Paludisme: vieux médicament, nouveau traitement

l’ivermectine, un médicament antiparasitaire largement utilisé dans la lutte contre l’onchocercose en Afrique subsaharienne, ou contre le ver du C’œur en médecine vétérinaire, avait déjà  connu une ‘seconde vie’ dans la lutte contre la pédiculose (les poux, n.d.l.r.). Il aurait récemment démontré sa capacité à  tuer les moustiques anophèles, vecteurs du paludisme. Une bonne nouvelle dans la lutte contre cette maladie qui fait chaque année près de 800 000 victimes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les scientifiques ont capturé des moustiques dans les logements des villages – au Sénégal notamment – dont les habitants avaient pris le médicament en question. Ils ont ensuite comparé ces insectes aux moustiques prélevés dans des régions dont les habitants n’avaient pas reçu d’ivermectine. Résultat : Une baisse de 79% du nombre de moustiques porteurs de Plasmodium Falciparum a été constatée dans les zones o๠l’ivermectine avait été administrée deux semaines auparavant. Au cours de la même période, le nombre d’insectes porteurs du paludisme avait augmenté de 246% dans les autres villages ! Si les moustiques adultes meurent dans les jours suivant un « repas de sang » fait sur un individu traité par ivermectine, « les jeunes insectes survivent, car ils ne se sont pas encore nourris », souligne le Dr Brian D. Foy. « C’’est pourquoi cet outil de lutte contre le paludisme devra sans doute être administré de manière répétée – une fois par mois peut-être – pendant la saison de transmission de la maladie ». Ce médicament était jusqu’à  présent utilisé comme vermifuge. Bon marché, il permet toujours de lutter contre l’onchocercose – ou cécité des rivières – le ver du C’œur et d’autres parasites comme les helminthes. Son nouvel usage en tant qu’insecticide fournirait un outil facilement accessible pour prévenir la propagation du paludisme.

CHU de Kati, une fierté nationale

Etablissement public hospitalier, le CHU de Kati fait partie aujourd’hui des trois grands hôpitaux du Mali. En moins de cinq ans, il a suivi une véritable mue et répond positivement à  la forte demande des usagers. Le Centre Hospitalo-universitaire de Kati offre une meilleure prise en charge des patients tout en offrant un soin de qualité avec un personnel qualifié. Ancienne infirmerie de la garnison militaire française, l’édifice a été érigé en Hôpital en 1967 sous le nom de «Hôpital du 22 Août». Avec la loi hospitalière du 22 juillet 2002, l’Hôpital de Kati est devenu un Centre Hospitalo-universitaire, un établissement public hospitalier. Aujourd’hui, le CHU de Kati dispose des équipements médicaux et non médicaux, lui permettant de jouer en partie son rôle de 3ème Référence, surtout dans les domaines de l’Orthopédie et de la Traumatologie. «Non seulement nous avons une mission curative mais aussi nous avons pour vocation, la formation. C’’est ainsi que nous recevons les étudiants de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie, les élèves issues des écoles secondaire de santé. Il y a cinq ans, cet hôpital n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. C’’est le lieu pour moi de rendre un hommage mérité au Directeur défunt, Sissoko qui s’est beaucoup investi pour rendre le CHU de Kati plus moderne.», a fait remarquer Dr. Alioune Doumbia, Directeur Général de l’Hôpital de Kati. «Dans les années 80, les hôpitaux étaient mal gérés avec de multiple problèmes d’hospitalisation, de gestion des déchets biomédicaux, d’infrastructures ainsi que des difficultés de recouvrement des recettes. Les réformes et surtout la loi hospitalière de juillet 2002 nous ont permis d’avoir une gestion saine à  travers la mise en place des organes de gestion notamment le Conseil d’Administration, le Comité de Direction, la Commission Médicale d’Etablissement, la Commission des Soins Infirmiers et Obstétricaux, le Comité Technique d’Etablissement. Ce sont autant d’organes qui travaillent avec la direction dont les avis sont prise en compte afin d’offrir un service optimum aux usagers», a expliqué Dr. Doumbia Selon Dr. Doumbia, les infrastructures de l’Hôpital de Kati ne répondaient plus aux normes et étaient dans un état très vétuste. C’’est ainsi qu’avec la volonté politique, l’Hôpital de Kati a subi une rénovation impressionnante dont les travaux se poursuivent. En termes de statistiques, l’Hôpital de Kati a consulté, en 2010, 35499 patients soit un taux de 101, 3%. Le seul service des urgences a reçu 2277 patients sur une prévision de 982 soit un taux de 231,87%, le service d’odontostomatologie a consulté 2910 patients (176,9%). Quant aux services de médecine et de traumatologie, ils ont respectivement atteint 10008 (125,87%) et 4873 (70%). La gynécologie a quant elle reçu 4092 patients soit un de réalisation de 99,56%. En Acupuncture, les consultations étaient de l’ordre de 6528 soit 82, 86%. l’âge des patients variaient en 2010 entre 1 an et 60 ans et plus. Les personnes âgées de 5 à  14 ans étaient plus nombreuses en consultation avec un total de 1431 (41,88%). Ils sont suivis par la tranche d’âge 45-59 ans avec un taux de consultation de 1080 (31,60%) dont 78 hospitalisations. Les enfants âgés de 1 an et la tranche 1-4 ans comptent le plus faible taux de consultation avec respectivement 14 et 65 consultation courant 2010. La Commune urbaine de Kati, Commune d’implantation du CHU connait un taux de fréquentation de 35,94% pour 1228 patients. Les patients du Cercle de Kati (hors Commune de Kati) étaient de 767 (22,44%). Quant à  la région de Koulikoro (hors Cercle), on décompte 105 consultations (3,07%). Les patients d’autres régions et pays voisins occupent le premier rang avec 1317 consultations soit 38,54%. Selon Dr. Alioune Doumbia, la tendance est entrain de changer considérablement. Comparativement aux années précédentes, les populations issues de la Commune de Kati sont de plus en plus nombreuses en consultation. «Cela est au crédit des efforts de modernisation de l’hôpital consentis par les plus hautes autorités du pays.», a conclu Dr. Doumbia.Dans le cadre de la coopération bilatérale, l’Hôpital de Kati entretient un partenariat très exemplaire avec la Chine et le Cuba.

Huile d’olive, bonne pour le cerveau

Une étude réalisée par un groupe de chercheurs de l’Université Bordeaux II sur plus de 7600 personnes a démontré que la consommation de l’huile d’olive était efficace contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC). l’étude s’est déroulée en France sur cinq années et a été réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale à  Bordeaux et publiée dans une revue scientifique américaine la semaine dernière. Les chercheurs ont ainsi pu démontrer que les personnes qui consommaient régulièrement l’huile d’olive courraient moins de risque d’avoir une attaque cérébrale. Le procédé était simple. Tout au long de la période de la recherche, les participants ont été répartis en deux groupes. Une partie qui consommait régulièrement l’huile d’olive dans leur alimentation journalière et l’autre partie n’en consommait jamais. 148 attaques cérébrales ont eu lieu parmi les cas étudiés. Et après avoir appliqué des critères de poids, d’activité physique et de régime alimentaire, les scientifiques se sont rendu compte que le risque que les consommateurs « assidus » d’huile d’olive soient victimes d’une attaque cérébrale était 41% plus faible que chez ceux qui n’en consomment jamais. « Notre étude tend à  montrer qu’une nouvelle série de recommandations alimentaires devrait être publiée pour prévenir les attaques chez les personnes de 65 ans et plus », juge Cécilia Samieri, auteur de cette recherche. Et la chercheuse de conclure que « les attaques sont très répandues chez les personnes âgées. L’huile d’olive, même si elle n’est pas donnée par chez nous (un litre coûte en moyenne 4500FCFA, constitue quand même une méthode peu coûteuse et simple pour aider à  prévenir les attaques cérébrales ».

Sinusite, savoir la reconnaître

Nez qui coule, yeux qui pleurent, toux… Le rhume est une infection virale très fréquente que ce soit par temps de chaleur (o๠on a tendance à  se découvrir et boire trop froid) que par temps frais o๠un courant d’air a tôt fait de nous fragiliser. Mais de nombreuses personnes soignent des rhumes alors qu’elles sont victimes d’une affection plus grave, la sinusite. Qu’est-ce que C’’est et comment le distinguer d’un rhume ? Quand l’infection née dans les fosses nasales ou sur une dent se propage vers les sinus, la muqueuse qui tapisse ces derniers s’enflamme à  son tour. L’orifice étroit qui les sépare des fosses nasales se bouche et le piège se constitue. Le sinus s’infecte. C’est la sinusite. Les sinus sont des cavités osseuses presque refermées sur elles-mêmes, en arrière des fosses nasales, avec lesquelles elles communiquent. Les principaux sinus se situent au-dessus des sourcils : ce sont les sinus frontaux, et sous les orbites : ce sont les sinus maxillaires. A la suite d’une rhinite, d’un état grippal ou d’une infection dentaire, on sent « qu’il reste quelque chose ». La voix est nasillarde, on avale en permanence des sécrétions, on ressent une pesanteur sous les orbites, on a l’impression que la tête pèse une tonne lorsqu’on la penche en avant, etc. Poussées de fièvre, coups de fatigue et maux de tête complètent le tableau. Il ne faut pas laisser traà®ner ainsi un rhume car la sinusite peut évoluer assez vite vers la chronicité et poser de délicats problèmes de traitement. Les sinusites commencent, dans la plupart des cas, par une rhinopharyngite virale qui entraà®ne une altération des capacités épuratoires de l’appareil cilié naso-sinusien et peuvent évoluer vers une authentique sinusite bactérienne. Les sensations de pression que peut ressentir le malade sont dues à  la surpression provoquée par l’obstruction des sinus. La sinusite peut être de deux types. Aiguà« elle est provoquée dans la plupart des cas par une infection virale du type rhume, elle se soigne en deux ou trois semaines. Elle peut également être provoquée par des allergies ou des abcès dentaires. Chroniques, elles sont la conséquence d’épisodes infectieux insuffisamment traités et sont souvent favorisées par des facteurs anatomiques ou allergiques. Un traitement rapide et puissant Il existe des moyens locaux de traiter la sinusite. Entre autres, gouttes nasales, pulvérisations, aérosols assèchent les sécrétions et désinfectent localement. La prise orale d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires s’avère souvent indispensable pour juguler le cercle vicieux de l’inflammation et de l’infection. En cas de passage au stade chronique, il faudra recourir aux ponctions sous anesthésie locale, voire à  l’ouverture chirurgicale des orifices. Ces techniques se font maintenant sous endoscopie, ce qui augmente considérablement leur efficacité. Quelques conseils : • Soignez-vous aussitôt que vous attrapez un rhume ; • Mouchez-vous doucement et évitez de bloquer l’une de vos narines lorsque vous le faites ; • Buvez beaucoup de liquide pour amincir le mucus, lui permettant ainsi de mieux s’écouler ; • Ne fumez pas ; • Buvez un verre d’eau ou de jus par heure lorsque vous êtes réveillé ; • Inspirez de l’air humide. Pour ce faire, vous pouvez prendre une douche ou remplir un évier d’eau chaude et inspirer la vapeur qui s’en dégage ; • Prenez un décongestionnant oral ou en vaporisateur nasal, mais n’utilisez ce dernier que pour un maximum de trois jours. Essayez de ne pas prendre de médicament contenant des antihistaminiques ; • Pour soulager votre mal de tête, prenez de l’aspirine, de l’acétaminophène (Tempra, Tylenol ou marque générique) ou de l’ibuprofène. Ne prenez cependant pas d’aspirine ou d’ibuprofène si vous prenez des anticoagulants. Si vous avez des doutes, consultez votre médecin ou un pharmacien ; • Si vous sentez que le mucus s’écoule dans votre gorge, vous pouvez vous gargariser avec de l’eau tiède pour prévenir le mal de gorge ; • Dormez la tête soulevée.

