Alerte – Téléphones Samsung: Effacer les empruntes digitales

Samsung conseille aux utilisateurs des smartphones Galaxy Note10, 10+ et Galaxy S10, S10+, et S10 5G, d’«effacer tous les empreintes digitales existantes» avant de les enregistrer de nouveau.

Le problème est lié à certaines protections d’écran en silicone, qui perturbent les capteurs d’empreintes. Samsung a ainsi appelé à «éviter» d’utiliser ces protections «jusqu’à la mise à jour du logiciel, qui doit être publiée à partir de la semaine prochaine».

Source: Cnews et Afp

Samsung dévoile son Galaxy S8

Le premier fabricant mondial de smartphones Samsung va dévoiler mercredi à New York son dernier fleuron, le Galaxy S8, avec l’espoir de tourner la page du rappel planétaire humiliant de la version précédente du téléphone intelligent.

Samsung Electronics avait été forcé d’arrêter la production du Galaxy Note 7, qui devait à l’origine concurrencer le dernier iPhone du grand rival américain Apple: une opération de rappel chaotique avait vu les smartphones de remplacement prendre feu eux aussi.

Samsung avait imputé la crise à des batteries défectueuses et présenté ses excuses aux consommateurs. Il avait été contraint de reporter le lancement du S8.

Cette débâcle a coûté au mastodonte sud-coréen des milliards de dollars en bénéfices perdus tout en entachant sa réputation et sa crédibilité à un moment où le groupe se retrouvait englué dans un vaste scandale de corruption.

Le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-Yong, qui est également l’héritier du groupe, a été placé en détention provisoire pour corruption, aux côtés de quatre autres cadres dirigeants de l’entreprise, dans ce scandale qui a coûté son poste à la présidente Park Geun-Hye.

Selon le site américain spécialisé dans la high-tech The Verge, le lancement du Galaxy S8 représente « le plus grand test jamais » subi par Samsung. « Il doit réaffirmer sa fiabilité tout en reprenant l’avantage technologique ».

Sur son site, Samsung parle du « début d’une ère nouvelle », sans autre précision sur les caractéristiques techniques du téléphone.

D’après des photographies qui ont fuité dans la presse, le Galaxy S8 aura un écran incurvé plus large que la version précédente, tout en conservant plus ou moins la même taille. Le bouton home figurant sur le devant de l’appareil semble avoir disparu au profit d’un scanner d’empreintes digitales à l’arrière. Le smartphone serait aussi doté d’un scanner d’iris servant vraisemblablement à autoriser les paiements.

Samsung avait annoncé la semaine dernière qu’il lancerait en même temps un nouvel assistant vocal baptisé « Bixby ».

Bixby permettra aux utilisateurs de contrôler les applications sur leur téléphone comme le fait Siri chez Apple.

Le groupe sud-coréen a acheté en 2016 Viv, une société d’intelligence artificielle dont les co-fondateurs ont eux-mêmes participé à la création de Siri, racheté il y a sept ans par Apple.

Samsung n’a pas encore annoncé la date de lancement du S8 ni son prix mais les spécialistes s’attendent à ce qu’il soit dans les rayons fin avril pour un coût situé entre 900 et 1.000 dollars.

Samsung : le fiasco du Galaxy Note 7 dû à sa batterie

Samsung a formellement imputé lundi à un dysfonctionnement de sa batterie les problèmes du Galaxy Note 7 qui ont entraîné l’arrêt de la production de ce qui devait être son produit phare, mais s’est soldé par un fiasco commercial historique.

Des enquêtes internes et indépendantes « ont conclu que les batteries sont la cause des incidents du Note 7 », écrit le géant sud-coréen dans un communiqué, des conclusions qui étaient largement attendues. Le premier fabricant mondial de smartphones avait été contraint en septembre d’ordonner le rappel planétaire de 2,5 millions de Note 7, plusieurs spécimens ayant pris feu ou explosé.Le premier conglomérat sud-coréen a ensuite dû renoncer complètement en octobre à la production de cet appareil qui devait concurrencer l’iPhone 7, quand il est apparu que certains Note 7 distribués en remplacement des appareils défectueux prenaient également feu.

