Rentrée scolaire 2014-2015 : les chantiers du département de l’Education nationale

Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement de façon durable et rapide, le ministère de l’éducation nationale prévoit des mesures aussi urgentes et volontaristes. On peut retenir au nombre de celles-ci : la fourniture de manuels scolaires et de matériels didactiques. Selon la déclaration de madame le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Nana à  l’occasion de la rentrée scolaire 2014-2015, le gouvernement se propose de doter les élèves de l’enseignement fondamental classique de 21 700 manuels, de l’enseignement fondamental à  curriculum de 11 955 manuels, des medersas de 15 000 manuels, de l’enseignement secondaire général de 31 817 manuels, et de l’enseignement secondaire professionnel de 8 860 manuels. Suivi et évaluation Pour toujours renforcer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, un accent sera mis sur le contrôle pédagogique et le suivi-évaluation des établissements aussi bien publics que privés. Ce, par le truchement du renforcement des Centres d’Animation Pédagogique (CAP) et l’opérationnalisation de l’Inspection Générale de l’Education Nationale (IGEN) et des Inspections pédagogiques régionales d’Enseignement secondaire (IPRES). Une attention accrue sera accordée aux écoles privées très souvent au centre des dérapages. « En ce qui concerne les établissements privés, l’adoption d’un cahier de charges et le contrôle de l’effectivité de son application constitueront des garanties pour l’amélioration des prestations dans ces établissements », précise la déclaration du ministre. l’amélioration de la qualité de formation va requérir également la construction et le recrutement d’enseignant. « La construction des Instituts de Formation Professionnelle (IFP) de Diabaly et de Konobougou dans l’Académie d’Enseignement (AE) de Ségou ; la construction et l’équipement de 801 salles de classe, 161 bureaux-magasins, 534 blocs de trois latrines ; la réhabilitation de 200 salles de classe ; la distribution de 2000 malles scientifiques aux écoles des régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou pour assurer la promotion de l’enseignement des sciences ; la construction et l’équipement des lycées de Djénné, Barouéli, Tominian, Gourma Rharouss, respectivement dans les Académies d’Enseignement de Mopti, Ségou, San et Tombouctou ; le recrutement de 4 062 enseignants (dont 3 861 pour le fondamental) ; l’intégration de 252 maà®tres des écoles communautaires et 140 éducateurs/animateurs» sont entre autres illustrations de cette dynamique. La gestion des flux a été pendant longtemps une épine dans le pied de l’école malienne. Le département à  tenté d’en atténuer les effets cette année. En effet sur les 84.360 élèves titulaires du Diplôme d’études fondamentales (DEF), 28.436 élèves, soit 34%, sont orientés au public. Soit la capacité maximale des établissements publics. Pendant ce temps ils sont 55.924 élèves orientés au privé soit 66%. Il faut préciser dans cet ensemble, l’Enseignement technique et professionnel reçoit 42% des effectifs orientés tandis que les orientés dans l’enseignement secondaire général représentent 58%.

Après la fête, dure, dure la reprise…

La reprise dans l’administration est plutôt morose ce mardi, après la fête de tabaski qui a coà¯ncidé avec la rentrée scolaire. De l’administration publique aux établissements privés, en passant par les marchés, partout C’’est la lenteur. Chacun se remet de la fête à  son rythme. A la cité administrative de Bamako, l’atmosphère est assez calme et exprime à  suffisance l’absence de nombreux travailleurs en dépit de la journée du lundi déclarée férié. Il faut croire qu’elle n’aura pas suffi aux plus récalcitrants. Les parcs automobiles et motos eux sont moins pleins. Pareils dans les bureaux ou l’on peut constater des fauteuils vides. Un calme olympien règne dans les couloirs de la cité administrative ponctué par les « Sambé Sambé » et vœux les uns aux autres : « Beaucoup ne sont pas venus travailler parce que la fête continue encore», témoigne Aminata Diarra, secrétaire de direction dans un département ministériel. D’autres bien malins sont tout simplement venus se présenter au bureau avant de disparaitre sous prétexte d’inscriptions des enfants à  l’école. Un tour au grand marché de Bamako et vous verrez beaucoup de boutiques et magasins fermés. La plupart des commerçants sont allés fêter la Tabaski au village. Ailleurs, l’absentéisme fait pester certains. Adama Sissoko, chef de personnel dans une société privée de gardiennage qui emploie une cinquantaine de personnes, déplore que beaucoup d’agents se soient évaporés dans la nature après émargement. Rien à  faire. La rentrée scolaire y est pour beaucoup. Saliou Guindo, comptable dans une petite entreprise minière a du s’absenter lui pour ce même motif, emmener les enfants à  l’école. Et selon le surveillant de cette structure, c’est au moins deux tiers des travailleurs qui ne sont pas présentés à  l’exception du Directeur, de son adjoint et de quelques responsables de services. Seule exception à  ce farniente généralisée. Les banques, assurances, et sociétés de télécommunications comme Orange ou Malitel. D’après cet employé de banque, une absence non justifiée peut conduire un agent en conseil de disciplines. Raison pour laquelle, la présence est effective dans ces structures financières pour la satisfaction des besoins des clients.