La Fondation Orange s’engage pour les tout petits

Le don est composé, entre autres, d’appareils de Radiographie mobile, d’échographe doppler couleur pour cardiologie, de respirateurs de réanimation, d’aspirateurs électriques et de glucomètres. Il vient en appui aux différents efforts déployés par le Gouvernement de la République du Mali, pour placer le CHU Gabriel TOURE au rang des grands hôpitaux Africains. En effet, le CHU Gabriel TOURE avec une capacité d’accueil de 535 lits, dont 155 lits pour la pédiatrie, est aujourd’hui un maillon essentiel dans la chaà®ne de soins dans notre pays. Mme Diallo Madeleine BA dira : «Â C’’est donc avec une immense joie que nous recevons ces équipements de la Fondation Orange Mali. Et J’invite la direction du CHU Gabriel Touré à  leur utilisation judicieuse. » Le Ministre de la santé a également adressé, au nom du Président de la République Son Excellence Amadou Toumani Touré, ses sincères remerciements à  la Fondation Orange Mali, pour l’esprit de grande générosité qui l’anime, surtout envers les amis d’ATT «Â les tous-petits ». Selon le directeur général d’Orange Mali ,soutenir des projets visant l’amélioration de la santé au Mali est au C’œur de leurs engagements. Plus particulièrement, l’amélioration de la santé infantile étant l’une des priorités dans le domaine de la santé au Mali et aussi dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, nous sommes heureux de contribuer, auprès des autorités, à  l’atteinte de cet objectif, par le don de plusieurs équipements médicaux destinés au Service de néonatalogie et aux urgences pédiatriques poursuivi –t-il. «Â Par la fourniture de ces équipements, nous souhaitons contribuer de manière significative, à  l’amélioration de la prise en charge des enfants malades, conduisant à  la réduction du taux des décès des enfants de la pédiatrie. La Fondation Orange Mali est heureuse de contribuer ainsi à  sauver la vie à  cette couche fragile de la population, qui représente l’avenir ». Une visite guidée du service pédiatrique sous la conduite Abdoulaye Néné Coulibaly directeur général du CHU de Gabriel Touré a mis fin à  cette cérémonie. C’’était en présence du Directeur général d’Orange et Président du Conseil de la Fondation Orange, de l’Administrateur général et des membres de la Fondation Orange, de la direction du CHU Gabriel Touré et des professionnels de la santé.

Le Mali plaide sa cause à l’OMS

Les principaux thèmes débattus cette année étaient relatifs aux pandémies telles que le choléra, les maladies chroniques, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le paludisme, la santé maternelle et infantile, et les systèmes de santé relatifs au VIH/Sida. Le Dr Margaret Chan dans son adresse d’ouverture, a fait vibrer les C’œurs de tous les participants : «Â J’occupe maintenant ces fonctions depuis près de cinq ans. Il m’arrive parfois d’interrompre une réunion pour demander à  mes interlocuteurs de ne pas oublier que ce sont des personnes dont il s’agit. N’oublions jamais les gens. Nos débats et nos discussions n’ont de sens que s’ils améliorent la santé des gens et soulagent leurs souffrances… En 2010, J’ai rencontré au Bangladesh un groupe de femmes qui participaient à  un programme sur le micro crédit communautaire, avec qui J’ai bavardé et que J’ai embrassées. Elles étaient fières de pouvoir permettre à  leurs enfants de faire des études, de pouvoir leur donner à  manger, de gagner leur propre argent, et d’acquérir ainsi le respect d’elles-mêmes. Ces femmes avaient conquis un pouvoir, un pouvoir bien réel et porteur d’espoir. Je dédie ce discours à  ces femmes et à  ces enfants. »  » Souvenez-vous toujours des autres » Le Dr Margaret Chan a partagé sa vision d’une nouvelle OMS collaborant avec d’autres secteurs pour s’attaquer aux risques sanitaires qui menacent la santé et la stabilité des sociétés, une nouvelle Organisation dans laquelle tous les pays, grands ou petits, riches ou pauvres, se rassembleraient pour défendre l’équité, la justice sociale et les droits de l’homme. « Souvenez-vous toujours des autres », rappellera t-elle. Cette assemblée mondiale a servi de tribune pour le Mali, pour réaffirmer sa position dans la lutte contre la tuberculose et le VIH Sida, face au récent scandale du fonds mondial au Mali. Mme Diallo Madeleine Bah, l’actuelle ministre de la santé, et sa délégation ont plaidé pour le Mali et la reprise des activités financées par le fonds mondial. Rappelons qu’il y’a un mois des experts de l’OMS ont organisé une rencontre à  cet effet à  Bamako.

Halte au stress!

Le stress est parfois le résultat d’une organisation « un peu approximative »… Résultat : vous courez toujours après la montre ! Apprenez à  mieux gérer votre temps. Il faut lever le pied, sortir le nez du guidon ! Combien d’entre nous ne cessent de courir tout au long de la semaine, certains ayant même l’impression d’avoir vécu trois journées en une ? Au début, on trouve ce rythme dynamisant, on se donne un peu l’impression d’être un surhomme, c’est plutôt valorisant et agréable. Mais, petit à  petit, on se sent de plus en plus débordé, et le stress, maladie des temps modernes, finit par nous accompagner au quotidien. On a le sentiment qu’on ne s’accorde plus de temps pour soi, on se sent emporté dans une spirale qu’on ne maà®trise plus. Comment reprendre le dessus ? Restez zen et prenez du temps pour vous ! On s’éparpille dans des activités plus ou moins importantes, qui nous grignotent de précieuses heures, et on perd de vue les priorités. La première chose à  faire sera donc d’établir des listes des activités selon qu’elles sont essentielles, importantes, ou secondaires. Vous gagnerez aussi du temps en apprenant à  mieux communiquer, tant avec vos proches, qu’avec vos collègues de travail. Une bonne communication est celle qui va à  l’essentiel. Ne noyez pas votre interlocuteur sous un déluge de détails inutiles, et cernez clairement l’objectif de votre communication. Vous devez également apprendre à  déléguer. A la maison, demandez à  vos enfants de faire quelques courses, ou de participer aux tâches ménagères (même si vous pensez qu’ils le font moins bien que vous…). Au travail, sachez vous entourer de collègues efficaces, à  qui vous pourrez déléguer une partie de votre activité en toute confiance. Du mal à  déléguer ? Questionnez-vous sur les raisons profondes de cette réticence… S’accorder du temps pour soi, faire une plus grande place à  ses loisirs et à  ses rêves, ça n’est pas perdre du temps. Au contraire, cela vous re-dynamise, et vous rend plus créatif pour des tâches jugées plus sérieuses. Vie professionnelle et vie privée doivent se nourrir l’une de l’autre : s’équilibrer et non pas s’opposer. Nul n’est parfait… Certains pensent que seule compte la réussite sociale, et c’est l’objectif qu’ils ont choisi d’atteindre dans leur vie. Ils passent énormément de temps à  travailler, ils s’investissent complètement dans leur tâche et sont persuadés qu’ils pourront profiter de la vie une fois que cet objectif sera atteint. Professionnellement, ils s’imposent de toujours être parfaits. Malheureusement, ils s’exposent au risque d’être constamment insatisfaits. En effet, qui peut être toujours parfait ? Personne… et leur objectif étant irréalisable, c’est un sentiment d’insatisfaction qui envahira leur vie. Il conviendra donc de préférer des objectifs réalisables et mesurables dans le temps. Vous devez savoir à  quel moment de la journée (matin, après-midi, soir) vous êtes le plus efficace. Si c’est le matin par exemple, alors les activités importantes, les rendez-vous essentiels, les prises de décision, etc., devront être programmés à  ce moment là .

Bonheur : Les 7 secrets des femmes heureuses

1. Bonheur : profitez des joies simples D’accord, pas toujours facile d’être heureuse quand on a des tonnes de dossiers au bureau et une petite famille à  gérer, mais le bonheur commence aussi par trouver des petites joies simples au quotidien sans vouloir absolument que tout soit parfait. Par exemple, votre teinturier a enfin réussi à  enlever cette tâche sur votre veste ? Encore une petite victoire dans la journée. Les chaussures sur lesquelles vous lorgniez depuis un mois sont en soldes ? Faites-vous plaisir et savourez pleinement ces petits moments de bonheur, et si on les rassemble tous et qu’on fait le bilan, et bien finalement, ce n’est pas si mal ! 2. Bonheur : soyez reconnaissante Essayez de regarder le bon côté des choses : vous avez trop de travail ? Au moins vous avez un travail ! Si vous regardez attentivement autours de vous (il suffit parfois d’allumer la télé ou d’écouter les infos !), vous admettrez assez vite que vous n’êtes pas si mal lotie. Apprenez à  être reconnaissante pour ce que vous avez et que vous aimez dans votre vie. Sans être totalement empathique et s’apitoyer sur le sort de tous les malheureux, devenir bénévole dans une association caritative par exemple, peut vous aider à  prendre conscience de votre chance. l’objectif : être moins focalisée sur ses propres petit soucis. 3. Bonheur : répandez votre bonne humeur Sourire au facteur, à  l’épicier du quartier ou au chauffeur de bus, ne vous coûtera rien et vous apportera beaucoup à  vous et à  tous ceux qui auront le plaisir de croiser votre route. Contrairement à  ce que l’on a tendance à  penser, le bonheur ne dépend pas seulement de ce que vous avez accompli ou de ce que vous possédez, il dépend aussi beaucoup de votre état d’esprit : pour être heureuse, il faut y croire ! Comportez-vous comme une femme comblée et épanouie, vous aurez beaucoup plus de chances de l’être vraiment, plutôt qu’en étant de mauvaise humeur et aigrie. 4. Bonheur : créez les bons souvenirs Cet après midi, C’’est journée bac à  sable avec les enfants : n’oubliez pas de prendre votre appareil photo pour immortaliser l’évènement. Idem pour les balades en campagne ou les visites au musée (quitte à  passer pour une touriste). Quand vous regarderez ces photos quelques mois plus tard, vous vous souviendrez de ces bons moments et vous en serez revigorée. De plus, le fait de prendre des photos vous donnera l’impression que ce moment sort un peu de l’ordinaire, comme lorsque vous partez en vacances. Vous aurez l’agréable sensation de vous évader. 5. Bonheur : lancez-vous des fleurs Bon on ne vous dit pas de prendre la grosse tête et de devenir imbuvable pour votre entourage, mais il n’y a pas de mal à  se faire de petits compliments de temps en temps. Certaines thérapies proposent même de se répéter plusieurs compliments et de s’auto-encourager tous les matins pour partir du bon pied. Cessez à  tout prix de vous dévaloriser et éloignez tous ceux qui auraient tendance à  le faire, ou du moins ne les écoutez pas. Vous avez préparé un bon petit diner ? Dites vous que vous êtes une cuisinière hors pair. Vous avez signé un nouveau contrat ? Félicitez la nouvelle business woman qui s’éveille en vous ! Vous verrez, même en matière de compliments, on n’est jamais mieux servie que par soi même ! 6. Bonheur : prenez soin de vous ! Le matin, il est parfois difficile de prendre le temps de s’apprêter. Mais prévoyez quelques jours par mois (en fonction de votre rythme de vie et de vos activités) pour prendre soin de vous. Au programme : gommage, bain, séance de maquillage et tenue élégante. l’objectif ? Plaire, non pas au boulanger du coin, mais à  vous-même ! On aura beau dire, pour être heureuse les femmes ont souvent besoin de se sentir belles et attirantes, et pour s’en convaincre, il faut apprendre à  se chouchouter. Inutile d’être conviée à  une soirée chic, ce soir vous vous faites belle, un point C’’est tout ! 7. Bonheur : dites non ! Alors là , il va falloir faire appel à  toutes vos forces : apprenez à  dire non ! Certes, on ne peut pas passer outre certaines obligations, familiales ou professionnelles, mais ce n’est pas forcément utile de devenir le souffre douleur des autres. Votre voisine vous demande pour la vingtième fois de garder ses enfants alors que vous aviez prévu un week end tranquille ? Dites non, et sans rougir ! Dites vous que la personne qui compte le plus dans votre vie, et bien C’’est vous et si vous trouvez que certaines personnes abusent de votre gentillesse, et bien il est temps de vous redonner la première place.

