Markala, l’hôpital  » malade  » de la région de Ségou

Des locaux sont abandonnés aux margouillats et aux ânes, attirés sur les lieux par les fuites d’eau qui forment de petites mares dans l’enceinte même de l’hôpital. Pire, le personnel se livre à  une véritable course au trésor. La pharmacie est devenue un vulgaire espace o๠s’écoulent en douceur et à  vils prix, les produits détournés ou volés. Trafic en tout genre Du coup, l’hôpital s’est transformé en une véritable jungle o๠chacun mise sur sa « proie ». Peut-il en être autrement, quand cette structure manque cruellement de personnel spécialisé, d’équipements et de matériels appropriés ? Face à  cette situation, les populations de Markala ne savent plus à  quel saint se vouer. Car, plutôt que de guérir, la structure socio-sanitaire est devenue un mouroir o๠la morgue ne désemplit plus. Les blocs de (médecine, pédiatrie, gynécologie, maternité, chirurgie, radiologie…), faute de matériels sont tout simplement boudés par les patients. Les 450 millions de Fcfa affectés par l’état à  l’hôpital de Markala en vue d’y construire un laboratoire d’analyse moderne, des pavillons, des salles de radiographie d’échographie, d’ORL, d’ophtalmologie, d’odontostomatologie, lui permettront-ils de se « réhabiliter »Â ? Réputé autrefois pour la très bonne qualité de ses prestations, l’hôpital de Markala était une vitrine du dispositif socio-sanitaire de notre pays. Et, la structure avait réussi à  se positionner comme le 2e hôpital secondaire du Mali, après le Point G et le CHU Gabriel Touré de Bamako, et doté d’infrastructures à  la pointe de la technologie, d’un plateau technique à  la hauteur des attentes et d’un personnel conscient et dévoué pour l’honneur de la profession. Aussi, ce centre hôspitalier disposait d’une équipe multidisciplinaire qui répondait efficacement aux différents besoins de santé des populations de Markala et au-delà , de toute la région de Ségou.

L’OMVS assure la santé de 22000 villages au Mali

La population riveraine exposée à  des maladies hydriques La situation sanitaire des barrages de Diama et Manatali a considérablement modifié l’écologie dans le bassin du fleuve Sénégal. La présence permanente de l’eau douce a favorisé la prolifération de végétaux aquatiques nuisibles (typha Australie et salvia moleste) dans les affluents du fleuve et les canaux d’irrigation, créant ainsi des conditions propices à  la prolifération des moustiques, vecteur du paludisme et des mollusques vecteurs de la bilharziose. Ces maladies d’origine hydriques ont connu une expansion progressive dans le bassin, devenant un réel problème de santé publique qui affecte la productivité économique. Les cas graves du paludisme sont la principale cause de décès chez les enfants âgés de moins de cinq ans. l’éclosion de la bilharziose intestinale, auparavant inconnue dans le bassin, affecte jusqu’à  80% de la population (voire 100¨% des enfants) dans certaines zones. Dans le même temps, la couverture des interventions de lutte contre le paludisme et la schistosomiase dans les quatre Etats riverains et dans le bassin du fleuve compte parmi les plus faibles au monde. l’OMVS mobilise 25 milliards pour la santé Avec le soutien de banque mondiale et de l’agence France de développement, l’OMVS a mobilisé 51 millions de dollars US près de 25 milliards et formulé une stratégie sur 5 ans visant à  atténuer l’impact des ouvrages hydrauliques sur la santé des populations en luttant contre la morbidité et le mortalité liées aux maladies hydriques dans le bassin.. C’’est l’objet de la sous composante santé du programme de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usagers à  buts multiples de l’OMVS. l’engagement de l’OMVS en faveur de la santé exprime l’importance grandissante de l’investissement social dans ses projets et programmes. Déjà  dans le cadre du projet d’Atténuation des impacts Environnement (PASIE) et du projet GEF cofinancement du royaume des pays Bas, l’OMVS avait conduit des projets pilotes de santé et mis en place des réseaux d’eau potables dans quelques sites du bassin pour lutter avec méthodes contre la bilharziose. l’intervention de projet est d’impulser une approche transfrontalière à  la lutte engagée contre les maladies hydriques pour maximiser les chances de réussites. Egalement , d’améliorer la santé dans le basin pour permettre aux populations de profiter des opportunités de développement. A signaler que lors de la cérémonie de la pose de la première pierre de ce barrage ,les moustiquaires imprégnées ont été distribuées aux femmes et leurs enfants par les chefs d’états membres de l’omvs Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré, Ould Abdou Aziz de la Mauritanie et le premier ministre guinéen.

L’Avocat une plante qui nourrit et embellit

Principaux constituants La pulpe du fruit contient environ 10 % d’eau et des lipides (16 à  25 %) donnant par extraction une huile visqueuse de couleur verte et jaune d’odeur fruitée. La composition de l’huile d’avocat varie selon les variétés : acide oléique(42 à  63 %), acide linoléique(9à  16%). Cette huile contient aussi des insaponifiables(jusqu’à  1,6%° substances aux vertus régenérantes et anti-radicalaires, utilisées en cosmétiques(stérols). elle contient aussi 2g de glucides(glucoses, fructose, mannoheptulose…). Les feuilles de l’avocat renferment une huile essentielle à  3% qui contient 95% d’espagnole et 5% d’anéthol. D’ou vient l’avocat ? l’avocatier est un arbuste fructifier originaire d’Amérique du Sud. Arbre sacré des Mayas et des Aztèques.Il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde, Afrique, Amérique et le pourtour de la méditerranée (Israà«l). C’’est un arbre de 12 à  20 m de haut, à  feuilles persistantes simples, ovales et brillantes. Selon les espèces, sa couleur varie du brun violacé à  vert, son poids peut aller de 250 g à  1kg(15 à  20 cm de longueur, 7 à  15 cm de diamètre). Indications thérapeutiques Il a de nombreuse vertus : c’est un anti-anémique, un tonique, reconstituant, diurétique qui facilite l’élimination de l’acide urique, un anti-inflammatoire du foie à  utiliser contre les calculs et la lithiase rénale, la faiblesse musculaire et parfois légèrement aphrodisiaque. Mode d’utilisation Alimentaire : utiliser la pulpe crue au naturel ou en salade. à‰vitez de lui adjoindre ses sauces huileuses, préférez un simple jus de citron. Il peut aussi entrer dans la composition de salades de fruits sucrés. Traditionnellement, les autres parties sont utilisées (semences torréfiées, thé de feuilles). Cosmétiques : la pulpe constitue un remarquable soin naturel protecteur, nutritif et anti-age(en masque). l’huile sert de base active à  des compositions destinées aux soins esthétiques ou aux messages sportifs. Elle est réputée pour stimuler la croissance des cheveux.

