Fima 2009 :  » la nouvelle mode viendra d’Afrique »

La nouvelle mode viendra d’Afrique La mode africaine se porte bien et souhaite s’imposer davantage sur la scène internationale. Un leitmotiv qui anime aussi bien les stylistes installés que les jeunes créateurs récompensés par le concours « l’Afrique est à  la mode », organisé par Culturesfrance, qui ont pris part à  l’édition 2009 du Festival international de la mode africaine (Fima). Un déluge de créativité et de savoir-faire s’est abattu sur « La Pilule », site du village de Gorou Kirey, situé à  15 km de la capitale nigérienne Niamey, o๠s’est tenue la septième édition du Fima. Elle s’est achevée dans la nuit de samedi à  dimanche dans l’apothéose d’un défilé auquel une vingtaine de créateurs africains ont participé. Les femmes étaient « pink zébrées » pour l’Ivoirien Gilles Touré et « in the Voodoo Mood » pour le franco-camerounais Imane Ayissi. Liens et poupées vaudou ornaient les vêtements noirs et blancs aux lignes très épurées du styliste. Sobriété aussi pour Collé Sow Ardo du Sénégal. Priorité à  des femmes et des hommes majestueux habillés dans de longues pièces tissées noires, égayées par des formes géométriques aux couleurs du drapeau de son pays. On sublimera aussi les femmes chez le Burkinabè Bazem’Se en les enveloppant de la douceur du coton bio. Sa compatriote Korotimi Decherf en fera autant en utilisant l’écrin du faso danfani, une autre spécialité textile burkinabè. Le Ghanéen Benedict a choisi, lui, d’apporter aux femmes l’agitation de sa trépidante et colorée collection urbaine. Puis dans les mains de l’Ivoirien Anderson D., elles sont devenues des insectes aux formes voluptueuses qui finiront totalement débridées dans les étincelantes parures rouge et or de son compatriote Patrick Asso. l’ivoiro-libanais Elie Kuame a continué d’opérer la métamorphose en faisant de ses femmes des fées sensuelles aux rondeurs sublimées par des bustiers rebrodés à  la main. Enfin, si elles restent toujours séduisantes avec leur taille marquée par le kente, les femmes retrouvent sagesse et une pureté presque virginale dans les vêtements en dentelle du Français d’origine martiniquaise Paul Hervé Elisabeth. Elles témoignent alors d’une Afrique qui retrouve sa diaspora à  travers des étoffes partagées et offrant cette harmonie au monde. Une mode en transition Car « la nouvelle mode viendra d’Afrique », selon Sakina M’Sa, styliste d’origine comorienne, et directrice artistique du concours « l’Afrique est à  la mode » qui récompense les jeunes créateurs africains. « l’idée derrière ce concours est de soutenir une mode africaine capable de concourir sur la scène économique internationale, de sorte qu’elle ne soit plus reléguée au rang d’objet exotique, muséal. A l’heure o๠je le dis, on pourrait me prendre pour une foldingue parce qu’on connaà®t tous la situation économique de l’Afrique. Mais aujourd’hui, les yeux du monde entier sont tournés vers l’Afrique. l’humanité, la fantaisie, la créativité de ce continent ne peuvent qu’apporter du renouveau dans cette industrie ». Renouveau incarné par les 10 finalistes de « l’Afrique est à  la mode » qui ont travaillé sur le thème de la « transition », cette transition par laquelle doit passer la création africaine pour se faire une place (méritée) dans le monde. Créer certes, mais faire « utile, vendable et portable », a conseillé aux candidats le styliste ivoiro-burkinabè Pathé’O, membre du jury du concours . Les trois finalistes semblent avoir bien intégré cette donne économique sur laquelle ils ont été jugés en sus de leur talent artistique. Charlotte Mbatsogo, 24 ans, représentante du Cameroun, est arrivée troisième de l’édition 2009. Fraà®chement diplômée d’une école de design, elle participait pour la seconde fois à  ce concours. Pour