Débâcle commerciale

Cette débâcle commerciale a coûté à Samsung des milliards d’euros, entre le manque à gagner et l’impact -plus difficile à estimer- sur son image de marque.« Nous présentons nos excuses sincères pour la gêne et la préoccupation occasionnées auprès de nos clients », a déclaré aux journalistes à Séoul Koh Dong-Jin, chef de la division mobile de Samsung Electronics. Le groupe a précisé avoir mobilisé 700 chercheurs et ingénieurs sur son enquête. Ils ont testé plus de 200 000 appareils et plus de 30 000 batteries.« Nous assumons la responsabilité du fait que nous n’ayons pas su identifier et vérifier les problèmes qui se présentaient sur le design et la fabrication des batteries », peut-on lire dans le communiqué. « Nous avons pris des mesures correctrices pour nous assurer que cela ne se reproduise jamais. »

Samsung au coeur du scandale

La décision de cesser la production d’un appareil qui était destiné à concurrencer l’iPhone du grand rival Apple a été dévastatrice pour une entreprise habituée à être considérée comme le nec plus ultra de la technologie, et traitée comme tel.Samsung doit annoncer mardi ses résultats pour le quatrième trimestre. Fin octobre, Samsung Electronics avait annoncé une baisse de 30% de son bénéfice opérationnel au troisième trimestre. Après l’annonce des résultats des investigations, le titre Samsung Electronics progressait vers 01 h 50 GMT de 0,91% à 1,87 millions de wons.Samsung traverse une des pires séquences de son histoire. Outre le fiasco commercial du Galaxy Note 7, le groupe s’est retrouvé au coeur du retentissant scandale qui a entraîné la destitution de la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye.Dans cette affaire, l’héritier de Samsung, Lee Jae-Yong, par ailleurs vice-président de Samsung Eletronics, a été entendu il y a une dizaine de jours pendant 22 heures par les enquêteurs qui le soupçonnent de corruption, abus de biens sociaux et parjure.

Corée du Sud: l’héritier de Samsung pourrait être arrêté pour corruption

En Corée du Sud, les têtes continuent de tomber dans le cadre du scandale politique qui a déjà emporté la présidente du pays, Park Guen-hye. Le prochain sur la liste : Lee Jae-Yong, Vice-président du groupe Samsung, dont il est l’héritier.

Que se passe-t-il en Corée du Sud, ce pays de l’Asie de l’Est ? La Présidente Park Guen-hye, a été destituée du pouvoir en décembre dernier, par le parlement dans le cadre du fracassant scandale politique qui a conduit des millions de gens à descendre dans la rue. Une décision non encore validée par la Cour constitutionnelle mais qui a transféré le pouvoir de la présidente au Premier ministre.

Le scandale qui agite le pays concerne Choi Soo-Sil, amie de la présidente de 40 ans, arrêtée en novembre dernier pour extorsion et abus de pouvoir. En effet, elle aurait utilisé ses relations d’amitié avec la présidente pour amener des groupes industriels à verser 70 millions à des fondations fantômes. Mme Park Guen-hye est accusée de complicité.

Mais cette affaire risque d’emporter encore d’autres personnes, comme Lee Jae-Yong, 48 ans, l’héritier de Samsung, le géant de la téléphonie représentant 20% du PIB, mais qui se trouve en situation difficile après qu’il a été contraint d’arrêter de produire le Galaxy Note 7 pour des risques d’explosions de l’appareil. Lee Jae-Yong est soupçonné d’avoir approuvé les versements à Choi, qui auraient eu pour objectif d’obtenir des faveurs du gouvernement. Samsung a donné aux fondations dirigées par Choi 20 milliards de wons (17 millions de dollars).

