Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance économique et le respect des mesures préventives dans les milieux professionnels sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ se demande « où est passé le plan de relance économique miroité en début de crise et dont le lancement devait coïncider avec celui de l’actuel projet de loi des finances rectificative? ».

« A un moment où la plupart des Nations parlent déjà de relance économique, nous en sommes réduits à discuter les termes d’une loi des finances rectificative aux allures de plan comptable dont la priorité semble être le rétablissement d’équilibres budgétaires complètement chamboulés », déplore le quotidien.

Après avoir fauché les vies et malmené les corps, la pandémie du Coronavirus s’attaque maintenant au tissu économique du pays en tuant les entreprises et les emplois, ajoute-t-il, notant qu’en cette période où les entreprises et les emplois tombent comme un château de cartes, il est grand temps de dévoiler ce plan de relance.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le warning du ministre de l’intérieur au sujet des foyers de contamination industriels et professionnels doit être vu par le secteur privé plus comme une piqûre de rappel qu’une mise en garde comme l’ont qualifié certains.

Comme l’a révélé le ministre de l’intérieur, presque la moitié des cas Covid-19 déclarés à ce jour au Maroc ont pour origine des foyers professionnels, poursuit la publication, faisant savoir que le respect des mesures et dispositifs de sécurité est aujourd’hui un impératif quasiment d’ordre économique pour les entreprises condamnées à redémarrer rapidement leurs activités pour tenter de rester en vie le temps que la tempête passe.

+Assabah+ souligne que l’approbation du projet de loi de Finances rectificative, sans amendement de l’article relatif à la hausse des droits de douane sur certains produits importés, engendre une augmentation des prix de ces produits. La hausse varie entre 30 et 40%. Dans sa réponse aux questions des parlementaires, le ministre de l’Economie et des finances et de la réforme administrative a expliqué cela par la volonté d’encourager la production nationale et de préserver le pouvoir d’achat des familles marocaines.

Cependant, fait remarquer le journal, en maintenant la hausse de 30% à 40% du droit commun sur l’importation de certains produits finis, le pouvoir d’achat des ménages sera touché. Car, estime le quotidien, la production nationale n’est pas en mesure de répondre à la demande nationale sur les segments concernés. Ainsi, plusieurs secteurs seront touchés, de l’agroalimentaire à l’industrie pharmaceutique, en passant par le textile & cuir et les équipements industriels. En ce qui concerne les produits alimentaires, l’augmentation touchera le lait, le cacao, les épices, les jus, les eaux minérales, les huiles de table, le sucre et bien d’autres denrées.

Dans le domaine du textile et cuir, la liste comprend, entre autres, les vêtements confectionnés et articles de bonneterie, chaussures, linges. S’agissant des équipements industriels et pièces de rechange, le quotidien cite les moteurs à pistons, plusieurs pièces de rechange et d’autres articles domestiques.

Dans le domaine sanitaire, la liste comprend des médicaments, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques et des lits médicaux. Ce qui aura un impact sur le secteur de la santé que le ministre a dit soutenir en le considérant comme prioritaire lors de la confection du projet de loi de Finances rectificative, fait remarquer la publication. La hausse des prix de ces produits importés, résume le quotidien, profitera aux pays liés au Maroc par des accords de libre-échange, en attendant que la production nationale soit en mesure de répondre à la demande nationale.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.

L’actualité économique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La compétitivité des entreprises nationales, le coût économique du confinement sanitaire, le retour progressif à la vie normale, les performances du groupe Renault Maroc au premier semestre.+La Vie Eco+ indique que le relèvement des droits de douane à l’importation à 40%  est la mesure la plus inattendue et non moins incompréhensible prévue dans la loi de finances rectificative, ajoutant qu’il y a lieu de s’interroger si cette mesure est vraiment synonyme de renforcement des capacités compétitives des entreprises.

Est-ce que le protectionnisme douanier (et tarifaire) dans les années 80 et 90 du siècle dernier a permis à l’entreprise nationale d’être en mesure d’affronter les concurrents aussi bien sur le marché domestique qu’au niveau international?, se demande l’hebdomadaire.

Selon la publication, il serait plus bénéfique et plus efficace d’exposer l’entreprise nationale à la compétition mondiale tout en lui donnant les facteurs de production, les moyens humains et financiers et, pourquoi pas, des aides bien ciblées pour qu’elle soit en mesure de rivaliser avec d’autres à travers le monde.

Pour +Finance News Hebdo+, les restrictions imposées par les autorités ont sans aucun doute permis de sauver des milliers de vies…Mais le tribut économique à payer va être très lourd !

L’exemple de la compagnie Royal Air Maroc, qui a initié un plan de réduction de son personnel et de sa flotte, est un marqueur édifiant de ce qui attend moult entreprises moins solides et moins structurées ces prochains mois, prévient la publication, soulignant que l’Etat, malgré sa bonne volonté et tout le dispositif de soutien qu’il a mis en place, sera incapable d’empêcher ces plans sociaux. «Cela ouvre la porte à des licenciements massifs, surtout que certains secteurs d’activité connaissaient déjà des difficultés bien avant la crise liée à la covid-19. A l’évidence, nous fonçons droit vers une crise économique et sociale aiguë.», conclut-il.

Au Maroc, alors que les chaleurs de l’été s’installent, l’après-confinement se confirme de jour en jour, constate, pour sa part, la +Nouvelle Tribune+. «Il s’agit là, incontestablement, d’un quasi-retour à la «normalité», celle qui prévalait avant l’irruption du Covid-19 dans notre quotidien », ajoute l’hebdomadaire, rappelant que ce satané Covid est toujours là, comme l’expriment parfaitement les données statistiques fournies par le ministère de la Santé.

En ce sens, il s’agit bien pour les forces organisées de notre pays, partis politiques, syndicats, société civile, d’enclencher un regain de mobilisation et de conscientisation afin que chacun comprenne que «l’après sera pire que l’avant ou le pendant», met-il en garde.

+Libération+ rapporte que le Groupe Renault Maroc a clôturé le premier semestre 2020 avec 43% de part de marché cumulée, et ce dans un marché toutes marques (MTM) qui régresse de 43,3%.

Le groupe a réalisé au terme de ce semestre une performance exceptionnelle avec au total 19.689 livraisons dans un contexte exceptionnel, souligne-t-il dans un communiqué, faisant état d’une part de marché sur le mois de juin de 41,9%, avec les marques Renault à 12,8% et Dacia à 29,1%, qui demeurent leaders du MTM en volume et en parts de marché.

Ainsi, le Groupe Renault Maroc consolide sa position de leader du marché marocain et continue de décrocher 7 places du « Top Ten » des meilleures ventes, avec au podium Sandero, Dokker et Logan. Clio est classée 4ème, suivi de Lodgy en 5è position et de Duster en 6è position, alors que Kangoo s’est maintenu à la 7è position, fait savoir le quotidien.

Le projet de loi de finances rectificative au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi intéressent à nombre de sujets notamment le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) et le lancement d’un nouveau programme de vols.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les débats qui démarrent au Parlement sur le PLFR ne seront pas de tout repos!

L’exercice est compliqué d’autant plus que les élus devront se précipiter car le temps est compté et le niveau d’urgence de la situation nécessite une mise en application en mode accéléré des mesures budgétaires d’accompagnement, explique l’éditorialiste, ajoutant qu’il faudra donc y apporter des réponses réellement exceptionnelles, par leur inventivité et leur audace

« Mais en même temps, les élus devront aussi faire preuve de plus de minutie et de rigueur que pour une loi de Finances normale car la situation est exceptionnelle », prévient-il, se demandant si les parlementaires trouveraient dans le projet du gouvernement suffisamment de mesures courageuses et des réponses à la hauteur des attentes des entreprises et du citoyen en cette période très critique.

+L’Economiste+ fait remarquer que « s’il faut résumer en une petite phrase ce budget rectificatif, disons qu’il y a un peu de relance, mais indirectement, via les banques et les garanties », admettant qu’il s’agit bien d’un pari intéressant car l’État s’est placé au fond de la scène, mettant en avant les banques.

A cause de la faillite des années 80s, la Banque centrale a adopté une vision très claire de la souveraineté avec l’ouverture, a-t-il rappelé, relevant qu’il a serré la vis pendant deux décennies et mis en avant les banques maroco-marocaines, sans fermer le marché.

«Et puis sur l’échiquier financier de la grande région, il faut avoir des pions solides, capables d’avoir un projet commun. Au Maroc ces atouts existent. A contrario, chacun a remarqué que les établissements ayant leurs agendas à l’étranger, ont perdu la force qu’ils avaient il y a trente ans», fait-il observer.

+Al Massae+ souligne que le projet de loi de finances rectificative 2020 propose un relèvement du droit d’importation de 30% à 40% pour notamment promouvoir la production locale et atténuer le déficit commercial, selon la note de présentation de ce projet.

« La pression exercée sur les réserves nationales de change, impose de prendre des mesures pour encourager la substitution des importations par la production locale. Dans ce cadre, il est proposé d’augmenter les droits d’importation applicables à certains produits finis de consommation de 30% à 40%, et ce dans la limite des taux consolidés par le Maroc au niveau de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) », indique cette note diffusée sur le site du ministère des finances, citée par le quotidien.

Dans un souci d’amélioration des recettes douanières collectées au titre du droit d’importation, d’encouragement de la production locale et de réduction du déficit de la balance commerciale, il a été procédé dans le cadre de la loi de finances 2020 initiale à l’augmentation de la quotité du droit d’importation applicable à certains produits finis de 25% à 30%, rappelle la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, qu’elle mettra en place un nouveau programme de vols qui sera adapté aux conditions imposées par le gouvernement dans le cadre de l’opération de déplacement par voies aérienne et maritime entre le Maroc et le reste du monde sous certaines conditions.