La rentrée scolaire 2013-2014 sous le signe de la paix

l’école malienne n’aura que trop souffert durant ces deux dernières décennies. Après 18 mois de crise politico-sécuritaire, les écoliers du fondamental et du secondaire ont retrouvé le chemin des classes. Patrick Cissé s’en réjoui. « Je suis en 9e année cette année et je dois passer le DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales). Je suis content de revenir à  l’école car cette année il y a la paix » explique-t-il. Le retour de la paix au Mali préoccupe toute la population. A l’école, la première leçon dispensée ce jour porte sur ce sujet. En commune 4 du district de Bamako, toutes les écoles ne sont pas encore prêtes à  recevoir leurs élèves. « Cette année la rentrée est placée sous le signe de la paix. Notre pays a beaucoup souffert ces deux dernières années. Dans notre commune, nous avons été victime d’inondations. La rentrée n’est pa effective pour toutes les écoles, nous sommes en train d’effectuer la désintectisation des salles de classe et d’ici 24 à  48 heures les élèves pourront commencer les cours » éclaire Ibrahima Dicko, directeur du Centre d’Animation Pédagogique de Lafiabougou. C’est le même cas en commune 1 de Bamako. A l’école Bahaben Satara de Korofina, les cours n’ont pas pu reprendre aujourd’hui. C’est l’une des écoles qui recueillait les sinistrés du 28 août dernier. Selon les autorités de cette école, les cours pourront reprendre dans 48 heures. Manifestations d’enseignants mécontents A quelques pas de là , au quartier ACI 2000 d’Hamdallaye, les enseignants du collège Horizons manifestent leur mécontentement. Ici, c’est la rentrée n’est pas pour tous. Khalil Ibrahim travaille au collège Horizons depuis 7 années. Il est le secrétaire aux révendications du comité syndical du collège Horizons. Ils ont entamé un sit-in ce 1er octobre 2013, jour de la rentrée scolaire. « Nous manifestons dans la légalité. Le collège refuse de reconnaitre le syndicat et disent que le syndicat n’est pas dans leur système. Il y a eu 7 licenciements abusifs que nous avons dénoncé. Nous sommes partis à  l’inspection du travail qui a émis un avis défavorable concernant ces licenciements. Notre combat c’est que les Turcs reconnaissent . Nous allons continuer les sits-in dans les autres collèges Horizons jusqu’à  ce que nos révendications soient prises en compte » ajoute Khalil Ibrahim, enseignant membre du comité syndical du collège Horizons. Les autres enseignants non membres du bureau du syndicat se joignent à  leurs collègues pour dire non à  certaines conditions.  » Nous ne sommes pas dans les conditions requises. Nous voulons une augmentation de salaire et des Contrats à  Durée Indéterminée (CDI) que les dirigeants du collège veulent changer contre des CDD de seulement 9 mois. C’est pour cela que nous avons créé le syndicat mais ils ne sont pas d’accord » relate Cheik Coulibaly, enseignant au collège Horizon. Cette rentrée scolaire est un nouveau départ pour le Mali. La paix revient petit à  petit dans les régions du Nord. Les élèves de cette zone quant à  eux, ne savent pas tous à  quel saint se vouer car le retour des déplacés n’est pas encore définitif.