Depuis plusieurs mois, le petit-fils du fondateur de Samsung est entendu par les enquêteurs, avec d’autres cadres, pour savoir si Samsung a soudoyé Choi et la présidente Park pour obtenir le feu vert du gouvernement pour une fusion en 2015 avec Cheil Industries et C&T, entités du groupe Samsung.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, lundi 16 janvier, les enquêteurs ont demandé son arrestation. Ce qui risque d’être un coup dur de plus pour le groupe, d’autant que Lee Jae-Yong, (également Vice-président de Samsung) est le premier homme d’affaires arrêté dans cette affaire. Le tribunal du district central de Séoul a indiqué de son côté qu’il statuerait mercredi. Pour le porte-parole des enquêteurs, Lee Kyu-Chul, l’ensemble des pots-de vins versés par Samsung s’élèveraient à 43 millions de wons. Malgré l’impact-négatif que pourrait avoir cette arrestation sur l’économie, Lee Kyu-Chull estime que « la justice est plus importante ».

Samsung va commercialiser un smartphone pliable

Dans le souci de faire oublier les déboires du Galaxy Note 7, Samsung pourrait dévoiler un produit de rupture, son premier smartphone pliable.

Après le Galaxy edge à l’écran incurvé, le constructeur coréen toujours à la recherche de nouveautés ergonomiques, pourrait bien proposer des téléphones à écran flexible.

En effet, le concurrent de Apple aurait déposé en Avril dernier un brevet en Corée du Sud, son pays natal, laissant entrevoir un smartphone tout en longueur qui pourrait se plier au milieu, un peu à la manière des anciens téléphones à clapet d’il y a quelques années.

On y voit notamment une charnière ingénieuse placée au centre du châssis, permettant au smartphone de se plier en son centre. Ressemblant un peu à ce que l’on peut voir sur le Surface book de Microsoft, avec un objet pas totalement « fermé » et qui laisse un léger jour entre les deux parties, le mobile serait également équipé d’un écran secondaire destiné à être utilisé lorsque le téléphone est refermé.

Il ne s’agit pas du premier brevet de Samsung montrant un smartphone pliable, loin de là. L’agence de presse Yonhap se serait d’ailleurs procurée de nombreux documents à ce sujet au début du mois d’octobre. Ainsi, dans ces conditions, difficile de savoir lesquels d’entre eux seront réellement exploités par la firme. En tout cas, l’agence de presse précisait que le smartphone serait baptisé Galaxy X, et qu’il pourrait être présenté lors du MWC 2017. Pour le moment aucune information officielle n’a émané de Samsung et ce projet ne dépassera peut-être jamais le stade de projet ou de prototype interne, mais certaines sources font tout de même état d’une potentielle commercialisation dès l’année prochaine.

Samsung Galaxy note 7, une nouvelle tablette innovante pour dominer le marché

La firme coréenne revient en force avec son Galaxy Note 7, qui entend distancer les smartphones des poids lourds du marché.

Très attendu depuis un bon moment, le géant sud-coréen Samsung a dévoilé le Galaxy Note 7 lors de son événement « Unpacked », qui avait lieu simultanément à New York, Londres et Rio de Janeiro, le mardi 02 aout.

Reprenant les caractéristiques principales de la gamme, c’est à dire Galaxy Note, à savoir un bon niveau d’équipement, un (très) grand écran et un stylet dédié à la prise de notes, le tout dernier Smartphone de Samsung, doté d’un écran de 5,7 pouces, se distingue notamment par une innovation sur la sécurité : il s’agit du premier modèle de la marque équipé d’un scanner d’iris. Cette technologie, qui permet de s’identifier et de déverrouiller l’appareil grâce à une caméra frontale scannant le fond d’œil de l’utilisateur, est en somme l’innovation technologique phare de cet appareil, dans la mesure où on y retrouve les mêmes composantes que ont fait le succès du Galaxy S7 et S7 Edge.

