Coopération militaire : le Mali se tourne vers la Russie

En visite à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, et son homologue russe Sergueï Lavrov, ont évoqué les grands axes de la coopération militaire entre les deux pays.La Russie déroule le tapis rouge au Mali. Sur invitation du chef de la diplomatie russe, Abdoulaye Diop effectue une visite à Moscou du 10 au 12 novembre 2021. Les grands axes de ce voyage assez médiatique ont été dévoilés lors d’un point de presse animé par les deux ministres des deux pays.

D’emblée, les deux pays envisagent des « projets d’envergure » sur la base des accords de défense pour lutter contre le terrorisme au Mali. En plus des équipements militaires, « la Russie va aussi continuer la formation des cadres militaires maliens », a assuré Sergueï Lavrov.

Lavrov a aussi annoncé le soutien de la Russie pour aider la junte malienne à faire face à la menace sécuritaire argument brandi par les autorités maliennes pour justifier le report de la présidentielle et des législatives du 27 février 2022. « Nous comprenons la nécessité de renforcer la lutte anti-terroriste. Nous comptons mettre à la disposition du gouvernement du Mali un certain nombre d’équipements. Nous allons faire tout ce qui est possible pour éviter que la menace terroriste pèse sur la structure de l’État ».

La Russie qui siège au Conseil de sécurité des Nations unies avec droit de veto, a appelé l’organisation onusienne à privilégier le dialogue avec les pays en crise en Afrique et exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de ces pays. Sergueï Lavrov a dit avoir accepté volontiers l’invitation de son homologue Abdoulaye Diop à se rendre au Mali.

Pour sa part, le ministre Abdoulaye Diop a expliqué que sa présence dans la capitale russe consiste à donner une « impulsion à la coopération de défense et de sécurité » entre les deux pays. Au moment où la France annonce la fin de Barkhane avec la fermeture de ses trois bases militaires au nord Mali, Abdoulaye Diop évoque la nécessité pour son pays d’avoir les capacités nécessaires pour pouvoir assurer leur sécurité.

« C’est une relation qui n’est dirigée contre personne mais qui est censée prendre en charge les préoccupations des Maliens pour assurer leur propre sécurité. Une relation qui est censée défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali d’un côté et de l’autre, renforcer la stabilité de notre pays, mais aussi trouver une relation gagnant-gagnant sur le plan économique et commercial », a-t-il fait savoir.

Moscou a procédé le mois dernier à la livraison d’équipements militaires selon le ministre Abdoulaye Diop, qui précise que son pays n’est pas en train de « sous-traité » sa sécurité à travers cet accord de coopération militaire avec la Russie.

A ce titre, le ministre malien des Affaires étrangères a fermement démenti la signature d’un contrat avec la société paramilitaire russe Wagner, précisant que la relation entre le Mali et la Russie est une « relation d’État à État ».

Sénégal : les Douanes interceptent des trafiquants

Des faux médicaments, du chanvre indien et de la morphine, d’une valeur totale de près de 150 millions F CFA, ont été saisis hier jeudi dans deux localités du pays.Les agents des Douanes sénégalaises, dans le cadre de la lutte contre le trafic international de stupéfiants, frappent fort. Un communiqué, reçu vendredi à APA, renseigne que la Brigade commerciale de Keur Ayip (Centre) a découvert « quatre colis de chanvre indien, d’un poids total de 400 kg, pour une contrevaleur estimée à 48 millions F CFA, 4000 comprimés testés positifs à la morphine estimés à 51 millions F CFA et des faux médicaments d’une contrevaleur de 6,8 millions F CFA ».

Le document précise que la saisie a eu lieu « entre Touba Saloum et Darou Salam Nioro dans la forêt de Keur Madiabel ». En outre, indique le communiqué, le Groupement Polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (GPRRF) de Thiès (Ouest) a aussi confisqué des produits prohibés.

Cette Unité spéciale des Douanes sénégalaises a réalisé « une saisie de 280 kg de chanvre indien d’espèce brown à Sandiara (Ouest). Le produit est conditionné en 13 ballots contenant 152 paquets d’une contrevaleur de 41,4 millions F CFA ».

Le convoyeur, de nationalité malienne, a été appréhendé dans la forêt de Sandiara alors qu’il attendait « vraisemblablement les commanditaires pour procéder à la livraison de la drogue ».

Plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes, les Douanes sénégalaises informent que « l’enquête suit son cours en collaboration avec d’autres Forces de Défense et de Sécurité pour (arrêter) d’éventuels membres de ce réseau criminel ».

L’Etat ivoirien approuve un prêt de 8,5 milliards Fcfa pour l’acquisition de 2 aéronefs

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi un prêt de 8,53 milliards Fcfa contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition de deux aéronefs en vue de la sécurité du territoire.

La Côte d’Ivoire a ratifié un accord de prêt de 8,53 milliards Fcfa, conclu le 12 octobre 2021 avec la BIDC, en vue de financer l’acquisition de deux aéronefs pour des missions de surveillance et de reconnaissance du territoire, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à’l’issue d’un Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il s’agit d’un projet de décret qui vise à asseoir la sécurité des frontières terrestres et maritimes de la Côte d’Ivoire ainsi que le renforcement du dispositif sécuritaire du pays.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne a fait un crash, en septembre, dans le nord-est du pays, faisant trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens tués à la suite de « conditions météorologiques défavorables ».

La Commission de l’Union africaine dément la délocalisation de son siège en Ethiopie

L’Ethiopie est en proie à un conflit armé avec à la progression des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) vers la capitale, Addis-Abeba. La Commission de l’Union africaine (CUA) a rejeté les informations selon lesquelles son président, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une délocalisation temporaire de ses bureaux et de son personnel hors de l’Ethiopie. Dans un communiqué, le porte-parole du président de la CUA, Ebba Kalondo, a affirmé que ces informations faisant état de la délocalisation du siège de l’Union africaine sont fausses.

« La Commission de l’Union africaine a appris la publication sur les réseaux sociaux d’un mémo interne officiel attribué au président de la Commission, qui aurait appelé à une délocalisation temporaire de la Commission et de son personnel hors d’Éthiopie. C’est une fausse information qui n’a aucun fondement ni dans les faits ni dans la forme », a-t-il déclaré.

