sujet de la grogne sociale: «Nous n’accepterons pas de mauvaises revendications».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, consacre sa Une aux attaques terroristes, titrant: «Enième attaque terroriste au Centre-nord : Zimtanga, souffre-douleur des terroristes».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que les forces du Mal ont fait parler d’elles le samedi 28 septembre 2019 à Komsilga et à Deneon, deux villages de la commune rurale de Zimtanga, province du Bam.

«Le bilan, selon une source administrative, fait état de 16 civils assassinés et de dégâts matériels», écrit le journal.

Quant au quotidien national Sidwaya, il revient sur la question sécuritaire évoquée lors de la 74e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un article intitulé: «Insécurité au Burkina : Autopsie à l’ONU».

Le même journal, dans son éditorial, évoque la rentrée scolaire, soulignant que «demain, 1er octobre 2019, c’est la rentrée des classes pour la plupart des établissements d’enseignements publics et privés».

Selon l’éditorialiste, «comme les années antérieures, cette rentrée scolaire est source d’angoisses pour les parents d’élèves.

«Mais cette année, l’Etat, notamment le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), doit être particulièrement préoccupé, car les défis sont nombreux», estime Sidwaya.

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Nécrologie et politique occupent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité politique nationale, sans oublier de commenter le décès, la veille, de l’ancien président français, Jacques Chirac.«France-Afrique : Adieu, Chirac +l’Africain+ !», se lamente Sidwaya, le quotidien national qui relate que l’ancien président français (1995-2007), Jacques Chirac est mort, hier jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans.

«Depuis l’annonce de cette disparition, médias et hommes politiques français évoquent en mémoire, un +homme politique exceptionnel+», écrit Sidwaya.

Le quotidien privé Le Pays estime qu’«une figure de la Françafrique s’éclipse», tandis que Aujourd’hui au Faso titre : «Décès de Jacques Chirac : De la Corrèze au Zambèze, départ d’un ami du village africain !».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso souligne que Jacques Chirac restera pour les Africains, ce locataire de l’Elysée qui eut des allures de monarque africain. «Chirac-l’Africain, ajoute le journal, restera l’ami, le+grand président de par la taille+ mais aussi par l’esprit africain. Vérité en-déçà du Zambèze, erreur au-delà de la Corrèze ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde le sujet du jour dans son ‘’Regard sur l’actualité » sous le titre: «Chirac, notre ami qui n’aimait pas nos +bruits+ ni nos +odeurs+».

Le journal fait remarquer que le défunt était de plus en plus diminué par l’âge et la maladie, mentionnant qu’il fit néanmoins une dernière apparition publique en novembre 2014 dans le cadre des activités de sa fondation.

Et d’ajouter qu’il (Jacques Chirac) souffrait, selon ses médecins traitants, d’anosognosie, un mal neurologique qui cause une absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie par d’autres troubles dont peut souffrir le patient.

En politique nationale, L’Observateur Paalga renseigne que la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), à travers un communiqué, a fait état de l’assassinat de Yehiya Maïga, ex-conseiller municipal de la commune de Gorom-Gorom (Région du Sahel) par des individus armés non identifiés.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, titre à ce propos : «Le SG de la NAFA Oudalan assassiné».

Le même journal affiche en manchette : «Assemblée nationale : Le député Elisée Kiemdé +déchu+ de son mandat», avant d’ajouter que l’information a été livrée par l’Union pour le progrès et le changement (UPC), hier jeudi, lors d’une conférence de presse.

Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », Le Pays fait savoir que Blaise Compaoré est agacé par les sanctions prononcées contre des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Lutte contre le terrorisme et session parlementaire au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, sans oublier la lutte contre le terrorisme évoquée à la 74e session ordinaire de l’Organisation des nations unies (ONU) qui se tient actuellement à New York, aux Etats-Unis d’Amérique (USA).Le quotidien national Sidwaya affiche : «Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso plaide pour un mandat offensif de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali)».

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, s’est adressé à la communauté internationale, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le mardi 24 septembre 2019, à New York.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, indique que «Roch fait une piqure de rappel à l’ONU».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait observer que lors de la réunion spéciale sur le G5-Sahel à New York, il est ressorti que la Libye et Kidal constituent «les nœuds  gordiens à trancher».

Le journal rappelle que la  rencontre spéciale et extraordinaire, tenue à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a permis de parler du «grand malade du Sahel central aux dunes et sillons ensanglantés et en proie aux appétits et convoitises les plus inavoués».

