Côte d’Ivoire: deux chauffeurs « indélicats » activement recherchés par la police

Deux chauffeurs « indélicats » de mini-cars de transport en commun appelés « Gbaka» dans le jargon ivoirien, qui ont « volontairement provoqué» une scène d’accident de la route filmée à Adjamé ( Centre d’Abidjan) et diffusée mercredi sur les réseaux sociaux, sont activement recherchés par la Police spéciale de la sécurité routière ( PSSR) du ministère ivoirien des transports, a-t-on appris jeudi auprès de ce département ministériel.« La réaction décisive et immédiate des forces de l’ordre a permis d’appréhender le propriétaire d’un des véhicules mis en cause. Le propriétaire du second véhicule et les chauffeurs indélicats sont activement recherchés», rapporte un communiqué transmis à APA.

Cette intervention prompte des forces de sécurité ( PSSR, police nationale, gendarmerie) a été instruite par le ministre des transports, précise le texte.

« Le ministre des Transports tient à rappeler aux transporteurs et conducteurs qu’aucun acte d’incivisme au volant ne sera toléré», prévient Ahmed Diomandé, le directeur de cabinet du ministre des transports qui a paraphé le texte.

 Depuis mercredi dernier, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre une scène d’accident de la route volontairement provoquée par deux conducteurs de mini-cars communément appelé «gbaka », dans les environs de l’échangeur du camp de Gendarmerie d’Agban ( Adjamé).

 La police spéciale de sécurité routière ( PSSR) est une unité spéciale de lutte contre les accidents de la route du ministère ivoirien des transports.

Cette police spéciale a officiellement démarré ses activités dans le pays la semaine dernière à la faveur de la visite d’État du président ivoirien Alassane Ouattara à Katiola dans le centre-nord ivoirien.

Destruction d’une base terroriste au centre du Mali

Les forces armées maliennes (FAMAS) ont annoncé, jeudi, avoir détruit une base terroriste au centre du pays.« Ce jour 05 décembre 2019 aux environs de 13h30, les FAMAS ont détruit une base terroriste entre Wô et Mandoli dans la région de Mopti », informe un communiqué de l’état-major de l’armée malienne.

Selon le texte, « deux groupes armés terroristes (sont) neutralisés, 3 terroristes faits prisonniers et une vingtaine de motos brûlées ».

Fête de fin d’année: l’usage des pétards interdit en Côte d’Ivoire en décembre et janvier

Pour éviter des troubles à l’ordre public, le ministère ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, a pris un arrêté interdisant l’usage des pétards et des feux d’artifice durant la période des fêtes de fin d’année, notamment du 1er décembre 2019 au 31 janvier 2020.« L’usage de pétards et autres substances explosives du genre est interdit sur toute l’étendue du territoire national, pour la période allant du 1er décembre 2019 au 31 janvier inclus », indique une note signée du ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.

L’arrêté interdit également « l’usage de feux d’artifice sur toute l’étendue du territoire du 1er décembre au 31 janvier inclus, sauf dérogation accordée par arrêté du ministre de la Sécurité et de la protection civile ».

Les contrevenants aux dispositions de cet arrêté,  encore institué cette année, s’exposent aux sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur, prévient le ministère de la Sécurité et de la protection civile.  

Expulsion de Nathalie Yamb: «Ses propos ont porté atteinte à la dignité des militaires ivoiriens» (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a justifié mercredi à Abidjan que la Suisso-Camerounaise Nathalie Yamb a été expulsée de la Côte d’Ivoire parce qu’elle a écrit sur les réseaux sociaux des propos « qui ont porté atteinte à la dignité des militaires ivoiriens » après l’accident d’hélicoptères survenu le mercredi 27 novembre dernier à Katiola (Centre-nord) lors de la visite d’État du président ivoirien Alassane Ouattara dans cette localité.«Relativement à Mme Nathalie Yamb, nous avons tous suivi, il y a eu cet accident de deux hélicoptères de l’armée ivoirienne à Katiola. Il y a eu plusieurs blessés. Et vous avez tous vu le post de Mme Yamb à travers des propos malveillants sur les réseaux sociaux qui ont été écrit au mépris de la compassion que devraient mériter ces militaires de notre armée», a estimé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

« Donc nous pensons que les propos de Mme Yamb ont porté véritablement atteinte à la dignité des militaires ivoiriens. Et c’est un motif suffisamment grave », a-t-il ajouté. 

Selon M. Touré qui dit mettre quiconque au défi, « la Côte d’Ivoire ne peut être prise à défaut relativement à quelques violations de droits de l’homme que ce soit parce que nous sommes un État de droit ».

Dans la nuit de lundi à mardi dernier, la Suisso-Camerounaise Nathalie Yamb,  conseillère exécutive de l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly a été expulsée de la Côte d’Ivoire par les  autorités  ivoiriennes pour « activités incompatibles avec l’intérêt national».

Elle a commenté l’accident de deux hélicoptères MI 24 et MI 17 à l’aérodrome de Katiola lors de la visite d’État de Ouattara dans le Hambol le 27 novembre dernier, estimant notamment que «plusieurs dizaines de millions de dollars» ont été «bousillés».