La semaine dernière, M. Mahamat a déclaré que son bureau suit avec une profonde inquiétude l’escalade de la confrontation militaire en Éthiopie, où les forces fédérales sont engagées dans une guerre brutale avec les rebelles des régions de Tigré et d’Amhara.

Il a exhorté toutes les parties au conflit à sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté nationale du deuxième pays le plus peuplé d’Afrique. Moussa Faki Mahamat a en outre exhorté les belligérants à engager le dialogue pour trouver une solution pacifique à la crise.

Le président de la CUA a appelé à la cessation immédiate des hostilités, au respect total de la vie et des biens des civils, ainsi que des infrastructures publiques.

Côte d’Ivoire: un gendarme condamné à 2 ans de prison ferme pour racket

Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné vendredi un gendarme à deux ans d’emprisonnement ferme pour racket, à l’issue d’un procès marquant l’ouverture de la rentrée judiciaire 2021-2022.

Reconnu « coupable d’extorsion de fonds et de violation de consignes », le maréchal des logis Dadié Tanoh a été condamné par le tribunal militaire à « 24 mois d’emprisonnement ferme et à 100.000 Fcfa d’amende ». 

Un deuxième verdict, concernait également un gendarme, Roger Yapi Yapo, déclaré « non-coupable » des faits de racket. Sur huit prévenus comprenant un policier et sept gendarmes, seulement deux décisions ont été rendues.

Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé six affaires pour « complément d’enquête » et instruit le  ministère public de s’assurer que « les enquêtes couvrent un large spectre des faits » reprochés aux prévenus.  

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, devraient être jugés lors de cette rentrée judiciaire, qui s’étend jusqu’au mois de juillet 2022. 

Libye : des demandeurs d’asile évacués vers le Niger

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce avoir évacué 172 demandeurs d’asile vulnérables de Libye vers le Niger dans la soirée du 4 novembre.Il s’agissait du premier vol d’évacuation vers le Niger depuis plus d’un an. Celui-ci fait suite à la levée par les autorités libyennes d’une interdiction des vols humanitaires. Les personnes évacuées ont été détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ont été victimes de traite ou ont subi des violences en Libye, explique le HCR dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

« Le HCR est soulagé de voir la reprise de ces vols d’évacuation vitaux », a déclaré le chef de mission du HCR en Libye, Jean-Paul Cavalieri, cité par la note. « Cependant, précise-t-il, compte tenu du nombre limité de places, l’évacuation ne peut être une solution que pour des personnes extrêmement vulnérables, ayant un besoin urgent de sécurité et de protection ».

Le groupe évacué comprend des familles, des enfants voyageant seuls et un bébé né il y a seulement quelques semaines, informe l’organisme onusien.

Cette évacuation a eu lieu grâce au mécanisme de transit d’urgence (Emergency Transit Mechanism, ETM) mis en place en 2017 en partenariat avec le gouvernement du Niger. Ce dernier a accepté d’accueillir temporairement sur son territoire des réfugiés confrontés à des situations de danger de mort en Libye afin que le HCR puisse travailler à l’identification de solutions durables pour chacun d’entre eux.

Au Niger, le HCR apporte un soutien en matière de soins de santé mentale à ceux qui ont été confrontés à des traumatismes pendant leur séjour en Libye, ainsi qu’un accès à des possibilités de formation professionnelle.

A ce jour, 3361 réfugiés et demandeurs d’asile ont été évacués de Libye vers le Niger. Parmi eux, 3213 ont quitté le Niger vers des pays tiers dans le cadre du mécanisme de réinstallation et de voies complémentaires.

RCA : « les Casques bleus restent déterminés » (Minusca)

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) affirme que le moral des contingents est au beau fixe malgré l’attaque récente de Casques bleus égyptiens.Le 1er novembre dernier, la garde présidentielle a ouvert le feu à Bangui sur « dix Casques bleus égyptiens désarmés et à peine arrivés en République centrafricaine », informe, dans un communiqué reçu jeudi à APA, Vladimir Monteiro, le porte-parole de la Minusca.

Toutefois, le calme est revenu dans les rangs des Casques bleus. « Les blessés sont en train d’être pris en charge. Ils sont prêts à continuer leur mission », renseigne M. Monteiro qui, néanmoins, admet que « c’est difficile » de subir ce type d’incident dès « son premier jour dans une zone de mission ».

Le capitaine Mazalo Agba, porte-parole de la Police de la Minusca, abonde dans le même sens : « Que ce soit à Bangui ou dans l’arrière-pays, nous sommes là pour soutenir les forces de sécurité intérieure pour accomplir la mission de protection des civils pour laquelle nous sommes déployés en RCA et d’appui aux forces de défense et de sécurité ».

Après la survenue de l’incident, la Minusca annonce avoir eu « des contacts normaux » avec le gouvernement centrafricain « à travers les ministres de la Défense et de la Communication ».

Pour tirer cette affaire au clair, la mission onusienne prévoit de mener « ses propres investigations » et demande aux autorités centrafricaines d’en faire de même. Sur ce dossier, il ne peut y avoir « d’enquêtes conjointes », soutient la Minusca.

De l’avis de Vladimir Monteiro, l’attaque du bus qui transportait les Casques bleus égyptiens « venus apporter leur soutien au processus de paix » constitue « un acte inqualifiable » qui a coûté la vie à une personne.

Sur le plan sécuritaire, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, le porte-parole de la Force de la Minusca, affirme que les efforts sont concentrés sur « certaines zones et axes prioritaires » du territoire centrafricain.

Ces actions, poursuit l’officier, ont notamment conduit « un nombre important et croissant de dissidents de groupes armés à déposer ou à montrer leur intention de déposer les armes dans les localités de Bambari, Kongbo, Dimbi et Alindao ».

Conflit en Éthiopie : l’UA appelle à la cessation immédiate des hostilités

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), observe avec « une profonde inquiétude » l’escalade des affrontements entre l’armée éthiopienne et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais).Un an après son déclenchement, la guerre au Tigré prend une toute autre tournure. Elle s’étend petit à petit à l’Amhara et l’Afar, deux autres régions de l’Éthiopie. Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) gagnent du terrain sur l’armée régulière. Ils seraient à 400 kilomètres d’Addis-Abeba, la capitale du pays.

La menace qui se rapproche de plus en plus a récemment poussé le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, à préparer ses compatriotes au combat en les invitant à s’armer. Ce qui fait craindre une guerre civile.

