IBK: « quelque soit ce que le peuple aura décidé, dura lex, sed lex»

En ce jour du 2ème tour de l’élection présidentielle, le candidat du RPM, Ibrahima Boubacar Keita a voté dans le bureau numéro 1 de l’école AB de Sébénicoro. Le candidat du RPM espère un fort taux de participation malgré la pluie de ce matin. « Je suis certain qu’il le sera, la pluie chez nous est bienfaitrice, elle est un bon symbole. » a-t-il déclaré avant de poursuivre « Peu importe ce qui sortira des urnes aujourd’hui, le Mali a déjà  gagné. » « Je souhaite que chacun garde son calme, la sérénité. Nos parents sont dans l’espérance, nos parents sont fatigués, ils sont impatients que la vérité dans ce pays triomphe enfin, que leur suffrage ne soit plus l’objet de mépris, et des traitements par le passé les ont inclinés à  déserter les urnes. La vérité est que les Maliens en avaient assez d’être trompés. l’enthousiasme qu’on voit aujourd’hui, la ferveur qui a conduit ces masses de Maliens d’aller aux urnes, faisons en sorte qu’elle ne tombe pas mais pour autant que nos parents soient patients, C’’est une histoire de quelques heures et l’on verra ce que le peuple malien souverain aura décidé. Et quelque soit ce que le peuple aura décidé, dura lex, sed lex. » a poursuivi M. Keita Concernant les candidats du premier tour qui le soutiennent, IBK a affirmé que « rien n’a été marchandé, rien n’a été négocié seul le Mali a compté pour eux. l’acte qu’ils viennent de poser est historique. » Prenant la parole au nom des candidats alliés, Dramane Dembéle, candidat de l’Adéma, a indiqué que « Il y a eu des symboles, la journée a été arrosée, C’’est la fin d’une nuit d’instabilité. Nous avons le Mali en partage, et notre obsession est de voir les enfants du Mali réconciliés. Le Mali d’abord, nous sommes là  pour accompagner IBK pour rebâtir un Mali debout fort et crédible. C’’est un homme d’Etat patriote qui a de l’expérience qui peut nous aider à  nous en sortir. »

Présidentielle 2013: les programmes en bref

Le programme du candidat Soumaà¯la Cissé se décline en cinq axes majeurs à  savoir la consolidation des institutions, le renforcement d’une société civile plus active, le développement économique du pays ainsi que des services sociaux de base, la promotion de la femme et l’emploi des jeunes. Quant au projet d’Ibrahim Boubacar Keita, il est axé sur le rétablissement de la paix, la sécurité et la réconciliation entre Maliens, le développement des services sociaux de base et de l’économie, la création d’emplois. Son projet propose aussi de revisiter les institutions du Mali pour bâtir « une réelle démocratie.» l’emploi Sur le chômage grandissant qui touche des milliers de jeunes, le candidat de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaà¯la Cissé propose la création en cinq ans, de 500.000 emplois. Le candidat du Rassemblement pour le Mali, Ibrahim Boubacar Keita (dit IBK) quant à  lui, propose la création de 200 000 emplois directs durables et de milliers d’emplois indirects sur cinq ans. Défense et sécurité Le candidat IBK projette refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali pour permettre à  l’armée d’être opérationnelle à  tout moment. Le candidat Soumaà¯la Cissé pour sa part, veut restructurer et équiper l’armée. Concernant la diplomatie, le candidat de l’URD souhaite une diplomatie plus vivante et audacieuse. De son côté, le candidat IBK veut retrouver « le leadership d’une diplomatie malienne au service des intérêts du Mali » Secteurs sociaux Le candidat du RPM, compte refonder l’école malienne pour reconstruire des compétences nationales en revalorisant de la fonction enseignante, en rationalisant de la gestion administrative du personnel enseignant, en rendant l’école obligatoire et gratuite jusqu’à  16 ans, etc. l’enseignement fondamental avec une mesure portant sur la scolarisation obligatoire jusqu’à  l’âge de 15 ans, la revalorisation de la fonction enseignante et le recrutement massif de professeurs qualifiés pour le supérieur, l’eau potable, la solidarité nationale en particulier envers les personnes handicapées, le tourisme et l’artisanat sont entre autres préoccupations du candidat de l’URD. La relance de l’économie, le développement de l’agriculture et des infrastructures, la promotion de la femme, la valorisation de la diaspora, la culture, l’accès au logement, la politique énergétique, la justice, la santé, la lutte contre le terrorisme, la question du nord du Mali, sont également les sujets abordés par les candidats dans leur programme. Bref, les chantiers qui attendent le nouveau président qui sera élu à  l’issue du scrutin du 11 août prochain sont énormes.

Résultats partiels: réactions de militants du RPM et de l’URD

Partisans du Rassemblement Pour le Mali (RPM) Abdoulaye Jourdan, porte-parole génération IBK : « C’’est avec joie que nous avons accueilli la nouvelle. Ce résultat reflète actuellement la décision du peuple malien. Le peuple a décidé dimanche dernier qu’il fallait un changement, donc nous sommes sereins pour les résultats définitifs. s’il y a deuxième tour (ce que nous n’espérons pas), nous gagnerons là  bas aussi. Le peuple malien est avec le président IBK aujourd’hui. Si Dieu le veut, dès la proclamation des résultats définitifs, le peuple accompagnera le président à  Koulouba et nous nous tenons près pour cela ». Aà¯chatou Cissé : « Ce score ne surprend pas, C’’est un score qu’on avait fait pour IBK en 2002. Il devait gagner au premier tour en 2002 mais notre victoire a été volée. On a cru en IBK, on a patienté, on s’est battu et l’histoire nous a donnée raison. Les Maliens ont exprimé ce qui était dans leur C’œur, ils ont prouvé qu’ils ont besoin d’un homme qui peut gérer la situation aujourd’hui, qui peut sortir le pays du gouffre. Ce qui s’est passé en 2002 ne se passera pas cette fois- ci. Cette victoire est à  nous ». Moctar Badian Kouyaté : « On est content, soulagé, rassuré, satisfait et surtout convaincu de la volonté du peuple parce qu’on sait que le candidat IBK représente le souhait du peuple. Donc nous ne sommes pas surpris. Le deuxième tour, je ne pense pas du tout ». Partisans de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) Selon Abdrahamane Diarra, « l’attitude du ministre présage le scénario Gbagbo en Cote d’Ivoire. Comment peut-il annoncer la victoire d’un candidat au 1er tour en se basant seulement sur le 1/3 du dépouillement. à‡a veut dire qu’il a l’intention de faire élire Ibrahim Boubacar Keita dès le premier tour. Fatoumata Diarra, militante de l’URD juge inacceptable ces résultats. « On connaà®t déjà  leur plan de préparer les maliens à  la victoire de leur candidat dès le 1er tour et ensuite proclamer les résultats définitifs sans faire le changement. Leur plan ne marchera pas ici » ajoute t-elle Aboubacar Keita : « Je ne suis pas surpris de l’attitude du ministre Moussa Sinko Coulibaly, car seul notre candidat les empêche de fermer les yeux. Sachant la bonne position du candidat Soumaila Cissé, le camp d’IBK a peur de l’affronter au second tour. Qu’il pleuve ou neige nous irons au second tour. Les résultats qui nous parviennent des cercles et des régions du nord nous mettent en première position »

Elections : IBK appelle au calme

Il rappelle qu’ensemble, peuple et responsables politiques, se sont attachés à  ce que l’élection se déroule dans la plus grande transparence possible, et ce, dans un contexte apaisé et pacifique, afin notamment que le verdict des urnes, quel qu’il soit, dote les maliens d’un Président légitime. Pour Ibrahim Boubacar KEITA, en se déplaçant en masse le 28 juillet dans les bureaux de vote, au Mali, comme à  l’étranger, le peuple malien a témoigné de l’espoir que suscitait cette élection. Le Mali a également pu bénéficier du déploiement extraordinaire de plusieurs milliers d’observateurs venus s’assurer du bon déroulement de ces élections. Selon les missions d’observation présentes, le scrutin se serait déroulé dans le calme et la transparence. Le candidat du RPM se réjouit  ainsi du bon déroulement du processus électoral, et du niveau de participation, qui permettront au Mali de désigner un Président de la République légitime. Enfin, Ibrahim Boubacar KEITA appelle l’ensemble des candidats et des responsables des différentes formations politiques au calme et à  la retenue, dans l’attente de la proclamation officielle des résultats.

L’ASMA de SBM soutient IBK

La salle de spectacles du Palais de la Culture a refusé du monde hier dimanche 21 juillet. l’Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP) y a réuni ses militants pour annoncer son ralliement aux côtés du candidat à  la présidentielle Ibrahim Boubacar Kéita. « Nous sommes réunis pour dire à  tous les Maliens que nous sommes avec IBK, que nous sommes avec lui, car convaincus qu’il est le meilleur choix pour le Mali de nos rêves » a déclaré le président de l’ASMA, Soumeylou Boubeye Maà¯ga, dans son adresse aux militants. Autorité de l’à‰tat et reconstruction du tissu social A ses côtés, un autre chef de parti, Tiéman Hubert Coulibaly de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), également soutien d’IBK pour la présidentielle, par ailleurs, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale. Ce dernier, dans son adresse, a rappelé qu’IBK a été depuis 2006, l’un des premiers a tiré la sonnette d’alarme quant à  la dégradation de la situation dans le nord du Mali. Il a appelé les militants de son parti à  rejoindre ceux du RPM, de l’ASMA et de la trentaine d’autres partis politiques qui ont décidé d’apporter leur force électorale au candidat IBK, qui est celui qui peut, selon lui, réunifier les Maliens. « Plus personne ne manquera de respect au Mali », a déclaré ce dernier. Ibrahim Boubacar Kéita a remercié ses sympathisants qui se sont déplacés nombreux et les a appeler à  exercer leur devoir citoyen en votant massivement le dimanche 28 juillet. « Ce qui s’est passé ne se passera plus jamais », a-t-il martelé, en ajoutant que son « principal défi sera de restaurer l’honneur du Mali ». Le meeting était animé par les artistes Fantani Touré, le groupe touareg Chet Aguena , Kamaldine de la Guinée et Baco Dagnon.

Le candidat IBK se rend à Kidal

Accompagné de plusieurs cadres du Nord dont l’ancien ministre Soumeylou Boubèye Maà¯ga, président de ASMA, de Aly Ould El Mocktar de Tombouctou et de Sidi Mohamed Ag Attya de Kidal, il rencontrera à  Kidal, outre la chefferie traditionnelle et les notabilités de Kidal, précise le communiqué. Le candidat animera ensuite un meeting devant ses partisans, militants et sympathisants sur la grande place de la cité de l’Adrar des Ifoghass. Le communiqué ajoute qu’en se rendant le « premier à  la rencontre des Maliennes et des Maliens à  Kidal qui focalise toutes les attentions et toutes les passions, moins d’une semaine après le retour de l’administration à  travers le gouverneur, le candidat IBK prouve son attachement à  l’unité nationale et à  l’intégrité territoriale ainsi qu’à  la paix et la réconciliation nationale ».

