Mamadou Diouf, un jeune chef audacieux

Parlez-lui d’un bon tiguadèguè (maffé, au Sénégal), d’un beau gâteau ou de sushis (recette japonaise à  base de poisson cru), Mamadou Diouf répond présent. « Ce chef cuisine mieux que nous les femmes, je ne prive pas de venir déguster ses plats » nous confie une cliente enthousiaste dans les couloirs de l’Azala௠Salam o๠il officie depuis fin 2011. Diners familiaux ou buffets pour plusieurs centaines de personnes, pour le Chef Diouf, aucun repas n’est à  négliger. « Je fais la cuisine avec tout mon C’œur. Pour moi, le plus important, C’’est la satisfaction de celui devant qui je pose l’assiette », confie-t-il. La cuisine, « C’’est de l’art » Après un apprentissage au Club Med Sénégal, il entre en école hôtelière Ste Marthe. Il sert ensuite dans les restaurants et hôtels les plus prestigieux de la capitale sénégalaise. Puis il se rend en Guinée Conakry d’o๠il est débauché par le groupe Azala௠Hôtels. Paradoxalement, la cuisine, ce n’était pas du tout son « truc ». « Je détestais ça ! Mais en même temps, je suis très attiré par l’art. Il a fallu que je comprenne que la cuisine, C’’est de l’art, C’’est une façon particulière de l’exprimer. Alors, je suis tombé amoureux du métier» se souvient-il. Il se rappelle aussi que ça n’a pas été facile au début. « Avant, tout le monde banalisait mon travail. Ma famille ne me prenait pas au sérieux, pensait que je n’arriverais à  rien. Mais, par la suite ils ont été convaincus. Ils sont compris que C’’est métier très noble ». De la cuisine gastronomique française, à  la cuisine japonaise en passant par celle du Mexique et depuis quelques mois la Chine, le chef est un touche-à -tout. Il s’est d’ailleurs rendu dans l’empire du Milieu spécialement se mettre à  l’école de ses produits et du savoir-faire séculaire. Ses confrères chinois lui ont d’ailleurs décerné un diplôme spécial et salué son amour du métier et son abnégation au travail. «Je ne suis pas le meilleur mais je fais tout pour m’imposer par mon travail. Je suis conscient que J’ai encore beaucoup à  apprendre. Mais une chose est sûre, je donne tout ce que J’ai». Transmettre, pour donner envie aux plus jeunes Si autrefois, peu d’africains se rendaient dans les restaurants gastronomiques et étaient prêts à  payer pour un bon repas, aujourd’hui, selon Mamadou Diouf, « beaucoup de jeunes qui ont voyagé et qui ont découvert d’autres cultures culinaires n’hésitent plus à  tester, à  découvrir la cuisine venue d’ailleurs ». Les émissions sur la cuisine qui ont fleuri sur les chaà®nes de télévision aident également à  la vulgarisation du « bien-manger ». l’avenir est donc prometteur pour tous ceux qui veulent en faire leur métier. Après plus de 16 années passées derrière les fourneaux, le chef Diouf, âgé de 36 ans, a de l’ambition. Faire aimer la cuisine, les bons produits au maximum de personnes et surtout faire de l’adresse Salam, le rendez-vous incontournable des fins gourmets. En attendant, il transmet ses connaissances à  sa brigade, essentiellement composée de jeunes diplômés maliens. Des jeunes qui pour lui sont « des ambassadeurs » de la cuisine. Ils doivent avoir du courage pour apprendre pour faire évoluer les mentalités vis-à  vis de la profession mais aussi vis-à  vis des produits africains qui méritent d’être magnifiés par des professionnels bien formés.