Face à cette situation qui ne présage rien de bon, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), plaide, dans un communiqué reçu jeudi à APA, pour le respect de « la vie et les biens des civils ainsi que des infrastructures de l’État ».

Dans le document, le diplomate tchadien « exhorte une fois de plus toutes les parties à sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté nationale de l’Éthiopie ». Pour l’organisation panafricaine, le dialogue doit être privilégié « pour rechercher une solution pacifique dans l’intérêt du pays ».

Prête à « soutenir un processus politique consensuel » en Éthiopie, la Commission de l’UA conseille aux forces opposées de « ne pas commettre d’actes de représailles contre quelque communauté que ce soit, et de s’abstenir de tout discours de haine et d’incitation à la violence et à la division ».

Moult rapports ont pointé du doigt les violations des droits de l’Homme commises par l’armée éthiopienne et les rebelles du TPLF. C’est la raison pour laquelle, Moussa Faki Mahamat rappelle aux parties « leurs obligations internationales » en la matière.

Ethiopie : des forces étrangères accusées d’aider le TPLF

Des troupes venues de l’étranger aident les rebelles du Tigré pour renverser le gouvernement d’Addis-Abeba, selon le Premier ministre, Abiy Ahmed.
Les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) ont pris le contrôle de deux villes stratégiques en Ethiopie, Dessie et Kombolcha, dans l’Etat régional d’Amhara. Ils progressent vers la capitale, Addis-Abeba, sur l’un des trois fronts, tandis que les troupes gouvernementales battent en retraite depuis Mekele, la capitale de l’Etat régional du Tigré.

Les habitants de la ville de Debre Birhan ont fermé la route menant à Addis-Abeba lorsque des centaines de soldats des forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) sont entrés dans la ville à la suite d’un désaccord avec le commandement militaire.

Les soldats ont refusé de retourner à Wollo pour combattre les forces du TPLF et ont transféré leurs armes à la milice de Debre Birhan, ont confirmé à APA des source sécuritaires.

Ce qui a poussé le Premier ministre, Abiy Ahmed, à fustiger l’implication de forces étrangères dans ce conflit qui dure depuis un an, mais tout en s’abstenant de mentionner la nationalité des combattants étrangers aux côté du TPLF.

Toutefois, il a déclaré que le gouvernement a identifié les corps de combattants non éthiopiens, à la suite des récentes frappes aériennes menées contre les forces rebelles.

Selon certaines informations, les forces du TPLF pillent actuellement les ressources des villes qu’ils détiennent, principalement les parcs industriels.

L’intensification des combats a aggravé une catastrophe humanitaire dans les zones de conflits au Tigré.

Ethiopie: état d’urgence face à l’avancée des rebelles

Le Conseil des ministres éthiopien a déclaré mardi 2 novembre 2021, l’état d’urgence national, après la prise de deux villes stratégiques par les rebelles du Tigré.Cette mesure a été prise après que des dizaines de milliers de partisans du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) vivant dans les villes de Dessie et de Kombolcha sont entrés dans les combats aux côtés des forces rebelles.

L’état d’urgence national vise à protéger « les civils des atrocités commises par le groupe terroriste TPLF dans plusieurs régions du pays
». Les législateurs devraient approuver la mesure dans les 24 heures.

Ces derniers jours, le TPLF a revendiqué le contrôle de deux villes stratégiques situées à environ 380 kilomètres au nord d’Addis-Abeba et n’a pas exclu de marcher sur la capitale, où aucun combat n’a encore eu lieu.

Le gouvernement a démenti les revendications de gains territoriaux du TPLF qui, s’ils étaient confirmés, représenteraient une avancée stratégique majeure.

Mardi, les autorités ont ordonné aux habitants d’Addis-Abeba d’enregistrer leurs armes à feu et de se préparer à défendre leurs quartiers.

Une grande partie du nord de l’Ethiopie est sous le coup d’une coupure des communications et l’accès des journalistes est restreint, ce qui rend les affirmations concernant le champ de bataille difficiles à vérifier de manière indépendante.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé des troupes dans le Tigré il y a un an pour arrêter et désarmer le TPLF, en réponse, selon lui, à des attaques contre des camps de l’armée.

Mali : « les civils de Ségou en danger » (ONG)

Selon Human Right Watch, dans cette région, située à 240 kilomètres de la capitale Bamako, « l’impunité persiste » pour des meurtres présumés commis par des militaires et des islamistes. C’est un signal d’alerte. Il y a juste une semaine, « huit personnes, dont un jeune garçon et un octogénaire, ont été retrouvées mortes » à N’Dola, un village de Ségou, au Centre du Mali. Un villageois a fait savoir à Human Rights Watch que les victimes « avaient été exécutées lors d’une opération antiterroriste du gouvernement ».

L’exécutif a reconnu que « les Forces armées maliennes (Fama) ont bien mené une opération » ce jour-là près de N’Dola mais nie « toute implication dans des exécutions extrajudiciaires ». Dans cette partie du pays, des affrontements opposent depuis fin 2020 le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) et l’armée parfois soutenue par des groupes d’autodéfense.

À Ségou, Human Rights Watch a reçu « des informations d’allégations distinctes concernant d’autres abus plus récents notamment le meurtre d’un sage dans un village par les forces de défense locales et la décapitation d’un membre des forces de défense civile capturé par un groupe armé islamiste ».

Sur les sept « cercles » (zones administratives) de cette région, cinq étaient « occupés » par le Gsim, d’après un responsable de Ségou contacté par l’Organisation Non Gouvernementale. Les jihadistes y chassent les enseignants, les professionnels de la santé, attaquent les agriculteurs et organisent le blocus de villages.

Toutes choses qui font que « des dizaines de milliers de villageois ont fui leurs foyers » ces derniers mois, à en croire un sage de Ségou. Pour Human Rights Watch, « le gouvernement malien devrait faire davantage pour exercer sa responsabilité de protéger les civils », non sans lui demander d’ « enquêter sur les allégations d’abus commis par l’armée ainsi que par les groupes armés d’opposition, et traduire les responsables en justice ».

Source: APA

Vagondo Diomandé prône la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé a prôné, vendredi, la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien dont il est originaire.

