Adéma-PASJ : Dioncounda Traoré dénonce « l’état de non préparation des élections de 2012»

Le problème du fichier électoral est devenu une sérieuse préoccupation dans la perspective des élections générales de 2012. Après le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena), le premier à  tirer la sonnette d’alarme en interpellant les pouvoir publics et en faisant le plaidoyer auprès de la société civile, le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) alerte à  son tour le gouvernement sur la nécessité d’entamer «immédiatement» la préparation de ces scrutins plus que cruciaux pour le Mali. Le Parti de l’abeille a tenu sa 11ème conférence nationale, le 27 mars 2011, au Centre international de conférence. Il a examiné à  cette occasion la situation politique et sociale du Mali, de l’Afrique et du monde. Le parti a fait l’état des lieux des crises politiques sur le continent. «Tous ces drames, toute cette violence ont un dénominateur commun : une absence totale, un déficit grave ou une tentative de remise en cause de la démocratie qui se traduit par des régimes outrancièrement personnalisés voire dictatoriaux et des élections frauduleuses et truquées», a expliqué le président de l’Adéma, Dioncounda Traoré, à  l’ouverture de la Conférence nationale. Pour éviter le scénario d’une crise politique à  l’image de celle du Bénin, C’’est pour cette raison que le Parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ) a cru nécessaire d’anticiper le débat sur les préparatifs des élections générales à  venir. l’Adéma est animé d’une forte ambition de reconquérir la magistrature suprême en 2012. Pour le président du parti de l’Abeille et non moins président de l’Assemblée Nationale, les régimes qui abusent du pouvoir subiront, à  leur dépens, aujourd’hui encore plus qu’hier, la réaction de leur peuple. Le parti estime que 2012 sera une année de défis voire «de tous les risques». «La situation est pour le moins préoccupante eu égard à  l’état de non préparation de ces futures consultations électorales», a déclaré avec force Dioncounda Traoré. Selon lui, sur le terrain politique aujourd’hui, il existe une volonté manifeste de «discréditer le fait partisan» en promouvant des mouvements indépendants. Tout comme, a-t-il ajouté, la profusion inconsidérée actuelle des partis n’apporte rien à  une lecture intelligente du paysage politique du pays. Dans ses recommandations, la Conférence nationale du parti a instruit au gouvernement de «commencer immédiatement les préparatifs» des élections. Elle a insisté sur l’élaboration d’un nouveau fichier électoral fiable et moderne, gage, dit-elle, de l’acceptation des résultats par tous les acteurs.

Renouvellement du bureau de la jeunesse ADEMA : Sidi Dagnoko, candidat à la présidence

Mais avant cette date, l’ensemble des sections jeunesse du parti doivent désigner leur candidat à  cette élection qui marquera un pas décisif pour l’ADEMA pour les élections présidentielles de 2012. Conférence de la section jeunesse C’’est dans ce cadre qu’a eu lieu, la conférence de la section IV de la jeunesse de l’ADEMA au cours de laquelle, Mr Sidi Dagnoko a été porté au poste de secrétaire général. Composé de 47 membres, le nouveau bureau de la section mis en place, sera désormais dirigé par Sidi Dagnoko pendant 5 ans. l’élection de Sidi Dagnoko n’a rien de surprenant, car son engagement auprès des jeunes a toujours été constant. «Â Nous devons travailler pour mériter la confiance que nos aà®nés placent en nous. Je me battrai dans toutes les zones du pays pour que triomphent les idéaux du parti Adema », déclarait M Dagnoko après son élection. Par ailleurs, l’objectif recherché par cette conférence de section est de positionner le jeune Sidi Dagnoko originaire de Bafoulabé, dans la course pour diriger le bureau National des jeunes de l’ADEMA lors du congrès les 22 et 23 janvier prochains. Sidi Dagnoko sera donc le candidat de la section jeunesse ADEMA de la Commune IV. Un parcours associatif Avec son humilité et sa grande modestie, ce jeune homme a derrière lui un remarquable talent de leader. Sidi Dagnoko a surtout fait ses classes dans le secteur associatif malien et l’entreprenariat. Il dirige plusieurs sociétés dans le secteur de l’industrie et de la communication (à  travers la brillante agence de communication, Spirit McCann). Hormis la politique, ce diplômé de l’ENA est titulaire d’une spécialisation en Commerce international. Il est aussi le vice président national de la jeune chambre internationale (JCI). Il avait précédemment été président de l’OLM Bamako Elite. Voilà  autant d’atouts qui militent en faveur d’un homme dont la priorité est de se positionner en rassembleur. Avec un réel charisme, Sidi Dagnoko est l’un des porte-voix d’une jeunesse ADEMA plutôt divisée.