Rentrée scolaire : Les parents face à l’épreuve de la réussite

Si pour les élèves, la rentrée est perçue comme un moment de joie et de retrouvailles, après trois mois de vacances, elle est souvent synonyme de stress pour les parents qui sont confrontés à  de lourdes dépenses pour une bonne formation. Outre les préparatifs pour assurer aux enfants les fournitures, tenues scolaires et autres matériels didactiques, certains parents pensent aussi à  l’encadrement de leurs enfants après l‘école. Avec la baisse du niveau constatée par les autorités et la société civile, les parents face à  l’éducation, sont particulièrement interpelés au même titre que les enseignants. Qui n’ont pas toute la responsabilité du succès des apprenants. Aussi, des solutions existent pour garantir le succès scolaire de ses enfants. Témoignages : Ainsi, Dramane Coulibaly, enseignant au lycée souligne  : «Â mon garçon a reçu son DEF (Diplôme d’Etude Fondamentale) l’année dernière. Cette année, J’ai une mesure stricte. Je vais veiller sur lui à  la maison et même dans la rue. Je pense qu’il va commencer un autre cycle plus difficile que le précédent. De ce fait, dans la mesure du possible avec mes maigres ressources, je vais lui payer des cours privés en mathématiques et en Français, s’il était orienté au lycée. Vous savez avec les nouvelles réformes scolaires, l’heure n’est plus au divertissement et les vauriens n’ont plus leur place à  l’école. Nous, les parents devons faire en sorte que les enfants soient conscients de cette situation. Nous devons impérativement contribuer à  leur éducation à  la maison ainsi bien qu’à  l’école » Mme Konaté Maà¯mouna Traoré est enseignante. Comme Mr Coulibaly, elle compte bien encadrer sa fille : « J’ai une fille qui va faire la 8ième année fondamentale, à  un pas du DEF, je vais la préparer en attendant cette étape cruciale. Elle est dans l’établissement o๠J’enseigne. Donc cette année je compte augmenter la pression sur elle à  la maison ». A l’image des enseignants, les parent qui travaillent dans l’administration sont aussi sensibles à  la question de l’encadrement post-cours : « Je prépare activement la rentrée scolaire. J’ai trois enfants, l’un fait le 1er cycle et les autres le second cycle. Ils sont tous au privé. J’ai toujours des mesures de suivi sur eux à  l’école comme à  la maison. Ils travaillent tous mais, je souhaite qu’ils fassent mieux cette année. Je veillerai à  ce qu’ils apprennent leurs leçons à  la maison et leur mère contribuera beaucoup à  leur éducation », explique Moussa Sangaré, administrateur, résident à  Niamakoro TF1621. Education familiale D’autres parents semblent au bout avec la baisse du niveau d’enseignement : « l’Etat a échoué dans sa mission, et les enseignants n’ont pas le niveau de formation requis. J’ai deux enfants qui font tous la neuvième année. Ils étudient dans une école privée, ça fait deux fois qu’ils ont échoué au DEF. Au-delà  de l’école privée qu’ils fréquentent, je paye des cours à  domicile pour eux, malgré tout, leurs résultats sont médiocres. Cette année, pour ne pas déroger à  la règle, je vais leur faire la même chose. Ou changer d’école, de chargés de cours à  domicile et ensuite veiller sur eux à  la maison », se plaint Daouda Coulibaly douanier à  Faladiè en commune VI du District Enfin pour Mme Sidibé Oumou Traoré, veuve et secrétaire de direction, la méthode est simple : « Mes enfants sont à  l’école publique de Kalabancoro. Je les encourage toujours, pour moi, les moyens seuls ne suffisent pas, il faut aussi l’éducation familiale, l’amour des études et le courage, voilà  ce qui manque à  nos enfants. Pour cette année, au delà  des fournitures scolaires, je vais continuer à  les encadrer à  la maison, C’‘est mon devoir ! »

Lancement de la rentrée scolaire à Nioro du Sahel

Une rentrée, de nombreux défis Le directeur national de l’éducation de base, Mamadou Diabaté explique que cette rentrée se place dans un contexte caractérisé par trois éléments majeurs. Il s’agit notamment de l’exécution du programme d’investissement sectoriel pour l’éducation (PISE3), de la poursuite de la mise en œuvre des recommandations du forum national sur l’éducation (tenu en 2008), puis de la politique de décentralisation et de concentration. Pour cette année scolaire, plus de 3954 enseignants contractuels seront mis à  la disposition des collectivités territoriales et 3458 postes d’enseignants pour les écoles communautaires. Rappelons que l’examen de fin cycle pour les élèves de la 6e année (CEP) a été supprimé par décret ministériel il y a quelques mois déjà . Ainsi les élèves se soumettront désormais à  trois compositions trimestrielles à  l’issues desquelles ils seront jugés aptes ou non à  passer pour la 7e année. A savoir aussi que les compositions mensuelles selon Mr Diabaté, restent régies par chaque directeur au niveau de son école. Nioro du Sahel choisi Pour la deuxième fois, sur sa propre initiative, le Chef du Gouvernement présidera la cérémonie qui se tiendra cette année à  Nioro du Sahel. Aussi, les autorités gouvernementales procéderont à  I’ inauguration d’un nouvel Institut de Formation des Maà®tres (IFM) et I’ installation de la nouvelle Académie d’Enseignement de Nioro créée par Décret N°10_216/PRM du 13 avril 2010, autant d’actions qui montrent à  souhait les efforts du gouvernement pour amener I’ éducation au plus près des citoyens. Le choix de l’intérieur du Pays par le département en charge de l’Education pour les lancements se situe dans le contexte de la décentralisation/déconcentration de I’ éducation. Jusqu’ici, le lancement de I’ année scolaire se faisait à  Bamako et ses environs. En 2009, le Premier Ministre Modibo SIDIBE a apporté une innovation remarquable en présidant la leçon inaugurale de la rentrée scolaire 2009-2010 à  Kolokani dans la région de Koulikoro. Nioro du Sahel est le chef lieu de la commune, du cercle et de l’Académie d’Enseignement de Nioro du Sahel dans la première région de Kayes. Le lancement de la rentrée scolaire 2010/2011 dans cette localité aura pour effet escompté de galvaniser les initiatives des ressortissants de la zone en faveur de I’ éducation au plan matériel comme au plan symbolique. En effet, un appel sera fait aux migrants pour qu’ils apportent davantage leur soutien moral et matériel pour le développement du système éducatif de leurs localités par des actions de construction d’écoles ou de salles de classe mais également par des actions de sensibilisation. Les différents indicateurs montrent un faible taux de scolarisation et d’achèvement, surtout chez les filles. Le taux brut de scolarisation est de 54,2% au 1er cycle (contre 82% au niveau national) dont 46,75% pour les filles. Le TBS au 2ème cycle est encore plus faible: seulement 17,5% dont 09,1% pour les filles. Le taux national est 45,4%. Ces chiffres montrent que de grands efforts doivent encore être faits dans cette zone malgré toutes les nombreuses actions de construction de salles de classe menées par le gouvernement et les émigrés.