Le ministre Vagondo Diomandé a effectué une visite familiale à Kabakouma, son village maternel, dans l’extrême ouest du pays. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec la grande chefferie régionale conduite par Gloudeu Dan et Pascal Gué sur les questions de développement de leur localité, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Il a également saisi cette occasion pour parler des liens qui l’unissent à Kabakouma. «Diomandé Vagondo vient aussi de Kabakouma, parce que ma mère est originaire de ce village (…) Je viens donc chercher auprès de vous la bénédiction de mes parents pour réussir la mission qui m’a été confiée par le président de la République», a expliqué le ministre.

Abordant les sujets liés au développement et à la cohésion sociale, le Général de corps d’armée a exhorté ses parents à l’union et surtout à cultiver et à entretenir l’esprit de solidarité.

A ce propos, il a rappelé qu’« un seul doigt de la main ne peut soulever un poids, c’est ensemble que nous soulèverons des montagnes». Pour lui, cette solidarité doit s’imposer à tous les fils et filles afin que Kabakouma s’inscrive résolument sur le chemin d’un développement durable.

Cette rencontre, a été une opportunité pour les populations de faire des doléances et de célébrer leur fils qui pour eux   « se tient prêt à les accompagner pour le développement de la région ».

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a débuté sa visite par un acte symbolique en allant  s’incliner sur la tombe de l’ex-Chef d’Etat, le Général Robert Guéï.  Il  avait à ses côtés, l’honorable Mireille Guéï, la fille de feu Robert Guéï.

 « Je viens saluer mes parents, je viens saluer ma famille. Je viens m’incliner sur la tombe de mon oncle, qui a été pour moi, ce que peut-être un modèle pour chacun de nous », a-t-il déclaré le Général Vagondo Diomandé.

Mali/Conflit : un plan d’action contre les violences sexuelles

Le nombre alarmant de cas de violences sexuelles commises dans les zones affectées par le conflit au Mali appelle à une réponse urgente.Les Violences sexuelles liées au conflit (VSLC) sont devenues monnaie courante au Mali en proie à des attaques de groupes terroristes. Pour mettre fin à cela, le gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont validé un plan d’action pour lutter contre les VSLC.

Le document a été validé au cours d’un atelier organisé du 26 au 28 Octobre 2021 par la Minusma à travers le bureau de la Conseillère principale pour la protection des femmes (BCPPF).

Placé sous la présidence du ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara représentant le Premier ministre, l’atelier a réuni le Représentant de la primature, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali, des représentants des départements ministériels sectoriels, des membres des organisations de la société civile ainsi que des représentants de la Minusma et des agences des Nations Unies.

Le plan d’action 2022-2024 doit apporter une réponse institutionnelle holistique à l’épineuse question des violences sexuelles en période de conflit. Il contient cinq axes stratégiques, à savoir la prévention et la mobilisation communautaire ; la protection ; l’accès aux services multisectoriels ; la lutte contre l’impunité, et le Suivi/évaluation et la coordination, informe la Minusma.

Elle ajoute que depuis janvier 2021, plus de 900 cas ont été signalés par les prestataires de services au Mali, dont près de la moitié concerne des jeunes filles de moins de 18 ans. « Alors que la plupart des cas rapportés ont été commis dans le nord et le centre du pays, la récente dégradation sécuritaire au sud du Mali a été prise en compte dans l’élaboration du plan d’action afin de prévenir la survenance de cas dans ces régions, et le cas échéant d’y répondre efficacement », poursuit notre source.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali (RSSG), El-Ghassim Wane, a tenu à renouveler l’engagement des Nations Unies aux côtés du Mali pour lutter efficacement contre les Violences sexuelles liées au conflit (VLSC). Il a déclaré que « le plan d’action permettra de contribuer à atteindre l’objectif de zéro cas de VSLC au Mali ».

Nigeria : plusieurs terroristes tués par l’armée

L’armée du Nigéria annonce avoir tué 38 terroristes.Les victimes sont des combattants de Boko Haram /Province des Etats islamiques d’Afrique de l’Ouest (ISWAP). Parmi elles, il y a son chef, Bako, selon le quartier général de la Défense nigériane.

Le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le général de brigade Bernard Onyeuko, a déclaré aux journalistes, hier jeudi à Abuja, que 11 éléments criminels, dont des terroristes, leurs informateurs et des fournisseurs de logistique, ont été arrêtés, tandis que cinq civils kidnappés ont été sauvés au cours des opérations.

Selon lui, les troupes ont récupéré 29 armes diverses, 166 cartouches de munitions diverses ainsi que deux camions-citernes et 622 sacs d’engrais utilisés pour la production d’engins explosifs improvisés.

Onyeuko a ajouté que 1.199 terroristes et leurs familles, dont 114 hommes, 312 femmes et 773 enfants, s’étaient rendus aux troupes dans différents endroits du nord-est du pays entre le 15 et le 28 octobre.

Nigeria : la Chine livre 60 véhicules blindés à l’armée

Avec la réception de ces chars de troupes de type VP-1, l’armée nigériane renforce sa capacité de riposte contre les insurgés de Boko Haram et le banditisme dans le Nord-Est et le Nord-Ouest du pays.Lors de la mise en service des nouveaux chars blindés à l’école d’infanterie de l’armée nigériane, à Jaji, dans l’Etat de Kaduna, jeudi, le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Faruk Yahaya, a déclaré que le déploiement de nouvelles plateformes sur le champ de bataille souligne l’engagement du gouvernement à garantir un état de normalité sur l’ensemble du territoire national.

Il a assuré que l’armée prendrait des mesures convaincantes pour s’assurer que les bandits et les terroristes soient neutralisés et annihilés dans tout le pays.

Le chef d’état-major des armées, qui était représenté par le commandant du corps d’infanterie, le général de division Victor Ezugwu, a déclaré : « C’est un effort qui s’inscrit dans les objectifs cardinaux du gouvernement fédéral de s’attaquer à la totalité des défis de sécurité auxquels notre cher pays le Nigeria est confronté ».

« Ces plates-formes que nous mettons en service aujourd’hui viennent s’ajouter à d’autres équipements apportés à cet effet, ce qui souligne la volonté stratégique de faire en sorte qu’un état de normalité soit instauré sur toute l’étendue du territoire nigérian ».

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le chef de l’armée a averti les bandits et autres acteurs non étatiques de se rendre avec leurs armes ou d’être envoyés en enfer.