Campagne électorale : la solution IBK

Le candidat du Rassemblement pour le Mali(RPM), Ibrahim Boubacar Kéita a réussi, hier dimanche 7 juillet, le pari de la mobilisation en remplissant presque le stade du 26 mars de Yirimadio. « Le Mali d’abord » C’’était à  l’occasion du meeting consacrant le lancement de sa campagne pour le compte de la présidentielle du 28 juillet. Une démonstration de force qui a confirmé le statut de grand favori de l’ancien Premier ministre pour le prochain scrutin. Le ton de la cérémonie riche en couleurs a été donné par des prestations d’artistes. Dans son mot de bienvenue, le directeur de campagne du candidat IBK, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga a rappelé ses caractères d’homme d’Etat, son don de soi et l’esprit de sacrifice de son candidat pour le Mali, d’o๠le slogan de campagne « le Mali d’abord ». Tout de blanc vêtu C’’est un IBK en pleine osmose avec ses militants qui a pris la parole pour remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. Dans son intervention, le « Kankélétigui » a estimé que cette campagne est la plus importante de l’histoire contemporaine du pays eu égard au « cataclysme » que le pays a connu depuis le 22 mars et qui a ébranlé, selon les fondements même de la République. Lutter contre la corruption, le narcotrafic et l’insécurité Le candidat de la Coalition IBK 2012 a regretté le traumatisme et l’humiliation subit par le Malien qui a besoin de retrouver très vite son honneur et sa dignité. Il s’est engagé solennellement à  s’attaquer sans réserve aux fléaux qui minent le pays à  savoir la corruption, le narcotrafic et l’insécurité. Pour y arriver, a-t-il indiqué avec force et conviction, aucun sacrifice ne sera de trop et il y aura une tolérance zéro. Le candidat du parti du tisserand s’engage à  redorer le blason de l’école malienne qui passe par la revalorisation de la profession enseignante et l’enseignement dispensé. Le chômage des jeunes est inscrit parmi les priorités du candidat. La cérémonie a pris fin par la diffusion d’un film sur IBK qui retrace sa riche carrière au service du Mali.

A Tombouctou, IBK rend hommage aux populations et salue l’armée malienne

Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK), ancien Premier ministre, a entrepris à  partir de vendredi 21 juin 2013 une tournée dans le nord du Mali. l’objectif était pour lui de s’imprégner de la situation réelle après le drame de l’occupation, auprès des autorités locales, des notabilités traditionnelles, des leaders religieux et des populations. Il a précisé que ces rencontres ne sauraient entrer dans le cadre de la campagne électorale, qui n’est pas encore ouverte. Accompagné de personnalités de la société civile, et de membres de son parti, le Président du Rassemblement pour le Mali (RPM), a démarré cette tournée à  Tombouctou, o๠il a atterri dans la matinée, accueilli par les notables de la ville et de nombreux militants et sympathisants. Dès son arrivée, Ibrahim Boubacar a salué le patriotisme des populations qui ont résisté pendant l’occupation du territoire par les groupes islamistes armés, et les a encouragés à  rester unis pour réussir le défi de la reconstruction nationale. La délégation a rencontré les autorités administratives de la région, notamment le Gouverneur, le Colonel Manga, avec lequel l’ancien Premier ministre a eu un échange fécond sur le retour des réfugiés et de l’administration dans la ville de Tombouctou et le reste de la région. IBK et sa délégation ont ensuite été reçus par l’ensemble des notables et des imams de la ville de Tombouctou, chez l’Imam de la Grande Mosquée, le Cheikh Issaouti, derrière lequel IBK a fait la prière du vendredi. Tous les hôtes du Président du RPM se sont dits très sensibles à  la démarche et à  l’approche humaine, ainsi qu’à  la vision responsable de l’homme d’Etat. IBK, a aussi tenu à  rencontrer les forces armées et de sécurité au camp militaire de Tombouctou. l’ancien Premier ministre nationale a salué le sens du devoir et l’esprit de sacrifice des soldats maliens, et les a remerciés pour le travail accompli avec courage et abnégation aux cotés des forces africaines et françaises. La délégation s’est envolée pour Mopti en fin de journée, d’o๠elle devait ensuite rejoindre Gao le samedi 22 juin. Communication RPM

IBK : « Il nous faut organiser les Assises Nationales du Nord »

Selon Ibrahim Boubacar Keita, il faut organiser impérativement des assises sur la question du Nord. Il a évoqué ce sujet lors de son discours devant le Conseil de l’International Socialiste à  Cascais (Portugal) le 4 février 2013. La rencontre avait pour thème principal le soutien au Sahel dans sa quête de paix, de sécurité et de démocratie. IBK a toujours prêché la tenue des assises Nationales du Nord pour permettre à  toutes les forces vives du Mali d’échanger sur le problème qui est devenu chronique. En janvier 2011, un an avant le massacre d’Aguel’Hoc, considéré comme le début d’une nouvelle crise du nord, il affirmait déjà  « il nous faut organiser les Assises Nationales du Nord, dès que l’Autorité de l’Etat sera effective sur tout le territoire . Ces rencontres devront impliquer toutes les communautés nationales, sans exclusive aucune ». Il devait s’agir alors d’évaluer les différents accords et plans de développement du Nord qui ont été élaborés par le passé, et de définir ensemble les modalités d’ « un nouveau Pacte National durable, qui renforcerait la cohésion nationale ». On est en droit de se demander si la crise actuelle aurait été différente si IBK avait été alors écouté. En revenant dans son discours devant ses amis socialistes sur sa proposition qui selon lui reste d’actualité, IBK laisse entrevoir quelques pistes pour répondre à  certaines attentes légitimes. « Il s’agit notamment d’une application plus poussée des lois de décentralisation dont le Mali est doté depuis déjà  de nombreuses années, mais qui n’ont jamais été vraiment appliquées. Nous pourrons ainsi rapprocher l’Etat de chaque citoyen, partout sur le territoire, et ainsi permettre aux particularismes régionaux de mieux s’exprimer » déclare le président du RPM. Pour lui le dialogue ne peut pas s’engager avec les groupes qui détiennent des armes. Il faut nécessairement qu’ils déposent les armes avant de venir à  la table de négociation. « Ce dialogue inclusif doit se faire avec des interlocuteurs représentatifs de chaque communauté : arabes, touareg, peuls ou Songhaà¯, parmi les notables, les chefs traditionnels et les élus locaux ». l’un des favoris aux élections présidentielles prochaines, le président du rassemblement pour le Mali a abordé le sujet des élections présidentielles prochaines. Selon lui l’intervention de la communauté internationale et de la France, en particulier, n’aura de sens que si elle s’accompagne d’un processus électoral irréprochable, qui vienne sanctionner la fin de la Transition. « Les problèmes structurels et profonds qui nous ont conduits à  la crise actuelle ne peuvent évidemment pas se résoudre dans le cadre d’une transition, car seul un pouvoir élu sera pleinement légitime pour engager la Nation dans les choix déterminants pour son avenir. Mais pour garantir la légitimité absolue de ce pouvoir, il est indispensable que l’élection soit totalement libre et transparente, contrairement aux précédentes de 2002 et 2007» explique le Kankeletigui. La paix et la sécurité au Sahel Le thème du Conseil de l’International Socialiste « Paix, Sécurité » cadre parfaitement avec la situation du Mali. « El Hadji Bourama » pense que la paix et la sécurité au Sahel ne sont plus un enjeu purement malien ni un enjeu uniquement régional amis un enjeu mondial, qui demande l’assistance et l’accompagnement de toutes les démocraties du Monde pour lutter contre le narco-trafic et le terrorisme, assurément des crimes transnationaux. « A ce titre, notre mouvement doit pleinement jouer son rôle, en intégrant dans ses discussions, dans ses travaux et dans ses politiques, ces thématiques-là . Ainsi, les forces progressistes, partout dans le Monde, seront en mesure d’adresser dans chaque pays o๠nous serons aux affaires, les réponses idoines à  ce fléau mondial, notamment à  travers une coopération renforcée entre les Etats » déclare –t-il. Un soutien « ferme et vigilant » aux autorités de transition C’’est par cette phrase que le président rassemblement pour le Mali a justifié sa position à  défendre la démocratie. Relatant le feuilleton de la crise malienne IBK indique que pendant des mois, le Mali a subit les assauts violents et cruels de groupes armés rebelles, islamistes et terroristes, qui ont entrepris de détruire la Nation malienne. Ces attaques ont abouti à  la prise de contrôle par eux des deux tiers de notre territoire national, chose qui a été accélérée par le coup d’Etat militaire du 22 Mars 2012. Il déclare ainsi que « dès le lendemain de cette rupture institutionnelle, mon parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) a été, à  travers ma personne, le premier à  condamner ce coup d’Etat, en conformité avec nos valeurs et nos principes, sur lesquels je ne transigerai jamais. l’armée doit être le bras de l’Etat, jamais sa tête » affirme –t-il. C’’est donc à  sa juste valeur qu’il apprécie l’intervention de la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. « Quelques semaines après, en avril 2012, les efforts de la CEDEAO et de la communauté internationale nous ont permis de revenir à  un ordre constitutionnel, avec un pouvoir de transition incarné par notre camarade, le Président Dioncounda Traoré. A travers notre participation au Gouvernement d’union nationale, le RPM apporte son soutien ferme, mais vigilant, aux autorités de transition, dont les deux missions principales étaient et demeurent » rassure El Hadji Bourama.

Voeux d’IBK au Mali :  » Oui aux négociations, oui au dialogue, mais sous l’égide du Mali « 

