Mali : le général Konaté à la rencontre du médiateur burkinabè

OUAGADOUGOU — Le général Sékouba Konaté, ancien président de transition de la Guinée qui supervise pour l’Union africaine (UA) la préparation d’une intervention militaire au Mali, est arrivé jeudi à  Ouagadougou pour rencontrer la président burkinabè Blaise Compaoré, a constaté l’AFP. Le général Konaté doit s’entretenir dans l’après-midi avec M. Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a indiqué à  l’AFP une source à  la présidence. Il devrait évoquer avec lui « les questions liées à  la juxtaposition de l’intervention militaire et du dialogue en cours », a expliqué cette source. Le général Konaté arrive de Bamako o๠il a participé à  des travaux d’experts puis à  une réunion des chefs d’état-major ouest-africains, qui ont défini un plan de reconquête du nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés. Ce « concept d’opérations harmonisé » doit être discuté à  Abuja vendredi par des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Cédéao, avant une réunion de chefs d’Etat dimanche. Une fois adopté, le plan doit être transmis, via l’Union africaine, au Conseil de sécurité de l’ONU « avant le 15 novembre », selon un communiqué de la Cédéao publié jeudi. Le Conseil de sécurité avait adopté, le 12 octobre, une résolution donnant à  la Cédéao 45 jours pour préciser ses plans. Prônant un dialogue politique avant le recours à  la force contre les « terroristes », le Burkina Faso a engagé des discussions avec l’un des groupes islamistes armés du Nord du Mali, Ansar Dine, allié aux jihadistes d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ansar Dine a proclamé mardi à  Ouagadougou son rejet du « terrorisme » et a appelé les autres groupes armés et Bamako au dialogue.

Nord Mali : le plan de guerre en discussion

Cette rencontre fait suite à  celle des experts en planification de guerre de l’UA, de la CEDEAO, des Nations-Unies et des grands pays comme la France, le Canada, les USA… l’Algérie et la Mauritanie ont répondu à  l’appel pour manifester leur accord à  l’intervention militaire au nord du Mali. A l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye, il a été question de préparer la planification de la prochaine guerre contre les extrémistes du Nord du Mali. A propos de l’intervention militaire, Le Général de corps d’armes et président du comité des chefs d’état majors de la CEDEAO, Soumaila Bagayoko de Cote d’Ivoire disait «Â Je me réjouis que toutes les parties prenantes à  la crise ainsi que les différents partenaires pouvant contribuer à  trouver une solution à  cette crise soient ici rassemblées. Il s’agit dès lors pour nous, de nous concerter, de nous mettre d’accord sur les modalités de notre intervention au Mali et d’arrêter d’un commun accord une feuille de route bien définie o๠le rôle de chacun devra être clairement défini ». Pour sa part, le chef d’Etat major des armées du Mali, le Colonel Ibrahim Dembélé s’est réjoui de la prise en compte de quelques préoccupations de l’armée malienne. «Â Une originalité de ce concept réside dans les options proposées pour la chaine de commandement. En effet, les autorités politiques du Mali ont accepté la possibilité d’une chaine unique de commandement qui devra prendre le contrôle opérationnel des unités maliennes engagées dans le cadre des opérations de reconquête du Nord du Mali » dixit le chef d’Etat major de l’armée malienne. Quand au Général de brigade Sékouba Konaté, Haut représentant de l’Union Africaine pour l’opérationnalisation de la Force en Attente de l’Afrique «Â Les crises auxquelles le Mali est confronté aujourd’hui constitue des menaces sérieuses aux principes fondamentaux de l’union Africaine, notamment le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, le rejet du recours à  la rébellion armée pour faire prévaloir des revendications politiques… C’’est pourquoi le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine a réaffirmé l’attachement indéfectible de l’UA et de l’ensemble de ses Etats membres à  l’unité nationale et à  l’Intégrité territoriale de la république du Mali, qui ne sauraient faire l’objet d’aucune discussion ou négociation… ». La présente rencontre de Bamako validera le travail des experts qui doit être transmis avant le 15 novembre au conseil de sécurité des Nations Unies à  travers le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine. C’’est pour cela que les chefs d’Etat de la sous région se réuniront les 11 et 12 Novembre à  Abuja au Nigeria pour une dernière mise au point. C’’est pourquoi le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouedraogo exhortera les chefs d’Etat Major de la sous région à  plus de précision dans le document qui se présenter à  Abuja avant d’arriver à  New York au siège des Nations -Unies.

« El Tigre » enfin à Bamako !

A sa descente d’avion, il a été accueilli par le Colonel Major Yamoussa Camara ministre de la Défense et des Anciens combattants. Depuis le 29 octobre, les experts de la communauté internationale se penchaient sur l’harmonisation d’une stratégie d’intervention militaire au nord du Mali dirigée par l’Afrique. Pour la circonstance de hautes personnalités de la hiérarchie de militaire ont pris part à  cette rencontre. Il s’agit du représentant du département du maintien de la paix aux Nations Unies, le Général Jean Baillaud, Le Général de Division Jaotody Jean de Matha de l’Union Africaine ainsi que les hauts officiers du Canada, de la France… Force Africaine Par ces rencontres, les responsables visent à  constituer une force internationale conduite par l’Afrique. Le représentant spécial de la CEDEAO à  Bamako a laissé entendre pendant les activités qu’il fallait impérativement tout mettre en œuvre pour atténuer les difficultés des populations privées de tout, et des besoins fondamentaux dans le septentrion malien. l’arrivée du Général de Brigade Sékouba Konaté tombe bien dans la mise en place de ladite Force internationale dirigée par les Africains. Ce mardi 06 Novembre, il prendra part à  la rencontre des chefs d’Etats major de la CEDEAO. Ceux-ci approfondiront le résultat des travaux des experts qui se sont clôturés ce dimanche 4 novembre. Pour certains observateurs, la guerre est en phase de préparation à  l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Lancinet SANGARE

Le général Sékouba débarque à Bamako

l’ex-président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, vient d’être nommé Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) chargé de conduire l’opérationnalisation de la Force Africaine en attente (FAA) pour la reconquête des régions nord du Mali, selon une source officielle dans la capitale malienne. Sékouba Konaté, 48 ans, entame immédiatement sa mission par une visite dans la capitale malienne o๠il est attendu lundi à  la tête d’une forte délégation composée de son assistant spécial, le Guinéen Sylla Naby Laye et de responsables militaires de l’UA. Pour mener cette mission à  bien, le général Sékiouba Konaté et son Assistatnt Naby Laye Sylla ne seront pas isolés. à€ leurs côtés, pendant les dix prochains jours, ils auront de grands stratèges, des responsables militaires de l’UA, parmi lesquels on cite le général Jaotody Jean de Matah (chef de l’Unité de planification et des opérations), les colonels Mor Mbow (logistique), Christophe Touko (opérations de police), Fortuné Niakelele (opérations), à‰mile Diouf (logistique) ainsi que le lieutenant-colonel Seth Fianyah (formation) et le commandant Josef Adu Gyamfi (aviation). Concertations La délégation va, en concertation avec le ministère malien de la défense, finaliser les volets militaire et sécuritaire du concept stratégique que l’UA envisage de soumettre, en novembre, au Conseil de sécurité de l’Onu, en vue d’une intervention au Mali. Les aspects de ce concept ayant trait à  la politique, l’humanitaire et au développement, seront conduits par l’ancien président burundais Pierre Buyoya, nommé jeudi Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel. Tout comme le militaire Pierre Buyoya, le général Sékouba Konaté bénéficiera du soutien d’un Bureau que l’UA s’apprête à  ouvrir incessamment dans la capitale malienne.