Il a également réaffirmé l’engagement de l’armée nigériane à protéger l’intégrité territoriale du pays, et que cet objectif serait atteint en collaboration avec les parties prenantes, les partenaires et les autres organismes concernés.

Le Rwanda et la Tanzanie signent un accord de défense

Kigali et Dodoma joignent leurs forces pour sécuriser notamment une frontière commune longue de près de 800 kilomètres.Dans le cadre de la réunion de la Commission permanente mixte (CPM), Liberata Mulamula et Vincent Biruta, ministres tanzanien et rwandais des Affaires étrangères ont signé, hier jeudi, l’accord de coopération en matière de défense.

Au préalable, a souligné l’émissaire du Rwanda en Tanzanie, le Général de division Charles Karamba, « le rapport des Secrétaires permanents a été approuvé ». La 15e Session de la Commission permanente mixte a débuté lundi à Dar es Salam, ancienne capitale de la Tanzanie.

Cette rencontre bilatérale fait écho à la volonté des présidents Paul Kagamé et Samia Suluhu Hassan d’œuvrer pour le renforcement de la coopération entre le Rwanda et la Tanzanie. En août, à Kigali, les deux chefs de l’Etat ont paraphé quatre accords dans les domaines des TIC, de l’immigration, de l’éducation et de la réglementation des médicaments.

G5 Sahel : les experts examinent le rapport d’activités du programme annuel

La rencontre se tient en prélude à la 10e session du Conseil des ministres de cette organisation regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.C’est l’heure de l’évaluation de la mise en œuvre du programme de travail annuel du G5 Sahel. Ouverts mardi à N’Djaména, la capitale tchadienne, les travaux de deux jours portent sur le rapport d’exécution du budget au 30 septembre 2021.

« D’autres documents, qui relèvent des instructions et recommandations des sessions et sommets, ont été également exposés. Il s’agit du projet de décision portant organisation du Secrétariat exécutif et une fiche d’information sur l’état d’avancement de la révision de la convention de création du G5 Sahel », indique un communiqué reçu mercredi à APA.

Le rapport sur la mise en place du guichet unique et la révision de la Stratégie de Développement et de Sécurité et le Programme d’investissements prioritaires seront aussi au menu des discussions.

Nommé en juillet dernier, Eric Yemdeago Tiaré, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, a déclaré que « les observations, amendements et suggestions seront pris en compte en vue d’améliorer les différents documents avant leur transmission aux ministres ».

Dans son discours, le diplomate burkinabè a notamment salué « la capacité de résilience des populations, l’engagement des armées nationales et de la force conjointe et les autres armées alliées ».

Pour sa part, Nassour Bahar Mahamat Itno, Directeur Général du ministère du Plan du Tchad, a souligné qu’une feuille de route de transition, d’un coût de 840  milliards F CFA, a été élaborée avec trois axes majeures : « le renforcement de la sécurité et de la défense, l’organisation du dialogue, la consolidation de la paix et de l’unité nationale, et le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ». Concluant son propos, il a sollicité la participation du G5 Sahel pour la réussite de la transition.

Hissein Abakar M’bodou, Coordonnateur des actions du G5 Sahel au Tchad, a affirmé que « cette session se tient à un moment où l’organisation doit opérer un réajustement stratégique pour s’adapter à un contexte en mutation ».

En effet, le G5 Sahel est appelé à se réorganiser avec le retrait annoncé de la Force Barkhane mais également « l’accroissement de l’activisme des groupes criminels sur le terrain, les massacres récurrents des populations civiles, la faiblesse des projets ayant un impact sur les populations et la difficulté à mobiliser les financements », précise le document.

La 10e session du Conseil des ministres du G5 Sahel est prévue le vendredi 29 octobre à N’Djamena.

L’armée ivoirienne dotée d’une centaine de matériels roulants

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Tené Birahima Ouattara, a procédé mardi à la remise d’une centaine de véhicules aux forces de défense et de sécurité, lors d’une cérémonie dans l’enceinte du ministère.

« Aujourd’hui, ce sont une centaine de véhicules neufs qui viennent renforcer le parc automobile de nos armées. D’autres moyens de mobilité suivront les semaines à venir pour tenir compte des défis sécuritaires actuels », a dit M. Birahima Ouattara, dans un discours. 

La remise du matériel roulant aux forces armées de Côte d’Ivoire a eu lieu à la Place d’armes du Groupement ministériel des moyens généraux, en présence du chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia. 

Selon le ministre d’Etat, ministre de la Défense, cet acte montre « les efforts constants que le président Alassane Ouattara, chef suprême des armées, ne cesse de consentir » pour doter l’armée d’outils de défense et de moyens indispensables à la réussite de ses missions.

Il a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour cette marque d’attention consentie envers ses hommes. Le président ivoirien, lancera-t-il, est « motivé par votre engagement et votre résilience face aux ennemis et aux bandes armées de plus en plus perfides et de plus en plus complexes à identifier ». 

M. Birahima Ouattara a annoncé des distinctions de certains, lors de la cérémonie de célébration de la traditionnelle fête du Groupement ministériel des moyens généraux qui aura lieu en décembre prochain.

« M. les généraux, les véhicules que vous venez de recevoir sont nos biens à tous, notre outil de travail qui doit renforcer notre capacité de défense, prenez en soin car la performance d’un véhicule dépend avant tout de son utilisation et de son entretien », a-t-il ajouté.

Le chef d’Etat-major général des armées, Lassina Doumbia, a déclaré que ces « véhicules tactiques de haute mobilité viendront renforcer le parc automobile des armées en leur apportant une capacité supplémentaire d’environ 700 personnels, soit la valeur d’un bataillon organique ». 

Ces véhicules sont destinés à l’Etat-major des armées, au commandement supérieur de la gendarmerie nationale et à l’administration centrale. Ces engins arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire est menacée par des attaques terroristes. 

Mali : « l’insécurité et le terrorisme occupent 80% de notre territoire » (PM)

Dr Choguel Kokalla Maïga a confié aux émissaires de l’Organisation des Nations unies (Onu) que « les élections ne sont pas une fin en soi » et qu’il était impossible pour « les acteurs majeurs de battre campagne en dehors des capitales régionales ».Sans détours, Choguel Kokalla Maïga martèle que toutes les conditions ne sont pas réunies pour une tenue de la présidentielle et des Législatives le 27 février 2022. « Il est acté que les assises doivent se tenir. Idem pour la mise en place de l’Organe unique des élections, et certaines réformes sont nécessaires » indique-t-il aux membres de la délégation de l’Onu qui ont séjourné à Bamako les 23 et 24 octobre 2021. Pour le Premier ministre malien, les futures élections doivent se tenir sur la base des conclusions des Assises Nationales de la Refondation.