Santé : Le drame silencieux de la fistule obstétricale

Cette 14è journée de la sage femme au Mali s’est déroulée en présence de Mme le ministre de la Santé, du Gouverneur du District de Bamako, des Représentants de l‘ONG «Fistula CARE » venus des Etats-Unis d’Amérique, de la Présidente du Réseau Africain des sages-femmes de lutte contre la fistule obstétricale, des sages-femmes de Bamako et de l’intérieur, ainsi que de nombreux professionnels de la santé. Mme Diallo Madeleine Ba, ministre de la santé, soulignera la pertinence du thème d’autant que le département de la santé vient d’élaborer une stratégie nationale de lutte contre la fistule obstétricale. Une stratégie dont la mise en œuvre, requiert évidemment une participation active des sages-femmes. « Le taux de mortalité infantile étant de 96 pour 1.000 naissances, et le taux de décès maternel de 464 pour 100.000 naissances, ces chiffres ne sont tout simplement pas acceptables. Ils nous interpellent tous, à  agir et vite, pour réduire de façon considérable ces cas de mortalité», a rappelé Mme le ministre. La fistule obstétricale, qu’est-ce que C’’est ? Causée par un accouchement prolongé ou par son arrêt, une fistule est un trou qui se forme entre le vagin d’une femme et sa vessie ou son rectum, la frappant d’incontinence chronique. La fistule obstétricale est doublement douloureuse pour la femme qui non seulement perd son bébé mais aussi sa dignité, a déclaré Thoraya Ahmed Obaid, directrice de l’UNFPA. Chez les femmes atteintes d’une fistule, l’odeur d’urine ou d’excréments est permanente et constitue une source d’humiliation. Les conséquences sociales sont tragiques : de nombreuses filles et femmes atteintes d’une fistule sont ostracisées par la société et abandonnées par leur mari, indique l’UNFPA. Pour la première Dame du Mali, ce drame silencieux interpelle toute la société, particulièrement les sages-femmes, car la «Â fistule obstétricale demeure la pathologie la moins prise en charge ». Pourtant, elle touche 50 à  100 000 femmes par an dans le monde et intervient au plus beau moment, qu’une femme puisse connaà®tre dans sa vie, lors de la naissance d’un enfant . Aussi, en mettant leurs compétences au profit de celles qui en ont le plus besoin, les sages-femmes auront davantage mérité la reconnaissance de la profession et la considération de leurs concitoyens, a rappelé la première dame.

Groupe Pivot Santé et Population : la paralysie !

Le scandale du fonds mondial au Mali continue de faire des malheureux. Certaines sources proche du Ministère de la Santé, affirment qu’il affectera la pyramide socio-sanitaire du pays, et se soldera par la fermeture de nombreuses structures. Au nombre de celles-ci, le Groupe Pivot Santé Population (GP/SP). Ici, le quotidien des travailleurs est partagé entre stress et inquiétudes. Si certains se soucient de la survie de la structure, d’autres ont peur pour leurs salaires. Toute chose qui fait qu’aujourd’hui, la structure n’arrive plus à  faire face à  ses objectifs. A savoir, impulser le leadership des ONG et associations dans le domaine de la santé et de la population aux niveaux international, sous-régional, national et local, promouvoir un partenariat institutionnel et opérationnel fécond entre les ONG et associations intervenant dans le domaine de la santé et de la population et les institutions, organismes et structures impliqués dans le domaine aux niveaux international, sous-régional, national et local. C’est la pérennisation organisationnelle du GP-SP qui est mise à  rude épreuve. Le groupe Pivot et Santé en difficulté Crée en janvier 1992, le GP/SP est la coordination des ONG qui interviennent dans la santé au Mali. Au moment de sa création, seulement 5 ONG nationales intervenaient dans le domaine de la santé. En 2006, le GP/SP comptait plus de 166 ONG membres. Organisation faà®tière, il a largement contribué au renforcement et à  la professionnalisation des ONG et associations intervenant dans le domaine de la santé et de la population. Cette capitalisation a réussi à  influencer bien des politiques et, du coup, le développement durable. A travers ses différentes interventions, le Groupe Pivot Santé Population couvrait toute l’étendue du territoire national. Avec la touche d’un personnel technique compétent, il a capitalisé une forte expérience dans la passation et la gestion des contrats avec les organisations de la société civile. Selon une source œuvrant dans la structure, le GP-SP arrive difficilement à  renforcer les compétences et capacités des ONG et associations à  assurer leur pérennité organisationnelle et la pérennité de leurs interventions dans le domaine de la santé et de la population. Au point que même les stratégies et mécanismes de mobilisation des ressources externes, internes et propres pour le financement d’actions et activités socio-sanitaires. Que faire ? Assurément, le Mali n’a aucun intérêt à  voir cette structure mourir, vu la pertinence de sa mission. En effet, depuis 1994, le Groupe Pivot a largement travaillé sur la réduction de la transmission des IST/VIH/SIDA et l’augmentation du taux de prévalence contraceptive au Mali. Le groupe a également travaillé sur le changement de comportement dans les domaines de la maternité sans risque, de la Planification Familiale, de la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant. Et depuis 2001 la structure assure également le secrétariat du Programme Concerté santé Mali (PCSM). Ce Programme est l’aboutissement des travaux menés en 1998 et 1999 par les Organisations de Solidarité Internationale (OSI) et les collectivités territoriales françaises en concertation avec leurs partenaires maliens dans le cadre de la santé. Si la structure venait à  perdurer dans la paralysie qu’elle vit en ces moments, force est de signaler que le Programme décennal de la santé (PRODESS) dont le terme est fixé à  2013, prendra un sérieux coup.

Cancer de l’œsophage: Une première réussie à l’hôpital de Kati

Répondant au nom de Diouma Traoré, la patiente âgée de 45 ans développait une tumeur au niveau de l’œsophage. « C’’est l’une des graves pathologie dans la chirurgie viscérale ». Depuis maintenant 10 jours, elle a été débarrassée du mal à  l’issue d’une intervention particulièrement difficile savamment diligentée par les Dr. Koniba Keà¯ta, chef du service chirurgie de l’hôpital de Kati, Rodolpho, chirurgien cubain et Aboubacar Koné, médecin généraliste. C’’est la toute première fois que l’hôpital de Kati se retrouve devant un cas du genre, nous a rassuré le Dr Koniba Keà¯ta, chef du service Chirurgie. l’intervention s’est opérée en deux temps, a-t-il indiqué. La phase abdominale o๠il a fallu ouvrir l’abdomen pour aller constater la tumeur. La seconde phase qui a consisté à  ouvrir la cage thoracique s’est avérée très difficile, d’autant plus que l’hôpital de Kati ne disposait pas de chirurgien thoracique. Et n’eut été la présence du médecin cubain, Rodolpho dont la touche a été précieuse, la malade allait difficilement s’en sortir. « Son apport a été très déterminant, car il fallait forcement reséquer la tumeur au niveau de l’abdomen pour ensuite faire remonter une partie de l’estomac dans la cage thoracique. C’’est cette partie qui a été particulièrement difficile. Ce fut un succès véritable, car, nous avons réussi à  reséquer toute la tumeur, emportant une grande partie de l’estomac qui a été décliné de moitié, pour faire l’anastomose dans la cage thoracique ». C’’est une sale maladie, nous a confessé Dr Keà¯ta. « Au départ la patiente ne pouvait avaler aucun aliment, ni boire de l’eau». Selon le Dr Keà¯ta, les causes les plus connues de cette pathologie sont la cigarette, le tabac, l’alcool, la mal nutrition. Le reflux gastro œsophagien, ajoutera-t-il, est également l’une des causes de cette pathologie. M Keà¯ta a indiqué que ce genre de tumeur, en général, s’attaque aux sujets à  partir de 55 ans et 70 ans. Toute chose qui lui fera dire que le cas de cette patiente est tout à  fait précoce. 11 jours après son intervention, Diouma Traoré se porte à  merveille, en témoigne la joie et tout le bonheur qui se lisait sur son visage lors de notre passage. Selon Dr Keà¯ta, elle sera autorisée à  consommer des aliments liquides dans deux jours. Durant tout le temps de son hospitalisation, la patiente s’alimente par le biais d’une sonde urinaire, introduite au niveau l’intestin grêle, à  travers laquelle les aliments sont injectés par une seringue. Avec ce dispositif, la patiente n’a perdu aucun poids car, sous l’œil bienveillant de l’équipe médicale qui l’entoure, elle n’a jamais eu faim. Le médecin cubain, Rodolpho qui a derrière lui plus de 20 ans de carrière, n’a caché sa satisfaction à  travailler avec ses confrères maliens qu’il qualifie de très courtois et disposés à  percer les secrets du métier. Quant aux Dr Keà¯ta et Koné, ils ont salué l’immense appui que le médecin cubain leur apporte. « C’’est dans la plus grande convivialité que nous travaillons ».

