Naufrage au large de Dakar : quatre morts et 37 rescapés

Trente-sept personnes de plusieurs nationalités ont été évacuées, ce mardi matin, de l’îlot Sarpan où elles venaient de passer la nuit après que leur pirogue a chaviré, faisant quatre morts parmi les passagers de l’embarcation.Les victimes de ce drame, survenu lundi aux environs de 20h et aux abords de l’îlot Sarpan (6,2 km au large de Dakar) sont tous des Sénégalais, dont deux agents des parcs nationaux.

Au total 41 passagers, pour la plupart des touristes, avaient pris place à bord de l’embarcation et, selon le Lieutenant-colonel Michel Diatta des Sapeurs-pompiers, cité par L’Observateur (privé), le chavirement de la pirogue serait causé par la pluie, tombée plusieurs heures, lundi après-midi et jusque dans la soirée, sur la capitale sénégalaise.

Parmi les passagers, il y avait plus d’une vingtaine de Sénégalais, six Français, deux Allemands, deux Suédois et un Bissau-guinéen.

De passage avec son cortège, le président de la République Macky Sall s’est arrêté à Soumbédioune pour suivre les opérations de secours, non sans donner des instructions au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.

Le ministre de la Pêche Aminata Mbengue Ndiaye, son collègue des Forces Armées Sidiki Kaba, Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République ainsi que le Préfet de Dakar se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

L’îlot Sarpan, qui fait partie des Iles de la Madeleine, est situé à quelques encablures de la célèbre plage de Soumbédioune à Dakar. Des sociétés dont Hertz Loisirs d’Aimé Sène y organisent fréquemment des excursions pour des clients désireux d’admirer la riche biodiversité de cet endroit protégé.

Sommet CEDEAO : un plan d’action antiterroriste à un milliard de dollars

La Conférence des Chefs d’état et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), élargie à la Mauritanie et au Tchad, a annoncé samedi à Ouagadougou un plan d’action quadriennal (2020-2024) à un milliard de dollars pour freiner la propagation du terrorisme dans la région.Cette décision prise à l’issue des travaux du sommet extraordinaire tenu dans la capitale burkinabé concerne plusieurs domaines, notamment la mutualisation des forces de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme, la mise en place d’un système de transmission des données, la formation et l’équipement des Forces de défense et de sécurité, l’exécution de projets de développement dans les zones affectées par le terrorisme, le financement des projets à impact rapide et créateur d’emplois.

Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, les Chefs d’état se sont engagés à mobiliser les ressources financières à hauteur d’un milliard de dollars.

Le plan et son budget seront présentés en décembre lors du prochain sommet de la CEDEAO mais l’argent collecté à travers les contributions internes devra servir à « renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales » ainsi que des forces conjointes comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du Bassin du lac Tchad.

La Conférence a ainsi sollicité par un appui technique et financier des partenaires latéraux et multilatéraux pour l’accompagnement à la mise en œuvre des décisions de ce sommet.

Elle a également lancé un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU, en relation avec l’Union Africaine à une résolution urgente de la crise en Libye qui constitue un véritable foyer d’alimentation du terrorisme.

« La communauté internationale a des devoirs vis à vis du Sahel: c’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne », a martelé le président nigérien Mahamadou Issoufou qui estime ainsi que « la communauté internationale ne peut détourner le regard et doit assumer ses responsabilités ».

Sommet CEDEAO: Le président Issoufou plaide pour un engagement ferme contre le terrorisme

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou a appelé samedi à Ouagadougou à un engagement ferme et une coordination efficace entre les différents acteurs pour mieux lutter contre le terrorisme et les autres fléaux existants dans l’espace CEDEAO et en particulier dans la région du Sahel.S’exprimant à l’ouverture de la session extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le terrorisme, le chef de l’état nigérien a d’abord reconnu l’impératif de garantir la sauvegarde de l’intégrité territoriale, la sauvegarde des institutions démocratiques républicaines et la sécurisation de tous les citoyens, ainsi que la protection de leurs biens.

Cependant, il soutient que « ces objectifs politiques ne peuvent être atteints que si nous nous engageons fermement à éradiquer le terrorisme, la piraterie maritime, le crime organisé, les conflits intercommunautaires et le banditisme ».

Pour sa part, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, la gravité et la complexité de la question terroriste imposent une coopération entre États, en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

« C’est pourquoi nos États doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignements, équiper et former nos forces de défenses et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest », a alerté le président Kaboré.

Le rapport dressé par le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, révèle quelque 2.200 attaques terroristes ces quatre dernières années, faisant au moins 11.500 morts et des milliers de blessés, ainsi que des millions de déplacés.

Au-delà, les attaques terroristes ont, poursuit Jean-Claude Brou, ont considérablement affecté l’activité économique et exacerbé des conflits intercommunautaires dans la région du Sahel.

Ce Sommet extraordinaire sur le terrorisme a également été une occasion d’examiner les différentes initiatives prises jusqu’à ce jour et de redéfinir les domaines d’intervention prioritaire pour endiguer la propagation des attaques terroristes dans la région ouest-africaine et particulièrement dans le Sahel.

La force multinationale du G5 Sahel composée de soldats des pays membres (Mauritanie, Mali, Burkina, Niger, Tchad) devra d’ailleurs atteindre à terme 5.000 éléments pour remplacer les forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans la région.

La CEDEAO, un espace mieux adapté pour gérer une approche structurée de la problématique sécuritaire du Sahel (ministre marocain)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a affirmé, samedi à Ouagadougou, que la CEDEAO « est l’espace le mieux adapté pour gérer une approche structurée et mutualisée de la problématique sécuritaire du Sahel ».Intervenant à l’ouverture du Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a relevé que les efforts déployés dans la région en matière de lutte contre le terrorisme sont « substantiels » bien que les réalisations restent « parcellaires ».

Selon lui, « la recette miracle contre le terrorisme reste à trouver. Mais, les bonnes pratiques existent déjà ».

Rappelant que le Maroc a été, lui aussi, touché par le fléau du terrorisme, il a assuré que le Royaume est animé par une véritable démarche de coopération et un authentique esprit de partage.

Revenant sur l’expérience du Royaume, le ministre a relevé que l’approche marocaine repose sur « une vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dès l’entame de Son règne: coopérative et humaine ».

