Hamed Sow, homme d’affaires et candidat du RTD

Avec un parcours académique brillant, Hamed Sow sait que politique et affaires sont intimement liés au Mali. Il est diplômé de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) de Saclay (France) et titulaire d’un Doctorat en à‰conomie de la Production de la célèbre Université de Paris IX – Dauphine. Hamed Sow débute sa carrière en France dans le conseil d’entreprise. Il travaillera ensuite à  la Commission Européenne à  Bruxelles comme expert et en Energie de la Banque Mondiale au Niger… puis comme Directeur Général du CDE à  Bruxelles, une institution commune du groupe des 77 pays ACP et des 25 membres de l’UE. De retour au Mali, il devient Ministre des mines, de l’énergie et de l’eau sous ATT de 2005 à  2007; Après sa démission du gouvernement en 2008, il crée le groupe Arama AMIC Invest, une société d’intermédiation financière implantée en Asie, en Europe avec une branche au Mali. Le Dr. Hamed Sow fut ensuite Conseiller Spécial du Président de la République du Mali, en charge du suivi des grands chantiers de l’Etat. Il a aussi récemment été nommé Conseiller spécial du Premier ministre de transition Diango Cissoko. Augmenter le niveau de salaires des Maliens Convaincu qu’on peut changer les choses à  travers la politique, il crée le Rassemblement Travailliste pour le développement (RTD) et déclare : « Je pourrais me passer de la politique. Car mes affaires sont à  l’international. Et Dieu merci, je m’en sors bien. Mais, J’ai décidé de faire de la politique, parce qu’on ne doit pas laisser le pays dans les mains de certaines personnes. Si non, C’’est la catastrophe ». Son programme politique s’articule autour de 30 propositions concrètes, mais pour Hamed Sow, le vrai problème, c’est le salaire des Maliens qu’il promet d’augmenter, le SMIC moyen étant autour de 30 000 FCFA. Pour lui, les défis essentiels sont en outre de consolider la Paix et la Concorde entre tous les Maliens, le Renforcement des Forces de Défense et de Sécurité, une nouvelle Gouvernance à  travers la politique d’augmentation des Revenus et la lutte implacable contre la Corruption, le développement rural en donnant la terre aux paysans et en leur favorisant l’accès aux équipements modernes de production, ainsi qu’aux éleveurs et aux pêcheurs, la promotion et le développement du secteur minier. En outre, Hamed Sow insiste aussi sur le développement des infrastructures de transport et surtout de l’énergie, la promotion et le développement des PME, le développement de la micro-finance, ainsi que l’introduction et l’émergence de la finance islamique, la refonte totale de l’Ecole malienne pour l’adapter aux besoins de l’économie nationale, la mise en place d’une politique sociale de santé pour tous ainsi que la protection de l’environnement. S’il est élu, Hamed Sow promet d’augmenter en 2015 le budget d’Etat à  2000 milliards CFA…

Hamed Sow : « J’augmenterai le salaire des Maliens… »

Dans son programme de 36 pages, Dr Hamed Sow a mis l’accent sur les faibles revenus des Maliens comme des facteurs encourageants la corruption. « J’augmenterai les salaires pour pouvoir mieux lutter contre la mauvaise gouvernance, C’’est possible» affirme t-il. « Le grand problème du Mali C’’est le salaire dérisoire. » Le SMIG est moins de 30.000 FCFA, le revenu mensuel moyen est de 35.480 FCFA, le salaire moyen mensuel d’un cadre malien 100 000 FCFA. Et un ministre gagne plus ou moins 1 millions de FCFA. La mauvaise gouvernance englobe le détournement des deniers publics, la corruption, la confusion, les trafics d’influences, le népotisme, la fraude, a martelé le candidat du RTD. « Si je devais faire une hiérarchisation des actes de la mauvaise gouvernance, je dirai que la corruption tiendrait le haut du pavé. Elle est la plus courante. Celle qui se développe le plus, qui se systématise, qui corrompt nos valeurs et, plus grave, qui se banalise et devient insidieusement la norme. Il ne s’agit pas ici de justifier la corruption, mais d’expliquer ses causes réelles afin de pouvoir trouver une solution » a t-il indiqué. Prenant l’exemple sur lui-même, il déclare: « lorsque J’étais ministre en 2007 / 2008, ma facture d’électricité et d’eau était en moyenne de 400 000 FCFA, mes dépenses d’alimentations de 400 000 FCFA, mes dépenses pour le personnel (350 000 FCF), mes dépenses sociales (familles, ressortissants du même village, soutiens aux événements sociaux tels enterrements, baptêmes, mariages.) Les autres dépenses s’élevaient à  500 000 FCFA. J’ai beau résister à  la pression sociale, je ne suis jamais arrivé à  dépenser moins de 3.000000 F CFA par mois.» Pour le candidat, il faut augmenter les salaires pour atténuer fortement la corruption.