Médecine traditionnelle à Ségou

Abdoulaye Koné est le président de la fédération des tradi-thérapeutes de Ségou. La fédération regroupe plus de 70 personnes venant de Ségou. En plus de ceux-ci, d’autres sont basés dans toutes les localités de la cité des balanzans (Ségou). Il estime que « de nombreux thérapeutes sont des opportunistes et racontent des bêtises à  la radio. Cependant, nous ne sommes pas tous pareils.» Les thérapeutes travaillent en collaboration avec les médecins. Ils échangent souvent leurs patients. C’est-à -dire, lorsqu’un malade n’arrive pas à  se rétablir chez le guérisseur, il est tout de suite ramené par ce dernier, à  l’hôpital. Ce sont le plus souvent, des malades atteints de tuberculose ou de paludisme, comme l’explique le Dr Dicko, responsable de la Direction Régionale de la santé de Ségou. « Nous organisons des séries de formations avec les thérapeutes qui, il faut le signaler, disposent d’un plan d’action sur toutes les activités que nous menons ensemble. » Les thérapeutes en campagne pour planification familiale Le Dr Dicko affirme que l’utilisation de la planification familiale s’accroà®t considérablement après chaque campagne menée avec les thérapeutes. Cela tient certainement au fait que, les populations rurales accordent plus de crédit aux traditionalistes qu’aux médecins. La médecine traditionnelle est la pratique la plus courante dans les communes rurales de Ségou. Mais de plus en plus, les choix se portent vers la modernité, grâce bien entendu, à  l’implication de nos guérisseurs. Ces derniers se disent même satisfaits de l’étroite coopération entre eux et « les modernistes » comme ils disent souvent. Mr Koné explique qu’ils sont conscients de l’importance de la santé de la femme et de l’enfant. « Mieux vaut avoir deux enfants en bonne santé, plutôt que 20 qui se suivent étroitement et tout le temps malades. » La fédération des tradi-thérapeutes de Ségou, mène régulièrement de campagnes d’information et sensibilisation pour la planification familiale. Avec 2.229.919 habitants, le taux de prévalence de planification familiale est de 5,9 %. Le Dr Dicko estime que des efforts sont encore à  fournir. Même si un grand pas a été fait depuis 2002, date de début des campagnes. Difficulté de compréhension Néanmoins, la collaboration n’est pas toujours facile. Mr Koné explique que la plupart des médecins refusent d’admettre qu’ils ont échoué dans les soins. « Ils refusent de nous impliquer dans les traitements des malades. Or, nous sommes formés pour cela. Nous connaissons les différentes compositions des médicaments que nous prescrivons à  nos malades. Parce que nous suivons régulièrement des sessions de formations avec des experts venant non seulement d’Afrique, mais également des Européens et des Américains. Nous ne sommes pas des criminels après tout. Aucune science n’est à  100% exact. Il faut donc que les docteurs, infirmiers, sages femmes, et tout le personnel des hôpitaux comprennent que ce n’est que lorsque nous nous donnerons la main, que nous pourrons faire avancer le pays en matière de santé publique. » Médecine traditionnelle contre médecine moderne Mr Koné se dit désolé que les plus réticents aux pratiques traditionnelles, soient essentiellement les internes dans les hôpitaux. En effet, les chefs donnent leur accord afin que les thérapeutes puissent exercer librement avec leurs collègues médecins, lorsque ces derniers sont en blocage. Mais C’’est presque utopique. Rare sont les hôpitaux ou encore, centre de santé de référence à  Ségou qui accepte l’idée de partager les connaissances.

Médecine chirurgicale et Anesthésie au Mali

Le professeur Abdoulaye Diallo est chef du service d’anesthésie réanimation de l’hôpital Gabriel Touré.  » La consultation pré- anesthésiste est une consultation faite par un médecin anesthésiste afin d’examiner le malade avant l’intervention chirurgicale. Il s’agit de donner le maximum de chances au malade pour pouvoir supporter l’intervention ». l’importance de la consultation pré-anesthésie Cette consultation consiste d’abord à  déterminer l’identité du patient. Confirmée par le Dr Diallo : «Cela nous permet d’identifier des personnes qui ont des pathologies différentes. Si l’identité exacte du patient est déterminée, on saura que tel patient doit être opéré de telle maladie. Deuxième chose, poursuit-il, la consultation pré-anesthésie permet de connaà®tre les antécédents d’un malade. « Il y a pas de petites anesthésies, toute anesthésie comporte un risque. On peut le minimiser avec la consultation». Les maladies cardio-vasculaires ou pulmonaires, sont des pathologies que les médecins anesthésistes essayent de déterminer pour mettre le chirurgien dans les meilleures conditions. En résumé, se sont des examens physiques des organes principaux. « Partant de là , nous allons faire le bilan biologique, afin de remettre le malade au chirurgien pour l’intervention », ajoute le Professeur. Les différents types d’anesthésie l’anesthésie locale faite par le chirurgien, l’anesthésie loco-régionale qui concerne une partie du corps et l’anesthésie générale. Selon le professeur Abdoulaye Diallo, le choix de ces différents types d’anesthésie, est fait en fonction de la pathologie que présente le patient Une consultation méconnue du grand public Elle n’est pas très connue du grand public en Afrique subsaharienne. « Ces dernières années, les jeunes commencent à  s’intéresser à  la discipline. Or, tout grand chirurgien a pour collaborateur incontournable, un anesthésiste. Et la réussite d’une intervention chirurgicale dépend indéniablement d’une bonne anesthésie. La chirurgie étant une agression pour l’organisme, l’anesthésie permet de neutraliser la douleur générée par cet acte médical. l’organisme nécessite donc une certaine quiétude pour le malade. Cette quiétude ne peut venir que de l’anesthésie. Le nombre insuffisant de médecins anesthésistes au Mali Dans la sous -région, le Mali a un nombre d’anesthésistes limité. Comparativement au Sénégal et à  la Côte D’Ivoire o๠l’on peut compter 80 médecins anesthésistes, le Mali n’en compte que neuf. Toute chose qui explique selon le professeur, l’absence de la filière anesthésie à  la faculté de médecine au Mali, mais aussi son caractère spécifique(le fait que la discipline ne nourrit son homme à  l’inverse d’autres filières médicales). Notons que les professeurs anesthésistes au Mali sont aidés dans leurs taches quotidiennes par des infirmiers spécialisés en anesthésie-réanimation et diplômés de l’Institut de santé. l’espoir flotte à  l’horizon car le gouvernement a considéré le nombre insuffisant d’anesthésites et finance les études de certains médecins accroà®tre la spécialisation dans le domaine. Initiative heureuse, juge le professeur Diallo.

Santé publique : saisie de viandes impropres à la consommation

La viande impropre à  la consommation inonde aujourd’hui nos marchés. Depuis le 11 septembre, une opération coup de point a été menée par les gendarmes et sous l’instruction de la Direction Nationale de la Santé. Succès de l’opération. Abattage clandestin d’animaux Des bouchers au bord du fleuve à  Kalanbacoro et Niamana ont été surpris en délit d’abattage clandestin d’un nombre important de bœufs entre 2 et 3h du matin, samedi 12 septembre 2009 par des gendarmes. Au total, ce sont 17 boeufs qui ont été frauduleusement abattus par les bouchers. D’origine douteuse, la viande des bœufs abattus serait infectée par des maladies comme la tuberculose, et par conséquent impropre à  la consommation. Ce sont près de 5000 mille personnes à  qui étaient destinés ces abattages. D’o๠une forte probabilité de contamination à  la tuberculose ou tout autre maladie selon les experts de la santé. Bactéries détectées La quantité de viande saisie a été transportée à  l’abattoir frigorifique par les éléments de la gendarmerie. Après contrôle, le résultat est inquiétant : une bonne partie de la viande est infectée de bactéries. Saisies des viandes clandestines Le directeur national des services vétérinaires, le Dr. Kassoum Diakité, rapproché par nos soins, affirme que tout est parti d’un soupçon sur des abattages clandestins. Et d’ajouter « C’’est pourquoi, nous avons mis en place une opération dite  » coup de poing » pour démanteler le réseau des bouchers qui effectue l’abattage clandestin des animaux. » Selon le Dr. Kassoum Diakité, l’article 8 du texte stipule que « tout boucher agréé (chevillard, détaillant, abattant) pris en flagrant délit d’abattage clandestin encourra les solutions suivantes : saisie de la viande issue de cet abattage, paiement à  l’Etat de 50% de la valeur d’une carcasse différente. En plus, il sera dépossédé de sa carte professionnelle pour une durée de 3 mois. En cas de récidive sans préjudice des sanctions, le retrait de la carte professionnelle sera définitif et le coupable déferré devant le tribunal correctionnel ». Une viande qui pullule dans les marchés A souligner que les marchés de Bamako sont inondés par la viande avariée. M. Diakité révèle que la foire foraine est l’occasion pour beaucoup de bouchers d’introduire leur viande clandestine. Par ailleurs, la quantité de viande saisie, propre à  la consommation, est destinée aux œuvres sociales, comme les prisons, les hôpitaux et les mosquées, aux dires de Mouleykafou, Président Directeur de l’abattoir frigorifique. Enfin, il invite la population à  être vigilante pour l’achat de viande et de s’assurer que les kiosques modernes seront mis en place pour la vente de ces viandes.

Un verre de Kinkéliba ?

Le Combretum est aussi appelé kékinliba est un buisson d’environ 3 mètre de haut aux sarments brun rouge, issu des zones subtropicales ou tropicales d’Asie ou d’Afrique (Mali Burkina Faso, Sénégal) Actions sur les maladies Le Combretum est réputé pour son action protectrice et régénérante sur le foie. Il soigne les hépatites ou les intoxications d’origine hépatique et parfois les conséquences de l’alcoolisme. Son action sur le foie est renforcée par l’adjonction de fumeterre. Il stimule également les digestions difficiles et possède une action diurétique. Le combretum est également cicatrisant. Ses utilisations Les actions et utilisations de la plante sont multiples. Par exemple, les racines sont utilisées contre la constipation, la fièvre, les gastrites diverses, l’ictère, l’indigestion, la myalgie ou la trichocéphalose. Ses écorces soignent les entorses et les contusions. Quant à  ses feuilles, elles luttent contre les agents microbiens en cas de fièvre, maladies de foie, toux, anorexie, bronchite, diarrhée, paludisme, insuffisance hépatique etc… Quant aux fruits, ils sont utilisés contre les stomatites. Notons que le kékinliba que nous consommons en quantité en cette période du mois de ramadan est loin d’être le vrai Kékinliba mais du qui dégage une bonne odeur quant il est en décoction. Sa vertu est plutôt diurétique( elle nettoie les reins et purifie le sang). Avec l’appellation courante des maliens, chacun croit que c’est du vrai kékinliba or le vrai est le cité ci-dessus.