Coopérative, car le Maroc a été pionnier dans la détection de la menace terroriste dans la région du Sahel et du Sahara, a-t-il expliqué, en citant à cet égard un extrait du Discours du Trône de 2014 dans lequel le Souverain avait appelé à « une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs ».

L’approche humaine est articulée, quant à elle, autour d’un triptyque indissociable: sécurité, développement humain et formation, a encore souligné le ministre marocain, pour qui « la dimension sécuritaire est nécessaire, bien qu’insuffisante à elle seule ».

Par ailleurs, a-t-il ajouté, le développement humain, est la clé de la durabilité de l’action contre le terrorisme.

« Assécher le terreau du terrorisme, commence par assécher les affluents qui irriguent : précarité, chômage, déficit éducatif … Créer de la richesse, c’est appauvrir le terrorisme et le priver de ses arguments les plus accrocheurs », a affirmé M. Bourita, en soulignant, au passage, l’importance de la dimension formation.

Face aux défis de la lutte contre le terrorisme, le ministre a indiqué que le Maroc répondra présent à chaque fois que son soutien est utile, notamment en matière de formation des forces de sécurité, d’échange de renseignement et de formation des prédicateurs. Le Royaume n’a jamais hésité à partager son expérience, avec les pays alliés, frères et amis, a-t-il fait savoir, en affichant la disposition du Maroc à apporter son soutien à la mise en place du Collège de Défense du G5 Sahel à Nouakchott.

S’agissant de la participation du Royaume à ce sommet, il a indiqué que la présence du Maroc à ce sommet extraordinaire, en partenaire de premier plan de la CEDEAO, se veut une marque de l’excellence des relations d’amitié et de coopération avec l’ensemble des pays de la région.

Ce sommet, qui tombe à point nommé, répond à des attentes concordantes pour une action durable, volontariste et concrète, de même qu’il marque une inflexion dans le traitement de la problématique terroriste dans notre région, a-t-il ajouté.

Sur instructions royales, une délégation composée de M. Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, M. Mohamed Yassine Mansouri, représente le Souverain aux travaux de cette session.

L’invitation à ce Sommet extraordinaire, témoigne du rôle du Maroc en tant que partenaire de premier plan pour ce groupement régional et les autres institutions dédiées à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la région.

Terrorisme : Près de 400 attentats commis en Afrique de l’Ouest durant les 5 premiers mois de 2019 (ministre marocain)

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita a fait savoir que durant les cinq premiers mois de l’année en cours, près de 400 attentats terroristes ont été commis en Afrique de l’Ouest, ajoutant que le mouvement terroriste « Boko Haram » a perpétré, lors de la dernière décennie, 39.000 attentats et déplacé 2 millions de personnes de leurs régions.Dans une déclaration à la presse, en marge de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, ouverte dans la capitale burkinabè avec la participation du Maroc, le ministre marocain a appelé les pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à prendre le leadership dans la lutte contre le terrorisme.

« Depuis le déclenchement des évènements du Mali, la position du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi a été claire. C’est à la CEDEAO de prendre en charge ce dossier. C’est à cette organisation sous régionale qu’il incombe d’agir dans son espace, loin des tiraillements, des petits calculs et des intérêts égoïstes », a-t-il dit.

M. Bourita a souligné dans ce sens que le Royaume est présent à cette session extraordinaire suite à l’invitation adressée par le président en exercice de la CEDEAO, Mohamadou Issoufou, Président de la République du Niger, à SM le Roi Mohammed VI pour prendre part à ce conclave en tant qu’invité d’honneur.

« Le Souverain a eu la bienveillance de répondre favorablement à cette invitation en dépêchant une délégation de haut niveau composée du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et du Directeur Général des Études et de la Documentation, afin de Le représenter lors de cette réunion », a-t-il expliqué.

Selon le ministre, « la participation du Maroc aux travaux de cette conférence n’est pas du tout surprenante au vu des relations exceptionnelles liant le Maroc à la région ouest-africaine », soulignant que le Royaume s’est engagé depuis bien longtemps dans les efforts des pays de la région pour endiguer le terrorisme.

La présence marocaine à ce sommet, a poursuivi M. Bourita, a été également l’occasion de mettre en avant les efforts accomplis par le Maroc pour soutenir les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme, dans le cadre d’une approche holistique.

« Le rôle des appareils sécuritaires marocains est reconnu sur les plans régional et international. Le Maroc a toujours partagé son expérience et son expertise avec les pays ouest-africains en matière sécuritaire », a soutenu le ministre.

Dans le domaine militaire, le Royaume forme des centaines de militaires issus de cette région et participe également, à travers l’envoi d’officiers des Forces Armées Royales (FAR) dans ces pays, à la formation des militaires des pays de la CEDEAO et de la Mauritanie, a-t-il relevé.

Dans le domaine économique, l’action royale a toujours été orientée vers la lutte contre la précarité et en faveur de projets qui ont un impact social et direct sur la population, a-t-il précisé, estimant que « la lutte contre le terrorisme sous-tend une guerre contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion ».

« On peut gagner la bataille militaire contre le terrorisme, mais si on ne s’attaque pas aux idées terroristes et à la radicalisation des esprits, on aura toujours à faire face à une régénération de ce phénomène, d’où l’importance, a-t-il dit, accordée par le Souverain à la formation des imams africains ».

A cet égard, l’Institut Mohammed VI de formation des imams mourchidines et mourchidates compte aujourd’hui plus de 1000 étudiants qui y poursuivent leurs cursus de formation, dont 93 pc appartiennent à la région de la CEDEAO, plus le Tchad, a-t-il noté.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connait la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Le terrorisme a atteint un niveau très alarmant (président Kaboré)

Le président du Faso, président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré samedi à Ouagadougou, qu’«au cours des six derniers mois, les conséquences des attaques terroristes ont atteint un niveau très alarmant».Le président Kaboré qui s’exprimait à l’ouverture du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a relevé que «les menaces directes ou indirectes transcendent les frontières».

Il a ajouté que «désormais nous sommes tous exposés et aucun pays n’est à l’abri d’attaques terroristes».

A en croire le chef de l’Etat burkinabè, «l’escalade de la violence et de l’insécurité ont déclenché une crise humanitaire sans précédent, faisant plusieurs millions de déplacés internes, de nombreuses victimes militaires et civiles, des écoles et infrastructures de santé fermées et des symboles de l’Etat détruits».  