Le Président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Keà¯ta, a convié jeudi 4 janvier la presse à  son domicile. Une heure Durant, l’ancien Premier ministre a fait une analyse sans complaisance de la situation sociopolitique et sécuritaire du Mali avant de présenter ses vœux de nouvel an à  la nation. Mais avant, le candidat de la coalition « IBK 2012 », s’est livré à  une analyse grave de la vie de la nation. l’homme d’Etat affirme que le Mali traverse l’une des plus graves crises depuis son accession à  la souveraineté nationale le 22 septembre 1960. « Une crise multidimensionnelle, disait-il, qui touche à  tous les segments du pays, avec la fuite de plus de 400 000 citoyens maliens ». Toutefois, selon IBK, le pays vit une crise économique des plus aigues, avec la suspension de l’aide des bailleurs de fonds. « Cette conjoncture devrait pousser le peuple malien à  se hisser à  la hauteur attendue, et à  ne pas céder aux petits jeux ou aux calculs de positionnement ». Pour IBK, pas question de taire les errements qui ont mené le pays à  cette situation. Aussi, invite t-il le Gouvernement à  entreprendre toutes les actions pour sauver le pays. Pour la tenue immédiate des concertations « Oui aux négociations, oui au dialogue, mais sous l’égide du Mali » maintient IBK, qui invite les autorités de la transition à  tenir les engagements. Dans le style qu’on lui connait, IBK a demandé au président Dioncounda de tenir dans un bref délai les concertations nationales, afin de permettre à  l’ensemble des forces vives de décider du sort du Mali. « Nul ne saurait décider à  la place de nous Maliens. Nous devons nous unir, nous donner la main, pour barrer la route à  la tentative de restauration à  laquelle nous assistons ! Certains sont préoccupés par eux mêmes plutôt qu’à  chercher à  sortir le pays du gouffre », a t’il estimé, stigmatisant certains acteurs de la transition qui ont intérêt à  ce que la crise perdure. Par ailleurs, IBK a affirmé être resté sur sa faim suite au discours de nouvel an du président Dioncounda. Un discours il est vrai plein d’imprécisions, notamment sur les élections et la mise en place de la commission nationale de négociation. Toutefois, l’homme d’Etat a souhaité « de tout son C’œur, que son aà®né Dioncounda Traoré réussisse la transition, mais pas dans la voie o๠il s’est engagé ». Délai de rigueur Pour IBK, les autorités doivent s’atteler à  ce que le délai d’un an fixé pour la transition soit respecté. « Avril 2013 doit consacrer la fin de la transition. Mais d’abord, il presse de réunir les forces vives de la nation ». Il invite le président Dioncounda, son ainé, à  « maintenir les engagements et à  les tenir pour le bien du Mali ». Pour ce qui est de l’intervention militaire au nord, l’ancien Premier ministre se montre prudent. « Nous devons avoir le C’œur incandescent mais la tête froide. Nous n’avons pas droit au moindre échec car tout échec se payera cher », avertit t-il : « Le niveau d’information que J’ai sur l’armée nationale ne me permet de dire : Allons-y ! ». IBK souhaite toutefois que l’effort diplomatique pour rassembler les moyens soit poursuivi, en même temps que la préparation des élections. Plutôt évasif sur les questions des confrères, le porte étendard de l’Alliance IBK Mali 2012 invite les Maliens à  se tenir debout, quelles soient les difficultés, et à  ne sombrer dans aucun complexe identitaire. « Pourquoi nous Maliens raserions les murs si nous savons d’o๠nous venons ? Nous ne sommes pas une petite Nation. Nous venons de très loin…». Et IBK de lancer : « je ne laisserai personne trimballer ce pays ».

IBK :  » Unissons-nous autour de l’essentiel »

 » Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a annoncé, brutalement, le mardi 11 décembre 2012, sur les antennes de l’ORTM, sa démission et celle de son Gouvernement. Les conditions dans lesquelles cette décision est intervenue sont regrettables. Cette démission intervient après huit mois d’errements et de cacophonie au sommet de l’Etat. Aujourd’hui, il est impératif que les Autorités de l’à‰tat prennent les décisions appropriées pour redresser le cours de la Transition qui doit s’achever dans le temps quatre mois, C’’est-à -dire en avril 2013. Le prochain gouvernement devra être dirigé par un Premier ministre consensuel, un homme compétent qui doit s’atteler, sans tarder, à  la réalisation de deux missions essentielles. Premièrement, la reconquête de l’intégrité territoriale à  travers, d’une part, le déclenchement d’un dialogue politique avec les groupes armés se démarquant clairement du terrorisme et d’autre part, la préparation active de l’intervention militaire pour chasser hors du territoire national les organisations terroristes et criminelles. Deuxièmement, il s’agira de préparer les conditions matérielles, financières, et techniques, en vue de la tenue des élections générales en 2013 afin de doter le pays de dirigeants légitimes capables de prendre les décisions engageant l’avenir du pays. Enfin, J’exhorte les Autorités de l’à‰tat à  organiser, dans les meilleurs délais, les Concertations nationales qui doivent avoir pour objectif principal de renforcer la cohésion nationale autour d’une feuille de route consensuelle visant à  terminer la Transition dans les délais requis. J’appelle tous les Maliens et toutes les Maliennes, sans exclusive, à  s’unir autour de l’essentiel : le Mali, afin de faire face avec détermination aux défis gigantesques qui s’imposent à  nous. C’’est dans l’unité et la cohésion de la Nation que le Mali retrouvera sa place en Afrique et dans le Monde. Ibrahim Boubacar Keita Ancien Premier ministre

Pour le RPM, il faut s’unir derrière le nouveau gouvernement

Le Bureau politique du Rassemblement Pour le Mali (RPM) prend acte de la nomination le 24 avril 2012 du Gouvernement de transition. Le RPM apprécie la formation de l’équipe gouvernementale une semaine après la nomination d’un Premier ministre, en ce sens qu’elle constitue une nouvelle étape vers la normalisation de la vie institutionnelle de notre pays. Toutefois, le RPM regrette que la nomination d’un gouvernement dit « d’union nationale » soit intervenue sans que les principales forces politiques et les forces vives n’aient été consultées. De plus, la diversité ethnique et culturelle du Mali aurait gagné à  être mieux prise en compte au sein d’un tel gouvernement. Pour autant, dans un esprit de sursaut national et face à  l’urgence du moment, le RPM invite tous les patriotes maliens à  dépasser leurs différences pour accompagner le Gouvernement de transition dans la résolution de la grave crise que vit le Nord Mali. A cet égard, le RPM exhorte le Gouvernement de transition à  définir et à  adopter en urgence : • Une politique humanitaire pour venir en aide à  nos compatriotes déplacés et à  ceux vivant sous le joug des bandits armés, • Une stratégie de libération des régions occupées et une politique diplomatique permettant d’obtenir l’appui des pays amis, dans le respect de la souveraineté du Mali, • Une loi de programmation et d’orientation militaire afin d’adapter notre armée nationale aux nouveaux enjeux, • Une évaluation du processus électoral à  travers l’audit du fichier électoral. Ces différentes actions devront s’inscrire dans le cadre d’un plan d’action pour la transition, assorti d’un chronogramme d’exécution raisonnable et consensuel. Bamako, le 26 avril 2012 Le Bureau politique national Le Secrétaire à  la communication Boubacar Touré

IBK appelle les Maliens au sursaut national

C’’est un IBK préoccupé qui est apparu devant la presse malienne ce mardi 3 Avril, à  son domicile de Sébénikoro pour une conférence de presse destinée à  relancer le débat sur la crise géopolitique et constitutionnelle que traverse le Mali, depuis le putsch du 22 Mars. Face à  l’accélération des évènements au nord du Mali, et à  la prise de Tombouctou dernièrement, Ibrahim Boubacar Keita, s’est dit profondément choqué : «Â  Tous les jours, nous assistons à  un mauvais feuilleton avec son lot de surprises au quotidien et qui touche à  chaque malien intimement, cette situation est un véritable désastre national, avec toutes ces villes qui sont prises au nord de notre pays… », a déclaré IBK. Légalité constitutionnelle Face à  la junte au pouvoir au Mali, le patron du RPM se dit attentif à  la question du retour à  l’ordre constitutionnel, exigé par la CEDEAO au Mali, et qui a placé le pays sous embargo total malgré le fait que le capitaine Sanogo ait déclaré le 31 mars la restauration de la constitution du 25 février 1992 mais pas aussi immédiatement que l’aurait souhaité l’institution. De fait, Ibrahim Boubacar Keita, a surtout mis l’accent sur le sursaut national qui doit prévaloir rapidement face à  une situation qui risque de paralyser tous les maliens : «Â Ce pays a toujours su dire NON à  l’intolérable, à  des situations terribles qui le mettaient à  mal… » Alors comment recouvrer cette intégrité territoriale, violemment atteinte, face aux sanctions économiques de la CEDEAO qui souhaite voir démissionner le capitaine Sanogo, chef de la junte et chef de l’état provisoire ? : «Â La CEDEAO s’inscrit dans une logique de gardienne de la démocratie, rappelle IBK, et je comprends parfaitement sa position puisqu’ elle joue son rôle. Mais cette fois, il s’agit de chacun d’entre nous, la classe politique, la société civile, les leaders politiques et associations, à  nous de dégager des pistes de réflexion, des concertations pour circonscrire cette situation. ». Et l’armée malienne en déroute totale face aux rebelles qui ne joue plus son rôle de défense de l’intégrité du territoire national. IBK l’admet et préconise sa restauration puisqu’elle a fait défection, à  Gao, Tombouctou et Kidal, désormais partagés entre les rebelles du MNLA et le groupe islamiste Ançar Dine… «Â Sans une armée forte, mobilisée et avec des ressources, nous ne pourrons aller vers des élections, apaisées, fiables, il faut être clair ». D’o๠la fameuse question de la transition démocratique que souhaite mener le capitaine Sanogo à  terme sans passer par le schéma classique. Mais pour combien de temps ? «Â La voie légaliste, constitutionnelle est préférable, répond IBK, mais la situation actuelle impose de revoir les solutions… 40 jours suffisent-ils à  mener cette transition, comme le prévoit notre constitution malienne ? Dioncounda Traoré qu’IBK déclare consulter régulièrement est-il l’homme de la situation, alors que le capitaine Sanogo, récemment interrogé, sur la question réfute sa légitimité… La question demeure complexe. Mais l’homme du RPM, dont le parti s’inscrit dans le Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie (FU, et qui a exigé aux premières du coup d’état le rétablissement de l’ordre constitutionnel, face aux pro-putschistes du MP22, qui soutient la junte, appelle à  une unité de tous les acteurs de la société concernée par cette crise. Sursaut national Partition du pays en deux, convention nationale comme l’a déclaré la junte pour mener la transition dans sa déclaration du 31 Mars, IBK n’exclut pas d’aller à  cette convention avec son parti, si le contexte l‘exigeait. Du reste, les sanctions de la CEDEAO sont une autre donne à  prendre en compte, tout comme le rôle de la force de 2000 hommes mobilisées par l’institution africaine reste en attente pour le moment. Ce dont le patron du RPM reste convaincu, C’’est que le peuple malien doit se lever et réagir très rapidement face à  la situation. Homme d’honneur et d’une seule parole, Kankelentigui, se refuse à  envisager la perte du nord pour le Mali. «Â  Je me refuse à  envisager que le Mali soit coupé en deux. Tombouctou, Gao, la cité des Askias, sont des villes du Mali, des villes qui font partie de l’histoire de notre pays et jamais nous ne les laisserons abandonnées… »Â Â Â Â Â Â Â Â Â  D’o๠le sursaut national des Maliens plus que jamais urgent !