 » Aucun cas de grippe A/H1N1 au Mali, mais il faut vulgariser les mesures de protection « 

C’’était lors d’une conférence de presse initiée par le réseau des communicateurs en santé. l’objectif de cette conférence, est d’impliquer les hommes de medias afin d’informer le public sur la prévention de la grippe. La Grippe A/H1N1 est une maladie contagieuse qui se transmet d’homme à  d’homme par voie aérienne et contact direct. Cette maladie peut se manifester par la fièvre, les maux de tête, le rhume, la toux, les douleurs articulaires et musculaires ainsi que des troubles digestifs. La protection de base Les mesures de protection de base contre cette pandémie sont entre autres : Se couvrir le nez et la bouche quant on tousse ou éternue. Jeter les mouchoirs à  la poubelle immédiatement après usage. Se laver les mains systématiquement à  l’eau et au savon. Se tenir à  une distance d’au moins deux mètres par rapport à  un sujet suspect, pour éviter d’entrer en contact avec les gouttelettes sécrétées. Limiter autant que possible les contacts avec les suspects. Les voyageurs présentant des signes suspects doivent se présenter au poste de santé à  l’entrée (aéroport, auto gare, etc.). Devant tout cas de symptômes de type grippal, consulter immédiatement un médecin, signaler les cas de décès suspects aux autorités sanitaires et ou à  toutes autres autorités compétentes. Dispositions frontalières Au delà  de ses mesures, le Docteur Touré a ajouté que d’autres dispositions sont prises au niveau de 20 points d’entrée du pays (aériens et terrestres) mais l’attention est focalisée sur l’aéroport, point d’entrée et risques de contamination rapide. « Deux cas confirmés en Côte d’Ivoire, qui fait frontière au Mali, les mesures de surveillance épidémiologique doivent être renforcées » insiste t-il. Tout cas de suspect sera référé au CHU du point G précisément au service d’infectiologie. Propagation rapide A noter que C’’est un virus dont la propagation est plus rapide que la grippe aviaire mais la mortalité n’est pas élevée. La grippe aviaire elle se propage lentement avec une mortalité élevée. Les confrères n’ont pas tari des questions pour exprimer leur préoccupation. «A quant le vaccin au Mali ? Existe t-il des stocks de médicaments en cas de suspects, quelles sont les mesures prises pour les lieux publics tels que le terrain de foot, les marchés, l’écoles etc… L’OMS renforce le dispositif de prévention En réponse, Dr Kandioura a assuré que 16 boites de Tamiflu (médicaments) ont été donnés par l’OMS au Ministère de la santé, avec du matériel de protection pour faire face aux cas. Quant au vaccin, M. Touré a avoué que les vaccins inventés par les chinois ne répondent pas aux besoins des occidentaux et des Américains à  plus forte raison les Africains. Néammoins, le Mali a fait des commandes.

Santé : l’hopital Gabriel Touré passe à la radio numérique

Ce nouvel appareil moderne permet l’augmentation du nombre de patients pris en charge par le service et la diminution de pertes de film avec une qualité d’images de radiologie, élevée et permanente. Un nouveau service de radiologie Ce lundi,le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré a procédé à  l’inauguration de ce service dans l’enceinte de la dite structure, en présence du directeur général de l’hôpital Gabriel Touré, Abdoulaye Nène Coulibaly et Jacques Sourdin responsable AGFA Afrique Francophonie (service de fourniture d’équipement). Afin de diminuer le rebus de film et d’améliorer la qualité des examens radiologiques, le service de radiologie du centre hospitalier universitaire de l’Hôpital Gabriel Touré a opté pour une numérisation secondaire. Cet appareil d’un montant 212 millions de franc CFA est financé sur le budget national. Les avantages de ces joyaux matériels sont multiples : la diminution de reprise d’examens, un maximum d’informations sur image etc. Selon M. Cissé de l’AGFA, l’appareil fait rarement des pertes de films , « on estime à  12% par an environ les pertes de films pour une structure hospitalière ». Le Dr Kane du service de radiologie précise qu’avec ces matériels, ils peuvent faire l’impression de plusieurs images d’un même patient sur un seul film. Heureux d’avoir répondu à  l’attente de la population, Oumar Ibrahim Touré, le ministre de la santé a renchéri : « Aujourd’hui avec ces appareils, nous allons répondre la préoccupation fondamentale de la population. Déjà  l’affluence est permanente, car les gens sollicitent cette nouvelle radio ». Moderniser l’hopital dans la sous région Dans la sous région, le Mali est le premier pays à  avoir un tel équipement. « En Afrique de l’ouest, le Mali est le premier à  avoir été doté d’un appareil ultra moderne. En tant que ministre de la santé, je suis très heureux parce que cet équipement va améliorer le plateau technique du service hospitalo- universitaire » a laissé entendre le ministre de la Santé. Enfin, il a félicité l’opérateur pour le service rendu à  l’Hôpital. « Cet appareil est destiné au service de radiologie et imagerie de l’hôpital et nous allons continuer à  occuper le service socio-sanitaire de l’hôpital Gabriel Touré qui est en pleine transformation ». Une maintenance de qualité Pour l’utilisation judicieux de ces appareils, le ministre a lancé un appel aux techniciens et aux usagers afin d’entretenir et maintenir l’appareil qui est le souci du ministère de la santé. Avouant qu’une réflexion est entrain d’être menée pour la mise en place d’un service chargé de la maintenance des équipements. Jacques Sourdin, responsable AGFA Afrique Francophonie a assuré qu’ils mettront tout en œuvre pour que cet équipement fonctionne le mieux possible. « Vous êtes le premier pays à  avoir le système de radiologie numérique, nous vous remercions d’avoir faire confiance à  AGFA pour la fourniture de cet appareil et nous surveillerons le fonctionnement de ses radios » promet-t-il.

Conseils pratiques: les vertus du concombre

Sa chair, comme celle des autres cucurbitacés (courgette, melon, potiron…), est constituée de cellules végétales gorgées d’eau. Les membranes cellulaires sont formées de cellulose et d’hémicelluloses, qui représentent près de la moitié des fibres du concombre, le reste étant constitué de substances non digestibles dérivées des polysaccharides et pectines. Au total, on trouve en moyenne 0,9g de fibres pour 100 g de concombre. l’intérêt nutritionnel et diététique Désaltérant et léger en calorie grâce à  sa richesse en eau, et avecune saveur légèrement amère, le concombre possède d’indéniables qualités rafraà®chissantes : de quoi justifier sa présence vedette dans les repas fraà®cheur de la belle saison, que ce soit sous forme de fines tranches, de bâtonnets ou en cubes. Autre atout,la teneur faible en calories. Une propriété à  préserver en choisissant des assainissements adaptés : les sauces à  base de yaourt ou de fromage blanc lui conviennent très bien. Et n’augmentent que très modérément le total énergétique du plat. Ainsi assaisonné, C’’est alors le plus délicieux complice de la minceur.. Diurétique et reminéralisant Du fait de sa teneur élevée en potassium, et de son très faible taux en sodium, le concombre favorise le drainage de l’organisme et la bonne élimination rénale : un rapport potassium/ sodium élevé est en effet diurétique. Cette action est accentuée par la présence de certains sucres (pentosanes, hexosanes). Le concombre contribue par ailleurs efficacement à  couvrir le besoin minéral, et cela de façon très équilibré : de nombreux minéraux sont dissous dans son eau de constitution et présents à  des taux physiologiquement utiles. Pour une meilleur digestion La texture particulière du concombre le rend parfois difficile à  digérer pour des personnes ayant un système digestif sensible. Pour améliorer la tolérance du concombre, il est conseillé de choisir un jeune concombre frais. l’éplucher et lui retirer si nécessaire les graines centrales, le faire éventuellement « dégorger » avec du sel, quelques instants avant consommation (mais on se prive alors d’une partie de l’eau de constitution et des substances dissoutes), ou encore le servir après l’avoir râpé avec une râpe à  très gros trous,le mastiquer toujours très soigneusement… Les vitamines du concombre sont modérément abondantes, mais très diversifiées . Un fruit plein de vitamines Le taux de vitamine C, la vitamine caractéristiquement des végétaux frais, est de 8 mg en moyenne (ce qui situe le concombre au niveau du potiron, de l’endive ou de la carotte. Les vitamines du groupes B sont tourtes présentes, à  des taux dans l’ensembles légèrement faibles que dans les autres légumes frais, mais qui restent néanmoins significatifs (la vitamine B3 atteint 0,23 mg aux 100g, et la vitamine B5 : 0 ,2 mg aux 100g(concentrée dans la « peau » externe de concombre).