Le général Sékouba Konaté en visite au Burkina Faso

Assurant l’intérim à  la tête de la Guinée Conakry depuis janvier dernier, le général Sékouba Konaté rend visite au médiateur de la crise guinéenne, le président Blaise Compaoré. Le général président profitera de sa visite pour rencontrer l’ancien chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, en convalescence dans ce pays depuis le début de l’année. Il a en effet été victime d’un attentat manqué, perpétré par son ex-aide de camp, Toumba Diakité le 4 décembre 2009. Ce jeudi, le général Konaté rencontre son aà®né Blaise Compaoré, ainsi que certains de ses proches collaborateurs. Au cours de sa visite, il verra son homologue Dadis Camara qui a tragiquement perdu son fils au Canada. La dépouille mortelle du jeune homme est arrivée ce mercredi à  Conakry. Cette visite du général s’effectue trois semaines avant la tenue du second tour du scrutin présidentiel. Un nouveau visage pour la Guinée Il faut dire que Blaise Compaoré s’est beaucoup impliqué dans la résolution de la crise en Guinée vu son expérience dans le domaine, il est arrivé à  convaincre les acteurs politiques et la société civile guinéenne, de former un conseil de transition. Le conseil national de transition formé, la commission électorale nationale indépendante a vu le jour. Et a organisé les premières élections libres, démocratiques et transparentes depuis plus d’une cinquantaine d’années. Cependant, le problème qui s’est posé plus tard, C’’est la fixation de la date du second tour qui aurait dû se faire juste deux semaines après le premier. La tension était même montée et les pays voisins se sont montrés inquiets face au retard accumulé pour le second tour. Cela dit, le 19 septembre sera finalement calée et approuvée par tous. Les guinéens iront ainsi choisir leur futur président entre Cellou Dallein Diallo et Alpha Condé. Un cadeau américain Par ailleurs, le général Konaté s’est vu remettre un passeport diplomatique, un visa d’un an et une invitation à  se rendre aux Etats-Unis à  sa convenance. Ce cadeau lui a été offert la veille de son départ au Burkina, par l’ambassadrice des Etats-Unis en Guinée, Patricia Moller. Un joli présent pour l’homme dont le mandat devrait s’achever après le choix du futur président guinéen.

Guinée : les résultats définitifs du 1er tour ce mardi !

i « Nous ne serons prêts que tard ce (lundi) soir, c’est pourquoi mieux vaut attendre demain (mardi). Nous donnerons les résultats définitifs dans la journée de mardi » ]. Cette déclaration de Robert Guilao, Conseil à  la Cour Suprême de Guinée fait suite à  l’attente des résultats prévus normalement pour ce lundi. Mais il faudra attendre 24h de plus pour connaà®tre le résultat alors que deux vétérans, deux ténors, de la vie politique Guinéenne, à  savoir Alpha Condé et Cellou Dallein Diallo battent déjà  campagne pour le second tour de l’élection Guinéenne. Les résultats provisoires, donnent Cellou Dalein Diallo en tête avec 39,72% des voix, et Alpha Condé second avec 20,67%. Suite à  la proclamation des résultats, la Commission électorale nationale indépendante, la CENI, devrait annoncer la date du second tour. Des heurts et manifestations ont suivi l’annonce des résultats provisoires; Arrivée 3è, Sydia Touré de l’UFR( L’union avait contesté ces résultats et dénoncé des cas de fraude, chose récurrente dans les élections Africaines. A présent, le verdict de la Cour Suprême tranchera et les mécontents devront faire profil bas, jouer les bons perdants. C’est pourquoi Conakry a vu un véritable ballet diplomatique, en les personnes de Jean Ping, de l’Union Africaine et Amadou Toumani Touré, le président Malien, afin de calmer les révoltes post-électorales. Il s’agit de conduire jusqu’au bout une élection, qui satisfait la Communauté Internationale, et sans effusions de sang, ni de revendications ethniques, dénoncées par le Général Sékouba Konaté, président par Intérim de la Transition Guinéenne. Doré s’exprime Après le Général Sékouba Konaté, le premier ministre Jean Marie Doré a déclaré ce week-end des menaces de destabilisations à  l’intérieur du pays, ce qui n’est pas pour rassurer les votants ou les artisans de la paix en Guinée. Recours ou pas Une fois que la Cour suprême aura rendu son verdict, les Guinéens n’en n’auront pas fini pour autant avec les incertitudes. En effet, nul ne sait encore avec certitude quand sera organisé le second tour. La loi fixe certes un délai réglementaire de quinze jours après proclamation des résultats définitifs du premier tour, mais depuis plusieurs jours le gouvernement tente de s’inviter au sein de la CENI et de s’imposer comme co-organisateur du scrutin, indique RFI. Et la cours Suprême pourrait être amenée à  invalider les résultats pour réorganiser le scrutin. Affaire à  suivre