Aujourd’hui au Faso consacre sa Une à la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 25 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que lors de la cérémonie d’ouverture, hier mercredi, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a invité les journalistes à «plus d’afro-optimisme».

Le journal Le Pays évoque cette actualité en titrant: «8e édition du FILEP : L’unité africaine au cœur des débats», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «FILEP 2019 : Parachever l’œuvre des pères fondateurs».

Abordant l’ouverture, la veille, de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, L’Observateur Paalga mentionne : «Loi de finance, gestion 2020 : Bala présage une part belle à la sécurité», tandis que Le Pays titre : «Vers un budget national pro-sécurité».

Le quotidien cité en second lieu relate qu’au cours des 90 jours que va durer la 2e session du parlement burkinabè, la représentation nationale examinera, entre autres, les projets de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2020, le projet de loi de finances rectificatives, le projet de loi de règlement, exercice 2018.

Développement et politique et au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce mardi, des sujets variés avec toutefois une dominante de ceux liés à la politique et au développement.«Commission climat pour la région du Sahel : Mobiliser les partenaires autour du plan d’investissement», affiche le quotidien national Sidwaya qui évoque ainsi, la réunion consultative de la commission climat pour la région du Sahel, tenue dimanche dernier à New York aux Etats unis d’Amérique (USA).

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé, avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, la rencontre.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, traite du Fonds d’entretien routier au Burkina Faso, signalant que «les voyants sont au vert».

Quant au journal privé Le Pays, il revient sur le Forum national des jeunes (FNJ), tenu la semaine dernière à Bobo-Dioulasso, la capitale économique, en se posant cette question : «Quel impact sur les préoccupations réelles des jeunes ?».  

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même quotidien informe que Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, deux militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont démissionné de cette formation politique.

A ce propos, Sidwaya précise que «suspendu, Kadré Désiré Ouédraogo démissionne».

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge : «Jeu de massacre ou opération de salubrité politique ?», avant de rappeler que la crise ouverte au Sein du CDP est entrée dans une nouvelle phase à l’issue du congrès extraordinaire tenu le dimanche 22 septembre à Ouagadougou.

«En effet, statuant sur les problèmes de discipline et de cohésion, l’instance suprême du parti a procédé à l’exclusion de dix-sept cadres et militants du parti…», relate Le confrère.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Me Stanislas Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la renaissance des partis sankaristes (UNIR/PS, majorité présidentielle).

 Celui-ci déclare, à propos de la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir, que «je souhaite que ces querelles intestines au sein du CDP puissent définitivement l’imploser».

C’est à juste titre que Le Pays croit savoir que «l’ex-parti au pouvoir se tire une balle dans le pied».

La crise au CDP fait les choux gras de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement la situation de crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), non sans s’intéresser au forum de jeunes, tenu récemment à Bobo-Dioulasso.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (Capitale économique du Burkina), rapporte qu’à l’issue du congrès extraordinaire du CDP, tenu la veille à Ouagadougou, certains membres du Bureau politique national ont été exclus des instances du parti.

Le journal cite à sa Une, des noms comme Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Fati Ziba, Salia Sanou et Mathieu Sanou, définitivement exclus du CDP, soulignant que d’autres militants tels que Boureima Badini, Juliette Bonkoungou et Roland Diallo, sont suspendus pour 12 mois.

«CDP : Le congrès nettoie les écuries d’Eddie», arbore, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui présente l’image du président du CDP, Eddie Kombgoïgo.

Le confrère rapporte que «finalement tenu hier dimanche 22 septembre 2019 après une décision favorable de la justice, le congrès extraordinaire du CDP a prononcé des exclusions et des suspensions à l’encontre de nombreux militants, dont plusieurs cadres».

L’Observateur Paalga publie les listes complètes des exclus et des suspendus du CDP, avant de parler de «la victoire judiciaire de Komboïgo».

Quant au quotidien Le Pays, il met en exergue : «Congrès extraordinaire du CDP : Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Salia Sanou, Rasmané Daniel Sawadogo…exclus», avant de publier la «réaction de quelques exclus».

Le même journal revient sur la 19e édition du forum national des jeunes, tenu du 18 au 21 septembre à Bobo-Dioulasso, titrant : «Les jeunes ont posé leurs préoccupations au président».

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait remarquer que lors du face-à-face entre les jeunes et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui-ci a fait des propositions.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, indique que «la jeunesse burkinabè (était) en conclave à Bobo-Dioulasso».

