BDM SA : vers une expansion sous régionale en 2015

8 milliards 930 millions CFA, C’’est le résultat net d’exploitation 2014 de la Banque de développement du Mali, dont 19% du capital appartiennent à  l’Etat malien. Tenu à  son siège la 49è session du Conseil d’Administration de la BDM SA, a par ailleurs noté la présence de Mamadou Tiény Konaté du collège transitoire de la CCIM, de Jean Marcel Aboumon, représentant de la BOAD, Konzo Traoré de la BCEAO, Driss Ben Jelloun et Mohamed Agoumi de la BMCE Maroc. A l’entame de ses propos, Abdoulaye Daffe, Président Directeur Général de l’institution bancaire, encore marqué par une perte familiale, a tenu à  remercier l’ensemble du personnel pour la constance et la rigueur observée tout au long de l’année :« A titre personnel, le poids de la douleur qui nous a habitée reste très lourd à  porter mais nous avons su nous en accommoder grâce à  votre soutien à  vous tous… », a exprimé Daffe, avant de souligner le contexte économique du Mali. Si 2014 a été une année calme, estime le PDG de la BDM SA, C’’est parce que : « la reprise souhaitée n’est pas venue en raison de la conjoncture économique défavorable, elle n’a donc pas permis le niveau de croissance programmée…». Deux nouveaux guichets en Afrique Pour l’institution bancaire, les banques de l’Union sont désormais une réalité et augurent de belles perspectives sous régionales en 2015. En effet, l’ouverture de deux nouveaux guichets en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, devrait permettre de consolider les acquis de l’institution. La BDU-BF sera ainsi dirigée par Mr Sanogo Abdoulaye et son adjoint Mamadou Berthé et la BDU-CI elle sera emmenée par Mr Amidou Guindo et Idrissa Wélé Diallo. En souhaitant que l’expansion se poursuive à  tous les pays de l’Uemoa, le PDG Abdoulaye Daffe a aussi remercié ses amis et partenaires marocains de la BMCE. Qui à  leur tour ont salué les qualités managériales de Mr Daffe. Rappelons que la BMCE détient 27,38% du capital de la Banque malienne.

Koro et Bankass réduisent leur dépendance énergétique

Ce sont 377 lampadaires à  Bankass et 287 à  Koro, deux villes de la région de Mopti, qui alimenteront désormais les populations en éclairage public, en contribuant à  l’amélioration de la sécurité et à  l’embellissement de ces localités proches du pays dogon. l’inauguration des deux centrales hybrides à  énergie solaire et thermique diesel s’inscrivait dans la tournée du président IBK, en 5è région. Les populations de Bankass et Koro, ont réservé un digne accueil à  l’hôte du jour, le mercredi 19 mars, avant de découvrir leurs nouvelles infrastructures énergétiques, réalisées par EDM SA et ZED SA, avec le financement de la Banque pour le commerce et l’industrie BCI et l’appui de la Bank of Africa et de la BOAD. Energie solaire De type hybride et solaire photovoltaà¯que et thermique à  alimentation diesel, les deux centrales inaugurées à  Bankass et Koro, vont contribuer à  réduire la dépendance énergétique, en matière d’importations de produits pétroliers. Le solaire est une alternative inévitable dans un pays qui ne manque pas d’énergie naturelle, d’o๠l’installation de ces immenses champs de panneaux solaires autour des centrales. D’un coût d’un peu plus de 2 milliards, les deux centrales sont constituées d’une centrale solaire à  champ solaire photo-voltaique pour l’alimentation, de batteries solaires, et d’onduleurs pour moduler l’énergie obtenue avec une puissance de 383kwc. Les équipements qui accompagnent ces centrales sont des locaux techniques, plusieurs groupes électrogènes et des armoires de contrôles, et des transformateurs à  fréquence modulable. Les centrales hybrides permettront aussi de mettre à  niveau le réseau de distribution d’électricité déjà  existant, avec des lignes de 8m et 4km ainsi que l’alimentation de plus de 500 lampadaires public pour les deux villes. Pour Allaye Guindo, le maire de Bankass, la ville avait besoin d’être désenclavée, parmi les autres préoccupations que sont l’accès à  l’eau ou le drainage des eaux de pluie, l’hivernage. En attendant, ces centrales par la stimulation de l’éclairage domestique, aideront à  assurer la sécurité, en créant des emplois. Pour le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Frankaly Keita, la production d’énergie va doubler grâce aux centrales hybrides dans une optique de développement social et économique de la région. Equidistantes d’une soixantaine de kilomètres, Bankass et Koro se situent sur la route du poisson. A Koro, le chef de l’état a donné le coup de pioche de la route qui passe par Bandiagara jusqu’à  la frontière avec le Burkina Faso. Pour le chef de l’état, ce n’est là  qu’un début face au défi immense en matière d’énergie et d’infrastructures au Mali. Il suffit de traverser ces localités pour réaliser à  quel point les besoins des populations sont immenses en eau comme en électricité. « Tout est à  faire dans ce pays. Ce n’est pas un honneur pour nous qu’il y ait des Maliens au 21ème siècle et d’autres à  l’âge de pierre. Nous voulons des progrès palpables pour tous », a déclaré le chef de l’état à  Bankass. Et d’ajouter : « Il est temps que notre peuple goûte aussi à  ce que les progrès des sciences nous ont offert. Il faut que l’ensemble de ce pays sorte des ténèbres afin d’avoir un Mali de lumière. Faisons des grandes choses pour le Mali! »