Rentrée scolaire au Mali : réhausser le niveau des examens

Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo a présidé hier à  l’Institut des langues Abdoulaye Barry, la réunion annuelle des directeurs de Centres d’animation pédagogique (CAP) et directeurs d’académie d’enseignement (DAE). La rencontre intervient dans un contexte particulier avec l’application de mesures destinées à  relever le niveau des examens.Pendant trois jours, les 70 directeurs de CAP et les 17 directeurs d’académie vont procéder à  une analyse fine de la situation de l’école et des moyens d’améliorer les rendements scolaires. Dans son intervention d’ouverture, Salikou Sanogo a invités les responables scolaire à  examiner tous les contours et à  faire des propositions concrètes susceptibles d’aider à  l’amélioration des résultats de l’année scolaire écoulée, et à  plancher sur les préparatifs de la rentrée prochaine. Une rentrée qui va intervenir après l’introduction de deux innovations majeures : la suppression du CEP et de la réforme du DEF. La rencontre s’intéressera ainsi à  la gestion des flux en 6è et 9è année, aux résultats du DEF et à  la disparité entre directions d’académie d’enseignement et entre centres d’animation pédagogique et aux stratégies d’harmonisation des évaluations pour les classes de 6è année. Les problèmes financiers, la situation du personnel enseignant, le régime de la décentralisation, la gestion de l’école, les relations avec l’Association de parents d’élève (APE), le comité de gestion scolaire (CGS) et les maires, les partenaires, les ONG seront aussi abordés. Tout comme la question de la formation initiale des enseignants, le mécanisme de l’encadrement de proximité, le rôle et les responsabilités des directeurs d’école. Salikou Sanogo a appelé les directeurs d’académie et de CAP à  analyser les problèmes dans la perspective de la rentrée prochaine, et à  porter une attention particulière à  la situation des enseignants et à  la situation des infrastructures scolaires. Il a ensuite annoncé la mise à  la disposition du département par le gouvernement de 3954 enseignants contractuels pour les collectivités territoriales et de 3458 postes d’enseignants pour les écoles communautaires au titre de l’année scolaire 2010-2011. « Je vous engage à  prendre contact dans les plus brefs délais avec les collectivités pour le recrutement des enseignants. Vous veillerez à  prendre en compte toutes les catégories », dira le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales. Avant d’inviter les responsables de CAP à  ne pas « oublier » les professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) et les professeurs d’éducation civique et morale (ECM). Pour le ministre, au sortir de la 9è année, un élève doit pouvoir lire, écrire sans fautes et chanter correctement l’hymne national en entier. Aux directeurs d’académie, il demande de veiller à  la qualité des enseignants qui seront recrutés pour les instituts de formation des maà®tres (IFM). « Pour avoir des enseignants de qualités, il faut des maà®tres de qualité », a poursuivi le ministre en demandant aux DAE et DCAP de mettre en place des dispositifs de suivi et de supervision et à  s’assurer que les différentes mesures prises sont appliquées par tous les acteurs. « Vous devez vous assurer que tous les agents assument pleinement leur responsabilité et jouent correctement leur rôle », a-t-il ajouté. Pour cela, des fiches de suivi mensuelles doivent être élaborées pour « s’assurer que chaque enseignant est en classe ». Il a annoncé la création de 22 nouveaux CAP qu’il souhaite voir opérationnels au plus tôt. Pour la formation des enseignants, il a indiqué que les travaux de construction des IFM de Kati et Ségou avancent bien et ceux de Kita et Koutiala sont annoncés pour bientôt. Pour les préparatifs de la rentrée prochaine, le ministre a demandé d’impliquer tous les partenaires de l’école et a annonce d’autres réformes issues des recommandations du Forum national sur l’éducation. Auparavant, le directeur national de l’Education de base Mamadou Diabaté avait dans un mot de bienvenue, indiqué que cette rencontre offrait l’occasion d’ébaucher les préoccupations majeures sur les grandes questions et d’harmoniser les actions pour une meilleure réussite des missions confiées aux uns et aux autres.