Journée Africaine de la médecine traditionnelle

Le thème retenu, cette année est « médecine traditionnelle et la sécurité du patient » Une cérémonie sera présidée par le ministre de la santé Oumar Ibrahim touré. Cette journée permettra aux acteurs intervenant dans le domaine, de discuter des questions qui tournent autour de la sécurité du patient dans le cadre de la collaboration de la médecine traditionnelle et la médecine moderne. Point sur la médecine traditionnelle au Mali Aujourd’hui, force est de constater qu’un fort courant se dessine au Mali en faveur d’une meilleure connaissance de la médecine traditionnelle et partant d’une appréciation qu’on peut en faire dans la perspective d’une intégration effective dans le système national de santé. Le Mali a déjà  affirmé une réelle volonté politique de promouvoir cette médecine par la création en 1968 d’un centre de médecine traditionnelle. Sur le plan formation et production des tradi-médicaments Les succès de la pharmacopée traditionnelle au Mali sont indiscutables. Depuis 1990 le Mali produit et commercialise les médicaments traditionnels Améliorés (MTA). Les MTA constituent des médicaments issus des recettes de la médecine traditionnelle malienne à  posologies quantifiées, à  limite de toxicité déterminées, à  efficacité confirmée et à  qualité contrôlée. Ces médicaments sont produits dans le pays à  partir des matières premières locales, administrées en forme culturellement adaptées et à  un coût réduit. Les MTA constituent un apport spécifique de la médecine traditionnelle à  l’amélioration à  l’accès aux médicaments essentiels prévus dans le cadre de la politique pharmaceutique Nationale. En plus de l’aspect purement économique, l’idée était d’utiliser les MTA pour promouvoir la communication entre les systèmes de médecine traditionnelle et occidentale. Sept MTA sont mentionnés dans la liste des médicaments essentiels Aujourd’hui sept médicaments traditionnels améliorés sont mentionnés dans la liste des médicaments essentiels au Mali et dans le formulaire thérapeutique National. Ils sont disponibles dans les pharmacies et dans les dépôts des centres de santé. Il s’agit de : Balembo sirop(antitussif), Dysentéral sachet(anti-amibiens), Gasterosédal sachet(anti-ulcéreux), Hepatisane sachet(cholérétique), laxa-casia sachet(laxatif), Malarial sachet(antipaludique), psorospermine pommade(antieczementeux). Les travaux sont en cours pour produire de nouveaux MTA pour la prise en charge de la drépanocytose (fagara gélule), des affections hépatiques (samanére sachets), de l’hépatite A (diorotsiane), du diabète (diabetisane), des dermatoses (mitradermine pommade), des rhumatismes (sécoudol pommade), du VIH/Sida (complex Vitex gelule et l’asthénie sexuelle (Toni-force gélule). A noter que sur le plan législatif et réglementaire, il existe des textes réglementant l’exercice de la médecine traditionnelle par le décret N°94-282P-RM du 15 août 1994.

Pratique du Ramadan : quels effets sur la santé ?

l’un des cinq piliers de l’Islam est le jeûne. Pendant un mois,le fidèles musulmans doivent s’abstenir de boire et de manger du lever au coucher du soleil pendant 29 ou 30 jours. Par conséquent le jeûne a des effets sur la santé de certaines personnes. Qui sont ces personnes ? Le docteur Mamadou Boiré, médecin généraliste au centre hospitalier universitaire de l’hôpital Gabriel Touré donne des explications pour répondre à  cette question. Selon lui toute personne souffrant d’une maladie ne doit pas jeûnee. La maladie provoque un déséquilibre au niveau de l’organisme. Ce qui fait que le jeune peut être un facteur aggravant. « les maladies de longue durée ou de courte durée peuvent exposer le malade à  des complications si la personne s’efforce de jeûner » déclare t-il. Il s’agit notamment du diabète, de l’hypertension artérielle, de l’ulcère de l’estomac, certaines formes de gastro ou les maladies drépanocytaires. Voir son médecin avant de jeune en cas de pathologie chronique Pour le diabète, explique le docteur Boiré, il y a deux cas : «les diabétiques qui contrôlent leur alimentation par un régime et ceux qui sont insulino-dépendants. Ceux qui font le régime, avec l’accord de leur médecin, peuvent jeûner à  condition de ne pas déséquilibrer leur alimentation. L’hypertension artérielle Par ailleurs, l’hypertension est à  surveiller.Ceux qui sont hypertendus et ne le savent pas, doivent consulter au préalable avant d’entamer le jeune, insiste le docteur Boiré. C’’est pourquoi il conseille à  toute personne, même bien portante, de consulter un médecin, une fois par an pour contrôler la tension et vérifier la glycémie. « Il y a par exemple certains médicaments qu’on peut prendre en une seule prise et qui peuvent durer toute la journée dans le sang. Avec l’accord du médecin et si C’’est une tension stable, la personne pourra alors jeûner. L’ulcère, contre le jeune Pour ceux qui ont de l’ulcère, le docteur Boiré déconseille de jeûner. Parce qu’en cas de faim, l’acidité de l’estomac se met en rapport avec la plaie, et provoque des douleurs qui se calment avec l’alimentation. Le jeune peut donc provoquer des saignements ou une perforation de l’estomac. C’’est pourquoi, pour certaines formes de gastrites (une sorte d’érosion à  l’intérieur de l’estomac), il faut d’abord consulter le médecin pour avoir son agrément. Parce que le médecin peut aider ces malades avec des médicaments ou leur déconseiller carrément de jeûner ; Et cela est en parfaite harmonie avec les règles de l’islam « . Quel régime alimentaire en période de carême ? Pour les gens qui s’apprêtent à  jeuner le mois de carême, le docteur Boiré donne les conseils suivants. Il s’agit de bien manger ; C’’est-à -dire manger en qualité et non pas en quantité. La qualité veut dire qu’à  la rupture du jeûne, il faut commencer par prendre des boissons sucrées (fraà®ches ou chaudes), car le corps manque de sucre durant la journée. Il faut donc prendre quelque chose qui apporte du sucre à  l’organisme. l’hypoglycémie vient de ce manque et peut plonger un malade dans le coma. Manger peu mais bien pendant le carême Heureusement que dans notre pays les traditions se conforment à  cette situation. Parce qu’on fait la rupture avec du « quinquéliba » (boisson chaude locale) ou du gingembre (boisson fraà®che locale). En conclusion docteur Boiré n’exclut pas de manger lourd mais il faut veiller à  ce que l’estomac ne soit pas trop plein. « Ce qui risque de causer une indigestion. Il faut également éviter qu’il y ait trop de viande et d’huile dans le repas principal qui doit être accompagné de fruits et légumes comme dessert. Car les fruits facilitent le transit intestinal et préserve de la constipation chronique. Ne pas sauter le repas de l’aube ! Mais, C’’est surtout à  l’aube qu’on doit beaucoup manger. Certains disent fréquemment qu’un seul verre de thé ou de café leur suffit pour tenir toute la journée. Mais, ce qui est conseillé, C’’est de moins manger à  la rupture et en consistance à  l’aube. Enfin, le docteur déplore l’effet inverse au Mali : une surabondance donc à  la rupture.