Le Groupe Azalai Hôtels lance Paybox, un nouveau système de paiement en ligne

Dans l’une des spacieuses salles de l’Azalai hôtel Salam de Bamako, il y avait du beau monde pour déguster les petits fours, trinquer les coupes de champagne mais, surtout, se rencontrer , en tant que Meilleurs clients des hôtels du groupe Azalai de Bamako. Que l’on fréquente l’Azalai Nord-Sud situé à  l’ACI 2000, le Grand Hôtel au centre-ville ou le Salam Hôtel en bordure du nouveau pont, pour faire partie du Top 100 des meilleurs clients du prestigieux groupe hôtelier, il faut comptabiliser des points, accumuler les nuitées, et être un client régulier en activité : « Nous sommes des opérateurs économiques et parmi, nos meilleurs clients, il y a l’état, les ministères, les agences de voyages, mais aussi de grandes institutions comme l’UEMOA, la CEDEAO, les ONG ou encore l’OMS… Nous sommes dans un espace économique harmonisé et nous ambitionnons de porter l’influence du groupe Azalai à  travers les huit pays de l’ UEMOA », a déclaré Mohamed Ag Alhousseini, Directeur général du groupe, face à  la presse. Présents dans 4 pays, avec 6 hôtels, le groupe Azalai fait aujourd’hui partie des meilleurs hôtels de la sous-région. « Nos meilleurs clients, ce sont des partenaires privilégiés qui nous font confiance ! Nous sommes certes dans un environnement concurrentiel, mais cela stimule notre capacité d’expansion…», a ajouté le Directeur. Un groupe en pleine expansion Crée en 1994 par la Société malienne de promotion Hôtelière (SMPH), Mossadeck Bally, son promoteur et Président a d’abord acquis le Grand Hôtel. Un investissement de plus d’un milliard de francs CFA. Ont suivi l’acquisition du Salam Hôtel, le somptueux Hotel Indépendance à  Ouagadougou, complètement rénové en 2008 et qui abritetous les deux ans, le prestigeux festival panafricain du film de Ouagadougou (Fespaco). Le « 24 Septembro » de Bissau et l’Azalai Hôtel de la Plage de Cotonou, complètent le patrimoine immobilier du groupe qui réalise un chiffre de près de 26 milliards d’investissements et 9 milliards sur fonds propres. Avec son logo, en forme de feuille et son nom qui signifie « Caravane » en langue Touareg, le groupe Azalai de Bamako, C’’est une capacité de 656 chambres, 875 lits, 700 emplois directs et 3000 indirects. Il se veut symbole d’une caravane traversant le désert et pourvoyeuse de générosité. l’Azalai Salam, fleuron du groupe à  Bamako l’hôtel Azalai Salam, cinq étoiles, est le siège régulier de séminaires et de conférences. l’obtention de la certification ISO 9001, 2000, est un gage de qualité pour le groupe, heureux de présenter ses atouts lors du cocktail :« Aujourd’hui, malgré les retombées de la crise financière, nous gardons nos parts de marché ! Bien sûr qu’elle a des effets sur le nombre de visiteurs, mais nous nous sommes une société avec des capitaux africains avant tout apport étranger », se félicite le Directeur Général Mr Ag Alhousseini. Ce qui fait notre succès, C’’est notre formule entre Tradition et Modernité ! Promouvoir le secteur privé, voilà  l’ambition du groupe qui multiplie les innovations pour davantage fidéliser sa clientèle. La carte de fidélité Paybox Désormais, être meilleur client du groupe Azalai, vous donne droit à  la carte de fidélité et de paiement électronique. Sur Internet, on peut ainsi faciliter sa réservation de chambres et payer directement en ligne, un moyen de conserver cette clientèle privilégié, ajoute Oumar Sall, Directeur de l’Azalai Grand Hôtel de Bamako. Aujourd’hui, les hôtels du groupe Azalai, sont devenus une référence en matière d’hôtellerie. Ils donnent un cachet supplémentaire au tourisme en Afrique, en démontrant la dynamique d’un secteur privé en pleine croissance au Mali. Malgré la concurrence et l’implantation des groupes libyens ( Laico El Farouk et Amitié) et étrangers (le Radisson hôtel), le groupe Azalai tient à  garder cette originalité qui lui est chère: « Nous faisons des hôtels, qui ressemblent d’abord à  l’Afrique et o๠les africains se reconnaissent ! », conclut Ag Alhousseini. A quand l’ouverture du prochain Hôtel?