Guinée : Le général Konaté met en garde contre le facteur ethnique

Le président guinéen, Sékouba Konaté, met en garde les acteurs politiques contre les alliances basées sur l’ethnocentrisme et le régionalisme. Il dénonce le comportement de certains politiciens qui seraient en train d’exploiter les susceptibilités ethniques pour conquérir le pouvoir sans se préoccuper de la paix et de la cohésion nationale. Mise en garde Le général Sékouba Konaté met la pression sur la classe politique guinéenne. A moins de 20 jours du second tour de l’élection présidentielle du 1er août prochain, le président par intérim dénonce les agissements de certains responsables politiques qui cherchent à  transformer les débats idéologiques en confrontations ethniques pour accéder au pouvoir. Le chef de l’Etat guinéen qui cherche visiblement à  préserver la paix et la cohésion sociale, vient de lancer une sévère mise en garde aux acteurs politiques contre les alliances ‘Tous contre un’, initiées en début de semaine dernière par certains partis politiques. ‘l’alliance de tous contre un est aussi condamnable qu’une coalition d’un contre tous. La Guinée gagnerait mieux sans l’exclusion mais dans l’unité de toutes ses filles et de tous ses fils (…). La démocratie doit faire notre bonheur et non nous conduire à  un grand malheur, de nous faire avancer et non nous faire reculer’, a-t-il déclaré hier lors de la cérémonie de clôture d’un séminaire gouvernemental organisé par le ministère de l’Economie, si l’on en croit ce fonctionnaire qui prenait part à  la rencontre. Cette déclaration intervient moins de deux jours après l’annonce de la signature d’un accord d’alliances entre le Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg) d’Alpha Condé et une quinzaine de petits partis politiques pour le second tour de l’élection présidentielle du 1er août prochain. Ces partis issus, pour l’essentiel, de la haute Guinée, fief du Pr Alpha Condé et de la Guinée forestière, région natale de l’ancien chef de la junte militaire, le Capitaine Moussa Dadis Camara, ont en effet décidé de soutenir le leader du Rpg contre l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo. ‘Ces alliances n’obéissent à  aucun critère objectif. Elles sont le fruit d’une réflexion commune basée sur l’ethnocentrisme et le régionalisme. Les gens ne tiennent pas compte des similitudes des programmes mais seulement de leur appartenance à  une même ethnie ou une même région. Ce n’est pas ça la démocratie’, se désole ce ressortissant guinéen qui a longtemps séjourné en Europe avant de rentrer en Guinée. L’opposition tentée par le critère ethnique Le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle du 27 juin dernier avec près de 40 % des suffrages exprimés a également indiqué avoir obtenu l’accord de sept autres partis politiques dont il n’a pas donné les noms. Cellou Dalein Diallo lorgne aussi vers l’ancien Premier ministre, Sidya Touré, de l’Union des forces républicaines (Ufr). Cette décision serait motivée par la similitude des programmes entre les deux partis qui se réclament, tous deux, du libéralisme économique. L’Ufdg entend, par ailleurs, mettre l’accent sur le porte-à -porte pour convaincre les militants des autres partis à  voter pour son candidat. Cette stratégie semble plutôt lui réussir si l’on en croit les responsables du parti qui déclarent avoir décroché de nombreux ralliements des militants issus d’autres partis politiques.

Guinée ; ATT joue les médiateurs de la transition en 24h

Le président s’est rendu ce Jeudi en Guinée pour une visite pour le moins éclair. A l’heure o๠le général Sékouba Konaté menaçait de démissionner de son poste de président de la Transition Guinéenne, suite aux accusations de fraude, le chef de l’état Malien, a jugé bon de se rendre à  Conakry pour apporter ses consels de paix. Il faut préciser qu’avant lui, Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine, était à  Conakry. Le processus électoral qui a pourtant bien commencé, se voit aujourd’hui contesté par certains leaders de l’opposition, notamment Sydia Touré, arrivé 3è du scrutin du 27 juin dernier. Il réclamait notamment des cas de fraudes dans les résultats provisoires publiés le vendredi dernier et les militants de son parti l’UFR, ont manifesté dans les rues mettant en danger, le processus de transition démocratique. Le président Malien, à  son arrivée à  Conakry a été accueilli à  sa descente d’avion par le général Sékouba Konaté, le premier mnistre Jean Marie Doré et les membres du gouvernement. De même que la forte communauté Malienne vivant à  Conakry a fait le déplacement. Les deux hommes se sont ensuite rendus à  la villa d’hôte, les Cases de Belle Vue pour un entretien. ATT discute avec les candidats à  l’élection présidentielle Arrivé à  11h à  conakry, le président malien a fait savoir dans sa déclaration à  la presse qu’il etait disposé à  offrir ses experiences en matiere de gestion de la transition, rapporte l’agence Xinhua. On peut lui faire confiance, quant on sait qu’il dirigea la transition démocratique de 1991 au Mali.La présence dans la capitale guinéénne du président malien n’est pas fortuite, elle intervient deux jours apres les ménaces de démission du président de la transition en guinée. « Une période d’élection est toujours une période de trouble, je dirai même une période d’excès. Il est normal qu’il y ait des états d’âme, mais ce qui ne serait pas normal, C’’est de remettre en cause le processus, il faut faire fi des intérêts personnels, C’’est la Guinée qui compte ». a déclaré ATT. C’est donc pour cela qu’ATT a rencontré les autorités guinéennes impliquées dans la transition et les candidats à  la présidentielle en Guinée. La Cour Suprême, elledoit statuer sur les résultats provisoires en attendant le 2è tour de l’élection prévu pour le 18 juillet. Quelques extrait des déclarations d’ATT à  la presse s’est donc exprimé, tout optimiste le chef d’à‰tat malien, Amadou Toumany Touré. s’adressant au peuple de Guinée ainsi qu’à  l’ensemble de ses acteurs politiques, le général parachutiste Toumany Touré a déclaré : Abordant enfin la question de la démission du général Konaté qui avait tendance à  porter un coup fatal à  l’avenir du processus de Transition qui avance vers son terminus, ATT, en soldat et homme politique avisé et sans langue de bois, exhortera le président Konaté en ces termes : Source Guineenews.com

Guinée : Sékouba Konaté rappelle les candidats à l’ordre !

Le général Sékouba Konaté, président de la Transition, s’était retiré après avoir voté, le 27 juin. Mais les accusations de fraude et les manifestations du 5 juillet l’ont sorti de son silence. Personnellement mis en cause par certains des candidats, dont Sidya Touré, Sékouba Konaté a exigé, ce mardi 6 juillet au soir, de rencontrer les leaders politiques du pays. Il aurait menacé de démissionner si les troubles – pour le moment maà®trisés – devaient se poursuivre. Il aurait été très affecté par les injures qui ont été prononcés à  son encontre lors des manifestations. Et ne supporterait pas que sa neutralité dans le scrutin ait pu être mise en cause. Depuis 18 heures (heure de Conakry), certaines personnalités politiques et des représentants de la société civile sont arrivées à  la résidence présidentielle de Boulbinet : Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo, entre autres. Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle guinéenne donnent Cellou Dalein Diallo en tête avec 39,72 % des voix, suivi par Alpha Condé (20,76%).