Présidentielle 2013 : nouveaux partis, nouveaux candidats

« Chato », seule candidate femme pour l’instant C’’est elle qui a ouvert le bal le vendredi dernier en acceptant la sollicitation d’une plateforme d’associations et de partis politiques. Mme Haà¯dara Aà¯ssata Cissé plus connue sous le nom de Chato, député de Bourem, sera candidate à  la prochaine présidentielle. Les représentants des jeunes des femmes, des organisations féminines et des responsables de partis politiques se sont succédé au micro qui pour vanter les mérites d’une femme patriote, humaniste et courageuse, qui pour apporter des motions de soutien pour les élections à  venir. En retour, l’honorable Chato a remercié les uns et les autres pour la confiance placée en elle avant de s’engager à  mener le combat jusqu’à  la « victoire finale ». Pour elle l’heure est à  l‘action pour prendre le pouvoir et servir le pays. Il faut aller, vers un Mali nouveau qui est, à  l’en croire, un Mali réconcilié, en paix et uni, gage du développement. Le benjamin entre en lice Il est à  ce jour le plus jeune candidat à  la présidentielle. A la tête de la formation politique « parti pour une nouvelle Afrique « PANAFRIK », Alhouisseini Abba Maà¯ga a été investi ce dimanche. Agé de 37 ans, leader d’associations, ce jeune malien estime qu’il est temps de « changer » les détenteurs du pouvoir au Mali. « Nous avons décidé de briguer toutes les échéances politiques, de la présidentielle aux communales en passant par les législatives » déclare-t-il. Selon le président de PANAFRK, « il ne s’agit pas d’un parti politique de plus. Au départ, nous n’avions pas cette idée-là . Mais nous avons constaté que nous n’avions pas d’autres choix que de s’engager, C’’est ce qui nous a obligé à  créer ce parti ». Hamed Sow quitte définitivement le PDES Leader du parti qui soutenait l’ex-résident Amadou Toumani Touré, le Dr Hamed Sow a pris la tête d’une nouvelle formation politique. Le Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD), C’’est son nom l’a investi comme candidat à  l’élection présidentielle de juillet prochain. Le congrès constitutif du parti s’était tenu la veille au CICB. Devant un millier de militants et d’invités, représentants de partis amis entre autres, Hamed Sow a déclaré compter sur chaque malienne et malien pour l’avènement d’un Mali nouveau dont le développement sera basé sur les valeurs du travail, du mérite et d’une juste redistribution des richesses. Les délégués étaient venus des 49 cercles du Mali et des 6 communes de Bamako. « Je jure la main sur le C’œur que je me suis engagé dans la politique uniquement pour aider mon pays à  sortir du trou. En tant que Malien digne fils du pays, je ne peux accepter que mon pays soit dans une situation désastreuse » a déclaré Dr Hamed Sow, avant de décliner son projet de société. SBM crée l’ASMA On ne sait pas encore s’il sera candidat ou pas mais nombreux sont ceux qui parient pour le oui. Soumeylou Boubeye Maà¯ga qui a récemment claqué la porte de l’ADEMA vient de lancer sa nouvelle formation politique. Elle se dénomme ASMA – Convergence des Forces Patriotiques et a été portée sur les fonts baptismaux ce dimanche 19 Mai 2013 à  la Pyramide du Souvenir. l’Assemblée a élu Soumeylou Boubèye MAIGA comme Président et Amadou dit Baba CISSE Secrétaire Général à  la tête d’une Direction Nationale composée de 11 Secrétariats et de 9 Commissions Thématiques. Loin d’être dirigée contre une personne ou un parti politique quelconque, l’Asma est l’aboutissement de leur mobilisation depuis 2003, a-t-il fait savoir. On se souvient que l’Asma existait déjà  en 2007. Le président du parti a expliqué qu’ils avaient décidé de gardé les initiales du parti qui de « Association de soutien à  Soumeylou Maà¯ga » devient l’Alliance pour la Solidarité au Mali. Et, Convergence 2002 change en Convergence des forces patriotiques.