Les chroniqueurs qui ont eu l’occasion de le tester semblent tous unanimes, l’appareil offre une expérience fluide difficilement critiquable car équipée d’un lecteur oculaire, lui conférant ainsi une nouvelle méthode d’authentification plus sécuritaire même si la batterie de 3 500 mAh avec une capacité supérieure à celle du Galaxy Note 5, est légèrement inférieure à ce que propose le Galaxy S7 Edge, avec 3 600 mAh.

Dans le détail, avec une dalle AMOLED courbée sur les côtés affichant 2560 x 1440 pixels pour une résolution d’environ 515 ppi, il se compose de quatre cœurs à 2,3 GHz et de quatre autres à 1,6 GHz quand le processeur est épaulé par 4 Go de RAM pour une capacité de stockage commençant à 64 Go auxquels on pourra ajouter 256 Go via une CarteSD.

Pour connaître le prix de ce nouveau smartphone du géant coréen, il faudra attendre la phase de précommande qui débutera le 16 août. Il sera commercialisé en septembre dans toute l’Europe, le 2 septembre en France et un Gear VR « Note 7 » sera offert pour toute précommande.

Rappelons que Samsung a vu ses bénéfices bondir au deuxième trimestre, tirés par des ventes de smartphones en hausse (+ 5,5 % selon IDC). Reste à savoir quel accueil sera réservé au Note 7 à la rentrée, alors que l’iPhone 7 d’Apple, dont les ventes ont beaucoup baissé depuis un moment doit également sortir en septembre .
Pour le moment, Jean-Daniel Ayme, le patron de Samsung Mobile pour l’Europe, reste confiant « Il y a toujours de la demande pour des produits haut de gamme, qui offrent une expérience différenciante, comme le Note. Nos résultats financiers le prouvent », conclut-il.

 

 

Samsung 7S vs. IPhone 6S : que choisir ?

Le choc des titans continue entre Apple et Samsung. Entre le 6S et le S7 qui rivalisent l’un et l’autre d’innovations, il est difficile de choisir.

Pour les professionnels du secteur, le résultat d’une comparaison est à nuancer, car le dernier né prend forcement un avantage sur l’autre dans la mesure où il s’en inspire pour faire mieux. En terme de puissance, on peut donc d’emblée se tourner vers le Samsung S7, qui possède 4Go de RAM contre 2Go pour le Iphone. Muni d’un écran Super Amoled de 5,1 pouces affichant une résolution de 2560 x 1440 pixels, le S7 prend là encore l’avantage sur son concurrent, qui est doté d’un écran LCD légèrement plus petit (4,7 pouces) avec une résolution de 1334 x 750 pixels pour un appareil photo de même niveau, même si Samsung prend un léger avantage côté optique. En matière d’autonomie, la batterie du Samsung affiche 3000 mAh, là où celle de l’IPhone 6S n’affiche que 1715 mAh. Il faut noter que le S7 est doté de la recharge sans contact et du système Quickcharge, qui permet de remplir 80% de la batterie en seulement une demi-heure.

Pour les « petits plus », on retiendra l’étanchéité du smartphone Samsung, certifié IP68, qui lui garantit une résistance à l’eau pendant 30 minutes jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le flagship de la marque coréenne voit le retour du port microSD permettant l’ajout de 200Go de stockage via une carte mémoire. Quant au dernier né de la marque à la pomme, il possède le 3D Touch, proposant diverses options en fonction du degré de pression exercé sur l’écran.

Pour Amara Bathily, promoteur d’une structure de vente de smartphones haut de gamme, « le IPhone est un téléphone hors classe de par la longueur d’avance de son système d’exploitation. Il est le plus apprécié dans les pays développés ». Diadié, féru de smartphones pense qu’ « avec Samsung tout y est, à commencer par les transferts de fichier faciles et les applications et mises à jour gratuites ». Finalement, au delà de la technique, ce duel se joue aussi sur la préférence des utilisateurs en terme de système d’exploitation et de priorités.