Sékouba Konaté : « Cette élection est une victoire collective »

Dimanche, après avoir accordé son « devoir de citoyen », le général Sékouba Konaté est resté une partie de l’après-midi devant son écran de télévision, dans sa résidence privée de Taouyah, en compagnie de quelques proches. Alors que des milliers de Guinéens faisaient encore la queue devant les centres de vote (plus de 8 000 à  travers le pays), il zappait entre les chaà®nes d’information. Attentif à  tous les commentaires des journalistes, des candidats et surtout des populations, C’’est à  peine s’il se laissait distraire par les apparitions de soldats enthousiastes venus le remercier de leur avoir permis de voter en exhibant un index taché d’encre noire indélébile, preuve de leur devoir accompli. « Général, tout ça, C’’est grâce à  vous. Vous resterez dans l’histoire ! » « Vous avez tenu parole : nous sommes fiers et heureux d’avoir voté aujourd’hui. » Bénédictions et compliments fusent. Le « Tigre » (surnom provenant de son ardeur au combat) est plutôt détendu. Lui-même a voté, à  midi, au palais Sékoutoureya, en même temps que plusieurs autres officiers. Jeuneafrique.com : Ce 27 juin, comme beaucoup de vos compatriotes, vous avez voté. Que représente ce geste pour vous ? Sékouba Konaté : Ce geste est celui d’un citoyen et d’un patriote. Je n’avais jamais voté auparavant. C’’est une élection libre. C’’était donc important que je vote. Les militaires se sont massivement rendus aux urnes. Comment expliquez-vous leur engouement ? Ils ont compris le sens de la démocratie. C’’est aussi une garantie de leur engagement à  respecter les futures institutions. Ils savent que la Guinée doit passer à  autre chose. Les résultats tomberont dans les prochains jours. Quel comportement attendez-vous des populations et des candidats ? Je leur demande de respecter le verdit des urnes et de veiller à  préserver la paix dans notre pays qui a déjà  connu trop de martyrs. Lors de la rencontre du 26 juin avec les 24 candidats à  la présidentielle, vous avez dit que vous ne vouliez pas de guerre fratricide. Ce risque est-il réel ? Les leaders se sont battus pour la démocratie. Nous sommes tous des Guinéens. Nous sommes ensemble. La paix est essentielle. Lorsque vous vous êtes engagé, le 15 janvier 2010 à  Ouagadougou, à  organiser des élections, beaucoup n’y ont pas cru. Vous venez donc de remporter une victoire… à€ Ouagadougou, je considère qu’on m’a confié une mission, mais C’’est la Ceni (Commission nationale électorale indépendante) qui a proposé la date et organisé ces élections. Moi, je n’ai fait que suivre. C’’est donc une victoire pour la Ceni, pour le gouvernement de transition, et pour moi-même. C’’est une victoire collective. Vous n’en tirez aucune gloire personnelle ? Je suis fier, mais je suis quelqu’un de modeste. C’’est mon éducation. Et je suis musulman croyant et pratiquant. C’’est ce que ma religion m’enseigne. En plus, quand on ne fait pas ce qu’on dit, Dieu n’aime pas ça. Mais vous avez quand même un sentiment de devoir accompli ? C’’est comme au combat. Quand je suis à  trente kilomètres d’une position et qu’on me donne pour mission de me diriger vers cette position, quand J’y arrive, C’’est que J’ai réussi. C’’est la même chose. J’ai agi en soldat. Que ferez-vous après l’investiture du nouveau président ? l’homme propose, Dieu dispose.

Présidentielle en Guinée : Les Guinéens aux urnes ce dimanche

Pour la première fois depuis son indépendance, la Guinée Conakry tient sa première élection libre, transparente et indépendante avec 24 candidats dont une seule femme. Les différents candidats absents du pays depuis quelques mois, rentre petit à  petit pour les dernières mises au points avant ce dimanche 27 juin, c’est-à -dire, après demain. Une élection pluvieuse l’élection présidentielle guinéenne coà¯ncide avec la saison des pluies. C’’est donc dans cette période hivernale o๠la pluie vient sans crier gare, que les citoyens iront choisir leur futur président. Il faut dire que la campagne qui continue toujours, se passe elle aussi sous de violentes averses qui n’ont cependant pas découragé les militants prêts à  tout, pour que ce scrutin se passe comme il faut. Quitte à  se mouiller et au risque d’attraper un rhume, l’essentiel étant que son candidat soit élu. Accueilli en grande pompe pour les candidats de retour au pays Ce Mercredi 23 juin 2010 le candidat de l’union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré est arrivé très honoré par une foule importante qui l’attendait à  sa descente d’avion. Il a été accompagné jusqu’à  sa résidence du palais du peuple. Face un accueil aussi inattendu et des militants croyants qu’un meeting allait se tenir, Sidya Touré n’a eut pour autre tâche que de faire plaisir à  ses militants en tenant un dernier speech avant l’heure fatidique. Lendemain jeudi 24 juin, Cellou Dalein Diallo de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a été accueilli par des milliers de militants pour son retour au pays. l’accueil fut assez chaleureux, joyeux et bruyant avec les bruits de klaxon, de sifflets, et des vuvuzelas à  la mode sud-africaine. Un sympathisant très enthousiaste et excité par l’évènement du dimanche déclare que «l’accueil de Cellou Dalein Diallo est un grand plaisir pour nous aujourd’hui, après sa tournée à  l’intérieur du pays. Avec cet homme, C’’est la Guinée qui gagne ». Et ce vendredi 25 juin, C’’est l’opposant historique Alpha Condé qui fait son entrée à  Conakry. Celui-ci met ainsi fin à  plus de trois semaines de tournées à  l’intérieur du pays. Tous les candidats suivront ce dimanche 27 juin, les différents résultats à  leurs quartiers généraux (QG).

