« Amour ou Amitié », en avant-première ce 8 juin

Le film « Amour ou Amitié » sortira bientôt sur les écrans. Pour le faire connaà®tre au public, l’équipe de la production organise une projection en avant-première, ce samedi 8 juin 2013 au cinéma Babemba. Il s’agit du premier film du jeune réalisateur Sékou Doukouré qui après avoir débuté sa carrière dans le showbiz au Ghana en 2008, a décidé d’apporter sa contribution à  l’industrie du cinéma malien. C’’est ainsi, qu’il créé Onyx Medias, une boà®te de production de film avec son associé Michel Paredes. Composé de jeunes dynamiques, Onyx Medias a pour but de réaliser des films classiques et d’action. Comme film d’action, cette structure à  son actif « Compte à  Rebours », « Live or Die In Africa ». Pour Onyx Medias, il s’agit de donner un autre visage à  l’Afrique à  travers le cinéma et inciter les jeunes à  rester dans leur pays et contribuer à  son développement. Onyx ne travaille pas forcément avec des acteurs professionnels mais ceux qui ont l’amour du métier. Développer une véritable industrie du cinéma au Mali Sékou Doucouré nourri l’ambition de voir une véritable industrie du cinéma au Mali. « Jusqu’à  présent nous avons de grands cinéastes mais pas de véritable industrie. J’aimerai que dans un futur très proche qu’une industrie se crée au Mali comme Nollywood du Nigéria ou Ghalywood du Ghana », affirme t-il. Pour que son rêve se réalise, le jeune réalisateur pense que les cinéastes Maliens doivent se donner la main et que le gouvernement et les sociétés privées accordent plus d’aides financières au 7ème art. Il invite aussi la population à  « consommer » le cinéma malien et à  encourager les acteurs et les cinéastes. Il ne cache pas son admiration pour les grands noms du cinéma malien tels que Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko. Il salue aussi le travail du Centre National de la Cinématographie du MALI (CNCM) pour les films réalisés comme ‘‘Toiles d’araignée » et ‘‘Da Monzon ». « Aujourd’hui, au Nigéria, un figurant dans un film peut nourrir une famille de vingt personnes. Nous pouvons aussi faire de l’industrie du cinéma au Mali un réel vecteur de développement de notre pays et J’ai confiance que nous saurons relever ce défi très bientôt.» conclut-il

Me Abdoulaye Sékou Sow n’est plus

Pour tous, il est celui qui a dirigé le gouvernement du Mali d’avril 1993 à  février 1994. Mais avant tout, Me Abdoulaye Sékou Sow était un juriste chevronné. Enseignant, premier directeur du tourisme, directeur de l’Ecole Nationale d’Administration, conseiller technique dans un département ministériel avant de devenir, après la chute du régime du général Moussa Traoré, ministre d’à‰tat, ministre de la Défense, il aura consacré toute son existence à  l’administration de la chose publique. Mais pas au dépend de ses amours pour le droit. Docteur d’à‰tat en Droit public et titulaire du Certificat d’aptitude à  la profession d’avocat de la faculté de Droit et des Sciences économiques de Paris, licencié en Philosophie de la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Montpellier, et enfin titulaire d’une attestation de stage en Psycho-pédagogie de l’à‰cole Normale Supérieure de Saint-Cloud. Un bagage qu’il a tenu à  transmettre et à  mettre au service des autres dans son cabinet de Bamako, o๠sont passés de nombreux juristes, aujourd’hui de renommée nationale voire au-delà . Patriote émérite, il fut de tous les combats pour l’instauration de la démocratie et du multipartisme dans notre pays. Fervent défenseur des droits de l’homme, feu Abdoulaye Sékou Sow a traversé des périodes difficiles à  cause de son combat. Alors qu’il dirigeait l’ENA, il fut relevé de son poste, arrêté et incarcéré au tristement célèbre Camp des Parachutistes. à€ sa libération, il subira 5 ans de chômage avant de se décider à  entrer dans une profession libérale. Il est membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ). De cette période de lutte pour l’avènement de la démocratie au Mali et sa consolidation, il tirera un ouvrage. En 2008, il publie « L’à‰tat démocratique républicain: la problématique de sa construction au Mali », livre qui suscite des polémiques au Mali quant à  la gestion des révoltes de 1993. Me Abdoulaye Sékou Sow sera inhumé demain 28 mai 2013.