IBK regrette l’annulation de la mission de la CEDEAO

 » Je condamne avec vigueur les événements qui ont empêché, ce jeudi 29 mars, la délégation de chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’atterrir à  l’aéroport de Bamako. Cet incident grave retarde la mise en œuvre d’un plan de sortie de crise et d’organisation des élections aussi urgent qu’impératif pour le sort des Maliens. Il expose aussi notre économie nationale déjà  fragile à  de lourdes sanctions. Je demande donc au CNRDRE de tout mettre en œuvre pour faire respecter l’ordre et faciliter dans les meilleurs délais le dialogue avec les chefs d’Etat des pays frères et amis membres de la CEDEAO.   Décidée lors du sommet de la CEDEAO du 27 mars à  Abidjan, la mission de médiation prévoit que les chefs d’Etat de la sous-région rencontrent à  Bamako le CNRDRE, la société civile et des représentants de l’ensemble de la classe politique malienne, dans le but d’étudier ensemble les solutions de sortie de crise suite au coup d’Etat du 22 mars. l’un des objectifs prioritaires de la mission est de faciliter le retour à  l’ordre constitutionnel, à  travers l’organisation d’élections libres et transparentes dans un délai court. Je le répète avec force et détermination : seul un pouvoir démocratiquement élu et légitime peut résoudre la crise sécuritaire, économique et sociale que traverse aujourd’hui le Peuple malien. Je salue l’implication de la CEDEAO pour aider les Maliens à  résoudre la crise, car l’engagement bienveillant et pacifique de la communauté internationale, dans le respect de la souveraineté nationale malienne, est aussi vital que précieux dans un contexte si difficile. Je demande aux Maliennes et aux Maliens de faire preuve de retenue et de responsabilité, afin que tous unis, nous puissions élaborer et mettre en œuvre ensemble une sortie de crise. Il en va de l’intérêt supérieur de la Nation. Il en va de notre honneur. Vive le Mali ! Vive la Démocratie ! Vive la République ! » Ibrahim Boubacar Keà¯ta Candidat à  la Présidence du Mali

Jeunesse RPM : IBK pour restaurer la dignité du Mali

Les rideaux sont tombés sur les travaux du deuxième congrès ordinaire de la jeunesse du Rassemblement pour le Mali (RPM). Un nouveau bureau de 85 membres conduit par Moussa Tembiné, réélu président, a été mis en place pour galvaniser les troupes pour l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Le président de la jeunesse RPM a bien entendu saisi l’occasion pour fustiger les attaques dont est victime notre pays. « Des jeunes maliens au sein de l’armée nationale se battent courageusement contre les agresseurs. Certains sont tombés les armes à  la main en défendant la République » dira-t-il en ajoutant que la République du Mali restera une et indivisible. La jeunesse du parti a réaffirmé par la voix de son président, son soutien indéfectible à  l’armée nationale dans l’accomplissement de sa mission républicaine. «Le Mali vaincra car nous sommes une vieille nation, o๠il n’y a de la place que pour le dialogue, la tolérance et la foi. Jamais nous ne courberons l’échine devant le mensonge, la surenchère et les apatrides. Et toujours, nous serons pour l’unité et la liberté au Mali », a déclaré Moussa Tembiné lors de son discours de clôture. Ce congrès s’est déroulé samedi 25 février, dans la salle du CICB, pleine à  craquer, et ce à  environ 60 jours de l’élection présidentielle, dont le Président du parti des tisserands, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta, est l’un des favoris. Le président des jeunes a rappelé à  quel point IBK était un exemple pour eux. « Vous représentez l’espoir pour nos compatriotes des villes et des campagnes, de l’extérieur comme de l’intérieur, des jeunes comme des moins jeunes, des femmes comme des hommes. […]Vous avez les réponses adéquates aux soucis quotidiens des populations. Vous êtes un homme qui comprend la jeunesse du Mali, qui sait qu’elle attend beaucoup dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’emploi. Nul doute qu’avec vous, les maliennes et les maliens sentiront le changement, vivront le changement et fêteront le changement ensemble dans la quiétude et l’assurance!» Tels sont les propos élogieux adressés par M. Tembiné à  Ibrahim Boubacar Kéita qu’il a assuré du soutien total de toute son organisation pour l’emmener à  Koulouba au soir du 8 juin prochain. IBK fait de la jeunesse sa priorité IBK a remercié les jeunes pour leur engagement et les a appelés à  un sursaut pour se mobiliser massivement le 29 Avril. « Dans quelques semaines, notre pays a rendez-vous avec l’Histoire. Comme beaucoup de Maliens, vous savez qu’il n’y aura pas de vraie solution à  la crise sans la bonne tenue de l’élection. Outre la situation sécuritaire dans le Nord, la nouvelle équipe dirigeante devra s’atteler à  de nombreux défis. l’emploi des jeunes, l’école, la sécurité alimentaire et la santé de nos populations devront être les priorités ». Selon lui, les défis auxquels fait face la jeunesse malienne sont très nombreux. C’’est pourquoi, il leur a demandé de s’investir dans l’action. « Pouvons-nous laisser passer notre chance de développer le Mali? Devons-nous céder à  la fatalité ? », leur a-t-il demandé avant de leur lancer « Non ! Non ! et Non ! Je ne l’accepte pas, et je vous demande de ne pas l’accepter ! Je vous dis de ne pas céder la fatalité, parce qu’il existe des solutions. […]La première réponse aux maux dont souffre le Mali sera donc de voter, et ce dès le 29 Avril !». Le public galvanisé par un IBK visiblement très en forme, a longtemps applaudi « son » Président. Ce dernier a profité de l’occasion pour dévoiler une partie de son programme, dont la jeunesse est l’une des priorités. L’éducation, l’emploi et la sécurité alimentaire seront ses principaux chevaux de bataille, s’il est élu président, un président dont l’objectif sera de « préparer la jeunesse à  reprendre le flambeau ». Parmi les principales mesures proposées par le candidat, « le contrat pour la jeunesse », fait de droits et d’obligations, a été apprécié par les nombreux jeunes présents dans la salle. Il prévoit notamment une amélioration des bourses, et la mise à  disposition d’un ordinateur portable pour les nouveaux bacheliers poursuivant leurs études.

IBK brave rebelles et terroristes à Tombouctou : « l’insécurité n’est pas une fatalité ! »

C’’est aux cris de «Â IBK la solution ! » et de «Â IBK président !», que le candidat de l’alliance IBK Mali 2012 a fait son entrée dans la salle pleine à  craquer du Centre Baba Ahmed, o๠se tenait la conférence régionale de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM). Dans son discours, l’ancien Premier ministre a qualifié les attaques de Menaka, Tessalit, Aguelhok, Anderamboukane et Léré «Â d’actes de trahison, par ceux là  même qui ont été accueillis à  bras ouverts à  leur retour de Libye ». Après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire des soldats disparus, le candidat à  la présidentielle a poursuivi en pointant du doigt «Â les terroristes d’AQMI, qui ont profité de cette situation confuse pour semer la terreur et répandre la mort dans nos villes ». Faisant référence au charnier d’Aguelhok, dont les terroristes seraient responsables, il a condamné avec fermeté «Â cette barbarie qui va à  l’encontre des valeurs de paix, d’humanisme et de tolérance de notre société ». Entouré par Amadou Soulalé et Bocar Moussa Diarra, respectivement présidents des partis FAMA et UM-RDA, membres de la coalition qui le soutient, le président du RPM, très en verve, a insisté sur «Â la nécessité de l’Union nationale derrière le Président ATT, pour vaincre la rébellion et le terrorisme ». Une loi de programmation militaire et des Assises nationales du Nord en réponse à  l’insécurité Très applaudis, les propos d’IBK, qui se présente comme « le candidat du rassemblement », ont trouvé un écho certain dans une ville touchée au C’œur par l’insécurité. Les récents enlèvements d’occidentaux ont fait fuir la manne touristique, auparavant principale ressource de Tombouctou. « Il n’y a plus aucun touriste, nous avons été obligés de licencier nos employés », se lamentait Baba, gérant d’une auberge de la place. Comme en réponse à  ces propos, IBK a mis sur la table ses propositions pour rétablir la sécurité : loi de programmation militaire pour adapter les forces armées et de sécurité aux nouvelles menaces, et large dialogue national, à  travers l’organisation d’Assises nationales du Nord. Le discours du Président IBK a été suivi dans l’après midi par l’atelier du RPM, au cours duquel les responsables du parti ont sonné la mobilisation pour l’élection présidentielle. Très en forme, Kankelentigui, tel que le surnomment ses compatriotes, a mis en garde contre tout relâchement : « Il faut continuer à  aller sur le terrain, à  la rencontre de tous nos concitoyens, pour les convaincre de la pertinence de notre projet pour un Mali fort et juste ». Avant de boucler la journée, la délégation s’est ensuite rendue au domicile des notabilités de la ville, dont elle a recueilli les bénédictions. A 67 ans, Ibrahim Boubacar Keà¯ta participera à  son 3ème scrutin présidentiel après 2002 et 2007. Il fait figure de favori, soutenu par plusieurs centaines de mouvements de la société civile et une alliance de 18 partis, rejointe la semaine dernière par le PIDS du Ministre Daba Diawara. Il s’est officiellement déclaré lors d’une cérémonie au Palais de la culture de Bamako le 7 janvier, avant d’être investi le 14 devant 30000 personnes au stade Modibo Keita. Même si le climat d’insécurité et la faiblesse de l’Etat semblent favoriser l’ancien Premier ministre, reconnu comme un homme à  poigne, le scrutin du 29 avril reste très ouvert. Il mettra en compétition plusieurs poids lourds de la politique malienne : Soumaà¯la Cissé de l’URD, Modibo Sidibé, candidat indépendant, et Dioncounda Traoré de l’ADEMA, qui vient de rallier à  sa cause une vingtaine de petits partis.

Présidentielle 2012 : IBK promet un « Mali fort et juste »

Le RPM peut se frotter les mains. Ce week-end, le parti a réussi un grand coup en organisant, en grande pompe, l’investiture de son candidat pour la présidentielle. Le Stade Modibo Kéita de Bamako a tout simplement refusé du monde tant la mobilisation était grande. Jusqu’ici, aucun autre candidat déclaré n’avait réussi à  réunir un si grand nombre de militants pour ce type de cérémonie. Une candidature placée sous le signe du rassemblement 15h30, la cérémonie commence. C’’est sous un tonnerre d’applaudissements que le candidat Ibrahim Boubacar Kéita fait son entrée sur la pelouse du Stade Modibo Keà¯ta. Débout dans une 4×4 décapotable, le candidat fait le tour du stade pour saluer l’assemblée, constituée de militants du parti Rpm, de l’Alliance IBK-2012 (17 partis politiques), et de milliers de sympathisants, avant de s’installer à  la tribune d’honneur, o๠il est rejoint par le doyen Seydou Badian Kouyaté. Ensuite, place aux interventions. Tour à  tour, le Mouvement des volontaires qui soutiennent IBK, l’association « Horonya », la diaspora, le collectif des femmes, la coalition « IBK 2012 »Â… ont réitéré tout leur soutien au candidat du RPM. Le porte parole de la jeunesse du parti, Moussa Tembiné, a indiqué que « la candidature d’IBK représente la renaissance de l’espoir d’un peuple, qui aspire à  une vie meilleure, et l’assurance de la restauration de la dignité ». Un programme pour un « Mali fort et juste » Pendant près d’une heure, le candidat des tisserands a expliqué tout le sens de sa candidature. IBK a évoqué son ambition de guider le pays sur les sentiers du bonheur. Il a salué les efforts de mobilisation ainsi que l’engagement des Mouvements, associations et clubs de soutien. « C’’est ensemble que nous assurerons le bonheur du Mali de demain. Je suis prêt à  mettre mon expérience au service de la nation ». Le candidat a dévoilé quelques grandes mesures qu’il prendra s’il est élu. « Avec moi, l’Ecole deviendra obligatoire et totalement gratuite pour tous jusqu’à  16 ans. l’Ecole sera un droit et ne constituera plus une antichambre du chômage. l’Etat sera plus fort et sera garant de l’égalité des chances… ». Sur le plan économique, IBK a dit son ambition de faire du Mali une puissance économique, exemples d’initiatives à  l’appui. Avec IBK, le social au Mali connaà®tra un nouveau souffle. Le candidat s’est engagé à  créer 350 000 emplois dans les 5 ans à  venir. Il a indiqué que les domaines stratégiques tels que la santé, la sécurité et l’éducation seront prioritaires dans son agenda politique. Pour conclure, il a appelé à  des élections libres et transparentes et assuré ses partisans qu’en 2012, « aucune victoire ne sera encore volée.» Notons que cette investiture intervient après la déclaration de candidature d’IBK le 7 janvier 2012. Cette convention d’investiture de l’ancien Premier ministre a été, il faut le dire, un test grandeur nature pour jauger sa popularité. Opération réussie. Après Dioncounda Traoré en juillet et Soumaila Cissé en septembre 2011, IBK, 66 ans, est le troisième poids lourd à  entrer en scène pour briguer la magistrature suprême.

