Fatoumata Sacko dite Djina, dans l’ombre d’ATT

à‚gée d’une cinquantaine d’années, Fatoumata Sacko dite Djina, un surnom qui lui vient de son père qu’elle a perdu à  l’âge de sept ans, est la fille de Mariam Maà¯ga, ex-présidente d’UNFM sous Moussa Traoré. Secrétaire nationale chargée des relations extérieures, elle est la troisième personnalité du Parti pour le Développement à‰conomique et Social. Elle s’est fait connaà®tre, entre autres, dans son combat pour le retour de celui qu’elle considère comme son mentor, l’ancien président Amadou Toumani Touré. C’’est en 2005 que cette détentrice d’un DUTS en économie obtenu en France à  l’Université UETEL en 1991, a décidé de se lancer en politique. Elle y est invitée par un ami d’enfance et camarade de promotion. « C’’est Mamadou Diakité dit Magna qui m’a enrôlée dans la politique. Ensemble nous avons créé le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) dans le but de soutenir les actions d’Amadou Toumani Touré ». Deux ans plus tard, ce parti se disloque et les militants des premières heures se dispersent. Fatoumata Sacko se retrouve ainsi dans le parti des alliés d’ATT. Le coup d’à‰tat et sa fin de règne mouvementé sont un coup dur dont elle sort pourtant encore plus motivée. Elle est candidate aux législatives de 2013 en commune I mais elle est battue au premier tour. N’empêche, elle continue de se battre pour les causes qu’elle juge justes, comme par exemple la mauvaise gouvernance qu’elle dénonce : « la gestion du pays est une vraie calamité au regard des scandales qui fusent de partout ». Pour elle l’accord d’Alger est synonyme de désintégration du Mali, car, « l’Algérie a toujours voulu faire du nord du Mali son arrière-cour », assure-t-elle. Ces prises de position ont fait d’elle l’une des opposantes les plus virulentes au régime d’IBK. Sarakolé bon teint, Fatoumata Sacko n’est pas qu’une femme politique, elle a également la bosse du commerce. Juste après ses études en 1991, elle se lance dans les affaires et gère une boutique de cosmétiques en France. Rentrée au bercail en 2002, elle investit notamment dans un salon de beauté et des restaurants. Autant d’aventures entrepreneuriales qui lui réussissent et en font aujourd’hui une chef d’entreprise reconnue et respectée. Sportive, Djina préfère la course qu’elle pratique cinq fois par semaine. Elle joue du tennis, aime le catch et le football. C’’est également une amoureuse des belles lettres : « je ne dors pas la nuit, je lis et écris ».

Le PSDA souffle sa première bougie

Les partis amis, les collaborateurs, les militants venus de tous les coins du Mali ont rempli la salle de conférence de la Maison des Ainés pour la circonstance. Une fête d’anniversaire au bout de laquelle, le président du parti, Ismaà«l Sacko, a échangé avec les hommes de media sur le bilan du parti et les sujets d’actualités. Une année bien remplie pour les socio-démocrates maliens De sa création à  ce jour, le parti a mis en place 700 comités à  travers le pays. Selon M. Sacko, les atouts de son jeune parti sont non seulement la forte adhésion des populations rurales, des jeunes cadres, et des femmes, mais aussi l’esprit d’ouverture en termes d’alliance. Auparavant, le jeune président a tenu à  rappeler que sa formation politique s’était engagée à  élire le candidat IBK dans les localités o๠il était suffisamment implanté. « Pour preuve, le candidat est arrivé en tête dans les localités que nous avions proposées dans notre plan de campagne » affirme- t-il. Comme autres actions posées par le PSDA, la participation aux élections législatives. A Kita, Bougouni, Kati commune IV et commune le parti a présenté des listes. « C’’est en commune II que notre liste est arrivée 3ème. Malheureusement nous n’avons pas eu d’élus» a-t-il précisé. Au cours de la rencontre avec la presse, les sujet d’actualité ont également été abordés par les journalistes précisément l’affaire Tomi dans le journal français Le Monde. Le président malien y a été cité il y a peu comme l’un des chefs d’Etat africains impliqués dans le blanchissement d’argent à  l’échelle internationale. En réponse, Ismael Sacko a déclaré qu’il s’agit là  d’une manière de distraire les Maliens. Il poursuivra en disant que le président Ibrahim Boubacar Keita est un homme crédible aux yeux de tout le monde. l’achat de l’avion présidentiel a aussi été abordé. M Sacko a de nouveau pris la défense du président car pour lui « l’achat de cet avion est le symbole d’un Mali fier. Car cet avion répond à  toutes les normes pour assurer le déplacement du président IBK dans sa recherche de solution à  la crise du Nord. En l’occurrence celle de Kidal».

