Recherche : un facteur d’intégration dans l’économie du savoir

C’’est suite à  une table ronde spéciale à  l’Afrique au cours de laquelle, il a été admis que le renforcement des capacités de recherche et le developpement des infrastructures devront occuper une place centrale dans la politique nationale de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’o๠le choix de ce thème. A cet effet, l’Afrique veut bénéficier pleinement des opportunités offertes par la société de l’économie du savoir. Réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etats Pour le représentant de l’UNESCO au Mali, cette conférence contribuera à  la mise en œuvre de trois plans d’action de contexte de la mobilisation savoir à  savoir. il s’agit entre autres du plan d’action de la 2ème décennie de l’éducation en Afrique (2006-2015), le plan d’action consolidé sur les sciences, la technologie en Afrique et le plan d’action régional de l’Afrique sur l’économie du savoir. Elle servira aussi un cadre approprié de réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etat de l’union africaine de janvier 2010 qui sera consacré aux technologies de l’information et de la communication. Comme l’a bien dit Juma Shabani, Directeur et représentant du bureau de l’UNESCO de Bamako, les participants de la conférence seront en mesure de déterminer les modalités pratiques d’intégration des universités africaines dans les réseaux régionaux et internationaux. Notamment les réseaux initiés par l’Union Africaine comme le réseau du NEPAD ou les centres d’excellence en science et technologie et l’université africaine.. Positionnement du Mali dans la recherche scientifique «Â l’UNESCO est heureuse de constater que les engagements collectifs pris par les chefs d’Etats africains au niveau régional connaissent une mise en oeuvre progressive au niveau national » reconnaà®t t-il. Une occasion de mieux positionner l’Afrique dans la recherche Appréciant la tenue de la conférence, Issouf Dembélé, secrétaire général de la commission de l’UNESCO dans son intervention a rappelé que la conférence permet de mieux positionner le Mali en particulier et l’Afrique en général dans la recherche scientifique. «Â Il s’agit pour nous de former les cadres compétents afin de participer au developpement du pays à  travers la recherche » estime t-il. C’’est à  travers ça que l’enseignement supérieur aura ses lettres de noblesses Parlant de la connexion des universités, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali, Ginette Bellegarde souligne que la réussite des uns dépend de celles des autres. Avant de conclure que son département accordera une très bonne attention aux recommandations sorties de cette conférence. Notons que dans le cadre du suivi de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO et ses partenaires en juillet à  Paris, la première conférence se tient à  Bamako. Elle a enregistré la présence du président du réseau mondial des universités pour l’innovation pour la région Afrique, le représentant du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale des universités du Nigéria, la coordinatrice du système des Nations Unies.