Présidentielle guinéenne : La campagne est lancée

C’’est ce lundi 17 mai que la campagne pour le prochain scrutin du 27 juin a été lancée. Le nombre exact de candidats n’est pas encore connu mais on sait déjà  qu’il y aura Alpha Condé, Sidya Touré, Celou Dalein Diallo, François Fall, Lansana Kouyaté… Les candidats ont jusqu’au vendredi prochain avant la clôture des dépôts de candidature. Le pays étant un lieu o๠existent de sérieuses considérations d’ordre raciale et ethnique, avec de perpétuels conflits, le groupe international de contact sur la Guinée, a demandé ce samedi à  tous les responsables politiques et militaires du pays, d’éviter toute dérive ethnique ou raciale. Un scrutin qui se précise de plus en plus La Guinée a connu ces dernières années, de nombreux troubles politiques qui ont endeuillé le pays en moins de trois ans. D’abord le soulèvement des syndicalistes en janvier 2007 contre les mesures jugées anticonstitutionnelles de feu Lansana Konté. La marche avait engendré plusieurs dizaines de morts. Sans compter la tragédie du 28 septembre 2009 o๠des milliers de pertes en vies humaines avaient été constatées. C’’est ce qui d’ailleurs entrainera l’attentat manqué contre le capitaine président Moussa Dadis Camara, perpétré par son aide de camp Toumba Diakité. Suite à  tous ces évènements, un gouvernement de transition a été formé pour six mois, devant aboutir à  la tenue de l’élection présidentielle. Aucun des membres de ce gouvernement n’a le droit de se présenter au scrutin. Le général Sékouba Konaté et président par intérim de la Guinée, indiquait au départ qu’aucun militaire ne serait candidat. Il tient promesse en maintenant la date fixée dès le départ pour ce scrutin que certains jugeaient trop juste. Mais finalement, il aura bel et bien lieu le 27 juin prochain. 129 partis politiques en Guinée La Guinée avec ses 129 partis politiques, est le pays qui en détient le plus sur le continent. C’’est cette raison qui a sans doute amené la commission électorale nationale indépendante (CENI), à  fixer le montant 40 millions de FCFA, soit 500 millions de francs guinéens dont tous les postulants doivent s’acquitter lors de cette présidentielle. l’annonce de cette somme avait soulevé de vives réactions au sein de la classe politique. Certains qualifiant la somme de trop exorbitante, d’autres par contre la jugeant normal puisque reflétant la carrure d’un bon président et d’un parti politique crédible. En fin de compte, tout le monde s’y conforme à  défaut de voir sa candidature rejeté. Pour l’instant, le nombre total de candidats n’est pas encore connu mais cela ne saurait tarder. La Guinée vit au rythme de la campagne A quarante jours de la présidentielle, la Guinée profonde vit au rythme de la campagne présidentielle. Les chants, danses et cris de joie des populations urbaines et locales, donnent une atmosphère de fête au pays. Les guinéens sont heureux de pouvoir enfin vivre des élections « normales », sans aucune pression et avec une multitude de choix qui se présentent à  eux. De leur côté, certains candidats ont déjà  débuté la campagne depuis la semaine dernière. l’opposant historique Alpha Condé a été investi par son parti il y a quelques jours, ainsi que Sidya Touré. Des milliers de partisans jonchaient les rues de la capitale Conakry, avec des cortèges de véhicules n’arrêtant pas de claque sonner à  tue-tête, montrant qu’on est bien en période de campagne. A côté de ces candidats connus du grand public, il y en a d’autre moins connu mais, qui pourraient surprendre lors de ce scrutin. Ce sont notamment Ibrahima Abé Sylla, Mamadou Diawara et Aboubacar Sompré. Les candidats sillonneront tous recoins du pays, à  la recherche de partisans encore indécis qui il faut l’avouer, n’auront que l’embarras du choix face à  ces multiples candidats.

Guinée : Fin de la tournée ivoirienne du général Sékouba Konaté

Les deux pays frontaliers entretiennent des liens d’amitié depuis plusieurs décennies. l’ancien président guinéen Lansana Konté était l’un des meilleurs alliés de Laurent Gbagbo et l’a beaucoup soutenu à  l’époque o๠il était isolé en sur le plan ouest-africain avec ses crises ivoiriennes. Par ailleurs, les forces nouvelles du premier ministre Soro Guillaume, entretenaient elles aussi d’étroites relations avec certains ministres du capitane Moussa Dadis Camara, notamment Idrissa Chérif et Sidiki Konaté. l’opposition n’est pas en reste avec les anciens premiers ministres Alassane Dramane Ouattara et Sidya Touré qui sont bon complices. C’’est dire à  quel point, les relations ivoiro-guinéennes sont diverses, variées, fortes de longue date. Amitié franco-guinéenne Le président par intérim en Guinée a été reçu par le président Gbagbo, le premier ministre et tous les membres du gouvernement Soro. Sékouba Konaté est arrivé au bord de l’avion présidentiel ivoirien envoyé sur place à  Conakry pour transporter son hôte jusqu’à  Abidjan. Le général Konaté estime qu’il y a toujours eu des liens assez étroits entre son pays et la Côte d’Ivoire. Il place ainsi sa visite sous le signe de l’amitié et de la coopération bilatérale. Sékouba dit espérer que cette visite sera fructueuse pour les guinéens puisque la Côte est un modèle de réussite économique, industrielle et architecturale malgré la crise qu’elle a traversé durant 7 bonnes années. Sécuriser la frontière ivoiro-guinéenne Au cours de l’entretien entre les deux chefs d’Etats, il a été question de la sécurisation de l’axe Abidjan/Conakry en vue d’un meilleur déroulement de l’élection présidentielle guinéenne prévue le 27 juin prochain. Signalons que cette élection est attendue par tous les guinéens avec comme défi majeur, la restauration d’une stabilité politique. Une stabilité censée mener la Guinée vers de nouvelles bases, acquérant ainsi, un réhaussement du niveau de vie et de l’économie. Pendant ces deux jours de visite, le général Konaté a rencontré la communauté guinéenne de Côte d’Ivoire. l’une des préoccupations majeures se situent au niveau des préparatifs de la future élection présidentielle. La communauté guinéenne indique par ailleurs être confrontée à  de multiples difficultés telles la carte de séjour, les lenteurs dans l’obtention des cartes consulaires, etc. Cependant il n’y a pas que ça, les Guinéens de Côte d’Ivoire se réjouissent fortement de la visite de leur président parce que cela faisait quelques années, qu’ils n’avaient reçu la visite d’aucun président, ce qui selon le président du collectif, leur donnait le sentiment d’être des orphelins. Ils se disent maintenant prêts et mobilisé pour la présidentielle qui n’est plus très loin il faut le dire. Avant l’étape ivoirienne, le général Konaté a effectué des visites au Mali et en France dans le souci de remettre la Guinée sur la scène internationale.

Guinée : La présidentielle aura-t-elle lieu ?

A environ deux mois de la présidentielle, 85% de la population guinéenne est déjà  inscrite sur les listes électorales, un pourcentage équivalent à  quatre millions cent mille électeurs. Ce chiffre il faut le dire, est tout à  fait convenable aux normes internationales. Les observateurs internationaux constatent de leur côté, un important décalage entre les listes provisoires et les électeurs déjà  enregistrés. Certaines données auraient été mal répercutées au niveau central, lors des recensements de 2008 et 2009. La CENI rencontre quelques difficultés techniques et surtout sur le terrain, selon le président de la commission. Raison pour laquelle, certaines lenteurs dans les préparatifs d’organisation sont constatées. l’opposition l’accuse de ne pas faire correctement son travail. Quelques leaders politiques n’ont guère apprécié le prolongement d’une semaine, des opérations de révision des listes électorales. Alpha Condé dénonce le désavantage de la Haute-Guinée l’opposant Alpha Condé natif de la Haute-Guinée, estime que sa région est « étrangement désavantagée. » Cependant, un observateur européen explique n’avoir constaté aucune irrégularité particulière à  l’encontre d’une région. Par ailleurs, un autre estime que quoi qu’il arrive, il n’est pas possible d’avoir un scrutin parfait compte-tenu de l’histoire récente de la Guinée et des délais d’organisation (6 mois). Enregistrement massif des guinéens de l’extérieur Depuis quelques mois, l’enregistrement des guinéens de l’étranger a débuté au niveau des différents consulats et ambassades. Les guinéens du Mali se disent particulièrement « heureux de pouvoir enfin voter pour une élection présidentielle sans embrouille. » La plupart d’entre eux sont les jeunes et les femmes. Frédéric Bangoura est un jeune commerçant guinéen au grand marché de Bamako. Il explique : « C’’est la première fois que je vais voter. Cela me réjouit tellement parce qu’à  25 ans, je me sens enfin disposé à  choisir un candidat sans craindre que les résultats soient truqués comme en a l’habitude. Et surtout, je ne m’intéressais même pas à  la date à  laquelle les élections précédentes se tenaient.» Mamou Diallo est secrétaire dans une agence et estime que : « la Guinée n’a jamais connue de répits. Nous avons trop souffert et il était tant que le bon dieu fasse quelque chose pour nous. C’’est donc pour cela qu’il nous fait cette possibilité de nous remettre sur pieds. J’ai aujourd’hui 45 ans et C’’est la première fois que je vais voter. Je suis à  l’ambassade pour m’enregistrer parce que je sais que cette fois ci, les autorités que nous avons sont franches, honnêtes et ne laisseront pas la Guinée retomber dans le chaos. Que dieu bénisse mon pays. » Rappelons que la Guinée est présentement dirigée par le général Sékouba Konaté, arrivé au pouvoir, suite à  l’attentat manqué contre le capitaine Moussa Dadis Camara en décembre 2009. Le général a déclaré retourner dans sa caserne dès que l’élection se fera et que la guinée aura son nouveau président. Précisons que le gouvernement a été formé suite à  un accord signé à  Ouagadougou avec le médiateur burkinabé Blaise Compaoré. Ainsi, aucun membre du gouvernement de transition ne pourra être candidat à  la prochaine élection présidentielle, encore moins les militaires auxquels le général interdits formellement toute tentation de candidature, au risque d’écoper de rudes sanctions. Tout semble montrer que le scrutin aura bien lieu le 27 juin prochain, malgré les quelques problèmes techniques rencontrés par la CENI.