2012, nouveaux soutiens pour IBK

Le parti Rassemblement pour le Mali (Rpm) a décidé de mettre les bouchées doubles pour affronter les échéances de 2012. Des actions ont été posées dans ce sens, l’on peut noter les conférences débats et la kyrielle de déclarations sur des questions d’intérêt national telle l’insécurité au nord. En outre, le candidat a renforcé sa présence auprès de la diaspora. Ses nombreux déplacements sur l’extérieur, notamment en Chine, en France, au Gabon…, témoignent de cela. Hier, 12 janvier 2012, la salle de conférence de la Maison de la presse a été le lieu d’un évènement que ses organisateurs ont présenté comme très important pour l’avenir du Mali. En effet, quinze partis politiques maliens ont signé un protocole d’accord dénommé « IBK-Mali 2012 » pour appeler à  un regroupement autour de la candidature d’Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement pour le Mali (RPM), à  l’élection présidentielle de 2012 au Mali. «IBK-Mali 2012 », a été créé avec l’objectif essentiel de «constituer un pôle républicain et démocratique fort et stable» autour de la candidature d’Ibrahim Boubacar Keita. « Les organisations membres de IBK-Mali 2012 décident solidairement de soutenir le contrat de gouvernance politique, socio-économique et culturelle élaboré avec le candidat Ibrahim Boubacar Keita, dédié exclusivement au bien être des populations laborieuses de notre pays », peut-on lire dans le protocole d’accord. En signant ce protocole d’accord, les 15 formations politiques ont foi que le Candidat Ibrahim Boubacar Keita s’engagera, une fois élu, à  mettre en œuvre avec IBK-Mali 2012 le programme de gouvernement défini dans le contrat de gouvernance politique, socio-économique et culturelle. Le protocole d’accord « IBK-2012 » stipule également que le candidat œuvrera au renforcement de l’autorité de l’Etat au Mali, l’accélération de la croissance économique, à  l’accès du plus grand nombre de Maliennes et de Maliens aux services sociaux de base, à  la consolidation et l’élargissement des droits humains et de la solidarité … ». Les 15 partis signataires du protocole d’accord sont : le MIRIA, PPP, PPM, MPLO, RUP, ADCAM, l’UMP, l’UM-RDA, FAMA, RDR, RJP, PSO, CD, PDM, et le RPM. Tous les présidents de ces différentes formations politiques étaient présents à  la cérémonie et ont signé le document, à  l’exception d’Ibrahima Boubacar Keita qui avait été représenté par Nancouma Keita, ancien ministre de l’environnement et de l’assainissement et cadre du parti. Notons que cet évènement intervient à  moins 2 jours de l’investiture du candidat IBK au Stade Modibo Keita, le 14 janvier prochain.

IBK :  » Oui je suis candidat ! »

C’est l’un des 4 poids lourds de la présidentielle à  venir au Mali. Ibrahim Boubacar Keita, patron du RPM(le rassemblement pour le Mali), ancien premier ministre et ancien président de l’Assemblée Nationale, le poing en l’air face à  la foule de militants et sympathisants de son parti, a enfin fait acte de candidature après des semaines de battage médiatique et de campagne sur le terrain. Plébiscité par une bonne frange de la population malienne, y compris certains jeunes qui pensent qu’il est l’homme qu’il faut au Mali. Doté en plus d’une personnalité charismatique entre autorité et émotion, IBK séduit et harangue les foules : ‘Chers compatriotes, je vous ai rassemblé aujourd’hui pour vous annoncer avec une grande émotion, celle des veilles de grand combat, que oui, je suis candidat à  la présidentielle ». Hourra dans la salle comble du Palais de la Culture de Bamako, ce samedi 7 janvier 2012, il faut dire qu’IBK incarne l’un des espoirs du Mali de demain. » La situation politique actuelle du Mali appelle des politiques nouvelles. Elle appelle des solutions fortes », a déclaré le candidat à  l’entame de sa communication. Dans un contexte de crise sociale et géopolitique au Nord. IBK sait toucher là  o๠le pays souffre. Crise de leadership diront certains du pouvoir actuel, manque de fermeté face aux évènements du Nord, l’autoritarisme qu’a maintes fois affiché, Kankelentigui, du temps o๠il était premier ministre sous Alpha Oumar Konaré, a éveillé une nostalgie chez certains. D’une époque, o๠il géra une crise scolaire sans précédents, tandis que l’école malienne est laissée à  elle-même de nos jours. Le pouvoir actuel avouant sa défaite, IBK apportera t-il de nouvelles solutions ? Il affirme en tout cas que le peuple pourra compter sur lui : «, Vous pêcheurs de Mopti, vous enseignants de Ségou, vous écoliers de Tombouctou, etC’… Avec moi en 2012, le pays aura un président rassembleur et dévoué à  chacun ». Dans une prose lyrique, l’homme du Mandé, natif de Koutiala, se veut proche de chaque malien. Discours des grands jours, d’une campagne, à  la veille des grands combats. Les symboles aussi sont importants pour IBK. l’histoire, les hauts faits et la gestuelle compte aussi pour le candidat, qui n’a pas son pareil pour lever un doigt vers le ciel et les yeux vers le firmament. Avec la dignité d’un Soundjata dont il se réclame en bon Malinké. Mais IBK ne s’arrête pas qu’à  cette gestuelle si singulière, son état major derrière lui, la foule devant, il promet de restaurer la confiance du peuple malien ; «Â Je veux aider, soutenir, protéger les plus ffragiles d’entre vous et les sortir de la misère »Â… Il veut donc restaurer l’autorité d’état, sortir l’école de la misère, relancer l’emploi dans l’agriculture, les mines, l’industrie, le tourisme etC’… Et il revient sur les expériences du passé, qui ont fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui et l’homme d’état qu’il souhaite devenir. Un discours puissant, lyrique, porteur d’espoir malgré une réalité d’une acuité et d’une violence sans nom, IBK est à  la veille de ce rêve qu’il a nourri tout au long de sa vie. Celui de diriger ce Grand Mali, cet état jadis un empire dans la sous région. l’on se sent porté à  l’écouter, mais IBK est-il en phase avec les réalités actuelles du Mali? En phase avec les désirs ardents de la jeunesse de s’épanouir librement et pas dans l’ombre des aà®nés. Son rêve ira t-il de pair avec les espoirs du peuple ? Il donne rendez-vous au peuple le 14 janvier 2012 au stade Modibo Keita pour une investiture qui ne manquera pas d’éclat. Précèdera-t-elle l’autre investiture encore plus grande en Juin 2012 ?

IBK à Ségou : « Le moment venu, je répondrai à votre appel !  »

La conférence régionale du Rassemblement pour le Mali (RPM) s’est tenue le dimanche 11 décembre à  Ségou (4ème région), dans une salle surchauffée, o๠étaient présents les partis membres de la coalition qui soutient Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK) : MIRIA, UM-RDA, UMP, FAMA, mais également le CNID. La société civile n’était pas en reste, puisque les associations “Clubs des amis de Yacouba Traoré”, “IBK une chance à  saisir”, “Horonya”, et “Djiguiya 2007”, avaient aussi fait le déplacement. La délégation venue de Bamako a également noté la présence des représentants locaux du Haut Conseil Islamique (HCI) du Mali.   Le président du RPM, Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK), a rejoint ses troupes dans la matinée, après une première étape dans le village de Sebougou, o๠les Imams et notables de la localité lui ont réservé un accueil chaleureux, suivi d’une prière. C’’est une foule déchainée, scandant le slogan « Takokelen », qui l’a rejoint à  l’entrée de Ségou, avant qu’il ne pénètre avec difficulté dans la salle de conférence pleine à  craquer, o๠se tenait l’événement. Visiblement déterminés et prêts à  en découdre, les jeunes, très nombreux dans la salle, dansaient sur les rythmes de coupé décalé et de « Tchèfarinshi », un rappeur bamakois entièrement dédié au chef des Tisserands. Après les discours des partis et associations, IBK, visiblement ému, a pris la parole pour remercier Ségou de son accueil, en prenant soin d’indiquer qu’il n’était pas encore en campagne. Dans son discours, il a évoqué certaines préoccupations des maliens : l’insécurité dans le Nord, qui selon lui n’est pas une fatalité, les risques de déficit alimentaire, qu’il faut palier dès maintenant, et le récent vote du code de la famille, qu’il a justifié par la nécessité d’assurer la stabilité et la cohésion sociale au Mali. Le leader du RPM a terminé son propos en indiquant clairement qu’il ne se déroberait pas face aux différents appels venus du pays profond et de l’extérieur. « Le moment venu, je répondrai à  votre appel ! ». Ses lieutenants indiquaient que le grand moment de l’investiture officielle devrait avoir lieu au début de l’année 2012, dans un grand stade bamakois. « Nous n’allons pas nous contenter d’une salle de cinéma ou du Palais de la culture, il nous faut de la place pour accueillir tout le peuple du Mali, qui soutient IBK », s’exclamait l’un d’eux. Rendez-vous est donc pris.

IBK plébiscité pour 2012

La salle de presse du Centre International de conférence de Bamako a accueilli ce week-end les sympathisants du RPM samedi 29 octobre 2011. A six mois des élections présidentielles, les grosses formations politiques se renforcent par les alliances et des fusions. Le parti des tisserands vient de bénéficier un soutien de neuf formations politiques qui appellent Ibrahim Boubacar Keita à  se présenter aux élections présidentielles prochaines. Ces neufs partis politiques qui ont signé leur engagement à  soutenir Ladji Bouram sont entre MIRIA (Mouvement pour l’Indépendance, la Renaissance et l’Intégration Africaine) représenté par son président le Pr Mamadou Kassa TRAORE, l’UMP (Union des Maliens pour le Progrès) et son président Pr Amadou TOURE, l’ancien ministre de l’éducation, FAMA ( le Front Africain pour la Mobilisation et l’Action), le RDR (Rassemblement des Démocrates Républicains), le RJP (Rassemblement pour la Justice au Mali),le PDM (Parti de la Différence au Mali), le PSDM (Parti Socialiste et Démocratique du Mali), le PSO (Parti Sika fo o yé Damouyé) et le CD (Concertation Démocratique). « IBK est un homme d’honneur…. » Selon le représentant du collectif des partis signataire Amadou Soulalé, IBK est un Homme qui incarne les valeurs fondamentales de notre société, à  savoir entre autres: le courage, l’intégrité morale et intellectuelle, la rigueur, l’esprit rassembleur, l’amour du travail bien fait, la justice sociale, la protection de la famille, etc …. , le tout sous-tendu par une ferme volonté d’œuvrer pour un développement harmonieux du Mali. Les Partis politiques signataires du présent document, se sont dits convaincus que la résolution de ces problèmes ne peut être menée que par un Homme courageux et intègre, pétri de patriotisme, un Homme d’honneur qui a un profond respect des autres et de la chose publique, un homme ayant un sens élevé de l’Etat et qui en a l’expérience, un Homme respectueux de nos valeurs traditionnelles. « Ainsi nous, signataires, faisons appel à  El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA (IBK) pour présenter sa candidature à  l’élection présidentielle du 29 Avril 2012, au même titre que le lui a demandé son Parti, le RPM, lors de son 3ème congrès ordinaire tenu les 23 – 24 Juillet 2011 au CICB. Nous vous invitons, El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA à  accepter ce choix pour le Mali ». IBK, en visite en France actuellement était représenté par Nacouma Keita, secrétaire politique du bureau exécutif national : « vous venez donnez à  la démocratie ses lettres de noblesse. Vous avez fait preuve d’abnégation et du courage, vous n’êtes pas égoà¯ste. l’acte que vous venez de poser est profond et significatif. Je vous rassure que le candidat répondra à  votre appel. Reste à  attendre la réponse de l’intéressé…

10 ans du RPM: Tout un symbole!

