Armée: lancement de la semaine de lutte contre le Sida

Le plan sectoriel du ministère de la défense et des anciens combattants est structuré autour de quatre orientations stratégiques correspondant aux principaux domaines d’interventions en matière de lutte contre le VIH/SIDA. Il s’agit notamment de la prévention de la transmission du VIH, de la prise en charge globale des personnes infectées et affectées, la surveillance, des études et recherches, de la gestion de la politique de lutte contre le VIH/SIDA. Pour cette année 2013, la thématique s’inscrit dans un cadre de mobilisation pour l’affectivité de la complétude et la couverture du territoire national par l’offre de service pour Zéro nouvelle infection à  VIH, Zéro nouvelle discrimination, Zéro décès lié au SIDA. Selon Malick Sène, Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida(Hcnls), quand les cadres de l’armée maà®trisent bien le sujet, l’exécution sur le terrain devient facile. « Sur un continent o๠les conflits se multiplient et o๠les besoins de mise en place de forces de maintien de la paix sont de plus en plus nombreux, l’épidémie a des conséquences sur les capacités de déploiement de ces forces d’intervention, y compris celles de l’ONU » a indiqué pour sa part, le ministre de tutelle Soumeylou Boubèye Maà¯ga. Les facteurs de risque et de vulnérabilité dans l’armée sont entre autres le jeune âge, la mobilité interne et externe, le multipartenariat, l’alcool, la crise politique de Mars 2012. Pour lutter contre ce fléau, plusieurs actions sont prévues. Il s’agira de rendre disponible et accessible les supports de protection, de former les pairs éducateurs afin d’informer, d’éduquer et de sensibiliser et de faire un meilleur suivi des éléments qui viennent du front. Le réseau de service de santé de l’armée permettra également de renforcer et de compléter le dispositif sanitaire mis en place dans le cadre de cette lutte.

Allaitement maternel: l’OMS appelle à soutenir les mères allaitantes

«Pratiquement toutes les mères sont physiquement capables d’allaiter leur enfant et le feront si on leur fournit des informations et un soutien adéquats», a déclaré le Dr Carmen Casanovas, spécialiste de l’allaitement maternel auprès du Département OMS de la Nutrition pour la santé et le développement. «Mais dans bien des cas, les femmes sont découragées d’allaiter et on leur fait croire qu’elles donnent à  leur enfant une meilleure chance dans la vie en achetant des substituts commerciaux du lait maternel.» a poursuivi Dr Carmen Casanovas. 38% seulement des nourrissons sont exclusivement nourris au sein pendant les six premiers mois Meilleur mode d’alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants, l’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces d’assurer la santé et la survie de l’enfant. D’après l’Organisation mondiale de la santé, (OMS), les personnes qui ont été nourries au sein sont moins susceptibles de présenter un surpoids ou une obésité plus tard. Elles risquent également moins de souffrir de diabète et ont de meilleurs résultats aux tests d’intelligence. Au niveau mondial, on estime que 38% seulement des nourrissons sont exclusivement nourris au sein pendant les six premiers mois. Seuls 37 pays, soit 19% des pays notifiant des données, ont adopté des lois reflétant toutes les recommandations du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel: C’’est que ce que conclut un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publié au cours de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel. Les mères sont souvent inondées d’informations incorrectes et non objectives, à  la fois directement à  travers la publicité, les argumentations sanitaires, les notices d’information et les représentants, et indirectement à  travers le système de santé publique, note le rapport. Soutenir les mères qui allaitent l’OMS a mis au point des cours pour former les agents de santé à  fournir un soutien compétent aux mères allaitantes (y compris les mères séropositives), à  les aider à  surmonter leurs problèmes et à  suivre la croissance de leurs enfants, afin de pouvoir repérer rapidement le risque de sous-alimentation ou de surpoids. l’allaitement maternel s’apprend et beaucoup de femmes rencontrent des difficultés au début. La sensibilité des mamelons et la crainte de ne pas avoir assez de lait sont très répandues. Les services de santé qui encouragent l’allaitement maternel – en mettant à  la disposition des jeunes mères des conseillers qualifiés en matière d’allaitement – encouragent le développement de cette pratique. Afin de fournir ce soutien et d’améliorer les soins aux mères et aux nouveau-nés, et grâce à  l’Initiative OMS/UNICEF des hôpitaux amis des bébés , il existe des établissements « amis des bébés » dans plus de 150 pays. Des avantages pour l’enfant et pour la mère Le lait maternel apporte à  l’enfant tous les éléments nutritifs dont il a besoin pour un développement sain. Il est sûr et contient des anticorps qui aident à  protéger le nourrisson des maladies courantes telles que la diarrhée et la pneumonie, les deux principales causes de mortalité de l’enfant dans le monde. l’allaitement maternel présente également des avantages pour la mère. l’allaitement au sein exclusif constitue une méthode de contraception naturelle, mais pas infaillible ( avec une protection de 98 % au cours des six premiers mois suivant l’accouchement). Il réduit les risques de cancer du sein et de l’ovaire plus tard au cours de la vie et aide les femmes à  retrouver leur poids plus rapidement, réduisant le taux d’obésité. Précisons que la semaine mondiale de l’allaitement maternel commémore la Déclaration «Innocenti» sur la protection, l’encouragement et le soutien de l’allaitement maternel, signée par l’OMS et l’UNICEF en août 1990.

