A Donko Séko, la danse comme un art…

Espace de professionnalisation, de création et chorégraphie, Donko Séko ne tarit pas en initiatives pour encourager et promouvoir la filière danse. Outre les formations qu’elle organise, la structure est initiatrice du Festival annuel «Â Danse Bamako danse ». l’objectif phare de la formation, dont le quatrième atelier et dernier a commencé hier lundi, est d’aider les jeunes à  s’imprégner les concepts de la danse. Outre les stagiaires du conservatoire Balla Fasséké Kouyaté, des danseurs de Bamako mais également ceux de Ségou, Mopti. Démarré en janvier 2012, l‘atelier de formation se déroule sur 4 tranches orientées sur diverses modules de la danse contemporaine. Il est basé sur la recherche individuelle du danseur face à  sa propre perception et interprétation. Selon Kettly Noel, promotrice de «Â Donko Séko », cette formation dont le quatrième atelier a débuté lundi, aide les pratiquants du métier à  travailler ardemment sur les mouvements et la gestuelle. Au nombre du panel de professionnels de la danse contemporaine ayant assuré la formation des jeunes, Fabien Brioville. Il affirme sa joie d’avoir œuvré sur le matériel que les danseurs ont eu même crées. «Â J’ai fais des élaborations techniques sur le mouvement afin d’aider les jeunes à  aller plus loin sur la plan physique. Les jeunes ont été très créatifs. Celle m’encourage à  venir les accompagner lors des futurs ateliers ». Les jeunes formés se réjouissent de l’expérience reçue : «Â nous sommes partis d’un simple mouvement pour créer notre propre mouvement et faire et un spectacle aveC’… », a laissé entendre Jean Kassim Dembélé, étudiant au Conservatoire et chorégraphe à  Donko Séko.

Danse l’Afrique Danse 2010 : Bamako, capitale de l’expression contemporaine !

Le Mali, pays de culture Initiateur de la manifestation, CULTURESFRANCE/Programme Afrique et Caraà¯bes en Créations associe à  la mise en œuvre de l’édition 2010 Donko Seko, structure qui opère sur la scène malienne comme un foyer vivant o๠se conjuguent formation, création et diffusion artistique. Depuis plusieurs années, le Mali est en effet devenue carrefour de création et d’échanges pour les chorégraphes africains et leurs amis des autres continents. La création d’une filière Danse dans la plupart des centres d’apprentissage artistique le démontre à  souhait. Selon Kettley Noel, directrice artistique et initiatrice de Donko Seko et du festival « Dense Bamako danse », « La grande nouveauté, d’une importance décisive dans l’histoire de la manifestation, est bien le fait que le pays organisateur se soit à  ce point financièrement engagé dans la production de l’événement. Le Mali est bien ce pays de culture que l’on a souvent vanté! ». Bamako reçoit 16 pays africains invités, plus de 200 artistes, un espace de diffusion international pour la création contemporaine, un rendez-vous gratuit, bref, toutes les conditions nécessaires pour faire vivre à  la ville et au-delà , une belle fête africaine de la danse. Danser la vie en tous lieux ! Contemporaine, traditionnelle, spontanée, à  caractère, originale, inventive, urbaine, créative, du patrimoine… La danse, le temps de la Biennale, se veut libre de toute expression. La curiosité sera forte, la nécessité bien présente, la créativité prendra de plus en plus sa place et laissera des traces… La Biennale Danse l’Afrique danse ! à  Bamako se veut un évènement de proximité et s’engage à  toucher de près ou de loin la population de la capitale en développant des ancrages dans chaque commune de la ville. Au programme « De la ville au corps » : le Défilé, les balanis, l’Instant Quinquéliba, les cours ouverts quotidiens, les mariages, les Impromptus, « A la rue Princesse », les afters… Un concours est prévu qui va mettre en compétition plusieurs troupes du continent. La manifestation va déployer également une programmation hors concours, mettant en avant la richesse chorégraphique contemporaine du continent africain. La Biennale Danse l’Afrique danse ! 2010 se déroule à  Bamako au Palais de la culture, au Centre culturel français, à  Donko Seko, au Blonba, au Soudan Ciné, dans toutes les communes de Bamako (rues, lycées, cours des familles, hôpital du Point G…), et à  la rue Princesse.

Danse contemporaine : le rideau est tombé sur  » Dense Bamako Danse ! « 

Donko Seko ou l’art de danser A Donko Seko, on apprend surtout la danse contemporaine et le cadre s’y prête : une grande cour précède ainsi une belle scène o๠tous les mouvements sont permis. Le centre se veut un espace de formation et de professionnalisation des jeunes danseurs pour les accompagner au quotidien dans leur travail. Pour , le festival o๠une vingtaine de jeunes chorégraphes Africains étaient réunis à  Bamako du 30 septembre au 4 octobre, le rideau est tombé dimanche soir avec le plateau des Jeunes Chorégraphes : il y avait pour cette soirée des talents du Mali comme Aly Karembé et son Solo, basé sur l’identité, Vera Ephraim du Nigéria, et « son empreinte de la chair », « Vision XP » du Gabonais Peter Ngoké ou encore Fatoumata Diabaté et sa reprise de « Skhozi says NON to the Vénus », un Solo emprunté à  la Sud-Africaine Nelisiwe Xaba. Tous ont ébloui un public friand de danse contemporaine mais esthète, également. Jeudi, La Compagnie Gille Jobin a aussi présenté « Black Swan » et Vendredi, Nelisiwe Xaba, la sud Africaine a présenté un solo étrange o๠se mêle impressions fugaces et parcours migratoire sur fond de musique populaire. Ce furent deux des spectacles les plus appréciés avec  » Madame Plaza » de la troupe Anania Bouchra du Maroc. Un festival pour les amoureux de la danse contemporaine Dense Bamako Danse est donc un festival panafricain fait par les Africains et ouvert à  tous les publics. Pour Jean Luc Bayet, le directeur du Centre Culturel Français de Bamako, qui accueillait plusieurs des plateaux chorégraphiques, Bamako est entrain de devenir une vitrine de la danse Contemporaine Africaine, par sa diversité, son creuset culturel riche, mais aussi son ouverture à  toutes les formes d’expression artistique. Et d’ailleurs, après Dense Bamako Danse, la capitale accueillera l’an prochain le festival International, Dense l’Afrique Danse! Rendez-vous est pris.