Soumana Sacko dit Zou alias le « candidat du peuple »

Soumana Sako est à  Nyamina en 1950. Titulaire d’une licence de l’Ecole Nationale d’Administration du Mali, il détient également un Master’s en planification de gestion de projets et d’un Ph.D. en économie du développement décernés par l’Université de Pittsburgh, Pennsylvannie (Etats-Unis). Le Dr Sako a occupé plusieurs postes clé de l’Etat malien, notamment ceux de directeur administratif et financier de l’Opération Puits, conseiller technique auprès du Ministre de la Coopération Internationale chargé de l’Economie et du Plan, Contrôleur Général Adjoint à  la Présidence de la République, Directeur de Cabinet (Vice-ministre) du Ministre d’Etat chargé des Sociétés et Entreprises d’Etat et d’Economie mixte, Ministre des Finances et du Commerce, et Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition de la République du Mali. Son bref passage bref à  la tête du gouvernement de transition, a marqué les esprits au Mali o๠il est connu pour son intégrité et son franc-parler. Le Dr Soumana Sako a nommé le 24 janvier 2000 Secrétaire Exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique. Il est le quatrième titulaire de ce poste, mais aussi le seul Secrétaire Exécutif à  avoir été reconduit pour un second mandat, depuis la création de la fondation en 1991. Il a apporté à  l’ACBF une vaste expérience nationale et internationale dans les domaines de la gestion gouvernementale, du développement des réformes économiques, des services communautaires, de la coopération au développement, au développement de la consultation internationale et du monde universitaire. Soumana Sako , est marié et père de quatre enfants.