Ainsi, la compagnie nationale a signalé, dans un communiqué, qu’il s’agira de vols spéciaux qui seront programmés, en parfaite coordination avec les autorités marocaines concernées. Ces vols concerneront un nombre limité de destinations, composées en partie de routes déjà desservies par Royal Air Maroc, ajoute la même source, précisant que le programme devrait être finalisé pour un début de commercialisation avant la fin de cette semaine, et dès lors les modalités de vente des billets seront communiquées.

Religieux et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la réouverture des mosquées, à l’obtention par le Maroc de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations et les mesures à prendre durant le déroulement de l’Aid Al Adha.+Assabah+ écrit que les Marocains pourront enfin accomplir leurs prières dans les mosquées après presque quatre mois de fermeture des lieux de culte, en raison de la crise pandémique. Les mosquées seront rouvertes pour l’accomplissement des cinq prières. Cette réouverture reste toutefois conditionnée par l’évolution de la situation épidémiologique locale et le respect des mesures préventives, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques dans un communiqué, cité par la publication.

A l’entrée des mosquées, un contrôle sanitaire sera effectué. Une personne sera, à ce propos, chargée de prendre la température des fidèles, rapporte le quotidien.

Le journal rappelle les consignes d’hygiène et appelle les fidèles à réaliser leurs ablutions chez eux et non dans les mosquées, à éviter les rassemblements avant et après la prière, les poignées de main et la congestion, notamment à la sortie des lieux de culte. Il s’agit aussi de se désinfecter les mains avec un gel hydroalcoolique qui sera disponible à l’entrée de la mosquée, de veiller à utiliser un tapis personnel et de garder fermées les dépendances sanitaires des mosquées. Sans oublier le port du masque et le respect de la distanciation sociale.

+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que toutes les prières reprendront dans les mosquées, à l’exception de celle du vendredi. La date de la reprise de cette dernière sera annoncée ultérieurement, rappelle le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a obtenu le statut de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations (CAN), et ce lors de la 20e réunion du Conseil présidentiel andin tenu ce mercredi à Bogotá.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cité par le quotidien, ce statut, octroyé au Royaume, en tant que premier pays arabe et africain, vient conforter sa position d’interlocuteur privilégié dans la région latino-américaine. Il consacre aussi son positionnement en tant que partenaire crédible, dans un contexte international marqué par l’interdépendance économique et l’interaction culturelle.

+L’Economiste+ souligne que les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture viennent d’imposer des mesures sanitaires préventives anti-Covid à respecter durant le déroulement de l’Aid Al Adha, prévu pour la fin de ce mois.

Parmi ces actions notamment, la publication d’un guide explicitant plusieurs consignes qui devront être rigoureusement suivies par les bouchers, les marchés à bétail ainsi que tous les acteurs concernés par cet évènement, fait savoir la publication.

Egalement prévu, le renforcement des mesures de contrôle pour le transport des animaux sur l’ensemble du territoire. Des actions qui ne seront pas de trop pour éviter une deuxième vague du virus.

La gestion de la Covid-19 et la hausse des contaminations au menu des quotidiens marocains

Le pilotage post-covid et la hausse des contaminations au coronavirus sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’une des annonces les plus en vue faites en marge du dernier Conseil des ministres est incontestablement la prolongation des dispositifs d’aides et d’accompagnement du tissu économique aussi bien à travers la loi de Finances rectificative qu’à travers le fonds spécial Covid-19.

Le fonds Covid-19 a été sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les ménages d’abord mais aussi pour les entreprises, poursuit le journal, notant que ce fonds est un cas d’école d’une pratique née d’une situation de crise mais qui peut et doit être dupliquée et prolongée même après la crise.

Mais le plus important à voir dans ce dispositif ce sont ses mécanismes de fonctionnement et surtout le mode de gouvernance à sa base dont la cheville ouvrière est le Comité de veille économique (CVE), fait-il remarquer, estimant que dans les deux voire trois années à venir, le Maroc gagnerait à maintenir et même perfectionner cet outil de pilotage.

+L’Economiste+ relève que «les chiffres sont effrayants.Tous les jours, une, deux,trois… centaines de personnes trouvées positives au coronavirus!», relève, notant que l’application Wiqaytna, n’a pas mobilisé suffisamment d’adhérents pour être efficace.

«Sauf que ce qui est le plus choquant, ce sont les contaminations industrielles. Pas n’importe quelles activités: celles qui rémunèrent le plus mal, celles qui entassent leurs ouvriers et ouvrières, qui ne déclarent pas leurs salariés pour empocher quelques sous de plus…», déplore la publication.

«Patrons, inspecteurs du travail et syndicats sont directement responsables. Les autorités et les élus locaux aussi», insiste-t-il. «Corona ou pas, ce genre de lieux doit changer. Un vrai travail pour les Chambres de commerce et d’industrie et pour la CGEM.», recommande le quotidien.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains pars ce mardi consacrent leurs commentaires au projet de loi de Finances rectificative, à l’heure d’été et les nouvelles mesures anti-coronavirus pour prévenir toute propagation de la Covid-19 lors de la reprise du championnat de football.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement et les parlementaires semblent se diriger vers une solution pour passer la loi de Finances rectificative en mode accéléré.

Les élus semblent accepter le principe de déroger à la règle, dans le respect du cadre légal, pour examiner la loi de manière moins détaillée que d’habitude, poursuit le quotidien, expliquant que cette souplesse circonstancielle est peut-être aussi une excellente occasion pour détecter les failles éventuelles du système et surtout ses lourdeurs.

«Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et les généraliser?», s’interroge-t-il.

Pour sa part, +l’Opinion+ relève qu’ « en dépit de quelques réserves, maintes fois évoquées, quant à l’efficacité réelle ou supposée du retour de l’heure d’été…, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route ».

En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis, prévient le journal, citant l’exemple des restaurants et autres lieux de plaisance sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel.

«On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas», croit-il savoir, estimant qu’il faudrait soit les annuler, soit les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain.

+Al Massae+  raporte que de nouvelles mesures anti-coronavirus ont été mises en place par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prévenir toute propagation du Covid-19 lors de la reprise du championnat de football, prévue fin juillet au Maroc. Toutes ces mesures ont été consignées dans un guide qui vient d’être distribué aux clubs du championnat.

Par ailleurs et parmi les nouveautés de la reprise figure la possibilité pour les équipes d’effectuer cinq changements au lieu de trois comme ce fut le cas avant la suspension du championnat. Les matchs seront également brièvement suspendus à deux reprises, une première fois à la 30e minute, et une seconde fois à la 75e minute, pour permettre aux joueurs de souffler un peu à cause de la chaleur de l’été.

Pour lutter contre la Covid-19, la FRMF prévoit de réduire le nombre d’arbitres chargés de la VAR, qui vont passer de trois arbitres à deux seulement. Autre nouveauté imposée par le coronavirus: la suppression de la réunion technique qui précédait auparavant chaque match.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

L’application des mesures préventives et la limitation des importations sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit qu’avec le passage à la 2ème phase du plan d’allègement du confinement sanitaire, on a remarqué que toutes les personnes, à quelques exceptions près, appliquent encore les consignes du confinement.

Parmi les bonnes manières qu’on a intériorisées, éviter de rester cloué sur les terrasses des cafés durant de longues heures, donner plus de temps à nos familles et nos enfants, et commencer à nous organiser dans les lieux publics, poursuit le journal.

L’impact de cette crise inédite a été ressenti aussi lors de l’examen national du Baccalauréat où on a appliqué de strictes mesures sanitaires pour le bien des candidats et des cadres pédagogiques. «Moralité : gardons ces bonnes manières dans notre quotidien… pour mener une vie plus organisée et surtout plus saine», conclut-il.

+L’Opnion+ relève qu’à peine quelques jours nous séparent de la date du 10 juillet annoncée comme celle de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Mais rien n’indique que cette mesure sera actée. Bien au contraire, plusieurs indices laissent croire que l’urgence sanitaire sera prolongée.

En premier lieu, il y a l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters. En second lieu, il y a le maintien des frontières fermées et en troisième lieu il y a la progression alarmante et de plus en plus rapide vers le pic, très redouté, des 10.000 cas actifs, fait-il observer.

Si cette phase est entamée, le plan national de riposte précise qu’il faudra renforcer de nouveau les mesures de confinement et de distanciation sociale et la mobilisation collective des professionnels de la Santé.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Royaume a importé, en 2019, près de 123 millions de stylos et de crayons à écrire, 116 millions de lampes et d’ampoules d’éclairage, 1 million de postes de télévision… Depuis le 20 juin, le Maroc a mis en application de nouvelles dispositions concernant l’importation de certains produits et articles manufacturés, rappelle le quotidien, notant qu’un tel dispositif est de nature à mieux protéger le consommateur final, limiter les volumes importés et relancer de manière sérieuse, cette fois-ci, l’éternel débat sur l’industrie de substitution aux importations.

«L’industrie marocaine est capable de produire tous ces produits et articles pour moins que 5 milliards DH, avec l’achat de devises en moins et surtout des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois en plus pour l’économie. Alors pourquoi attendre?», s’interroge-t-il.

+Le Matin+ Les investissements réalisés par le Maroc dans les énergies renouvelables qui permettent au Royaume de tirer désormais 34% de sa capacité électrique de sources renouvelables, ont été cités en exemple par l’organisation des Nations-Unies, à la veille du Forum politique de haut niveau (FPHN) sur le développement durable prévu du 7 au 16 juillet.