Primaires Adema : Sékou Diakité, un candidat impopulaire

C’’est ce mardi 19 juillet que Sékou Diakité fêtera ses 47 ans à  Bamako. Secrétaire général de la section II du District de Bamako, puis coordinateur des sections du même District, Sékou Diakité est le 2ème vice-président de l’Adema. Un parcours politique fulgurant, car pour devenir secrétaire général, le jeune Sékou Diakité avait scrupuleusement renversé le ministre des Transports et des Travaux publics, Feu Ibrahima Siby, pourtant solidement implanté dans sa localité. A l’époque, on avait fait allusion à  un coup de fil imaginaire venu de Koulouba qui aurait joué en sa faveur avec le désistement de Lassana Koné, l’actuel secrétaire général de l’URD. C’’est le début de son émergence politique. Mais C’’est seulement après le départ d’IBK de l’Adema que le jeune loup a véritablement du galon du galon au sein du parti. Incontestablement, cet économiste de formation, incarne la nouvelle génération de leaders politiques. Malgré tout, Sékou Diakité a-t-il bien réfléchi avant de se lancer dans la course aux primaires, ou n’est-ce qu’une stratégie de propagande politique ? Côte de popularité en baisse ! C’’est vrai que l’ancien ministre n’est pas un militant de la première heure mais à  le comparer aux autres candidats de l’Adema, on le juge handicapé par son âge et son manque de popularité. Sékou Diakité risque même le désaveu d’un grand nombre de militants de sa commune, nous confie un partisan de l’Adema . Sa candidature serait indésirable. Dans la ruche, il entretiendrait des relations plus ou moins tumultueuses avec plusieurs membres du comité exécutif et aurait même une aversion cachée pour la vieille garde. D’aucuns pensent qu’il n’a pas été assez reconnaissant envers ceux qui ONT suscité son arrivée dans la famille Adema. C’’est pourquoi sa candidature ne surprend pas, elle choque et agace même. Alors, cette candidature relève-t-elle de la surenchère ? Difficile de répondre. Mais de sources crédibles, Sékou Diakité aurait demandé au président de la République Amadou Toumani Touré de le maintenir dans le gouvernement Kaidama, mais son éviction de l’ancien gouvernement montre que sa candidature aux primaires relève plus d’une déception que d’une réelle conviction politique. Sékou Diakité est désormais décrit comme un homme inquiet, préoccupé et désorienté qui n’a aucun motif de se lancer dans les primaires ADEMA pour l’élection présidentielle de 2012. Gestion opaque Du FAFPA au ministère du Développement social en passant par l’Amader, on évoque la gestion douteuse de l’Ancien ministre sur certains dossiers et qui pourraient être dépoussiérés à  tout moment. Et pour certains observateurs, Sékou Diakité s’apprête à  donner un sévère coup de poignard dans le dos de l’Adema, ce parti à  qui il doit pour une rapide ascension politico-administrative. Dans le pire des cas, si le navire Adema éclate, de méchantes langues soutiennent que le jeune candidat aux primaires se rabattra sur le mouvement ‘’Devoir de génération » dont il est le parrain. Il peut toujours, selon les mêmes sources, amener ‘’ ce mouvement » à  voter en grandes pompes pour le candidat de son choix, histoire d’assurer ses arrières… De l’avis de nombreux observateurs de la scène politique, Sékou Diakité qui croit en son étoile, comme s’il était investi d’une mission divine, a les épaules trop étroites pour porter le costume du candidat de l’ancien parti au pouvoir. On cite volontiers la gestion chaotique de l’assurance maladie obligatoire avec un déficit de communication sans précédent, décrié au sommet de l’Etat. Wait and see !

