La Secrétaire d’Etat adjointe Victoria Holt en visite au Mali

La Secrétaire d’à‰tat Adjointe au Bureau des organisations internationales au Département d’à‰tat américain, Victoria K. Holt est en visite au Mali du 1er au 03 Avril. Au menu de son séjour malien, des entretiens avec les responsables de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation Multidimensionnelle Intégrée au Mali (MINUSMA). « En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et principal pourvoyeur financier aux missions de maintien de la paix, les à‰tats-Unis jouent un rôle majeur dans le succès de la MINUSMA dans l’exécution de son mandat » rappelle un communiqué de l’Ambassade des à‰tats Unis au Mali. Mme Holt, qui assume des responsabilités au niveau des opérations de maintien de la paix et de la sécurité internationale, vient donc s’imprégner de « l’environnement dynamique du Mali, et mieux comprendre et évaluer l’efficacité du soutien américain à  la MINUSMA ainsi que les besoins et défis à  venir », toujours selon le communiqué. Elle s’entretiendra également avec le gouvernement du Mali et les partenaires internationaux. Les Etats Unis sont un des partenaires les plus importants du Mali dans le processus de pacification, de reconstruction et de stabilisation engagé depuis 2013. Le gouvernement américain a ainsi fourni près d’un milliard de dollars (530 milliards de francs CFA) d’aide au Mali – dépassant ses engagements initiaux annoncés à  la Conférence des Donateurs de Bruxelles en 2013 – dont plus de 333 millions de dollars (plus de 176 milliards de franc CGA) ont été fournis sous forme de contributions obligatoires à  la MINUSMA. En outre, neuf militaires américains servent actuellement dans la MINUSMA. Depuis 2012, les Etats-Unis ont également fourni plus de 200 millions de dollars (106 milliards de francs CFA) en aide humanitaire au Mali et aux réfugiés maliens déplacés du fait de la crise.

Toumani Djimé Diallo : un fidèle du président au Secrétariat Général de la Présidence.

C’’est un fidèle parmi les fidèles du président Ibrahim Boubacar Keà¯ta qui prend les rênes du secrétariat général de la Présidence avec rang de ministre. Il s’agit de Toumani Djimé Diallo. Le natif de la capitale du Méguétan (Koulikoro) fut longtemps un proche collaborateur du président. Sa collaboration avec IBK commence à  la fin des années 90 o๠l’homme fut chargé de mission à  la Primature. A l’accession d’IBK à  la tête de l’Assemblée nationale, Toumani Djimé Diallo est, conseiller spécial du président chargé de l’appui technique aux délégations parlementaires maliennes. Il participe aux sessions parlementaires et aux travaux des commissions permanentes l’Assemblée permanente paritaire ACP UE et au suivi parlementaire des négociations avec l’OMC. En 2007, il devient le chef de cabinet du président de l’hémicycle d’alors. Trois ans plus tard, il entame une carrière diplomatique en devenant l’Ambassadeur du Mali au royaume du Maroc. M. Diallo est resté fidèle à  l’actuel président de la République même dans les moments les plus difficiles de sa vie notamment après sa démission de l’Adéma/PASJ. Homme de plume Le journal « La Nation » dont il était le directeur de publication contribuera beaucoup à  soutenir le combat politique de celui que les Maliens considéraient comme victime d’une cabbale au sommet. En signant son retour auprès d’IBK, le sexagénaire l’aidera sans doute dans le traitement et la gestion des grands dossiers de la République. Toumani Djimé Diallo sera épaulé par son adjoint Seydou Nourou Keà¯ta, un cacique du Rassemblement pour le Mali (RPM) dont l’engagement et la compétence ne souffrent d’aucun doute. Comme pour permettre à  la machine de la Présidence de tourner à  plein régime, Ibrahim Boubacar Keà¯ta a également nommé hier Mahamadou Camara, en qualité de Directeur de cabinet avec rang de ministre.

Cnuced: le Kenyan Mukhisa Kituyi a pris ses fonctions

Depuis 2008, il était Chef exécutif de l’Institut kenyan de la gouvernance, une organisation qui fait l’interface entre le monde universitaire et de la recherche, d’une part, et l’élaboration des politiques publiques dans la région d’Afrique de l’Est, d’autre part. Parallèlement, il était membre de la « Brookings Institution » à  Washington D.C., au sein de son « Initiative pour la croissance en Afrique ». à€ ce titre, il était impliqué dans le dialogue sur les relations commerciales durables entre les à‰tats-Unis et l’Afrique, et le programme d’études sur l’intégration régionale. De 2008 à  2012, il était membre de l’équipe d’experts qui conseille les présidents de la communauté est-africaine sur les défis, les opportunités et l’éventuelle feuille de route d’une plus grande intégration régionale. Entre 2011 et 2012, M. Kituyi était Consultant à  la Commission de l’Union africaine o๠il a aidé à  élaborer l’architecture et la feuille de route de la zone de libre-échange panafricaine. M. Kituyi avait été élu au Parlement du Kenya en 1992 et avait occupé, à  différentes périodes, les postes de Chef de l’opposition et Président de la Commission de la défense et des affaires étrangères, avant d’entrer au Gouvernement. Il a été Ministre du commerce et de l’industrie de 2003 à  2008, un poste grâce auquel il a joué un rôle moteur sur l’arène de la diplomatie commerciale dans la région d’Afrique de l’Est, le Conseil du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), l’Union africaine, les négociations de l’Accord de partenariat économique Union européenne- Afrique- Caraà¯bes et Pacifique (EU-ACP), et les négociations du Cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Né en 1956 au Kenya, M. Kituyi est marié et père de quatre enfants. Il remplace le Thaà¯landais Supachai Panitchpakdi dont le mandat a pris prend le 31 août dernier. La Cnuced a été créée en 1964 pour intégrer les pays en développement dans l’économie mondiale et favoriser leur essor grâce notamment à  un rééquilibrage des termes de l’échange entre pays industrialisés et pays en développement.