En effet, lors de ce grand rassemblement annuel sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Maroc présentera cette année son « Examen national volontaire » sur les progrès faits dans la réalisation des ODD.

Pas moins de 46 autres pays – dont 26 pour la première fois – présenteront également leurs Examens nationaux volontaires dans le but de partager leurs expériences avec la communauté mondiale et accélérer les efforts de mise en œuvre.

Economie, justice et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les scénarios de relance économique, les prévisions de croissance, la situation dans le milieu carcéral et les demi-finales de la coupe de la CAF, sont les principaux sujets abordés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Éco+ indique que les opérateurs économiques, la communauté des affaires, les investisseurs, le secteur privé, attendent avec impatience le contenu de la Loi de finances rectificative dont les contours devraient être dévoilés dans les jours à venir.

L’ampleur des attentes est compréhensible, compte tenu de la conjoncture inédite et du caractère exceptionnel à tous les niveaux de cette année 2020, explique la publication, notant qu’il faut maintenant espérer que le gouvernement arrivera à faire preuve de courage pour prendre les bons choix et surtout qu’il ne sera pas tenté d’opter pour les solutions de facilité.

Pour le journal, ce dont il est question aujourd’hui, c’est de sauver des millions d’emplois et d’en créer davantage si possible, de sauver des entreprises et de maintenir l’écosystème en vie dans un premier temps, puis de le relancer dans un deuxième temps. Et vouloir appliquer les concepts et principes à la situation d’aujourd’hui pourrait être synonyme d’arrêt de mort pour l’économie.

+Finances News Hebdo+ écrit que jamais prévision de croissance n’aura été entourée d’autant d’incertitudes au Maroc, soulignant qu’au regard de la situation que nous traversons, prévoir la croissance 2020 est autrement plus complexe. La sécheresse et la pandémie de la Covid-19 ont en effet truqué le match, explique l’hebdomadaire, notant que la première a plombé la campagne agricole, ruinant les espoirs d’une croissance un tant soit peu vigoureuse.

La seconde est venue enfoncer le clou, avec impacts sanitaires, économiques et sociaux considérables. Seule certitude que nous donne la combinaison de ces deux facteurs : l’économie est à genoux, l’horizon est flou et les perspectives de reprise sont entourées de grosses incertitudes, conclut-il.

+Al Massae+ rapporte que la Commission parlementaire d’information sur la situation des prisons a visité trois établissements pénitentiaires et rendu son rapport, où elle relève une multitude de dysfonctionnements.

Le rapport souligne notamment que le Maroc enregistre le taux le plus élevé dans le monde en matière de détention provisoire. Or, les détenus sont, pour la moitié d’entre eux, soit acquittés, soit condamnés à des peines de prison avec sursis. Ce constat a d’ailleurs été fait par plusieurs organisations et associations nationales des droits de l’Homme.

Dans ce rapport, poursuit le quotidien, la Commission d’information a indiqué que la surpopulation carcérale exigeait, en effet, l’adoption d’une politique pénale basée sur la restriction des conditions de poursuite judiciaire en état d’arrestation. Il faut, ajoute le rapport, que la poursuite en état d’arrestation demeure l’exception et que la poursuite en état de liberté soit la règle. La Commission recommande, en outre, d’accélérer l’adoption des sanctions alternatives en tant que mécanisme apte à contribuer à mettre fin à l’encombrement dans les prisons.

Côté sport, la même publication rapporte que l’entraîneur du Horoya Conakry, présent en demi-finale de la Ligue des champions, prévue au Maroc, ne cache pas son mécontentement.

Selon le quotidien, le choix de Rabat pour accueillir la finale de la Coupe de la CAF ne fait pas que des heureux. Si cette décision prise il y a quelques jours par la Confédération africaine de football (CAF) a été bien accueillie côté marocain, pays qui est représenté par deux clubs qualifiés aux demi-finales de la compétition (Renaissance de Berkane et Hassania d’Agadir), la décision n’a pas du tout été du goût du Horoya Conakry, autre qualifié au dernier carré de la compétition.

Pour l’entraîneur du club guinéen, qui rencontre le club égyptien des Pyramids en demi-finale (l’autre demi-finale oppose la RSB au HUSA), la décision est qualifiée d’«injuste». «Je ne sais pas sur quelle base ce choix a été fait par la CAF. N’y a-t-il pas d’autres pays capables d’organiser cette compétition continentale. Car cette décision est dépourvue de justice et de neutralité», s’est insurgé l’entraîneur sénégalais du Horoya, Lamine Ndiaye, cité par le journal.

«La CAF aurait pu choisir d’organiser le reste de la compétition en Tunisie. Il n’y aurait alors pas eu de polémique puisqu’il s’agit d’un pays neutre car aucun club tunisien n’est présent dans la compétition», a argué l’entraîneur du Horoya, qui, il y a quelques années, avait fait le bonheur du TP Mazembe en le propulsant en finale de la Coupe du monde des clubs. «Tout le monde sait que deux clubs marocains sont présents dans le dernier carré de la compétition et donc un de ces deux clubs sera qualifié en finale», a ajouté Lamine Ndiaye.

Enseignement, politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires aux examens du baccalauréat, à la question des scandales politiques et aux nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée au Suède pour les Marocains.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans des conditions pour le moins exceptionnelles. « La pandémie du coronavirus a complètement chamboulé les programmes ».

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé des mesures logistiques importantes pour permettre le déroulement des épreuves sous de bons auspices, fait savoir la publication, soulignant que le plus important pour le moment est la santé et la protection des candidats.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs.

 L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé, souligne la publication, faisant remarquer qu’après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.

Déplorant l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat, la publication relève que des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.

+Maroc Le Jour+ rapporte que la Suède a annoncé jeudi de nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée, à partir du 14 juillet, pour les voyageurs de 14 pays non européens, dont le Maroc.

La liste des ressortissants des pays hors UE désormais autorisés d’accès comprend outre le Maroc, l’Algérie, l’Australie, la Géorgie, le Japon, le Canada, Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

Les citoyens de ces pays seront autorisés à se rendre en Suède à toutes fins, y compris le tourisme, le pays scandinave n’ayant pas de règles de quarantaine en place pour les visiteurs étrangers et aucune preuve d’un test négatif de coronavirus n’est requise.

Santé, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au soutien au secteur de la santé, à la situation épidémiologique au Maroc, aux mesures prises pour soutenir les salles de cinéma impactées par la crise du Covid-19 et aux demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la SFI, membre du groupe de la Banque mondiale, l’IFU, le Fonds d’investissement danois pour les pays en développement, et Proparco, filiale pour le secteur privé du groupe de l’Agence française de développement (AFD), ont apporté un investissement en capital d’un montant de 108,5 millions de dollars à Humania North Africa (Humania), une plateforme d’hôpitaux privés, contribuant à l’amélioration des soins médicaux en Égypte et au Maroc.

L’enveloppe d’investissement comprend une contribution de 45 millions de dollars pour la SFI et 63,5 millions de dollars mobilisés auprès de l’IFU à hauteur de 43,5 millions de dollars pour le compte du fonds d’investissement danois SDG, et 20 millions de dollars pour Proparco, précise la publication.

Le soutien financier aidera Humania à développer un réseau d’hôpitaux tertiaires de haute qualité en Egypte et au Maroc, ajoute  le journal, soulignant que ce projet intervient alors que la pandémie Covid-19 met sous pression les services de santé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Commentant la situation épidémiogique au Maroc +Al Massae+ se fait l’écho de la déclaration du Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani qui a affirmé que bien que les chiffres de contamination au Covid-19 ne cessent d’augmenter, la situation épidémiologique demeure sous contrôle.

Le chef de l’exécurif a relevé que le pire a été dépassé. « Il faut valoriser ce qui a été réalisé afin d’éviter toute rechute », a-t-il prévenu, ajoutant que le pire a été évité, à savoir « des chiffres de plus de 900.000 contaminations, dont 14.000 cas critiques et 27.000 décès ». Toutefois, il faut pas se relâcher, ajoute El Otmani, appelant à oeuvrer pour dépasser les répercussions économiques, sociales et financières de la pandémie.

Au registre culturel +L’Economiste+ souligne que le ministre de la Culture a annoncé la mise en œuvre quelques mesures pour soutenir les salles de cinéma impactées par la crise du Covid-19. Les deux principales mesures portent sur la prise en charge de certaines charges fixes et le versement d’une prime exceptionnelle à la réouverture. Une enveloppe de 10 millions de DH a d’ailleurs été mobilisée en ce sens.

Ainsi, le département prendra en charge certaines charges fixes des salles de cinéma engagées sur la période de quatre mois allant de mars à juin 2020 et n’ayant pas pu être amorties du fait de la crise sanitaire. Quant aux exploitants, ils bénéficieront d’une prime exceptionnelle à la réouverture des salles, « équivalente à un mois de chiffre d’affaires pour accompagner la reprise d’activité, conditionnée au respect des normes sanitaires et à l’engagement de garder la salle ouverte au moins 18 mois », fait savoir le quotidien.

Côté sport, +Assabah+ écrit que le Wydad de Casablanca n’a pas apprécié la désignation du Gambien Bakary Gassama pour arbitrer son choc en demi-finale de la Champion’s League face à Al Ahly. Gassama avait déclenché le scandale de Radès en refusant un but valable aux Casablancais.

En effet, la CAF, et en même temps que l’annonce de la mise à jour de son calendrier, a choisi le Gambien pour officier cette rencontre au sommet. Sauf que pour le Wydad, ce nom est encore associé à la finale cauchemardesque qu’il a vécue en finale de l’édition dernière, rappelle le quotidien.