Groupes électrogènes et lampes torches, l’ultime recours des Bamakois

La période de chaleur est propice aux coupures intempestives d’électricité à  Bamako. Depuis environ deux mois, la population revit les épisodes des années précédentes : «Â ici au marché, il y a des jours o๠nous restons de 8h à  18h sans électricité, d’autres jours C’’est de 8h à  midi ou encore de midi à  18h. Et pourtant nous payons toutes nos factures régulièrement » s’indigne Bamody Coulibaly, commerçant au Malimag. Nous sommes au marché Dibida de Bamako, à  l’angle d’une rue se tient une quincaillerie. Des panneaux solaires de tailles différentes sont exposés à  l’entrée de la boutique. Au pied de la table, un groupe électrogène geint au point qu’un petit tremblement se fait sentir quand on s’y approche. Dans l’allée, le bruit de ces engins mêlé aux discussions des passants crée une immense cacophonie sous une chaleur de plomb. De nombreux usagers de l’électricité se rabattent sur ces engins pour pallier le manque de courant. Ce système aussi a ses coûts. « Tous les jours nous achetons du gasoil pour alimenter les groupes. Cela nous revient beaucoup trop cher. Les affaires ne marchent pas beaucoup ces temps-ci. Il faut vraiment que les autorités prennent leur responsabilité face à  cette situation accablante » se plaint M. Coulibaly. Quant à  Mahamane El Mehdy, comptable de formation, « à  la maison, souvent le courant se coupe pendant que nous dormons. Nous n’avons pas les moyens d’acheter un groupe électrogène. Tout ce que nous pouvons faire, C’’est d’acheter des lampes pour nous éclairer la nuit » se désole-t-il. Les vendeurs de lampes se frottent les mains A cent mètres de là , en face de la direction du trésor public à  Bamako, une table se distingue en plein air. Des lampes de toutes les couleurs et de toutes les dimensions sont exposées les unes à  côtés des autres. Bassirou Ba, le propriétaire de ces marchandises nous les présente : « celui-ci est à  3000 francs, celui-là  à  2500 ». Ce natif de Nioro se réjouit de la bonne marche de son commerce, toutefois, la situation l’interpelle aussi : « C’’est en saison sèche uniquement que nous vendons bien, cette période est vraiment fructueuse pour nous à  cause des coupures de courant. Cela nous arrange en ce sens mais les populations souffrent beaucoup de ces délestages. Personnellement, je ne me plains pas des coupures puisque dans mon quartier elles se font pendant la journée et la nuit à  mon retour tout est normal » raconte M. Ba. Tous les quartiers de Bamako subissent les délestages pendant cette période. Cette situation est devenue un rituel depuis plusieurs années déjà .

Délestages à Bamako : les citadins broient du noir…

De Faladje à  Kalaban Coro en passant par ATTbougou et même le centre ville de la capitale , les Bamakois vivent le calvaire des délestages depuis plusieurs jours maintenant : «Â Ca peut parfois durer toute une journée, et C’’est assez pénible, sans compter qu’on a pas d’eau non plus », se plaint cette habitante d’ATTbougou à  l’est de la capitale. «Â Nous on fait provision de bougies et on remplit nos citernes d’eau dès qu’un mince filet s’écoule du robinet », commente Togo, gardien résident à  Faladje. «Â Attendez, au bureau C’’est pire, témoigne ce cadre d’une banque à  l’ACI, vous êtes en plein travail et hop ça vous lâche ! ». Fortes chaleurs et délestages intempestifs Le désagrément tombe au moment o๠Bamako entre dans la période de chaleur. 40° par endroits. Comment supporter la chaleur dans la moiteur de la nuit ou en pleine journée lorsque l’électricité a coupé… Et surtout lorsque des coupures d’eau s’en suivent également. La journée du lundi 4 Mars a été particulièrement éprouvante avec une coupure qui a duré jusqu’ à  22h pour certains quartiers et 3h du matin pour d’autres. Au niveau de l’EDM, l’énergie du Mali, Mr Thiona Mahieu Koné, le responsable à  la communication , nous répond qu’il y a bien des raisons à  cela. Lesquelles ? Mais le sieur de l’EDM semble irrité de devoir répondre aux questions des journalistes par téléphone. Il nous invite à  nous déplacer. Une panne ? Les capacités d’EDM limités ? Ce qui explique cette rotation de coupures par quartiers. Ou alors, un simple problème technique qui sera vite réglé ? Un communiqué laconique à  la télévision nationale lundi soir, informe les citoyens que la situation sera très vite normalisée, selon une promesse de l’Energie du Mali. Du côté de la population, C’’est le dépit. On se demande bien pourquoi on ne donne pas plus d’informations et l’inquiétude est vive, si ces coupures devaient perdurer jusqu’au mois de Juin. Car d’après les météorologues, la chaleur promet d’être accrue cette année.