Guinée : Sékouba Konaté acclamé à Paris

Des centaines de Guinéens de la diaspora ont acclamé samedi Sékouba Konaté, le dirigeant par intérim de la Guinée venu leur promettre des élections libres et réitérer son engagement de ne pas se présenter à  la présidentielle du 27 juin, a constaté une journaliste de l’AFP. « Je me réjouis de constater que les Guinéens sont rassemblés, unis, tous debout comme un seul homme pour ne pas manquer ce nouveau rendez-vous avec notre destin », a lancé le président de la transition guinéenne aux centaines de personnes agglutinées dans la salle de bal d’un grand hôtel parisien. « Nous voulons des élections acceptables et acceptées par tous. (…) J’invite le vainqueur à  avoir le triomphe modeste, le vaincu à  accepter la défaite », a-t-il dit, avant d’ajouter: « le véritable enjeu, c’est la cohésion nationale », promettant qu’il n’y aurait « plus de dictature en Guinée ». Le général Konaté, qui bénéficie d’un soutien international appuyé pour créer les conditions d’une stabilité de la Guinée, a répété qu’il ne serait pas candidat et qu’il n’avait « pas de candidat ». « Je réitère mon engagement personnel, irréversible, et celui de tous les acteurs de la transition, de ne pas faire acte de candidature », a-t-il dit, suscitant une ovation du public. Homme-clé de la prise du pouvoir par l’armée fin 2008 à  Conakry, Sékouba Konaté dirige la Guinée depuis la mise à  l’écart du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, victime en décembre d’une tentative d’assassinat. Sékouba Konaté a appelé à  « une minute de silence » à  la mémoire des « victimes des violences du 28 septembre », sans toutefois s’engager à  poursuivre les responsables ou à  les livrer, le cas échéant, à  la justice internationale. Ce 28 septembre, au stade de Conakry, des militaires ont tué plus de 150 manifestants réunis à  l’appel de l’opposition et violé des dizaines de femmes, selon le bilan de l’ONU qui a qualifié ce massacre de « crime contre l’humanité ». Le général Konaté, qui est aussi ministre de la Défense mais n’était pas présent à  Conakry ce jour-là , et n’a pas été directement mis en cause par les Nations unies. Il a enfin exprimé sa « profonde gratitude envers la France », ancienne puissance coloniale avec laquelle la Guinée « entame une nouvelle relation », et remercié le président Nicolas Sarkozy pour son « accueil chaleureux » et pour « son invitation à  participer au prochain sommet France-Afrique », qui se tiendra les 31 mai et 1er juin à  Nice (sud). Globalement « rassurés » par ce discours, les Guinéens présents ont longuement applaudi leur président intérimaire. « C’est bien qu’il ait dit qu’il ne se présenterait pas. C’est rassurant », a dit à  l’AFP N’sira Touré, une Guinéenne de Paris de 52 ans. « Oui, il peut y arriver. Avec le soutien du peuple, on fera barrage aux militaires », a assuré son voisin. Ibrahima Sow est un des rares à  afficher son scepticisme: « Je suis venu de Genève pour l’écouter. Il continue à  vouloir faire passer la paix avant la justice. Moi, j’attends toujours plus de justice. On en a assez de pardonner et que rien ne change ». Sékouba Konaté quittera la France le 7 avril, à  l’issue d’une semaine de visite présentée comme privée mais o๠il a rencontré de nombreux responsables français qui lui ont apporté un soutien fort.

Guinée : Sékouba Konaté satisfait de sa visite au Mali

Au cours de cette visite, Guinéens et Maliens ont passé en revue, les différents secteurs de coopération parmi lesquelles Les coopérations militaireS, transfrontalièreS, agricoles, électriqueS etc… Communiqué final Dans le communiqué final publié à  l’issue de cette visite de quatre jours, la venue du général guinéen est qualifiée d’utile et constructive. Dans ce communiqué co-signé par les deux ministres des affaires étrangères de la Guinée et du Mali, il est précisé que les deux pays s’engagent à  insuffler une nouvelle dynamique à  la coopération bilatérale. Ils s’engagent à  coopérer d’avantage dans les domaines de la sécurité transfrontalière, l’énergie et l’eau, l’élevage et la pêche. Le ministre malien des Affaires étrangères, Moctar Ouane explique «cette visite de nos frères guinéens a été utile parce que cela a fourni une occasion d’apporter un éclairage exhaustif et certainement instructif sur la situation politique ». Il ajoute par ailleurs que Guinéens et Maliens ont ensemble, dégagé les perspectives de la coopération bilatérale. Le ministre guinéen des Affaires Etrangères, Bakary Fofana est satisafait : « Cette visite au Mali, nous a permis d’envoyer un message très fort aux compatriotes du pays. Elle nous a permis de montrer que la Guinée est de retour sur la scène régionale et internationale. Elle est porteuse de valeur, de solidarité, d’humanisme et est engagée à  la coopération avec les autres ». Le Mali et la Guinée : Deux peuples frères Le chef de l’Etat Malien, son excellence Amadou Toumani Touré se réjouit fortement de la visite de la délégation guinéenne au Mali. Il déclare : « Je dois avouer que lorsque je suis dans ma voiture, C’’est la musique guinéenne qui me berce. Je citerai Sory Kandia Kouyaté, le Bembeya Jazz et beaucoup d’autres. Le Mali et la Guinée sont deux peuples frères et amis de longue date. C’’est donc un plaisir pour nous, d’avoir reçu nos frères qui je n’en doute point, ont passé un agréable séjour parmi nous ». Il souhaite que la Guinée retrouve le calme et la stabilité qu’elle mérite. En espérant que les élections se dérouleront dans un bref délai et que le pays de Samory Touré retournera à  un régime démocratique. ATT a souhaité un bon retour au général Konaté et sa délégation. Le général Konaté de son côté, se dit heureux et fier d’avoir été reçu par le président malien ATT. « Le Mali et la Guinée sont deux poumons d’un même organe. Il était donc impératif pour nous, de venir saluer nos frères et prendre des conseils auprès de notre ainé, le général Amadou Toumani Touré », Dixit le général Sékouba Konaté. Il en profite pour lancer une invitation à  ce dernier afin qu’il aille rendre une petite visite de courtoisie à  ses voisins guinéens pour qui, il représente un modèle de démocratie et de stabilité.