Burkina : l’Armée «neutralise» une vingtaine de terroristes

Une vingtaine de terroristes ont été «neutralisés (abbatus)» et plusieurs autres blessés, suite à la riposte d’une l’attaque de positions militaires situées au Nord et au Nord-ouest du Burkina Faso, annonce un communiqué de l’armée burkinabè reçu mercredi à APA.Selon le communiqué, l’attaque qui a eu lieu mardi aux environ de 2h du matin a ciblé «simultanément les détachements militaires de Toeni (province du Sourou) et Bahn (province du Loroum)».

Toutefois, souligne le communiqué signé du Directeur de la communication et des relations publiques des armées, «la vigoureuse contre-attaque des unités a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes et de blesser plusieurs autres».

Des munitions, une dizaine motos et divers autres matériels ont également été saisis sur les assaillants, ajoute le communiqué avant de déplorer la mort de trois soldats et les blessures de sept autres.

En «s’inclinant devant la mémoire des soldats tombés, le Chef d’Etat-major Général des armées présente ses sincères condoléances à leurs familles et souhaite un prompt rétablissement aux blessés», indique le communiqué qui se félicite de «l’engagement sans faille des unités qui se battent au quotidien pour assurer la quiétude des vaillantes populations».

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes ayant fait des pertes en vies humaines aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles.

La riposte des FDS ces derniers temps a permis de «neutraliser» des terroristes et de saisir un nombre important d’armes, de matériels et de minutions, dans le camp des terroristes.

Plus de 250 ex-combattants démobilisés au Cameroun depuis fin janvier 2019 (officiel)

Plus de 250 ex-combattants ont été sortis des réseaux terroristes au Cameroun depuis fin janvier 2019, a appris APA mardi auprès des services compétents du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr).Si le plus grand nombre de ces ex-combattants, majoritairement constitués d’enfants soldats et désormais admis dans des centres de rééducation, provient de l’Extrême-Nord, où sévit la secte islamiste Boko Haram, d’autres repentis sont enregistrés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste depuis fin octobre 2016.

Au Cnddr, on justifie le rythme «un peu lent» de ces redditions par la terreur que font régner les milices sur leurs ex-camarades de combat, mais également la peur de représailles des pouvoirs publics instillée dans les esprits par des réseaux jihadistes depuis l’étranger.

Dans les centres de rééducation et de réinsertion, et en dehors de la sécurité qui leur est garantie, dans les centres, les démobilisés sont formés aux petites activités génératrices de revenus telles que l’agriculture, l’élevage et autres petits métiers.

Créé en fin novembre 2018 par décret présidentiel, le Cnddr, dont le budget attendu pour 2020 est de 5 milliards FCfa, cible des ex-combattants de Boko Haram et du séparatisme anglophone désireux de répondre favorablement, à l’offre de paix du chef de l’État en déposant les armes.

Une faîtière des organisations syndicales de sécurité privée annoncée en Côte d’Ivoire

En vue de défendre la cause des agents de la sécurité privée en Côte d’Ivoire, Jéromi Kouassi Yao et Giscard Rabet, deux responsables syndicaux du secteur, ont décidé de créer une fédération des organisations professionnelles de la sécurité privée.Cette faîtière des organisations professionnelles de la sécurité privée, dont les statuts sont en cours, vise à dénoncer les « abus » des patrons vis-à-vis des employés, a indiqué à la presse, fin novembre 2019, M. Giscard Assalé Rabet, un ancien responsable syndical d’une société de sécurité privée.  

M. Rabet, secrétaire général d’un syndicat d’une société de sécurité privée, aujourd’hui déflaté, avoue ne plus avoir envie de reprendre le métier de sécurité. Avec son expérience syndicale et celle de président du collectif du personnel, il compte les capitaliser au sein de cette faîtière.

Quant à M. Jéromi Kouassi Yao, agent patrouilleur à Puissance 6 (SIS-P6), une entreprise de sécurité privée, il compte apporter davantage de pertinence au combat syndical des agents de sécurité. Ce dernier se retrouve actuellement dans une bataille juridique, entre licenciement et intégration. Et ce, à la suite d’une interview à la RTI (TV nationale) « sans autorisation sur un site gardé par SIS-P6», son employeur.          

L’entreprise lui reproche notamment qu’au travers d’un reportage diffusé sur la RTI et traitant des conditions de travail des agents de sécurité, il est apparu à l’écran des agents de SIS-P6. En civil, M. Yao s’affichait serrant la main des agents laissant supposer son appartenance à SIS-P6.  

De ce fait, la société a engagé  auprès de la direction de travail une demande d’autorisation de licencier. Car, en sa qualité de travailleur protégé, M. Jéromi Yao ne peut être licencié qu’après un avis favorable de l’inspection du travail dont la décision est jusque-là attendue.

Responsable syndical, Jéromi Kouassi Yao est le président de la centrale professionnelle de la sécurité en Côte d’Ivoire (CPS-CI). Avec M. Rabet, un professionnel roué aux arcanes des activités syndicales, ceux-ci veulent promouvoir le secteur à travers une nouvelle organisation syndicale.       

Sous « mise à pied provisoire » M. Jéromi Yao estime que le fait que «la procédure (de licenciement) soit engagée, cela constitue un abus pour l’activité syndicale parce que le Code du travail nous autorise à exercer notre travail librement sans aucune autorisation de notre employeur ».

Interrogé par APA, le directeur général de SIS-P6, Aujas Philippe, a indiqué que « pour l’instant il (Jéromi Kouassi) est suspendu », assurant suivre les procédures légales et attend le retour de l’inspection du travail. Selon la direction de l’entreprise « c’est un problème d’atteinte d’image » et « une perte de confiance ».