La CAF a décidé cette année de jouer le «final four » début septembre, mais les clubs marocains ont demandé de le reporter vers le 15 septembre. Si les dirigeants du football africain acceptent la requête, cela permettra au WAC et au Raja de Casablanca de finir le championnat avant de se rendre au pays choisi pour abriter ces matchs.

Santé et économie alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur la conciliation entre santé et économie et la nouvelle pensée économique.+Al Bayane+ écrit qu’après avoir mis le paquet sur le choix de la santé sur celle de l’économie, le Maroc semble bien être contraint à concilier les deux options, notant que le Royaume compte parmi les pays les plus « maîtrisants » de la pandémie.

Seulement, il s’obstine à verrouiller son ciel au moment où son entourage a rouvert les frontières aux multiples échanges, poursuit le quotidien, faisant savoir que presque la totalité des partenaires serait favorable à la reprise de ses flux touristiques dans nos destinations.

A présent, le tourisme dans sa globalité (hôtellerie, restauration, agence de voyage, transport, location de voiture, artisanat…) endure le calvaire de l’exclusion du manque de fonds public pour assurer sa survie, déplore-t-il, soulignant que l’Etat est de son devoir de réagir… car c’est de l’économie du pays, mais surtout de la santé sociale dont il est question !

En quoi un déficit de 7% serait-il alarmant s’il a servi réellement, à travers l’investissement ou la commande publique, à créer de la valeur et des emplois ?, s’interroge pour sa part +Aujourd’hui le Maroc+, estimant qu’à la fin de l’année 2020, l’économie nationale enregistrera à coup sûr une décroissance à l’instar de l’économie mondiale.

« Si une croissance, même forte, réalisée pendant plusieurs années de suite, ne se traduit pas pour un pays par une solidité des fondamentaux de manière durable, elle reste finalement une croissance au sens financier et comptable du terme mais certainement pas économique », explique le journal.

Comme pour l’industrie, les services et bien d’autres secteurs d’activité, l’après- Covid-19 sera incontestablement marqué aussi par la refondation des paradigmes de la pensée et de la politique économiques, conclut-il.

+Libération+ rapporte que les recettes voyages ont atteint en 2019 un record de 78,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), après celui enregistré une année auparavant à 73 milliards DH, selon l’Office des changes.

Une ventilation géographique de ces recettes fait ressortir que la France a occupé en 2019 la première place en tant que pays émetteur de recettes voyages avec 25,7 milliards de dirhams, soit une part de 32,6%, fait savoir l’Office dans son rapport annuel sur la Balance des paiements et Position extérieure globale du Maroc, cité par la publication

Arrivent ensuite l’Espagne avec 6,68 milliards DH, puis le Royaume Uni (6,31 milliards DH), relève le rapport, notant que l’Arabie Saoudite est le premier pays arabe émetteur de recettes voyages (2,78 milliards DH).

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

L’économie humaine, la levée du confinement et la réunion de la CAF pour statuer sur la date de la CAN-2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il n’est plus besoin de démontrer l’utilité d’un retour en force de l’industrie au Maroc pour en faire le deuxième pilier nécessaire avec l’agriculture.

«Ce qui vient de se produire ces quatre derniers mois ici comme ailleurs a apporté les preuves, pour ceux qui continuaient encore à en douter, que la force d’une économie, donc d’un pays, et sa résilience passent aussi par sa capacité à être autonome, à produire de la valeur utile et par son agilité », explique le journal.

La crise sanitaire a démontré qu’un modèle basé uniquement sur la recherche de l’efficience économique, à travers l’optimisation des coûts et sur la course effrénée à la compétitivité, mais qui s’éloigne des basiques de l’être humain, est facilement destructible, prévient-il.

De son côté, +Al Bayane+ relève que « notre pays se dé-confine, à petits trots. Le week-end dernier, la grande foule se rue en trombe vers les plages et les bosquets pour respirer l’air énergisant».

Faudrait-il s’inquiéter de la levée du confinement, après plus de trois mois d’étouffement entre quatre murs?, s’interroge le quotidien, notant que la situation virale est stabilisante et que la montée des cas est due au dépistage de plus en plus, intensifié, selon le ministère de la Santé.

Il convient alors de faire confiance aux pouvoirs publics tel qu’on a l’habitude de le faire, sans se passer, pour autant, des gestes barrières, devenus désormais, une conduite usuelle, souligne-t-il, faisant savoir que la vague humaine qui prend d’assaut les multiples espaces du royaume, suffoque dignement, en espérant enfin, étrenner un nouveau cadre de vie, après tant de sacrifices.

+Libération+ rapporte que le Comité exécutif de la Confédération africaine de football tiendra aujourd’hui une réunion par visioconférence où il sera question d’apporter des réponses à de nombreux points ayant surtout trait à la suspension des compétitions organisées sous l’égide de l’instance continentale.

D’ailleurs, s’il y a un axe qui focalisera bien l’attention plus que d’autres, c’est bel et bien celui de la Coupe d’Afrique des nations dont les phases finales sont prévues en principe entre le 9 janvier et le 6 février prochains.

Une CAN dont tous les indicateurs annoncent qu’elle devrait être décalée. Une option qui s’est précisée après le dernier Conseil de la FIFA qui avait décidé l’annulation des dates FIFA programmées au mois de septembre prochain, et ce pour les Confédérations africaine (CAF), asiatique (AFC) et celle d’Amérique centrale et latine, contrairement à l’Europe (UEFA) et l’Amérique du Sud (Conmebol) où la compétition intersélections a été maintenue, écrit la publication.

Avec la suspension des dates FIFA de septembre, il devient quasi impossible de boucler les éliminatoires de la CAN 2021 à temps, sachant que seulement deux journées ont été disputées et qu’il reste encore quatre à jouer.Et ce sera difficile d’insérer quatre matches dans les fenêtres d’octobre et de novembre 2020 qui risqueraient elles aussi d’être annulées tant que la pandémie du nouveau coronavirus n’est pas jugulée, commente le journal.

La relance de l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la relance de l’économie nationale.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’ « exploiter les contraintes et les transformer en opportunités, utiliser de l’adversité chargée en négativisme pour en faire de l’énergie positive et créative…telles sont quelques leçons très instructives à tirer de l’épisode Covid-19.

« Les prémices sont déjà là! Des filières industrielles, agricoles et de services se sont parfaitement adaptées à une conjoncture inédite à laquelle, de surcroît, personne n’était préparé », poursuit le journal, notant que les opérateurs économiques ont entamé leur réadaptation grâce à des talents, à de l’agilité et surtout aussi à un accompagnement précieux des pouvoirs publics.

Maintenant, il s’agira de mieux organiser ce nouveau mode opératoire, de le formaliser, de conceptualiser des mini-modèles de réussite et de les dupliquer sans modération, préconise-t-il, soulignant que les leçons Covid-19 devront être capitalisées pour réussir la relance de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Al Bayane+ relève que toutes les régions du Royaume se mettent à pied d’œuvre pour sauver l’économie, à travers la mobilisation du potentiel humain au niveau de l’administration et du corps élu, toutes compétences confondues.

Ainsi, les centres régionaux d’investissement (CRI) sont censés se produire dans les conditions requises, pour promouvoir, activer et fluidifier les flux de l’investissement au niveau de la région, estime la publication, faisant savoir qu’ils permettront l’initiative libre et créative, par la mise en place des mécanismes strictes de gouvernance, de suivi et d’évaluation de la mission assignée.

Cette nouvelle conception des CRI, requiert le statut d’instance publique qui jouit de la personnalité morale et de l’indépendance financière, ainsi que la gestion inclusive en direction de tous les acteurs régionaux aussi bien dans le public que le privé, recommande-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que de nouveaux programmes ont été mis en place pour favoriser la relance des TPME industrielles. Dénommés « Tatwir » (développement) et « Nawat » (noyau), ces derniers viennent s’ajouter aux programmes « Istitmar » (investissement) et « Mowakaba » (accompagnement), déjà lancés et qui ont été reconfigurés.

Le Programme « Tatwir » permet aux entreprises concernées de bénéficier d’un soutien comprenant l’appui à l’investissement, l’assistance technique et le conseil. Il cible les TPME industrielles investissant dans les secteurs porteurs (croissance verte, innovation industrielle, industrie 4.0…). Ce programme appuie également l’accélération des PME à fort potentiel de croissance ainsi que les projets d’investissement concernant les produits non industrialisés actuellement au Maroc permettant ainsi d’encourager la production industrielle locale, indique le quotidien, citant le ministère de tutelle.

Quant au programme « Nawat », il permet d’accompagner les TPE, autoentrepreneurs et projets de projets via le conseil, l’expertise, l’assistance technique. Les projets d’investissement ne devront pas dépasser les 3 millions DH (1 euro = 10,7 DH). L’accompagnement couvre entre, autres, les phases pré-investissement et post-investissement.

L’actualité liée au coronavirus au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le drame de Lalla Mimouna, le déconfinement et le rôle du citoyen dans la lutte contre le coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que le drame de Lalla Mimouna a produit un effet psychologique pervers au moment où l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans notre pays.

Cette affaire montre non seulement que ce satané virus est toujours présent, mais aussi qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel, prévient la publication.

« Notre pays et notre peuple ont payé, sans rechigner, le prix de l’endiguement du coronavirus… Alors de grâce, ne laissons pas certains, avides de profits et inconscients, remettre en question les sacrifices de tous! », conclut-il.

+La Vie Eco+ relève que l’éclosion ces derniers jours de foyers importants çà et là peut inquiéter mais elle doit surtout constituer un voyant d’alerte.