L’éditorialiste du journal, évoquant cette rencontre, fait observer la nécessité de «changer de vision», précisant qu’«à chaque forum ses enjeux et sa cible».

«Celui (le forum) qui s’est tenu à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, du 18 au 21 septembre interpelle clairement la jeunesse sur son +son rôle et sa responsabilité dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergeante dans un contexte de lutte contre l’insécurité+», rappelle l’éditorialiste de Sidwaya.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

Education et politique meublent la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent des sujets liés à la politique, notamment la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), sans oublier l’éducation.«La situation ne permet pas à certaines écoles de rouvrir», arbore le quotidien national Sidwaya qui cite ainsi, le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro. 

Le journal rapporte que le ministre Ouaro, était face aux journalistes, le jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.

«La rentrée scolaire 2019-2020, le bilan des examens spéciaux, le point des affectations spéciales pour nécessité de service, étaient entre autres points-clés de cette conférence de presse du gouvernement», écrit Sidwaya.

De  son côté, le journal privé Le Pays titre : «Rentrée scolaire 2019-2020 : Près de 12 000 agents affectés par nécessité de service».

Quant au journal Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos du ministre de l’Education nationale déclarant que «42 720 élèves des régions de l’Est, du Centre-est, du centre-nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel (sont) affectés par la fermeture de leurs écoles».

Le même quotidien privé évoque  le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), avec cette interrogation à sa Une : «Eddie Komboïgo (président du CDP) et le bureau exécutif national, victimes de leurs succès ?».

Pour sa part, Le Pays reprend à sa Une les propos d’un groupe des membres du bureau politique de l’ex-parti au pouvoir qui dit : «Nous ne reconnaissons plus les responsables actuels du CDP comme dirigeants de parti».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) met en exergue : «Les frondeurs du CDP reviennent à la charge».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa ‘’Lettre pour Laye » aborde la crise au CDP à travers l’article intitulé : «Le congrès du CDP sous la toge du juge».  

Présidentielle tunisienne et faits de société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font la part belle aux faits de société, sans oublier la politique, notamment la présidentielle en Tunisie.«Tunisie: la révolution par les urnes», titre le quotidien national Sidwaya qui fait remarquer dans son ‘’L’autre regard » que «l’universitaire à la retraite Kaïs Saïed est sorti vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre : «Second tour de la présidentielle tunisienne : L’ovni et le bagnard», rappelle que «le second tour de la présidentielle en Tunisie, opposera, à une date qui n’est pas encore précisée, Kaïs Kaïed et Nabil Karoui».

Il souligne que les deux finalistes qui faisaient partie d’un «peloton touffu de candidats», ont récolté respectivement, 18,40% et 15,58% de voix, à l’issue des résultats du 1er tour officialisés, hier mercredi.

Dans sa rubrique ‘’Sur la braise », le quotidien privé Le Pays fait observer que deux anti système sont au second tour de la présidentielle en Tunisie.

Selon le journal, il s’agit d’une évolution «vers le parachèvement du Jasmin dans les urnes».

Le commentateur mentionne que «ces résultats constituent une victoire pour le peuple tunisien», avant de conclure que «c’est à lui (le peuple tunisien) d’œuvrer pour le parachèvement de sa révolution».

Le même journal évoque le lancement, la veille, des concours directs de la fonction publique session 2019, renseignant que les chiffres donnent «cette année, 1 247 751 candidats, à l’assaut de 5 892 postes à pourvoir».

De son côté, Sidwaya informe que pour ces concours directs, ce sont 28 220 candidats de la région du Centre-sud qui se disputent les postes à pourvoir.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il consacre sa Une au forum des jeunes qui se déroule à Bobo-Dioulasso, mettant en exergue : «C’est parti depuis la ville de Sya (autre nom de la capitale économique, Bobo-Dioulasso) !».

A la Une de L’Observateur Paalga, l’on aborde un autre fait de société, sous le titre : «Village de Satiri (à une trentaine de km de Bobo-Dioulasso): Querelle autour d’un bonnet».

Politique et sécurité en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.  

La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

Lutte contre le terrorisme et grève, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale relative aux mouvements sociaux, sans oublier le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, tenu le weekend écoulé à Ouagadougou.«Sommet sur le terrorisme: Un engagement d’un milliard de dollars US pour vaincre les forces du mal», arbore le quotidien national Sidwaya.

Le journal informe que le sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est achevé, le samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, avec à la clé, plusieurs décisions. 