Guinée : Sékouba Konaté au Mali, une visite placée sous le signe de la coopération

l’homme fort du régime guinéen le général Sékouba Konaté est arrivé ce jeudi, dans la capitale malienne. Il a été accueilli à  l’aéroport international de Bamako-Sénou, par le président malien Amadou Toumani Touré (ATT). Il a reçu un bain de foule venue l’accueillir et en particulier, des ressortissants guinéens du Mali. Quatre jours d’échanges riches et fructueux Les deux chefs d’Etats guinéen et malien se sont entretenus au palais de Koulouba ce jeudi. Au menu des discutions, selon une source gouvernementale, la sécurité dans la sous région ouest africaine et aussi, des potentiels échanges entre les deux pays. Le général serait venu prendre des conseils auprès de son ainé. Hier, lé général Sékouba s’est entretenu avec plusieurs autorités maliennes sur des sujets divers. Sujets parmi lesquels, figurent le commerce, l’industrie, l’énergie, la santé et autres sujets d’actualité. Une visite à  l’intérieur du pays Ce matin, Sékouba Konaté est à  l’intérieur du pays. Il visite les différentes réalisations effectuées par le Mali et essayera selon lui, d’en tirer le maximum à  exporter dans son pays. « Le Mali a toujours été un modèle et un voisin fidèle pour la Guinée. Ce n’est pas pour rien aussi, si nos ressortissants sont en nombreimportant ici au Mali. Et J’ajoute que le général président ATT, est un grand frère et un exemple de réussite pour nous. Nous sommes donc ici, pour lui demander des conseils qui, il est certain, ne nous feront pas défaut. » A-t-il déclaré à  son arrivée à  Bamako. Après cette visite de terrain, le général rencontrera les autorités portuaires guinéennes du Mali et des hommes d’affaires maliens. Les guinéens de l’étranger pourront désormais voter Au cours de sa visite malienne, le général guinéen a promis à  ses concitoyens résidant au Mali et ailleurs, qu’ils pourront voter lors du prochain scrutin prévu normalement pour le mois de juin. Signalons que le recensement qui C’’était arrêté après les évènements sanglants du 28 septembre dernier au stade du même nom à  Conakry, ont repris il ya quelques semaines. Ils pourront donc voter au même titre que les guinéens sur place au pays. Tapis rouge trop vite déroulé ? A sa descente d’avion le jeudi 25 février dernier, le général Sékouba Konaté a été, comme nous l’évoquions plus haut, accueilli par le chef de l’Etat malien ATT, avec le tapis rouge déroulé. Bon nombre d’observateurs se posent la question de savoir, s’il n’est pas trop tôt pour dérouler le tapis rouge à  un membre de la junte putschiste. Cette question suscite de nombreuses interrogations dans la classe politique malienne.

Guinée : Le CNDD tend la main à l’opposition

De retour de Rabat(Maroc) o๠il a passé une semaine, le Général Sékouba Konaté qui assure l’intérim de la Junte au pouvoir (CNDD) en l’absence du Capitaine Moussa Dadis Camara, a assuré la population Guinéenne de l’état de santé du capitaine. Dadis « n’est pas en danger » C’est en substance ce qu’a déclaré le Général Sékouba Konaté à  la RTG, la télévision Guinéenne, après sa visite d’une semaine au chevet du capitaine Dadis hier mercredi.  » Simplement, a t-il ajouté, la convalescence prend du temps, mais le capitaine n’est pas en danger ». Une information qui vient essoufler les rumeurs sur l’état de santé de Dadis Camara, que d’aucuns croyaient mort ou dans un état désespéré, quant d’autres parlaient d’état quasiment végétatif : » On ne se rétablit pas facilement après une blessure par balles à  la tête », jugeait un observateur politique. Et si tel est le cas, la convalescence sera bien longue ». Et Cherif Idriss porte parole du Gouvernement faisait lui l’acrobate pour démentir rumeurs et spéculations. Reste à  savoir si Dadis peut revenir au pouvoir ou tout au moins y participer après une telle atteinte. La question ne se pose plus ou presque. Sékouba Konaté, l’ex N°2 de la junte vient de faire une déclaration dont se félicite la CEDEAO et son médiateur désigné, Blaise Compaoré. Le militaire a en effet tendu la main à  l’opposition pour un gouvernement de consensus. Le CNDD tend la main à  l’opposition Le Général Sékouba Konaté, au nom de la junte et du CNDD, se dit près à  accepter un « premier ministre » issu et désigné parmi les rangs de l’opposition guinéenne pour diriger un large gouvernement de transition et d’Union Nationale en vue d’élections « crédibles ». On se rappelle que sous Dadis, les négotiations piétinaient à  Ouagadougou et chacun(junte et forces vives de la nation )campait sur ses positions, notamment face à  l’injonction, il y a quelques temps de l’opposition guinéenne, d’exclure le capitaine du processus électoral. Toumba Diakité, toujours en fuite, s’est depuis chargé de l’affaire en mettant Dadis hors circuit. Ce dernier lui pardonnera t-il un jour s’il recouvre tous ses esprits ? En attendant l’opposition semble plus malléable face à  un Sékouba moins agité qu’un Dadis imprévisible et hâbleur.  » Il est donc temps que les négotiations reprennent », juge la CEDEAO. Le satisfecit est général face à  la déclaration du Général Konaté. A présent, le calme et la sérénité doivent régner à  Conakry, une ville qui se remet lentement de violents soubresauts. Cette main tendue du CNDD vers l’opposition est-elle la voie vers un processus électoral mature en Guinée ? La Guinée peut-elle encore avancer avec les militaires dans les arènes du pouvoir ? Qu’en sera t-il du Général Konaté et de l’avenir de l’intérim ? Autant de questions qui cherchent des réponses fiables et chez les Guinéens en premier lieu.