Les irruptions épidémiologiques finiront par être contenues, cernées pour en limiter la propagation, assure le journal, rappelant que les efforts de lutte ne seront jamais suffisants à eux seuls pour la lutte de manière efficace.

« Tous ces sacrifices collectifs n’ont de sens que s’ils sont préservés et exploités. Mais cela ne dépend plus ni des pouvoirs publics, ni des décideurs, ni des entreprises, ni des banques, ni d’autres institutions mais seulement et exclusivement d’une seule institution : le citoyen », fait-il observer.

Pour sa part, +Challenge+ souligne qu’on « on a retrouvé une partie de nos libertés, cela ne peut se concevoir qu’avec un principe de responsabilité ».

« Nous, citoyens, devons être solidaires. La science n’a établi face au Coronavirus, qu’une seule chose. Seules les mesures barrières fonctionnent », ajoute l’hebdomadarie, notant que « nous n’avons pas le droit, par un relâchement généralisé, de créer une situation où les pouvoirs publics seraient obligés de restreindre nos libertés ».

+Akhbar Al Yaoum+ note que la hausse des chiffres de contamination enregistrés récemment au Maroc ne doit pas être associée aux mesures de déconfinement, a souligné le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji.

Selon lui, cette hausse des cas de contamination n’est pas si grave, étant donné que le taux de létalité ne dépasse pas 1%. « Les cas de contamination vont continuer de croître et ça ne doit pas nous choquer », a-t-il ajouté, rappelant que 20.000 tests de dépistages ont été effectués ce jour, tandis que le plan du ministère de la Santé vise 40.000 tests.

Les experts et les professionnels examinent la possibilité d’atteindre 2 millions de tests, ce qui donnera lieu à des chiffres qui sembleraient faramineux, a-t-il conclu.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

L’allègement du confinement, l’enquête du Conseil  de la concurrence sur le secteur pétrolier et l’impact de la Covid-19 sur l’immobilier sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.« Bienvenue aux cafés et restaurants », titre +Al Bayane+, qui relève qu’avec la réouverture des cafés et des restaurants, la cloche du déconfinement aura bel et bien retenti, au grand plaisir des citoyens.

En effet, les Marocains, à l’instar de leurs homologues un peu partout dans le monde, s’en vont savourer l’arôme du café raffiné ou encore déguster le délice du menu alambiqué dans leurs coins de prédilection, écrit la publication, ajoutant qu’après plus de trois mois de torture, ils retrouvent leur endroit préféré pour se divertir les sens et se verdir les cours. « Le café est sacré, le café est inévitable, le café est thérapie » lance le journal, citant les habitués de cet endroit.

+Aujourd’hui le Maroc+ note que « le déconfinement progressif est déjà en train de faire des mécontents »,  soulignant que si les autorités doivent rester à l’écoute des remarques et propositions des citoyens et des professionnels, ces derniers doivent également faire preuve de compréhension et surtout d’implication.

C’est le cas notamment du secteur du transport, précise le quotidien, indiquant que les transporteurs des voyageurs devaient reprendre leur activité dès mercredi avec le respect de certaines mesures préventives, jugées trop contraignantes par une partie des professionnels.

Il faut garder à l’esprit que le temps est à la solidarité et au sacrifice en attendant que ce cauchemar prenne fin, prévient-il, affirmant que c’est à ce moment-là qu’il faudra discuter des doléances et propositions.

+L’Economiste+ écrit que le Conseil de la concurrence est sur le pied de guerre. L’allégement des mesures d’état d’urgence sanitaire le 24 juin annonce un retour à la normale du service public. L’enquête sur le présumé cartel des distributeurs de carburant est prête. Le régulateur a envoyé ses griefs définitifs au Groupement des pétroliers du Maroc (GPM), croit savoir la publication, ajoutant que les charges retenues contre l’association professionnelle des pétroliers sont multiples:

« Existence d’une décision d’association d’entreprises et de pratiques concertées ainsi que la collecte, l’échange et la diffusion d’informations commerciales sensibles entre les opérateurs membres du GPM », précise la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le secteur de l’immobilier, déjà en stagnation depuis des années, est frappé de plein fouet par la crise sanitaire de la  Covid-19. Les dernières statistiques de la banque centrale font état d’un recul du chiffre d’affaires du secteur de 31.2% au premier trimestre de 2020, notamment à cause du recul des livraisons toutes catégories confondues.

Dans la note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du 1er trimestre 2020, la Banque centrale et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie soulignent, en effet, que la diminution du nombre des transactions résulte des baisses des ventes du résidentiel de 30,6%, des terrains de 28,7% et des biens à usage professionnel de 22,3%. Par catégorie d’actifs, la baisse des prix des actifs résidentiels reflète les replis des prix de 1,2% pour les appartements, de 3,2% pour les maisons et de 4,7% pour les villas.

L’explosion du nombre de contaminations à la Covid-19 et le climat des affaires au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur l’augmentation des chiffres de contamination à la Covid-19, les opportunités d’affaires avec le Royaume-Uni et l’amélioration du climat d’affaires au Maroc.Commentant la flambée des chiffres des cas testés positifs au coronavirus, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que si le confinement ne pourra pas perdurer beaucoup plus longtemps, le virus, lui, continue de circuler partout dans le monde et notre pays ne déroge pas à la règle.

La solution est toute simple, souligne le journal: « Il ne faut pas baisser la garde. Même si la vie doit reprendre normalement au cours des prochains jours, semaines et mois, il est nécessaire de continuer à observer et respecter scrupuleusement les gestes de prévention ».

Ces gestes doivent devenir un réflexe du moment qu’il faudra cohabiter encore plus longtemps avec le virus, soutient-il, notant que le moindre relâchement ou comportement hasardeux sera malheureusement payé cher.

Sous le titre « Lalla Mimouna: La face émergée » +LEconomiste+ écrit que les exportateurs de la fraise voient rouge. Le détonateur tient, bien évidemment, à la crise sans précédent du coronavirus déclarée dans la province de Kénitra.

Près d’un millier d’ouvrières et ouvriers des stations de conditionnement y ont été testés positifs. Le chiffre est à la fois ahurissant et alarmant, vu les mesures édictées dans le cadre de l’état d’urgence. Néanmoins, la profession s’en défend.

Cité par le quotidien, le président de la Fédération marocaine des fruits rouges, Mohamed El Omari, ne mâche pas ses mots. Il condamne « l’intimidation des médias, la désinformation de l’opinion publique et le ciblage du secteur des fruits rouges ».

Dans le même sillage, +L’Opinion+ C’est sans doute le cluster le plus important et le plus regrettable jamais enregistré depuis le début de la pandémie au Maroc. Le nombre de contaminations qu’il a générées dans la région ne cesse d’augmenter jour après jour, totalisant à la date du mercredi 24 juin plus de 800 cas.

C’est aussi un cluster qui était facilement évitable puisque survenu dans un timing de presque fin de pandémie, à un moment où l’ensemble des équipements et dispositifs de protection sanitaire étaient disponibles et facile d’accès, souligne le quotidien.

Bienvenus à Lalla Mimouna, site symbole d’une faillite organisationnelle en matière de gestion de la protection sanitaire sur les lieux de production et objet actuellement d’une enquête judiciaire, ajoutre-t-il.

Abordant les perspectives de coopération entre le Maroc et le Royaume-Uni, +Al Bayane+ relève que suite au Brexit, Londres se rabat sur de nouvelles alliances commerciales, hors du camp européen pour revigorer les échanges et fortifier les rétributions.

« Notre pays semble un allié de marque à conclure des opportunités d’affaires », estime le journal, d’autant plus que le Maroc, de par sa position stratégique privilégiée, est de nature à tendre des passerelles de transition pour le marché africain, en termes d’investissements.

De même, il inspire toujours confiance en ce sens qu’il requiert la stabilité susceptible de rassurer les alliances, ajoute le quotidien, faisant remarquer que « notre pays renferme des atouts de haute facture, confortés ces 20 dernières années, à travers diverses réformes, en matière de projets socio-économiques et infrastructurels ».

La même publication informe que le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a affirmé que le Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) entamera dans les prochains jours l’élaboration d’une politique nationale intégrée visant à améliorer le climat des affaires, basée essentiellement sur les résultats de l’enquête nationale sur les obstacles au développement du secteur privé, menée par le Comité en 2019 en partenariat avec des experts internationaux.

Selon lui, le CNEA « s’emploiera cette année à préparer et développer une politique nationale intégrée pour améliorer le climat des affaires », selon un communiqué du Département du chef du gouvernement, cité par la publication.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le soutien de la banque mondiale à la transformation numérique au Maroc, la création du premier cabinet d’avocat virtuel, l’impact de la crise sanitaire sur l’économie marocaine et le vaccin réussi par la Chine pour combattre la Covid-19.+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de 500 millions de dollars destiné à appuyer les importantes réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique au Maroc.

Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF), en faveur de l’inclusion numérique et financière, s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels, a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué, cité par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a été fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire et des mesures de confinement sanitaire. Impacts exacerbés par la baisse de la valeur ajoutée agricole intervenue dans un contexte pluviométrique particulier, indique la Direction des Etudes et Prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances qui vient de publier sa dernière note de conjoncture au titre du mois de juin 2020.

En effet, la dynamique sectorielle nationale, façonnée progressivement lors de la dernière décennie, a été compromise, affectée, d’une part, par l’exposition des secteurs échangeables aux chocs économiques externes à travers les canaux de transmission classiques et, d’autre part, par l’effet du confinement sur certains secteurs domestiques, privant la richesse nationale de sommes importantes pour chaque jour d’arrêt de l’activité, explique la DEPF,  cité par e quotidien.