Ramadan et rentrée scolaire : Un véritable casse-tête pour les familles

Dilemme familial Le ramadan cette année coà¯ncide avec la rentrée scolaire et les familles se voient obligées de se préparer pour deux événements majeurs qui surchargent leurs budgets. Ce problème devient évident quant on considère chaque événement à  part, il s’agit du mois de ramadan et la rentrée scolaire. Au mois de ramadan, il est nécessaire de fournir la nourriture, les vêtements en guise de préparation pour la célébration du mois d’Aid. En outre, il est nécessaire de doubler le budget pour satisfaire la diversité des repas, ce qui ajoute de la pression et conduit les familles à  emprunter l’argent auprès de la banque. Des sacrifices pour les parents De même, avec d’autant d’assiduité et de préparation, les familles se trouvent au début de chaque saison contrainte d’acheter les fournitures scolaires, vêtements et sacs à  dos. Ces dépenses exigent des sacrifices moraux et nécessitent également un budget indépendant que la plupart des familles pauvres à  faible revenu seraient incapables d’assurer. Mr Keita est un chef de famille, employé d’une entreprise de la place « nos salaires suffisent à  peine à  nos dépenses cette année ». Diarraba Kamissoko est veuve avec 7 enfants et s’en remet à  Dieu pour supporter le coût. « Tant que Dieu est là , le pauvre doit garder l’espoir, autrement, je sais ne pas comment habiller mes enfants pour cette fête et surtout les plus petits ». Comme on dit chez nous, les enfants ne mesurent pas les difficultés des parents. En conclusion ce mois de ramadan plus la rentrée scolaire mettent une double pression sur les budgets familiaux, qui sont naturellement limités et faibles, sachant les faibles revenus des maliens dans leur majorité. Ce qui conduit les familles à  recourir à  d’autres sources pour pouvoir couvrir les besoins et dépenses.

L’uniforme pour les écoliers : une initiative du Maire Mara en Commune IV

Mettre fin à  la différence entre les enfants des riches et pauvres dans l’espace scolaire à  travers la tenue scolaire, donner un habillement acceptable aux élèves pour ne pas exhiber leur intimité, alléger les taches des parents d’élèves économiquement afin de promouvoir les produits locaux, tels sont les soucis du jeune maire en instaurant la tenue scolaire communale au niveau de sa commune. Le lancement s’est déroulé hier à  la mairie de la commune IV en présence d’une foule nombreuse composée de toutes les couches socio professionnelles Nouveau maire, nouvelles initiatives Voila le style du jeune Moussa Mara et son équipe depuis leur arrivée à  la tête de la mairie de la commune IV du district de Bamako. Comme action posée par l’équipe Mara, la fermeture des maisons closes et chambres de passe appartenant pour la plupart aux chinois) au niveau de sa commune. Et nous y sommes maintenant avec l’instauration des tenues scolaires, une première en République du Mali. Tenues subventionnées Selon le maire, quatre points l’ont conduit à  cette initiative. Le premier, C’’est de faire en sorte que dans les écoles, qu’il n’y ait pas de différence entre les enfants sur le plan vestimentaire. Le second souci, C’’est de faire en sorte que le mode d’habillement des enfants soit acceptable et correct. Autrement dit, préserver l’intimité de l’enfant pour qu’il puisse s’atteler au plus important qui est d’apprendre à  l’école. Le troisième souci, est de faire cette opération dans des conditions économiques supportables pour les parents d’élèves. [i « Nous sommes dans un pays ou la pénurie est la chose la mieux partagée, les personnes démunies sont les plus nombreuses, il ne faut pas que cette opération entraà®ne des charges aux parents d’élèves. C’’est pourquoi, la mairie a subventionné ces tenues soient à  la portée de tous », a déclaré le Maire Pour ce faire le maire et son équipe ont négocié avec les tailleurs qui ont l’habitude de faire ce genre de tenues scolaires à  un prix supportable Le dernier souci, est que l’opération soit une occasion de promouvoir les produits locaux de l’usine COMATEX (Compagnie Malienne de Textile). Témoigne Mara « Aujourd’hui, C’’est le coton malien qui est utilisé pour faire ces tenues et fabriqué par l’entreprise malienne ou il y a des travailleurs maliens ».Voila les résolutions dans la mise en place de l’uniforme scolaire dans la commune IV. Comparativement aux habits classiques, ces tenues coûtent moins chères dont le prix ne fait que seulement 1000F le mètre par pagne et le kaki fait 1250F. Une initiative saluée par la population Cette initiative a été bien accueillie dans la commune par la population en matière d’égalité sur le plan vestimentaire entre les enfants dans l’espace scolaire. En témoigne le Directeur du centre pédagogique de ladite commune : [b Le maire montre sa volonté d’améliorer la qualité de l’enseignement avec l’instauration de la tenue scolaire communale pour la prise en charges des fournitures scolaires. Une première en République du Mali, cette initiative mérite d’être saluée et pérennisée » soutient-t-il. C’’est ainsi que le DCAP a pris l’engagement au nom du corps professoral, d’amener cette initiative jusqu’au bout. Prenant parole le chef traditionnel de la commune IV a loué le jeune maire pour avoir apporté sa construction à  la consolidation de nos valeurs sociales; Avant de rappeler que cette initiative n’est pas surprenante dans la mesure ou Mara avant qu’il soit maire, a posé des jalons dans la commune. Tels que le grattage et le nivellement des tronçons de certains quartiers qui sont impraticables pendant l’hivernage.