Pour M. Rabet, il faut « assainir ce corps de métier parce qu’il emploie des jeunes Ivoiriens et Africains» afin que « cessent les abus des employeurs ». En outre, « ce n’est pas normal que dans ce 21è siècle, les agents de sécurité soient payés en dessous de 100 000 Fcfa par mois » alors que des «contrats juteux sont signés avec des entreprises ».

« Notre objectif, c’est de pouvoir lutter  contre ces abus des chefs d’entreprises qui s’adonnent à licencier des gens qui sont prêts à lutter pour les intérêts de l’ensemble des travailleurs de ce corps de métier », a-t-il déclaré.   

Côte d’Ivoire : Nathalie Yamb sera expulsée par les autorités ivoiriennes, annonce son parti

La conseillère exécutive de l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, Nathalie Yamb sera expulsée par les autorités ivoiriennes après son audition à la préfecture de police d’Abidjan, a annoncé lundi soir, Liberté et Démocratie pour la République ( LIDER), son parti politique. «C’est décidé, la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, Nathalie Yamb sera expulsée par les autorités ivoiriennes… Sous escorte policière et sans son avocat, elle est conduite à l’aéroport pour y être expulsée», annonce sa formation politique dans une note d’information. 

Selon le fondateur de LIDER, par ailleurs ancien président du parlement ivoirien, Mamadou Koulibaly, Mme Yamb a été convoquée à la préfecture de police d’Abidjan pour trois griefs qui sont «trouble à l’ordre public, militante politique alors qu’elle est étrangère et critiques acerbes contre les autorités ». 

De double nationalité Camerounaise et Suisse, Mme Yamb s’est engagée politiquement auprès de l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly depuis plusieurs années. Ce dernier a déclaré récemment sa candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2020.

Un humanitaire tué par des hommes armés dans le Nord-Ouest camerounais (ONU)

La coordonnatrice de l’action humanitaire des Nations Unies pour le Cameroun, Allegra Baiocchi, a condamné avec la dernière énergie l’assassinat du personnel humanitaire Pascal Ngwayi.Attribué à des hommes armés non identifiés, l’assassinat s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche dans le département camerounais du Donga Mantung (Nord-Ouest).

Dans un communiqué parvenu lundi à APA, Allegra Baiocchi, s’est dit profondément attristée par cette exécution horrible d’un membre de l’ONG Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud), partenaire de l’ONU et qui, au moment de son enlèvement, «procédait à une évaluation humanitaire dans une zone en proie à la guerre sécessionniste, pour s’assurer que les personnes dans le besoin recevaient un soutien opportun».

Les travailleurs humanitaires risquent tout pour pouvoir aider les plus nécessiteux et ils « doivent être respectés et protégés, pas ciblés », martelé Allegra Baiocchi.

Selon elle, la poursuite des attaques contre les travailleurs humanitaires ne fait qu’aggraver les souffrances des civils, car dans ce climat les opérations de secours ne peuvent pas être menées en toute sécurité. «Le ciblage délibéré de l’aide et des travailleurs humanitaires constitue un crime de guerre», a-t-elle souligné.

C’est la première fois, depuis le début en octobre 2016 de la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qu’un travailleur humanitaire est assassiné dans l’exercice de sa mission.

Par ailleurs, et toujours en rapport avec le conflit armé, l’on a appris qu’un aéronef de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) avait essuyé, dimanche en milieu de matinée, des tirs d’arme à feu au moment où il s’apprêtait à atterrir à l’aéroport de Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest.

Selon la direction générale de la compagnie aérienne nationale, ces salves, que d’aucuns attribuent à des milices sécessionnistes anglophones, n’ont toutefois fait aucune perte en vie humaine mais touché la paroi gauche de l’avion et causé des dégâts légers.

Grâce à la bravoure du commandant de bord, l’appareil, de fabrication chinoise en provenance de la métropole économique, Douala, a pu atterrir sans heurt en dépit de l’impact observé sur son fuselage. L’avion a toutefois été immobilisé à l’effet de procéder, de concert avec les autorités techniques compétentes, à l’évaluation de l’impact.

Côte d’Ivoire: lancement de l’enrôlement pour la nouvelle CNI le 11 décembre

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) annonce le lancement officiel du Registre national des personnes physiques (RNPP) et l’enrôlement pour la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI) à partir du 11 décembre 2019.« Le lancement officiel est prévu le 11 décembre 2019 suivi de l’enrôlement du premier citoyen avec cible les membres du gouvernement », a indiqué Kéïta Naba, chef projet titre d’identité à l’ONECI, lors d’un séminaire de formation des professionnels des médias.

Le directeur général de l’ONECI, Konaté Diakalidia, a fait savoir que pour la nouvelle Carte nationale d’identité, à puce, les Ivoiriens ont la possibilité de faire la demande en ligne, une innovation majeure qui marque la dématérialisation des requêtes en matière d’identification. 

La phase pilote pour l’enrôlement est « prévue durer deux semaines et nous avons deux semaines pour faire la synthèse avant de passer à la phase de généralisation sur l’ensemble du territoire », a souligné Mme Kéïta Naba. 

Les régions ciblées pour la phase pilote sont notamment les régions du Goh, du Poro, de San-Pedro, de la Mé, du Gbekê et la Région du Cavally, a-t-elle énuméré,  avant d’ajouter que « la généralisation sera en fin janvier 2020 ».

