Samuel Diarra, nouveau président de la Fédération de l’URD du District

Il a été choisi par ses pairs lors de la conférence élective à  la Maison des ainés. La rencontre a vu la présence du premier vice-président du parti de la poignée des mains,Salikou Sanogo, du secrétaire général du parti,Madani Traoré et de Me Demba Traoré, son chargé à  la communication. La fédération regroupe l’ensemble des sections d’une même région selon l’article 18 des textes de l’URD. Cette conférence élective concerne la fédération du district de Bamako. Le bureau de 17 membres ainsi mis en place est le lien entre les sections et la direction du parti en rapport avec les coordinateurs désignés par le bureau national. Le nouveau président entend relever le défi des prochaines communales dans la capitale. « Je remercie tous pour avoir placé votre confiance en moi. Je vous rassure que nous allons relever le défi des élections communales prévues au mois d’octobre prochain. La victoire du parti C’’est aussi dans les mairies », a déclaré Samuel Diarra. Le professeur Salikou Sanogo a rappelé aux militants que six mois seulement les séparaient des élections communales. « Notre réussite à  cette échéance constitue le souci majeur de la direction du parti. C’’est pourquoi nous nous attelons dès maintenant, à  la préparation » a-t-il affirmé en appelant à  la mobilisation de tous.

Samuel Eto’o désormais en Bande dessinée

« Eto’o Fils : naissance d’un champion ». C’’est le titre de cette BD de 49 pages éditée par Dagan, une maison d’édition managée par les Africains et établie en France. Le récit est de Samuel Eto’o, le scénario, les textes et dialogues par Joà«lle Esso. C’’est encore elle qui est auteure des dessins et de l’encrage. Pascal Phan du studio Charon, en France, a travaillé la colorisation. La maquette et le lettrage ont été effectués dans le même studio. Sur le fond, cette BD parle de l’incroyable destin d’un gamin de New-Bell, quartier populaire et populeux de Douala, devenu un des meilleurs footballeurs au monde. Ce premier tome narre la vie de Samuel Eto’o de l’enfance à  l’âge de 12 ans. Le numéro 9 des Lions indomptables raconte comment il a commencé à  jouer au football, comment il désobéissait à  ses parents, qui tenaient à  ce qu’il aille loin avec ses études, pour aller disputer les matches Inter quartiers avec ses compères Viali et Luc. La BD renseigne aussi sur la manière donc le « Petit Milla » a finalement reçu l’onction de ses parents. La particularité de cette BD en format A4, papier glacé et en quadrichromie vient de ce que le récit est de Samuel Eto’o en personne. Ce 26 décembre 2012, devant un impressionnant parterre de journalistes, animateurs et curieux, les principaux acteurs de ce chef-d’œuvre ont apporté d’amples informations. « Quand J’écoute les uns et autres, je constate qu’ils ne passent pas le fond de mon message. Dans cette BD, ils ont le fond de mon message, car je parle de moi », soutient Samuel Eto’o. Neuf tomes « La réalité est que les gens ne me connaissent pas vraiment. Ils me façonnent comme ils veulent et ne voient que le côté financier. Mon message C’’est qu’on peut bien naà®tre à  New-Bell et devenir grand. C’’est tout cela que je raconte dans ma BD », ajoute le co-auteur. Le représentant de Dagan reste dans le même élan. « l’objectif de cette BD est de raconter l’histoire de Samuel Eto’o, afin qu’elle puisse inspirer les jeunes », déclare Dieudonné Gnammankou. D’après Joà«lle Esso, un nouveau tome paraà®tra chaque six mois et neuf tomes au total sont prévus, correspondant au numéro fétiche de ce prodigue Bassa, qui n’hésite pas d’ailleurs à  gratifier les lecteurs de quelques mots en langue vernaculaire. La BD est d’ores et déjà  disponible au Cameroun et sera vendue dans les librairies. En France, renseigne l’éditeur, elle doit paraà®tre en fin janvier 2013. Joelle Esso est une artiste camerounaise de grand talent. Elle est la première femme à  la fois scénariste et dessinatrice africaine à  publier des albums de bande dessinée en France. Dans le domaine de la BD, elle a à  son actif trois belles références. Petit Joss, école urbain mixte, Tome I (Dagan 2010), Petit Joss, les vacances, Tome 2, Dagan (à  paraitre en 2013) et Une maison dans le désert, à  paraà®tre également en 2013.