Banques : comment la BIM SA résiste à la crise malienne

La Banque internationale pour le Mali, BIM SA, a été rachetée en 2009 par le groupe marocain, Attijari wafa Bank group avec l’optique de devenir une banque référence au Mali. Aujourd’hui comment la banque résiste avec la crise qui frappe le Mali ? Journaldumali.com : Comment se porte aujourd’hui votre banque ? Aissata D. BA : Malgré le nouvel environnement dans lequel nous évoluons, la banque poursuit normalement ses activités tendant à  la positionner en tant que «Â Banque de Référence » pour tous les maliens. En effet, depuis l’arrivée du Groupe comme actionnaire majoritaire du capital de la Banque en 2008, ce dernier a, à  ce jour, non seulement respecté l’ensemble de ses engagements contenus dans le cahier de charges mais aussi mis à  la disposition de sa filiale les moyens adéquats pour contribuer au développement économique du Mali et veiller à  l’épanouissement de ses collaborateurs sans occulter les intérêts de ses actionnaires. «Â La passion du client » en optique, la BIM s.a. a continué son extension pour toucher toutes les cibles et secteurs du tissu économique afin de pourvoir aux besoins sans cesse accrus de ses clients. Elle se targue de détenir aujourd’hui le plus dense réseau bancaire sur le territoire du Mali. Un mode agence alliant confort et convivialité pour la clientèle a été initié au sein du réseau pour une prise en charge efficiente des opérations bancaires et une célérité dans leur traitement. Trois (3) de nos grandes agences ont été érigées en succursale dotées de toutes les commodités en la matière, à  savoir : Bolibana, Agence des Maliens de l’Extérieur et «Â Agence Seydou Traoré ». Le parc de 47 guichets automatiques complète ce dispositif de proximité tout en étant conforté par l’opérationnalité des cartes VISA et MASTERCARD pour toute opération de retrait. La BIM s.a. est même la seule à  disposer de cette prestation de MASTERCARD sur ses GAB. Un effet induit de cette proximité est ainsi notre participation appréciable à  l’effort de bancarisation prônée par les plus hautes Autorités monétaires, le nombre de nos clients progressant d’année en année de l’ordre de 30%. Des offres innovantes en produits ont enrichi le paysage à  destination des différents acteurs de notre économie : Ménages, Petites et moyennes entreprises, Grands groupes et Sociétés d’Etat sans oublier la Diaspora tels : le Crédit Express, les Packs BIM s.a., la bancassurance, Bim études… Pour la clientèle «Â Entreprises » ou «Â Corporate » de notre fonds de Commerce, composée de grands groupes nationaux et internationaux, très exigeante en terme de qualité de services, fiabilité, célérité, réactivité …, une attention particulière lui est accordée d’o๠des services personnalisés comme des financements structurés, des solutions sur mesure, du e-banking, des opérations à  l’international, des gestions de flux ou de placements ; l’automatisation de certains flux comme les virements des salaires du personnel ; les règlements des fournisseurs ; les conventions de partenariat pour le financement des salariés ; les marchés financiers et de capitaux… Les PME/PMI dotées d’une entité spécifique à  leur écoute, bénéficient de conseils et appuis dans le choix des financements adéquats et dans le montage des dossiers de crédit, le tout adossé à  la souplesse et diligence de nos instances décisionnelles dans le traitement desdits dossiers. En tout état de cause, même si toutes les banques alignent des produits similaires, la différence apparaà®t à  leur adaptation au contexte, à  la clientèle ciblée et à  la manière de les approcher. En notre qualité de banque universelle et citoyenne, nous œuvrons en réel vecteur du développement économique et social au profit des acteurs installés sur le territoire malien à  travers bon nombres de sponsorings tout en améliorant notre plate-forme afin d’assurer à  la banque une croissance durable. Concernant la synergie Groupe et à  l’instar des autres filiales, la BIM s.a. assure actuellement le relais du Groupe Attijariwafa bank qui s’attèle à  promouvoir la coopération Sud-Sud afin de développer les relations d’affaires entre nos différents opérateurs économiques via, entre autres, des forums tel celui «Â Afrique Développement ». En marge, les opérateurs peuvent approfondir leur partenariat dans des BtoB. Journaldumali.com : Quel peut être l’apport de la BIM s.a. au Mali en cette période difficile ? Nous mettons tout en œuvre pour amoindrir l’impact de la situation socio-politique que traverse le pays sur le paysage économique. Néanmoins, nous avions dû, à  l’instar de tout le système bancaire, fermer bon nombre de guichets du Nord jusqu’à  Markala pour des mesures de sécurité et ce, sur décision collégiale au sein de l’APBEF (Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers). Actuellement, à  l‘exception des agences de Gao, Tombouctou et Douentza, toutes les autres agences sont opérationnelles depuis le 01 Août 2012 suite à  une nouvelle décision collégiale prise au sein de la même APBEF. Les dispositifs d’accompagnement demeurent pour ne pas pénaliser notre clientèle, notamment celle des sites sous occupation tels le paiement des salaires sur place; la prise en charge des opérations de la clientèle déplacée, leurs interlocuteurs ayant été redéployés dans les autres agences de la banque ; la disponibilité de liquidité suffisante ; la réalisation des opérations de transferts à  des coûts abordables ; une équipe commerciale dédiée et à  l’écoute de cette clientèle… Néanmoins, les salaires et charges sociales des agents déplacés/agences du Nord ainsi que les charges incompressibles sont honorées à  bonne date et continueront de l’être malgré la fermeture de ces agences. Journaldumali.com : Quelles sont les perspectives pour votre Banque ? En termes de perspectives, la BIM s.a. n’aura de cesse d’être une «Â Banque de Référence » pour tous les maliens, diaspora incluse. Elle se veut être leur portail d’entrée au Mali en matière bancaire d’autant que le réseau vaste du Groupe Attijariwafa bank, présente dans plus de 20 pays, se révèle être un atout indéniable avec son corollaire de produits propres à  cette cible et son expérience dans la satisfaction de leurs besoins. La BIM s.a se veut de poursuivre et innover son offre alliée à  une gamme de moyens de paiement et à  la bancassurance. Nous entendons accroà®tre notre politique de proximité par l’ouverture de nouvelles agences dans les zones non encore suffisamment desservies et dont le besoin réel est avéré en la matière, soutenant de ce fait le rehaussement de la bancarisation et le développement économique du pays. La Banque s’inscrit, par ailleurs, dans la promotion des compétences locales via une formation interne, externe et échanges intra-groupe, leur nomination à  des postes de responsabilités d’o๠leur contribution à  la définition de la stratégie de la Banque. Précisons que nos collaborateurs ont fait montre de leur capacité à  assumer ces prérogatives. Aussi, un Code de déontologie alliant nos valeurs nationales et celles du Groupe a été adopté et régit désormais les rapports au sein de notre Institution pour une culture d’entreprise en symbiose avec les valeurs socioculturelles du pays. La banque dénombre à  ce jour plus de 400 collaborateurs contre 280 en 2008, lors de la prise de participation du Groupe Attijariwafa bank dans notre capital. En définitive, notre devise est de placer «Â Le client » au centre de nos préoccupations quotidiennes. Ce dernier doit trouver dans notre Etablissement toute l’attention et l’écoute nécessaires à  la satisfaction de ses besoins ainsi qu’une qualité de services en perpétuelle amélioration pour répondre à  ses attentes.

Toguna SA s’implique dans l’humanitaire

Consciente de l’appui substantiel de l’Etat, et du manque de ressources suffisantes pour les collectivités, dans certains domaines incontournables du développement, la Direction de l’entreprise Toguna s’est donnée les moyens de jouer sa partition. Cette vaste opération qui a commencé par la région de Mopti s’étendra au reste du pays et coutera à  l’entreprise plusieurs centaines de millions de F CFA. En focalisant son intervention sur le domaine prioritaire de l’humanitaire, la société Toguna Agro industrie entend jouer son rôle d’acteur du développement socio-économique du pays Santé et assainissement Dans son élan de solidarité, le Groupe Toguna Agro-industries a offert la semaine dernière, à  la Mairie de Mopti, deux véhicules Benne flambant neuf à  la ville de Mopti pour le ramassage et l’assainissement de la cité. Parallèlement à  l’appui fait à  la région de Mopti, Toguna a fait don de 10 tonnes de riz et 500 moustiquaires imprégnées aux populations déplacées du Nord-Mali. Par ailleurs, Toguna SA a choisi d’intervenir dans le domaine de la santé. A Mopti, son programme consistera à  la construction et à  l’équipement d’un hôpital à  Sangha. «Â La prise en charge du personnel nous incombe également », a affirmé un responsable de l’entreprise. l’intervention de Toguna se fera également dans le domaine culturel à  travers l’organisation et l’accompagnement de Festivals. Dans les prochains jours, indique la Direction de l’Entreprise, «Â un important appui sera fait au monde rural dont nous nous reconnaissons. Ainsi, il sera procédé à  la une opération de remise de matériels agricoles (à  savoir des tracteurs, charrues, motoculteurs, motos…) ».