Sékou Diakité : « Je ne serai l’agneau sacrificiel de personne »

Bilan et perspectives La cette conférence de presse était consacrée à  la présentation, par le ministre du bilan 2010 des activités du département. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le chef de département s’est livré à  cet exercice. En effet, selon lui, l’année 2010 a vu de nombreuses avancées. Notamment le renforcement de la protection sociale et de l’économie solidaire, la promotion du développement humain et la lutte contre la pauvreté. 2010 a aussi été marquée par la réussite du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. En matière protection sociale, un bond significatif a été fait à  travers l’installation de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CANAM), et l’institution de la Mutuelle de Santé. Le ministre a également salué la création par le Mali d’un Observatoire du Développement Humain Durable. Par ailleurs, il faut signaler que plusieurs évènements qui ont eu lieu pendant l’année écoulée, dont le HandiForum de l’Uemoa que notre pays a abrité. Pour le ministre, cela démontre le leadership du Mali dans le domaine de la protection sociale. Pour ce qui est de 2011, le département entend poursuivre ses grands chantiers tels que le suivi et la mise en œuvre effective du dispositif de protection social à  travers l’Assurance Maladie Obligatoire et le Régime d’Assurance Médicale. 2011 sera également marquée par l’extension de la mutualité, autrement dit, faire en sorte que chaque commune ait sa mutuelle. Notons enfin, que 2011 verra l’élaboration et l’adoption du deuxième plan quinquennal en faveur des personnes âgées. Une stratégie de liquidation dirigée contre lui Mais,comme on devait s’y attendre, la conférence s’est ouverte avec l’ »affaire du serveur ». C’’est un ministre excédé et résolu à  répondre aux critiques qui s’est adressé aux journalistes ce mardi matin. Le ministre Sékou Diakité a en effet fait la une d’un journal de la place qui lui reproche d’être mêlé à  un nouveau scandale financier. Au C’œur de cette affaire, l’acquisition du matériel informatique et plus précisément d’un serveur acquis au compte de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). « Je déclare ici, haut et fort, que je ne serai l’agneau sacrificiel de personne. La liberté d’opinion, la démocratie, l’état de droit vaut pour chaque citoyen de ce pays quel que soit son statut social ou professionnel ». Pour Sékou Diakité, ces articles sont de toute évidence un élément d’une stratégie planifiée de liquidation. « D’autres actions sont, nous a-t-on dit, prévues. Pourquoi encore tant d’acharnement ? Tant de méchanceté gratuite ? ». « En dépit de la considération et de la haute estime que J’ai pour les hommes de presse de mon pays, parmi lesquels J’ai des amis depuis de longue date, je dois avouer que le journal l’Indépendant s’est prêté à  un combat qui n’est pas le sien. Ce qui est surprenant, C’’est qu’on prenne la liberté d’afficher à  la une la photo d’un Ministre avec des accusations gravissimes de cette nature sans prendre la moindre précaution pour joindre l’intéressé ou ses collaborateurs, pour recouper, vérifier les informations. On n’a pas besoin d’être docteur en journalisme pour cela. Cela relève du bon sens et du sens de la responsabilité. Cependant, J’ai la faiblesse de croire que la bonne foi du journal a été peut être trompée ». Un marché on ne peut plus légal, selon le ministre Le ministre a par ailleurs déclaré n’avoir rien reçu pour attribuer le marché à  la société CEGEDIM. De plus, selon le ministre Diakité et contrairement aux titres de notre confrère, il n’y aurait jamais eu de marché de serveur passé au MDSSPA. Le montant, dit-il, de 1.571.541.780,60 F CFA annoncé dans le journal « l’Indépendant » est relatif à  un marché dont l’intitulé est le suivant «Contrat relatif à  la fourniture et la mise en œuvre du système d’information de l’AMO et du RAMED ». « Donc, C’’est un marché de fourniture et de prestations intellectuelles ». Et le ministre de préciser que le marché a d’abord fait l’objet d’un Appel d’Offres Ouvert, déclaré infructueux par la commission de dépouillement des offres suite des insuffisances du Dossier d’Appel d’Offres. « C’’est suite à  cette situation déclarée par la Commission de dépouillement des offres, que J’ai sollicité et obtenu un marché par entente directe au profit de la Société CEGEDIM. Il n’y a nulle part dans ce marché, une quelconque surfacturation. Le montant de 1.571.541.780,60 F CFA TTC est largement inférieur au montant de 1.685.920.000 F CFA HT pour la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Maroc et les 1.486.400.880 F CFA HT aussi, de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Maroc. Ces deux institutions de sécurité sociale du Maroc ayant acquis les mêmes prestations auprès de la Société CEGEDIM depuis 2006 », a démontré Sékou Diakité.