Froid et climatisation : un marché en mouvement

Dans un pays comme le Mali, en pleine zone sahélienne, il va de soi qu’une offre comme celle de produits réfrigérants et refroidissants ne puisse que prospérer. S’il y a quelques années, avoir un climatiseur chez soi était un véritable luxe, le jeu de la concurrence favorise le consommateur qui a aujourd’hui l’embarras du choix, qu’il cherche du neuf ou des appareils d’occasion. Le secteur n’en est pas moins confronté à des défis, telle que la formation d’une main d’œuvre qualifiée ou encore la protection de l’environnement.

Le marché du froid a évolué de façon fulgurante au cours des dix dernières années. Réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs, et autres humidificateurs ont envahi le marché et changé les habitudes de consommation des Maliens en termes d’énergie. « Tout le monde a son climatiseur, c’est pourquoi la demande a ainsi explosé », assure, pince-sans-rire, Amadou Togo, frigoriste. En effet, si l’on en croit les chiffres des importations, ce sont près de deux millions de climatiseurs qui rentrent au Mali chaque année. La plupart sont des « seconde main », ce qui a entraîné la floraison d’ateliers de réparation et de maintenance de ces équipements. « Les gens regardent surtout le prix et pas forcément la qualité du produit. Quand il est de seconde main, il est souvent largement amorti par les anciens utilisateurs, ce qui fait qu’il tombe régulièrement en panne. Je ne vais pas m’en plaindre », poursuit Togo.

Démocratisation.  « Auparavant, un congélateur coûtait dans les 500 000 francs CFA et un climatiseur pas loin de ça. Ce n’était pas tout le monde qui pouvait en acheter un. Aujourd’hui, avec l’élargissement de la classe moyenne et les prix abordables sur le marché, les gens peuvent maintenant s’équiper facilement », explique Oumar Sangaré, technicien. Sur le marché, deux grandes marques se livrent une guerre acharnée, à coup de nouveaux produits, de baisses régulières des prix et de campagnes publicitaires. Samsung et LG se talonnent et proposent toutes les deux des équipements « adaptés au climat chaud du Mali », comme le revendiquent les vendeurs dans les boutiques qui ont essaimé aux quatre coins de Bamako et même dans les capitales régionales. À côté des deux géants sud-coréens, des marques comme Sharp, Océan, Daikin, et le français Airwell de retour sur le marché, entres autres, se battent pour se maintenir, en usant d’ailleurs d’arguments similaires, mais certainement avec moins d’agressivité commerciale. Certains, comme Daikin, se sont spécialisés dans les grands travaux. « Nous nous occupons surtout des chantiers d’hôtels, de grandes résidences ou de bureaux et sommes moins dans la vente au détail », explique le directeur administratif d’Effica, qui représente la marque japonaise au Mali.

Les produits de seconde main ont toujours autant de succès. Ils constituent d’ailleurs la grande majorité des importations. Les « casses » proposent aujourd’hui plus de choix que par le passé, histoire de tenir face à la « concurrence » du neuf. « Nous faisons venir des réfrigérateurs américains de très bonne qualité. Neufs, ils peuvent coûter plusieurs millions alors qu’à partir de 500 000 francs CFA, nous avons des offres. Cela nous permet de continuer à attirer une clientèle qui connait maintenant les équipements mais n’a pas forcément les moyens d’investir dans du neuf », justifie Babouya, gérant d’une boutique de « casse américaine ». Et ça marche ! Chaque jour, des conteneurs livrent leurs trésors à la soif des ménagères comme des patrons d’entreprise qui veulent climatiser leurs bureaux à moindre coût en cette période de canicule.