Moins d’antibiotiques pour mieux se soigner

l’Organisation Mondiale de la Santé a choisi cette année d’attirer l’attention de la communauté internationale sur un problème de santé publique, ignoré de tous et pourtant une grande menace pour la santé. « Combattre la pharmaco résistance : pas d’action aujourd’hui, pas de cure demain » a donc été retenu comme thème de réflexion en cette journée mondiale de la santé 2011. Histoire de parler et de faire parler de la propagation mondiale de la résistance aux antimicrobiens. La résistance aux antimicrobiens est la résistance d’un micro-organisme à  un médicament antimicrobien auquel il était, jusque –là , sensible. Selon la représentante de l’OMS les micro-organismes résistants (bactéries, virus et certains parasites) peuvent résister à  l’attaque des antimicrobiens tels que les antibiotiques, les antiviraux et les antipaludéens de sorte que les traitements classiques deviennent inefficaces et que les infections persistent et peuvent se propager. La résistance aux antimicrobiens est une conséquence de l’utilisation et surtout de la mauvaise utilisation des antimicrobiens et apparaà®t lorsqu’un micro-organisme mute ou acquiert un gène de résistance. La résistance antimicrobienne n’est pas un problème nouveau ; sauf qu’il devient de plus en plus préoccupant. D’importants efforts doivent être mis en place en urgence afin d’empêcher un possible retour en arrière lorsque les antibiotiques n’existaient pas. à€ l’occasion de la Journée mondiale de la Santé 2011, l’OMS a présenté sa politique de lutte contre la résistance antimicrobienne. « Nous dépendons aujourd’hui des antibiotiques et des antimicrobiens, qui permettent de traiter des maladies qui, il y a quelques décennies, ou même quelques années encore dans le cas du VIH/sida, étaient mortelles. Mais, sous l’effet de la pharmaco-résistance, ces médicaments peuvent devenir inefficaces » constate la représentante de l’Oms, Madame Diallo Fatoumata Binta Tidiany. Aussi l’OMS lance-t-elle un appel en faveur d’un engagement mondial plus intense en vue de préserver ces médicaments pour les générations futures. La pharmaco résistance ne concerne pas seulement aux antibiotiques La résistance aux antimicrobiens – thème de la Journée mondiale de la Santé 2011 – et sa propagation menacent l’efficacité de nombreux médicaments utilisés aujourd’hui pour traiter les maladies infectieuses. l’OMS appelle également les gouvernements et les parties intéressées à  mettre en œuvre les politiques et les pratiques nécessaires pour prévenir et contrecarrer l’apparition de micro-organismes ultra résistants. Selon le Secrétaire Général du ministère de la santé, la pharmaco résistance ne se limite pas aux antibiotiques. Rappelant à  cet effet que la chloroquine, qui était auparavant le traitement privilégié contre le paludisme, a perdu de son efficacité dans 81 des 92 pays souffrants de ce problème. « Plusieurs souches de tuberculoses pharmaco résistantes ont fait leurs apparition dans le monde entier, de l’Europe de l’Est à  l’Afrique subsaharienne en passant par l’Asie, chez les personnes séropositives, les travailleurs du secteur de la santé et au sein de la population générale. La résistance à  certains antirétroviraux, commence également à  faire jour » s’inquiète-t-il. Pour surmonter le problème, Ousmane Coulibaly pense qu’il convient d’adopter une approche concertée qui examine les comportements dans lesquels les médicaments sont prescrits, achetés, vendus, homologués et réglementés.

Santé : Les enseignants formés sur la prévention du diabète

l’ONG Santé Diabète Mali (SDM), en partenariat avec le centre de bandes dessinées de Bamako (CBDB), organise une session de formation à  l’endroit des enseignants de lycées. Ainsi de ce 31 mars au 1er avril 2011, une douzaine d’enseignants seront formés sur la prévention des facteurs de risque du diabète. La formation portera également sur la nutrition et l’activité physique indispensable pour une meilleure santé. Cette organisation non gouvernementale créée depuis 2005 au Mali, a pour objectif de lutter efficacement contre cette maladie incurable qu’est le diabète et faire en sorte que l’on ne la contracte pas. Ainsi depuis 2007, l’ONG Santé Diabète Mali et le centre de Bandes Dessinées de Bamako mènent une forte campagne de sensibilisation sur la prévention du diabète. Les cibles au départ étaient les enfants des classes 6e année de l’école fondamentale. Les animateurs du centre procédant en binôme, expliquaient aux élèves, les meilleures pratiques alimentaires et les moyens efficace de prévenir contre cette maladie. Un mal à  prévenir Le diabète il faut le préciser, est une maladie chronique non transmissible. Il en existe deux sortes qui sont : le diabète de type 1 (de 0 à  18) et celui de type 2 qui est le plus fréquent et qui concerne le plus souvent, les personnes en âge mûr. Cette maladie peut être qualifiée de comportementale parce que ce sont les comportements alimentaires qui l’engendrent. Une alimentation riche et équilibrée, ainsi qu’une pratique régulière d’activités physiques évitent de contracter le diabète. Il est surtout conseillé de consommer beaucoup de fruits et légumes qui sont des régulateurs en matière d’alimentation. Ils sont riches en vitamines et facilitent la circulation sanguine. Par ailleurs, il est conseillé d’éviter les aliments trop riches en matières grasse, en sucre et en sel. C’’est au bas âge que l’on peut prévenir toute mauvaise surprise dans le futur. Le Dr Guindo de l’ONG santé diabète, estime que « la santé est un droit fondamental de l’être humain et un facteur indispensable au développement économique et social. » Il explique par ailleurs que même si la responsabilité en matière de santé relève avant tout des familles et de l’action publique, il est important de mettre en place des activités d’éducation pour la santé. Il faut selon lui, accompagner les missions de l’école en favorisant l’autonomie des jeunes. Aussi, leur donner la possibilité de choisir des comportements favorables pour leur santé. C’’est en quelque sorte tous ces aspects qui les ont amené à  initier ces cours dans les écoles. En effet, à  côté des cours magistraux qu’ils reçoivent, les élèves bénéficient de 2h30 mn de cours sur le diabète et l’ensemble des maladies chroniques non transmissibles. Ces cours sont dispensés en trois séances en raison de 2h par semaine. Toucher l’ensemble des pays Cette formation des enseignants sur le diabète concerne non seulement Bamako, mais aussi l’intérieur du pays avec les régions de Sikasso et Tombouctou. Elle s’étendra un peu plus tard à  l’ensemble des régions du Mali. Les enseignants formés doivent véhiculer le message à  leurs élèves. Ces derniers, en plus de consignes et conseils du professeur, seront aidés par les animateurs du Centre de bandes dessinées. Les élèves seront aussi formés sur les techniques de dessins afin de les amener à  s’intéresser à  la BD, pas assez vulgarisé dans notre pays. Après les animations, une journée d’exposition sera organisée dans 6 écoles ayant bénéficié de la formation. Les œuvres réalisées par les élèves et les messages qu’ils ont compris lors des trois semaines de formation seront jugés et appréciés de tous.

La radioactivité : quels risques pour la santé ?

A partir de quel niveau, la radioactivité présente t-elle des risques pour l’homme ? Il n’existe en réalité pas de seuil en dessous duquel il n’y a aucun danger pour la santé. Mais les risques dépendent de la durée d’exposition et de la dose de radiations. La quantité de rayons absorbés se mesure en sievert (Sv). Pour référence, 2,4 millisieverts représentent l’irradiation moyenne en France dont la majeure partie est d’origine naturelle, le reste étant lié à  l’industrie nucléaire et à  l’imagerie médicale. En fait, les spécialistes considèrent qu’une exposition unique de moins de 10 mSv représente une très faible dose. Selon le gouvernement japonais, les valeurs mesurées à  la centrale de Fukushima dépasseraient aujourd’hui les 400 mSv. Une dose 20 fois supérieure à  celle reçue annuellement par certains employés du secteur nucléaire, justifiant donc l’évacuation. Quels sont les effets sur l’organisme ? Plus la dose est forte, plus les conséquences sur l’organisme sont importantes avec en fonction de l’exposition un éventuel risque de cancer. A partir de 500 mSv, on peut observer des effets rapides sur l’organisme. Une dose unique de 1.000 mSv déclenche ainsi l’apparition de rougeurs, de nausées, de vomissements, de vertiges voire d’hémorragies, mais n’est pas mortelle. Au delà  de 5.000 mSv, l’exposition peut conduire à  la mort, atteignant gravement les lymphocytes, les globules rouges et les cellules du système digestif. Si la dose dépasse les 10.000 mSv, les radiations touchent le système nerveux central et entrainent irrémédiablement la mort. En cas d’exposition prolongée ou répétée, le risque de cancer augmente et ce, même pour des faibles niveaux de radiations. Les rayonnements lèsent les molécules d’ADN et augmentent la fréquence des mutations, favorisant l’apparition de cancers des os, du sang et de la thyroà¯de. Quelles mesures pour se protéger des radiations ? Il en existe plusieurs. La première : évacuer la zone se trouvant à  proximité de la source nucléaire. Dès l’apparition des premiers incidents, les autorités japonaises ont ordonné l’évacuation des habitants vivant près de la centrale. Aujourd’hui, le périmètre évacué a atteint les 20 kilomètres autour du site de Fukushima. Une distance que l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a jugé suffisante pour protéger la population. Seconde mesure : se calfeutrer chez soi pour éviter tout contact ou inhalation des poussières radioactives. En cas de contact, il est possible de s’en débarrasser en prenant une douche et en jetant les vêtements contaminés. Enfin dernière mesure de protection : les comprimés d’iode dont l’efficacité avoisine les 90%. Comment marchent les comprimés d’iode ? Le nuage de poussières transporte de l’iode radioactif qui peut être incorporé dans l’organisme en se fixant dans la thyroà¯de, une glande qui utilise l’élément pour fabriquer des hormones. Le principe des comprimés consiste donc à  inonder l’organisme avec de l’iode non irradié. Ainsi saturée, la thyroà¯de ne fixe pas l’élément radioactif et l’évacue par les urines. Inutile en revanche de prendre ces comprimés trop tôt, ils doivent être ingérés peu de temps avant le contact avec le nuage radioactif. A ce sujet, l’Organisation mondiale de la santé a lancé hier matin un appel au calme quant à  la prise de ces capsules, objet ces derniers jours d’une véritable ruée.