PSDA, la sociale démocratie à la malienne

Journaldumali.com : « Parti Social Démocrate », C’’est une appellation qu’on entend dans les pays européens. A quoi cela correspond-il, quelle est la vision particulière de ce parti ? Ismaà«l Sacko : C’’est vrai que C’’est plutôt dans les pays européens que l’on entend ce nom de formation politique. Mais, elle n’est en rien étrangère à  nos valeurs. Qui sont notre histoire, notre culture, notre réalité axée sur la question de solidarité, sur le partage, et surtout sur les valeurs de redistribution. C’’est l’ensemble de ces valeurs en phase avec les questions politico-économique et sociale, voilà  en quelque sorte la vision de la sociale démocratie ou du social libéral. En ce qui concerne le PSDA, je parlerai plus de sociale démocratie. Mon parti a en effet une ligne politique qui voudrait davantage se ressourcer sur nos valeurs maliennes traditionnelles. Des valeurs partage et de solidarité autour des questions d’éducation, de santé, d’emploi, de prise en charge des personnes en difficulté, des questions liées à  la réduction de la fracture sociale. Ce sont des choses qui sont en nous au quotidien. Quels seront vos axes principaux d’action ? Vos chantiers urgents si jamais vous arrivez aux affaires ? Par exemple, sur les questions de santé, nous pensons que nous devons travailler pour que le maximum de nos concitoyens ait accès aux soins de base, de proximité, à  moindre coût et faire en sorte que pour ceux qui doivent servir le corps médical, aide soignant, infirmier, matrone, médecin jusqu’à  la chaà®ne la plus importante, qu’il y ait un travail de reconnaissance. En ce qui concerne l’emploi, il faut travailler pour une augmentation de salaire de nos concitoyens pour qu’il y ait un meilleur exercice de leur fonction, en contrepartie, faire en sorte qu’il y ait un suivi, qu’il y ait un contrôle et qu’il y ait aussi demain au besoin, une interpellation. C’’est pourquoi nous avons choisi comme logo une balance. Comment équilibrer, comment faire en sorte que le plus démuni soit dans ses droits. Et demain s’il y a une création de richesse, s’il y a un bénéfice, un intérêt pour le pays, comment faire en sorte qu’il ne soit pas laissé pour compte. C’’est une vision d’équité, de justice sociale, de justice tout court. Il existe déjà  une pléthore de partis politiques au Mali, pourquoi en créer un nouveau ? Ce n’est pas un parti de trop, C’’est un parti de plus. Je tiens à  la nuance. C’’est d’abord une question de ligne politique, d’idéologie. Combien de militants maliens dans des partis politiques peuvent vous dire « voilà  notre ligne politique, voilà  notre idéologie à  laquelle J’ai adhéré parce que je partage cette idéologie » ? Très peu. Or, la colonne verticale d’un parti politique, C’’est son idéologie, ce n’est pas son leader. Dans notre pays, après ce qui s’est passé, un éveil de conscience a émergé et a envahi un certain nombre de leaders. Nous sommes conscients que nous avons notre partition à  jouer. Comment la jouer aux côtés de l’ensemble des autres formations politiques Quelle différence faut-il apporter par rapport aux autres formations politiques ? Ce travail nous l’avons fait pendant cinq à  six mois au quotidien avec les Maliens de l’intérieur, je veux dire de Gao à  Kayes, aussi avec certains amis de la diaspora qui sont partie intégrante de notre population. Aujourd’hui, ce sont les jeunes qui sont entrain d’émerger pour prendre en main la chose politique. Craignez-vous, comme certains, que tout cette tendance ne s’essouffle parce que le système pourrait finir par « gober » les nouveaux venus ? Notre génération, de 35 à  45 ans, est celle qui le plus aspire à  un changement. Est-ce qu’on va nous gober? Ce n’est pas exclu, ne nous leurrons pas. Maintenant s, travaillons autour d’une vision, d’une idéologie. Nous avons opté pour un renouveau politique, pour une alternance démocratique dans notre pays. Le système ancien a montré ses failles, nous avons été aussi acteurs passifs de ce système ancien, nous avons notre part de responsabilité, nous avons fait notre mea culpa. Et C’’est parce que nous le faisons au quotidien, qu’on a dit on ne peut plus l’accepter, on ne doit plus l’accepter mais est ce que C’’est pour autant dire que la fin 2013, ce sera un renouveau à  100% ? Non. Le renouveau commencera par une cohabitation entre ancienne et nouvelle génération, entre anciens et nouveaux partis. Cette cohabitation est nécessaire pour qu’il y ait une jeunesse qui va davantage renforcer son expérience et ses compétences sur les questions de gestion du pays. Et une ancienne génération qui va apprendre de la nouvelle génération de son énergie, de son ingéniosité, de sa créativité. La nouvelle génération doit tirer l’ensemble des leçons liées à  une gestion à  la fois partisane, monocratique ou groupusculaire pour passer à  une gestion plus concertée, plus à  l’écoute et J’en prends le peuple malien à  témoin qui doit aussi accepter d’interpeler. C’’est vrai que dans notre culture, on a pas coutume d’interpeller le chef, on ne viendra pas bousculer les mœurs de notre société mais on doit aussi accepter de faire des réaménagements et faire la part des choses entre ce qui reste du pur et simple culturel, traditionnel et ce qui revient à  la gestion publique, de ce qui mérite d’être connu, vu, contrôlé parce que tout ce que nous gérons ne nous appartient pas, il y a de l’argent emprunté que nous devons remboursé. Il doit avoir une traçabilité à  long terme pour que la chaà®ne soit reprise par la nouvelle génération qui est la nôtre et celle d’après. Est-ce que le PSDA aura des candidats pour les scrutins à  venir ? Nous aurons des candidats aux élections locales, municipales prochaines, aux élections législatives. Nous sommes un jeune parti politique, mais nous avons une expérience, chacun a un parcours politique public. Nous souhaiterions participer aux futures élections présidentielles. Une fois de plus le parti ira en concertation avec les militants et ces derniers auront le dernier mot. On ne va pas aux élections pour la forme, on va aux élections parce qu’on a un programme, donc on a une ambition pour le pays, on a une stratégie, on a les hommes et aussi un minimum de moyens. Le moyen financier ne doit pas être mis au-devant de l’ambition. Nous proposerons, un contrat de confiance avec le peuple malien, nous proposerons un projet de société. C’’est aussi l’occasion pour nous de tester le parti à  l’horizon 2013, d’asseoir son implantation au niveau national donc de se faire connaà®tre.