Pour sa Part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Lutte contre le terrorisme : le CEDEAO apporte 1 milliard de $ à l’effort de guerre».

Quant à Le Pays, il met en exergue : «La CEDEAO se dote d’un plan d’action pour vaincre l’hydre», avant de publier «le communiqué final du Sommet».

Sous le titre : «S’ouvrir ou périr», Sidwaya consacre également son éditorial au sujet.

Pour l’éditorialiste, «contrairement à ce que d’aucuns pensent, le sommet extraordinaire de Ouagadougou est loin d’être un de plus ou du surplace», ajoutant que «par ailleurs, ce geste de la CEDEAO montre que les pays ont compris qu’ils ont beau avoir des armées bien équipées et bien formées, ils ne peuvent pas grand-chose si derrière leurs frontières, c’est le vide».

«Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le G5-Sahel sous éteignoir, vive le G5-Sahel-côtier !», s’exclame, de son côté, Aujourd’hui au Faso.

Ce journal privé renseigne que de la rencontre de Ouagadougou, il ressort que la CEDEAO va devoir se coltiner la somme de 1 milliard de dollars et d’ici 3 mois au sommet de décembre à Abuja, arrêter un plan d’actions en 8 points qui sera déployé, sur 2020-2024. 

Le confrère croit savoir qu’«en décidant d’étendre la sphère géographique de ce G5-Sahel aux pays côtiers et même au Cameroun par exemple, la CEDEAO voit grand, en même temps qu’elle signifie le demi-échec de cette force censée jalonner 5 000 hommes tout au long de 3 fuseaux sahéliens pour circonscrire un terrorisme, qui paradoxalement est très actif ces derniers mois au Burkina et au Mali».

Revenant sur la marche-meeting de l’Unité d’action populaire (UAP), prévue pour ce lundi, Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir : «Quelle issue dans le bras de fer gouvernement/UAP ?». 

Dans ses ‘’Confidences du weekend », Le Pays mentionne : «Marche-meeting du 16 septembre : la manif interdite à Ouaga par la mairie». 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), à travers sa rubrique ‘’Autant le dire », titre : «Grève et marches +c’est aujourd’hui, c’est demain». 

Syndicalisme et sommet de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme.Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme. 

«Grève du 16 septembre : Des syndicats s’en démarquent», titre le quotidien privé Le Pays, informant que la Coalition des syndicats libres et indépendants regroupant cinq centrales syndicales et environ 18 syndicats autonomes, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, la coalition a indiqué clairement sa non-participation à la manifestation du lundi prochain, organisée par l’Unité d’action syndicale (UAS).

A ce propos, Le Quotidien affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : la Coalition nationale des syndicats libres et indépendants se démarque de l’UAS».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait remarquer que «la désolidarisation (des syndicats) se poursuit», avant de préciser que «5 centrales syndicales quittent les rangs».

Le même journal arbore, en première page : «Sommet CEDEAO sur le terrorisme : La diplomatie et la défense à l’abordage en attendant les chefs d’Etat».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », l’éditorialiste de L’Observateur Paalga indique que le sommet de la CEDEAO qui se tient samedi à Ouagadougou sur le terrorisme, devrait permettre d’«élargir le G5 Sahel pour mieux étouffer la bête».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, met en exergue : «Insécurité dans l’espace CEDEAO : le conseil de médiation propose un plan d’urgence».

« Sommet extraordinaire CEDEAO sur le terrorisme : TD (Travaux dirigés) et TP (Travaux pratiques) sécuritaires pour 15 dirigeants à Ouagadougou», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso.

«Voulu par Roch Kaboré et entériné par ses pairs lors du 55e sommet de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigeria, fin juin 2019, la rencontre de demain 14 septembre des dirigeants de l’organisation continentale, consacrée à la lutte contre le terrorisme qui rassemble les dirigeants de la CEDEAO, élargi au G5-Sahel, se veut un aparté pour une lutte armée ou non commune à la sous-région contre ce monstre aux tentacules innombrables», rappelle le confrère.

Aujourd’hui au Faso, croit savoir que la rencontre de Ouagadougou est «une concrétisation des propositions du sommet du G7 de Biarritz (du 24 au 26 août 2019) lors duquel, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont émis l’idée d’un spectre plus large du G5-Sahel, englobant les pays côtiers tels la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, …».