Mexique : Hammadoun Touré, réélu Secrétaire Général de l’UIT

Avec 151 voix en sa faveur et 6 abstentions, Hamadoun Touré a bénéficié d’un quasi-plébiscite. Ses premiers mots ont été de remercier Dieu, sa famille, le président de la République du Mali, le Premier ministre, le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, l’Union africaine et tous ses collègues et amis pour leur soutien sans faille. C’’est avec émotion qu’Hamadoun Touré signe un nouveau bail de quatre ans avec l’UIT o๠il travaille depuis douze ans : huit ans comme directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) et quatre ans comme secrétaire général. Notre compatriote, détenteur depuis 1979 d’une maà®trise d’ingénierie électrique de l’Institut électrotechnique des télécommunications de Léningrad (actuellement, St. Pétersbourg), a une longue carrière derrière lui. Il a travaillé à  la fois dans le secteur public au Mali, dans des institutions intergouvernementales, avec Intelsat à  Washington D.C., et dans le secteur privé avec Ico Global Communications. Avant d’intégrer l’UIT, Hamadoun I. Touré servait (1996-1999) dans le privé en qualité de directeur régional Afrique à  Ico Global Communications, une entreprise spécialisée dans les systèmes mobiles mondiaux de communications personnelles (GMPCS). Il y a dirigé les activités en Afrique et organisé la mise en place et le fonctionnement du réseau de distribution sur tout le continent. De 1985 à  1996, Hamadoun Touré a servi à  l’Organisation internationale de télécommunications par satellite, Intelsat, à  Washington. Après s’être occupé de différents programmes régionaux, il y a été nommé directeur du département Afrique et directeur du Groupe Afrique et Moyen-Orient avec la responsabilité de toutes les questions techniques, commerciales et opérationnelles de ces régions. C’est à  l’Office des postes et télécommunications du Mali, que Hamadoun Touré a débuté sa carrière, en 1979. A la séparation des deux entités, donc à  la création de la Sotelma, il pris la tête de la division des télécommunications internationales. Pour en revenir à  la conférence des plénipotentiaires de l’IUT, le vice secrétaire général, le Chinois Houlin Zao a également été réélu avec 155 voix pour, et 2 abstentions. Les élections se poursuivent pour les autres instances : le Bureau du développement des télécommunications, le Bureau de la radio communication et celui de la normalisation. Il faut noter qu’un autre Africain, en l’occurrence le Burkinabé Ibrahima Sanou, est candidat pour le BDT.

Visite du Secrétaire d’Etat Français à la coopération au Mali

La visite d’Alain Joyandet au Mali est la deuxième étape d’une série qu’il a entamé depuis hier dans trois pays africains (la Guinée Conakry, le Mali et la Mauritanie). Le secrétaire d’Etat français à  la coopération et à  la francophonie, Alain Joyandet a été reçu par le président de la République Amadou Toumani Touré au Palais de Koulouba. Au menu de cet entretien, les deux hommes ont passé en revue l’état de la coopération. Quarante cinq minutes auront suffit pour échanger sur les différents aspects de la coopération entre la France et le Mali, notamment en matière militaire, une coopération jugée satisfaisante des deux côtés. Ceci en rapport avec le problème du Nord. Par ailleurs la coopération entre les deux pays, touche aussi les secteurs de l’économie, de la culture et de l’artisanat avec l’organisation chaque année des journées du Mali en France. L’arbre qui cache la forêt Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la foret. La coopération entre les deux Etats comporte quelques zones d’ombres. Notamment, sur le plan de l’immigration, la France et le Mali n’arrivent pas à  accorder leurs violons, et ce, malgré les initiatives multiformes posées à  l’actif de la partie Française. Le Mali n’a toujours pas signé l’accord de gestion concertée des flux migratoires. Joyandet est-il un autre émissaire de Sarkozy pour faire bouger la question, après Eric Besson en Mars dernier ? Sur le plan des échanges économiques et commerciaux, signalons l’échec qu’a connu la signature des accords de partenariats économiques (APE). En effet, les autorités maliennes, sous la pression des forces vives de la société civile, n’ont pas parafé les APE. Une coopération fructueuse selon le Secrétaire d’état Malgré tout, ce passage éclair de Alain Joyandet reste utile pour maintenir une dynamique de coopération bilatérale entre la France et le Mali. En dépit des désaccords, la France et le mali restent des partenaires stratégiques à  bien des égards :  » Il n’ y aucun nuage sur la coopération franco-malienne, a ainsi affirmé, Alain Joyandet, notre coopération concerne près de 100 millions de francs et le Mali et la France sont des partenaires stratégiques ». « Le chef de l’état et moi, avons évoqué plusieurs sujets : la coopération française accorde beaucoup d’intérêt à  l’assainissement, source de bien être », a ajouté le secrétaire, en visite dans la commune II du district de Bamako, o๠il a pu observer entre autres le curage des caniveaux. Après la Guinée et le Mali, Alain Joyandet poursuit demain sa visite en Mauritanie o๠il devrait assister à  l’investiture du président mauritanien élu.