Crise malienne : un manifeste pour l’action

Initié principalement par l’ancien Premier ministre Soumana Sako et ses amis regroupés au sein de l’Alliance des patriotes pour la sortie de crise (ADPS), la table ronde globale des partis politiques et de la société civile s’est soldée par la signature d’un Manifeste. Organisée dans le but de créer l’unité de pensée et d’action la plus large possible au sein de la classe politique et des acteurs sociaux, la rencontre a réuni les regroupements politiques et organisations de la société civile du Mali ont donc participé, du 1er et 8 décembre 2012 à  Bamako. Les thématiques débattues étaient relatives notamment à  la Plateforme politique du MNLA, au calendrier des prochaines élections présidentielle et législatives, aux conditions de libération du Nord du Mali et à  la médiation de la CEDEAO. « Le Mali traverse une double crise sécuritaire et politique, la plus grave de son histoire, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Les deux – tiers du pays sont sous occupation par des groupes rebelles, terroristes et djihadistes d’origine essentiellement étrangère », voilà  planté le décor dudit manifeste. Et le document d’indiquer que le Mali vit aujourd’hui sous un régime de Transition sous forte influence de la communauté internationale et se trouve confronté aux quatre (4) menaces principales. A savoir, le péril sécessionniste, remettant en cause l’intégrité territoriale et l’unité nationale ; la menace intégriste, sapant la laà¯cité de l’Etat et les fondements de la République ; la menace sur la démocratie ; et la menace terroriste. Le document, articulé autour de cinq engagements cardinaux, est destiné à  servir de source d’inspiration tant pour les pouvoirs publics maliens que pour la communauté internationale. Ainsi, rejette-t-il la Plateforme politique d’autonomie du MNLA. Il sollicite à  l’approfondissement de la décentralisation. En outre, le manifeste refuse toute proposition visant à  organiser des élections avant la libération des chefs-lieux administratifs du Nord et le retour de l’Administration et des Forces Armées et de Sécurité « Nous lançons un appel pressant aux pays du champ non membres de la CEDEAO pour qu’ils s’engagent plus résolument à  soutenir toute intervention militaire visant à  restaurer sans délai l’intégrité territoriale du Mali », invite l’ancien premier ministre,Soumana Sako qui par ailleurs ne tarit pas de remerciements à  l’endroit de la communauté internationale « pour sa mobilisation en faveur de notre pays depuis le début de la crise et l’invitons instamment à  maintenir sa cohésion et sa détermination ». Toutefois, engage-t-il les pouvoirs publics à  reprendre sans délai l’initiative politique et diplomatique du processus de sortie de crise et à  faire preuve de vigilance et de discernement par rapport aux enjeux réels de cette crise et aux marchés de dupes qui pourraient être proposés par divers milieux nationaux ou étrangers.