La lutte contre le terrorisme à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent abondamment le futur sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), prévu samedi prochain à Ouagadougou et qui va plancher sur la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.«Sommet CEDEAO sur le terrorisme: Les premiers flics du G5 Sahel en mission d’éclaireur à Ouaga», affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Ce journal rapporte qu’afin de coordonner les renseignements et les actions dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les ministres de la Sécurité du G5 Sahel se sont réunis le mercredi 11 septembre 2019 à Ouagadougou.

«Il s’est agi pour les participants d’examiner lors de cette rencontre des dossiers importants relatifs à la situation sécuritaire dans l’espace sahélien», écrit L’Observateur Paalga, ajoutant que «cette réunion se tient en prélude au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la sécurité prévue pour se tenir le 14 septembre dans la capitale burkinabè».

A ce sujet, Le Pays met en exergue : «Lutte contre le terrorisme dans la sous-région : les sécurocrates du G5 Sahel affutent leurs armes à Ouagadougou».

Sous le titre : «G5-Sahel : Un cénacle des ministres de la Sécurité à Ouagadougou», Aujourd’hui au Faso fait observer que la réunion des ministres en charge de la Sécurité des pays du G5-Sahel vise à, entre autres, «examiner les résultats des travaux des experts, prendre des décisions pour appréhender le terrorisme dans l’espace du G5-Sahel, et aborder la place des forces de sécurité intérieure dans les activités du G5-Sahel».

Quant au quotidien national Sidwaya, il présente à sa Une une photo du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en compagnie du président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou.

Le quotidien évoque ainsi l’audience accordée au président Brou, au palais présidentiel de Kosyam, mentionnant comme titre : «Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Derniers réglages à Kosyam».  

Syndicalisme et société en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè présentent, ce mercredi, des menus diversifiés où l’on retrouve les faits de société, avec un accent particulier sur la marche-meeting, en vue, de l’Union d’action syndicale (UAS).Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore, en première page, les propos du Secrétaire général (SG) de la Confédération générale du travail-Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «Le meeting de l’UAS du 16 septembre aura lieu car pas interdit».

Selon le journal, les structures membres de l’unité d’action populaire ont annoncé, hier mardi lors d’une conférence de presse, qu’elles organisent une journée nationale de protestation le 16 septembre 2019, sur toute l’étendue du territoire.

«Cette journée sera ponctuée d’une grève de 24 heures, des marches suivies de meeting», écrit Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : +Celui qui se met devant notre rouleau compresseur…+», citant ainsi, le SG de la CGT-B, Bassolma Bazié.

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «An IV du putsch manqué : Syndicats et OSC sonnent la mobilisation».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Fautes sur les écriteaux publics : Une source de savoirs impurs pour les scolaires», évoque un problème de société.

Le confrère fait remarquer que «de nombreux affiches, indiquant généralement des commerces et des structures dans la ville de Ouagadougou, sont truffées de fautes d’orthographe», avant de souligner que «l’illettrisme des uns et l’absence de rigueur des autres sont, entre autres, les raisons évoquées».

Pour sa part, L’Observateur Paalga aborde un problème sanitaire, notamment, le cancer du col de l’utérus au Burkina Faso, mentionnant que «les gynécologues (sont) en ordre de bataille sur un terrain invasif».

Situation sécuritaire, société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent, entre autres sujets, la politique et les faits de société, sans oublier la situation sécuritaire marquée par la recrudescence du terrorisme ces derniers jours.«Burkina Faso: 29 civils et 6 pandores tués au Centre-Nord et Sahel : On ne sait plus quoi dire…», barre à sa Une le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Dans son commentaire, le journal fait remarquer que «le titre pourrait dire aussi +aveu de manque d’inspiration+. Ou d’impuissance», avant de relever que «mais c’est plutôt l’expression du summum de l’exaspération, de la désolation et du  dépassement».

Selon Aujourd’hui au Faso, «le décompte parle. Lugubrement.  En l’espace de moins d’un mois, de quelques semaines».

De son côté, L’Express  du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », titre «Attaques terroristes, il y a problème». 

Pour sa part, Le Pays, dans ses ‘’Révélations », informe que des présumés terroristes se sont évadés de leur cellule au commissariat de Bogodogo à Ouagadougou.

«D’après nos informations, ils (les terroristes évadés) ont réussi à perforer le mur de leur cellule pour s’enfuir», rapporte le confrère, ajoutant que les évadés «auraient utilisé leurs urines pour humidifier les briques, facilitant ainsi, leur soustraction».

Le Pays publie aussi un communiqué du Comité international de la croix rouge et du croissant-rouge (CICR) qui évoque la situation humanitaire au Burkina Faso et dans lequel il ressort que «plus de 500 000 personnes (sont) privées de soins de santé».