elle, la transition correspond « d’une part à  une déstructuration des vêtements classiques afin d’aboutir à  de nouvelles formes et volumes, et d’autre part à  placer l’Afrique au niveau international ». Le deuxième finaliste Salah Barka, 34 ans, originaire de Tunisie exprime une vision alternative. « J’ai vu l’Afrique à  travers de grands thèmes comme l’économie, l’art, la santé, la science. La transition pour moi se fait à  tous ces niveaux, d’un point de vue artistique, économique, je pars de la réalité de l’Afrique et je la projette. Une tenue agrémentée d’une casquette militaire représente à  la fois un guerrier masa௠et les conflits auxquels sont en proie certaines régions du continent. Cependant à  travers le reste du vêtement, je montre que l’Afrique ne se réduit pas qu’à  cela. » Pour le Sud-Africain Thokozani Maithya Mbatha, alias Black Pepper, 29 ans, le grand vainqueur de « l’Afrique est à  la mode », il s’agissait de faire « revivre l’esprit Safari » à  travers ses créations. « Nous vivons avec et je voulais que le monde se rende compte que l’esprit Safari est toujours vivant, qu’il se renouvelle et se modernise. Il appartient à  l’Afrique mais il ne doit pas y être cantonné. Je souhaite en faire un mode de vie, un label international ». Faire de la mode un levier de développement pour le continent africain restera l’un des points forts de ce Fima 2009 qui fête cette année ses 11 ans d’existence. « On ne peut pas créer continuellement des choses que l’on ne peut pas vendre, notamment dans un contexte économique réputé difficile », martèle Pathé’O. l’un des doyens de la mode africaine se fait l’avocat d’un impératif pour les créateurs africains : vivre de leur art et faire prospérer leur continent.

Malamine Koné, PDG d’Airness

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et PDG de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. Admiré pour son mécénat, il multiplie les actions de solidarité un peu partout en Afrique de l’ouest, au Sénégal, au Mali, son pays de naissance mais aussi au Niger, o๠il était cette année le parrain d’honneur du FIMA (le festival international de la mode Africaine) pour la seconde fois . Il en a aussi profité pour rencontrer et encourager les femmes artisanes du SAFEM qui se déroule au même moment à  Niamey. Pour ce natif du Mali, retourner aux sources est primordial, mais aussi rencontrer les siens et susciter l’espoir vers l’entreprenariat et les porteurs de talent, ceux qui créent et innovent, à  l’image d’Airness, une histoire atypique, mais une réussite incontestable pour Malamine Koné. Le défi est à  présent tourné vers demain. Il vient tout juste de recevoir le Prix  » Business Medays » à  Tanger au Maroc et qui récompense la ténacité d’un jeune dirigeant d’entreprise. Rencontre Journaldumali.com : Vous avez été cette année le parrain du FIMA pour la seconde fois ? Malamine Koné : J’ ai déjà  été parrain en 2007, et J’ai découvert le Niger en menant quelques actions de solidarité, mais cette année, J’ai voulu aller un peu plus loin et rencontrer la communauté malienne de Tilabéry et rendre hommage aux sinistrés d’Agadez en leur faisant quelques gestes. On a aussi vu les jeunes étudiants de l’université et rendu visite aux jeunes de la rue, exclus du circuit scolaire. On y a apporté des équipements scolaires, des cahiers, et permis la construction de salles de classe. Et J’ai aussi rencontré les femmes artisanes du Safem, ce qui a été un plaisir et les artisans maliens. Pour le Fima, ce qui m’a plu, C’’est qu’il a été tourné vers l’entreprenariat et la solidarité. Journaldumali.com : Parlez-nous des actions de solidarité que vous menez un peu partout en Afrique ? Pourquoi cette démarche altruiste ? Malamine Koné : Le mois de la solidarité initié au Mali devrait être reproduit