Le ministre Sékou Diakité : « Je ne serai l’agneau sacrificiel de personne ! « 

s’offrant une tribune pour se prononcer sur la question, C’’est un ministre très excédé qui a convié les journalistes hier. En effet, depuis plus de deux semaines, le ministre Sékou Diakité fait la une de ce journal qui lui reproche d’être au centre d’un scandale financier autour du système informatique de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). «Â Je déclare ici, haut et fort que je ne serai l’agneau sacrificiel de personne. La liberté d’opinion, la démocratie, l’état de droit vaut pour chaque citoyen de ce pays quelque soit ce pays quelque soit son statut social ou professionnel ». Pour Sékou Diakité, ces articles sont de toute évidence un élément d’une stratégie planifiée de liquidation, d’autres actions sont, nous a-t-on dit, prévues. «Â Pourquoi encore tant d’acharnement ? Tant de méchanceté gratuite ? ». «Â En dépit de la considération et de la haute estime que J’ai pour les hommes de presse de mon pays, parmi lesquels J’ai des amis depuis de longues dates, je dois avouer que le journal l’Indépendant s’est prêté à  un combat qui n’est pas le sien. Ce qui est surprenant, C’’est qu’on prenne la liberté d’afficher à  la une la photo d’un Ministre avec des accusations gravissimes de cette nature sans prendre la moindre précaution de joindre l’intéressé ou ses collaborateurs, pour recouper, vérifier les informations. On n’a pas besoin d’être docteur en journalisme pour cela. Cela relève du bon sens et du sens de la responsabilité. l’indépendant qui est un journal dont je suis un lecteur assidu. Cependant, J’ai la faiblesse de croire que la bonne foi du journal a été peut être trompée ». Accusation de corruption Le ministre a avoué n’avoir reçu aucune somme lui ayant poussé à  attribué le marché à  la société Cegedim. Selon le ministre Diakité, il n’y a jamais eu de marché de serveur passé au MDSSPA. Le montant, dit-il, de 1.571.541.780,60 F CFA annoncé dans le journal « l’Indépendant » est relatif à  un marché dont l’intitulé est le suivant « Contrat relatif à  la fourniture et la mise en œuvre du système d’information de l’AMO et du RAMED ». « Donc, C’’est un marché de fourniture et de prestations intellectuelles ». Et le ministre de préciser que le marché a d’abord fait l’objet d’un Appel d’Offres Ouvert, déclaré infructueux par la commission de dépouillement des offres suite des insuffisances du Dossier d’Appel d’Offres. « C’’est suite à  cette infructuosité déclarée par la Commission de dépouillement des offres, que J’ai sollicité et obtenu un marché par entente directe au profit de la Société CEGEDIM. Il n’ya nulle part dans ce marché, une quelconque surfacturation. Le montant de 1.571.541.780,60 F CFA TTC est largement inférieur au montant de 1.685.920.000 F CFA HT pour la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Maroc et les 1.486.400.880 F CFA HT aussi, de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Maroc. Ces deux institutions de sécurité sociale du Maroc ayant acquis les mêmes prestations auprès de la Société CEGEDIM depuis 2006 », a démontré Sékou Diakité. Bilan et perspectives La deuxième paire de manche de cette conférence de presse a été la présentation, par le ministre du bilan 2010 des activités du département. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de volonté que le département en charge s’est livré à  cet exercice. En effet, l’année qui s’en est allé a vu notamment le renforcement de la protection sociale et de l’économie solidaire, la promotion du développement humain et la lutte contre la pauvreté. 2010 a été marqué par la réussite du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. En matière protection sociale, un bond significatif a été fait à  travers l’installation de la Caisse nationale de l’assurance maladie (CANAM), et l’institution de la mutuelle de santé. Le ministre a également salué la création par le Mali d’un observatoire humain durable. Par ailleurs, il faut signaler que plusieurs évènements ont marqués l’année 2010, dont notamment, la ténue, au Mali, de Handi Forum Uemoa. Pour le ministre, cela démontre le leadership du Mali dans le domaine de la protection sociale. Pour ce qui est de 2011, le département entend poursuivre d’autres chantiers tels que le suivi et la mise en œuvre effective du dispositif de protection social à  travers l’Assurance maladie obligatoire et le Régime d’assurance médical. Et le ministre d’ajouter que 2011 sera également marquée par l’extension de la mutualité, autrement dit, faire en sorte que chaque commune ait sa mutuelle. A noter que 2011 verra l’élaboration et l’adoption du deuxième plan quinquennal en faveur des personnes âgées.