De son côté, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un autre fait de société, notamment, la planification familiale, affichant : «Sans suivi médical, bonjour les complications !».  

Sous le titre exclamatif: «Zimbabwe : hommage à un héros !», le même journal revient sur le décès (le 6 septembre 2019) de l’ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, informant que les obsèques auront lieu le 14 septembre prochain.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole au député-maire de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou qui avoue que «la gestion du foncier dans notre arrondissement, a été mauvaise et malsaine».

Le journal relate également que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry a rencontré, hier lundi à Ouagadougou, les représentants des partis politiques et ceux des Organisations de la société civile (OSC) du Burkina Faso.

«Au cours des échanges, il (Newton Ahmed Barry) leur a fait le point des préparatifs pour la révision et la constitution du fichier électoral devant servir pour les élections de 2020 et 2021», rapporte Le Pays qui mentionne que pour la présidentielle et les législatives prochaines, «l’enrôlement débute le 1er janvier 2020».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, parle du «chronogramme de Newton», là où L’Express du Faso met en exergue «la CENI en concertation avec les partis politiques».

Politique et société au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi présentent des menus variés avec une dominance des sujets relatifs aux faits de société et surtout à l’actualité politique.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), consacre sa rubrique « Autant le dire » à la politique, sous le titre: «Ces hommes politiques ne sont pas dignes».

«Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso : le nouveau parti politique pour accompagner KDO (Kadré désiré Ouédraogo, Ndlr) à Kosyam (présidence du Faso)», arbore, de son côté, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte que trois principales entités se sont retrouvées le samedi 7 septembre dernier pour «sceller une alliance politique dont l’objectif est d’accompagner Kadré Désiré Ouédraogo au palais présidentiel en 2020».

Dans son commentaire « Ligne de force », Le Pays parle de la «méthode Kadré…en marche», avant de faire remarquer qu’«il y aura fatalement du piquant à l’occasion de la prochaine échéance électorale».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, se pose cette question : «Mouvement Agir ensemble : Cheval de Troie pour porter KDO à Kosyam ?».

Le même journal revient sur un cas d’intoxication ayant occasionné, en l’espace de trois jours, 13 décès, tous membres d’une famille, dans le village de Lapio, commune rurale de Didyr, région du Centre-Ouest du Burkina Faso.

Quant au quotidien national Sidwaya, il évoque un fait social dans la capitale burkinabè, sous ce titre : «Prostitution à Ouagadougou : Ces +tanties choco+ qui ravissent la vedette aux jeunes filles».

Selon Sidwaya, jadis considérée comme une affaire de jeunes filles, la prostitution est en phase de changer de visage.

«Dans la ville de Ouagadougou, ce sont des femmes, mères de plusieurs enfants et affectueusement appelées +tanties choco+ qui sont devenues les cibles privilégiées des hommes», relate le confrère.  

Religion et justice en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent à leur une des sujets variés dont ceux liés à la justice et surtout à la religion.«Bobo-Dioulasso: la vielle mosquée de Dioulassoba retrouve son éclat», barre à sa une le journal privé Le Quotidien, informant que la réouverture officielle du lieu de culte réhabilité de Dioulassoba, a eu lieu hier jeudi à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), en présence du ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango.

A ce sujet, Le Pays affiche «Dioulassoba : la grande mosquée fait peau neuve».

De son côté, L’Express du Faso, sous le titre «Vielle mosquée de Dioulassoba : le nouveau visage dévoilé au public», fait observer que face à la dégradation de la grande mosquée de Dioulassoba, le gouvernement burkinabè s’est engagé pour sa réhabilitation.

«Trois ans après le lancement des travaux, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme remet officiellement la mosquée, nouvelle version, à la communauté musulmane», relate le confrère.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso revient sur la cérémonie d’installation du nouveau président de la cour de Cassation, titrant : «le magistrat Jean Mazobé Kondé installé».

Evoquant cette actualité, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Cour de Cassation : le président Kondé installé», là où Le Pays mentionne : «Le premier président élu installé».

Le journal cité en second lieu, met en exergue ces propos de Me Zaliatou Aouba, avocate de la défense lors du procès du putsch manqué de septembre 2015 : «ce procès aura une influence négative sur notre armée».

Le Pays rappelle que l’avocate a défendu les accusés Sidi Lamine Oumar et Ousséni Faiçal Nanema.