Production de gaz : le Mali intensifie la recherche

l’Etat malien s’est décidé à  accompagner la recherche gazière. En témoigne la rencontre du 14 juin 2012 sur le projet d’exploitation du gaz de Bourakébougou. Ce cadre de concertation a réuni les cadres du secteur minier, les dirigeants de Petroma Sa, les directeurs généraux de l’Autorité pour la prospection de la recherche pétrolière au Mali (AUREP), de la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM), ainsi que des représentants de la Chambre des mines, de EDM SA et d du Ministère du commerce. Au cours de cette réunion, les différentes parties sont convenues sur l’immense intérêt que représente ce projet et ont tout de suite pris les premières dispositions. Tout d’abord, la poursuite de l’évaluation des estimations de réserves, puis l’étude de faisabilité sur l’exploitation de la centrale électrique par alimentation avec de l’hydrogène Les participants ont également proposé d’assurer une meilleure coordination des activités entre l’AUREP et la société Petroma Sa sur les blocs 25 et 17, d’encourager la société pour le développement de la centrale électrique à  hydrogène au Mali dans le but que les principaux acteurs soient suffisamment édifiés sur les avancées de la recherche pétrolière et la problématique de l’alimentation d’une centrale électrique à  l’aide d’hydrogène. Bonne cadence pour un projet novateur Sur le site, les essais de production d’électricité ont commencé avec succès, permettant de produire l’électricité qui alimente le laboratoire, ainsi que d’autres installations annexes sur le site. Vu la continentalité du pays et dans le but d’avoir une utilisation immédiate du gaz localement, Petroma SA a entrepris des essais de production d’électricité en collaboration avec des sociétés canadiennes et américaines, spécialisées dans l’utilisation de l’hydrogène et du méthane pour produire de l’électricité. Ceci explique que Petroma Sa a fait l’acquisition d’un groupe de 35 KVA alimenté par l’hydrogène de Bourakébougou, d’un laboratoire d’analyse du gaz (chromatographe) ainsi qu’un versatile permettant de contrôler le débit et la pression du gaz. l’AUREP a déjà  effectué deux missions de suivi sur la zone du gaz de Bourakébougou ainsi que sur les sites de forages stratigraphiques de Didiéni, et a exhorté le département à  accompagner la société Petroma Sa. Cette découverte est inédite pour le cas de l’hydrogène qui était connu ici depuis 1987 et encourage Petroma Sa dans son projet de mise en place d’une centrale électrique. Elle va permettre à  d’autres sociétés d’investir dans les bassins sédimentaires au sud du Mali. La couverture médiatique faite par Petroma Sa sur la découverte du gaz et son utilisation comme source d’énergie a de nouveau suscité un regain d’intérêts pour l’exploration du gaz et du pétrole au Mali, notamment dans la partie sud du pays.

Abdoulaye Daffé ou la confiance renouvelée

La situation politico-militaire que traverse le Mali suite au coup d’Etat du 22 mars dernier a frappé tous les secteurs directement et indirectement. Le secteur bancaire ne fait pas exception à  la règle. La BDM SA a vu ses représentations dans les régions du nord Mali, saccagées et pillées par les groupes armés. Malgré la crise, l’établissement a pu évacuer le personnel du nord et continue de se tenir debout selon Abdoulaye Daffé son président directeur général. « La crise nous a fait douter mais nous sommes restés debout. Dans la vie, il arrive de trébucher mais il faut savoir relever rapidement . Notre banque vient de loin nous irons toujours plus loin». La BDM SA, une banque multi-terrains Toujours selon Daffé, la clé du succès de la banque est due à  la bonne compréhension du personnel, à  son engagement, sa rigueur et sa détermination à  relever les défis quotidiens : « les jeunes qui viennent d’arriver à  la banque par voie de concours sont bons. Ils ont moins de 30 ans et doivent être bien formés afin d’assurer la relève. ». M Daffé a rappelé que la BDM SA investit dans le secteur du coton au Mali. « Cette année la CMDT exprime un besoin de 100 milliards de FCFA pour la campagne 2012. Nous avons pu mobiliser la somme avec l’aide de nos partenaires. l’établissement financier intervient également dans le domaine de la communication(SOTELMA) , des hydrocarbures, du secteur minier et alimentaire. Daffé, la confiance renouvelée A l’invitation de la banque marocaine du commerce extérieur « BMCE BANK », la banque de développement du Mali « BDM SA » a tenu la 44 ème session de son conseil d’administration à  Marrakech le 12 juin 2012. Apres adoption et examen des point inscrit à  l’ordre du jour, le conseil a noté avec satisfaction les performances exceptionnelles réalisées par la BDM SA au titre de l’exercice 2011 qui s’est soldé par un résultat d’exploitation bénéficiaires de huit milliards neuf cent dix huit millions(8. 918 000 000 FCA), un chiffre en nette progression de 45% par rapport à  l’exercice 2010. A l’unanimité de ses membres, le conseil a procédé au renouvellement du mandat du président directeur général. De plus, le conseil a exhorté à  l’ouverture dans les meilleurs délais de représentations en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et à  Paris.