C’est à juste titre que Roch Marc Christian Kaboré estime qu’au regard de la situation et de sa complexité, la coopération entre Etats ne se pose pas en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

«C’est pourquoi nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignement, équiper et former nos Forces de défense et de sécurité pour renforcer leur capacité opérationnelle dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest», a-t-il argumenté. 

La session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se tient à  Ouagadougou autour du thème de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue le 29 juin dernier à Abuja au Nigéria.

En plus de la quinzaine de présidents de pays membres de la CEDEAO, la rencontre dont les conclusions sont attendues ce samedi après-midi, regroupe le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby.

 L’on a également noté, entre autres, la présence du président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, du président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du sahel, Dr Ibn Chambas.

Ouverture du Sommet de la CEDEAO sur la lutte antiterroriste

La capitale burkinabé accueille samedi un sommet extraordinaire des chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la lutte antiterroriste dans la sous-région et le défi sécuritaire du G5 Sahel.Outre la quinzaine de présidents de la CEDEAO, le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby prennent part aux travaux rencontre tandis que le Roi Mohammed VI est représenté par une délégation composée du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, Mohamed Yassine Mansouri.

Les travaux de cette session extraordinaire de Ouagadougou offrent un cadre de concertation sur l’état de la coopération dans la lutte contre le terrorisme dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

« Depuis plusieurs années, nos États font l’objet d’attaques terroristes sans précédents malgré les efforts consentis par nos pays pour endiguer cette gangrène, » a reconnu le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture vendredi à Ouagadougou des travaux du Sommet de la 10è conférence des Chefs d’États es pays du G5 Sahel.

Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, il estime que « l’opérationnalisation de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel s’avère extrêmement impérative et urgente ».

La force multinationale du G5 qui devait comprendre 5.000 hommes issus des armées des pays membres pour prendre progressivement le relais des Forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans le Sahel.

L’énergie, une priorité stratégique pour le Sahel (Kaboré)

L’accès à l’énergie est l’une des composantes de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel, a déclaré vendredi à Ouagadougou le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.Il s’exprimait lors du Sommet du G5 Sahel consacré à l’énergie, et axé sur l’initiative « Desert to Power » sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socioéconomique des pays du G5 Sahel »

Cette initiative, selon le président Kaboré, entre dans la perspective de relever le défi de la transition énergétique amorcée en 2016 avec l’adoption du document de la « Stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel ».

Le sommet qui a réuni les chefs d’état du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie, en présence des partenaires techniques et financiers, vise à asseoir une sécurité énergétique à travers cette initiative de la Banque Africaine de Développement en pour la mise en place d’une capacité de production d’au moins 1100 mégawatts.

Pour ce faire, la BAD s’engage à octroyer 20 millions de dollars au G5 Sahel pour l’exécution de ce projet.

Par ailleurs, le président Kaboré qui considère « le déficit énergétique comme un frein au développement » a appelé à « faire du domaine énergétique un maillon essentiel dans le développement socioéconomique durables des pays du G5 Sahel ».

 En effet, il a cité l’exemple burkinabé de la nouvelle politique du secteur de l’énergie déclinée à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ce plan national est « basé sur le mix énergétique à travers entre autres l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique et la promotion de l’efficacité énergétique », a indiqué le président burkinabé.

Le Sommet du G5 Sahel se tient à la veille du Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme dans la capitale burkinabé dans un contexte marqué par une série d’attaques terroristes sanglantes dans la région.

Un attentat à la grenade fait neuf blessés en Éthiopie

Un attentat à la grenade perpétré contre un poste de police de la ville de Burayu, à 10 kilomètres à l’ouest d’Addis Abeba, la capitale éthiopienne, a fait neuf blessés, a appris APA vendredi.La police a déclaré dans un communiqué avoir arrêté des individus soupçonnés d’avoir lancé une grenade sur le camp de la police d’Oromia dans la ville de Burayu.

« Neuf personnes ont été légèrement blessées lors de l’attentat à la grenade survenu jeudi à 19h30, heure locale », selon un communiqué du Bureau régional de communication de l’État d’Oromia.

Un policier figure parmi les blessés. Il a reçu des soins médicaux au camp et plus tard, il a été libéré, renseigne le communiqué.

L’attaque a eu lieu le jour de la fête nationale marquant le début du nouvel an éthiopien.

Maroc : Une tunisienne interpellée à Casablanca pour trafic de drogue

Une passagère de nationalité tunisienne a été interpellée à l’aéroport international de Mohammed V de Casablanca en possession d’une quantité de 857 grammes de résine de cannabis, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La mise en cause, âgée de 27 ans, a été arrêtée au moment où elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol à destination de la capitale Tunis, indique la même source, précisant que l’opération de fouille préventive a permis de saisir 28 grammes de résine de cannabis sous forme de 4 capsules camouflées sous ses sous-vêtements. Elle était aussi suspectée de porter dans ses intestins d’autres capsules de cette même drogue.

La prévenue a ainsi a été placée sous contrôle médical au Centre hospitalier universitaire de Casablanca en vue d’extraire les capsules de ses intestins, selon la même source, précisant que la quantité totale de la drogue saisie s’est élevée à 857 grammes de chira, sous la forme de 151 capsules.

Elle a été placée en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Cinquante morts dans le déraillement d’un train en RDC (officiel)

Cinquante personnes ont perdu la vie dans le déraillement d’un train survenu ce jeudi au sud-est de la République Démocratique du Congo, a annoncé le ministre des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Steve Mbikayi,« Encore une catastrophe ! Déraillement à 3 heures du matin dans le Tanganyika aux environs de la localité Mayibaridi. Bilan provisoire: 50 morts et plusieurs blessés », a fait savoir M. Mbikayi sur son compte Twitter visité à APA.

Selon le ministre des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, « une réunion (est) en cours pour (discuter) des dispositions à prendre ».

Sommet de la CEDEAO à Ouagadougou sur le terrorisme: plaidoyer pour la protection des civils

En prélude au Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du G5 Sahel sur le terrorisme prévu le 14 septembre à Ouagadougou, des Organisations de la société civile (OSC) appellent les dirigeants de la sous-région à «placer la protection des civils au cœur des réponses à l’insécurité dans le Sahel».Dans leur communiqué parvenu mercredi à APA, les organisations signataires, qui travaillent au côté des communautés locales affectées par l’insécurité dans les pays du Sahel alertent sur l’importance de placer la protection des civils au cœur des réponses à l’insécurité dans le Sahel  et rappellent le coût humain de la lutte sécuritaire contre le terrorisme.