Protection de l’ozone: vers l’élimination totale des substances dangereuses

Journaldumali.com : Qu’est-ce que le Protocole de Montréal ? Dr Sacko : Le Protocole de Montréal est un instrument international qui vise l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. On s’est aperçu à  un moment que la couche d’Ozone était en train de s’appauvrir et les scientifiques ont montré que cela était dû à  l’émission de certaines substances qu’on retrouve dans des applications tels que la climatisation, la réfrigération, les extincteurs d’incendie ,les voitures etC’…Le Protocole a été mis en œuvre et les pays ont adhéré à  la convention et ont accepté un calendrier d’élimination progressif de ces substances. Journaldumali.com:Parlez-nous de la rencontre de Bamako Dr Sacko : Le protocole avait pour premier défi d’éliminer les CFC. Pendant dix ans, il y a eu un moratoire pour les pays africains qui devaient préparer et réussir leur élimination. Ce moratoire a pris fin le 31 décembre 2009. Après cela, le protocole s’est lancé dans l’élimination des HCFC. Ces substances avaient été utilisées comme alternatives aux CFC. l’élimination de ces HCFC est une action à  double avantage. Premièrement, il s’agit de lutter contre l’appauvrissement de la couche d’ozone ; deuxièmement, réduire énormément les émissions de gaz à  effet de serre et donc protéger aussi le climat. La rencontre de Bamako permet aux coordinateurs de mise en œuvre du protocole de l’Afrique francophone et dans les pays du Nord d’élaborer leurs programmes-pays. D’autre part, il y sera créée une synergie d’action entre les différents pays pour qu’à  l’horizon 2020, tous les pays soient au même niveau d’élimination. Journaldumali.com: Quelle est la situation en ce qui concerne ces substances au Mali ? Dr Sacko : Au moment adhérait à  la convention, l’inventaire réalisé montrait une consommation de 108 tonnes/an. Avec le calendrier d’élimination que le Mali avait soumis et qui avait été mis en œuvre, et surtout avec la reconversion d’une de nos unités industrielles, Fofy Industries pour ne pas la nommer, on a vu une réduction automatique de 20 tonnes. Puis avec la poursuite des efforts, le Mali a procédé à  l’élimination progressive, et en 2009, le Mali était à  0% de consommation des CFC. Ce qui veut dire que nous avons respecté nos engagements vis-à -vis du Protocole de Montréal. En ce qui concerne les HCFC, nous avons inventorié les besoins qui s’élèvent à  256 tonnes de consommation. A présent, nous allons enclencher le calendrier de réduction. Pour le moment, nous avons un gel. C’’est-à -dire que nous allons déterminer d’ici 2013 la consommation exacte du Mali. Ce chiffre sera la base de référence et nous irons vers une réduction de 10% en 2015, puis 65% en 2030 et aller à  une élimination totale de ces substances. Ce qui sera très bénéfique pour la couche d’ozone et même le climat. Nous prendrons ainsi de l’avance sur le calendrier d’élimination qui était prévue dans le protocole à  partir de 2025. En fait, nous anticipons parce que nous avons tiré des leçons des péripéties du Protocole de Kyoto qui lui prévoyait une réduction de 2,5% d’émission des pays développés de 2008 à  2012. Le fait d’anticiper de 10 ans sur le calendrier de l’élimination entraà®ne une réduction de 3,5 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui est énorme ! Journaldumali.com : Quelle alternative offre-t-on à  ceux qui ont besoin de ces substances pour leur activité ? Y a-t-il des produits de substitution ? Dr Sacko : Aujourd’hui, il y a une nouvelle technologie, l’hydrocarbure. C’’est une substance qui n’a pas d’effet sur la couche d’ozone et encore mois sur le climat. Non seulement, C’’est bénéfique pour l’environnement mais aussi économiquement. Nous avons réalisé une étude de coût-efficacité et nous avons vu qu’en utilisant cette nouvelle substance, on réalise une économie d’énergie de 40%. Par exemple, si avec un HCFC votre congélateur produit de la glace deux fois en 24h, avec l’hydrocarbure, ce sera trois voire 4 fois. En plus de la réduction de la facture, le refroidissement est donc plus rapide. C’’est là  une solution en laquelle nous fondons beaucoup d’espoir car elle est vraiment bénéfique, et pour le consommateur, et pour l’environnement.