La Somagep tente de sortir la tête de l’eau

Dissociée d’Electricité du Mali (EDM) dans le but d’améliorer la gestion de l’eau, la SOMAGEP remplit-elle sa mission ? La question est posée par de nombreux clients qui subissent des désordres aux guichets depuis le lancement officiel de ses activités en mars 2012. De quoi leur faire regretter l’ancien système, même imparfait. Un lent démarrage Pour le responsable de la communication de la société, Abdoul Karim Koné, cette situation doit désormais se conjuger au passé. Il évoque «Â certaines avancées ». Selon lui plusieurs dispositions ont retardé la marche de la SOMAGEP. «Â A l’entame de nos activités, nous devions vérifier tous les numéros de compteurs de nos clients. Cela a pris beaucoup de temps, car il a fallu mobiliser les releveurs sur le terrain », indique-t-il. Une ère nouvelle aurait donc dû commencer pour les consommateurs, avec un service amélioré. «Â Les clients s’étaient habitués aux mauvaises pratiques d’EDM. Ils se retrouvaient souvent avec des factures forfaitaires à  cause de la défectuosité du réseau, en faisant fi des règles de transparence. Ils les réglaient sans toute fois émettre la moindre plainte », témoigne un agent commercial de la SOMAGEP. Mauvaises surprises sur les factures Pourtant les clients se plaignent de factures qu’ils jugent excessives. Comme cette dame entrepreneur qui jure n’avoir jamais dépassé la moyenne de 7000 FCFA en consommation d’eau et qui se dit surprise de constater que sa facture de février atteint plus de 20 000 FCFA. Un cas loin d’être isolé. «Â Chaque fois que nous recevons des réclamations, nous les enregistrons avant de dépêcher des équipes sur le terrain pour vérification. s’il s’avère qu’il y a des erreurs, nous remettons le plaignant dans ses droits. Nous ne sommes aucunement dans une logique de créer des problèmes à  nos clients », réagit Abdoul Karim Koné, avant d’ajouter que «Â tout est en train de rentrer dans l’ordre. Multiplication des points de ventge Le gouvernement a multiplié les centres de paiement SOMAGEP pour «Â donner une réponse adéquate aux exigences de la réforme », dit M. Koné. «Â Dans les 7 agences de Bamako déjà  existantes et dans celles de l’intérieur à  l’exception des 3 régions du Nord, le service se fait normalement. » Nous avons pu le contater lors de notre passage dans certaines agences de Bamako. Les nouvelles agences en cours de construction attendent quant à  elles toujours d’être équipées, notamment celles de Kalaban-Coro, Banankabougou et d’Hamdallaye.

Somagep : Un démarrage bien difficile

Créée dans le but de rendre plus efficace la gestion de l’eau au Mali, la SOMAGEP, saura-t-elle relever le défi de «Â la satisfaction clientèle » ? Le lancement officiel des activités de cette nouvelle entité a été immédiatement suivi par un sérieux manque d’organisation lors de l’ouverture des premiers guichets de paiements des factures. Mercredi dernier, l’agence de Baco Djicoroni a été littéralement prise d’assaut par les clients insatisfaits. Pourtant, le Gouvernement avait laissé croire, à  coup de tapage médiatique, que tout était prêt pour satisfaire l’ex clientèle Eau d’EDM SA. En multipliant les points de vente de cette société pour «Â donner une réponse adéquate aux exigences de la réforme », malgré tout le service laisse à  désirer. En témoigne les 3 premiers jours de fonctionnement. Dans les 7 agences de Bamako, C’‘était le désordre. Les serveurs n’étaient pas installés au niveau de certaines agences SOMAGEP de Bamako même si on tentait de rassurer les clients. Toujours à  l’agence de Baco-Djicoroni, les connexions informatiques n’étaient pas opérationnelles. Monsieur Traoré (Agent SOMAGEP à  Baco Djicoroni), a indiqué que tout rentrerait dans l’ordre d’ici une semaine. A voir ce qui se passe, ce n’est pas encore le bout du tunnel pour les clients d’EDM SA obligés désormais de payer leurs factures d’eau à  la SOMAGEP. La nouvelle société de gestion a tout intérêt à  relever le défi de la satisfaction clientèle.

Compteurs EDM-SA : la colère des abonnés !

Rien ne va plus entre la société d’énergie, EDM-SA et ses clients. Cause de ce désaccord, le mauvais sinon le non prélèvement des index des compteurs par les agents releveurs d’EDM-SA. Au finish, les clients se retrouvent victimes d’une surfacturation d’une part et d’autre part, le client est sommé de payer en une seule fois, le cumul des factures (qui reste à  prouver) de toute une année de consommation d’électricité. Cette situation engendre également des pertes financières à  EDM-SA quant la facture est revue à  la baisse. Plus un jour ne passe sans que des abonnés de la société d’énergie du Mali, EDM-SA ne se rendent dans l’une des agences de cette société pour se plaindre de sa facture jugée trop salée. Ainsi, ces abonnés manifestent leur sentiment de colère par des injures dressées à  l’encontre des agents d’EDM. Ces cas de désagréments qu’on rencontre fréquemment à  l’EDM ont pour source, le mauvais sinon le non prélèvement des index de compteurs d’EDM-SA. Ainsi, les abonnés sont victimes de surfacturation et de cumul de factures impayés. Ces maux s’expliquent par la négligence des agents releveurs qui au moindre obstacle constaté sur les lieux (présence d’un chien, absence plus ou moins prolongé de l’abonné) ne procèdent plus au prélèvement des index de compteur. Plus grave, ces agents peu scrupuleux se contentent de donner des faux index à  la direction de l’EDM. Ainsi, obligeant le client à  payer le double voire le triple de ce qu’il payait auparavant. Ils sont nombreux à  être victimes de cette irresponsabilité des releveurs d’index de compteurs. «Â D’habitude je paye moins de 25 000 F CFA et cela chaque mois. Jamais ma facture n’a dépassé cette somme. Et à  ma surprise générale, le mois dernier, on me présente une facture de 40 000 F CFA. Or je n’ai pas branché de nouveaux appareils ni utilisé autrement l’électricité », nous indique un client faisant la queue à  l’agence d’EDM de Badalabougou. Dans tous ses états, ce client, nous a fait comprendre que seul un mauvais prélèvement d’index des compteurs peut expliquer une telle situation. Non loin de là , se trouvait un autre abonné qui cette fois se plaignait du non prélèvement pur et simple des index de son compteur. Contrairement à  ceux-ci d’autres abonnés se frottent les mains, car la facture est en deçà  de leur consommation. Dans ce cas, C’’est l’EDM qui perd.Inadmissible encore, quand le client s’absente, les releveurs ne mettent plus pieds chez lui. Au finish la personne se retrouve avec un tas de factures non payées à  la fin de l’année. A en croire d’ailleurs, ce client qui a préféré garder l’anonymat, les agents de l’EDM ne se sont pas rendus chez lui, il y a de cela plus 3 mois. Il s’est rendu dans l’une des agences proches de lui. Après vérification, il s’est rendu compte que C’’est à  cause d’un chien que les releveurs ont abandonné sa maison. Pire encore, ces agents chargés de relever les index des compteurs ne sont pas tous répertoriés par la direction de l’EDM-SA. Ce sont pour la plupart des journaliers qui sont souvent mal rémunérés. Ce qui fait que pour une piètre somme de 200 F CFA, ils ne procèdent pas à  la coupure de l’électricité chez un client qui doit au minimum 3 mois de factures à  EDM. Par ailleurs, le mauvais sinon le non prélèvement des index des compteurs s’expliquerait, à  en croire nos sources par la mauvaise rémunération des agents releveurs. Interrogé sur la question, un agent nous a indiqué que pour une journée de travail il percevrait moins de 5000 F CFA. Et le pire est qu’il doit partager ça avec celui qui lui a sous traité le «Â marché ». C’’est pourquoi les agents sont obligés de saper le travail ou de frauder dira cet autre agent releveur en discussion avec un client qui sollicite ses services. En attendant de trouver une solution, des clients patissent de ces mauvaises pratiques.