partout. Le message clé, C’’est que la solidarité doit être un geste quotidien et cette année, je profite d’être à  Niamey pour le Fima, pour montrer que la solidarité n’a pas de frontières, et que les Maliens peuvent être solidaires des autres , d’o๠l’importance de ces actions. Journaldumali.com : Vous avez aussi rencontré les femmes du SAFEM et ces artisanes bataillent pour leur autonomie, quels conseils leur avez-vous donné en tant qu’entrepreneur et patron d ‘AIRNESS ? Malamine Koné : On se bat tous pour valoriser l’entreprenariat féminin ! La solution est entre nos mains ! Il faut qu’on devienne tous consommateurs de nos produits , voilà  la solution. Il y a un marché qui se créée quand il y a une demande. Au Sénégal, J’ai rencontré une artisane qui disait, nous on a beaucoup d’idées , on crée mais il y a que les européens qui l’achètent! Est-ce que vous trouvez ça normal ? Alors comment peut-on vouloir aider nos artisanes, si on n’achète pas leurs produits. Il faut qu’on apprenne à  aller visiter les salons. On a pas l’habitude de sortir pour se rendre à  ce genre d’évènement. Mais le jour o๠on consommera leurs produits, on commencera à  donner une chance à  nos artisans tout simplement ; Personnellement, je veille à  m’habiller avec les tenues de nos créateurs et C’’est la seule solution. Journaldumali.com : A Tilabéry, vous avez rencontré la communauté Malienne, pourquoi ce lieu ? Malamine Koné : Tilabéry est représentatif par sa forte communauté Malienne et je souhaitais m’y rendre pour rencontrer différentes associations, mais surtout, C’’est le mot d’un jeune handicapé rencontré sur place et qui m’a dit : «Aidez-nous pour que nous ne soyons plus aidés », qui m’a profondément touché. Voilà  C’’est la meilleure réponse que pouvait donner ce jeune à  Barack Obama, pour son discours à  Accra ! Mendier ne sert à  rien et il faut absolument travailler, se donner la main, s’unir pour pouvoir espérer bâtir quelque chose de solide. Journaldumali.com : Le problème se situe aussi un peu du côté de nos gouvernements, qui tendent la main à  l’occident. Le Mali reçoit pas mal d’aides financières mais on a l’impression que tout le monde n’en bénéficie pas ? Malamine Koné : Je suis ce qui se fait au Mali. On a un grand pays o๠beaucoup reste à  faire mais J’ai envie de dire que le Mali avance, à  son rythme et J’ai confiance en ce pays, car on a réussi là  ou beaucoup échouent. On a une véritable démocratie aujourd’hui et C’’est l’une de nos fiertés. Beaucoup d’initiatives sont prises aujourd’hui, je pourrai citer l’APEJ (l’agence pour l’emploi des jeunes),l’ANPE. Ici au Niger, on ne connaà®t pas la démocratie et je suis persuadé que le Mali a une longueur d’avance. Il faut essayer de donner confiance à  la jeunesse et quant on a les moyens, financer quelques projets. Il ne faut pas que tout vienne de l’extérieur. Mais je voudrais ajouter que ce qu’on pense de l’Africain n’est pas forcément sa véritable image. l’Africain attend aujourd’hui un peu de considération, de l’attention et de l’écoute. J’ai discuté avec beaucoup de jeunes, qui me disent : « Mr Koné, on n’a pas besoin d’argent, on a un projet, est-ce que vous pouvez nous aider avec votre expérience, on a juste besoin de ça » et il faut être disponible pour eux. Journaldumali.com : Ca passe aussi par un changement de mentalité ? Malamine Koné : La solution C’’est vous ! Le Mali va fêter le cinquantenaire l’année prochaine. Et je crois qu’il va se passer beaucoup de choses pour tous les pays qui fêteront cet évènement. Je serai associé à  plusieurs projets sur lesquels je réfléchis encore. Vous savez les futurs dirigeants de demain, seront les jeunes Des jeunes qui ont vécu des choses et qui comme vous, pourront apporter leur expérience à  leurs pays d’origine pour le construire. Il