Santé : 200 millions pour éradiquer l’onchocercose au Mali

Qu’est-ce que l’onchocercose ? l’onchocercose est aussi appelée cécité des rivières car la simulie qui transmet la maladie se reproduit dans les rivières. Cette maladie rend habituellement aveugle mais entraà®ne également une forme cutanée débilitante. Plus de 37 millions de personnes, qui vivent souvent dans des communautés rurales pauvres d’Afrique, sont infectées. Egalement, elle est une filariose cutanée, due au parasite Onchocerca volvulus (nom scientifique) qui peut vivre jusqu’à  14 années dans le corps humain. Son cycle évolutif est à  2 hôtes: l’homme et un insecte, la simulie, intermédiaire et vecteur par piqûre. l’élimination de l’onchocercose est désormais possible .l’étude dans divers pays a montré que le traitement par l’ivermectine avait permis de stopper les nouvelles infections et la transmission dans trois zones particulières d’Afrique o๠la maladie n’avait jamais cessé de sévir (zones d’endémie). Le médicament indiqué pour éradiquer cette maladie est appelé l’ivermectine. Il tue les larves mais pas les adultes d’Onchocercose volvulus, le parasite responsable de la maladie, ce qui fait que des traitements annuels ou semestriels sont nécessaires pour prévenir toute résurgence. (b 200 millions pour prévenir l’Onchocercose ] Le projet a été officiellement lancé le 15 août 2009 à  Bamako par le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré. Après le succès d’un traitement opératoire de 40 personnes l’année dernière, à  Dubaà¯, souffrant de problèmes des de vue ,1 7 00 000 individus seront mis sous traitement à  l’ivermectine (médicament contre la maladie) pour la deuxième phase du projet. Fruit d’un partenariat établi entre les Emirats Arabes-Unies et le Lions Club international, la première phase du projet remonte au 3 septembre 2008. Pour boucler la boucle avant la fin du mois de Ramadan, sur 1,700 000 individus qui recevront l’Ivermectine, 1 millions ont été traités dans les régions de Kayes et Koulikoro. C’’est pourquoi cette année, le partenariat s’est traduit par la mise en oeuvre au Mali d’un grand projet de lutte contre l’onchocercose, et qui se décline aussi au Cameroun, en Ethiopie et en Ouganda. Selon le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré, malgré de nombreux efforts, l’onchocercose, n’est pas encore en voie d’éradication au Mali, o๠elle est endémique dans les régions de Sikasso, Ségou, Mopti, Koulikoro et Kayes, 25 cercles sont surtout touchés, ce qui représente plus de 5 millions de personnes exposées. Saluant l’initiative, le ministre a remercié les donateurs tout en concluant que ce projet est le bienvenu. Pour sa part, Mme Yacine Faye, Président du Lion’s club Mali a souligné que les Lions sont engagés dans la lutte contre les cécités évitables depuis 1925, et depuis 1990 au Mali, avec le projet Sight Savers. « Cette année, dans les régions de Kayes et de Sikasso, 2106 nouveaux distributeurs communautaires d’Ivermectine ont été formés et quatre équipes épidémiologiques supervisent les agents qui opèrent dans les villages. 4 millions de comprimés auront été distribués, en fin de campagne, aux populations » a-t-elle précisé.

Grippe Porcine : une pandémie qui alerte l’Afrique

La grippe porcine a fait son apparition au Mexique. Cette nouvelle maladie inquiète et pourrait gagner du terrain en Afrique selon l’OMS. Après le Mexique, les Etats-Unis, le Canada,la Chine et l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire a été touchée à  son tour. Il est à  craindre que la propagation du virus ne se mondialise dans ce village planétaire o๠les mouvements de populations sont devenus particulièrement importants. L’organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a déclenché son niveau d’alerte, pense qu’aucun pays n’est à  l’abri. Partout, c’est le branle-bas de combat et des mesures de précautions sont prises pour faire barrage à  l’expansion du virus. Au Mali des mesures ont été prises aux différents points d’entrées du pays tels que les aéroports de Bamako, de Mopti et de Tombouctou et aux frontières avec des postes de contrôle médicaux. Selon le Dr Massambou Sacko du service de lutte contre les maladies transmissibles du Point G, les dispositions techniques ont été mises en place par l’Oms en collaboration avec le ministère de la Santé de l’élevage de protection civile et l’intérieur et de l’administration territoriale. Côté santé humaine, le Dr Sacko rassure que les médicaments contre le virus et les matériels de protections sont disponibles : un stock de « Tamiflu », environ 927 boites (médicaments) ont été offerts par l’organisation mondiale de la santé. En outre, 24 chefs de districts sanitaires ont bénéficié d’une formation pour palier aux cas éventuels. En cas de découverte de la grippe H1N1, les centres de santés sont ciblés pour la prise charge des patients. Il s’agit du centre universitaire du Point G et de références au Mali. « Quand la case de ton voisin prend feu, arrose d’eau la tienne» adage Bambara La découverte de cas en coté d’Ivoire fait le Mali un pays à  risque. Pour ce la nous sommes allés voir, lundi 27 juillet, du côté du service de l’épidémiologie de la direction nationale de la santé. Histoire de savoir ce qui se fait, ou ce qu’on compte faire, si jamais le virus débarquait Au pays. A 11 h 35, nous étions donc dans les locaux du département Là , dans le bureau du chargé : il était absent. Deux jours de va vient. Finalement nous nous rabattus sur le ministère de l’élevage et de la pèche o๠il existe le comité de coordination de lutte contre la grippe aviaire mais aussi la grippe porcine. Issa Touré, conseiller technique de ce ministère s’est entretenu avec nous sur le plan de la santé animale. Selon lui, le fait que cette maladie ait pris l’appellation grippe porcine ne veut pas dire forcement qu’elle est d’origine animale. Elle doit son appellation avec le virus du porc que l’on appelait grippe porcine. . Quant aux mesures prises, à  leur niveau, le comité de lutte contre la grippe se réunit tout les mercredis c’est-à -dire une fois par semaine. « Nous sommes à  la 9è réunion pour la grippe Hn1n1 et à  la 184ème réunion pour la grippe aviaire, pour le moment aucun cas n’est détecté sur le coté santé animale », a signalé M Touré. Plusieurs cas déjà  détectés dans le monde A rappeler que depuis son apparition au Mexique le 24 avril, ce virus a déjà  provoqué environ 150 décès et des milliers de cas à  travers le reste du monde. Des cas avérés ou suspects ont été détectés aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne, en Australie, en Israà«l, et en Côte d’Ivoire. A l’origine de la maladie, le virus A de type H1N1 qui se transmet d’homme à  homme par voie respiratoire. l’OMS décrivait le virus comme un nouveau sous-type de A/H1N1 jamais détecté auparavant ni chez le porc, ni chez l’homme. Les symptômes de la grippe porcine sont identiques à  ceux de la grippe saisonnière. Ils se caractérisent par une fièvre, des maux de tête, des courbatures … Selon l’organisation de la santé, le virus responsable des cas humains récents de grippe porcine est sensible aux molécules d’oselatmivir (commercialisées sous le nom de Tamiflu) et de Zanamivir (dont le nom commercial est le Relenza). Pour être efficace, le Tamiflu doit être pris au plus tard 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, indique le laboratoire Roche qui le fabrique. Vers un vaccin anti-grippe porcine ? Plusieurs autres laboratoires indiquent que les premières doses d’un vaccin ne seront pas disponibles avant 4 mois. Mais ce délai reste à  confirmer en fonction des caractéristiques de la souche. En attendant, les professionnels de santé recommandent fortement le respect des règles d’hygiènes élémentaires (se laver les mains, éviter les contacts physiques…). Si l’OMS indique que le virus pourrait devenir plus dangereux, elle affirme également qu’une pandémie peut encore être évitée.