Guinée : Le Général Sékouba à Rabat, Dadis toujours en vie ?

Un silence pesant Depuis la tentative d’assassinat du 3 décembre à  laquelle il a échappé, le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Moussa Camara, n’a donné aucun signe de vie. La junte faisant l’impossible pour rassurer la population en affirmant que son chef parle, mange et est parfaitement conscient. Cependant, ces paroles ne rassurent guère puisqu’il n’a jusqu’à  présent pas été vu. Aucune image ou déclaration du chef de la junte, n’a pu être vue ou entendue et qui pourrait calmer les spéculations qui vont bon train sur son état. Dadis, mort ou vivant ? C’’est ce silence qui amène beaucoup à  imaginer que Dadis est soit mort, soit dans un état vraiment critique. Sékouba au chevet de Dadis Ainsi, alors cela fait trois semaines à  peu près qu’il est au Maroc, le général Sékouba Konaté qui assure l’intérim, s’est rendu ce lundi au chevet de son compagnon de lutte. Le ministre de la communication, Idrissa Chérif affirme que les deux hommes se sont entretenus pendant longtemps. Et que Dadis se porte comme un charme. Contrairement aux propos d’un membre de la délégation guinéenne qui affirme que «Â Dadis est dans un état désespéré. Il n’y a plus rien à  tirer de lui. » Dadis, toujours en vie ? Ce lourd silence sur l’état de santé du capitaine inquiète beaucoup les guinéens qui craignent que le général soit parti au Maroc dans l’intention de ramener le « corps de leur président. ». Par ailleurs, le général Sékouba aurait vu Dadis et lundi soir dès son arrivée, et le mardi dans la journée. Aucune déclaration officielle n’a cependant suivi ces entretiens. Une démarche qui suscite donc beaucoup d’interrogations de la part de tous. Personne ne peut dire avec certitude que le chef du conseil national pour le développement et la démocratie, le capitaine moussa Dadis Camara est mort ou vif. l’avenir de la Guinée reste incertain avec un CNDDD en perte de crédibilité. Qu’adviendra de ce pays en quête de stabilité ? Qui est vraiment apte sortir la Guinée du gouffre dans lequel elle est plongée depuis des années ? Sékouba, relèvera t-il le défi en cas de décès du Capitaine Dadis ?

Guinée : Moussa Dadis désormais hors-jeu ?

Une balle dans le crâne Dadis a reçu une balle sur la boite crânienne, ce qui n’est pas anodin et risque de laisser de lourdes séquelles. Son rétablissement prendra donc sans doute du temps. Cet épisode contribue à  son effacement du jeu politique guinéen pour un moment, ce qui provoque l’interrogation suivante : qui pourra diriger la Guinée en son absence? Tout semble montrer que le nouvel homme fort du régime est le ministre de la défense et numéro 3 de la junte, le général Sékouba Konaté, devenu chef de l’Etat par intérim depuis quelques jours. Notons que ce dernier avait été l’homme clé du coup d’Etat, au lendemain de la mort du général Lansana Conté. Certains pensent même que Dadis n’a été qu’un pion dans le jeu du CNDD et qu’à  long terme, il aurait été éliminé de l’échiquier politique par ses compagnons. Mais cela arrange t-il pour l’autant l’opposition qui devra maintenant s’adresser à  un général populaire, réputé intelligent et qui a de nombreux faits d’armes à  son actif? Soutien International Ancien commandant du bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA, l’unité d’élite de l’armée guinéenne), le général Konaté est devenu le vrai patron grâce au fait que le numéro 2 de la junte, le général Mamadou Bah Toto Camara, qui devait diriger le pays en l’absence de Dadis, est sous traitement au Maroc depuis plusieurs semaines. Il est donc hors-jeu comme Dadis. A peine arrivé à  la tête du pays, le général reçoit le soutien de la communauté internationale (Etats-Unis, France et certains pays africains), qui le juge plus fiable. La crédibilité du général tient au fait qu’il était absent de Conakry lors du massacre de plus de 150 opposants le 28 septembre dernier. Certaines sources expliquent que les relations entre Dadis et Konaté étaient assez froides, le général ayant reproché à  Dadis de se laisser manipuler par certains membres du CNDD afin de se maintenir au pouvoir, et de ne pas respecter ses engagements de départ. Konaté laissera-t-il Dadis revenir ? Vu les tensions existant entre les deux hommes, et l’aura dont bénéficie Konaté, de nombreux observateurs se demandent si ce dernier rendra le pouvoir à  Dadis. Mercredi 9 septembre, il a effectué une tournée générale dans tous les camps militaires de la capitale Conakry, en demandant aux soldats de se ressaisir et de revenir à  toute discipline requise. «l’armée est indivisible, nous sommes une famille », a t-il martelé aux soldats. Le général semble maitriser la situation dans un pays sous haute tension et il jouit d’une certaine stature qui le ferait respecter des hommes de la junte, à  l’inverse d’un Dadis, colérique et imprévisible.

Visite du Général Sekouba Konaté au Mali

Le général Sekouba Konaté, Ministre de la Défense Nationale, vice-président du CNDD était ce lundi 10 août en tournée dans la sous-région ouest-africaine notamment au Mali et au Burkina Faso. A Bamako et à  Ouagadougou, le général Konaté était porteur de messages du Chef de l’Etat, commandant en chef des forces armées, président du CNDD, capitaine Moussa Dadis Camara. A Bamako, reçu au palais Koulouba par le président Amadou Toumani Touré (ATT), l’envoyé spécial du locatire du camp Alpha Yaya Diallo, a affirmé: « Je suis envoyé par le chef de l’Etat, président de la République, Commandant en chef des forces armées non seulement pour venir remercier le Président ATT qui est notre aà®né et de renforcer la coopération bilatérale qui a existé, qui existe et qui existera toujours entre la Guinée et le Mali ». Au Mali, le Ministre de la Défense Nationale dira: « La transition se porte très bien ». Quant au chronogramme des élections, le général Sekouba Konaté précisera: « Le chef de l’Etat guinéen a dit qu’il va respecter le chronogramme et le chronogramme sera respecté pour 2009 ». « J’ai été envoyé par le chef de l’Etat et le Président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), pour remercier le Président du Faso Blaise Compaoré du soutien qu’il nous a apporté suite à  notre arrivée au pouvoir », a déclaré le général Sekouba Konaté. Parlant des élections, le général El Tigre affirme: « Les élections vont se tenir selon le chronogramme que le chef de l’Etat, le capitaine Moussa Dadis Camara a lui-même annoncé ». « Tout dépendra du peuple aussi », a conclu l’envoyé spécial du capitaine président Moussa Dadis Camara. Le général Sekouba Konaté est rentré à  Conakry après cette tournée rapide dans la sous-région ouest-africaine.