Yorosso: des insfrastructures pour la communauté Ourikela

Pour la circonstance, la cérémonie de remise a réuni le maire de la commune Ourikela, le préfet de Yorosso, le représentant du directeur pays de Save the Children et d’autres personnalités de marque. La délégation sous la conduite de Moumouni Traoré secrétaire général du ministère de l’éducation nationale a été accueillie par une foule des grands jours. Ces infrastructures réalisées par Save the Children à  hauteur de 600 millions de FCFA sont composées de 70 hangars de cantines scolaires équipés de foyers améliorés, 70 blocs de latrines de 3 cabines VIP avec chaises DAMU, 10 forages équipés de pompe à  motricité humaine avec superstructures. Ces infrastructures bénéficieront à  103.211 enfants. C’’est pour répondre aux besoins en infrastructures, en équipements adéquats tant pour les écoles que pour les centre de développement de la petite Enfance (CDPE), que les organisations dont Save the Children au Mali, la fondation Aga Khan, Plan International et Worl Vision ont initié le PASEQ qui est financé par le Ministère Canadien des Affaires Etrangères, du Commerce et du Développement. Selon Cheick Oumar Coulibaly, représentant pays de Save the Children au Mali, ces infrastructures respectent tous les standards de qualité et d’inclusion. « Le projet contribue à  la formation et au renforcement des capacités des enseignants, des mères éducatrices, des membres des Comités de Gestion Scolaire (CGS/COGES) et les Associations de mères d’élèves (AME)», a-t-il ajouté. Heureux de constater cet appui constant de Save the Children, le Secrétaire Général du ministère de l’éducation nationale, Moumouni Traoré, a salué vivement l’engagement Save the Children à  l’instar des autres organisations pour le partenariat dynamique. « Le PASEG est un modèle de partenariat dynamique. C’’est le pragmatisme et du concret dans votre partenariat. Ces joyaux cadeaux mis en notre disposition amélioront la qualité de l’éducation malienne. C’’est un exemple qui doit être suivi et encouragé », a déclaré M. Troaré. Le maire n’a pas caché son immense joie pour ce cadeau dans sa commune. Profitant de l’occasion, il a formulé une nouvelle doléance pour la construction d’un lycée dans sa commune après ses 11 écoles fondamentales dont trois seconds cycles pour une population de 33.000 habitants. Le directeur de l’académie d’enseignement et le préfet se sont tous réjouis de ce geste heureux de Save the Children. La cérémonie a pris fin par une visite guidée dans les joyaux architecturaux à  Ourikela. Avant la délégation a visité les infrastructures sur le site Tambacoro.

Mali: situation déplorable des mères

l’ONG Save The Children a remis hier mardi 06 mai 2014, son rapport annuel sur la situations des mères au gouvernement malien à  travers le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique. C’’était en présence des partenaires financiers et techniques. Présenté par M. Saleck Ould DAH, Coordinateur plaidoyer et campagne de Save the Children, le rapport compare la situation des mères dans 178 pays, en étudiant leur état de santé, leur niveau d’éducation, leur situation économique, leur statut politique et le bien-être des enfants. Le même rapport indique que la non satisfaction des besoins humains fondamentaux a constitué à  la fois une cause et une conséquence des conflits dans des pays comme la République centrafricaine, la Somalie et le Soudan. « Lors des situations de crise qui surviennent dans des contextes de fragilité, ce sont les mères et les enfants qui sont confrontés aux risques les plus importants de mort et au chemin le plus ardu pour se relever » explique Saleck. Sur les 10 pays occupants les dernières positions de l’Indice des mères de cette année, tous sont des à‰tats dits «fragiles». Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Nigeria, de la Sierra Leonne, de la RCA, de la Guinée Bissau, du Mali (175è), du Niger, de la RDC et de la Somalie. Par contre les pays occupant les 10 premières places obtiennent en général des notes très élevées en matière de santé, d’éducation, de la situation économique et du statut politique des mères et des enfants, cite le rapport. La Finlande, la Norvège et la Suède arrivent en tête du classement cette année et les à‰tats-Unis occupent la 31e place. Les conditions des mères et des enfants dans les pays occupant les dernières positions sont peu réjouissantes. Au-delà  du classement, déclare Lamine Diarra représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, « nous devons tous, en toute sérénité, analyser les défis et les difficultés auxquels nous faisons face, pour adopter des mesures et stratégies appropriées qui sont à  même de nous apporter des résultats à  la hauteur de nos ambitions ». « Pour ce faire, nous allons continuer à  chercher les réponses adéquates aux questions récurrentes » a t-il poursuivi. En donnant rendez-vous pour l’année prochaine, à  la même occasion, M. Lamine Diarra a promis des résultats appréciables suite au progrès réalisés par le Mali en rapport avec les dispositions en cours. Auparavant, la présidente du parlements des enfants a saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement malien afin de sauver les mères et les enfants. Elle a déploré le fait qu’il y ait une forte concentration de sages-femmes à  Bamako alors que les femmes accouchent dans les villages sans assistance. Précisons que Les experts dans le domaine de la mortalité maternelle, notamment les professeurs Amadou Dolo et Toumani Sidibé ont également apporté leur contribution pour relever le défi au Mali.