A côté des écueils politiques, il y a surtout le volet sécuritaire. Depuis 2012, le Mali fait face à un violent conflit à la suite d’une insurrection de groupes jihadistes et indépendantistes pro-Azawad. Presque une décennie après l’éclatement de cette guerre, le gouvernement malien a perdu le contrôle de plus de la moitié de son territoire aux mains des jihadistes. « Nous avons rappelé au Conseil de sécurité de l’Onu qu’en 2013 lors de l’intervention de la Minusma et de la communauté internationale, nous avions une insécurité résiduelle qui était dans l’extrême nord. Et aujourd’hui l’insécurité et le terrorisme ont occupé de 60 à 80% de notre territoire », a-t-il indiqué.

Un nouvel agenda pour la transition

Des révélations glaçantes du Premier ministre malien qui invite les partenaires internationaux à aider le pays à améliorer la sécurité des personnes et des biens. « Les élections ne sont pas une fin en soi, aucun acteur majeur ne peut aller battre campagne en dehors des capitales régionales. Nous travaillons donc à créer le minimum de condition de sécurité pour avoir une large frange de la population, y compris les réfugiés qui doivent revenir au pays pour aller aux élections », a-t-il expliqué.

Dr Choguel Kokalla Maiga soutient que « la sécurité des citoyens d’un pays est le principal élément de légitimation d’un pouvoir. Et donc, notre objectif c’est de nous donner les moyens de sécuriser notre population auprès des partenaires parmi lesquels il y a la fédération de Russie avec laquelle le Mali a toujours eu des cadres de coopération assez bons » argue-t-il.

Le Premier ministre malien a rassuré les émissaires de l’Onu sur les ambitions des autorités de la transition. « Les forces patriotiques qui sont à la tête de l’Etat n’ont d’autre agenda que celui du redressement du Mali », confia-t-il. Avant d’ajouter : « Nous reviendrons vers la communauté internationale avec un agenda précis, argumenté, documenté pour dire combien la transition doit durer après la date du 18 février 2022 ».

La délégation de l’Onu forte d’une quinzaine de membres était codirigée par l’ambassadeur du Niger aux Nations unies, Abdou Abarry et son homologue français Nicolas de Rivière. Linda Thomas-Greenfield, la représentante des États-Unis auprès des Nations unies était aussi présente dans cette mission.

Soudan : le coup de force de l’armée passe mal

La mise à l’écart des civils de la transition politique a provoqué des manifestations principalement à Khartoum, la capitale soudanaise.Des Soudanais ne décolèrent pas au lendemain de la prise du pouvoir par l’armée. Ce mardi, ils ont encore agi pour le retour des civils aux affaires. À Khartoum, épicentre de la protestation, des barricades ont été érigées et des slogans anti-coup d’Etat scandés.

Par endroits, des affrontements ont opposé les manifestants aux forces de défense et de sécurité. Depuis le putsch de lundi, les heurts ont fait au moins sept morts et une centaine de blessés.

Un impressionnant dispositif sécuritaire est déployé sur des lieux stratégiques face à une contestation qui ne montre aucun signe de répit.

Pour l’heure, on est toujours sans nouvelles des membres civils du gouvernement et du Premier ministre, Abdallah Hamdok, détenus dans un lieu tenu secret. Ce dernier a refusé d’accepter la nouvelle donne dans le cadre d’une déclaration, a indiqué le ministère soudanais de l’Information.

Désormais seul aux manettes, le général Abdel Fattah al-Burhan, qui chapeautait la transition, devrait se prononcer aujourd’hui sur la situation. En tout cas, les Etats-Unis, les Nations unies, l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni et la Ligue arabe ont exprimé leur inquiétude au vu de la tournure des évènements au Soudan.

Soudan : l’Afrique du Sud pour un retour à l’ordre constitutionnel

Pretoria a entre autres demandé mardi la libération « inconditionnelle » du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok.Le Soudan rechute. L’union des civils et militaires pour conduire la transition politique, consécutive au renversement d’Omar el-Béchir, a finalement volé en éclats. L’armée a pris le pouvoir et arrêté la plupart des membres civils d’un gouvernement désormais dissout. En tirant à balles réelles sur des manifestants, les militaires ont au moins causé sept morts et une centaine de blessés.

Pour l’Afrique du Sud, les forces soudanaises de défense et de sécurité doivent « faire preuve de retenue ». A travers son ministère des Relations internationales et de la Coopération, la nation arc-en-ciel a rejeté et condamné « toute tentative de changement anticonstitutionnel de gouvernement ».

Au-delà du Premier ministre Abdallah Hamdok, le gouvernement sud-africain appelle à la libération immédiate et sans conditions de toutes les autres personnes détenues par les autorités. La situation n’est pas hors de contrôle selon Pretoria qui invite les militaires comme les civils « à reprendre un dialogue constructif et à s’engager de bonne foi pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

Ethiopie : nouveaux bombardements au Tigré

L’armée de l’air éthiopienne a notamment pilonné une base utilisée comme centre d’entraînement et poste de commandement par le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais).C’est la huitième frappe aérienne au Tigré en une semaine. Les dernières en date ont ciblé, hier dimanche, l’Ouest et le Nord de cette région. A Mai Tsebri, une base de l’armée régulière avant le déclenchement du conflit il y a un an, passée sous le contrôle des rebelles, a été détruite.

Idem pour une installation à Adwa où sont fabriqués des « équipements militaires et des uniformes » pour les combattants du TPLF, précise Selamawit Kassa, porte-parole du gouvernement éthiopien.

Selon le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais), des civils étaient visés dans ces raids aériens. Ce que dément formellement Addis-Abeba.

Mais la semaine précédente, il y a eu des blessées dans un bombardement à Mekele. Face au risque, deux avions humanitaires n’ont pu y atterrir. Dans la foulée, les Nations Unies ont suspendu leurs deux vols hebdomadaires vers le Tigré.