Santé : comment éviter les contaminations lors d’une visite à l’hôpital

Rendre visite à  un malade hospitalisé est considéré comme une grande marque de sympathie, moment important aussi pour témoigner son affection et prononcer des paroles de réconfort à  un parent, un frère, une soeur, un ami dont l’état de santé n’est pas au beau fixe. Si cette démarche est généralement apprécié non seulement par l’entourage du malade, mais aussi par la société en générale qui y voit là  une forme de solidarité. Cependant, la visite à  un patient peut s’avérer parfois dangereuse si on ne fait pas d’attention. D’après les médecins, le visiteur risque d’être contaminé. Sur les causes d’une telle situation, Michel Noumbi du service réanimation et soins intensifs à  l’hôpital Laquintinie de Douala explique: « ce sont les contacts directs avec ces malades. Généralement, on peut parler de certains groupes de prière qui viennent le dimanche. Ils procèdent à  la prière, bains des malades. Parfois, ils vont même jusqu’à  raser la personne malade ». C’est au cours de ces différentes manipulations, que les visiteurs peuvent être contaminés, poursuit-il. Mais ce n’est pas tout selon M. Noumbi, « nous constatons également que ceux-ci peuvent être contaminés par les crachats des malades, des objets souillés. De même, le fait de venir nourrir les malades peut aussi entraà®ner cette contamination, car les visiteurs font tout cela sans se protéger ». Les visiteurs peuvent alors attraper des maladies comme la tuberculose, le choléra, voire du vih/sida en ce qui concerne « les groupes de prières qui vont jusqu’à  raser les malades », précise Michel Noumbi. La nécessité de se laver les mains Face à  la situation présentée plus haut, il est nécessaire de mettre en application des mesures préconisée par les médecins. Il faut par exemple, éviter d’avoir trop de contacts directs avec le malade, éviter les crachats des malades, éviter des manger avec les malades, éviter d’utiliser la cuillère, la fourchette, le verre, le reste d’eau, de la nourriture consommée par le malade et surtout se laver les mains régulièrement les mains après les visites. Dans le même ordre d’idée, « éviter de toucher les poignées des portes, éviter de vous asseoir régulièrement quand on rend visite à  un patient, car pour se protéger, il faut toujours garder à  l’esprit le fait que le malade à  qui on rend visite, à  une maladie contagieuse. Là , ça permet d’éviter certaines choses », précise Michel Noumbi. Il insiste sur l’importance de se laver absolument les mains après chaque visite, ceci afin d’éviter non seulement d’être contaminé soi même, mais aussi de contaminer nos proches une fois de retour à  la maison. Donc, se laver les mains, est un geste simple, hygiénique et surtout très utile pour toute personne qui s’est rendue dans un centre hospitalier pour une visite à  une personne n’étant pas en bonne santé.

Médecine animale au Mali : quel impact sur la santé publique ?

Depuis quelques années, les maladies d’origine animale comme la vache folle, la grippe aviaire ou porcine, se sont multipliées dans le monde alors que toutes n’ont pas encore trouvé de vaccin ! Si une équipe de chercheurs américains a récemment expérimenté un vaccin contre la grippe aviaire, la santé reste un défi dans ce domaine et ces pathologies nouvelles peuvent permettre l’ouverture d’un marché sous régional et peut-être international… Gare à  la contrefaçon de médicaments Il existe aujourd’hui un problème de contrefaçons de médicaments et la multiplication de ce qu’on a appelé les pharmacies « parterres » liées au pouvoir d’achat faible d’une frange de la population. Ces pharmacies « parterres » constituent un réel danger pour la médecine vétérinaire, mais aussi humaine. Ainsi, l’utilisation de certaines substances médicales pour animaux consommables peuvent influer la santé de l’espèce humaine qui en consomme tous les produits dérivés tel que le lait, la viande ou les œufs. Un membre de l’association des vétérinaires s’explique : « Il existe une réglementation des médicaments utilisés pour certaines espèces animales. La direction de la pharmacie et des médicaments du Mali agit sur leur commercialisation. Aucun médicament ne doit être vendu sur le territoire avant enregistrement ! ». La contrefaçon de médicaments peut-elle entrainer des pathologies de type H1N1 ou grippe aviaire… ? Pas immédiatement, répondent les vétérinaires. Certaines de ces maladies récentes sont plutôt nées d’une mauvaise alimentation des animaux. Mais pour fiabiliser la qualité des médicaments vétérinaires, les médecins préconisent l’utilisation de médicaments dont la traçabilité est connue, c’est-à -dire préenregistrés et vendus en pharmacie et non sur les boulevards ou au marché. La confusion ne doit plus exister pour des médicaments qui risquent d’être vendus aux hommes. Face à  ces dangers et confusions, l’association des vétérinaires du Mali s’engage à  surveiller de près l’entretien des espèces animales au Mali. Si l’on veut lutter efficacement contre les maladies d’origine animales, il faut une protection accrue des bêtes. La viande, le poisson, le lait, les œufs, le fromage doivent faire l’objet de contrôles stricts ! Notamment la traçabilité. Il faut une harmonisation de cette traçabilité au niveau sous-régional. La lutte contre la contrefaçon de médicaments vétérinaires fait partie du défi, de même que l’éradication complète des pharmacies « parterres ». A terme, C’’est sur les hommes qu’elles ont auront un effet dévastateur… Heureusement, des campagnes de vaccination sont régulièrement menées par l’association des vétérinaires du Mali, sous la tutelle du ministère de la santé. Grâce aux efforts des acteurs du monde animal, les risques de contagion sont pour l’instant limités. Toutefois, un niveau d’alerte a été lancé contre la pénétration de la grippe porcine ou virus H1N1 dans le pays…

L’ail, une plante aux mille vertus thérapeutiques

Plus connu comme condiment de cuisine ou encore comme un aliment qui favorise la mauvaise haleine, l’ail est une plante aux vertus médicinales et thérapeutiques divers. Depuis l’antiquité, il est considéré comme une véritable panacée. Il possède en effet une impressionnante série de propriétés médicinales reconnues par les scientifiques : antiseptique, bactéricide, dépuratif, diurétique, vermifuge, anti-cancéreux, fébrifuge, aphrodisiaque, hypotenseur, antibiotique, hypoglycémiant, anthelminthique, carminatif, désinfectant intestinal, antirhumatismal, coricide, balsamique, antimalarien, rubéfiant. L’ail renferme des vitamines A, B1, B2 et C, acides gras essentiels (Vitamine F), des divers antibiotiques naturels, des acides animiques, du germanium, du calcium, du cuivre, du zinc, du potassium, du magnésium, du sélénium, du zinc, des agents anticoagulants ainsi qu’anticholestérolémiants (cette dernière propriété n’ayant pas été confirmée lors d’une étude scientifique). Appelé Allium sativum par les scientifiques, l’ail détruit des bactéries intestinales pathogènes sans détruire pour autant la flore. Il serait indispensable car il possède des vertus incroyables en phytothérapie. En effet l’ail contient du sulfure d’allyle qui est une essence volatile renfermant l’allycine. Cette substance possède des effets bactéricides et serait l’un des meilleurs antibiotiques naturels. De plus, on retrouve dans cet ingrédient de la silice, du soufre et de l’iode qui sont d’excellents désinfectants surtout au niveau pulmonaire. l’ail a même été suspecté depuis quelques années d’une action anticancéreuse, d’après des études (réalisées surtout par des Nord-Américains) qui ont montré que l’on trouvait moins de personnes atteintes par des cancers (surtout digestifs) dans les populations faisant une grande consommation de ce bulbe (les Chinois, les Français de Provence…). l’ail est également un aliment qui permet de traiter l’hypertension, la dysenterie, la typhoà¯de, le choléra, la peste, la diphtérie, les troubles respiratoires, la coqueluche, le diabète, le rhumatisme, la carie dentaire… Par ses propriétés curatives l’ail, dissout les cristaux d’acide urique (une concentration d’acide urique trop élevée dans le sang entraà®ne la goutte, maladie caractérisée par la cristallisation et la formation de calculs d’urate de sodium dans les reins), stimule le C’œur, facilite la circulation, épure le sang, équilibre la pression artérielle, encourage la sécrétion de suc gastrique lui donnant donc des propriétés digestives (facilitant la digestion) à  condition de bien le mâcher, et des propriétés apéritives (qui donne faim).symbole de force physique, l’ail est un aliment qui combine à  la fois des vertus alimentaire et médicinale. Selon la tradition, l’ail a la réputation d’éloigner le mal : il repousse les vampires, les zombies et sans doute le diable lui-même ! De même on dit que l’ail est anti-aphrodisiaque. L’ail est une plante originaire d’Asie centrale. l’on pense qu’il dérive de l’espèce asiatique Allium longicuspis. Il est utilisé depuis 5 000 ans. On a retrouvé des gousses d’ail en argile datant de 3 750 ans avant J-C. Il était largement cultivé en à‰gypte (source Hérodote). D’ailleurs on dit que le premier conflit social de l’histoire de l’humanité fut provoqué par la ration d’ail supprimée aux esclaves égyptiens construisant les pyramides. Avec son odeur et son goût fort et piquant, l’ail doit être cultivé dans des sols légers, profonds, riches en éléments nutritifs et bien drainés. On distingue deux types d’ail. Notamment l’ail blanc et l’ail rose. Une tête d’ail se compose de plusieurs caà¯eux ou gousses d’ail.

Paludisme : un changement de comportement pour éradiquer la maladie !