Discours de Rentrée Scolaire du Premier Ministre

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier la population de Kolokani, les autorités régionales et locales, pour l’accueil chaleureux réservé à  ma délégation. Kolokani vient de faire la preuve de la légendaire hospitalité qui caractérise notre peuple. Je suis très heureux d’être aujourd’hui à  Kolokani pour procéder au lancement officiel de la rentrée scolaire 2009-2010. Cette rentrée marque le point d’orgue du travail accompli par le Ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales et ses services depuis près de 4 mois. Je tiens ici à  adresser, au nom du Président de la République, les félicitations les plus méritées aux personnels du Département pour le remarquable effort fourni. Mesdames, Messieurs Une rentrée scolaire est un moment important pour tous les apprenants, à  chacun d’entre eux, filles et garçons, aux enseignants, et aux parents J’adresse mes vœux de pleine réussite. Certaines familles ont du effectuer la rentrée dans des conditions difficiles liées aux inondations. A tous, J’adresse un message de soutien et de solidarité. Le Département de l’Education continuera dans les jours qui suivent à  mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour assurer dans les meilleures conditions la rentrée pour chaque élève et chaque enseignant. Je tiens, à  l’occasion de la rentrée scolaire 2009-2010, à  rappeler que l’éducation est un secteur stratégique prioritaire dans l’ambition de faire du Mali un pays émergent. Pour marquer la volonté du Gouvernement, la part de l’éducation dans le budget global passe de 216,926 milliards Fcfa en 2009 à  217,879 milliards de FCFA en 2010. s’agissant des charges récurrentes, le budget de l’éducation représentera 33,42% en 2010 contre 33,18% en 20009. Mesdames, Messieurs, La rentrée scolaire 2009/2010 revêt un cachet particulier, en raison des exigences retenues dans les recommandations du Forum National sur l’Education. Le Forum National sur l’Education est la manifestation concrète et historique de la volonté du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, de créer une dynamique forte et durable pour la restauration et la promotion de notre système éducatif, éprouvé par des décennies de crise. Cette rencontre a permis de faire un état des lieux sans complaisance de la situation éducative dans notre pays, de faire des recommandations sur les plans structurel et conjoncturel, en mettant l’accent sur l’objectif de scolarisation universelle et sur l’amélioration de la qualité. En effet, cette double exigence a constitué la toile de fond de toutes les interventions. La révision du schéma institutionnel, le financement de l’Education, la démocratisation de l’école, la redéfinition des filières de formation, la revalorisation de la fonction enseignante, l’éthique et la déontologie, ont constitué entre autres les axes majeurs de réflexion et de détermination de stratégies innovantes et porteuses. Les recommandations du Forum font actuellement l’objet d’un travail de construction à  partir d’une planification rigoureuse et réaliste. Cette planification tient compte à  la fois des exigences de qualité, des moyens de l’Etat, des exigences au plan international et des conformités avec les orientations politiques de l’Etat. Mesdames, Messieurs, Honorables invités, Le développement des ressources humaines est la condition première de tout développement durable. Le Mali ne saurait mettre sous le boisseau le devenir de notre système éducatif, au moment même o๠la régionalisation, la mondialisation soumettent chaque nation à  des exigences de résultat, à  une compétitivité permanente dans tous les domaines de connaissances, dans tous les domaines de compétence. C’’est pour moi l’occasion de réitérer à  la suite du Président de la République l’appel à  un sursaut collectif pour l’Ecole Malienne. Le personnel enseignant est le vecteur irremplaçable pour parvenir à  un système éducatif performant. Je voudrais ici saluer leur engagement et leur professionnalisme et renouveler l’espoir placé en eux par la patrie. C’’est le lieu aussi de les inviter à  s’interroger avec le Gouvernement sur les méthodes, les pratiques en vue d’introduire des innovations nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui et ceux de demain. Les enseignants sont donc au C’œur, au centre de cette gigantesque entreprise qui repose sur leurs épaules. Ils méritent donc respect et considération. Pour cela, le Gouvernement s’est engagé à  prendre et à  mettre en œuvre des mesures sociales et d’ordre financier, afin de créer des conditions motivantes dans l’exercice de la fonction enseignante. La qualification professionnelle des enseignants et la création de meilleures conditions matérielles d’enseignement et d’apprentissage sont une priorité de l’action