Selon elles, «les civils sont les premières victimes des conflits qui sévissent dans le Sahel, touché par une crise humanitaire sans précédent».

Elles relèvent qu’en un an, le nombre de personnes déplacées dans la région frontalière entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali a été multiplié par cinq.

«Malgré les différentes mesures mises en place par les Etats de la région, la situation sécuritaire continue de se dégrader, provoquant une augmentation considérable des besoins humanitaires au cours de l’année 2019, où 13 millions de personnes ont actuellement besoin d’assistance», note le communiqué, précisant qu’«aux besoins alimentaires chroniques dans la région, viennent désormais s’ajouter des besoins massifs et continus en assistance alimentaire, en eau potable, hygiène et assainissement, en abris, en santé, en protection et en éducation». 

A en croire les organisations signataires du communiqué, au Burkina Faso, les projections font état de plus de 300.000 personnes déplacées d’ici à la fin de l’année.

«Au Mali, outre les quelques 310.000 personnes déplacées ou réfugiées répertoriées officiellement, 920 écoles sont restées non-fonctionnelles à la fin de l’année scolaire 2018-2019 dans les régions affectées par la crise», peut-on lire dans le même document.

Pour les auteurs de texte, «face à une situation d’insécurité généralisée qui se traduit aussi par une augmentation des conflits intercommunautaires, le tout sécuritaire ne parviendra pas à endiguer la crise dans le long-terme».

Ils estiment qu’«il est dès lors primordial d’impliquer les communautés dans la recherche de solutions au conflit, en donnant une place égale aux hommes, aux femmes et aux jeunes, dans le respect de leurs droits».

De l’avis des organisations signataires, «alors que la crise humanitaire au centre du Sahel ne cesse de s’aggraver et de s’étendre, les chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO mais également les bailleurs de fonds et la communauté internationale doivent impérativement continuer à investir pour apporter une réponse aux besoins des populations et faire de la protection des civils une priorité afin que la lutte contre le terrorisme ne vienne pas empirer la situation humanitaire et de protection des milliers de civils déjà impactés par l’insécurité».

Le sommet extraordinaire de Ouagadougou est co-organisé avec le G5 Sahel (regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) sur le thème de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue en juin dernier à Abuja au Nigéria.

Le Maroc un acteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme

En cette journée du 11 septembre, le monde se souvient des attentats meurtriers ayant frappé en 2001 les États-Unis et coûté la vie à près de 3.000 personnes.Cette douloureuse date a poussé de nombreux pays à adopter des stratégies pour lutter contre le fléau du terrorisme qui ne connaît ni frontières, ni nationalités, ni religions. Aucun pays ni aucune région ne peut être considéré comme étant à l’abri du risque terroriste. Toutefois, chaque pays adopte des stratégies et mènent des actions pour combattre ce phénomène.

C’est dans cadre que le Maroc et au lendemain des attaques terroristes l’ayant ciblé de 2003, de 2007 et de 2011, a placé la lutte contre le terrorisme en tête de ses priorités, développant une stratégie multidimensionnelle en matière de lutte contre le terrorisme qui a porté ses fruits. Cette stratégie de lutte contre le terrorisme est basée sur un système à trois piliers : le renforcement de la sécurité intérieure, l’amélioration des conditions socio-économique de la population et la réforme du champ religieux.

Il a de même été procédé à la création du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), en 2015, en tant  qu’organisme chef de file de la lutte antiterroriste au Maroc. Depuis, plusieurs groupes affiliés aux réseaux internationaux tels que Al-Qaïda et Daech ont été interpellés.

Entre 2002 et 2019, plus de 188 cellules terroristes ont été démantelées et plus de 3.000 individus ont comparu devant la justice.

Sans oublier les efforts inlassables et des sacrifices considérables consentis par les membres de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), pour garantir la paix et la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public, ainsi que pour l’esprit de mobilisation, de vigilance et de fermeté dont font preuve ses membres afin d’anticiper et mettre en échec toutes les tentatives terroristes.

Grâce à cette institution sécuritaire, le Royaume déploie non seulement des efforts colossaux pour garantir la sécurité nationale et régionale, mais il a par ailleurs une expérience reconnue dans la lutte antiterroriste à l’échelle internationale et, par conséquent, en faveur de la stabilité et la sécurité dans le monde.

Il va sans dire que le terrorisme trouve son origine dans plusieurs causes, entre autres l’instrumentalisation du religieux, du fait que les mouvements extrémistes ont pris la religion en otage à des fins politiques. Raison pour laquelle il avait fallu maîtriser le champ religieux. Cette action a été conduite sous l’autorité du Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, qui dispose de la légitimité religieuse nécessaire pour être le chef de file de la lutte contre l’extrémisme, en luttant contre le discours extrémiste et en promouvant les principes de l’Islam tolérant.

Depuis 2004, le Maroc a neutralisé les différentes formes de pensée extrémiste en perpétuant la tradition religieuse du Royaume, celle de l’islam du juste milieu, bâtie autour de la commanderie des croyants, du rite malékite et du  soufisme sunnite.

La stratégie prônée par le Maroc se veut multidimensionnelle et globale, incluant ainsi le fondement institutionnel, l’encadrement religieux en plus de l’éducation islamique, enseignée à l’école.

Cette dynamique de réformes érige le Maroc en modèle pour de nombreux pays africains et européens souhaitant investir ce même chantier. La création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africain affirme la position de leadership du Royaume en la matière et conforte les liens historiques et religieux unissant le Maroc à une importante communauté de confession musulmane s’étendant sur de nombreux pays. Ce type de coopération trouve tout son sens dans un continent comme l’Afrique, lourdement affecté par la propagation d’actes et d’organisations extrémistes.

Le Royaume a aussi connu d’autres faits marquants sur le plan de la gestion de la question religieuse. Sur le plan interne, de nombreux efforts ont été menés dans le sens de conduire une réforme profonde et multidimensionnelle.

Il s’agit de la création de plusieurs instances telle la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales de préposés religieux, une autre du même nom pour la formation des imams morchidines et morchidates, la rénovation et la réorganisation de l’Université al Quaraouiyine. La promotion des tariqas soufies à travers de nombreuses conférences et l’institution d’un Conseil européen des oulémas marocains. Tout cela souligne la volonté de préserver l’identité culturelle religieuse des Marocains résidents de la diaspora.