Samuel Eto’o : Et de quatre !

Mieux que Weah et Abédi Pélé Samuel Eto’o fils entre dans la légende du football africain. Le Camerounais Samuel Eto’o a été désigné pour la quatrième fois de sa carrière joueur africain de l’année par la Confédération africaine de football (CAF), lors d’une cérémonie au Caire hier lundi. l’attaquant de l’Inter Milan, 29 ans, avait déjà  obtenu cette distinction trois années de suite en 2003, 2004 et 2005. Vainqueur samedi du Mondial des Clubs à  Abou Dhabi (3-0 face au Tout-Puissant Mazembe), Eto’o succède au palmarès du meilleur joueur africain à  l’Ivoirien Didier Drogba, qui figurait aussi sur la liste des trois derniers nominés avec le Ghanéen Asamoah Gyan. Buteur en finale du Mondial des Clubs et élu meilleur joueur de la compétition, Eto’o a ajouté samedi une ligne de plus à  son palmarès déjà  impressionnant, fort de 3 Ligues des champions, 2 Coupes d’Afrique des Nations, 3 championnats d’Espagne (avec Barcelone), 1 championnat d’Italie et un titre olympique en 2000. Lors de la saison 2009-2010, le Camerounais a tout gagné avec l’Inter réussissant le quadruplé grâce aux succès des Milanais en Série A, Ligue des champions, Coupe d’Italie et Supercoupe d’Italie. Le triomphe modeste «Gagner cette récompense pour la quatrième fois, même si c’est un record, ne me donne pas le droit de dire que je suis le meilleur. Il y a eu de grands joueurs avant moi, qui ont eu des situations différentes. Ce n’est pas comparable, a déclaré ce mardi l’attaquant de l’Inter Milan. Aujourd’hui, de jeunes joueurs sont en pleine progression derrière moi et ils devraient vite me dépasser.» C’’est donc avec modestie, lui qu’on a souvent taxé d’arrogant, que Samuel Eto’o a accueilli cette récompense. Cependant, il faut noter qu’avec ce quatrième trophée, il devient le recordman en la matière, effaçant des tablettes George Weah et Abedi Pelé, trois fois récipiendaires. Pour revenir à  la cérémonie d’hier organisée au Caire par la CAF, notez que le Ghana, quart de finaliste du dernier Mondial, a été élu équipe africaine de l’année et le Serbe Milovan Rajevac, qui dirigeait la sélection ghanéenne en Afrique du Sud, a également été récompensé. Le formation congolaise du Tout-Puissant Mazembe, première équipe africaine à  atteindre la finale du Mondial des Clubs, a reçu le prix du club de l’année.Le milieu de terrain du club égyptien d’Al-Ahly, Ahmed Hassan, vainqueur cette année de la Coupe d’Afrique des nations avec l’Egypte, a été désigné meilleur joueur de l’année évoluant sur le continent africain. Enfin, le Ghanéen du club italien de l’Udinese, Kwadwo Asamoah, 22 ans, a obtenu la récompense du meilleur espoir africain. Petit Eto’o devenu grand Samuel Eto’o Fils est né le 10 mars 1981 à  Nkon au Cameroun. Eto’o quitte pour la première son pays à  l’âge de 14 ans. Il résidera quelques mois avec son frère ainé David à  Carpentras. Vu l’âge avancé et les difficultés de séjour, il sera obligé de rester caché sans pouvoir aller à  l’école ni s’amuser comme tous les jeunes garçons de son âge. Il ira ensuite rejoindre sa grande sœur à  Paris avant de retourner au bercail la même année. Une fois de retour au Cameroun, il fera son entrée à  l’école de foot de la Kadji Sport Academies de Douala. Il se fera remarquer dès son arrivée par son talent fou et le plaisir indéniable qu’il prend à  jouer au ballon. En 1996, alors qu’il n’avait que 15 ans, le jeune prodige décroche un contrat avec le Real Madrid après des essais en France. Un contrat grâce auquel, il obtiendra enfin des papiers français et sera par conséquent, régularisé. Ce sera alors le début d’une brillante carrière. Il joue notamment à  Leganes (club espagnol), au Real Madrid, à  Majorque. Sans compter qu’il remporte successivement avec l’équipe nationale camerounaise, la coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2000 et 2002. Après avoir brillé avec le club espagnol du FC Barcelone, Eto’o sera transféré en 2009 à  l’Inter de Milan en Italie o๠il évolue présentement comme avant-centre. Figurant parmi les joueurs les mieux payés au monde, Samuel Eto’o touche annuellement plus de 10 millions et demi d’Euro à  l’Inter de Milan. Il a d’ailleurs ouvert une école de football au Cameroun pour la promotion des jeunes talents du pays et du continent tout entier.