Somagep : Pour une meilleure gestion de l’eau potable au Mali

Des reformes institutionnelles probantes Dans un contexte o๠la population augmente à  une vitesse vertigineuse, un accent particulier a donc été mis sur la promotion du secteur eau à  travers différentes initiatives. Il en est ainsi de l’adoption de mesures d’urgence comme la réhabilitation de la station de pompage de Djicoroni Para par l’insertion de lamelles et la construction de nouveaux filtres qui ont permis d’augmenter sa capacité de production de 90.000 à  130.000 m3 par jour. Cependant ces avancées n’ont pu combler tous les déficits. La demande toujours pressante a conduit les autorités à  passer à  la vitesse supérieure. Un plan triennal 2005-2008 a été élaboré dans ce sens. Des mesures d’urgence ont été mises en œuvre en 2007 avec un financement de la coopération néerlandaise pour un coût total de 3,9 milliards Fcfa. Ce programme d’urgence a porté sur la construction de 4 nouveaux filtres à  la station de traitement de Djicoroni Para pour une production additionnelle de 4000 m3/jour, l’équipement et le raccordement au réseau de 5 forages de la zone aéroportuaire d’une production additionnelle de 36.000 m3, l’amélioration de l’efficience du réseau par la réhabilitation de canalisations vétustes et enfin les mesures d’économie d’eau par la pose de stabilisateur de pression. Pour consolider ces acquis, un second plan triennal 2008-2010 a été élaboré avec la construction, sur budget national, de deux batteries de stations compactes de potabilisation de 300 m3/h chacune à  Magnambougou et Baco Djicoroni. Un an plus tard, ces deux stations ont fait l’objet d’extension pour un coût de 12 milliards Fcfa portant ainsi leur capacité cumulée à  36.000 m3. A ces différents projets s’ajoutent ceux relatifs à  la construction de nouvelles stations compactes. Celle de Missabougou (12.000 m3/j) est financée sur un prêt de l’Agence française de développement (AFD) et celle de Kalabancoro (18.500 m3/j) bénéficie d’un prêt de la Banque islamique de développement (BID). La concrétisation d’une vision Etroitement liée à  EDM-SA, la Somagep dispose d’un personnel de 267 agents, dont 234 de l’ancienne direction centrale de l’eau. Certaines prérogatives sont encore dévolues à  EDM, notamment la commercialisation. Selon son président directeur général (Somagep), Boubacar Kane, la réforme est venue confirmer cette vision qui a toujours sous-tendu les actions de EDM-SA. « En fait nous sommes EDM-Eau. Avant cette création, on existait de fait à  travers tout ce qui est exploitation, production, distribution et entretien des installations et ouvrages de l’eau potable. Ces charges étaient, jadis, assurées par la Direction centrale de l’eau. Donc, on peut dire que la Somagep est née sur les cendres de cette structure », explique Boubacar Kane. Avec le greffage de nouvelles responsabilités telles que l’informatique, les finances, la comptabilité, les approvisionnements, la Somagep deviendra une entreprise complète dirigée par Boubacar Kane, jadis directeur central, l’équivalent de directeur technique de l’eau. Cela dit, EDM-SA remplit cette fonction et verse les ressources au compte de la Somagep. Boubacar Kane considère cette approche de collaboration comme une forme de sous-traitance due au manque de moyens techniques nécessaires et de personnel conséquent. « Il existe toujours un cordon ombilical entre nous et EDM-SA. Nous sommes dans une phase transitoire. Durant cette période, nous sommes liées à  EDM par un contrat de prestation de services. C’’est pourquoi, certaines prérogatives sont encore assurées par EDM avant que les deux sociétés n’atteignent leur vitesse de croisière », clarifie-t-il. Avec pour mission de développer le secteur eau, via un service de qualité, la Somagep est tenue d’assurer l’amélioration des services eau au profit des usagers urbains. Pourvu que le résultat soit là !

EDM SA, quels défis 50 ans après sa création ?

l’eau et l’électricité que gère la société EDM SA sont des matières hautement sensibles, d’autant plus qu’elles ont des effets touchant directement les ménages. En prélude aux festivités des 50 ans d’EDM SA, les responsables de la société ont animé ce matin une conférence de presse. La Maison de la presse qui a abrité l’évènement a réuni en plus des journalistes, une foule composée de partenaires et d’anciens travailleurs d’EDM SA lesquels étaient venus pour apporter des témoignages. Genèse d’une société en pleine expansion A peine un mois après la proclamation de l’indépendance du Mali, naissait la société EDM SA avec son maigre capital de 50 millions de F cfa. Bien que ne couvant au départ que 8 localités (Kayes, Bamako, Sikasso, Ségou-Markala, Mopti, Tombouctou, Gao), sa création a apporté un grand ouf de soulagement chez les populations d’antan. l’Etat du Mali qui en était l’actionnaire majoritaire, l’est encore depuis 2005. En 1987, le capital de la société était de 2 500 000 000 milliards. Il passera à  20 Milliards en 2000. Selon les responsables de la société, cette montée en flèche du capital va de paire avec la demande sociale qui ne fait que croitre. A son actif, EDM SA a mis sur le marché, plusieurs produits. Histoire, de soulager sa clientèle. Au nombre de ces produits, il faut citer le Compteur Isago lancé en février 2009. «Â Quant on n’accepte pas de se remettre en question, on n’avancera pas ! ». C’’est en ces termes que Sékou Alpha Djitteye, directeur général d’EDM SA, a campé le décor. Conférence de presse La conférence de presse a été ponctuée par de fructueux échanges. Les journalistes se sont beaucoup appesantis sur les préoccupations de la clientèle, laquelle est confrontée à  des problèmes comme les coupures intempestives d’électricité et d’eau, les fuites d’eau, les difficultés dans les règlements de factures… Dans ses propos, le directeur général d’EDM SA, Sékou Alpha Djitteye, a rappelé la mission de la société qui s’étend au social. M Sow a par ailleurs fait part de son inquiétude par rapport au désordre qui prévaut dans l’urbanisation de certaines villes du pays, notamment Bamako. « De nos jours, il est pratiquement impossible de pour nous d’appliquer les études prospectives initialement destinées à  certains quartiers de la ville. Cela nous préoccupe beaucoup à  plus d’un titre ». Selon certains témoignages, EDM SA n’a jamais bénéficier, à  l’époque, d’investissements efficients dans la production. Une autre question revenu à  la bouche des journaliste est la politique qui vise à  scinder EDM SA en deux entités distinctes ; à  savoir celle de l’eau et de l’électricité. En réponse, le DG de la société a indiqué la question est sur la table du Gouvernement. Rappelons que la quantité d’eau produite quotidiennement par EDM SA est de 256 000 mètre cube, dont 170 000 mètre cube pour Bamako. En terme d’impact social, la société emploie aujourd’hui 1710 travailleurs dont 240 femmes.