S’exprimant sur cette affaire, Stéphanie Dujarric, le porte-parole de l’Organisation des Nations Unies (Onu), a affirmé que les vols du vendredi 15 octobre ont été autorisés par Addis-Abeba. Cependant, la tour de contrôle de l’aéroport de Mekele a demandé aux équipages de rebrousser chemin. Des médias ainsi que des organisations ont donc fait un lien entre cette décision et les frappes aériennes de l’armée régulière.

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne endommagé par un engin explosif improvisé

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne a été endommagé, vendredi, par un engin explosif improvisé (EEI) dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Selon des sources sécuritaires, 36 éléments de la gendarmerie à bord de deux pick-up et cinq motos sont «tombés dans une embuscade», vendredi,  sur l’axe Gôgô-Govitan dans le département de Téhini.

«L’un des pick-up est monté sur un engin explosif improvisé (EEI)», rapportent ces mêmes sources sécuritaires, ajoutant que ce «pick-up a été endommagé» ne faisant «aucune perte en vie humaine».

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé le mardi dernier dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien.

La Côte d’Ivoire fait face à une menace terroriste depuis ces dernières années dans sa partie nord, frontalière avec le Burkina et le Mali.

Dialogue avec des terroristes: le gouvernement malien « n’a mandaté aucune organisation »

Le gouvernement malien « n’a mandaté aucune organisation nationale ou internationale » pour dialoguer avec des groupes jihadistes liés à Al Qaïda.La junte malienne s’est voulue claire après les sorties du ministère des Affaires religieuses et le Haut conseil islamique sur d’éventuels pourparlers avec des groupes jihadistes.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le Gouvernement dit avoir appris par voie de presse, « l’annonce de négociations entre l’État du Mali et les leaders de groupes armés terroristes. »

Partant de ce constat, le « Gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’à ce jour, aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité » indique le communiqué.

L’Etat malien note toutefois que « des bonnes volontés se sont manifestées pour mener des négociations » afin de ramener la stabilité et la quiétude dans les différentes régions du pays.

A ce titre, les autorités maliennes rappellent qu’ils ont bien entendu les « recommandations formulées lors du Dialogue national inclusif (DNI) et la Conférence d’entente nationale, allant dans le sens de négociation entre tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité du Mali ».

La junte au pouvoir depuis le renversement de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020, informe dans le document que le « peuple malien sera informé par les canaux appropriés s’il juge opportun d’ouvrir des négociations avec des groupes armés de quelque nature que ce soit. »

En début de semaine, le ministre des Affaires religieuses a pourtant révélé « l’existence de contacts » avec des groupes jihadistes. Une information confirmée par le Haut conseil islamique trait d’union entre les autorités politiques et les associations religieuses. Ce rétropédalage du gouvernement malien s’expliquerait-il par une pression des partenaires internationaux et surtout de la France fermement opposée à ces tractations avec des groupes jihadistes?.

Ce débat intervient dans un contexte particulier marqué par la mort du chef jihadiste Nasser Al Tergui, commandant du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) abattu par l’aviation française le samedi 16 octobre 2021. Un timing peut-être mal choisi pour entamer des négociations avec les groupes jihadistes incluant le GSIM, au moment où la France s’est lancée dans une traque contre les chefs jihadistes au Sahel.

Le Botswana, base logistique pour l’armée de la SADC

Le Botswana et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé un accord pour un dépôt d’armements.Selon le document, Gaborone va accueillir un arsenal et un dépôt de logistique de maintien de la paix pour la Brigade d’intervention rapide de la SADC.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre le gouvernement du Botswana et le Secrétariat de la SADC, jeudi à Gaborone, le ministre botswanais de la Défense, Thomas Mmusi, a déclaré que le dépôt « garantira une capacité de déploiement rapide de la force en attente de la SADC, ce qui permettra à cette dernière d’agir rapidement pour sauver des vies et empêcher l’escalade des crises ».

« Le récent déploiement des forces de la SADC au Mozambique a démontré que nous avons besoin que ce dépôt soit fonctionnel dès que possible », a déclaré Mmusi.

Il a noté que le déploiement de la force d’intervention de la SADC en juillet pour réprimer les troubles dans la région de Cabo Delgado au Mozambique « a mis en évidence certains problèmes de mobilisation qui peuvent être résolus au mieux par un dépôt logistique pleinement fonctionnel pour soutenir une réaction rapide ».

Le président du Botswana Mokgweetsi Masisi était un fervent défenseur de la solution militaire pour neutraliser les groupes jihadistes au Mozambique. D’ailleurs, il avait porté cette initiative les 28 et 29 avril à Maputo lors d’une réunion des pays de la SADC.

L’organisation régionale fondée en 1980, avait déployé en août 3.000 forces provenant de cinq États membres pour aider les forces gouvernementales mozambicaines à lutter contre les insurgés liés à l’Etat islamique contrôlent le nord du pays depuis 2017.

Pour le président botswanais, la signature de cet accord signifie l’engagement ferme de son gouvernement à faire en sorte que la SADC possède la capacité de maintenir la paix et la sécurité dans la région

Le dépôt logistique régional de la SADC serait utilisé pour stocker du matériel, de l’équipement et des stocks d’utilisateurs finaux qui seront utilisés dans le cadre des opérations de maintien de la paix et des efforts de secours humanitaire de la Force en attente de la SADC.

Ethiopie : l’aviation bombarde des cibles militaires au Tigré

L’armée de l’air éthiopienne a bombardé mercredi des cibles militaires à Mekele, la capitale de l’Etat régional du Tigré, tenue par les rebelles.Les Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) ont déclaré dans un communiqué que leurs frappes aériennes visaient les sites de fabrication et de réparation d’armes du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).

Les opérations chirurgicales de l’ENDF visent à détruire les caches illégales d’armes lourdes et d’armements sur des sites sélectionnés, a précisé l’armée éthiopienne.

Des sources éthiopiennes sur les médias sociaux indiquent toutefois que les cibles étaient des installations d’entraînement militaire dans la banlieue de Mekelle, près de la cimenterie de Mesobe, et une cible militaire près du Planet Hotel.

Cette semaine, les forces du TPLF ont pris des mesures pour contrôler les zones du Wollo Sud. Dimanche, elles ont bombardé des habitations civiles dans la ville de Wuchale, située à seulement 60 kilomètres au nord de Dessie, dans la région d’Amhara. Au moins 30 civils ont été tués dans l’attaque des rebelles.