faut une nouvelle vision de l’Afrique. Et cette vision elle sera forcément jeune. J’en profite pour dire que votre site Journaldumali.com est génial, très bien fait et C’’est aussi un exemple d’entreprenariat. Journaldumali.com : Quel regard portez-vous sur cette mode Africaine célébrée au FIMA ? Malamine Koné : J’ai vu de beaux défilés et je trouve que ça s’améliore d’année en année. La mode évolue, et le concours de jeunes stylistes m’a épaté. Maintenant, ce qu’il faut C’’est la commercialisation. Si on veut donner un coup de pouce à  nos créateurs, on doit consommer leurs produits comme je l’ai expliqué déjà . C’’est comme ça que les créateurs vont gagner. Une artisane sénégalaise de Dakar m’a dit que ses seuls clients étaient des européens et C’’est scandaleux. Symboliquement, J’achète toujours quelque chose lorsque je viens en Afrique. Alors, allons au-delà  des mots et soyons dans le concret. Si on veut que l’Afrique avance, il ne faut seulement nommer un ministre des Maliens de l’extérieur, mais aussi impliquer la diaspora dans les décisions. C’’est incontournable. Journaldumali.com : Quel sera son rôle ? Malamine Koné : Il faut donner plus d’importance à  cette diaspora, l’impliquer dans tout ce qui se passe au Mali et aujourd’hui, je déplore simplement que cette force ne soit pas plus utilisée à  bon escient. Journaldumali.com : Malamine Koné envisage t-il de faire de la politique un jour ? Malamine Koné : La politique C’’est un métier. Les Affaires, C’’est autre chose. Maintenant, qu’est-ce qu’on entend par politique ? Réussir dans les Affaires signifie t-il qu’on peut faire de la politique ? Je vous pose la question. Journaldumali.com : La ville de Kayes au Mali, est une ville, o๠la jeunesse immigre beaucoup. Qu’est-ce qu’on fait pour les retenir ? Malamine Koné : Il faut créer des conditions pour que les Africains restent dans leur pays d’origine parce qu’on est entrain de passer au stade de l’humiliation avec les expulsions, les refoulements. Lorsque J’ai été en Espagne, des espagnols m’ont dit : « on n’ose plus aller se baigner parce qu’il y a tellement de corps dans la mer… », vous imaginez ! Cela m’a profondément choqué. Mais le problème en Afrique,C’’est qu’on aime regarder ce que font les autres, or il faut qu’on explique aux Africains que l’eldorado n’est pas toujours idéal. Il faut qu’on construise chez nous pour ne plus aller ailleurs. Regardez l’exemple de la Chine. Aujourd’hui, elle est devenue une puissance économique et il n’y a pas de secret, à  part le travail. Il faut qu’on accepte les sacrifices, le travail pour y arriver. Or nous en Afrique, on veut tout tout de suite ! Pourtant, il faut être patient, car dans la vie, tout arrive à  point pour qui sait attendre. Journaldumali.com : Justement Airness, C’’est un succès, mais aussi un défi, quels sont les projets pour demain ? Malamine Koné : Vous savez l’histoire d’Airness est atypique. C’’est parti de la passion d’un homme convaincu par son projet et qui a su insuffler cette conviction à  son entourage et l’entourage vient quant il est convaincu. Et ensemble, on peut bâtir, car il faut qu’on apprenne à  travailler en équipe. C’’est essentiel et primordial pour réussir. Mais ce sont les jeunes qui vont construire demain. Quant à  nos projets, nous sommes invités au Maroc pour le Medays. Ils ont décidé de me remettre un prix, celui du meilleur businessman à  Tanger. Et J’en profiterai aussi pour rencontrer la communauté Africaine, ensuite, J’irai en Afrique du Sud, invité par l’organisation de la Croix Rouge pour mener des actions, ce sera en Décembre. Pour 2010, on attend la célébration du Cinquantenaire et le Niger m’a déjà  sollicité pour un évènement mais je serai surtout présent au Mali pour les différentes manifestations. C’’est important !