Tuberculose : vers la relance du programme national

Pour relancer la lutte contre la tuberculose, l’OMS a initié la revue du programme national de lutte contre la tuberculose(PNLT). Réunis au siège de l’OMS à  Bamako, les experts de l’OMS, les acteurs de la Santé du Mali, tentent de relancer les activités du programme national de lutte contre la tuberculose. La suspension des aides après le scandale du Fonds Mondial, a entraà®né l’arrêt des programmes au niveau national, l’arrêt global des financements depuis le mois de juillet 2010, ce qui a conduit au ralentissement des activités de laboratoires dans 11 localités, l’abandon de postes de techniciens de laboratoire, et le paiement des salaires du personnel technique. Une lueur d’espoir Face à  cette situation, le programme national de la lutte contre la tuberculose, à  travers le ministère de la santé a soumis à  l’organisation mondiale de la santé(OMS), une requête pour la relance des activités du programme et pour la mobilisation de ressources en faveur de la lutte contre la tuberculose. Selon le représentant résident au Mali, cette revue permettra de faire le point sur la situation réelle qui prévaut au sein du PNLT, et d’établir un plan de relance des activités, ceci pour ne pas perdre les acquis de ce programme reconnu internationalement comme l’un des meilleurs contre la tuberculose dans la région africaine. La revue aussi va permettre de finaliser les différents plans notamment l’assistance technique, le plan pour la gestion, l’achat et stockage des médicaments anti-tuberculeux . Enfin, il s’agit de préparer la phase de négociation au niveau du Fonds mondial. Une initiative appréciée par le directeur national de la santé car elle permettra aux experts de s’imprégner de la réalité sur le terrain mais aussi de donner un espoir pour redémarrer les activités du PNLT

Cancer au Mali : De plus en plus de cas

Cancer : Un problème de santé publique Ce 04 février, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre le cancer. Autrefois maladies rares, les cancers sont de plus en plus courant et appellent une réponse des pouvoirs publics pour aider les personnes atteintes à  faire face. Véritable problème de santé publique au Mali, le cancer touche les maliens sans distinction d’âge ou de classe sociales. Le taux d’incidence standardisée, toutes localisations confondues, est de 102,2 pour l’homme et 133,7 pour la femme sur 100 000 habitants. Pour faire face à  cette situation très préoccupante, selon le ministre de la Santé, Badara Aliou Macalou, des actions concrètes de prévention et de lutte ont été menées. On peut entres autres noter la mise en place d’un registre national de cancer qui fonctionne depuis 1986 et a permis de recenser 7 198 nouveaux cas de cancer avec une prédominance féminine de 51%. Toujours selon le ministre de la Santé, face à  une demande de plus en plus forte d’évacuation sanitaire surtout pour des séances de radiothérapie des malades du cancer, le gouvernement s’est engagé dans la mise en place d’un programme national de radiothérapie. Ce programme, bien que salué par les acteurs de la santé et les malades, ne répond pas complètement à  leurs attentes. En effet, les malades et les personnes affectées souhaiteraient que soit élaboré et mis en œuvre au Mali un programme national de lutte contre le cancer. C’’est pour faire le plaidoyer en faveur de la création de ce programme que l’association malienne de lutte contre le cancer avec le concours de l’OMS, a organisé une conférence débat ce matin à  l’Hotêl Salam de Bamako. Y ont pris part MM. Abdoul Karim Sidibé représentant du ministre de la santé, Dr Alou Sangaré directeur de cabinet de la présidence. Madame Coulibaly Oumou Diarra, présidente de l’association de lutte contre le cancer et de la Coalition Cancer Mali a rappelé que l’objectif de cette manifestation, le jour d’incidence de la journée, est d’attirer l’attention du public, des gouvernants et des décideurs en santé public sur le nombre croissant de cas dans le monde et particulièrement au Mali. Pour elle, il s’agit surtout de sensibiliser et de mobiliser toutes les catégories socio professionnelles sur les risques de cancer et faire prendre conscience de l’utilité du dépistage précoce permettant une guérison. Mme Coulibaly Oumou Diarra de souligner que le cancer constitue aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde bien avant le paludisme et le sida associé, de même que les guerres et autres catastrophes naturelles. « Au Mali cette année, l’ensemble des organisations de lutte contre le cancer se regroupe au sein de la coalition (Cancer MALI) lutter contre la maladie. Il s’agit de l’association malienne des luttes maladies cancéreuses) qui est née de l’initiative des femmes atteintes du cancer de sein. Elle regroupe des sympathisants et des personnes de bonne volonté dont le siège se trouve actuelle à  l’ACI 2000 ». Comme le rappelle l’Institut national de lutte qui s’associe cette année encore à  cette journée, sur les 12 ,7 millions de nouveaux cas de cancer dans le monde chaque année, 7,6 millions décèdent. Or, on peut guérir d’un cancer si on s’y prend tôt. D’o๠la nécessité d’informer le public sur le dépistage. Mais aussi les pouvoirs publics sur les besoins de prise en charge existants. Les experts estiment que si aucune mesure n’est prise, le nombre des décès imputables aux cancers pourraient atteindre les 12 millions dans le monde en 2030. l’accent est donc particulièrement mis sur cette année sur la prévention qui peut réduire de manière significative la mortalité par cancer. Cette journée a des principaux objectifs spécifiques qui sont entre autres : augmenter le niveau de connaissance pour les principaux facteurs de cancers, améliorer les dépistages du cancer de sein et du col de l’utérus, améliorer la connaissance des méthodes de prévention et la qualité de la prise en charge. Félicitant le gouvernement du Mali dans la prise en charge des personnes atteintes du cancer, la gratuité des médicaments près de 300 millions, la gratuité de la chimio -thérapie, la pose de la première pierre du centre de la radio thérapie, la présidente a souhaité outre la création du programme national de lutte contre le cancer au Mali, la construction d’un centre d’accueil, pour orienter les femmes atteintes du cancer.

OMS : Formation à distance pour les tuteurs

La crise des ressources humaines La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du conseiller technique du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Lassana B Traoré. l’objectif de cette réunion de trois jours est de mettre en commun les connaissances et expériences afin de créer un réseau de tuteurs et les initier à  l’utilisation de la plate forme interactive de formation. Cette initiative de l’OMS est partie du constat des multiples difficultés auxquelles les systèmes de santé africains sont confrontés, la crise de ressources humaines de la santé est sans doute une de plus visibles. Les conséquences immédiates et à  long terme de cette crise sur la santé des populations et le développement sont nombreuses tant en termes de morbidité, de mortalité, de handicaps et des coups économiques et sociaux. C’’est conscient de ces enjeux que l’OMS a sollicité l’appui des institutions de formation pour mettre en place un programme de formation de cadres dans le domaine de la gestion de ses ressources destinés aux pays africains. Et l’université de Genève a été retenue à  travers sa faculté de médecine pour développer ce programme en Afrique francophone. Un programme de construction Selon Fatoumata Binta Tidiany Diallo, la représentante de l’OMS au Mali, ce programme de formation à  distance va reposer en grande partie sur les tuteurs. «En effet, vous serez les interlocuteurs directs des étudiants quant au suivi des cours mais aussi pour leur soutien psychologique. Les tuteurs que vous êtes seront, en outre, chargés de faire la promotion de la formation à  distance auprès des différents ministères en charge de la formation, de la santé et de l’emploi, mais aussi auprès des partenaires au développement et enfin de favoriser la collaboration entre les différentes universités car il s’agira d’un travail en réseau » leur a-t-elle déclaré. ». Fatoumata Binta Tidiany Diallo a réitéré son engagement à  soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations qui seront issues de cette rencontre. «Aussi, nous ne ménagerons aucun effort pour mobiliser tous les partenaires afin de soutenir constamment l’ensemble des universités partenaires de ce projet pour que ce programme de formation à  distance puisse produire les résultats attendus, à  savoir la disponibilité en quantité de personnels de santé compétents en gestion des ressources humaines » a-t-elle conclu. Pour Lassana B Traoré, conseiller au ministère de l’enseignement supérieur, il faut que les tuteurs soient engagés pour réussir ce programme de construction de l’élite en matière de santé. «Vous en avez les moyens, C’’est à  ce prix là  que nous pourrons influer sur la façon dont les gens vivent et sur le risque de maladies et de décès prématurés auquel ils sont exposés ».

Les bienfaits de la pastèque

D’o๠vient donc cette boule sucrée? On l’appelle aussi « melon d’eau » ou Citrullus lanatus(nom scientifique). Originaire d’Afrique et plus précisément de la vallée du Nil, la pastèque est le fruit d’une plante annuelle à  tige grimpante. Elle peut peser entre 3 et 5 kilos, ce qui fait d’elle l’un des fruits les plus gros de la famille des cucurbitacées. Ronde ou ovale, la pastèque a une écorce lisse, d’un vert uniforme ou marbré. On en distingue trois variétés essentielles, selon la couleur de leur chair et de leurs graines : – Chair rouge et graines noires, ce sont les plus courantes sur les marchés , notamment la Sugar Baby (peau vert foncé et chair très sucrée) et la Charleston (forme allongée et peau marbrée) – Chair jaune et graines noires ou blanches, – Chair blanche et graines rouges, c’est la pastèque d’hiver ; elle mûrit en novembre et se consomme exclusivement en confiture.Ces deux dernières sont inconnues chez nous. C’est bon et ça fait du bien Parce qu’elle est juteuse et très peu sucrée, la pastèque désaltère et rafraà®chit sans aucun risque pour la ligne : moins calorique que la fraise et la framboise, pourtant si légères, une généreuse tranche de 100 g ne fournit que 30 calories. Sa richesse en eau (92 %) lui permet de concentrer une quantité intéressante de minéraux et d’oligo-éléments, à  commencer par le potassium (110 mg/100 g). Ainsi, elle participe efficacement à  la couverture des besoins essentiels de l’organisme. Ce gros fruit renferme également un bel éventail de vitamines, en quantité modérée mais non négligeable. Une portion de 200 g parvient, en effet à  couvrir 25 % des besoins recommandés en vitamine C. Sa peau épaisse met aussi à  l’abri une quantité intéressante de vitamines B ainsi qu’une bonne dose de carotène (provitamine A) aux propriétés antioxydantes. Comment la déguster? Choisissez-la lourde, d’aspect cireux et brillante. Tapotez légèrement son écorce : elle ne doit pas sonner creux. Une tâche jaunâtre sur son écorce est souvent le signe que la pastèque a suffisamment mûri au soleil. Préférez toujours un fruit entier, car la fraà®cheur de ceux déjà  coupés n’est pas garantie.Conservez-la quelques jours au réfrigérateur car la chaleur accélère le mûrissement et rend la chair farineuse. Consommez-la en tranches, en croquant dans sa chair à  pleines dents . Délicieusement sucré, son jus rafraà®chit à  tout moment de la journée. La pastèque se glisse également dans une salade ou sur des brochettes de fruits, en cubes, en billes (à  l’aide d’une cuillère parisienne). Un peu d’originalité : quelques pincées de poivre transforment cette même tranche en entrée piquante. Sa chair se consomme aussi mixée, pour confectionner un granité, ou avec de l’eau gazeuse et du jus de citron pour concocter une boisson très désaltérante. La pastèque de par le monde Mais la pastèque peut aussi s’incorporer dans des mets salés. Glissée en cubes dans le jus de cuisson des viandes, comme le mouton ou l’agneau, elle donne une étonnante sauce, épaisse, mais surtout dégraissée.Utilisée comme condiment aux Etats-Unis, elle est, là -bas, confite dans du vinaigre. Elle sert également de base à  la fabrication de la bière en Russie.La pastèque d’hiver, à  la chair blanche, est très utilisée quant à  elle, pour réaliser des confitures. Son goût peu prononcé mérite d’être accentué par des zestes d’agrumes. Avis aux artistes qui sauront sculpter son écorce vidée en panier pour recevoir salades de fruits et sangrias lors de buffets raffinés. Enfin, sachez qu’en Israà«l, on est très friand de ses pépins séchés et salés, que l’on déguste devant la télévision ou à  l’heure de l’apéritif.