Présidentielle guinéenne : Mohamed Touré se lance dans la course

Agé d’une cinquantaine d’années, Mohamed, fils du père de l’indépendance guinéenne, Sékou Touré sera candidat au prochain scrutin présidentiel du 27 juin. Lors du 14e congrès du parti tenu ce 14 mai, l’homme a été choisi par ses pairs pour porter haut, les couleurs du PDG-RDA à  la prochaine élection. Le parti il faut le préciser, a été créé le 14 mai 1947 sous la houlette de l’ancien ministre de feu Ahmed Sékou Touré, Marcel Cross, en collaboration avec ce dernier à  Conakry (capitale de la Guinée). Mohamed succède ainsi au secrétaire général sortant, El-hadj Ismaà«la Ghussein, jugé trop vieux et fatigué par les membres du parti. Ils avaient besoin de sang neuf pour présenter dignement le PDG-RDA. Quatre années de prison pour la famille Sékou Touré Après la mort le 26 mars 1984 de celui qui était considéré comme un dictateur et despote, ne respectant pas les droits de l’homme, Mohamed, sa mère et sa demi-sœur seront mis aux arrêts pendant quatre années à  la prison de Kindia. Selon des chiffres d’Amnesty international, plus d’une cinquantaine de personnes auraient été éliminées par le défunt président durant ses 26 années de règne. Après leur libération en 1988, ils seront accueillis par le roi Hassane II du Maroc, qui leur accordera l’asile politique. Dès lors, le fils Mohamed fera le va et vient entre le Maroc et les Etats-Unis o๠il étudiait et travaillait en même temps. Il effectuera cependant de temps à  autre, des visites au pays. En 1990, il épousera la fille du l’initiateur du PDG, notamment Marcel Cross. Concernant la mère de Mohamed, elle vit à  Conakry depuis quelques années et a même créé le club Sékou Touré en mémoire de son mari. Mohamed devra se faire un prénom Comme l’indique un de nos confrères, Mohamed Touré a déjà  un nom, il devra désormais se faire un prénom et se démarquer de son père. Il devra assumer le lourd héritage de son paternel, d’autant plus qu’il se lance sous les couleurs du parti de celui-ci. Mohamed Touré indiquait il y a juste quelques mois, ne pas être « intéressé par la chose politique. » Tout compte fait, il est entièrement versé sur l’échiquier politique du pays. A lui de savoir comment convaincre les électeurs et faire ses preuves. Rendez-vous le 27 juin dans les urnes.

Nouveaux locaux : La CRM étend ses tentacules à Yorosso

Le joyau a été inauguré le jeudi 28 janvier 2010 par le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, en présence de la Directrice générale de la CRM, Mme Oumou Marie Dicko, les responsables politico administratives de la localité et d’une foule nombreuse. D’un coût de 59 780 599 de FCFA, ce bâtiment a été conçu par le cabinet d’architecture ARCADE et l’entreprise de construction Joseph Dembélé. Selon le Ministre Sékou Diakité, la réalisation de ce nouveau Centre de paiement consacre la poursuite de la déconcentration des structures de la CRM, constituant ainsi une mise en place des préalables de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui, on le sait, permettra d’offrir une couverture sanitaire aux retraités et leurs ayant droits. Yorosso dotée d’une caisse de retraites Le premier responsable du Département a remercié l’ensemble des retraités de Yorosso, notamment les représentations régionales de la FNAR (Fédérations nationales des retraités) et l’Association des Anciens Combattants, Veuves et victimes de guerre du Mali, pour leur accompagnement habituel. Le ministre Diakité a également félicité la Direction générale et tout le personnel de la CRM pour les « efforts consentis ». Il a exhorté ces deux entités à  redoubler d’ardeur pour les futurs défis à  relever à  savoir la mise en œuvre des nouveaux régimes. Enfin, il a invité le personnel du nouveau Centre à  prendre soin de cet édifice qui constitue, a-t-il dit, une parfaite illustration de la politique de solidarité et de modernisation de l’Administration. Les citoyens de Yorosso satisfaits Pour sa part, le Maire de Yorosso, Abdoulaye Goà¯ta, a qualifié de « grand » ce jour pour les populations de sa localité. « Avec ce Centre, les retraités et les ayants droits ne feront plus de longs parcours pour toucher leurs dus…Les risques de se voir dépouiller de sa pension sont désormais finis », a déclaré l’élu communal, non sans remercier les plus hautes autorités du pays pour la construction de ce Centre. Soufflant dans la même trompette, M. Zégué Goà¯ta, le représentant des retraités du cercle de Yorosso, a indiqué que l’érection de cette bâtisse va soulager les civils, militaires ou autres parlementaires retraités de la localité.