Ramadan 2010 : éviter la flambée du prix du sucre.

Cette année, le gouvernement a pris des dispositions pour éviter la hausse.. Le gouvernement malien s’attèle à  la mise en place du dispositif d’approvisionnement du marché pour éviter toute pénurie, source de flambée des prix. Devenue une tradition au Mali, le prix des produits de première nécessité connait une hausse vertigineuse pendant le mois sacré du ramadan. Exceptionnellement, cette année , les prix des produits seraient revus à  la baisse grâce à  la volonté politique du gouvernement, à  travers le ministère de l’industrie, des investissement et du commerce. Un mois béni pour les commerçants Le mois de ramadan arrive tout doucement. Mois béni de Dieu Tout puissant, C’’est aussi le moment pour le musulman d’appliquer l’un des cinq piliers de l’islam, qui est le jeûne. Les 30 jours de ce mois sacré sont consacrés par le musulman, au jeûne et à  la prière afin d’avoir la clémence et la grâce du bon Dieu, le Miséricordieux. C’’est le lieu pour les musulmans de se débarrasser des péchés et des fautes commises et s’adonner à  l’adoration de Dieu. Ce mois sacré est en passe de devenir le mois favori des commerçants maliens. Ils mettent tout en œuvre pour créer des pénuries autour du sucre ou du lait à  l’approche de carême pour faire des profits en terme de bénéfice, en stockant les marchandises pour ensuite les revendre au double, sinon au triple du prix qu’ils fixent eux-mêmes, et sous le regard impuissant des consommateurs qui n’ont d’autres choix que de s’en remettre à  Dieu. Et pourtant à  l’approche du Ramadan, le musulman doit être juste, sensible, solidaire envers son prochain et éviter les pratiques malhonnêtes. Cette année, le gouvernement du Mali prend des mesures contre ces musulmans commerçants. Un important stock de sucre emmagasiné à  NSukala S A. Un important stock emmagasiné à  l’entreprise Sukala SA, sera mis sur le marché. Le week-end dernier, le ministre de l’Industrie, Ahmadou Abdoulaye Diallo, a profité de l’inauguration de la Direction régionale des industries de Ségou, pour se rendre dans les deux sucreries de Séribala et de Dougabougou. l’objet de cette visite du ministre était de voir de ses propres yeux les stocks de sucre. Il a constaté la disponibilité des 12 000 tonnes auprès des deux unités qui ont une capacité totale annuelle de 36 000 tonnes. Ainsi, cette importante quantité, qui doit couvrir les besoins du pays pendant au moins un mois, sera injectée sur le marché à  compter du 2 août prochain, soit quelques jours avant le début du mois de ramadan vers la mi-août. C’’est donc un peu moins de 13 000 tonnes qui viendront s’ajouter au stock déjà  disponible sur le marché et dans les magasins de certains gros importateurs qui seront associés à  l’opération. Avec ce stock logiquement, il ne devrait pas y avoir de ruptures du sucre sur le marché. Pendant le mois de carême, le prix qui varie actuellement entre 500 et 600 FCFA suivant les localités, ne doit pas connaà®tre une augmentation.

Ségou : Cap sur la nouvelle zone industrielle

Perçue par la population ségovienne comme une opportunité, la nouvelle zone industrielle de Ségou créera des opportunités d’affaires, résorbera, un tant soit peu, le problème de chômage, et assurera une promotion industrielle dans la cité des Balanzans : «La création de cette zone va impulser le développement économique et social de la 4ème région, elle permettra un essor rapide de l’industrie agro-pastorale et marquera le début d’un processus de décentralisation industrielle » a indique le PGD de l’AZI S.A, M. Yacouba Traoré. Située à  3 km de la ville de Ségou, sur la route régionale n23, Ségou-Markala (RR23), la zone industrielle de Ségou s’étend sur une superficie de 241 hectares, 47 ares et 24 centiares. Interrogés par nos soins, les responsables ont dévoilé le coût des travaux et estimé à  11 milliards de FCFA. Bien entendu, ce coût prend en compte, l’eau, l’hygiène, l’électricité, et la voirie. Promouvoir le secteur privé au Mali Le secteur privé malien a besoin de promotion. Et cette promotion passe par une extension du réseau industriel. Ainsi, à  l’instar de Ségou, les plus hautes autorités du Mali doteront chacune des régions du Mali de zones industrielles. Lors de la cérémonie de lancement de cette zone, le ministre Amadou Abdoulaye Diallo de l’Industrie a laissé entendre que cette zone s’inscrit dans le volet « développement des infrastructures » du plan d’action de son département. « Le projet d’aménagement de la zone de Ségou est une réponse à  l’insuffisance d’infrastructures physiques compétitives et attractives pour les investisseurs. Avec une capacité d’implantation d’environ 100 unités industrielles allant des grandes aux petites entreprises génératrices de revenus, la nouvelle zone industrielle est perçue par nombres d’observateurs comme une vitrine de l’industrie malienne. « Elle marquera une avancée dans le processus d’industrialisation du Mali. Par ailleurs, sa viabilisation va profiter aux populations ségoviennes. En effet, elle créera un nombre important d’emplois. Diversifier les secteurs d’activités Les secteurs d’activités totalisent 1994 parcelles à  savoir les grandes industries, les petites et moyennes industries (PMI), les Petites et moyennes entreprises (PME), les entrepôts, les résidentiels, les commerces et services. A noter que le choix du site de la nouvelle zone industrielle, ainsi que l’organisation des travaux sont réalisés par l’Agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles (AZI S.A). Le lancement (le 25 février dernier) des travaux d’aménagement de la zone industrielle de Ségou fait suite à  celui de la zone industrielle de Dialakorobougou (située à  15 km de Bamako, sur la route de Ségou).