Le bureau du porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le TPLF poursuivait ses exécutions extrajudiciaires, ses pillages et ses dommages aux biens du pays dans les zones occupées.

Il ajoute que « le groupe terroriste a reproduit son incapacité à préserver le bien-être de la population du Tigré par des attaques incessantes contre les populations d’Amhara et d’Afar ».

Le bureau a également exprimé la consternation du gouvernement face à la réticence de la communauté internationale, notamment de l’Union européenne et des Etats-Unis, à condamner le TPLF avant de demander à cette dernière de « soutenir les ouvertures de l’Ethiopie en faveur de la paix ».

Le Togo abrite le 1er Sommet africain de la cybersécurité

Le Sommet de la Cybersécurité se tiendra les 25 et 26 octobre 2021 à Lomé (Togo), un événement qui rassemble chefs d’État et de gouvernement, les dirigeants du secteur privé, ainsi que les leaders de la société civile afin d’engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis et enjeux pressants de cybersécurité.Co-organisée par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), cette manifestation verra la participation notamment du Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, de la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mme Vera Songwe, du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, selon les organisateurs.

Depuis deux décennies, les pays africains connaissent une profonde mutation liée à l’adoption rapide des technologies numériques. Cette transformation digitale, dont l’accélération se confirme ces dernières années – notamment des suites de la pandémie COVID-19 – métamorphose les sociétés africaines tant elle révolutionne tous les secteurs d’activités et remodèle le quotidien des populations à travers le continent.

En effet, le recours massif au numérique expose, de façon accrue, les gouvernements, les entreprises et les citoyens africains aux cybermenaces, toutes choses qui constituent une situation inquiétante pour la florissante économie numérique en Afrique qui devrait générer 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,02% du PIB continental et atteindra 712 milliards en 2050, soit 8,5% du PIB de la région. Les défis que cette situation présente, allant de la protection des données à la résilience des systèmes, aux attaques, en passant par la collaboration de l’ensemble des parties prenantes, sont immenses et nécessitent la plus grande mobilisation à tous les niveaux : local, national, sous-régional, régional, continental et mondial, lit-on dans la note de présentation du Sommet.

« Maintenant que les cadres réglementaires ont largement été mis en place, nous souhaitons proposer des idées innovantes en matière de coopération opérationnelle, pour faire face aux menaces de façon concrète et décisive. Nos ressources étant limitées, nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble » affirme Mme Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale.

Le Sommet permettra d’explorer et évaluer l’état de la cybersécurité en Afrique du point de vue des cinq éléments constitutifs, à savoir : juridique, technique, organisationnel, renforcement des capacités et coopération et d’évaluer l’état de la coopération en matière de cybersécurité aux niveaux régional et mondial ainsi que l’engagement à l’égard de la Convention de l’Union Africaine (UA) (Convention de Malabo) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.

Il s’agit également de proposer des recommandations politiques qui devront être examinées par les chefs d’État et de gouvernement africains, pour assurer une cybersécurité répondant aux besoins de la transformation numérique du continent et dans le respect du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’UA.

Élections au Mali : l’Onu en quête d’un « calendrier réaliste »

Une délégation du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) est en mission à Bamako ce week-end.Une forte délégation de l’Onu est attendue au Mali pour évoquer la situation politique avec le pouvoir de Bamako. Le Conseil de sécurité s’entretiendra avec la junte pour tenter de dénouer la crise politique après deux coups d’Etat militaires en neuf mois (août 2020 et mai 2021).

L’Onu réclame un pouvoir civil et demande aux autorités maliennes de se conformer au calendrier électoral. L’objectif de cette visite est « d’insister sur le respect des délais électoraux et, si ce n’est pas possible, avoir au moins un calendrier réaliste », indique un diplomate membre de la délégation à l’Agence France-Presse (AFP).

En clair, l’organisation onusienne ne serait pas totalement fermée à un report de la prochaine présidentielle et des législatives du 27 février 2022. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères malien avait laissé entendre lors d’une visite officielle à Rabat (Maroc) le 11 octobre 2021, que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ».

Mais à côté d’un report plus que jamais évoqué, l’organisation onusienne veut s’assurer de la volonté des militaires de céder le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable au-delà de février 2022.

Cette visite des membres du conseil de sécurité de l’Onu devrait donc permettre d’harmoniser les positions et de trouver un compromis sur la tenue des futures élections, principale pomme de discorde entre le pouvoir de Bamako et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Lors d’un bref séjour à Bamako le 17 octobre 2021, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine, a rappelé que les militaires maliens doivent respecter leurs engagements en organisant la présidentielle et les législatives le 27 février 2022.

A ce titre, il a soutenu lors de cette visite, que les autorités maliennes s’étaient engagées avant la fin du mois d’octobre à donner « une date à la fin de la transition ».

En réponse, le président malien Assimi Goïta a froidement rétorqué que son pays devait gérer plusieurs questions comme « l’insécurité, les chantiers ouverts, les assises nationales » selon une source de la présidence malienne.

Un individu tué et un gendarme blessé dans le Nord-Est ivoirien

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé, mardi, dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien, selon une source sécuritaire.

 Aux environs de 09h (GMT, heure locale), ce jour, un gendarme a essuyé des coups de feu  des individus non identifiés, indique cette source qui rapporte qu’avisés, des éléments de la brigade ont effectué « un bouclage de la zone, où au cours d’un ratissage un individu suspect a été tué ».

L’opération sécuritaire a été engagée après « une agression à arme à feu sur le Maréchal des logis, Adom Guy Martial », par des individus non identifiés, a précisé cette source, soulignant que le pronostic vital du gendarme « n’est pas engagé ».

Pour l’heure, l’on dénombre un mort côté ennemi, a-t-elle mentionné, faisant savoir que le blessé est transféré au centre de santé de Téhini pour les soins et des unités sont en alerte pour sécuriser la zone.

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi dernier à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

L’assaut a eu lieu vers 04h au poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo). Ce poste qui comprenait quatre gendarmes et un agent des eaux et forêts avait « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », faisant deux soldats tués.

Maroc : Mise en échec une grande opération de trafic international de drogue au port de Tanger

Les services sécuritaires du port Tanger Med (nord), ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne, indique un communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source.

Cette fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires, précise la DGSN.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle connue sous le nom « rip-on/rip-off » qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, conclut le communiqué.