+Al Alam+ fait savoir que la Chine a réussi à produire le premier vaccin contre le coronavirus. En effet, l’Institut chinois de virologie de Wuhan a annoncé que les essais cliniques étalés sur deux étapes se sont soldés par une réussite et ce, sans effets secondaires dangereux.

Cité par le journal, le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji, a mis en garde contre l’idée d’utiliser ce vaccin, appelant les autorités à bien réfléchir au timing de cette annonce. « Il faut placer la santé de l’Homme au cœur de toutes les préoccupations et ne pas être induit en erreur par les laboratoires pharmaceutiques internationaux », a-t-il fait observer.

+L’Opinion+ informe que la profession juridique au Maroc a pris le virage du digital avec le lancement du premier cabinet d’avocat virtuel à Casablanca. En réponse aux défis sanitaires du Covid-19 qui ont imposé une révision du mode d’exercice du métier d’avocat, le premier cabinet d’avocat virtuel a vu le jour à Casablanca, début juin courant.

A travers cette plateforme, initiée par Mourad Elajouti, avocat au barreau de Casablanca, le client peut accéder à l’ensemble des prestations juridiques, mandater son avocat sans quitter son domicile ou son bureau et bénéficier de plusieurs canaux de communication digitale, fait savoir la publication.

La relance du secteur touristique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les scénarios de relance du secteur du tourisme.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans beaucoup de secteurs, si ce n’est tous, les opérateurs attendent avec impatience l’ouverture des robinets des fonds pour la relance.

Les instances en charge du financement de la relance devront s’ingénier pour trouver des solutions innovantes afin de mieux orienter les fonds et les utiliser de la manière la plus optimale et intelligente, soutient-il, notant que pour le secteur du tourisme, par exemple, les hôteliers ont besoin d’urgence de financements pour leurs besoins en fonds de roulement et d’exploitation.

D’un autre côté, les pouvoirs publics pourraient instaurer un système de subvention utile aux clients et aux opérateurs: « Le prix de la nuitée en hôtel peut parfaitement être payé partiellement par le client, le reste étant pris en charge par l’Etat ».

Abordant dans le même registre, +l’Économiste+ écrit que l’industrie hôtelière s’apprête à se déconfiner dans ce qui s’apparente à un vrai-faux retour à la normale, estimant qu’il est encore trop tôt pour pronostiquer des scenarii, tant le feuilleton Covid semble charmer des implications sur le plan de la demande, de l’offre touristique ainsi que de l’architecture stratégique pour le secteur.

D’abord sur le plan de la demande, les prochaines semaines seront décisives sur la capacité de consommation interne, désormais érigée en soupape d’urgence, mais pour laquelle les marges paraissent bien faibles compte tenu d’une économie nationale exsangue et donc d’un pouvoir d’achat érodé, explique la publication.

Sur le plan de la stratégie, ce feuilleton conduira fatalement à s’interroger sur l’orientation prise par certains secteurs tiraillés entre le plus d’Etat ou le moins d’Etat, souligne-t-il, notant que l’erreur serait de focaliser les symptômes apparents de la crise et non ce que les enseignements de la Covid-19 pourraient avoir induit comme enjeux de changements structurels profonds.

Déconfinement, enseignement et énergie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du déconfinement, le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger, l’attitude des écoles privées durant la crise sanitaire et les performances du complexe Noor Ouarzazate.+Aujourd’hui le Maroc+ note que e déconfinement progressif s’accélère, soulignant que « contrairement à ce que peuvent croire certains, c’est une phase tout aussi périlleuse et délicate sinon plus que la phase précédente, quand la pandémie était à son plus haut niveau ».

Pour le quotidien, les pouvoirs publics ont jusque-là rempli quasiment leur rôle dans la première phase de la pandémie et les chiffres parlent pour eux. « A présent, et dorénavant, les chiffres seront un indicatif du niveau de maturité des Marocains qu’ils ont d’ailleurs démontré lors du confinement ».

De tristes épisodes comme les foyers industriels et professionnels qui explosent de temps à autre, à l’instar du dernier de Lalla Mimouna, sont là pour rappeler à toutes et à tous que la bataille contre la Covid-19 est loin d’être terminée et encore moins gagnée, conclut-il.

+Al Bayane+ rapporte qu’un total de 151 personnes, dont des bébés et enfants, sont arrivées dimanche à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) en provenance de Mauritanie, opéré dans le cadre du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

L’opération s’est déroulée dans le respect total des mesures de précaution et du protocole sanitaire en vigueur pour garantir un accueil sécurisé et rassurant pour ces passagers, sous la supervision des autorités compétentes. Munies de leurs masques de protection, ces personnes ont pu effectuer à leur arrivée les formalités douanières et récupérer leurs bagages de manière fluide et ordonnée, tout en se conformant aux consignes de distanciation sociale et des gestes barrières, avec utilisation des bornes distributrices de gels hydroalcooliques.

Revenant sur la polémique des écoles privées, +Al Bayane+ précise qu’on ne peut mettre dans le même panier, la totalité des promoteurs du privé car, il faut bien avouer qu’un nombre important continue à prioriser ses vertus, en dépit de la conjoncture cruciale de la présente épidémie.

Mais il est, tout de même, déplorable de constater que la crise que traverse le pays, dévoile cette attitude « boulimique de l’enseignement privé qui ne s’aligne guère sur le sillage de la dynamique solidaire dont le peuple a fait preuve, tout au long de cette endémie, relève la publication, indiquant que cet enseignement ne représente que 14,2 % de l’offre nationale, soit 5.200 unités, avec près d’un million d’apprenants et plus de 135.000 employés dont 70.000 enseignants.

« Au-delà du quiproquo dans lequel il s’enlise aujourd’hui par son comportement glouton à l’égard des foyers en état sanitaire criant, il s’avère nécessaire, à la sortie définitive de l’actuelle pandémie, d’opérer une refonte radicale dans l’engrenage du système privé », préconise le journal, estimant que c’est un chantier parmi tant d’autres que Dame pandémie a bien eu l’amabilité de démasquer au grand jour!

+Al Alam+ se fait l’écho d’un article écrit que le site officiel de la Banque africaine de développement (BAD) qui relève que le complexe Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, contribue à la transition énergétique de l’Afrique. De tels projets, qui visent à alimenter l’Afrique en énergie tout en préservant l’environnement, contribuent à asseoir les bases d’une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent, écrit la BAD sur son site web officiel.

Le Maroc, qui affiche l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030, a opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total de 6.000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire, rappelle l’institution financière panafricaine, citée par la publication.

Santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivité du Maroc face au coronavirus, le rôle du secteur bancaire en période de crise et la relance économique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que  « le Maroc sort grandi de la crise du coronavirus. La réaction a été immédiate, efficace, mais surtout humaniste».

Le Maroc sort grandi parce qu’à l’annonce du confinement, le peuple a été très discipliné non pas par panique, mais parce qu’il a compris, que, SM le Roi Mohammed VI dans son rôle protecteur, le lui demandait, poursuit l’hebdomadaire, notant que cette relation fusionnelle donne au Maroc une force exceptionnelle.

Dans les épreuves à venir, ainsi que dans la crise socio-économique que le monde connaîtra, le Maroc pourra s’appuyer sur cette relation entre le Souverain et tout un chacun, conclut-il.

Revenant sur la décision de la Banque Centrale de baisser son taux directeur à 1,50 %, +Challenge+ souligne que cela signifie que les banques pourront disposer de plus de liquidités pour financer l’économie et ce, à des taux qui ne soient pas prohibitifs pour les entreprises et les particuliers, mais qui assurent une marge bénéficiaire aux banques.

Le Maroc n’a aucun intérêt à affaiblir son secteur bancaire qui est aux normes internationales les plus élevées, lance la publication, faisant savoir que sans la résilience du système bancaire, le Maroc se serait effondré lors du programme d’ajustement structurel.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que depuis quelques jours, c’est la deuxième épreuve qui commence pour le Maroc, soulignant qu’elle est d’une tout autre nature et sera certainement tout aussi difficile. Cette épreuve sera à caractère social et économique et aura pour sujet principal la relance, explique-t-il, notant qu’elle pourrait durer plusieurs mois, être plus complexe et plus périlleuse.

Avec le même état d’esprit d’union, de solidarité, de réactivité, et la même foi, la relance de l’économie marocaine sera certainement plus rapide et plus vigoureuse que ce qui est avancé par les pronostics…estime-t-il.

+Libération+ se demande si les efforts longtemps consentis par les citoyennes et citoyens des régions de Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont-ils été vains ? A en croire le bilan épidémique publié vendredi par le ministère de la Santé, on est tenté de répondre par l’affirmative. Oui, ils comptent pour du beurre. En cause Des fraises. On vous rassure, ce n’est pas la recette d’un succulent dessert, mais plutôt celle d’une situation qui, à défaut d’être alarmante, est frustrante.

Après s’être légitimement réjoui la semaine dernière d’un nombre de cas positifs de plus en plus bas dans les régions de la Zone 2, les nouveaux foyers professionnels apparus au cœur d’une usine de conditionnement de fraises dans la région de Lalla Mimouna, ainsi que dans les fermes de cueillette de fraises et leurs usines de conditionnement à Larache et Ksar El Kebir ont fait basculer le sens de l’histoire du mauvais côté, écrit-il.

+Finance News Hebdo+ note que le secteur névralgique de l’économie nationale, qu’est le transport est une activité clé pour réussir la reprise. Les restrictions sur les déplacements, notamment entre les villes, ont impacté plusieurs branches d’activités, soit en empêchant la main-d’œuvre de regagner son lieu de travail, ou la distribution des marchandises ou encore la livraison des matières de production.