L’INPS logé dans du neuf à Sikasso

Ce joyau architectural, devant servir de siège à  la Direction Régionale de l’INPS à  Sikasso, est l’œuvre de l’Atelier d’Architecture ALDI et de l’Entreprise chinoise CHECEC pour un coût global de 650 millions de francs CFA. Il a été inauguré le jeudi 24 décembre 2009 par le ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité. La cérémonie, riche en couleurs, agrémentée par du balafon, a enregistré la présence de nombreuses personnalités politiques et administratives de la région dont le Gouverneur Mamadou Issa Tapo, le maire de la Commune urbaine, Mamadou Tangara, le Président de l’Assemblée Régionale, le Président du Conseil de Cercle, mais aussi les membres du Conseil d’Administration de l’INPS, le Directeur général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, les Chefs de Services Régionaux de Sikasso et de nombreux travailleurs. Dans son adresse à  l’auditoire, avant la coupure du ruban symbolique, le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, a indiqué que la réalisation d’un tel bâtiment s’inscrit dans le cadre d’une véritable modernisation de l’Administration, l’un des axes prioritaires du PDES (Projet de Développement Economique et Social) du Président Amadou Toumani TOURE. Il a ajouté qu’il ne s’est point trompé en disant, le 06 septembre 2008, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de cet immeuble, que la réalisation de cet ouvrage s’inscrivait dans le vaste chantier du Renouveau de l’Action Publique. l’immeuble, a-t-il laissé entendre, offrira aux travailleurs de l’Institut un meilleur cadre de travail et de meilleures conditions d’accueil et de jouissance des prestations servies par l’INPS. Aujourd’hui, a dit le ministre Diakité « le joyau architectural possède toutes les commodités pour offrir un cadre idéal de travail. En outre il participe pleinement à  l’embellissement de la ville de Sikasso par son architecture moderne et futuriste qui en fait une structure dont la fonctionnalité le dispute à  son originalité ». « Qu’il me soit permis en ces instants solennels, d’affirmer à  nos usagers que tout sera mis en œuvre par le département que je dirige pour les mettre dans les meilleures conditions d’accueil et de service pour répondre à  leurs aspirations les plus légitimes », s’est engagé le Ministre Diakité. Il a félicité les artisans de cette merveille architecturale, notamment l’Atelier d’Architecture ALDI et l’Entreprise chinoise CHECEC ainsi que toute leur équipe qui ont mobilisé toute leur énergie, tout leur savoir faire pour nous permettre de savourer cette belle réalisation. Le ministre Diakité a cependant demandé aux usagers de l’INPS de s’approprier cet immeuble et aux travailleurs de la Direction Régionale de Sikasso de prendre soin de ces locaux flambant neuf. s’exprimant également au cours de la cérémonie, le maire de la Commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara, a rendu un vibrant hommage à  l’INPS « sans lequel la survie de beaucoup de travailleurs retraités allaient être difficile… ». Le président du Conseil d’Administration de l’INPS, Mamadou Sanogo s’est félicité de la présence du ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, qui, dit-il, a toujours soutenu l’INPS dans sa marche vers le succès. Il a par ailleurs rendu hommage à  l’ancien PDG de l’INPS, Lassine Bouaré, actuel ministre délégué au Budget, qui a mené la structure vers de bons résultats. Tout comme El hadj Dontigui Traoré, le président de l’Association des retraités de l’INPS, dont il a salué les innombrables efforts. l’INPS, faut-il le souligner, est sur une très belle pente. Les chiffres parlent….