Présidentielles 2012 : Zorro est arrivé !

Durant la courte période qu’il a passée à  la tête du gouvernement du président Traoré, l’économiste « Zorro » s’est insurgé contre l’enrichissement illicite. La récupération des fonds spoliés a permis d’atténuer les méfaits du fameux plan ajustement structurel (PAS) imposé par le FMI et la banque mondiale. Voilà  pourquoi il est aimé du malien lambda. Depuis bientôt 2 ans, l’ancien premier ministre Zoumana Sacko est en mouvement à  l’intérieur du Mali afin d’occuper le terrain dans la perspective de la présidentielle de 2012. Il est l’un des potentiels candidats à  investir le terrain. Pour parler de l’Homme, il a connu la célébrité à  la fin des années 80 et pendant la transition d’ATT pour son patriotisme, son charisme et sa probité. Voilà  des qualités qui font que cet homme bénéficient de beaucoup de credit aux yeux des maliens. Pour la présidentielle à  venir, son chemin est parsemé de bien d’embûches. Zoumana Sacko, surnommé Zorro en référence certainement à  un acteur audacieux du cinéma, a sans nul doute, le profil d’un bon président de la République. Comme dit un ancien fonctionnaire, « il possède toutes les qualités pour diriger le Mali vers une économie saine, prospère et démocratique. l’exemple éloquent est le bras de fer entre lui et le clan Moussa Traoré en 1987 ». Un bon gestionnaire Après le coup d’Etat de mars 1991, ATT lui a confié le poste de Premier ministre. Le but était de mettre en œuvre le Kokadjè (l’assainissement). Pour lutter contre la gabégie et l’absentéisme qui constituent un manque à  gagner considérable pour le trésor public, des visites surprises étaient effectuées dans les services. Des mesures étaient prises pour mettre les travailleurs dans leurs droits, eu égard à  la protection législative. Les salaires étaient perçus avant la fin du mois. « Bref, Zoumana Sacko a le savoir, la capacité et la volonté de conduire facilement le pays vers un développement économique durable et l’amélioration des conditions de vie des citoyens ». « l’éphémère ministre de Finances de GMT incarne toujours aux yeux de ses supporters la probité morale dont le pays a besoin, et l’ancien Premier ministre de la transition a laissé le souvenir d’un républicain déterminé et patriote », a indiqué un observateur. Ses absences prolongées à  l’extérieur ne lui sont pas reprochées. Au contraire, il a acquis des connaissances, amélioré son expérience pour mieux les mettre au service de son pays. Avec sa visite en 3è région il y après d’un an, l’ancien patron de l’ACBF revenu au bercail a fait de son mieux pour dissiper les derniers doutes sur ses ambitions présidentielles. Tout le monde sait cependant que sous nos cieux, la bataille de Koulouba ne sera jamais celle du « programme contre programme », mais aux heures les plus critiques de la vie d’une nation, les honnêtes citoyens, « les patriotes sincères, les amoureux de la patrie » (pour utiliser une phraséologie qui appartient à  la belle époque) jetteront toujours leur dévolu sur l’un de ses fils les plus méritants, à  l’image naturellement d’un Zorro justicier.