Cette opération, précisera-t-elle, commencera par le renouvellement des titres arrivés à expiration, notamment les CNI, ce qui est « l’urgence pour l’instant jusqu’en juin 2020, mais parallèlement à cela le nouveau système pourra enregistrer de nouvelles demandes de mise à jour de la CNI.   

Les deux cartes, la précédente et la nouvelle vont « continuer à cohabiter jusqu’à l’expiration des anciennes cartes qui sont encore en circulation », a-t-elle relevé, tout en poursuivant qu’il est prévu mettre fin aux enrôlements dans les centres ONECI à partir du lancement officiel du nouveau système.

Cependant, les demandeurs qui ont déjà les reçus d’enrôlement et qui n’ont pas encore obtenu leur document définitif, leurs cartes nationales d’identité  seront produites par le nouveau système, a mentionné la cheffe du projet titre d’identité. 

Tous les problèmes qui seront détectés dans la phase pilote seront corrigés et « nous pensons que dans le courant de janvier 2020 ou début février, nous allons enclencher avec les délais de production,  et on pourra faire l’essentiel », a assuré le directeur général de l’ONECI.

La nouvelle CNI ivoirienne vient révolutionner l’écosystème de l’identification en Côte d’Ivoire. Cette carte de dernière génération pourra permettre de rentrer sur la plate-forme de la CEI, la commission électorale, de la Sodeci, des impôts et du trésor grâce à ses multiples fonctions.   

« Avec cette carte à puce, on peut voter avec, (mais) c’est au gouvernement de décider », a laissé entendre le directeur général de l’ONECI, qui note qu’à travers cette base de données qu’ elle constitue on peut aider à restaurer la confiance entre tous les acteurs économiques du pays.

Près de 460 milliards Fcfa devraient être mobilisés pour moderniser l’état civil en Côte d’Ivoire. Et ce, à travers six axes stratégiques dont la réforme du cadre juridique, institutionnel ; le renforcement des capacités organisationnelles et infrastructurelles ; et la création d’un fichier unique de la population.

Le RNPP devrait en outre permettre d’attribuer à chaque individu un identifiant unique aux fins de l’identifier dans tous les services d’identification et de l’état civil. L’opérateur Semlex a signé une convention avec l’Etat afin d’appuyer l’ONECI en matière d’identification.

Depuis une décennie 509 021 CNI non retirées sont en souffrance. L’ONECI compte désormais retirer les CNI après trois mois, car leur stock créé des frais de gestion.  

Le vice-président du PDCI Jacques Mangoua déféré à la prison de Bouaké

Le président du Conseil régional de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Jacques Mangoua a été déféré et placé sous mandat de dépôt par la justice ivoirienne, neuf jours après la découverte de munitions de guerre et une quarantaine de machettes à son domicile de N’Guessankro, dans le département de Béoumi.L’information a été rendue publique, lundi soir, à l’occasion d’une conférence de presse animée par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné.  

« Le samedi 21 septembre 2019, il a été découvert à la Résidence de Monsieur Jacques Mangoua, président du Conseil régional de Gbêkê sis à N’Guessankro, 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes », a déclaré le procureur Braman Koné, précisant que ces objets ont été retrouvés par Kouakou Yao Laurent dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI. 

« Nous nous sommes donc posé la question de savoir comment ces objets ont pu être déposés dans la niche qui est à l’intérieur de la cour et située à environ 20 mètres de la clôture d’autant plus que le détenteur des clés a affirmé n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la cour », a-t-il  ensuite fait remarquer, rappelant que des perquisitions effectuées en mai dernier suite à la crise communautaire de Béoumi n’avaient pas permis de retrouver les armes utilisés au cours de cet événement.

Après s’être interrogé sur la découverte d’un « tel arsenal », plusieurs mois après ces violences qui ont fait plusieurs morts, de nombreux blessés et dégâts matériels, le procureur Koné a dit avoir les éléments nécessaires pour ouvrir un procès devant le Tribunal correctionnel contre M. Mangoua suivant la procédure de flagrant délit.  Pour l’homme de droit, il revient au présumé-accusé d’apporter les preuves qu’il n’est pas le propriétaire des objets saisis à son domicile.               

Cameroun : les violences se poursuivent en zone anglophone en plein dialogue national

Un gendarme a été tué lundi matin dans la localité camerounaise de Bamenjin (Ouest) située à quelque 450 kilomètres de la capitale, Yaoundé, lors d’une attaque attribuée à des miliciens sécessionnistes venus de la région voisine du Nord-Ouest, a appris APA de sources sécuritaires.Alors que s’ouvrait, le même jour dans la métropole politique, le Grand dialogue national en vue d’une sortie de la crise séparatiste, des renforts de soldats ont été déployés sur la zone limitrophe du département anglophone du Ngo-Ketundjia.

Dans la foulée, l’armée a annoncé avoir «neutralisé» trois combattants de la république autoproclamée d’Ambazonie à Munyengue et Owe, dans le Sud-Ouest, dont «le Général Obi», présenté comme l’un des auteurs d’exactions sur les civils et militaires dans la zone.

Pendant les opérations de ratissage, les soldats loyalistes ont affirmé avoir mis la main sur 301 munitions de chasse, détruit onze motos ainsi que sept positions jusque-là occupées par les insurgés.