Aspirine: à faible dose, elle réduirait la mortalité due à certains cancers

de 1à  à  60% de risques en moins De précédents travaux ont montré que l’aspirine prise à  faible dose (75 mg par jour) sur le long terme permettait de réduire de plus d’un tiers les taux de mortalité par cancer colorectal. Pour cette nouvelle étude, le professeur Peter Rothwell (université d’Oxford, Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les décès dus à  tous les cancers survenus pendant et après des essais comparant des patients prenant tous les jours de l’aspirine à  ceux qui n’en prenaient pas. Ces essais concernaient la prévention cardio-vasculaire (infarctus, etc.) et non le cancer. Pour mener leur expérience, les auteurs ont retenus 8 essais englobant 25 570 patients. Selon eux, prendre de l’aspirine quotidiennement pendant cinq à  dix ans, comme dans ces essais, réduit la mortalité, toutes causes confondues (y compris celles dues à  une hémorragie fatale), d’environ 10 % durant cette période. Et, selon leur analyse, sur une vingtaine d’années, la réduction du risque de décès par cancer est d’environ 10 % pour le cancer de la prostate, de 30 % pour celui du poumon, de 40 % pour le cancer colorectal et de 60 % pour celui de l’oesophage. Pour ce dernier, comme pour le cancer du poumon, le bénéfice est limité à  une catégorie de tumeurs (« adénocarcinomes »). Des recherches complémentaires avant toute conclusion D’après le Pr Rothwell, si les gens étaient traités avec de faibles doses d’aspirine durant vingt à  trente années, ceux qui entameraient ce traitement vers la fin de la quarantaine ou à  la cinquantaine pourraient, en fin de compte, en tirer le plus de bénéfice. Des recherches complémentaires sont nécessaires, selon les auteurs, en particulier pour évaluer l’impact de l’aspirine sur les cancers féminins. Un suivi médical au-delà  de vingt années est indispensable pour vérifier s’il n’y a pas un rebond tardif de la mortalité par cancer, ajoutent-ils. Ces résultats ne veulent pas dire que tous les adultes doivent se mettre immédiatement à  prendre de l’aspirine, mais démontrent d’importants bénéfices apportés par l’aspirine à  faible dose en termes de réduction de la mortalité due à  plusieurs cancers communs, ce qui est nouveau, selon eux. Le cancer est responsable d’environ 1,7 million de décès par an en Europe.

Vaccin contre l’Infection Pneumococcique : Un espoir pour éradiquer la maladie au Mali

1,6 millions de décès chaque année l’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée mardi matin à  l’hôtel Azalai Salam par le Dr Albouhary Touré responsable du Programme élargi de vaccination nationale au Ministère de la santé. A travers la projection d’un film, Docteur Touré explique que les maladies pneumococciques, ou pneumoccocies, sont un groupe d’infections dues à  la bactérie « Streptococcus pneumoniae ». Cette bactérie colonise les voies respiratoires supérieures et peut se dissemer à  d’autres sites de l’organisme, provoquant divers types d’infections : les pneunomoccocies non invasives et les pnuemonococcies invasives. Les pneunomoccocies invasives sont la principale cause de décès pouvant être prévenues par une vaccination chez les jeunes enfants au plan mondial. Elles tuent et handicapent des nourrissons en provoquant des méningites, des septicémies, des bactéries et de pneumonies. Des estimations émanant de l’organisation mondiale de la santé(OMS) indiquent qu’elles sont responsables de jusqu’à  1,6 millions de décès chaque année dans le monde entier. Selon le Dr Touré plus de 4 millions de cas de pneunomoccocies surviennent en Afrique chez des enfants de moins de 5 ans 3,8 millions de ces cas sont des pneumonies. Plus de 150 millions de cas de pneumonies surviennent dans cette tranche d’âge dans les pays en développement à  travers le monde, et cette incidence est parmi les plus élevées en Afrique l’opération débutera le 11 février 2011 Pour le Mali le taux d’incidence varie de 125 pour 100 000 chez les enfants âgés de 0 à  11 mois et du 161 pour 100 000 chez les enfants âgés de 12 -23 mois. Face à  l’ampleur de cette maladie, le gouvernement du Mali à  travers le ministère de la santé, sur une base scientifique a pris l’initiative de choisir le vaccin antipneumococcique conjugué Valent 13 et fabriqué par la firme pharmaceutique « Pfizer » afin de l’introduire dans le programme élargi de vaccination nationale. l’opération démarrera le 11 février prochain et se déroulera au même moment sur l’étendue du Mali, assure le Docteur Touré. Le programme de cette vaccination nationale sera quinquennal. « Ce vaccin est le premier vaccin antipneumococcique conjugué et est en passe de devenir l’un des acteurs phares œuvrant pour l’amélioration des possibilités octroyées à  tout individu de pouvoir accéder à  des moins médicaux fiables et abordables financièrement » a déclaré Aladji Cissé, Marketing manager de Pfizer Afrique de l’Ouest. « Pfizer est fier d’étendre encore plus son engagement auprès des nourrissons et des jeunes enfants des pays les plus pauvres du monde en développant des progrès biotechnologiques tels que des vaccins. Les pays sont encouragés par l’OMS qui considère comme prioritaire d’inclure ce vaccin dans le programme antipneumococcique conjugué.

Zèguènè, la douce amertume

Le dattier du désert Son nom scientifique est le « Balanites aegyptiaca », mais chez nous tout le monde l’appelle encore aboghar ou plus communément zèguènè. Le dattier du désert, encore appelé savonnier au Tchad ou sump au Sénégal, est un arbre du genre Balanites présent et cultivé notamment en Afrique tropicale. Le fruit et les feuilles entrent dans l’alimentation des populations du nord comme du sud de notre pays. Le fruit, est généralement consommé frais par succion, une fois débarrassé de son épicarpe. Son goût est sucré, avec une pointe d’amertume. Cette consommation est proche de celle d’une datte ou d’une friandise. Au Mali, on fait également macérer le fruit pour produire une boisson, l’asaborad et l’amande contenue dans le noyau, appelée tandilba, est consommée après une longue cuisson. De l’huile alimentaire est également extraite des amandes. Les feuilles sont quant à  elles séchées et réduites en poudre utilisables dans différentes sauces. Riche en glucides et en protéines, le fruit contient 21,8% d’acides aminés essentiels. Il est également d’un faible apport lipidique, ce qui le destine aux personnes souffrant d’un taux élevé de cholestérol. Constipation, coliques, règles douloureuses… Pour l’aspect médicinal, le liquide obtenu en pressant le fruit est utilisé traditionnellement pour stimuler la production de lait des mères allaitant, et les noix sont utilisées pour traiter des troubles digestifs. l’huile est également utilisée pour soigner des problèmes cutanés. On peut aussi l’appliquer pour traiter les rhumatismes mais aussi en cas d’hypertension artérielle. Mais cet inventaire est très loin d’être exhaustif. Depuis toujours utilisé dans la médecine traditionnelle chez nous, le fruit du Balanites, selon le « Dictionnaire des plantes médicinales du monde » de Bernard Boullarden, serait une véritable pharmacie à  lui tout seul. Ainsi, ses rameaux feuillés sauraient prévenir la carie dentaire en éliminant le tartre. Son écorce, quant à  elle, permet de guérir les amygdalites, les bronchites, diverses affections pulmonaires, les nausées. Ses feuilles se prescrivent dans les cas de goitre. Ses racines enfin, sont calmantes, purgatives et extrêmement efficaces en cas de fièvre. Bien entendu, si vous êtes malades et souhaitez l’utiliser comme médicament à  part entière, adressez vous à  un thérapeute traditionnel qui saura vous prescrire les doses adaptées.

Le miel, un médicament délicieux !

Bzzzzzzzzzzzzz ! Les abeilles sont de vraies petites bûcheuses, elles ne s’arrêtent jamais (ou presque) et servent toutes aveuglément leur reine. Organisées, travailleuses, elles ne chôment pas… pour notre plus grand plaisir. Il faut savoir que nos amies les abeilles produisent une multitude de produits : gelée royale, propolis, pollen. Les usages de ces produits sont multiples et plus bienfaisants les uns que les autres pour le corps humain. Il est d’usage d’agrémenter une bonne tisane d’une cuillère à  soupe de miel pour soigner un vilain rhume. Loin d’être un reliquat de coutumes désuètes, ce geste est au contraire plein de bon sens ! En effet, il semblerait que le miel diminue l’adhérence des bactéries, les empêchant ainsi de se fixer et de proliférer. Ainsi, le miel aide à  atténuer les maux de gorge et, dans le cas de toux sèches, à  fluidifier le mucus. A noter également l’intérêt du pollen dans le traitement du rhume. Et oui, cela peut sembler paradoxal mais, finalement, cela revient simplement à  traiter le mal par le mal, le principe même de l’homéopathie. Enfin, il faut bien retenir que si le miel peut être un véritable plus dans le traitement du rhume, il ne suffit pas en soi car il ne s’attaque pas aux causes du problème. Si vos symptômes persistent, le mieux est d’aller consulter un médecin qui saura vous prescrire le traitement adéquat. Anti-tout…ou presque ! En plus de fournir de l’énergie, de lutter les bactéries et d’adoucir les maux de gorge, le miel agit également sur la sphère digestive ! Il possède des propriétés diurétiques, laxatives et aide à  lutter contre les constipations passagères. Il serait également efficace contre les infections de l’estomac et de l’intestin. Quant au pollen, il serait efficace dans le traitement des colites et des constipations également. D’ailleurs, la possibilité de prévenir et de traiter certaines affections gastro-intestinales mineures comme une inflammation ou un ulcère gastrique par une administration orale de miel n’est pas exclue. Avant l’apparition des antibiotiques, le miel était souvent utilisé dans le monde médical. Il était par exemple employé comme agent antiseptique pour la guérison des infections et pour soigner en douceur verrues, boutons d’infections et furoncles. Durant la Première et la Seconde guerre mondiale, il était utilisé pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats. Néanmoins, précisons que, pour l’instant, aucune étude scientifique ne s’est penchée sur l’effet antibactérien du miel. Il a également largement été utilisé en tant que cicatrisant et, enfin, comme produit de beauté chez les Romaines et les Grecques qui prenaient des bains au lait et au miel pour tonifier leur visage. A vos pots… En plus d’être bon pour la santé, le miel est bon tout court ! Avec un yaourt, ou juste sur une tranche de pain frais, il se savoure de plusieurs façons et plaà®t à  tous. Par contre, avec son fort taux de glucose, le miel a un pouvoir hyperglycémiant important, les diabétiques doivent donc limiter leur consommation et demandez un avis médical. On en trouve partout et à  des prix très abordables alors, Aucune raison d’hésiter, plongez goulument dans un pot de miel et profitez de tous ses bienfaits