gouvernementale. La garantie de la liberté syndicale, et l’instauration d’un dialogue constructif avec les syndicats d’enseignants autour des revendications syndicales étant les gages d’un climat paisible dans nos écoles, le Gouvernement mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements. C’est ainsi que des dispositions sont en cours pour accélérer l’intégration des enseignants contractuels dans les fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités. En retour, j’invite les enseignants à  la mesure et à  davantage de responsabilité dans les actions syndicales. L’avenir des millions d’enfants et de toute une nation est entre leurs mains. Les revendications syndicales, quoique légitimes, ne doivent pas bloquer le fonctionnement d’un système éducatif déjà  éprouvé par des décennies de violence, des années blanches, des années scolaires tronquées. Nous devons tous prendre conscience des enjeux actuels de l’école malienne qui a besoin de panser ses plaies, de combler ses lacunes, de se remettre au travail pour être à  même d’occuper une place dans un monde o๠la compétition devient de plus en plus impitoyable. La qualification des enseignants est au centre de la qualité de l’enseignement. Aussi, le Gouvernement accorde-t-il une grande importance à  la formation initiale et continue des enseignants. Une meilleure formation fait partie de la valorisation du métier d’enseignant. Mesdames, Messieurs les élus locaux Le Gouvernement poursuivra les efforts entrepris dans le cadre de la décentralisation et de la déconcentration de l’école. Pour cela, il mettra tout en œuvre pour élargir le champ des transferts de compétences, augmenter la capacité des ressources humaines au sein des collectivités. Une grande partie des ressources financières est déjà  transférée. Ce mouvement sera poursuivi en 2010. Nous sollicitons les collectivités, les Comités de Gestion Scolaire, les Associations de Parents d’Elèves et tous les leaders d’opinion, pour une plus grande implication de toute la communauté éducative, une plus grande mobilisation sociale autour de l’école. Par ailleurs, j’insisterai sur le respect de la discipline à  l’école. Je m’adresse particulièrement aux élèves et étudiants, qui sont tenus de respecter strictement le règlement intérieur des établissements. Le respect de la discipline permet d’établir des relations saines à  l’école, de créer un climat propice à  un travail régulier, achever les programmes et améliorer le rendement interne. L’administration scolaire, le personnel enseignant, les parents d’élèves jouent un rôle déterminant dans ce domaine. Le respect des règles établies, l’éthique et la déontologie sont des valeurs fondamentales que nous devons impérativement entretenir dans nos établissements scolaires. A ce titre, nous enregistrons avec satisfaction les efforts accomplis par les Comités de Gestion Scolaire et les Associations de Parents d’Elèves dans l’instauration du port de la tenue scolaire déjà  en vigueur dans certains établissements. Le Gouvernement travaille pour étendre le port de la tenue à  l’ensemble des établissements. Mesdames, Messieurs L’année scolaire 2009/2010 sera marquée, en plus de la mise en œuvre des recommandations du Forum, par des activités d’information, d’animation, de formation à  la citoyenneté et au patriotisme. En effet, l’école malienne ne sera pas en reste dans l’enthousiasme et la ferveur qui animeront notre peuple au cinquantenaire de notre accession à  la souveraineté nationale. Avant de terminer, je réitère, mes remerciements au nom du Gouvernement, en ces lieux et en cette circonstance, à  l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers pour l’accompagnement dynamique et durable dont bénéficie notre système éducatif. Nous continuerons à  les solliciter pour un appui renforcé à  la mise en œuvre du Programme d’Investissement du Secteur de l’Education, Enfin, en restant dans le domaine exclusif de l’Education, j’ai noté les difficultés de scolarisation dans la circonscription de Kolokani, notamment celle des filles, malgré les progrès réalisés au fil du temps. J’invite les parents, les notables, les pouvoirs locaux, à  mener une campagne tous azimuts en faveur de l’école. Je rappelle à  toutes et à  tous, par delà  le cercle de Kolokani, pour inscrire tous les enfants d’âge scolaire à  l’école. Nous devons, nous pouvons réussir le pari de la scolarisation universelle, et chaque composante de la société, chaque région, chaque localité, doit contribuer à  l’atteinte de cet objectif essentiel du Projet pour le Développement Economique et Social (PDES). Tous, nous devons nous investir sans réserve, dans la réalisation d’une école démocratique o๠le travail, la discipline, la créativité et la réussite doivent constituer les règles d’or. Vive l’école malienne Vive le Mali ! Je vous remercie !