C’est dans ce contexte de remontée de la violence que le corps décapité d’une dame, gardienne de prison principale dans le chef-lieu du Nord-Ouest, à Bamenda, a été trouvé aux encablures de la ville.

Au cours du week-end, apprend-t-on, elle rentrait des obsèques d’un proche lorsqu’elle a été kidnappée par une bande armée qui l’a égorgée, avant d’abandonner ses parties sectionnées sur la voie publique.

Lundi, les mêmes sources sécuritaires indiquaient être sans nouvelles d’une vingtaine de passagers d’un véhicule de transport interurbain interceptés quelques heures plus tôt par des hommes armés et conduits vers une destination inconnue.

À l’ouverture des travaux du Grand dialogue national à l’initiative du président Paul Biya, le Premier ministre Joseph Dion Ngute s’est dit satisfait de l’ardent désir, à travers ces assises de cinq jours, de tous les Camerounais épris de paix et de vivre ensemble.

Insistant sur l’urgence de garantir à la jeunesse du pays un bel avenir, il a plaidé pour la responsabilité de tous les acteurs sociopolitiques à contribuer à la construction de l’édifice national.

«Je mesure notre responsabilité historique face à nos enfants. Ce dialogue nous offre l’occasion de transcender nos diversités culturelles, a déclaré le chef du gouvernement. Il nous appartient désormais de décider de quelle façon nous voulons entrer dans l’Histoire », a-t-il souligné.

Sept autres personnes tuées samedi au centre-nord du Burkina Faso

Sept personnes ont été tuées samedi après-midi à Deneon, province du Bam, après dix autres tuées dans la matinée à Komsilgha, dans la même zone située au Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA dimanche de sources sécuritaires et administratives.La tuerie des sept personnes est intervenue samedi vers 17h à Deneon, lorsque des individus armés présentés comme des terroristes, ont fait irruption dans le village. 

Le même jour, dans la matinée vers 7h du matin, une dizaine d’autres personnes ont subi le même sort à Komsilgha, un autre village de la commune de Zimtenga.

Selon des sources proches de l’armée nationale, un important dispositif sécuritaire est déployé dans la zone et sera renforcé dès ce dimanche.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Burkina: neuf personnes tuées à Komsilgha (centre-nord)

Neuf personnes dont cinq membres d’une même famille ont été tuées, samedi matin, par des individus armés à Komsilgha, un village de la région du Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA de sources concordantes.Selon les mêmes sources, les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière dans ce village situé dans la province du Bam, commune rurale de Zimtenga.

Les assaillants qui seraient âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binôme avec 16 motos. Ils auraient également incendié deux boutiques.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de la même commune rurale (Zimtenga).

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Ouattara ouvre un commissariat de police à Bocanda pour lutter contre l’orpaillage clandestin

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé vendredi à l’inauguration du premier commissariat de police de Bocanda dans le centre ivoirien en vue de contribuer à lutter contre l’insécurité et contre le fléau de l’orpaillage clandestin qui mine cette localité, a constaté APA sur place.Bâti sur une superficie de 4800 m², ce commissariat de police fort de 45 agents,  a coûté plus de 528 millions FCFA.  « En terme de coût, c’est un bâtiment qui fait 528 966 000 FCFA dont 184 millions FCFA pour l’équipement et 344 millions FCFA pour la construction», a expliqué Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile. 

«Il permettra de lutter contre tout ce qui est insécurité dans la zone, notamment les problèmes liés à l’orpaillage clandestin. C’est un commissariat futuriste qui répond aux règles que nous imposent les normes internationales», a-t-il ajouté. 

Cependant, a précisé le ministre, « ce n’est pas la fonction première du commissariat de lutter contre l’orpaillage clandestin. Mais c’est pour épauler la gendarmerie nationale». 

La question du fléau de l’orpaillage clandestin a refait surface en Côte d’Ivoire depuis quelques mois après des propos de Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) qui a condamné ce phénomène.

 « On fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de village à travers l’orpaillage clandestin… Il faut simplement que nous soyons conscients, car le moment venu, nous agirons pour empêcher ce hold-up sur la Côte d’Ivoire », avait soutenu M. Bédié dont les propos ont été qualifiés de « xénophobes » par la coalition au pouvoir.

Trois soldats sénégalais décèdent dans le crash d’un hélicoptère en RCA

Trois soldats sénégalais sont décédés et un autre blessé dans le crash d’un hélicoptère à Bouar (ouest), en République Centrafricaine (RCA), annonce vendredi un communiqué la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) du Sénégal.De type MI 35, l’appareil s’est crashé lors de son atterrissage dans cette ville située à l’ouest de la RCA, explique la Dirpa, qui ajoute que l’équipage revenait d’une « mission opérationnelle » effectuée au profit de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

L’aéronef accidenté « fait partie de la flotte d’hélicoptères sénégalais engagés dans le cadre de la mission de soutien à la paix dans ce pays » secoué par des troubles entre groupes armés depuis des années, poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la Dirpa annonce que « l’état-major général des armées est en contact permanent avec les autorités de l’ONU en vue de l’évacuation du blessé et du rapatriement des dépouilles ».