Bako Dagnon au stade municipal de la commune VI (à  Sogoniko) pour assurer l’animation folklorique à  la cérémonie de célébration du 10ème anniversaire du RPM, le choix n’était pas fortuit. Et la commission d’organisation du meeting a voulu marquer le coup à  travers un symbole fort. l’artiste, originaire de Kita, est l’une des chanteuses préférées du président du parti depuis de nombreuses années. Depuis son passage à  la Primature (1994-1999), les rapports entre la cantatrice et l’homme politique sont restés étroits. Ibrahim Boubacar Keà¯ta, qui affiche une certaine fierté lorsqu’il évoque ses origines mandingues a donc été accueilli avec faste en ce jeudi 30 juin sous les notes musicales du terroir mandingue. Ce n’est pas tous les jours qu’on entend ces chansons traditionnellement réservées aux grands jours, pendant les cérémonies de célébration des rois. Le défilé des chevaux qui symbolise également le mandé pendant la période des grandes conquêtes, avait tout son sens à  cette cérémonie. C’’est devant plus d’un millier de militants que le patron des «tisserands » a fait son entrée au stade. A la loge officielle, de nombreux responsables des partis amis étaient venus souhaiter bon anniversaire au parti. Il s’agit, entre autres, du président du MPR Choguel Kokala Maà¯ga (ancien compagnon du regroupement politique «Espoir 2002 »), le président du PIDES (l’actuel ministre des réformes de l’Etat), etc. Submergé par l’émotion face à  cet accueil, Ibrahim Boubacar Keà¯ta n’a pu contenir ses larmes. Il a rendu hommage aux militants qui pendant dix ans « ont été de tous les combats du parti pour l’ancrage de la démocratie dans notre pays, et le renforcement du patriotisme ». « Que vous en soyez remerciés. Vous avez exprimé votre fidélité aux idéaux de notre parti. Et votre engagement nous donne la force de poursuivre le combat » a déclaré le numéro un des « tisserands ». Pour qui « le chemin a été ponctué d’embûches. Dix ans dans la vie d’un parti, ce n’est pas rien. Et le chemin à  parcourir reste encore long ». « Nous serons là  en 2012 » « IBK 2012 ! », le slogan lancé par les militants à  ce meeting du 30 juin est une interpellation du président RPM. Le message n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. IBK a fait la promesse d’être dans la course pour la conquête de Koulouba en 2012. « Nous serons là  encore en 2012 Inch Allah (s’il plait à  Dieu) » a lancé l’ancien Premier ministre aux militants. Avant de les appeler à  resserrer les rangs. « Notre engagement pour le Mali doit être indéfectible. Les mécanismes mis en œuvre pour anéantir nos ambitions ne doivent pas nous détourner de notre chemin », assène IBK, dont le discours prend des allures de campagne électorale. La restauration de l’autorité de l’Etat, dit-il, doit occuper le centre de nos préoccupations. La démocratie, ajoute IBK, doit s’exercer dans le respect des principes républicains et de l’Etat de droits. Selon le président du RPM, « notre pays vit l’incertitude marquée par des troubles ». « Restez vigilants, et soyez sereins » a conclu le patron des « tisserands ». Par ce discours, il n’y pas de doute qu’IBK attend de pied ferme les prochaines échéances de 2012. Selon beaucoup d’observateurs, le candidat malheureux à  la présidentielle de 2002 et de 2007, joue son va-tout.

10è anniversaire du RPM : Un bilan en demie teinte pour IBK et les tisserands

l’échec aux dernières élections présidentielles et législatives de 2007, les hésitations entre majorité et opposition, et le manque de moyens financiers, ont entraà®né une certaine démobilisation dans les rangs du parti. Ces faits confirment la thèse que le parti et son leader Ibrahim Boubacar KEITA (IBK) doivent absolument réagir, au risque de subir une nouvelle défaite dans la bataille pour la présidentielle de 2012. Dresser le bilan du RPM au cours des 10 dernières années, C’’est schématiser une marche à  reculons. Cela au regard de la chute que le parti a connue. En effet, un an après sa création, surviennent les élections générales de 2002. Le score est assez honorable pour ce parti, dont le porte-étendard Ibrahim Boubacar Keà¯ta se hisse au troisième rang des 23 candidats en lice, derrière l’actuel président ATT et le candidat de l’ADEMA, Soumaà¯la Cissé. Aux législatives qui suivent, le parti d’IBK confirme sa position de 2ème force politique après l’ADEMA-PASJ. Car sur les 147 sièges à  l’Assemblée nationale, le RPM s’en sort avec 46 députés, et son président est logiquement élu président de l’Assemblée nationale. Ce score valide pour certains la thèse que les résultats annoncés pour la présidentielle ne reflétaient pas le score réel d’IBK au premier tour… Mais la suprématie n’aura duré que cinq ans, et IBK et son parti doivent faire face à  la dure réalité de la démobilisation des troupes. D’abord aux présidentielles, les observateurs du jeu politique malien ont eu raison d’annoncer la défaite d’IBK face au président sortant ATT, soutenu par l’ensemble de la classe politique. Le verdict des urnes a confirmé l’analyse. Arrivé en 2ème position, le porte-étendard du « parti du Tisserand » ne recueille que 19%, contre plus de 71% pour ATT. Pour lui, il s’agit d’ « un résultat qui reflète une mascarade électorale visant à  lui barrer la route de Koulouba ». Vrai ou pas, IBK aura au moins eu le courage d’affronter le suffrage universel, contrairement à  certains de ses concurrents pour 2012. Mais ce courage vaudra au RPM un tir de barrage aux élections législatives qui suivent. Il devient le parti à  abattre, celui contre qui tout le monde se ligue. Les résultats des élections législatives de juillet et d’août 2007 sonnent donc comme une descente aux enfers du RPM, accentuée par le manque de moyens financiers. De 46 députés, le parti chute à  13. Et la courte victoire d’IBK sur Moussa Mara en commune IV, ne donne que 500 voix de différence en est tout un symbole. Citons aussi les communales 2009 o๠le parti obtient 773 conseillers contre 1590 en 2004, un chiffre divisé par 2 qui atteste de la perte d’influence du parti, malgré qu’il se maintienne en 3ème position. Défections dans les rangs du parti Rarement on aura entendu d’adhésions en grandes pompes au RPM, alors que les démissions en cascade ont occupé la une des journaux. Les nombreuses défections ces dernières années ont porté un coup dur à  la formation politique. Parmi ces cas de démissions d’élus et de hauts cadres du parti vers d’autres partis, on citera entre autres celle du Pr. Issa N’Diaye (ancien secrétaire politique du parti), du député de Sikasso Housseyni Guindo, du grand frère de ce dernier Ousmane Amion Guindo (ancien PDG de la CMDT ), la démission en bloc d’anciens responsables de la section de Kita vers l’URD (dont l’actuel maire de la commune Sory Ibrahim Dabo), l’ex-conseiller en Commune IV Amadou Touré dit « Serpent », de l’ancienne ministre de la santé, Mme Maà¯ga Zénaib Mint Youba, et de son mari Yéhia Maà¯ga (ancien député et actuel 1er adjoint au maire du District), etc. A cette longue liste, est venue s’ajouter (en 2008) la démission spectaculaire vers l’ADEMA de l’ex-députée de Gao, ancienne 4ème vice-présidente de l’ancien bureau de l’Hémicycle. C’’est donc dans ce contexte d’extrême fragilité que le RPM célèbre, ce 30 juin le 10ème anniversaire de sa création. Il n’y pas de doute, le bilan du RPM est loin d’être une marche en avant ! Un leader qui reste populaire Malgré tout, Ibrahim Boubacar Keita, reste l’un des hommes politiques les plus populaires du Mali, c’est tout le paradoxe. Les maliens gardent en mémoire la manière dont il a géré, par la manière forte la crise scolaire des années 1990, rétabli l’ordre dans le pays, et peut être même sauvé le régime d’Alpha Oumar Konaré, menacé de toute part. On lui reconnait un sens de l’Etat, et une autorité naturelle qui le rendent capable, selon ses partisans, « de redresser un Mali en pleine crise morale ». De plus, victime de trahison au sein de l’Adema en 2000, il a attiré la sympathie de nombreux de ses concitoyens, jusqu’à  l’élection de 2002, dont beaucoup prétendent que les résultats ne reflétaient pas la réalité du vote… Charismatique, doté d’un réseau international hors pair, IBK pourra t’il rebondir? Les récents sondages effectués par des instituts indépendants à  Bamako le disent en tête du premier tour, et vainqueur du second dans tous les cas de figure. L’homme cultive le mystère, voyage beaucoup, travaille ses dossiers, et se prépare pour ce qui sera sans doute son dernier combat. Un RPM requinqué à  l’occasion du prochain Congrès, prévu le 23 juillet 2011, ne sera pas de trop pour aider IBK, qui jouera sans doute la carte du « candidat du peuple », et non d’un parti.