Rentrée scolaire 2009 : quand le ramadan chamboule les dépenses

Le mois de ramadan tire vers sa fin. Il ne reste plus qu’une dizaine de jours. La rentrée des classes elle, sera effective dès la première semaine du mois d’octobre. Les parents d’élèves sont assez inquiets pour cette année. Soucieux à  cause des multiples dépenses qui s’annoncent : Les fournitures scolaires, les frais d’inscription, les tenues scolaires, précédées des habits et chaussures de fête achetées pour les gamins. Sans compter les énormes dépenses durant les 30 jours de jeûne. Année scolaire difficile Mr Coulibaly est père de 6 enfants et directeur d’une école fondamentale : « J’avoue que cette année risque d’être un peu dure. Il y aura trop de dépenses à  faire. Les enfants exigent d’être habillés pour la fête. C’est-à -dire, de nouveaux vêtements. C’’est à  nous parents de savoir faire un choix. Etant donné que ce ne sont pas toutes les écoles qui exigent des tenues, leurs habits de fête leur serviront aussi de tenues scolaires. Personnellement, je pense que la priorité sera mise sur l’école. Mais, J’ai prévu néanmoins d’acheter des habits de fête pour mes 6 enfants. Contrairement à  certains qui mènent une vie très dure. » Il est dans une situation beaucoup plus confortable que d’autres. Mr Dramane Sissoko estime pour sa part, que cela ne doit pas constituer un problème. « Ce n’est pas la première fois que la fête de ramadan correspond à  une rentrée scolaire. Les parents sont donc avertis. Ils doivent se mettre en tête qu’ils doivent toujours prévoir les dépenses de la fête et celles de la rentrée en même temps. Pour ma part, je n’ai pas de problème, puisque tous mes calculs sont faits depuis des mois. Les frais de scolarité de mes enfants, leurs tenues d’école et leurs habits de fête sont fin prêts. Il faut toujours être prévoyant dans la vie. Si non, on risque de se casser les dents comme beaucoup le font assez souvent malheureusement.» Prévoyance, prévoyance ! Mme Sidibé est parent d’élèves et abonde dans le même sens que Mr Sissoko. Elle suggère la prévoyance. « Quand on est parent d’élèves, on doit toujours prioriser l’intérêt de ses gamins sur toute autre chose. La fête ne doit pas du tout influer sur l’école. Je suis d’accord que cela pèse énormément sur notre portefeuille, mais quand même, l’école doit primer sur tout.» Cependant, certains ne partagent pas du tout cette approche de la chose. Selon Mr Théra, « on ne peut jamais prévoir dans ces cas de figure. Les dépenses ne finissent pas. On passe tout le ramadan à  effectuer une double dépense. Un plat pour la rupture du jeune, un autre pour le dà®ner, et le déjeuner des enfants. C’’est dur, trop dur de pouvoir jongler toutes ces choses à  la fois. » Appréhender les dépenses Les avis sont partagés sur la question. Ce n’est pas la première fois que la rentrée scolaire et le mois de ramadan se croisent. Les parents doivent se montrer assez prévoyants afin d’éviter toute surprise désagréable. Par ailleurs, il n’est pas toujours facile d’appréhender les dépenses. Surtout pour les ménages de faible revenu.

 » Sport scolaire et universitaire » : la deuxième édition lancée

Les équipes des 15 académies et celle de l’Université de Bamako ont répondu au rendez-vous Les différentes délégations venues de Kayes à  Kidal en passant par Kita, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Douentza… ont été accueillies par trois ministres d’Etat. Cela dénote de l’intérêt qu’accordent les autorités maliennes au sport dans le milieu scolaire et universitaire. Cette année, les compétitions seront faites dans deux disciplines. Le football et l’athlétisme. Durant une semaine, les différentes équipes mettront en valeur leurs talents. «Il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu, mais C’’est l’école malienne qui gagnera », a affirmé le ministre de l’éducation de base, Salikou Sanogo. Il y a deux ans, le président de la république Amadou Toumani Touré lançait la semaine du sport scolaire et universitaire. l’objectif était de dynamiser le football, le basket et l’athlétisme à  l’école. De multiplier les compétitions et de détecter les meilleurs talents. Un des buts recherchés par la rencontre, est d’organiser des ateliers à  l’intention de la jeunesse. Des thématiques telles que « jeunesse et citoyenneté » seront développées. Les délégations séjourneront à  l’internat, histoire de renouer avec une tradition qui avait tendance à  disparaà®tre avec l’arrêt de la semaine nationale des Arts et de la Culture. Il faut rappeler que la semaine du sport scolaire et universitaire est entièrement financée sur budget national. Des compétitions sont organisées au niveau local et national. Un lancement bien orchestré ! Au rythme des prestations de la fanfare nationale, les 16 délégations ont défilé sur le tartan du stade Modibo Kéà¯ta devant des centaines de supporters. Un match de football a ensuite opposé les anciennes gloires du football malien aux journalistes sportifs. Les nôtres ont été battus au score de 3 buts à  zéro. Le coup d’envoi a été donné par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Siby Ginette Bellegarde. l’équipe de Karim Doumbia, Président de l’association des journalistes sportif n’était pas assez préparée pour vaincre Zoumana Sacko, ancien premier ministre et ses coéquipiers. Après ce sacre des anciennes gloires, les compétions se poursuivront sur trois sites ( le stade Modibo Kéà¯ta, le Stade du 26 mars et le stade Ouenzzin Coulibaly).