2012 : Kayes réclame la candidature de Soumana Sacko

l’ancien Premier ministre malien sous la transition, Soumana Sacko, vient de boucler une visite de deux jours en première région. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel des activités de la Convention nationale des associations de soutien en son nom à  Kayes (CNAS). C’’est donc dans une atmosphère de liesse populaire que le président d’honneur a été reçu par ses fans à  l’entrée de Kayes. Après le tour de la ville, le cortège s’est rendu à  la «Â Place de l’Indépendance » o๠Soumana Sacko a tenu un meeting. D’entrée de jeu, le président la Convention nationale des associations de soutien à  Soumana Sacko à  Kayes, a affirmé que l’ancien Premier ministre «Â incarne la statue de cadre intègre dévoué au travail, et les valeurs de notre société ». Selon Ousmane Demba Diallo, ces vertus font de lui «Â l’homme de situation en 2012 ». «Â Votre ambition d’assurer le développement socio-économique de notre pays, à  travers les secteurs comme la formation et l’emploi, l’accès à  l’éducation, à  la santé, au logement et à  l’égalité pour tous, constitue pour nous un espoir en 2012 », a déclaré le président de la CNAS de Kayes. Avant d’ajouter que l’exemple de Soumana Sacko doit inspirer la jeune génération. Elève brillant, du primaire au supérieur, Sacko a montré, selon Ousmane Demba Diallo, la preuve de sa gestion rigoureuse des affaires publiques. Ministre des finances sous Moussa Traoré en 1987, il avait su donner un nouvel élan à  l’économie d’un Mali plongé dans une crise financière très profonde. La régularisation des salaires des fonctionnaires est, dit-il, la preuve des résultats positifs de cette expérience. Aussi, poursuit les amis de Soumana Sacko, son passage à  la Primature de 1991-1992 (sous la transition) ont laissé des traces indélébiles de sa bonne gestion. La bonne conduite de la transition et l’organisation (pour la première fois dans l’histoire du Mali indépendant), d’élections libres et transparentes, sont autant d’éléments qui créditent Soumana Sacko de la stature d’homme d’Etat. C’’est pourquoi les populations de Kayes, à  travers la CNAS, ont sollicité sa candidature pour briguer la magistrature suprême en 2012. «Â Nous réclamons fortement votre candidature. Vous êtes un espoir pour nous ! » a-t-il déclaré. Les chantiers de Soumana Sacko Soumana Sacko a profité de tribune pour attirer l’attention sur les maux qui freinent le développement du pays. En première ligne, il citera la crise scolaire. Qui, dit-il, interpelle tout le monde. Pour lui, un pays sans école, est un pays qui ne se développe pas. La nécessité de redynamiser le barrage de Manantali a également attiré l’attention de l’ancien Premier ministre. Pour Soumana Sacko, le potentiel hydro-électrique que représente cet investissement, est inexploité. l’un des sujets abordés par le président d’honneur de la CNAS, est aussi, l’exploitation minière dans plusieurs localités du pays. Selon l’ancien Premier ministre d’ATT, les richesses de cette exploitation ne profitent nullement au peuple malien. Elle contribuent à  enrichir d’autres nations et d’autres groupes de personnes. Face à  cette situation, dira M. Sacko, la nécessité s’impose de réviser les termes des contrats d’exploitation de toutes les mines du pays. « C’’est une ambition forte que je compte mettre en œuvre. Et je le ferai sans ménagement », a déclaré le président d’honneur de la CNAS. Qui, appelant à  l’unité nationale, a béni « un Mali stable et prospère ». Après le meeting, Soumana Sacko a rendu visite à  l’imam de la grande mosquée de Kayes, et certaines notabilités de la ville de Kayes avant se rendre dans la famille de l’ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré. Après Kayes, la délégation conduite par Soumana Sacko s’est rendue à  Diboli, à  90 kilomètres de Kayes. Au programme de cette étape, les salutations auprès des notabilités du village et l’imam de la mosquée. Le président d’honneur de la CNAS a aussi mis à  profit sa visite pour rendre visite à  la communauté des Maliens de l’extérieur vivant à  Kidira en territoire sénégalais. Le meeting tenu devant la mairie de la commune, a rassemblé autour de l’ancien Premier ministre, de nombreuses populations. A cette tribune, le président d’honneur de la CNAS a également réitéré sa « volonté de bâtir un Mali uni et prospère avec l’accompagnement des jeunes et des femmes ». Vecteur de tout développement, M. Sacko, a indiqué que la promotion de cette couche est inscrite au centre de ses préoccupations. ».