Hypertension : les aliments dangereux

Par exemple ! – Moutarde, ketchup… Très parfumées, souvent très grasses et chimiques, les sauces industrielles sont aussi très salées ! « Mieux vaut donc cuisiner une sauce tomate ou une mayonnaise soi-même, afin de doser l’apport en sel, voire ne pas en mettre du tout », conseille les nutritionnistes. Si vous êtes amateurs d’olives ou de cornichons, il vaut mieux éviter aussi. Vendus en conserve, ils baignent dans des préparations concentrées en sel ! Résultat : le sel pénètre le légume et pour 100g de cornichons, on compte environ 1 g de sodium. – Les cubes de bouillon. Leur teneur en sel (ou sodium) est rarement indiquée, très peu d’entre nous s’en soucie d’ailleurs… mais c’est pourtant leur principal ingrédient ! – Si la viande fait partie d’une alimentation équilibrée, elle peut, sous certaines formes, être très salée ! C’est par exemple le cas des viandes en salaison, fumées et des charcuteries. Les charcuteries dont certains maliens sont devenus très friands, apporteraient à  elles seules chaque jour entre 11,6 et 13,3% des apports en sodium de notre alimentation ! – Halte aux conserves ! Si les fruits et légumes sont recommandés en cas d’hypertension, il ne faut pas les consommer sous n’importe quelle forme ! Les boà®tes de conserves sont certes pratiques mais riches en sel du fait de leur mode de préparation. On compte ainsi entre 2 et 3g de sodium par boà®te classique. Pour éviter le sel, pas de mystère ! Il faut consommer des fruits et des légumes frais. Un petit conseil : privilégier si vous le pouvez la vapeur, qui permet de ne pas perdre le potassium des légumes et autres sels minéraux dans l’eau de cuisson. – Cacahuètes, pistaches, olives, chips, biscuits, boudins… Les amuse-gueules regorgent de sel ! Pas facile donc de profiter de l’apéritif quand on est sujet à  l’hypertension ! Pour éviter les produits salés, on peut préférer les crudités ! Pour ne pas avaler d’aliment très salés, donc « pièges » lorsqu’on a de l’hypertension, quelques réflexes sont indispensables. Un : éviter de manger à  l’extérieur, préférer la cuisine faite maison. Deux : préférer les aliments les plus pauvres en sodium, en additionnant les quantités consommées par repas, en fonction des recommandations de son médecin. Faut-il diminuer de principe sa consommation de sel ? Oui, toutes les études montrent une relation de cause à  effet entre le “trop de sel“ et la survenue d’une hypertension artérielle, avec son cortège d’évènements vasculaires, infarctus ou accidents vasculaires cérébraux. Lorsqu’on souffre d’hypertension, un régime alimentaire pauvre en sel, 6g au plus par jour, est souvent prescrit par le médecin ; il est associé ou non (dans un premier temps) à  des antihypertenseurs. Même si l’on ne souffre pas d’hypertension, on a tout intérêt aussi à  prendre l’habitude de manger moins salé, et ce d’autant plus que l’on avance en âge, que l’on a un gros ventre ou que l’on a la peau noire (des études semblent montrer que les sujets à  peau noire sont plus sensibles, à  certains âges, au sel et à  l’hypertension).

Polio : « Il ne reste que 5% de menace pertinente »

Le jeudi 28 octobre 2010, Sénou a vécu le lancement des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite sur toute l’étendue du territoire national. C’’était sous la présidence du Président de la République, de l’Unicef, de l’OMS et du Rotary International. Une réduction de 95% Il faut rappeler qu’en 1988, lors du lancement de l’initiative pour l’éradication de la poliomyélite, environ 350.000 cas ont été recensés dans 124 pays dont la majorité se trouve sur notre continent. A la fin de l’année 2008, ce chiffre est tombé à  1.500 cas, soit une réduction de 95%. Selon le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré : « Il ne nous reste plus que 5% de menace qui nous interpelle à  achever le travail». Le Ministre a aussi signalé que la nouvelle situation de ré-contamination prouve que tant qu’il existe un pays endémique dans notre continent et particulièrement dans notre sous-région ouest africaine, tous les autres pays sont exposés. En effet, deux autres pays comme le Mali qui avaient été déclarés libérés du poliovirus sauvage, ont été ré-contaminés. Il s’agit du Ghana au cours du dernier trimestre 2008, et du Togo en début d’année. A ces pays, il faudra ajouter trois autres qui ont réussi à  interrompre le poliovirus sauvage depuis plusieurs années, à  savoir le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Il convient de signaler que l’initiative mondiale d’éradication de la poliomyélite, a connu un succès remarquable au Mali et en Afrique de l’Ouest, en terme de nombre d’enfants vaccinés durant les éditions successives depuis 1997. Malgré cela, des cas de poliovirus sauvages ont été enregistrés au Mali en 2008, 2009 et 2010. Ainsi, 4 cas de poliovirus sauvage ont été notifiés dans notre pays en 2010. Le dernier cas de PVS de type 3, contrairement aux années précédents, a été détecté dans le district sanitaire de Gao le 15 octobre 2010. La détection de ce cas, est considérée comme une urgence internationale. 5 millions de doses de vaccin prêtes C’’est le sens de ces journées de vaccination synchronisées, qui se déroulent simultanément dans 11 pays de l’Afrique de l’Ouest du 28 au 31 Octobre 2010. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Sierra Leone. La présente campagne qui doit consolider les progrès réalisés, vise la vaccination de 4 676 425 enfants maliens de moins de 5 ans, même ceux déjà  vaccinés. Et la stratégie adoptée est le porte à  porte, sur toute l’étendue du territoire national. Oumar Ibrahima Touré dira : « Pour ce faire, 5.500.000 doses de vaccin ont été positionnées, 20.478 vaccinateurs et 2.424 superviseurs ont été déployés, ainsi que des consultants nationaux et internationaux. Pour ce passage, l’Etat et ses partenaires ont mobilisé environ 881 millions de francs CFA, essentiellement destinés à  l’acquisition des vaccins et aux coûts opérationnels.» Le Représentant de l’OMS au Mali Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane a pour sa part dit : « Nous voudrions profiter de cette tribune pour féliciter le Ministre de la santé et à  travers lui tous les acteurs sur terrain, particulièrement les agents de santé pour la qualité du travail accompli. Nous leur demandons redoubler d’efforts, car le succès est certain. Quand aux partenaires engagés dans l’initiative pour l’éradication de la poliomyélite, nous voudrions vous rassurer Excellence Monsieur le Président, que, si près du but, nous irons jusqu’au bout avec vous pour débarrasser le Mali définitivement de ce virus et nous sommes plus que jamais mobilisés pour enfin que l’Afrique soit débarrassée de ce fléau. » Le Ministre de la santé a invité l’ensemble des autorités locales, régionales et nationales, les leaders religieux, les chefs traditionnels, ainsi que les médias modernes et traditionnels à  ne ménager aucun effort, pour une plus grande mobilisation des enfants concernés par cette vaccination les 28, 29, 30 et 31 Octobre 2010.

La saveur des aliments affectée par le bruit

Pas de goût dans les avions Des convives ont témoigné de la fadeur (manque de sucre ou de sel), de la modification du croustillant et de l’ensemble des saveurs des aliments alors qu’ils se trouvaient dans un environnement bruyant. Ainsi, les sons forts diminueraient les sensations sucrées ou salées tout en augmentant la sensation de croustillant. Cela pourrait être une explication au fait que la nourriture proposée lors des trajets en avion soit considérée comme insipide. »De l’opinion générale, la nourriture servie dans les avions n’est pas fantastique » dit Andy Woods, un chercheur de l’université de Manchester. « Je suis sûr que les compagnies aériennes font de leur mieux, C’’est la raison pour laquelle nous nous sommes demandés si d’autres facteurs pouvaient expliquer pourquoi la nourriture ne paraissait pas si bonne que ça. Une de nos hypothèses était que peut-être l’environnement sonore avait un impact », a-t-il confié à  la BBC. « La Nasa donne aux spationautes des aliments au goût extrêmement prononcé parce que, pour différentes raisons, ils ne perçoivent pas les saveurs aussi fortement qu’ils le devraient. Il en va peut-être de même avec le bruit environnant » précise-t-il. « Si le bruit environnant est élevé, cela peut amener à  diriger son attention vers lui et à  l’écarter de la nourriture » explique Andy Woods. Il indique cependant qu’aucune recherche similaire n’avait été effectuée précédemment et que pour le moment, son équipe s’attache à  vérifier le bien-fondé de cette découverte. Une bonne ambiance pour bien manger l’étude qui a été menée jusque-là  concernait un petit groupe de 48 participants seulement. Ils étaient amenés à  goûter des aliments tels que des gâteaux ou des biscuits apéritifs comme des chips alors qu’ils étaient soit dans un silence total, soit en présence de bruits via des écouteurs. Il ressort de cette étude qu’avec les bruits, les aliments étaient classés moins sucrés et salés qu’en l’absence de son. En revanche, ils étaient considérés comme plus croustillants. Une autre hypothèse émise par le groupe de recherche est que la satisfaction générale que procurent les aliments dépendrait du degré d’appréciation de ce qu’entend la personne. Une recherche plus poussée devrait amener des éléments de réponse. Prenez vos repas dans une belle ambiance musicale ou dans un silence agréable, ils n’en seront que meilleurs…

Docteur Pamplemousse!

La presque (panacée) ! Le pamplemousse est particulièrement riche en vitamines C : il en contient autant que l’orange mais vous fournit deux fois moins de sucre. Consommer du pamplemousse est donc source d’énergie pour votre organisme. Il vous apporte aussi de la vitamine A, qui favorise la croissance des os et des dents et permet de garder la peau en bonne santé. Son apport en cuivre est également intéressant, car C’’est un constituant de plusieurs enzymes, notamment celles servant à  la formation du sang et des tissus. On attribue au pamplemousse de très nombreuses propriétés médicinales. On considère notamment qu’il favorise la digestion et possède des propriétés dépuratives. Il est ainsi l’allier indispensable du régime amaigrissant. On lui confère, par ailleurs, des propriétés antiseptiques, qui permettent donc d’éviter les infections. Certains composants du pamplemousse, notamment la vitamine C, peuvent avoir des effets anti-oxydants, qui permettent de diminuer les risques de maladie, comme les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Les pamplemousses roses et rouges auraient d’avantage de propriétés anti-oxydantes que les pamplemousses blancs. Si le pamplemousse possède de nombreuses qualités nutritionnelles, il peut également entraà®ner des réactions indésirables, lorsqu’il est consommé par une personne qui suit certains traitements médicamenteux particuliers. Renseignez-vous auprès de votre médecin. Dans les assiettes aussi ! On peut l’utiliser pour se concocter de délicieuses recettes minceur : coupé en dés dans la salade, en remplacement du vinaigre dans la vinaigrette… Mais il contient également « des fibres qui aident au transit et stimulent les sécrétions digestives », précise la spécialiste. A noter : l’acide citrique qu’il renferme n’est pas acidifiant, il est donc sans danger pour ceux et celles qui souffrent de l’estomac. Le pamplemousse mérite d’être mis au menu. Pour ma part j´adore ce fruit, j´adore son côté amer et acide. N’hésitez pas à  en consommer des litres entiers car il désaltère bien.