Au Mali, comme ailleurs en Afrique, le paludisme demeure un problème majeur de santé publique, à  cause de son impact sur la mortalité infantile et les répercussions socioéconomiques sur la population en générale. Les principales victimes du paludisme sont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Pourtant l’éradication dépend du changement de comportement qui doit faire de l’assainissement une priorité absolue l’engagement des femmes, actrices principales de l’hygiène dans la famille est indispensable à  la lutte contre cette maladie. Partout dans le monde, la salubrité joue un rôle prépondérant pour l’éradication du paludisme. Cette maladie causée par les moustiques se développe dans un environnement sale. Dans les rues de Bamako, on voit les eaux stagnantes, les montagnes d’ordures o๠la population vit En outre, les fosses septiques à  ciel ouvert, la conservation des bouteilles vides favorisent la prolifération des moustiques. Première cause de mortalité en Afrique et particulièrement au Mali, le paludisme est responsable de 37 % des motifs de consultations dans les services de santé selon le rapport 2007 du système local d’information. C’’est pourquoi les chefs d’Etat et Gouvernement des pays endémiques de la région africaine, ont manifesté leur volonté de combattre le paludisme lors du 33ème sommet de l’OUA en juin 1997 à  Harare. Au Mali pour lutter efficacement contre le paludisme, le gouvernement s’est doté d’une politique nationale de lutte contre le paludisme en 1993 à  la faveur de la conférence ministérielle d’Amsterdam, et a adhéré à  « l’initiative Roll Back Malaria/ faire reculer le paludisme ». Cette politique s’inspire de la déclaration d’Abuja en date du 25 avril 2000 et des objectifs du millénaire pour le développement, qui réaffirment l’engagement de la communauté internationale à  agir ensemble pour réduire la mortalité due au paludisme. Selon le rapport mondial de l’OMS paru en 2008, le paludisme est endémique dans 109 pays dont 45 situés en région africaine. Malgré une mobilisation internationale croissante, l’organisation mondiale de la santé souligne qu’entre 350 et 500 millions de cas aigus sont recensés chaque année. Le paludisme, quelle prévention ? Le paludisme a un impact sur le développement socio-économique. Il occupe le premier rang des pathologies courantes dans les districts sanitaires. Nombre de crises de paludisme concernent des enfants de 5 et 8 ans. Cet état de fait entraà®ne l’hospitalisation pendant six jours environ. Autant de facteurs ayant des répercutions économiques importantes. Les stratégies de lutte … Face cette maladie endémique le programme national de lutte de lutte contre le paludisme applique deux stratégies de lutte contre le paludisme. Il s’agit de la prise en charge des cas de paludisme, de la prévention du paludisme pendant la grossesse. La deuxième stratégie est appelée stratégie de soutien qui est entre autre la communication et mobilisation sociale. Le Mali a conservé la quinine pour le traitement des cas de paludisme grave et introduit les combinaisons à  base de dérivés d’artémisinine en comprimé pour le traitement du paludisme simple. Il est précisé que tout cas du paludisme chez les femmes enceintes est considéré comme cas grave doit être traité en conséquence avec la quinine. La lutte antivectorielle est une lutte contre la maladie qui passe par l’adoption des moyens préventifs notamment l’utilisation des moustiquaires et des rideaux imprégnés et la pulvérisation intra domiciliaire. En plus de l’utilisation des moustiquaires imprégnées distribuées gratuitement aux femmes enceintes, il existe un traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et les enfants de 0 à  5 ans, le suivi et évaluation,. Concernant la stratégie de soutien, elle est relative à  la communication et à  la mobilisation sociale. Ces stratégies sont entre autre le plaidoyer auprès des leaders politiques et des partenaires, la mobilisation sociale en direction de tous les intervenants dans la lutte contre le paludisme et en fin la communication pour le changement de comportements à  différents niveaux

Bon plan : Six astuces pour vite retrouver de l’énergie

Que celui qui ne s’est jamais senti vidé à  un moment de sa vie, lève le doigt… Personne sans doute, par ce que chacun à  dû faire face, à  un manque d’énergie causé, soit par un le stress de la vie active, une mauvaise alimentation, soit par un manque de pratique des activités physiques, tellement on est occupé à  trouver les moyens de joindre les deux bouts. Pour continuer à  le faire et rester sur ses deux jambes, il est absolument nécessaire de se revitaliser. Voici 6 astuces pour faire le plein d’énergie naturellement. 1- Prenez le temps de vous reposer. Dormez suffisamment, attention à  l’excès car trop de sommeil donne plutôt une sensation de fatigue, tout comme le fait de rester assis ou allonger pendant plusieurs heures. 2- Pratiquer la marche à  pied. Nul besoin de rappeler que le fait de marcher en plein air, permet à  vos poumons de se remplir d’oxygène et dans le même temps, de débarrasser l’organisme des déchets toxiques qui provoquent l’état de fatigue. Les spécialistes s’accordent d’ailleurs à  reconnaà®tre que la marche à  pied, est le meilleur exercice pour rester en bonne santé. 3- Boire beaucoup d’eau. La fatigue est parfois la conséquence d’une déshydratation. Il faut donc boire beaucoup d’eau, par exemple un grand verre d’eau après chaque 1h30, soit une moyenne de 2l d’eau au quotidien. l’idéal serait de boire de l’eau de source ou de l’eau filtrée, pour son apport en minéraux. 4- On ne le dira jamais assez : Dieu est au centre de tout. Alors, prenez aussi le temps de méditer, de prier au cours de la journée. Consacrer quelques minutes chaque jour à  votre spiritualité vous permet d’oublier la fatigue et de retrouver votre énergie. Effet assuré ! 5- Etirez votre corps. Pendant près de 20 secondes par exemple, secouez puis frottez vos paumes de mains, cela à  l’avantage de faciliter la circulation du sang. 6- Consommer régulièrement beaucoup de fruits. Banane, mangue, ananas, papaye…assurez-vous que les fruits consommés sont frais. Ils constituent une source d’énergie importante, et vous ressentez les effets immédiatement. Voilà  donc quelques conseils pratiques pour vous permettre de vous revitaliser rapidement et ceci de façon naturelle. Essayez, et…vous verrez

Sublime bazin, toxique harmonie des couleurs…

Depuis le début des années 90, le Mali est la plaque tournante de la production et de l’exportation de Bazin, un tissu fait à  base de coton et importé d’Allemagne. Toute la sous-région vient s’approvisionner en Bazin au pays d’Oumou Sangaré. C’’est la tenue que portent les maliens pour de grandes occasions ainsi que les grands griots du pays pour leurs cérémonies. Malheureusement, les fabricants ce trésor nationale, se soucient peu des effets des produits utilisés, sur la santé et l’environnement. Le procédé de fabrication du Bazin Initialement blanc, le tissu destiné à  la confection du bazin, est teint en plusieurs couleurs avec une multitude de motifs. Avant les années 70, les produits utilisés étaient de la potasse à  base de cendre et l’argile, très peu dangereux et comportant moins de risques. Mais depuis les années 90, les procédés de fabrication se sont modernisés avec l’usage de la soude caustique et de l’hydrosulfate. Une fois la teinture choisie, la soude caustique, et l’hydrosulfate sont dissous, dans une eau préalablement bouillie à  plus de 190°. Ces deux produits permettent, par réaction chimique, une meilleure tenue de la teinture sur le coton. Après imprégnation, le bazin est lavé plusieurs fois à  l’eau froide jusqu’à  ce que les produits disparaissent complètement. Pour éviter que le tissu se déchire, on le met à  sécher au soleil. Ces nouveaux produits permettent un travail plus rapide et donc une production plus importante avec des couleurs vives et variées. La plupart des teinturiers sont des femmes. Environ 11% font leur travail au bord du fleuve Niger et déversent directement leurs eaux dans le fleuve après utilisation. 60% exercent à  la maison et versent leurs déchets dans les caniveaux à  proximité ou dans la rue. Celles qui travaillent au bord du Niger mettent en avant l’espace et la facilité d’accès à  l’eau, alors que celles qui travaillant à  domicile, évoquent l’aspect pratique notamment pour recevoir les clients. Les teinturiers sont conscients de la nocivité des produits utilisés. La soude et l’acide étant très corrosifs, lorsqu’il y a contact direct avec la peau, l’effet est immédiat et C’’est une brûlure du 2e degré qui survient. C’’est pourquoi tous les teinturiers portent des gants qu’ils remplissent d’eau fraà®che afin d’éviter toute brûlure. « Nous consommons presque tous du lait à  la fin de la journée pour éviter des problèmes de gorge. Nous portons également des masques, des lunettes et des bottes de protection », explique Mme Fofana Anna Maiga, teinturière à  Daoudabougou depuis 22 ans. Mais, ces précautions ne sont pas toujours respectées. Les effets toxiques de la teinture Les gaz s’échappant du liquide engendre de nombreuses maladies : cancers de la peau et des poumons, des maladies respiratoires, des brûlures… Par ailleurs, l’environnement subit la pollution de l’eau du fleuve. Certaines nappes phréatiques trop polluées ne sont plus réutilisables. Le produit fini est lui distribué dans des emballages plastiques qui sont source de pollution. l’association des femmes teinturières de Kalanban Coura a vu le jour il y’a a 3 ans, pour lutter contre la dégradation de l’environnement et l’altération de la santé. Ces femmes recyclent les eaux des teintures pour assainir la ville de Bamako. l’exemple des femmes de Kalaban est unique dans la cité. Certaines nappes phréatiques trop polluées ne sont plus réutilisables. Le produit fini est lui distribué dans des emballages plastiques qui sont source de pollution. Ceci pour respecter les règles de protection et éviter toute complication sanitaire plus tard. Sur 100% de teinturiers, seulement 18% se protègent. 5% meurent chaque année par inhalation et 4% de maladies respiratoires. Dans le cadre de la quinzaine de l’environnement, il est utile de rappeler la nocivité des produits utilisés pour la confection du bazin. Si le précieux tissu est source de richesse pour l’économie, il faut veiller au respect des règles d’hygiène et de santé.