La filière du transport de voyageurs est la plus impactée et les professionnels commencent à monter au créneau pour dénoncer le manque de visibilité. Ils appellent le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour tracer au plus vite une feuille de route précise et soutenir les entreprises impactées afin qu’elles puissent redémarrer.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée récemment selon laquelle 70% des Marocains veulent voyager à l’intérieur du pays après de longues semaines de confinement.

Par ailleurs, l’étude montre que 60% des personnes interviewées préfèrent attendre encore un mois avant de faire leurs valises, sans pour autant laisser tomber l’idée du voyage. La même source indique que 36.5% des personnes sondées comptent rendre des visites à leurs familles, 29.1% veulent se rendre dans des stations balnéaires, alors que 26.6 préfèrent les sites naturels.

Environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la question environnementale et à la reprise de l’activité touristique.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Royaume était sensible à la question environnementale dès le départ en étant parmi les pays précurseurs à créer un département ministériel chargé de l’environnement, notant toutefois que malgré les efforts consentis et les initiatives lancées au cours des dernières années, il reste encore des défis à relever pour faire de la cause environnementale et de la durabilité une priorité.

L’un des axes majeurs de travail peut être bien évidemment la sensibilisation du grand public à l’importance de la préservation de l’environnement et de l’adoption de gestes écoresponsables, préconise le journal, car, soutient-il, « la durabilité n’est pas un concept philosophique ou une démarche secondaire, au contraire c’est une nécessité pour tous ».

Abordant l’activité touristique à la ville d’Agadir, +Al Bayane+ observe que « la capitale du Souss est fin prête pour accueillir ses compatriotes aux premières vagues humaines, à l’horizon de la saison estivale qui se pointe dès la fin du mois courant ».

Depuis déjà plusieurs mois sans répit, tous les décideurs de la capitale du Souss se sont mis à monter au front pour revigorer une nomenclature touristique en berne, malgré les contraintes de l’état d’urgence, souligne la publication.

Certes, la pandémie est dans nos murs et persiste à lâcher prise, surtout dans certains foyers habituels du pays dont la contamination prolifère toujours, note le journal, relevant en revanche, que le virus au Maroc affiche le taux de létalité le plus faible au monde, parallèlement à celui des rémissions qui caracole aux summums.

Social, économie et sport alimentent les quotidiens marocains

L’adoption du projet de loi sur les programmes d’appui social et la libération du compte de réserve, la relance des activités économiques et les concertations pour la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’avec l’adoption du projet de loi relatif au dispositif de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social par les parlementaires, un grand vide sera comblé, expliquant que ce chantier qui se base sur les nouvelles technologies permettra certainement d’atteindre plus d’efficacité dans le ciblage des programmes publics.

Le Maroc a lancé au cours des derniers mois un programme de soutien pour certaines catégories des salariés dans le secteur privé ainsi que les professionnels s’activant dans le secteur informel, rappelle la publication, notant qu’en l’absence de données précises, les pouvoirs publics ont dû élargir le spectre pour toucher un large public. Autrement, le besoin d’un Registre national de données s’est fait bien sentir.

« L’adoption de ce texte est un pas en avant », estime le journal. Et pour cause, « ce dispositif permettra au Maroc d’entrer dans une nouvelle phase avec un traitement électronique des données à caractère personnel relatives aux personnes physiques, marocaines et étrangères, résidant sur le territoire national, y compris les mineurs et les nouveau-nés ».

+L’Economiste+ lanace : « fini la réserve monétaire et le taux de base se fait tout petit », notant que la banque centrale et son Conseil ouvre légèrement plus grand le robinet du crédit.

Au passage, il faudra gommer, au moins un peu, la mauvaise image faite aux banquiers, soutient le quotidien, expliquant qu’ « ils jouent-là quasiment dos au mur, en y investissant beaucoup de ressources de gestion, en plus. Les banques y perdent et y perdront encore les fameuses citations si précieuses autant que si décriées ».

L’exactitude impose de dire que la suppression de la réserve monétaire apporte au système bancaire, ce que les entreprises et les particuliers en ont retiré ces mois-ci, poursuit-il, ajoutant que les difficultés de déplacements expliquent sans doute le retrait de quelque 10 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH), pour avoir chez soi ou en caisse de quoi faire face aux dépenses.

+L’Opinion+ écrit que la reprise des activités sera dure, non seulement suite à l’impact du Coronavirus sur le marché, mais également suite au manque de transparence et de clarté durant cette crise sanitaire!

Actuellement, la zone 2 concentre l’essentiel des richesses nationales, soit 60% du PIB, si l’on se base sur l’estimation du Haut Commissariat au Plan (HCP) reposant sur les données de 2019. Pourtant, les opérateurs relevant de ladite zone sont complètement paralysés, du fait qu’ils ne peuvent pas faire des estimations ni à moyen, ni à court terme, le Chef de gouvernement ayant affirmé que «l’état d’urgence a été maintenu pour pouvoir prendre des décisions de façon urgente», c’est-à-dire que la possibilité d’un second «lockdown» n’est pas écartée.

Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que le ministre de la jeunesse, des sports et de la culture, a tenu une réunion avec le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Pour le quotidien, il y a des indices qui laissent croire que la reprise du championnat marocain de football ne saurait tarder. D’ailleurs, quelques clubs ont commencé à tester leurs joueurs en attendant une date exacte de reprise. Les entraîneurs, quant à eux, demandent une période d’au moins un mois pour que les joueurs puissent retrouver une bonne condition physique.

Les aides médicales envoyées à des pays africains au menu des quotidiens marocains

Les aides médicales marocaines aux pays africains et la situation du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ commente la décision du Maroc d’envoyer des aides médicales à plusieurs pays africains pour les soutenir dans leurs efforts de lutte contre l’épidémie de Coronavirus.

L’initiative royale est venue joindre l’action à la parole pour fédérer les efforts de coopération Sud-Sud en vue de maîtriser la situation épidémique sur le continent, souligne la publication, faisant remarquer qu’en dépit des contraintes auxquelles il fait face, le Maroc trouve toujours le moyen de venir en aide, sans nulle tergiversation, aux peuples frères d’Afrique.

Sur le même registre, +Rissalat Al Oumma+ relève qu’en l’absence d’initiatives internationales considérables, le Maroc s’est engagé dans le soutien des pays et des peuples du continent africain dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, tout en menant une réflexion dans un cadre pragmatique à travers lequel une panoplie de mesures seront mises en place pour accompagner les efforts des pays africains dans le combat contre cette pandémie.

C’est dans ce cadre qu’interviennent ces aides médicales qui concrétisent les liens de solidarité et de coopération inter-africaines, souligne le quotidien, notant qu’à travers cette initiative, le Royaume « partage son expérience avec ses frères, bien qu’il souffre lui aussi des effets de cette crise sanitaire ».

De son côté, +Assahraa Al Maghribiya+, écrit que « si les aides médicales concernent 15 pays frères, l’initiative Royale a pris une dimension internationale, évoquant les éloges des États-Unis et de la presse internationale. Cet intérêt mondial est synonyme d’admiration, compte tenu de la conjoncture dans laquelle l’initiative a été lancée.

Évoquant « un flou touristique total », +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle, pour sa part, que le secteur touristique a été parmi les premiers à être frappé de plein fouet par l’arrêt net de toutes ses activités.

Toutefois, les opérateurs du secteur, et plus particulièrement les hôteliers, ont tenu à apporter leur précieuse contribution à l’effort de solidarité nationale dans la lutte contre la pandémie, souligne le journal.

Aujourd’hui, le déconfinement est enclenché dans la majorité du territoire et, à la veille des mois de juillet et août, des millions de familles marocaines aimeraient pouvoir programmer des vacances pour changer d’air, ajoute-t-il, précisant que de ce fait ses familles sont curieuses de voir les offres que vont leur proposer les professionnels.

Santé, économie et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux aides acheminées par le Maroc à des pays africains, au déficit budgétaire dû à la pandémie, au soutien au secteur culturel et à l’adaptation de la presse à la conjoncture de la pandémie du coronavirus.« Peu importe le volume, la valeur, l’essentiel est d’agir », lance +Aujourd’hui le Maroc+ qui évoque ce qu’a fait le Maroc le week-end dernier en expédiant à une quinzaine de pays aux quatre coins de l’Afrique des aides en médicaments, en matériels et en consommables destinés au personnel médical qui se bat contre la pandémie.

De la même manière que construire et se développer ensemble pour le bien des citoyens du continent, les pays d’Afrique sont presque condamnés à faire face ensemble aux périodes difficiles comme la pandémie actuelle, souligne le journal, notant que le Maroc, et SM le Roi, n’en sont pas à leur première manifestation réelle et effective de ce que devrait être l’entraide panafricaine.

Pour le Maroc, la solidarité, l’entraide et la coopération Sud-Sud ne sont pas seulement des slogans et de vains propos mais bien une réalité qui se matérialise dans les faits et par les actes, insiste-t-il.

+L’Economiste+  rapporte que selon un premier bilan du ministère des Finances, le déficit budgétaire s’est creusé de 20.6 milliards de DH sur le seul mois de mai à 25.5 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Il se situerait à 43.6 milliards de DH hors Fonds de gestion de la pandémie.

Mais dans le contexte actuel, surveiller le solde du budget de l’état n’est pas une priorité. L’urgence sociale et la préservation de l’emploi sont bien plus importantes. Jamais autant d’argent public n’aura été mobilisé pour sauvegarder les entreprises, estime la publication.