Et pour promouvoir des nobles valeurs de l’Islam et la diffusion du savoir et de la culture en Afrique et ailleurs, le Maroc a crée la Fondation Mohammed VI des ouléma africains qui constitue une entité oeuvrant à unifier et coordonner les efforts des oulémas musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider.

Elle s’assigne principalement pour objectifs de prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau du continent qu’au niveau de chaque pays. L’animation de l’action intellectuelle, scientifique et culturelle en rapport avec la religion musulmane figure également parmi les objectifs de la fondation.

Aussi, le Maroc, qui a cumulé une expertise reconnue et une action efficace dans le domaine sécuritaire, est le seul qui oppose un discours construit et une stratégie d’envergure contre la radicalisation. Parallèlement, il associe son action, dans le champ religieux, à une dimension économique et sociale, à savoir que le Souverain a placé en tête de ses priorités les objectifs de développement économique et humain.

Cette approche consiste à mettre en œuvre des actions pour lutter contre l’exclusion, la précarité et la pauvreté. C’est l’objectif pour laquelle a été lancée en 2005 l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

En effet, le rôle du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et de maintien de la stabilité et la sécurité est apprécié par la communauté internationale en général et par plusieurs organisations africaines et internationales.

Certes, le Maroc est devenu un modèle et une référence internationale dans le domaine. Nombreux sont les Etats, en Europe ou en Afrique, qui sollicite l’expérience du Royaume pour prévenir des attentats qui auraient pu coûter la vie à plusieurs dizaines, voir centaines de citoyens, dans leurs territoires.

« Le Sommet de la CEDEAO à Ouagadougou sera un tournant dans la lutte contre le terrorisme » (Responsable)

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou a déclaré, mercredi à Ouagadougou, que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’espace communautaire prévu le 14 septembre dans la capitale burkinabè, va marquer «un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme dans notre région».M. Brou qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré,  dit être venu faire le point des préparatifs de la rencontre au chef de l’Etat burkinabè.

 «Nous avons saisi l’opportunité de cette audience pour faire le point au chef de l’Etat des préparatifs de ce sommet. Les préparatifs tant au niveau des actions, tant au niveau de tout ce qui vise à la participation et la manière dont les rencontres vont se dérouler», a-t-il indiqué.

Jean Claude Kassi Brou a déclaré avoir reçu, en retour, des orientations et des conseils du président du Faso.

«Nous sommes confiants que ce sommet va être non seulement important, mais il marquera également un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans notre région», a-t-il ajouté.

Le sommet extraordinaire de Ouagadougou est co-organisé avec le G5 Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad et sera axé sur la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue en juin 2019 à Abuja au Nigéria.

Tchad : l’état d’urgence prorogé dans trois provinces

L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière, a adopté dans sa majorité (115 voix) la résolution portant prorogation de quatre mois de l’état d’urgence instauré le 19 août dernier dans les provinces de Oauddaï, de Sila et de Tibesti à cause des conflits interethniques et l’insécurité liée à l’orpaillage.Cette décision a été défendue, hier mardi, devant les députés par les ministres de l’Administration du territoire, de la Défense, de la Justice et par le Secrétaire général du gouvernement.

Selon l’exécutif, la prorogation de l’état d’urgence se justifie car les forces de défense et de sécurité car le processus de désarmement n’est pas achevé dans ces trois provinces. Par conséquent, les quatre mois supplémentaires (du 10 septembre au 10 janvier 2020), permettront d’instaurer la sécurité et la paix entre les communautés.

Après avoir donné quitus au gouvernement pour la prorogation de cette mesure d’exception, les députés tchadiens ont appelé au respect des droits de l’Homme, avant de souhaiter qu’un bilan soit fait après la levée de l’état d’urgence.

Les provinces de Ouaddaï et de Sila, situées à l’est du Tchad, à la frontière avec le Soudan, sont en proie à des conflits interethniques ayant causé des centaines des morts entre agriculteurs et éleveurs.

Tibesti, la troisième province en état d’urgence, est frontalière avec la Libye. Elle attire de milliers d’orpailleurs qui travaillent dans une insécurité due à la présence de groupes armés.

Six gendarmes tués dans une embuscade au Burkina Faso

Six gendarmes burkinabè ont perdu la vie dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés à une dizaine de kilomètres de Inata, dans la région du Sahel, à l’extrême Nord du Burkina Faso, a appris APA mardi de sources concordantes.Selon ces sources, l’embuscade a eu lieu lundi, au moment où une équipe du détachement de gendarmerie de Inata revenait d’un ravitaillement près de Djibo, dans la province du Soum (environ 200 km au Nord de Ouagadougou).

Ce drame (non encore confirmé par l’armée encore moins le gouvernement) intervient au lendemain de deux attaques terroristes qui ont fait, selon le gouvernement, au total 29 civils tués dans les régions du Centre-Nord et du Nord.

La première de ces attaques, renseigne un communiqué gouvernemental reçu lundi à APA, s’est soldée par un bilan de 15 civils tués et de 6 autres blessés, lorsqu’un camion de transport qui circulait dimanche sur l’axe Barsalgho-Guenbila (région du Centre-nord), a roulé sur une mine.

Selon toujours le gouvernement, la seconde attaque a eu lieu, également dimanche, et sous forme de braquage d’un convoi de vivres pour des réfugiés. Bilan de cette exaction qui s’est déroulée sur l’axe Dablo-Kelbo (Nord) : 14 civils tués et d’importants dégâts matériels.

Le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou a assuré que des mesures supplémentaires de sécurisation sont en cours d’exécution dans les deux régions (Centre-nord et Nord).

Il a aussi affirmé que les convois d’aides humanitaires seront davantage protégés.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Maroc/Terrorisme : Localisation de deux sites de fabrication d’explosifs au nord-est du Royaume

Les recherches en cours menées par le BCIJ, suite au démantèlement d’une cellule terroriste liée à « Daech », le 05 septembre à Berkane et à Nador, ont permis de localiser deux sites dans une zone montagneuse au douar Imchtassen, dans la commune Dar al-Kabdani relevant province de Driouch (nord-est du Maroc), où cette cellule menait des expériences en matière de fabrication d’explosifs, indique lundi un communiqué du ministère de l’Intérieur.Les fouilles et constatations menées sur place ce lundi ont permis la saisie des restes d’une cocotte-minute, d’un tube métallique, de câbles électriques et de clous utilisés dans des opérations expérimentales de fabrication d’une charge explosive à distance, indique la même source.

