Bramali soutient les écoles de Sénou!

Et Bramali soutient aussi le Centre de Référence de Sénou, et la Mairie de Sénou.

Sous l’impulsion de son Directeur Général, Benjamin Bronne, et avec le soutien de l’équipe informatique de Bramali, le Directeur des Ressources Humains de Bramali a remis la semaine passée du matériel informatique.

Mamadou Diallo s’est en effet rendu dans des écoles de Sanankoroba, mais également au Centre de Référence de Sénou, ainsi qu’à la Mairie de Sénou, afin d’y faire des dons de matériel informatique.

L’accueil qui a été réservé à la délégation de Bramali y a été extrêmement chaleureux.

Et le Directeur des Ressources Humaines a terminé ses visites de terrain en confirmant la volonté de Bramali d’aider tous les jours d’avantages les écoles, dont les enfants sont l’avenir du Mali.

 

 

Sanankoroba : 3 morts, 4 blessés, des bandits ou djihadistes en fuite

Le poste de péage de Sanankoroba situé à une trentaine de kilomètres de Bamako a été attaqué hier, lundi 24 octobre, aux environs de 19h. Trois personnes ont trouvé la mort lors de cette attaque.

Le poste de péage de Sanankoroba, attaqué ce lundi 24 octobre 2016 aux environs de 19 heures est très fréquenté, des camions en provenance des ports d’Abidjan, de Lomé, et du Ghana y passent. Le péage génère une recette annuelle avoisinant les 14 milliards de FCFA par an, selon les chiffres de l’autorité routière. La sécurité lors de l’attaque, n’était assuré que par un gendarme qui aurait pris la fuite lorsque les premiers coups de feu on retentit, selon des témoins.

Le bilan fait état de 3 morts, dont deux agents de l’autorité routière (des vendeurs de ticket) et un gendarme et de 4 blessés.

Selon certains habitants, deux semaines auparavant des malfrats avaient attaqué la pharmacie de Sanankoroba pour emporter son argent et celui des clients. Les premières informations sur place après l’attaque décrivaient une attaque terroriste, certains des assaillants ayant crié ‘‘Allahou Akbar’’ avant de s’enfuir. Il est difficile de déterminer avec certitude s’il s’agissait de bandits armés ou d’une attaque terroriste. Sur place on ne semble pas faire de différence entre l’un et l’autre.

Les corps des 3 victimes ont été acheminés au centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.

Le ministre de la Sécurité, le général Salif Traoré a qualifié cette attaque « d’acte de banditisme » et annoncé qu’une enquête allait être ouverte et de nouvelles dispositions prises pour renforcer la sécurité autour de Bamako.

Koffi Annan : la visite continue auprès des agriculteurs Maliens

C’est précisément à  Sanankoroba et à  Dialakoroba, deux localités situées dans les environs de Bamako que le PCA de l’AGRA (Alliance for Green Révolution in Africa » a « apprécié, à  leur juste valeur, les efforts consentis par les producteurs et surtout le partenariat dynamique entre les organismes d’appui, les chercheurs, les vulgarisateurs et les producteurs »; La visite de Kofi Annan au Mali vise à  faire passer le message selon lequel l’Agriculture est un moyen d’assurer l’autosuffisance alimentaire tant recherchée en Afrique; Avant lui, d’autres l’ont fait, mais le potentiel agricole du Mali reste sous exploité. Il suffit de prendre l’exemple de la zone Office du Niger dont seulement 90 000 hectares sont aménagés sur un potentiel global de 1 million d’hectares et ce depuis les années 30, date de création de l’Office. Mais les nouvelles sont bonnes et la recherche agro-alimentaire avance. Ainsi de nouvelles semences améliorées de maà¯s, de niébé, de sorgho et de riz sont testées et auraient un avantage productif sur les semences locales, un projet que suit l’IER, l’insitut d’économie rurale du Mali. Si elles sont viables au vu de leur expérimentation, elles seront utilisées à  échelle nationale, a pu constater Koffi Annan sur place. Politique agricole commune O๠se situe donc le problème, Mister Annan ? Et bien, l’on a souvent cité le manque de productivité, de mécanisation de notre agriculture qui souffre de la « ruralité ». On se contente de récolter pour écouler sur le marché extérieur, au lieu de satisfaire la demande intérieure. Le Riz malien reste lui importé ! Ses variétés pourtant sont multiples au Mali, Gambika, Nérica, cassé etc… Il y a de quoi faire, mais la prise de conscience est réelle, surtout chez les agriculteurs qu’on rencontre non pas seulement à  Sanankoroba mais aussi à  Baguineda ou à  Kasséla, autres localités proches de Bamako. Une jeune chef d’entreprise confiait il y a quelques temps vouloir transformer les fruits et légumes et les conditonner, mais à  quelle échelle, or là  semble se situer le problème. Nous produisons, transformons parfois, mais à  petite échelle seulement. A quand une agriculture de masse, une production à  l’échelle internationale ? La volonté politique semble faire défaut là  o๠les organismes internationaux nous aident! Et rares sont les programmes suivis à  la loupe à  l’instar de ceux de l’AGRA. La visite d’Annan est un bon point et crée l’émulation. Mais ne manque t-il pas au Mali une véritable politique d’aides et de subventions aux agriculteurs, une politique de formation et d’accompagnement, enfin une politique agricole commune à  la Sous-région Ouest-Africaine afin d’accélérer le potentiel de croissance de notre agriculture et la sortir de son côté trop artisanal ? Aider les petits producteurs locaux Pour Koffi Annan, l’équation est simple à  condition qu’on y mette les moyens. C’est pourquoi l’AGRA a été mise en place en 2006 grâce à  une subvention initiale de 150 millions de dollars mise à  disposition par les Fondations Bill