Inter : Eto’o le magnifique

Pour le plus grand bonheur des Nerazzurri Les statistiques parlent d’elles-même : Samuel Eto’o est en grande forme. Si certains en doutaient encore, il suffisait de jeter un oeil à  cet Inter Milan-Tottenham (4-3) de la 3e journée de la Ligue des Champions. En 45 minutes, le buteur camerounais aura tout fait aux Spurs : deux buts, deux passes décisives, merci, au revoir.Cette rencontre est d’ailleurs le reflet de la saison du capitaine des Lions Indomptables. Samuel Eto’o a, en effet, été directement impliqué dans les neuf derniers buts de l’Inter Milan en Ligue des Champions cette saison (6 buts, 3 passes décisives). Le Nerazzurri en ont inscrit… dix. Mieux, en trois journées, Eto’o a déjà  égalé le meilleur total, établi par Lionel Messi la saison dernière. l’attaquant argentin avait également été impliqué dans neuf buts (8 buts, 1 passe décisive) mais en onze matches. 6 tirs cadrés, 6 buts Trois journées de C1, six buts. Sur six tirs cadrés. Du lourd pour celui qui avait raté son test d’entrée au Havre. En championnat aussi, Eto’o fait parler la poudre : sept matches, six buts. Soit un but toutes les 39 minutes. l’efficacité de Samuel Eto’o est impressionnante. Il n’avait d’ailleurs jamais démarré une saison sur des bases aussi élevées. A 29 ans, le Camerounais est-il dans sa meilleure année ? Une chose est sûr, le nouveau système de l’Inter, mis en place par Rafael Benitez, peut en tout cas lui permettre de mieux s’exprimer que sous les ordres de José Mourinho. Désormais, Eto’o joue à  son véritable poste d’avant-centre et utilise au mieux ses qualités. Son efficacité représente même 66% des buts inscrits par le club milanais en championnat. Alors, l’Inter est-elle Eto’o dépendante ? « Il peut marquer encore plus de buts. Mais nous n’en sommes pas pour autant dépendants », assure son entraà®neur. Il faut tout de même noter que, sans lui, les Lombards seraient aujourd’hui dans la zone de relégation. Plus efficace mais surtout avec plus de responsabilités devant, l’avant centre a changé de statut. Ou plutôt retrouvé, puisque le n°9 de l’Inter est redevenu le serial-buteur qu’il était. Après moins de trois mois de compétition, il a déjà  inscrit la moitié de son total de la saison précédente. Même lors de ses plus belles années barcelonaises, Eto’o n’était pas aussi décisif. Au travail du collectif la saison dernière, il a pris cette année une autre dimension. Et ce n’est pas le président Moratti qui s’en plaindra : « Lorsque nous étions dépendant d’Ibrahimovic, nous avions gagné deux championnats. Alors, l’Eto’o dépendance, je ne suis pas contre ! »