Il  a aussi été procédé, au domicile de l’un des suspects, sis à Selouane (province de Nador), à la saisie de tubes en plastique de taille moyenne qui seront soumis à l’expertise scientifique.

L’enquête en cours avec les éléments arrêtés a permis de révéler leur implication dans la planification de l’exécution de plusieurs projets terroristes ciblant des sites sensibles dans le Royaume.

Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois achevée l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Embuscade au Burkina : un soldat tué et cinq assaillants « neutralisés » (Armée)

Une embuscade tendue dans la région du Sahel, au nord du Burkina faso, par des individus armés, a fait un mort dans les rangs de l’Armée qui, en représailles, a « neutralisé » cinq des assaillants, a-t-on appris de source militaire.«La réaction des éléments a permis de neutraliser  cinq (05) terroristes et de récupérer de l’armement et un important lot de matériel dans le camp des assaillants», souligne notamment un communiqué de la direction de communication et des relations publiques des armées reçu ce vendredi à APA.

Deux militaires ont toutefois été blessés, ajoute le communiqué, précisant que l’embuscade est survenue jeudi dans le village de Diomsogui département de Kelbo, province du Soum dans la région du Sahel.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à « neutraliser » 40 terroristes.

Ghana : arrestation de trois présumés convoyeurs d’armes de guerre

Trois hommes ont été arrêtés pour leur implication présumée dans l’envoi de 59 fusils d’assaut AK-47 d’Accra à Walewale, dans la région du Nord-Est du Ghana.Selon des informations rapportées lundi par Joy Fm, les suspects ont été arrêtés ce week-end à Nsakina, près d’Ablekuma, dans la région du Grand Accra.

La source ajoute que les suspects font partie d’un important réseau de groupes qui achètent des armes et les envoient au nord du Ghana.

Les opérations de ces groupes ont été découvertes par le personnel de l’unité de lutte contre le terrorisme de la police du Ghana, à la suite de plusieurs semaines de collecte de renseignements et de surveillance.

Des éléments de la brigade des opérations, lourdement armés, au nombre de 10, assiégeaient une maison dans la communauté, tandis que des hommes négociaient la vente d’un fusil d’assaut AK-47.

Le directeur des opérations du commandement de la police de la région d’Accra, ACP Kwesi Ofori, a confirmé l’opération, affirmant que les enquêteurs gardaient l’esprit ouvert et suivraient toutes les pistes crédibles pour faire tomber le réseau.

La brigade antiterroriste a initialement arrêté quatre personnes, mais se concentre maintenant sur deux autres personnes, qui seraient des membres clés d’un très dangereux syndicat de passeurs d’armes.

Les membres du syndicat ont déjà acheté et envoyé 59 fusils AK-47 à Walewale, une région du pays qui a connu de violents conflits par le passé et qui ont fait de nombreux morts et causé la destruction de biens.

En attendant, la police a refusé de donner les noms des suspects, des enquêtes étant toujours en cours.

Burkina : 20 ans de prison ferme pour le général Diendéré

Le Tribunal militaire de Ouagadougou a prononcé mardi, la peine de 20 ans de prison ferme pour le général Gilbert Diendéré, reconnu coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, a appris APA, à l’issue du verdict du putsch manqué de 15 septembre 2015 au Burkina Faso.Le président du Tribunal militaire, Seidou Ouédraogo a également prononcé la peine de 10 ans de prison ferme contre le général Djibrill Bassolé, l’autre présumé cerveau du coup d’Etat manqué.

Déchargé des faits de complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures volontaires, Bassolé est tout de condamné pour les faits de trahison.

La déchéance des décorations des deux généraux a également été prononcée par le tribunal militaire.

Débuté le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 a duré plus de 18 mois de débats contradictoires. Il a impliqué  84 accusés, majoritairement composés de militaires

Cameroun : 17 morts dans le naufrage du navire «Austrheim» (bilan provisoire)

Dix-sept corps ont été repêchés après le naufrage, dans la nuit de dimanche à lundi dernier au large de la péninsule camerounaise de Bakassi, du navire «Austrheim», selon les équipes de secours de l’armée qui, mercredi soir, continuaient encore leurs recherches. Le nombre de rescapés, dont certains ont été sauvés par des pêcheurs nigérians, est passé de 107 à 111 personnes. Pour les rescapés et les familles des victimes, les autorités de la région du Sud-Ouest, lieu où a lieu le drame, ont mis en place une cellule d’écoute psychologique et d’information.

D’une capacité de 75 passagers,  «Austrheim» en transportait environ 200, soit des étudiants, des commerçants et des touristes. Le navire était parti de la ville nigériane de Calabar et devait relier Tiko, localité du Sud-Ouest camerounais, lorsqu’il s’est retrouvé aux prises avec des vents violents et une mer déchaînée.

Sous l’effet conjugué de ces facteurs, la coque du bâtiment s’est retournée sur un banc de sable.

L’ONU veut plus de femmes ghanéennes dans les opérations de maintien de paix

Le Conseiller des Nations Unies pour les questions de police, Luis Carrilho, a demandé à l’Administration de la police ghanéenne d’inclure davantage de femmes dans son contingent de maintien de la paix en raison de la manière honorable dont elles se sont comportées dans le passé.Il a en effet fait remarquer que les agents de la paix féminins prêtent attention aux détails et ont fait preuve de plus de compassion dans le passé. Cela justifie qu’un plus grand nombre d’entre elles mérite d’être déployées pour renforcer les activités de maintien de la paix, a-t-il soutenu.

 M. Carrilho s’exprimait mardi à Accra lors d’une visite de courtoisie à l’inspecteur général de la police ghanéenne (IGP), James Oppong-Bonuah. 

 Ainsi, a-t-il noté, les femmes ont de meilleurs résultats dans les missions de maintien de la paix pour ce qui est de la prise en charge des personnes déplacées et des personnes vulnérables dans la société. « La police de l’ONU est généralement déployée dans des environnements où il y a des victimes de crimes, des déplacés internes, des réfugiés et surtout des personnes déplacées dans le besoin », a expliqué Luis Carrilho.