Politiques de santé en Afrique : une stratégie de partenariat international

Organisé par le ministère de la santé, cette rencontre a pour objectif d’analyser les progrès enregistrés dans l’harmonisation de l’aide des donateurs. La réunion consacrera deux jours aux questions de partenariat, et deux jours à  la problématique de l’harmonisation de la santé en Afrique. « C’’est là  une approche qui permet de lier le processus à  l’action », a déclaré le ministre de la Santé. Pour la représentante de l’OMS,  » pallier aux lacunes de santé, permettrait aux pays africains de se développer rapidement ». Le continent souffre de l’insuffisance de médecins pour ses populations. Il y a plus de médecins pour une ville comme Washington que pour un pays comme l’Ethiopie qui compte 75 millions d’habitants. Marcel Rudasingwa, Représentant de l’UNICEF a lui rappelé les causes de la mortalité galpopante, liées au sida, au paludisme et à  la malnutrition : « Les récentes publications ont démontré que la prévention santé et la nutrition peuvent réduire de 2/3 le taux de mortalité ». Aussi, le ministre de la Santé a appelé à  une solidarité internationale, pour améliorer la santé des populations africaines. La deuxième session, de cette rencontre se tiendra du 17 au 18 juin 2009. Elle examinera les méthodes des partenaires HHA en matière de développement et d’assistance technique. Le partenariat international est la voie souhaitée pour atteindre les objectifs du millénaire pour le Développement

Hépatite B et C, deux pathologies sous silence.

Une personne sur douze dans le monde est atteinte d’hépatite B ou C. Selon les statistiques mondiales, près de 2 milliards de personnes sont touchées dont 400 millions sont des porteurs chroniques (40% de cirrhose) et 170 millions de personnes sont infectées sans le savoir… l’hépatite est une maladie dangereuse, correspondant à  une inflammation du foie et responsable de la destruction de cet organe. Les formes B et C au stade de la complication, peuvent provoquent le cancer du foie et exposer le malade à  une mort inévitable, à  moins qu’il ne dispose de moyens importants pour bénéficier d’une greffe. Le mode de transmission de cette maladie, la prise en charge du malade et les soins épidémiologiques sont des facteurs à  prendre à  compte. Selon Dr. Anselme Konaté, 92,7 % de maliens ont au moins des marqueurs sérologiques de l’hépatite virale B. D’après lui, le virus B peut résister au VIH Sida. l’hépatite se transmet par les voix sanguines et sexuelles. En plus de la salive, l’excision, la circoncision, le piercing, le tatouage, la morsure humaine sont des modes de transmission. La transmission mère-enfant elle se fait lors de l’accouchement. Seule la vaccination peut sauver les nouveaux nés et cela dès la naissance. On peut aussi prévenir l’hépatite par l’hygiène, la sécurité transfusionnelle, le port de gants entre autres. Des chiffres alarmants Lors d’une récente conférence de presse animée par le Pr. Moussa Maà¯ga, président de la SOMMAD (la société malienne de lutte contre les maladies de l’appareil digestif) avec le Pr. Cheick René Sidibé (premier gastro-entérologue du Mali), des chiffres alarmants ont été donnés : en 1992, 54,6% des étudiants en santé (20-30 ans) étaient Aghbs (est positif) et 21% porteurs du VIH. En 2003, on a compté au rang des nouvelles recrues de l’armée malienne 17,9 % de personnes infectées et 15,5 % des donneurs de sang étaient affectés. Le traitement normal de l’hépatite B ou C avec l’Interféron coûte entre 800 000 et 1 million de francs CFA selon le Pr. Moussa Maà¯ga. Face à  cette situation inquiétante, nos autorités appuyées par le laboratoire Roche, ont décidé de prendre en charge gratuitement le dépistage et la mise sous traitement des personnes infectées par l’hépatite B et C. Cette campagne lancée le 20 mai, s’est poursuivie jusqu’au 22 au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako. Elle vise surtout à  favoriser le dépistage des deux hépatites et la prise en en charge des cas détectés. Les cibles concernées sont les agents de la police, de l’armée, les étudiants en santé et le reste de la population. Ces trois jours de campagne ont ainsi permis aux bénéficiaires de connaà®tre leur statut sérologique face au virus de l’hépatite B et C.

L’excision, un sujet d’une extrême sensibilité

L’excision ou les mutilations génitales féminines (MGF) dans toutes leurs formes, sont pratiquées à  grande échelle sur le continent africain et touchent environ 130 millions de femmes et d’enfants avec des conséquences physiques et psychologiques parfois irrémédiables. Particulièrement au Mali o๠plus de 92 % des femmes sont excisées. Bien vrai que cette pratique constitue une violation de l’intégrité physique et des droits fondamentaux de la personne et en dépit du péril de mort qu’encourent celles qui la subissent, elle reste un sujet sensible dans une société o๠le poids de la tradition pèse. Le cas du Mali en est une parfaite illustration. l’excision, un sujet encore tabou Le Mali a créé un Programme National de Lutte contre l’Excision (PNLE). Objectif : adopter une stratégie de sensibilisation de la population en vue d’un changement de comportement pour l’abandon définitif de la pratique. Mme Kéà¯ta Joséphine Traoré, Directrice du PNLE, affirme que « le sujet reste tabou dans notre pays. Quand on parle de la sexualité ou que l’on touche à  l’intimité de la femme, cela est perçu comme quelque chose de sacré ». Comme en témoigneMme Sidibé Aminata Diakité (femme enceinte) et que nous avons rencontré lors d’une consultation prénatale au centre de santé de Badialan II (un quartier de la commune III de Bamako). Pour elle, « C’’est une pratique ancestrale, donc une valeur sociétale à  conserver et qui purifie la femme et lui évite de ne pas être indexée dans son foyer ». Dans le même ordre d’idée, un homme d’une quarantaine d’années, électricien de son état, fulmine que l’excision constitue une pratique nécessaire à  la santé de la femme. Il désapprouve les acteurs de la lutte contre l’excision : « les occidentaux veulent spolier nos valeurs traditionnelles pour implanter les leurs ». Poursuivant son « coup de gueule », cet homme ajoute que « la pratique est recommandée dans les dogmes religieux précisément dans l’Islam ». Ce qui est faux. A l’inverse, Awa Guindo, enseignante de profession, regrette d’avoir subi cette pratique et pour cause, elle évoque les conséquences néfastes sur son intégrité physique : « J’ai fait deux maternités difficiles, finalement, on m’a conseillé de ne plus tomber enceinte pour ne pas mourir ». A chaque accouchement, les sages femmes étaient obligées de procéder à  une intervention chirurgicale au niveau du vagin. Une étudiante de la Faculté de médecine nous confie qu’elle subit des perturbations de son cycle menstruel dues à  l’excision. Lamine Traoré, professeur d’Anthropologie à  l’Université de Bamako et responsable du programme de Lutte contre l’excision, a souligné que les enquêteurs envoyés à  l’intérieur du Mali ont été ‘’arrosés » d’injures par les locaux pour avoir abordé l’idée de l’abandon de la pratique. Mais, la situation s’améliore sur le terrain… Notons que dans sa politique de lutte contre l’excision, le gouvernement malien a rendu gratuit le traitement des complications causées par l’excision.