SAFEM : Artisanat féminin et Commerce équitable

Le mot de la ministre Pour Mme Sani Fatouma, ministre du tourisme et de l’artisanat du Niger, il s’agit surtout de montrer les initiatives aux petits producteurs du Sud et les débouchés possibles de leur art face aux consommateurs du Nord. Le commerce équitable étant l’opportunité d’accélérer la croissance par une autonomie des artisans d’abord. Il favorise aussi la création d’emplois durables tout en valorisant la créativité locale. Initié avec le PNUD Niger et le réseau Ouest Africain des femmes artisanes, ce colloque se veut un espace d’échanges entre partenaires au développement et artisanes, artisans locaux. Des ONG comme le CECI, le centre d’étude et de coopération internationale, qui ont pour leitmotiv de combattre la pauvreté et l’exclusion par la création et la formation se sont également associés au colloque. Un colloque o๠l’on apprend beaucoup et o๠l’écoute est indispensable. Avec à  l’appui le Mémento de la Deco Equitable comme support d’informations Des intervenants passionnés C’est le cas de Cherif Chako, économiste Nigérien. Pour lui, le commerce équitable promeut des valeurs, et l’indépendance financière des femmes. Par le travail des Mains, on accède à  l’autonomisation financière, en ce sens que le commerce équitable n’inclut pas seulement l’achat mais aussi la formation, la valeur ajoutée d’un produit mais surtout la pérennisation d’un savoir-faire et l’échange de compétences. Les chiffres de l’artisanat Nigérien Si l’homme est au centre de la création artisanale, il faut savoir que l’artisanat du Niger est estimé à  environ 23% du PIB national et parmi les artisans, il y a plus de 52% de femmes au Niger. Ce qui lui donne un aspect social et vise l’affranchissement de celles-ci face aux contraintes de la vie. Par ailleurs, ces femmes se regroupent en fédérations internationales d’artisanes et permettent l’innovation grâce aux échanges. On peut citer le travail formidable que réalise la styliste française Katherine Pradeau avec 35 artisanes nigériennes et dont le travail est exposé à  la galerie Wouro DABO, du village artisanal de Wadata en plein Niamey. Sacs, bijoux, paniers tissés, poteries, broderies d’Agadez, chevaux sculptés de Myrrhia, calebasses et tapis de Niamey, la créativité de ces femmes étonne et séduit les visiteurs du SAFEM. Aussi, il était important d’initier ce colloque afin que ces artisanes Africaines puissent comprendre les tenants et les aboutissants de leur art, en tirer tous les bénéficies possibles et ceci grâce aussi aux règles du commerce équitable, qui définit des labels de qualité, des certifications d’authenticité des produits, mais surtout la garantie d’un revenu équitable pour le producteur local, qui a passé des heures et des heures sur un objet d’art, estime Fatouma Sani Morou, la ministre du Tourisme, elle même passionnée et ex propriétaire d’une galerie d’art, à  Niamey. Elle s’intitule Soleils D’Afrique.

Niamey accueille le 6è salon de l’Artisanat International pour la Femme (SAFEM)

Tahoua, région phare Tahoua au Nord du pays, est la région phare de cette édition placée sous le signe de la formation des artisanes, le développement de leur savoir faire et leur autonomisation, tel que l’a signifié Ibrahim Moussa, secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’artisanat. Cette région se caractérise par sa grande créativité locale,un patrimoine culturel riche et des danses qui ont égayé les visiteurs du SAFEM; D’ou l’importance de valoriser le savoir faire local,les produits artisanaux locaux, la transformation des filières de production, l’accès aux marchés internationaux. C’est pourquoi un colloque sera dédié à  l’artisanat féminin et le commerce équitable. 1001 et une activités Samedi, le SAFEM célèbre la journée de la femme ARTISANE créative avec à  la clé, de nombreuses activités de formation, des conférences débats, des expositions vente au village Artisanal de Wadata, o๠les artisans sont logés. Cette édition aura ainsi été financée à  hauteur de 60% par l’état du Niger pour en faire un réel succès, estime Aichatou Kané, coordinatrice du SAFEM; L’on notait aussi la présence de Fatoumata GUINDO, la ministre Malienne en charge des Institutions et qui représente la première dame du Mali à  Niamey. Vive les femmes au SAFEM !