Et ce n’est pas fini. La relance de l’économie nécessitera encore plus de ressources. Quitte à faire tourner la planche à billets, comme l’ont fait les grandes banques centrales, recomande le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a annoncé le lancement d’un programme exceptionnel de soutien aux acteurs culturels des mondes de l’art et du livre, en vue d’atténuer l’impact socio-économique de l’état d’urgence sanitaire.

Ce programme exceptionnel englobe la distribution anticipée par le Bureau Marocain des Droits d’Auteurs (BMDA) à partir du 15 juin, au profit des auteurs et créateurs adhérents, de toutes les répartitions restantes programmées pour l’exercice 2020, soit 35,4 millions DH, notamment les perceptions de l’année 2019 des droits d’auteur et de la rémunération pour copie privée pour les trois catégories : lyrique, dramatique et littéraire, conformément aux recommandations de la Confédération internationale des auteurs et compositeurs (CISAC) et du programme ResiliArt de l’UNESCO, a expliqué le ministre sur sa page Facebook.

Sur un tout autre registre, +l’Opinion+ écrit que parmi les secteurs qui ont été touchés de plein fouet par la pandémie, la presse en général et celle sur papier, en particulier, notant que ni les cassandres, ni le virus ne savaient que les hommes de la presse sont prêts à faire face à toute éventualité dans ce métier à risques.

La preuve : Les journaux avec leurs diverses rubriques continuent à être édités avec la même cadence qu’avant la pandémie, explique le journal, concédant que « certes, la presse imprimée a changé de technique avec les nouvelles technologies en passant du papier au numérique, mais elle n’a pas perdu son charme ni sa rigueur professionnelle ».

A titre d’exemple, le quotidien évoque le journaliste sportif que cette conjoncture a poussé à changer son fusil d’épaule en s’attaquant à d’autres sujets d’actualité loin de sa spécialité, estimant qu’il s’agit là d’un pari gagné pour ce journaliste et toute la presse qui ont beaucoup appris de «l’école Covid-19».

La lutte contre la pandémie du coronavirus au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’initiative royale d’envoyer des aides médicales à 15 pays africains, les démarches entreprises par le Maroc dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus et les capacités du capital humain.+Le Matin+ rapporte que les Ambassadeurs Représentants Permanents de plusieurs pays africains auprès de l’Union africaine ont salué hautement l’initiative du Roi Mohammed VI d’accorder des aides médicales afin d’accompagner les pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les diplomates africains se sont également félicités de la solidarité agissante du Royaume à l’égard du continent africain et ont exprimé leurs vifs remerciements au Souverain.

Pour rappel, l’aide est composée de près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boites d’Azithromycine.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les querelles et les débats de scientifiques au sujet des protocoles thérapeutiques n’ont pas empêché le Maroc d’opter pour la chloroquine, notant que les chiffres ont montré à ce jour que ce choix était le plus pertinent au vu de l’évolution de la situation épidémiologique.

Aussi, quand les pouvoirs publics au Maroc ont décidé de regrouper les quelque 700 cas actifs à Benslimane et Ben Guerir, il s’agit là d’une démarche qui a été testée avec succès dans d’autres pays et que le Maroc a estimé appropriée pour sa situation, poursuit l’éditorialiste, ajoutant que ce qui a été fait au Maroc avec succès en matière de production de masques, entre autres, a fait des émules ailleurs.

Face à un phénomène viral qui n’a pas encore livré tous ses secrets et que les scientifiques n’ont pas encore totalement cerné, la seule démarche pertinente et logique est bien celle de l’apprentissage collectif et de l’échange des bonnes pratiques à l’échelle mondiale, conclut-il.

De son côté, +Al Bayane+ écrit que le Maroc aura compris qu’il ne peut, en aucun cas, se passer de son élément humain dont il peut être fier et sur lequel il peut compter, en vue de sortir du bout du tunnel, notant qu’il devra se pencher sérieusement sur les capacités immenses de son peuple que la contrainte de l’endémie a fait valoir, à plus d’un titre.

Certes, son énergie s’était focalisée sur la mise en place des grands chantiers, mais toutes ces prouesses n’ont pas eu d’effets positifs sur le bien-être des populations, déplore le quotidien, faisant remarquer que les écarts sociaux se sont renchéris de plus belle, au profit des nantis, à travers la distribution révoltante des ressources.

Le déconfinement progressif au menu des quotidiens marocains

Le déconfinement progressif, la réouverture des frontières et la relance économique sont les principaux sujets traités par la presse marocaine.+La Vie Eco+ estime que l’évolution de la situation épidémiologique n’est pas prévisible, même si durant plusieurs jours de suite une tendance baissière est observée.

Il suffit d’un léger relâchement de quelques individus irresponsables pour que l’on recommence à voir des bilans inquiétants de 80, 100, voire 150 cas par jour, explique la publication, notant qu’un déconfinement trop rapide pourrait facilement produire une nouvelle vague qui pourrait déboucher sur une situation chaotique.

«La voie la plus prudente pour revenir de manière durable à la vie normale et de permettre un redémarrage irréversible de l’économie est la progressivité. C’est une des lois fondamentales de la nature. Patience!», conclut-il.

Pour la +Nouvelle Tribune+, le Maroc a besoin de se réinsérer, aussitôt que possible, dans le vaste champ des échanges mondiaux, qu’ils soient économiques, commerciaux, financiers, mais aussi humains. Faire l’impasse, par exemple, sur la saison touristique, alimentée par des pays traditionnellement émetteurs, serait fortement préjudiciable même s’il est vrai que l’on n’atteindra pas le même volume d’arrivées et de séjours que celui enregistré en 2019, poursuit la publication.

Voilà pourquoi, parmi les mesures fortement attendues, celle de la réouverture des frontières se présente comme l’une parmi les plus urgentes, estime-t-il, soulignant que les pouvoirs publics devraient sans doute prendre le temps d’une annonce qui ne prendrait pas effet immédiatement.

+Challenge+ écrit que le Maroc s’en sort bien face au Coronavirus et ce, de manière unanimement reconnue, faisant savoir que le pays est passé d’une capacité de 500 lits de réanimation, à 3000.

Sur le plan économique, le soutien aux entreprises et aux familles a été et est toujours massif, rappelle le journal, notant que l’industrie a fourni des masques et respirateurs et que même les médecins militaires et ceux du privé ont été mobilisés pour combattre le Coronavirus.

La première manche est donc gagnée, reste celle du déconfinement progressif et enfin la plus compliquée, celle de la relance économique pour éviter un marasme social, fait-il observer.

+Le Matin+ rapporte que le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus a atteint 33 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) à fin mai, indique la Trésorerie générale du Royaume (TGR).

Créé suite aux hautes instructions du Roi Mohammed VI, le Fonds est destiné à prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, à soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie et préserver les emplois et à atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent nombre de sujets notamment les « Corona-Leaks » et l’interconnexion électrique Maroc-Espagne.« Des réglages s’imposent au plus vite », lance +l’Opinion+, qui déplore « l’afflux constant de documents aux apparences officielles, mais dont la véracité des contenus s’est souvent avérée douteuse », auquel sont soumis, depuis le début de la crise pandémique, les Marocains.

« Ils nous ont donné bien du fil à retordre à, nous, autres journalistes », concède le quotidien, expliquant que « lorsqu’il fallait en vérifier l’authenticité, les autorités qui en étaient supposément émettrices se tapissaient derrière un mur de silence ».

« Ces Corona-leaks dont le fuitage semblait parfois organisé par ceux-là même qui en contestaient après coup le caractère officiel, ont largement contribué à l’ambiance de flou informationnel qui a marqué cette pandémie. A tel point qu’il est légitime de s’interroger s’il ne s’agit pas de vulgaires ballons d’essai », conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’une des facettes importantes de la coopération maroco-ibérique concerne le domaine énergétique, en particulier l’électricité, relevant qu’il existe ainsi des liaisons d’interconnexion électrique Maroc-Espagne permettant la promotion de l’échange, la sécurisation de l’alimentation et le renforcement du secours mutuel instantané entre les deux rives de la Méditerranée en matière d’électricité.

Sous le titre « Coopération », la publication indique que cette interconnexion est souvent présentée par les responsables comme un patrimoine commun de l’ONEE et Red Electrica de España (REE), notant que le rétablissement de la deuxième interconnexion entre les deux rives, après une indisponibilité qui a duré quelques mois, est une prouesse technique.

Pour lui, cette opération est un événement majeur qui permettra à coup sûr de donner une forte impulsion à la coopération maroco-espagnole pour les prochaines années.

Sur un autre registre, +Assahraa Al Maghribia+ indique que le Maroc a plaidé, à Addis-Abeba, pour la création d’une plateforme d’experts africains en matière de lutte contre les épidémies en vue de permettre au Continent de se prendre en charge et de faire face aux défis sanitaires futurs.

L’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors d’une réunion en visioconférence du Comité des Représentants Permanents de l’UA consacrée à l’examen de l’impact socio-économique et humanitaire de la COVID-19 en Afrique, a souligné l’importance de cette plateforme à même de favoriser l’échange des expériences et accompagner les gouvernements dans leurs plans d’actions respectifs dans la lutte contre les maladies et la propagation des épidémies, y compris la COVID-19.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réitéré le rejet catégorique du Royaume de toutes les mesures et procédures unilatérales que pourraient prendre les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, que ce soit en Cisjordanie ou à Al Qods-Est.

Dans une allocution adressée aux participants à la réunion ministérielle d’urgence du Comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le ministre a indiqué que ces mesures constitueront une violation flagrante des résolutions de la légalité et du droit international, de nature à porter atteinte au principe de la solution à deux États convenue au niveau international, et à saper tous les efforts visant à réaliser la paix juste et globale à laquelle aspire la communauté internationale.