Un dîner presque parfait au Parc National

De sources concordantes, les présidents de l’Adema, le Professeur Dioncounda Traoré, du RPM, Ibrahim Boubacar Keita, de l’URD, Younoussi Touré et du Parena, Tiebilé Dramé ont échangé le 31 mai dernier au Parc national de Bamako autour d’un diner pour le moins confidentiel. Que cache cette énième rencontre entre Tiébilé Dramé et Dioncounda Traoré ? On est tenté de s’interroger à  quelques encablures des élections présidentielles et législatives de 2012 . Peut être, ajoute notre source, que ces rencontres à  répétition constituent le préalable d’une alliance entre ces partis politiques dans la perspective de 2012 . Ainsi, ces partis politiques qui craignent l’arrivée d’un indépendant au pouvoir en 2012, seraient entrain de s’organiser pour barrer la route à  quiconque viendrait sous cette casquette ? Cette hypothèse cadre parfaitement avec la position de certains leaders notamment le président de l’Adema PASJ, l’honorable Dioncounda Traoré. Au cours d’une conférence lors du 20è anniversaire de son parti, il a fait cette déclaration fracassante : «Si un indépendant pense venir au pouvoir, il se leurre!». Déclaration qui se comprend parfaitement car pour IBK, Dioncounda et les autres, 2012, représente la dernière chance de parvenir au sommet. « Le cas d’ATT est compréhensible dans la mesure ou il a été un acteur clé de l’avènement de la démocratie mais un autre indépendant au sommet de la colline, jamais !». Pour sa part, le président de l’association CNID, Mountaga Tall, a été clair dans son discours lors du 5è congrès du parti : «Dans les états majors de ces partis politiques, il ne serait pas étonnant de voir dans les jours à  venir des slogans comme «Â tout sauf un indépendant » ou encore «tous contre un indépendant ». Malgré les craintes des partis politiques, le spectre d’un indépendant se profile. Modibo Sidibé ? Un outsider ? Si ces partis ne parviennent à  s’entendre sur un seul fichier électoral, une surprise est possible au lendemain des élections de 2002, ce qui donnera raison à  tous ceux qui pensent que les grandes formations ont perdu la confiance de la population. Il faudra donc faire bloc contre cet indépendant.

Congrès du RPM, vers un couplage avec le 10ème anniversaire du parti

La dernière conférence nationale du Rassemblement pour le Mali (RPM) avait demandé au Bureau politique national (BPN) d’organiser le 3ème congrès ordinaire du parti avant le 31 décembre de 2010. Mais ce rendez-vous n’avait pas été respecté à  cause du retard constaté dans le renouvellement des organes du parti à  la base. Dans certaines localités o๠le parti n’existait pas jusqu’ici, il fallait implanter des structures. Dans d’autres o๠le RPM s’était affaibli, suite au départ de militants, il fallait en conquérir de nouveaux. A en croire des responsables du parti, « tout ce travail ne peut se faire dans la précipitation, surtout quand consigne est donnée par le BPN de mettre en place des structures crédibles pour faire gagner le parti en 2012 ». Ce sont les raisons qui ont expliqué le premier report du congrès au 23 et 24 avril 2011. Un parti en reconstruction Le problème des structures de base au sein du RPM demeure le souci premier du parti. Car contrairement aux autres grandes formations politiques maliennes, l’ADEMA et l’URD, qui ont maintenu leurs implantations à  l’intérieur du pays, le RPM était en perte de vitesse depuis 2007, faute de moyens financiers et à  cause d’une certaine démobilisation. Sur les 55 sections que compte le parti d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK), environ 80% sont renouvelées à  ce jour. A Bamako les deux sections retardataires sont les communes II et IV. A présent, il s‘agit pour les Tisserands (emblème du parti), de refonder les bases en accueillant des nouveaux militants, tout en limitant certaines frustrations. l’agenda du président Le programme du parti semble être également perturbé par l’agenda international du président du RPM, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale. Depuis 2010, IBK est en effet très sollicité à  l’extérieur et prend part à  divers évènements internationaux. Pas plus tard que la semaine dernière, il a dirigé une mission d’observation des élections présidentielles au Tchad, et devrait siéger début mai à  une session du Parlement panafricain à  Johannesbourg en Afrique du Sud. Est-ce l’une des raisons qui a motivé un nouveau report ? Le congrès pourrait en effet difficilement se tenir en l’absence du président du parti. Le 10ème anniversaire en préparation Aux dernières nouvelles, il semble que le Congrès devrait avoir lieu en même temps que les célébrations du 10ème anniversaire du parti, prévu à  la fin du mois de juin. Créé en juin 2001 par Ibrahim Boubacar Keita, fraichement démissionnaire de la présidence de l’Adema, le RPM était devenu à  la faveur des élections législatives de 2002 la première force politique du pays, avec plus d’une quarantaine de députés à  l’Assemblée nationale, ce qui avait permis à  IBK son élection au perchoir. En couplant les deux événements, les dirigeants du RPM entendent ainsi donner un écho plus puissant à  ce grand rassemblement en rappelant les valeurs qui unissent les militants et leur charismatique président. Ce Congrès devrait ainsi sonner le rappel des troupes et la mise en branle de la machine pour la conquête de Koulouba en 2012. Pressenti comme l’un des candidats les plus sérieux à  la magistrature suprême, IBK ne pourra faire l’économie d’un parti restructuré et en ordre de marche s’il veut succéder à  Amadou Toumani Touré. Cela vaut bien un énième report.

26 Mars : 20 ans après, le RPM rend hommage aux Martyrs et appelle à un renouveau démocratique

Il y a vingt ans, notre peuple s’est ouvert les chemins de la démocratie et de la liberté d’expression en payant le prix fort : la mort sous les balles de la dictature anachronique de plusieurs de nos concitoyens devenus depuis des Héros, des Martyrs. 20 ans après , le Rassemblement pour le Mali (RPM) se souvient. Il s’incline devant la mémoire de tous les patriotes dont le sacrifice ultime a permis l’avènement d’une nouvelle ère. De ces héros, connus et anonymes, de ces blessés à  vie et de toutes les victimes de cette glorieuse campagne, le Rassemblement Pour le Mali se souvient en ce jour. Il se souvient parce le 26 Mars 1991 était l’aspiration profonde à  l’émergence d’un autre Mali. Que voulaient ces martyrs ? Ils ne demandaient qu’à  être des maliens accomplis dans leur dignité : l’amélioration des conditions de vie, la fin du monolithisme, la liberté d’expression, une école de qualité, des institutions légitimes, la lutte contre la corruption, la santé pour tous, du travail… 20 ans après qu’en est-il ? Assurément, il ne faut pas se contenter d’évoquer les morts. En cette circonstance, le Rassemblement Pour le Mali voudrait pouvoir faire le lien entre la mort de ces martyrs et la réalité de nos jours, pour que justement cet immense sacrifice n’ait pas été vain. 20 ans après , il y a lieu de s’interroger au vu des inacceptables errements constatés : les combattants d’hier se sont étonnamment métamorphosés. Pour beaucoup d’entres eux, se taire est devenu le créneau assuré pour faire carrière dans l’administration et bénéficier de certaines largesses du Prince du jour. 20 ans après , il est horrible de constater dans ce pays que l’homme lui-même est devenu un instrument de promotion. l’argent peut tout avoir aujourd’hui au Mali. Il peut faire que des partis politiques renoncent à  leur vocation cardinale qui est la conquête et l’exercice démocratique du pouvoir. Les élections sont tronquées par l’argent. Ne faut-il pas parler de placement que d’élection ? 20 ans après, la corruption est plus que patente, beaucoup plus que sous la dictature. Et ce ne sont pas les mécanismes chargés d’éradiquer ce fléau qui manquent pourtant. N’a-t-on pas vu ici le forcing et la communication qui ont été à  la base de la création du Bureau du Vérificateur Général, ce bureau-transparence, qui d’après ses initiateurs serait la trouvaille géniale ? Et après ? On assiste à  une cabale contre cette même institution. Jamais, les ressources de l’Etat n’ont été si facilement dilapidées par une poignée de parvenus qui du seul fait de leur accointance avec les Princes du jour se donnent tous les privilèges ! Jamais l’impunité n’a autant été totale ! Le silence observé devant une telle négation des valeurs n’est pas que coupable, il est tout simplement criminel. 20 ans après , il convient d’être critique. Il convient d’être critique devant la façon dont le droit est dit dans nos cours et tribunaux ; d’être critique devant la façon dont l’école est gérée ; d’être critique devant la façon dont la sécurité de notre pays est assurée, d’être critique devant la façon dont la criminalité se répand…. 20 ans après , notre sous région est en ébullition parce que le mode d’accession au pouvoir ne se fait pas de façon transparente. En cause très généralement, un fichier électoral qui autorise toutes les tentations et tous les tripatouillages. Aujourd’hui, il convient plus que jamais d’attirer l’attention de ceux qui sont en charge des élections sur les attentes de notre peuple qui veut être informé sur les résultats et la portée du Recensement Administratif à  Vocation Electorale (RAVEC). Le Rassemblement Pour le Mali exprime sa vive inquiétude, par rapport à  la préparation des élections générales annoncées et dont rien ne dit qu’elles auront lieu avec le sérieux requis ; en tout cas à  l’aune des actes jusqu’ici posés. Il ne faut pas que le silence soit l’arrière cour du fait accompli. 20 ans après , la jeunesse ne croit pas en la possibilité d’un bonheur sur place. Elle meurt, cette jeunesse dans les sables et dans la mer à  la recherche de l’eldorado européen alors même que le Mali est l’un des plus gros producteur de métal jaune en Afrique. 20 ans après , les défis se ressemblent : l’école n’est toujours pas une école de développement, la faim tue encore nos concitoyens alors que de bonnes politiques en la matière peuvent éradiquer le problème. Le Rassemblement Pour le Mali, pense que de Mars 1991 à  Mars 2011, les acquis existent (multipartisme, liberté d’expression, élections…), mais que les idéaux de la révolution ont été dévoyés. Malgré tout, nous pensons que la démocratie réelle peut et doit être instaurée. En cela, le Rassemblement pour le Mali en appelle à  l’engagement de tous les acteurs du mouvement démocratique. Notre parti prendra toute sa part à  la poursuite de l’élan du 26 Mars 1991, en allant inlassablement à  la rencontre du peuple du Mali, et en proposant des solutions concrètes aux problèmes du pays. Pour nos Martyrs et pour notre jeunesse, nous devons réussir le grand rendez-vous de 2012, cette « fête de la démocratie », qui pourra faire de notre pays une nouvelle vitrine démocratique en Afrique.