Explosion d’un camion-citerne à Bamako : le bilan passe à 15 morts

Le nombre de morts suite à l’explosion d’un camion-citerne en plein centre de Bamako, la capitale malienne, est passé de six à 15, selon un dernier bilan rendu public par le directeur général du CHU « Gabriel Touré » où ont été évacuées plusieurs victimes.« Fort malheureusement c’est le cœur serré et avec beaucoup de peine que je vous dis que le bilan a été revu à la hausse parce que,  en ce qui concerne l’ensemble des victimes, nous sommes autour de 58 victimes aujourd’hui dont 15 morts » a affirmé le Pr Mounirou Baby, dans une adresse à la presse, mercredi soir.

L’explosion s’est produite lorsque des passagers ont volé au secours des passagers d’un camion citerne contenant 14.000 litres de carburant et qui, de manière non encore élucidée, s’était couché sur le flanc. Les secouristes tout comme ceux qu’ils tenaient d’aider ont alors été la proie des flammes, racontent plusieurs témoins de ce drame qui a eu lieu mardi dernier sur une grande artère de la commune de Badaladougou.    

Vingt-quatre heures après l’explosion du camion- citerne, un autre véhicule du même type a pris feu à moins d’un kilomètre du site de l’explosion. Cette fois-ci, il y a eu plus de peur que de mal, car les sapeurs-pompiers ont pu maitriser les flammes.

Ces deux drames ont poussé les populations à hausser le ton pour que soit effective l’application de l’arrêté de la mairie du district de Bamako pris le 20 octobre 2009 et qui circonscrit la circulation des gros- porteurs dans la capitale entre minuit et 6 heures du matin.

Un militaire burkinabé et deux assaillants tués dans une embuscade

Deux assaillants ont été tués suite à une embuscade tendue par des individus armés à Loada, une localité de la région du Centre-nord (plus de 100 km au nord de Ouagadougou), a appris APA mercredi auprès de l’armée nationale qui déplore la perte d’un de ses soldats.Selon le service de communication de l’armée, une patrouille militaire a été la cible d’une embuscade mardi soir dans les environs de Loada à 13 km de Dablo, dans la province du Sanmatenga.

La même source précise que le bilan provisoire de la riposte fait état aussi de motos des assaillants détruites.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

La gendarmerie de Guiglo, dans l’Ouest ivoirien, cible d’une attaque d’inconnus armés

La gendarmerie de Guiglo, ville située dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, a été la cible d’une attaque par des inconnus armés non identifiés, dans la nuit de mardi à mercredi, a appris APA de source militaire. « C’est aux environs de 4 heures du matin (GMT,  heure locale) que ces individus non identifiés ont pris d’assaut la gendarmerie, mais ils ont été repoussés une heure après », a rapporté à APA cette source sécuritaire.

Ces quidams qui se sont « introduits à l’intérieur de la brigade ont été repoussés », a-t-il ajouté, tout en indiquant qu’ « aucune victime n’a été enregistrée », mais « pour les dégâts matériels aucun point n’a été encore fait». 

Les attaques de postes de police ou de gendarmerie ont très souvent lieu en Côte d’Ivoire, notamment dans l’Ouest ou à Abidjan.  Le pays enregistre toutefois un indice de sécurité estimé à 1.1, équivalent à celui des pays développés dans le monde.  

Gambie: Vaste opération de sécurisation à Banjul

La police gambienne, dans le cadre d’une importante opération de sécurisation de la capitale Banjul, a effectué des descentes musclées dans des repaires de malfaiteurs à quelques semaines seulement de l’ouverture de la saison touristique.Au cours de l’opération de police organisée le week-end dernier, beaucoup de jeunes ont été arrêtés à Serrekunda et dans la banlieue par l’unité de la Police chargée de la lutte contre la criminalité.

En outre, des perquisitions ont eu lieu dans la banlieue, notamment à Sinchu Alhagie, une zone en pleine expansion, située à 55 km au sud de Banjul. Les personnes arrêtées, principalement des étrangers, ont été placées en garde à vue dimanche soir.

La lutte contre l’insécurité à Banjul se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois selon une source sécuritaire contactée par APA. Ces interventions de la Police sont justifiées par la hausse des délits.

Depuis 2017, de nombreux cas de vol avec effraction, de vol à main armée et d’agression sont notés dans la capitale gambienne, poussant ainsi la population à demander au gouvernement du président de la République Adama Barrow de ne ménager aucun effort pour freiner la criminalité.

Mali : une mine explose dans une salle de classe

Une mine a explosé, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une salle de classe à Diougani dans le cercle de Koro (région de Mopti), a appris APA lundi de source sécuritaire.« La mine visait des forces armées maliennes qui depuis un moment séjournent dans ces salles de classe », a confié à APA un responsable de la cellule de communication de l’armée malienne.

« C’est très tard dans la nuit que le bruit de la déflagration a ameuté tout le village. Il n’y a heureusement pas eu de perte en vie humaine, mais la salle de classe a été complétement détruite par l’explosion », a ajouté notre source.

Cette explosion est intervenue à la veille de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Mali. Elle est survenue aussi à la veille de la rentrée scolaire prévue pour le 2 octobre 2019.

Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour connaître les auteurs de cet acte qui a été vivement condamné par les autorités locales.

Nigeria : L’armée arrête cinq fournisseurs de matériels aux terroristes

L’armée nigériane a arrêté cinq fournisseurs clés de matériels aux terroristes et combattants et a renvoyé trois soldats impliqués dans une série d’enlèvements.L’arrestation a été rendue possible grâce à l’Opération d’identification positive (OPPI) dans le nord-est, théâtre de la guerre contre les insurgés de Boko Haram.