 Par ailleurs, le Conseiller de l’ONU pour les questions de police est au Ghana pour participer à un programme de renforcement des capacités lancé par le Service de police ghanéen à l’intention d’officiers sélectionnés pour des missions des Nations Unies et de membres de l’Unité de police constituée (UFP).

 Pour sa part, James Oppong-Bonuah a promis que son équipe allait étudier la demande, avant d’indiquer que « nous sommes prêts à déployer plus de femmes dans les opérations de maintien de la paix ». 

 « Nous formons nos femmes aux côtés des hommes et je peux vous assurer que les policières sont très compétentes », a-t-il ajouté.

 

 

Les autorités accentuent la lutte contre la traite des enfants en Côte d’Ivoire

La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4×4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).

Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.

Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4×4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ». 

Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.

Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.

Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.

Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.  

L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.

Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire,  a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.

Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à  des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.

Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.

Cameroun : le mystère s’épaissit autour du nombre de victimes de l’accident ferroviaire d’Eséka

La convocation pour vendredi prochain, par le secrétaire général des services du Premier ministre camerounais, Séraphin Magloire Fouda, de 744 personnes victimes de l’accident ferroviaire du 21 octobre 2016 à Eséka (Centre), relance la polémique autour du nombre de personnes décédées ou rescapées de ce drame.En effet, selon les conclusions du rapport gouvernemental publié en mai 2017, ce sinistre a fait officiellement 79 morts et 600 blessés, un chiffre inférieur à celui des morts, estropiés ou ayants-droit à qui il est demandé de fournir différentes pièces justificatives notamment la carte nationale d’identité et le jugement d’hérédité.

En juin dernier le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngallè Bibehe, s’exprimant devant l’Assemblée nationale au sujet du processus d’indemnisation conduit par le concessionnaire Cameroon Railway (Camrail) et ses assureurs, avait affirmé que 801 victimes blessées (sur les 803 enregistrées), ont été définitivement indemnisées, soit un taux de 99%.

Dans la foulée, il indiquait que 66 dossiers des personnes décédées, sur les 72 ayants-droit qui avaient introduit des dossiers, ont donné lieu à des accords ou à des règlements définitifs, soit un taux de 92%.

Il a par ailleurs précisé que le président de la République avait décidé, entre autres mesures, d’accorder une assistance financière aux victimes d’un montant de 1 milliard FCfa. Cette dotation a permis d’apporter une assistance financière aux familles des personnes décédées, soit un total de 66 familles sur les 80 répertoriées, les autres n’ayant pas introduit de dossiers.

Concernant les blessés, il a assuré que les diligences sont encore en cours pour le paiement de leur assistance financière.

Le rapport gouvernemental avait attribué ce drame à une vitesse excessive du train InterCity 152, soit 96 kilomètres/heure, dans une portion de voie où la vitesse est fortement limitée  à 40 kilomètres/heure. De fait l’entière responsabilité de l’accident était imputée au transporteur, dont le groupe français Bolloré est actionnaire à 80%.

Le 26 septembre 2018, le tribunal de première instance d’Eséka a ainsi, «pour homicide, blessures involontaires et activités dangereuses», condamné Camrail à payer 50 millions FCfa d’indemnisations aux victimes et son directeur général au moment des faits, Didier Vandenbon, à 300.000 francs d’amende, le manager écopant par ailleurs de 6 mois d’emprisonnement, en même temps que 11 de ses collaborateurs étaient condamnés à des peines allant de 3 à 5 mois de prison.

La filiale du groupe Bolloré s’est insurgée «contre cette décision » au motif qu’elle a été « prise en l’absence de toute expertise qualifiée et compétente qui devait permettre d’établir de manière objective les véritables causes de ce tragique accident et de les circonscrire définitivement afin de sécuriser davantage le chemin de fer camerounais».

Egypte : Au moins 20 morts dans un acte terroriste de collision de plusieurs voitures

Au moins 20 personnes ont été tuées et 47 personnes ont été blessées dans un acte terroriste de collision de plusieurs voitures survenue ce lundi au Caire.Par Mohamed Fayed

Avant l’aube, une voiture roulant à grande vitesse et en sens inverse sur la corniche du Nil a percuté trois autres, a indiqué le ministère de l’Intérieur, ajoutant que le choc a provoqué une énorme explosion.

Trois ou quatre blessés sont dans un état critique dans l’unité de soins intensifs et « plusieurs cas de brûlures » ont été constatés, a déclaré lors d’une conférence de presse, Khaled Megahed, responsable au ministère de la Santé.

Cette collision entre plusieurs voitures est « un acte terroriste », a affirmé peu après le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi.

M. Sissi a présenté sur les réseaux sociaux ses condoléances au peuple égyptien et aux familles des martyrs tués dans ce « lâche incident d’origine terroriste ».

Pour sa part, le ministère égyptien de l’Intérieur a attribué cet acte au groupuscule Hasm, considéré par les autorités comme proche des Frères musulmans. « Les premiers éléments de l’enquête ont conduit à déterminer que le groupe Hasm, lié aux Frères musulmans terroristes, était derrière la préparation du véhicule ayant causé l’explosion », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Depuis 2016, le groupe Hasm a revendiqué plusieurs attentats contre la police, des officiels et des juges, au Caire. Au moins 20 personnes ont été tuées lorsqu’une voiture roulant à grande vitesse a percuté trois autres véhicules, provoquant une énorme explosion dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant l’aube, selon un dernier bilan établi par le ministère de la Santé. La collision, qui a eu lieu près de l’Institut de cancer au Caire, a fait également 47 blessés, dont « trois ou quatre » dans un état critique, selon le porte-parole du ministère de la Santé, Khaled Megahed.

Environ 78 patients de l’Institut du Cancer du Caire, qui a été endommagé par l’explosion, ont été transférés dans d’autres hôpitaux, a-t-il ajouté.

En 2018, 3.000 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation, selon les chiffres officiels.

Quatre morts dans une attaque de Boko Haram au Cameroun

Quatre personnes ont été tuées dans la localité de Guederou (Extrême-nord) dans une attaque perpétrée par la secte terroriste Boko Haram, a-t-on appris samedi de sources concordantes.Les quatre personnes ont été égorgées par des terroristes qui ont nuitamment fait irruption dans ce village situé non loin de la frontière avec le Nigeria, d’où sont venus les assaillants.