Technologies nouvelles et services Le marché du froid est sans cesse en transformation du fait de l’évolution des réglementations liées à la lutte contre la destruction de la couche d’ozone et l’effet de serre. Les années 2000 ont été marquées par une révolution : l’abandon du gaz fréon, utilisé dans les compresseurs pour produire le froid. Les acteurs du secteur ont largement pris part et aujourd’hui, selon la Direction nationale du contrôle des pollutions et nuisances, au Mali, « il y a zéro fréon interdit ». Des contrôles sont d’ailleurs régulièrement effectués sur les marchés afin de décourager les contrevenants. L’autre nouveauté est l’arrivée sur le marché de produits solaires. « Avec le coût de l’énergie, il est intéressant de proposer une offre d’équipements qui fonctionnent à l’énergie solaire », explique Boubou Diagouraga, représentant d’Airwell, qui propose des congélateurs solaires. « Nous faisons face à deux défis majeurs : la contrefaçon et le manque de main d’œuvre bien formée pour nos services à la clientèle » déplore-t-il. En effet, il n’est pas rare de tomber sur des copies de marques en tout point similaires « mais dangereuses pour le client, car ils ne sont pas soumis à tous les tests et peuvent exploser, par exemple », explique le frigoriste Togo. Ce dernier emploie trois jeunes diplômés de l’ECICA qui est l’un des premiers établissements à offrir une formation dans les métiers du froid. Le chef d’atelier déplore lui aussi l’insuffisance de la main d’œuvre qualifiée alors que le marché explose. « Nous sommes obligés en ce moment de refuser des clients parce que la demande est forte et le personnel manque. Les jeunes qui cherchent du travail devraient s’intéresser aux métiers du froid parce que c’est un marché qui va encore grossir ».

Apple vs Samsung

Apple accusait Samsung d’avoir, en « trois mois intense de copie », volé le travail de quatre années de travail d’Apple et réclamait 2,75 milliards de dollars US à  son concurrent. Samsung, elle, réclamait 422 milliards de dollars à  la société américaine pour avoir violé ses propres brevets. Le verdict est tombé ce samedi 25 aout 2012. A l’avantage de la société du défunt Steve Jobs. « Samsung a copié le design de l’iPhone 3G pour quatre de ses modèles. Les brevets d’Apple ont été considérés comme « valides »,(…) outre le design, Samsung a été également reconnu coupable sur le fameux zoom en pinçant avec ses deux doigts, de même que sur le zoom en double-tapant sur l’écran. Autre violation de brevet : l’effet « ressort » qui donne l’impression que la page rebondit lorsque l’on arrive en bas ». Les neuf membres du jury du tribunal de Californie ont conclu que Samsung a copié six des sept brevets en litige et l’ont condamnée à  payer 1,05 milliards de dollars à  son concurrent. Ce qui est loin des 2, 75 milliards demandés par Apple. Mais, suffisant pour faire chuter de 7% la valeur boursière (bourse de Séoul) de la firme sud-coréenne ce lundi. La firme Sud-coréenne a décidé d’interjeter appel. Selon certains analystes, cette victoire d’Apple contre Samsung est également une victoire contre Google qui détient la plate-forme Android utilisée par Samsung. Le marché des smartphones, véritable champ de bataille A quelques semaines de la sortie de son Iphone5, la firme américaine pourra s’appuyer sur certaines de ces décisions pour attaquer d’autres smartphones similaires utilisant Android. Si Samsung est débouté à  l’issue de son recours, elle devra changer certains de ses modèles de smartphones, même les plus performants telles que les Galaxy. Et là , elle va laisser le champ libre à  Apple dans cette guerre des smartphones. Heureusement, son modèle phare, le Galaxy S3, n’est pas encore concerné. Un autre procès est en cours sur ce modèle. C’’est donc dire que la guerre des brevets entre le numéro un mondial des téléphones portables (Samsung) et le numéro un mondial des tablettes (Apple) a de beaux jours devant elle. De nombreux procès pour violation de brevets opposent les deux géants de l’électronique dans plusieurs autres pays. Il y a moins d’une semaine, un tribunal sud-coréen avait renvoyé dos à  dos les deux sociétés. Mais, le verdict du tribunal californien risque d’avoir des répercutions sur les autres procès en cours. Et, C’’est peut-être le consommateur le grand perdant comme l’a souligné les représentants de Samsung à  l’issue du verdict de Californie.