Le colonel Ado Isa, directeur adjoint des Relations publiques de l’armée a déclaré lundi que les troupes impliquées dans l’Opération avaient intensifié leurs recherches et arrestations de tous les éléments criminels présumés qui sillonnent actuellement certaines parties du Nord-est.

Il a ajouté que le commandement des opérations sur le terrain avait enjoint au public de toujours disposer de moyens d’identification valables, tels que la carte d’identité nationale, lors de déplacements ou de passages dans les Etats d’Adamawa, de Borno et de Yobe.

L’armée a déclaré qu’il existait des informations crédibles selon lesquelles certains des criminels en fuite se cachaient dans certains villes et villages des Etats de Borno et de Yobe en particulier et du Nord-est en général.

« Les troupes sont priées de vérifier strictement les moyens d’identité légitimes, tels que la carte d’identité nationale, la carte d’immatriculation des électeurs, le permis de conduire et les passeports internationaux ou toute autre pièce d’identité officielle valide avant d’autoriser le passage de ces personnes. En conséquence, l’Opération se poursuit dans la région et cinq grands chefs terroristes fournisseurs de logistique ont été appréhendés », a-t-il déclaré.

Il a révélé que le général de division Olusengun Adeniyi, commandant l’opération dénommée Lafiya Dole, a déclaré que les soldats licenciés avaient été remis à la police de Maiduguri.

Adeniyi a ajouté que les soldats avaient été arrêtés avec 22 autres suspects par une patrouille commune dimanche matin dans un bâtiment situé à la périphérie de Maiduguri.

LIbération des trois marins russes enlevés au large de Douala (sources sécuritaires)

Les trois marins ruses qui avaient été enlevés le 15 août dernier au large de Douala, ont été libérés, a appris APA lundi de sources sécuritaires jointes au téléphone.Relâchés par leurs ravisseurs, de présumés pirates nigérians qui écument le golfe de Guinée, les marins se sont aussitôt envolés vers l’Allemagne d’où leur navire marchand –le cargo « Marmalaita– avait été affrété par la société MarConsult Schiffahrt. Les marins qui étaient « bonne santé » à leur libération ont pu, après l’Allemagne, rentrer chez eux. 

Les mêmes sources se sont déclarées «incapables» de dire le sort réservé aux cinq autres marins chinois et ukrainiens, également kidnappés pendant l’assaut. Au lendemain de cet enlèvement, l’ambassade de Russie au Cameroun avait déjà confirmé à APA, que des «négociations» étaient en cours pour la libération des marins.

«Nous sommes effectivement en contact avec des organisations en charge des négociations avec les ravisseurs, mais ne pouvons en dire davantage en raison du caractère délicat de la situation», affirmait alors un diplomate de la représentation, indiquant par ailleurs que les otages étaient en bonne santé.

Maroc : Interpellation de 11 personnes présumées impliquées dans des affaires d’extorsion et d’agression sexuelle à Fès et Meknès

Les services sécuritaires de Fès et Meknès ont procédé à l’arrestation de 11 personnes, dont 8 femmes, pour leur implication présumée dans des affaires d’extorsion, d’agression sexuelle et de vol par violence, indique dimanche la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Certains suspects arrêtés faisaient l’objet de mandat de recherche national pour des affaires d’escroquerie, d’agression sexuelle, et de violence physique, précise un communiqué de la DGSN.

Les mis en cause séquestraient leurs victimes avant de les photographier dans des positions compromettantes et les dépouiller de leur argent, ajoute la même source.

Selon la DGSN, les perquisitions de la police judiciaire, effectuées dans le cadre de cette affaire, ont permis la saisie de plusieurs enregistrements de ces opérations criminelles tournées dans les villes de Fès, Meknès, mais aussi à Casablanca.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent.

Burkina: le président Kaboré exprime sa compassion après la mort de cinq soldats

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a exprimé, vendredi, sa compassion aux familles des cinq militaires tués hier soir dans une embuscade tendue par des terroristes à Toéni (nord-ouest).Selon le service de communication de la présidence du Faso, le président Kaboré a également «souhaité un prompt rétablissement aux blessés».

Le chef d’Etat évoquait l’attaque terroriste qui a coûté la vie à cinq militaires burkinabè et blessé deux autres, à Toéni, dans la province du Sourou (nord-ouest), à plus de 200 km de Ouagadougou.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Le Maroc participe à une opération antiterroriste d’Interpol aux frontières maritimes en Méditerranée

Le Maroc a participé à une opération d’Interpol qui a permis la détection d’une douzaine de combattants terroristes aux frontières maritimes en Méditerranée.Selon un communiqué de l’Interpol, l’opération Neptune II a été menée du 24 juillet au 8 septembre dans sept ports maritimes des six pays participants (Algérie, Espagne, France, Italie, Maroc et Tunisie).

Cette opération, ajoute la même source, a permis la détection de plus d’une douzaine de personnes soupçonnées d’être des combattants terroristes étrangers traversant la Méditerranée.

Neptune II visait « les menaces posées par ces individus soupçonnés d’utiliser les liaisons maritimes entre l’Afrique du nord et l’Europe du sud pendant la haute saison touristique », a précisé l’organisation de coopération policière.