Ce drame survient deux jours seulement après l’incursion de terroristes dans les localités de Kolofata et Guechewe Il y a eu deux morts dans le premier assaut et cinq femmes amputées de leurs oreilles lors de la seconde attaque.

« Nous constatons un regain des activités terroristes de Boko Haram. Il est grand temps que les mesures de sécurité soient renforcées, car avec les pluies qui s’abattent actuellement dans cette région, les attaques risquent de se multiplier », a déclaré le responsable d’un comité de vigilance.

Depuis quelque temps, des incursions de Boko Haram sont régulièrement signalées dans la région de l’Extrême-nord, où les terroristes procèdent à des enlèvements, pillent des récoltes, incendient des habitations et emportent des bœufs, des moutons et des chèvres.

Ces opérations vont de pair avec les attaques suicides, contribuant ainsi à renforcer l’inquiétude de la population.

«C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées» (Hamed Bakayoko)

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko a affirmé jeudi à Abidjan que « c’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées ».M. Bakayoko s’exprimait dans un discours qu’il a prononcé à l’occasion d’une cérémonie de prise d’armes présidée par le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à l’état-major des armées de Côte d’Ivoire.

« C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées… Que ceux qui veulent faire la politique, fassent la politique sans chercher à faire interférer l’armée qui a sa vocation de protéger le citoyen et le territoire. Nous travaillerons nuits et jours pour que le pays soit en paix», a indiqué le ministre de la défense.

Se félicitant de la grande capacité de l’armée ivoirienne à retrouver son unité après la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, M. Bakayoko a passé en revue les efforts du gouvernement en faveur de « la grande muette ».

Dans la foulée, il a énuméré plusieurs projets pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires ivoiriens. « Nous avons aussi un projet de drones pour mieux surveiller notre territoire avec les menaces que nous avons dans la sous-région», a, entre autres, faire savoir M. Bakayoko.

 Il a conclu en réitérant l’engagement de « ses hommes»  à se mettre davantage au service de la nation. « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Nous ferons ce que nous avons à faire pour la stabilité de notre pays. Nous donnerons le maximum », a promis M. Bakayoko.

L’Ivoirien Bakari Diaby élu à la tête de la CADHA pour 5 ans

L’Ivoirien Bakari Sidiki Diaby a été élu pour un mandat de cinq ans à la tête de la Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (CADHA), une organisation non gouvernementale panafricaine qui vise à renforcer les compétences des forces armées et de sécurité en droits de l’homme, a-t-on appris dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, le mandat de la  CADHA est de renforcer les compétences des forces armées et de sécurité  en droits de l’homme et en droit international humanitaire.

 « Il est bon  de savoir que la CADHA a contribué à délister  la Côte d’Ivoire de la  liste des pays où les forces armées sont auteures de violences sexuelles  liées aux conflits depuis 2018», explique la même source. 

M. Diaby,  rappelle-t-on, a été élu au terme de la deuxième assemblée générale  ordinaire de cette organisation tenue vendredi et samedi à Abidjan. 

Secrétaire permanent du Réseau des institutions nationales des droits de l’homme des pays membres de l’espace  de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Diaby Bakari est également expert-membre du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l’ONU.

La  CADHA est une organisation non gouvernementale panafricaine créée en  2011 et regroupant 12 pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire. Elle s’est  fixée pour objectif, la coordination de toutes les actions de promotion  des droits de l’homme et du droit international humanitaire, entreprises  par les organisations humanitaires et la société civile au profit des  forces de défense et de sécurité.

Maroc : Plusieurs extrémistes neutralisés en une semaine (journal)

Vingt nouveaux extrémistes ayant des liens avec des groupes terroristes à l’étranger, notamment l’organisation «Daech», viennent d’être mis hors d’état de nuire en une semaine par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), rapporte le quotidien arabophone +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son édition du week-end.Ces nouveaux extrémistes projetaient des actes terroristes ciblant des sites sensibles et l’assassinat de personnalités publiques, souligne la publication.

C’est ainsi que deux suspects ont été interpellés mardi dernier, dans la ville de Safi, pour leur liens présumés avec l’organisation terroriste «Daech». Après leur interpellation, les deux extrémistes, précisent les sources du quotidien, ont été transférés à Salé où se trouve le siège du BCIJ pour approfondissement de l’enquête.

Dans le même sillage, d’autres extrémistes ont été arrêtés dans les villes de Rabat et de Casablanca par les éléments de la direction générale de surveillance du territoire (DGST). Ces extrémistes projetaient également des attentats terroristes ciblant le siège du Parlement à Rabat, des nightclubs, les sièges de la place d’armes des forces auxiliaires à Salé et à El Jadida, le festival Mawazine et d’autres sites de la police. La prison de Salé était aussi sur leur agenda, afin de libérer les prisonniers islamistes écroués dans des affaires de terrorisme.

Les mêmes sources ont précisé que ces extrémistes envisageaient des attaques contre des agents d’autorité et de la police en vue de les liquider et de procurer leurs armes, qu’ils utiliseraient pour cibler des touristes étrangers et nationaux et des brigades des forces de sécurité.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ajoutent les sources du journal, ces extrémistes avaient également des plans de fabrication des bombes artisanales pour commettre des attentats terroristes à l’intérieur du pays.

Les USA offrent des équipements militaires au contingent mauritanien du G5 Sahel

Les Etats-Unis d’Amérique ont remis, vendredi à Nouakchott, un premier lot d’équipements militaires destiné au contingent mauritanien de la force conjointe du G5 Sahel, a constaté APA.Les équipements sont composés de 99 véhicules 4X4 mono cabine, de 15 autres doubles cabines, de 6 véhicules ambulances et de matériels militaires spéciaux utilisés dans les opérations de communication et de poursuite.

La réception a eu lieu entre le ministre mauritanien de la Défense, Yahya Ould Hademine, et l’ambassadeur américain à Nouakchott, Michael Dodman.

Ce dernier a expliqué que son pays appuie solidement le G5 Sahel composé de la Mauritanie, du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Tchad, et de sa force militaire conjointe.

Cette force du G5 Sahel, dont les quartiers généraux se trouvent à Bamako (Mali), est composée de 5.000 hommes à raison de 1.000 éléments par pays.

Nouakchott abrite la Faculté de défense du G5 Sahel et son secrétariat permanent.