La BDM-SA, une banque qui gagne !

La présente session du Conseil d’administration vient clore l’exercice d’une année qui aura été particulièrement meilleure pour la première banque du Mali. Ralentissement économique Selon M. Daffé, l’évolution de la conjoncture économique a été marquée, cette année, par un ralentissement du rythme de la croissance économique, une bonne maà®trise de l’inflation, une augmentation sensible de la production céréalière, et une légère reprise de la production cotonnière suite à  l’augmentation du prix aux producteurs. A en croire, le PDG Daffé, l’année qui s’achève sera une bonne année pour son établissement. Et cela, pour la simple raison que, « les dépôts confiés par la clientèle se sont établis à  276 Milliards de F CFA soit un taux de réalisation de 122% à  l’objectif programmé. » Et M. Daffé d’ajouter que les emplois se sont chiffrés à  149 Milliards de F CFA soit un taux de réalisation de 106%. Quant au résultat d’exploitation, il a été de 3 Milliards quatre cent quarante Millions de F CFA soit un taux de réalisation de 96% de l’objectif annuel à  atteindre au titre des 12 mois de l’année. « Nous nous devons de féliciter l’ensemble de nos collaborateurs qui ont rendu cette performance possible, et de persévérer afin que nous puissions apporter la preuve que la moisson a été plus belle que celle de l’année précédent », a-t-il indiqué aux administrateurs. Pour Mohamed Benanni, administrateur de la BDM-SA, les résultats ainsi engrangés confortent la position d’une banque qui n’a pas lésiné sur les moyens tant matériels que humains, pour tailler la réputation de grande banque. « Je reste convaincu que l’année 2010 sera bien meilleure », a-t-il assuré. Dans son discours d’ouverture, le PDG de la BDM-SA n’a pas manqué de souligner les grands investissements opérés dans le cadre de l’extension du réseau d’agences, et du renforcement de la qualité du système d’information. La BDM-SA au pas de la technologie Il faut signaler que la BDM-SA s’est beaucoup attelée à  perfectionner son système informatique en vue de fournir à  ses clients des prestations de qualité. Tout en disposant du logiciel Delta, une véritable merveille de la technologie, la BDM-SA s’est appropriée l’impérieuse nécessité de s’adapter aux bouleversements technologiques. Mieux, elle s’est adjugée le système qui permet à  un client de consulter, à  tout moment (24/24), la position de son compte ainsi que les opérations qui y sont effectuées. Après des études récentes de performance des institutions bancaires, la BDM-SA s’est classée 84ème parmi les innombrables banques du continent africain. Au sein de l’UEMOA, elle s’est octroyée la 5ème place. Ainsi, elle est dans le lot des banques en phase d’évoluer avec les innovations de dernière génération. Parallèlement à  son combat pour la modernisation, la BDM-SA s’est aussi dotée d’un système de sécurité performant et à  hauteur de celui de toutes les grandes banques du monde. En effet, en plus du système d’alarme liant la BDM-SA à  la police, et la présence des forces de sécurité, l’établissement renferme plusieurs caméras cachés permettant de visualiser tous les actes, gestes et mouvements au sein et aux alentours de la banque. Depuis sa création, elle prête main forte au secteur privé. Ainsi, le rôle de la BDM-SA dans le promotion du secteur privé a été déterminant. En effet, la BDM-SA consacre 55% de ses interventions au secteur privé, 35% aux sociétés d’économies mixtes et 9% dans le secteur public. Devenue une banque des plus fiables dans la sous région, voire en Afrique et en dehors, la BDM-SA est de nos jours, la fierté de tous les maliens. Elle accompagne le gouvernement dans la plupart de ses actions d’envergure pour le développement du pays.

Maseda Industries innove les produits hygiéniques

Capacité de production couvrant les besoins nationaux En effet, MASEDA-INDUSTRIES.S.A a une cadence de production journalière de 192.000 serviettes hygiéniques, 1.296.000 cotons tiges, 345.600 rondelles d’ouate et 2.000 cotons hydrophiles. Vu de sa capacité de production journalière, cette usine permet à  la création d’emplois au Mali. Elle a objectif la couverture des besoins nationaux et sous régionaux. Avec des perspectives de procéder à  une extension d’activités à  de nouveaux produits en réinvestissant une partie des bénéfices. Concurrence extérieure La concurrence des produits importés freine quelque peu l’élan de cette usine. Avec la mondialisation, nos usines sont confrontées à  la commercialisation des produits, qui demeurent difficiles à  écouler à  cause des importations. Pour cela, l’appui des autorités, pour lutter contre la concurrence déloyale et l’application de la valeur de référence sur les produits de l’entreprise doit être sollicitée. ce qui fait dire le président ATT, qu’un appel doit être lancée à  l’endroit des différents services des douanes pour veiller sur les produits importés afin de freiner la concurrence déloyale. « Faut suppléer et encourager les unités de productions industrielles » dit-t-il. Le fond de la solidarité partenaire principal Ce projet Maseda est devenu une réalité grâce au fond de la solidarité Africaine(FSA) , à  travers la garantie qu’il accordé au pool de banques comprenant BSIC-Mali, Kondo, Jemeni qui ont, sur la base de cette garantie contribué au financement du projet à  hauteur de 880 millions de nos Francs. Par cette garantie, il faut préciser que, le FSA s’engage à  rembourser aux banques toutes les échéances que la société n’aurait pas pu rembourser à  hauteur de 704 millions de F CFA, soit 80% des financements octroyés par ces banques. Jean-Marie, le représentant du fond invité par le PDG du Maseda Industries a invité à  la persévérance pour traverser la phase difficile de lancement, propre à  tout projet industriel : « rien de ce qui vaut la peine ne se fait facilement ». Du coté d’Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, la réalisation de cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la politique de valorisation des matières premières locales. Parmi lesquelles, le coton occupe une place privilégiée. Encore, justifie-t-il, C’’est la raison pour laquelle, toutes les actions visant à  accroitre le taux de transformation du coton localement produit retiennent une attention particulière des plus hautes autorités de notre pays. Relecture du code d’investissement Par ailleurs, le ministre a noté la relecture du code des investissements, l’élaboration de la loi d’orientation du secteur privé, la création de l’agence pour la promotion des exportations et la nouvelle politique d’industrialisation du Mali.