Avec le soutien d’une équipe d’Interpol sur le terrain, l’opération s’est appuyée sur le renseignement criminel pour viser les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains, le trafic de migrants, d’armes à feu et les stupéfiants.

« Opérant depuis sept ports maritimes des six pays participants, les équipes ont effectué plus de 1,2 million de recherches sur les bases de données d’Interpol spécialisées dans les documents de voyage volés ou perdus, les données criminelles et les véhicules volés, par l’intermédiaire du réseau mondial de communication sécurisé d’Interpol », a ajouté la même source.

L’opération a permis également l’ouverture de 31 nouvelles enquêtes, dont plus de 12 liées à la circulation de personnes soupçonnées de terrorisme, a indiqué Interpol.

Les bases de données d’Interpol contiennent actuellement des renseignements détaillées sur plus de 50.000 combattants terroristes étrangers et environ 400.000 éléments d’informations relatives au terrorisme.

Cinq soldats burkinabè tués dans une embuscade à Toéni (nord-ouest)

Cinq soldats burkinabè ont été tués la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la zone de Toéni, dans la province du Sourou (région de la Boucle du Mouhoun) à plus de 200 km de la capitale, Ouagadougou, a APA vendredi de source locale.Selon cette source, «l’embuscade menée hier (jeudi) nuit par des individus armés non encore identifiés, a fait également deux blessés parmi les soldats d’une patrouille militaire».

Une autre source proche de l’armée nationale précise que quatre des cinq soldats tués sont issus du 25e  Régiment parachutiste commando (RPC) basé à Bobo Dioulasso. Il s’agit d’un Caporal, d’un soldat de 1re classe et deux soldats de 2e  classe.

Le 5e  soldat tombé serait un adjudant-chef issu du 23e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. 

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Mali : deux policiers dont un commissaire lynchés à mort

Deux policiers dont Issiaka Tounkara, Commissaire divisionnaire de la police de Niono, ont été lynchés à mort par des habitants de cette ville située à 270 km au nord de Bamako, au motif qu’un élément de la police a « agressé» un des leurs.«Notre commissaire a été tué par des manifestants qui l’accusaient d’exactions. Il était de retour après une absence de deux semaines. Son départ était demandé par les populations, qui n’ont pas supporté son retour », a déclaré un responsable du commissariat de Niono, peu après le drame survenu jeudi soir.

Se faisant plus précis, le Général Salif Traoré, ministre de la Sécurité, a déclaré : «Le Commissaire divisionnaire Issiaka Tounkara, blessé à la tête, a été rattrapé et assassiné par les manifestants ».

Tout est parti d’une marche spontanée de la population vers le commissariat de police afin d’exiger qu’une sanction soit prise à l’encontre d’un agent accusé d’avoir brutalisé un citoyen.

Ayant du mal à maîtriser la foule en furie, les forces de l’ordre tirent des coups de feu qui font un mort et plusieurs blessés parmi les manifestants. En représailles, ces derniers lynchent à mort le chef policier et son agent avant de mettre le feu à plusieurs véhicules garés dans la cour du commissariat.

Selon des habitants de Niono, depuis une semaine, une vive tension règne entre la police et la population. Ce qui m’empêche pas à certains de s’indigner sur les réseaux sociaux à la vue des vidéos du malheureux commissaire.

« Rien, absolument rien ne peut expliquer que l’on s’en prenne à un agent de maintien de l’ordre au point de lui ôter la vie», regrette cet internaute.

Heurts entre policiers et militaires à Abidjan après l’interpellation d’un soldat

Des heurts ont été observés jeudi à la préfecture de police d’Abidjan sise à Abobo au Nord d’Abidjan entre policiers et militaires après l’interpellation d’un soldat lors d’une opération de rafle générale, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué conjoint de la police et de l’armée transmis à APA, le calme « est vite revenu» et une enquête est en cours pour situer les responsabilités.

 « Dans la matinée du 19 septembre, des heurts ont été observés à la préfecture de police d’Abidjan. Ils font suite à l’interpellation d’un soldat en civil au cours d’une opération de rafle générale. Un détachement a été dépêché pour certifier son identité. L’arrivée à la préfecture de police de ce détachement a suscité un malentendu qui a entraîné des échauffourées », explique notamment la police ivoirienne dans le texte signé par le Chef d’état-major général des armées adjoint, le Général de brigade Kouamé N’Dri Julien et par le directeur général adjoint chargé de la policé scientifique, le Commissaire divisionnaire Adama Ouattara.

Le Nigeria invité à rouvrir sa frontière avec le Bénin (Cedeao)

Le président du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Moustapha Cissé Lô, a invité le Nigeria à respecter les accords de libre-échange de cet espace communautaire en suspendant « rapidement » la fermeture de sa frontière avec le Bénin.Selon M. Lô qui intervenait à l’occasion de sa 2e session extraordinaire du parlement de l’organisation régionale tenue lundi au Liberia, « la fermeture des frontières viole le protocole des accords de libre circulation des personnes et des biens de la Cedeao dont le Nigeria est membre ».

En fermant, depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, Abuja a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

« L’Afrique est à une étape où elle doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté », a affirmé Moustapha Cissé Lô, appelant le gouvernement nigérian à se pencher sur les causes profondes du banditisme et de la contrebande transfrontalière.

A ce sujet, il a fait part de la proposition du Parlement de la Cedeao portant sur « une lutte coordonnée » pour endiguer ces différents fléaux.