«Tous et chacun» concernés par la santé de la mère et de l’enfant

8,1 millions enfants de moins de 5 ans et 500 000 femmes meurent chaque année dans les pays pauvres dont le Mali. Les principales causes de ces décès sont le paludisme, les diarrhées, la pneumonie, pour les enfants et des complications de grossesse et d’accouchement non assisté pour les femmes. Et pourtant ces décès sont évitables, en grande partie avec des interventions simples, connues et moins coûteuses. C’’est pourquoi, le Gouvernement du Mali et ses partenaires organisent une vaste Campagne dénommée « Tous et chacun » sur la période 2011-2015 pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement 4, 5 et 6. Cette campagne vise à  accroà®tre la couverture des services et pratiques efficaces qui sauvent la vie des mères, nouveau-nés et enfants au Mali. Le lancement a eu lieu le dimanche 13 novembre à  la Tour de l’Afrique à  Faladié(Bamako) avec le départ pour la première étape de la campagne, la région de Sikasso. C’était en présence du directeur national de la santé, les représentants du Save the Children, Unicef, World Vision, Plan Mali, la Fondation Orange Mali et d’autres acteurs. Une caravane médiatique composée d’artistes, ambassadeurs de la campagne « Tous et Chacun », de journalistes, d’agents socio-sanitaires et d’autres acteurs du développement sillonnera du 13 au 19 novembre 2011, les localités de Bougouni, Sikasso, Yorosso, Koutiala, Ségou, Bla, San et Konobougou. Le ton de cette campagne avait été donné le 6 octobre 2011 par Madame Touré Lobbo Traoré, épouse du Président de la République et Présidente de la Fondation pour l’Enfance, marraine de la campagne à  l’occasion de la rencontre des Premières Dames d’Afrique sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Le lancement communautaire est intervenu le 08 octobre 2011 au CSCOM de Djenekabougou en Commune IV du District de Bamako, par Madame Diallo Madeleine Ba, Ministre de la santé. Des actions concrètes dans la région de Sikasso Là -bas, un accueil chaleureux a été réservé aux caravaniers par la population. Bougouni l’un des cercle de Sikasso (3 eme region administrative du Mali). Le préfet , le maire de Bougouni et le président du conseil du cercle, sans oublier les chefs traditionnels, ont assuré la délégation de leur accompagnement au programme de lutte contre la mortalité maternelles infantile et néonatale. La délégation s’est rendue au CSCOM de Bougouni Est sous la houlette du médecin chef adjoint. l’objectif est de prendre langue avec le personnel de la santé dans la lutte contre ce fléau. Une occasion pour le bureau de gestion de ce CSCOM vétuste, d’évoquer les énormes problèmes auxquels ils sont confrontés. Il s’agit autres du manque financier pour faire face certaines urgences, le manque médicaments, les matériels médicaux, l’absence de l’ambulance pour l’évacuation des malades au centre de référence de santé. Au niveau du centre de référence de Bougouni, les journalistes ont visité une unité de mères Kangourou. Dans cette unité, les enfants mal en point et en particulier les prématurés et les malnutris sont pris en charge grâce à  une méthode particulière inspirée de ces animaux qui portent leurs petits dans une poche sur leur ventre. Poursuivant le chemin vers Sikasso, la délégation a fait une escale à  Sirakoro, située à  une quarantaine de kilomètres de Bougouni. Dans cette localité, un projet Save the children intervient à  travers un agent de communication de la santé. Cet agent appelé relais communautaire a pour rôle la prise charge des enfants malades. Il s’occupe aussi des femmes enceintes pour leur orientation et leur suivi médical.