Sikasso : Un hôpital ultramoderne pour la 3ème région

Une première en région Située à  plus de 300 km de la capitale malienne Bamako et au sud du pays, Sikasso est la première capitale régionale à  disposer d’un tel établissement sanitaire. l’hôpital est construit sur une superficie de huit (8) hectares et dispose de plus de 130 lits, des services d’urgences, de consultations, d’imagerie médicale entres autres ainsi que d’un laboratoire et d’une banque de sang. En plus de tout ceci, il est également doté d’une unité de maintenance, d’un bloc administratif, d’une cantine et des logements du personnel hospitalier. Le système pavillonnaire de l’hôpital permet de loger les différents services. Ainsi, les structures des différents bâtiments ont été dimensionnées par une extension en hauteur de trois étages en plus. Pour le maire de Sikasso les évacuations sanitaires vers la capitale ou l’étranger seront fortement réduites grâce à  cette infrastructure de qualité. Il estime que « cela permettra aux patients de faire des économies et réduira le taux de décès suivant ces évacuations. Surtout quand on tient compte de la distance séparant Sikasso de Bamako (6h de route). Cet hôpital doit être entretenu avec le plus grand soin pour le bonheur de toute la population.» Signalons que cette année, la Banque Africaine de Développement a mis sur pieds un projet dénommé ‘Santé IV’ dans la 3e région Sikasso. Ce projet a effectué de nombreuses activités dont la réhabilitation des centres de santé de référence de Koutiala, Yorosso, Kadiolo et Bougouni. En plus de cela, il faut noter les constructions de centres de santé à  Kignan, Kolondiéba, Yanfolila et Sélingué. Le ministre de la santé, Oumar Ibrahim Touré rappelle que la cité du Kènèdougou a bénéficié ces derniers mois d’une vingtaine de centres de santé communautaires, d’une nouvelle direction régionale du développement social et de l’extension de l’école des infirmiers. Ces différentes réalisations auraient coûté la bagatelle de 14 milliards de francs CFA. Le ministre appelle tout le personnel de soin de Sikasso à  redoubler d’ardeur et de vigilance. Un hôpital à  vocation sous régionale l’hôpital de Sikasso avec sa grande capacité d’accueil et ses différents services de soin, est un atout majeur non seulement pour le Mali, mais également pour ses voisins ivoiriens et burkinabés en particulier. Ces deux pays étant les voisins immédiats de la cité du Kènèdougou. Après l’hôpital du Mali à  Bamako, celui de Sikasso est le 2e du genre dans le pays comme l’a précisé le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. ATT avoue que C’’est un hôpital fonctionnel hyper-équipé dont le Mali est fier. Il est important selon lui que le personnel socio-sanitaire redouble d’effort afin de relever les défis en matière de santé. Le vaste complexe hospitalier a été entièrement réalisé par des entreprises maliennes. Cela démontre que le Mali dispose d’énormes potentialités en ressources humaines qualifiées. Ce sont entre autres : Le cabinet d’architecture Alpha Diop, le bureau de contrôle technique ALPAGES-Mali, CHECEC-Mali, SDMEMA, CERTEC-Mali…

Restez frais quand il fait chaud !

La première chose, sans doute la plus importante, C’’est de boire ! La déshydratation est inévitable quand il fait très chaud. En transpirant, vous perdez non seulement de l’eau mais aussi des sels minéraux qui sont très importants pour l’équilibre de l’organisme. l’eau est essentielle mais vous pouvez aussi prendre des jus de fruit. Toujours plus de fruits. Saviez-vous que le melon d’eau ou pastèque contient à  lui seul 92 % d’eau ? Eh oui ! Alors pourquoi s’en priver puisque C’’est la saison. Ce fruit filtre l’eau avant de l’absorber. Excellent rafraà®chissant, il prévient la transpiration. De plus, le melon d’eau contient du lycopène qui est la couleur rouge du fruit et qui préserve contre le cancer du sein et agit contre le cancer de la prostate chez l’homme. En abondance dans les bananes particulièrement le potassium se trouve également dans de nombreux fruits et légumes. Vous pouvez, à  chaque repas, manger des fruits et des légumes frais. Manger léger. «Comme tout le monde le sait, les Maliens mangent beaucoup d’épices et de piment mais quand il fait chaud, il faut faire très attention ». Vous ne pouvez pas imaginer votre plat sans un bon petit piment écrasé ? Diminuez au moins la cadence car un plat trop épicé et pimenté peut causer en été une inflammation urinaire et entraà®ner une infection. Par contre, consommez des salades sans modération. s’habiller léger. Pour supporter la chaleur, il est conseillé de porter des vêtements amples, légers, dans des tons clairs. Oubliez le noir : le blanc est la couleur idéale. Lorsque la chaleur est insupportable, bannissez les habits en tissus épais. Privilégiez plutôt les matières qui laissent passer l’air. Le lin en est l’exemple type. Vous pouvez porter des casquettes, des chapeaux et des lunettes de soleil pour éviter une insolation. De l’air…Climatiseur, ventilateur, fenêtres ouvertes… Tous les moyens sont bons pour avoir de l’air frais. Le plus simple, C’’est d’éviter les expositions au soleil. Il faut protéger votre tête et vos yeux surtout. A bon entendeur…

Sommet mondial de la Santé : Oumar Ibrahim Touré se défend à Berlin

ATT et son ministre ne soufflent plus dans la même trompette Le ministre de la santé est dans le collimateur de la communauté internationale par rapport au détournement du fond mondial pour la lutte contre le paludisme et la tuberculose et le Sida. Au Mali, l’affaire a conduit beaucoup des cadres du département de la santé en prison. Depuis l’éclatement de cette affaire, le président de la république semble tenir à  distance son ministre de la santé après avoir piquer une colère noire contre lui et ses acolytes. La preuve, Amadou Toumani Touré vient d’effectuer un voyage à  New York sans le ministre Touré. l’objectif de ce voyage était de plaider pour la reconstitution du fonds. C’’est donc la ministre de la promotion de la famille de la femme et de l’enfant Mme Maiga Sina Demba, qui fut bombardée ministre intérimaire et fit le déplacement. l’occasion est donc bienvenue pour le ministre Touré d’aller redorer un tant soit peu son blason. A Berlin, pendant le sommet mondial sur la santé, le ministre de la santé va mettre en avant les avancées de notre pays en matière de santé publique et surtout partager avec ses pairs les meilleures pratiques mises en œuvre chez nous. les bonnes pratiques partagées Le Ministre a ainsi rappelé qu’en septembre 2000, 189 pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé dont le Mali s’étaient engagés, à  travers la « Déclaration du Millénaire » à  accélérer le rythme de développement, à  réaliser Huit Objectifs dits Objectifs du millénaire pour le Développement à  l’horizon 2015. C’’est ainsi que le Mali a élaboré le Plan décennal pour la réalisation des OMD (2006-2015) qui sert de document cadre à  moyen et long terme. Pour le secteur de la santé, trois OMD sont concernés, il s’agit de l’OMD 4 « Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans », l’OMD 5 « Améliorer la santé maternelle », et l’OMD 6 «Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies ». La contribution du secteur santé à  l’atteinte de ces Objectifs, se fait à  travers le Programme de Développement Sanitaire et Social (PRODESS). Le PRODESS est par ailleurs accompagné d’un cadre des dépenses à  moyen terme (CDMT) régulièrement actualisé, et d’un cadre d’évaluation comprenant des indicateurs d’impact, de résultats et de processus. Selon le Ministre de la santé : « La Stratégie Nationale de Survie de l’Enfant, en complémentarité avec la feuille de route nationale pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, s’articule autour de la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant. Cette prise en charge est axée sur la prévention et le traitement des principales causes de morbidité et de mortalité infanto juvénile, ainsi que la lutte contre le paludisme à  travers la prise en charge gratuite des cas et la prévention du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes par les CTA, la SP et les moustiquaires imprégnées d’insecticides». Il a également évoqué les activités de vaccination qui sont organisées dans les Centres fixes et en équipe mobile dans les différentes aires de santé. De même, la prise en charge gratuite des cas de césarienne depuis 2006 et du traitement du paludisme chez les femmes enceintes depuis juin 2007, a contribué à  la baisse de cette mortalité au Mali. Oumar Ibrahima Touré a cependant déploré l’insuffisance des ressources humaines et financières, ainsi que le recours tardif des populations aux services de santé. Il a enfin appelé à  une plus grande synergie d’actions des Partenaires techniques et financiers, en droite ligne de la Déclaration de Paris et du Cadre commun d’interventions des Partenaires pour relever les défis de l’atteinte des OMD. Malgré sa plaidoirie sur les acquis de son département Oumar I Touré échappera-t-il à  la tempête ?

Le manque de sommeil nuirait à la perte de masse graisseuse

Sommeil vs Kilos Moins dormir réduit les bienfaits d’un régime alimentaire, surtout la perte de masse graisseuse, selon une étude menée aux Etats-Unis. Quand des personnes dorment le nombre d’heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l’étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne. Le fait de ne pas assez dormir rend également plus affamé car le manque de sommeil fait monter les niveaux sanguins de ghréline, une hormone qui déclenche la faim et réduit la consommation d’énergie par le corps. « Si le but de votre régime est de faire fondre la graisse, ne pas assez dormir revient à  se mettre des bâtons dans les roues », explique le docteur Plamen Penev, professeur adjoint à  la faculté de médecine de l’Université de Chicago (Illinois), principal auteur de cette recherche. « Le manque de sommeil, un trait de la société moderne, paraà®t compromettre les efforts pour perdre de la graisse en suivant un régime alimentaire », poursuit-il, précisant que lors de cette étude cela a empêché de réduire la masse graisseuse des participants de 55 %. Pertes de graisses ou de protéines L’étude a suivi dix volontaires souffrant d’excès pondéral, mais en bonne santé, âgés de 35 à  49 ans avec un indice de masse corporelle allant de 25, indication d’un poids excessif, à  32, soit de l’obésité. Les participants, tous des volontaires, ont suivi un régime alimentaire équilibré limitant les calories absorbées à  90 % du nombre dont chaque personne a besoin pour maintenir son poids sans faire d’exercice. Chacun des participants a été suivi à  deux reprises : tout d’abord durant quatorze jours en laboratoire avec une période de 8 h 30 de sommeil quotidiennes, puis pendant quatorze jours avec seulement 5 h 30 de repos. Les participants ont passé leur temps d’éveil à  effectuer des tâches de bureau, des tâches ménagères ou des activités de loisir. Durant la première période, les volontaires ont dormi en moyenne 7 h 25 par nuit. Pendant la seconde période, leur durée moyenne de sommeil a été de 5 h 14. Le nombre de calories consommées quotidiennement a été identique durant les deux périodes de l’étude, à  environ 1 450 par jour. Les participants ont perdu en moyenne trois kilos durant chacune des deux périodes de quatorze jours. Lors de la première session, avec une durée normale de sommeil, ils ont perdu 1,41 kilo de graisse et 1,5 kilo de masse corporelle non graisseuse, pour l’essentiel des protéines, précisent les chercheurs. Mais durant la seconde période de quatorze jours avec une carence de sommeil, ils n’ont perdu en moyenne que 0,6 kilo de graisse et 2,41 kilos de protéines.