Vœux d’IBK aux maliens : 2012 dans le viseur

l’innovation de 2011 On ne l’attendait pas là . s’il est vrai que depuis quelques temps, IBK était revenu sur le devant de la scène politique nationale, C’’est bien une nouveauté de le voir adresser ses vœux de manière publique. Au moment o๠le président du CNID, Mountaga Tall, était devant la presse pour la désormais traditionnelle présentation des vœux, C’’est à  travers une correspondance envoyée à  la presse, dont Info Matin et les Echos (reconnu pro ADEMA, tout un symbole !), que les maliens ont reçus ceux du président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita. Ce dernier a bien entendu évoqué les grands sujets de l’heure. l’école, la corruption, les réformes institutionnelles, en passant par la présence d’AQMI au nord Mali. Tout est passé au crible, et IBK avance des pistes de solutions. On peut dire, sans risque de se tromper, qu’IBK vient de lancer les principaux thèmes de sa campagne pour 2012. Une force de propositions Comme de nombreux maliens, IBK est préoccupé par l’avenir de l’école malienne. La descente aux enfers de notre système éducatif exige une rapide reprise en main par les autorités. Pour le président du RPM, il faut avant tout « revaloriser le métier d’enseignant ». La carotte et le bâton C’’est le remède préconisé pour redonner à  l’école le lustre d’antan. Contrôle plus strict des enseignants et des établissements d’enseignement privé, systématisation de l’uniforme scolaire, mise en place d’une allocation scolaire pour inciter les familles à  envoyer leurs enfants à  l’école. l’autre épine dans le pied du développement du Mali, C’’est l’insécurité de plus en plus grandissante dans le nord du pays, fait des djihadistes et des narcotrafiquants. Pour IBK, il faut rapidement « restaurer la crédibilité du Mali vis-à -vis de ses partenaires étrangers et mettre fin aux souffrances des populations qui subissent la chute drastique des recettes touristiques et l’arrêt des projets de développement ». Une « cellule de crise » multi-acteurs pourrait se pencher sur la question et dégager des propositions. Il est nécessaire d’allier développement et la lutte contre l’insécurité au nord-Mali, car la seconde ne saurait réussir sans le premier. Il n’a pas manqué d’évoquer la banalisation de la consommation de la drogue et le narcotrafic dont le Mali est le théâtre depuis quelques années. La lutte contre la corruption, dont des cas défraient ces temps-ci la chronique, est un sujet cher au président du RPM. Selon lui, il est temps que cessent « ces actes honteux qui ont pour conséquences de salir l’image de la politique dans notre pays, d’aggraver la fracture entre la classe dirigeante et le peuple malien et de discréditer l’action publique en diluant davantage des ressources déjà  limitées». Les prochaines réformes institutionnelles, le code de la famille, la situation en Côte d’Ivoire ont également été évoquées. Des pavés dans la mare du pouvoir Sans être explicite, IBK a évoqué les affaires de corruption qui ont récemment terni l’image du gouvernement. Tout le monde pense bien entendu à  l’affaire du fonds mondial, au niveau du ministère de la santé, et au scandale naissant du « serveur de l’AMO ». Peut-être une façon de dire qu’il n’est indifférent à  aucun aspect de la vie de la Nation et de la gestion de l’ETat. On se souvient que dans son message du 31 décembre, le président de la République avait passé sous silence ces affaires, qui pourtant défrayaient la chronique. Idem pour le code de la famille qui avait été passé sous silence, alors même que son réexamen est au menu des sessions de 2011 à  l’Assemblée Nationale. Nombreux sont ceux qui s’étaient interrogés sur ces omissions et ont pensé qu’ATT, en dressant un bilan uniquement positif de l’année écoulée, « s’éloignait des préoccupations du malien lambda ». IBK aura donc voulu prouver que lui s’attache à  défendre les intérêts des maliens, même « les plus nécessiteux » comme il le dit lui-même en évoquant les cas de corruption. Mais sans se poser en père fouettard. Ainsi, félicite-t-il le gouvernement pour les efforts faits en matière d’infrastructures et dans le secteur agricole. Une façon de dire : « C’’est bien mais peut certainement mieux faire ! ». En avant pour 2012 C’’est sans surprise par contre qu’on a lu que le président du RPM appelait les maliens à  se mobiliser pour les échéances électorales à  venir. 2012, C’’est déjà  demain et IBK n’entend pas se laisser distancer dans la course pour Koulouba. Pour les rares qui se demandaient encore si IBK serait candidat, le doute s’éloigne un peu plus. La tournée à  l’intérieur et à  l’extérieur du pays pour « écouter, comprendre les problèmes et préoccupations » des maliens. « Ce travail de terrain et de réflexion jettera les bases du projet de société que soumettra le RPM au peuple du Mali lors des prochaines échéances électorales ». De plus, le parti fête cette année ses dix ans. Une occasion de faire le bilan et de se poser, si besoin en était, en force politique incontournable, capable et désireuse de conduire loin les destinées du Mali. La messe est dite. On peut dire qu’au niveau du RPM, les choses sérieuses ont commencé !

Nord-Mali : IBK dit non au « Tout-Sécuritaire »

Hommage à  l’ami Alpha Condé El Hadji Ibrahima Boubacar Keita multiplie les grandes déclarations. Après Evry, il y a quelques semaines, C’’est à  Paris qu’il s’est prononcé sur le Nord du Mali. Selon la cellule de communication de son parti, le RPM , cette rencontre qui est la seconde de l’année après celle de New-York en juin 2010, rassemblait l’ensemble des leaders socialistes, parmi lesquels Georges Papandreou, Premier ministre grec et président de l’IS, Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste (PS) français, ou encore Ehud Barak, ministre de la défense d’Israà«l. Le président irakien, Jalal Talabani a également fait le déplacement. Les débats portaient, quelques jours après le G20 de Séoul, sur les questions d’économie mondiale, le changement climatique, et la sécurité, thématique sur laquelle IBK s’est exprimé. l’ancien Premier ministre a été très applaudi après son propos qu’il a commencé par un vibrant hommage à  son camarade Alpha Condé, élu à  la présidence de la République de Guinée, devenant ainsi le premier président démocratiquement élu dans ce pays. La paix au Nord Mali : les pistes d’IBK Il a ensuite abordé la question de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne, un « problème crucial pour la paix et la démocratie dans la région ». Selon IBK, la présence du terrorisme, du narcotrafic et d’AlQaida au Maghreb Islamique (AQMI) dans le septentrion malien « entache l’image de notre pays, limite le développement des activités touristiques, met en péril la cohésion et l’unité nationale, et déstructure le tissu social des communautés touarègues qui vivent dans cette zone ». Il a de nouveau appelé à  une réhabilitation et un retour de l’Etat dans le Nord, afin de juguler la menace terroriste et contenir le risque d’une expansion continentale. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, il est nécessaire d’appliquer une « double approche sécuritaire et développement » en collaboration avec les voisins du Mali et les partenaires occidentaux, pour rétablir la confiance. Proche de plusieurs personnalités du parti socialiste français, IBK a profité de son séjour parisien pour effectuer des rencontres bilatérales avec Martine Aubry, première secrétaire du PS, mais également avec Laurent Fabius et Hubert Védrine. Le président du RPM, accompagné par Sékou Magassa, secrétaire général de la section RPM de Paris, a également fait le point sur les activités du parti et le programme des prochains mois.

2012 : Le RPM peut-il en rêver ?

Un grand parti, malgré tout Comme dirait cet observateur de la scène politique malienne, le Rassemblement pour le Mali (RPM) n’ira pas à  l’élection présidentielle de 2012 pour seulement faire de la figuration. S’identifiant à  son président, le très charismatique Ibrahim Boubacar Keita (IBK), député de Bamako, et non moins ancien Premier ministre (1994-2000), le RPM retient son souffle pour ce scrutin très attendu. Créé en juin 2001 des suites d’une dissidence au sein du parti ADEMA, le RPM a acquis l’adhésion d’une frange importante de la population malienne. Pour conforter cette position, le parti s’est lancé dans les élections générales de 2002. N’eut été l’interférence du défunt président gabonais (Oumar Bongo), IBK aurait causé beaucoup de mal à  ATT en empêchant son élection. Par rapport aux législatives, le RPM s’était taillé une cinquantaine de députés sur les 147 que compte notre hémicycle, devenant ainsi la seconde force politique du pays devant l’Adema. Cette majorité du RPM et de sa coalition Espoir 2002 au parlement a valu à  IBK d’être élu Président de l’Assemblée nationale. A nouveau Candidat à  la présidentielle de 2007, le président du RPM et ses partisans tombèrent de haut. La défaite relèguera son parti en troisième position aux législatives, loin derrière l’Adema et l’URD, avec seulement 11 députés, dont Ibrahim Boubacar Keita qui a sauvé son siège à  Bamako. Victime d’une erreur de stratégie ou des affres d’une nouvelle donne politique ? Et demain, 2012 ? Malgré tout, quoi qu’on dise, le RPM dispose aujourd’hui d’atouts incommensurables pour conquérir le pouvoir en 2012. Tout d’abord la popularité de son président, connu de tous les maliens, et respecté pour son sens de l’Etat et son autorité naturelle. Préparant la prochaine échéance, le parti abat un immense travail de terrain dans les coins et recoins du pays, auquel s’ajoute les multiples contacts qu’IBK entretient dans les quatre coins de l’Afrique et du monde. En outre, le parti est entrain de multiplier les tractations avec d’autres formations politiques pour refonder ses assises. Bien qu’affaibli depuis les dernières échéances, le RPM, dans un contexte de transhumance aigà¼e, est l’un des rares partis à  ne pas souffrir de départ de militants. Ses cadres sont restés imperturbables malgré la création de partis politiques tous azimuts. C’’est donc une image de constance et d’intégrité que véhicule le parti des tisserands.A charge pour eux de nouer les bonnes alliances et d’aller d’avantage à  la rencontre des citoyens.

IBK face à la presse : « Le RPM continuera à convaincre de l’actualité de son message »

Le président des Tisserands a indiqué que le parti se battra pour la conquête du pouvoir d’Etat aux fins de réaliser le projet de société qui lui vaut d’exister… A en croire son président, le RPM n’a jamais failli à  ses devoirs. La joute électorale de 2012 ne fera pas exception, dit-t-il.Cette cérémonie qui s’est tenue dans les locaux du nouveau siège du parti à  l’Hippodrome et a permis à  IBK de réaffirmer ses ambitions de servir le Mali en présence de nombreuses personnalités. Bilan du parcours D’entrée de jeu, le président du RPM a déclaré que, « 9 ans dans une vie humaine correspond à  l’enfance. Mais, dans la vie d’une formation politique, 9 ans permettent de faire le bilan du parcours ». Selon IBK, le RPM, depuis sa création en juin 2001, a une présence effective et significative dans tous les combats pour un mieux-être du peuple malien. « Par rapport à  différents sujets de préoccupation nationale comme la crise au Nord du pays, la crise alimentaire, la crise scolaire avec la tenue d’un forum organisé par les responsables du parti, etc, rien ne nous aura échappé ». En outre, dit-il, le parti a mené des réflexions sur tous ces sujets à  travers des symposiums et, à  chaque fois, nous remettons des propositions concrètes au Chef du Gouvernement, comme contribution du parti. « Nous ne nous sommes jamais souciés de notre modeste personne mais toujours et constamment du pays ». Conquête du pouvoir d’Etat Pour mieux servir le Mali, le parti du Tisserand n’a jamais fait mystère de sa volonté forte et engagée d’aller à  la conquête du pouvoir d’Etat, de l’exercer pour le bien-être des populations. «Le RPM n’a jamais failli au devoir d’aller à  la conquête du pouvoir, et 2012 ne fera pas exception», a déclaré son président. Parlant de l’actualité relative à  une fusion en chantier entre le RPM, l’ADEMA et le PARENA, l’honorable Ibrahim Boubacar Kéita a reconnu qu’il y a des concertations entre ces trois partis et d’autres. Et, «ce sont des perspectives heureuses» que des formations politiques se parlent, échangent sur la démocratie et l’évolution du pays. Mais de là  à  dire qu’IBK sera le porte-drapeau d’une quelconque alliance ou fusion de partis, C’’est aller trop vite en besogne. l’ADEMA, a-t-il indiqué, est une formation politique pour laquelle nous avons beaucoup d’estime. Tout comme le PARENA et toutes les autres formations politiques de l’échiquier national. Par ailleurs, le président du RPM a dévoilé les positions du parti sur des questions brulantes comme le projet d’abolition de la peine de mort, le Code des personnes et de la famille, des sujets par rapport auxquels, les valeurs culturelles du Mali ne doivent être négligées. s’agissant de la participation du RPM aux échéances présidentielles de 2012, IBK a été on ne peut plus clair : « nous proclamons notre volonté de participer activement aux élections de 2012 » a-t-il conclu.