Eau et agriculture: halte au gaspillage!

Pluies diluviennes, inondations, dégâts matériels importants et surtout pertes en vie humaine. Les villes de la sous-région ouest africaine sont en proie depuis plusieurs semaines aux facéties de la nature qui après avoir, en 2011 prématurément stoppé les pluies, semble décidé à  restituer ce qui à  manquer. Avec pour conséquence, des centaines de milliers de sans-abris, des pertes importantes dans le secteur agricole et donc, une menace sur la sécurité alimentaire. Mais C’’est un autre lien entre l’eau et l’alimentation qu’ont chois de mettre en exergue les dirigeants du monde réunis dans la capitale suédoise pour la Semaine Mondiale de l’Eau 2012. « Sécurité de l’eau et sécurité alimentaire », C’’est le thème de la rencontre organisée par le Stockholm International Water Institute (SIWI, Institut International de l’Eau de Stockholm). Les participants ont, lors de la séance d’ouverture officielle qui s’est déroulée ce lundi dernier, appelé à  une augmentation substantielle des investissements des secteurs publics et privés mondiaux pour réduire les pertes de nourriture dans la chaà®ne logistique, améliorer l’efficience en eau dans l’agriculture et réduire le gaspillage des consommateurs. Prennent part plus de deux milles politiciens, PDG, scientifiques et dirigeants de grandes organisations venant de plus de 100 pays. Halte au gaspillage, place à  l’équité alimentaire C’’est le message qu’entend faire passer cette semaine mondiale de l’eau 2012. En effet, encore aujourd’hui, plus de 900 millions de personnes souffrent de la faim, et deux milliards de plus sont confrontées à  des risques graves liés à  la sous-alimentation. Parallèlement, 1,5 milliard de personnes mangent trop et plus d’un tiers de toute la nourriture est perdue ou gaspillée. Une situation d’extrême injustice. « Plus d’un quart de toute l’eau que nous utilisons à  travers le monde sert à  faire pousser plus d’un milliard de tonnes d’aliments que personne ne mange. Cette eau, associée aux milliards de dollars dépensés pour cultiver, expédier, emballer et acheter les aliments, finit à  la poubelle », a déclaré M. Torgny Holmgren, Directeur exécutif du Stockholm International Water Institute. « Réduire le gaspillage alimentaire est la manière la plus intelligente et la plus directe d’alléger la pression qui pèse sur les ressources en eau et en terre. C’est une opportunité que nous ne pouvons pas dédaigner », a-t-il ajouté. Mieux gérer l’eau pour mieux produire La sécheresse qui a sévit dans certaines parties du monde en 2007, provoquant une véritable crise alimentaire, a souligné, selon la FAO, la nécessité de transformer la façon dont l’eau est utilisée – et gaspillée – tout au long de toute la chaà®ne alimentaire. l’organisation onusienne pour l’alimentation représentée par son Directeur Général à  Stockholm a rappelé qu’il « ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans sécurité de l’eau ». Un rapport récemment publié sur « L’Etat des ressources en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture », met en garde contre la pénurie croissante et la pollution de l’eau qui compromettent de plus en plus les systèmes mondiaux de production vivrière. L’agriculture telle que pratiquée aujourd’hui représente 70% de tous les prélèvements d’eau douce, a déclaré M. Graziano da Silva. Selon lui, C’’est donc le secteur agricole qui détient la clé de l’utilisation durable de l’eau. C’est pour cela et pour répondre à  la demande croissante de nourriture que « nous devons produire de façon à  conserver l’eau, à  l’utiliser de façon plus durable et plus intelligente, et aider l’agriculture à  s’adapter au changement climatique », a-t-il conclu. Reconnaissance Pendant la semaine, Sa Majesté le Roi Carl XVI Gustav de Suède remettra le prix Stockholm Water Prize à  l’International Water Management Institute, IWMI, pour son travail en faveur de l’amélioration de la gestion de l’eau dans l’agriculture, de l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la protection de l’environnement et du combat contre la pauvreté dans les pays en voie de développement. Les autres prix qui seront remis au cours de la semaine sont le Stockholm Junior Water Prize, attribué à  une équipe nationale parmi les 27 nations en compétition, et le Stockholm Industry Water Award, qui sera décerné à  PepsiCo pour les efforts effectués pour réduire sa consommation d’eau dans ses activités et pour contribuer à  résoudre les problèmes de l’eau à  plus grande échelle. La rencontre prendra fin le 31 aout prochain. Retrouvez le rapport de la FAO L’Etat des ressources en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture sur http://www.fao.org/docrep/015/i1688f/i1688f00.pdf

Liberté de la presse : Une semaine noire au Mali pour RSF

« Nous appelons à  une mobilisation générale, de la communauté internationale comme des journalistes maliens, pour obtenir de la Sécurité d’Etat la libération immédiate et inconditionnelle de Haby Barry », a déclaré Reporters sans frontières. Pendant que la crise politique perdure, une situation singulière s’enracine : celle de faire entrave aux enquêtes des journalistes, de définir des lignes rouges et des sujets tabous, de fermer des zones entières du territoire aux reporters. L’armée malienne est devenue une ennemie de la liberté de l’information », a conclu l’organisation, qui exhorte la CEDEAO et l’Union africaine à  prendre la mesure de la dégradation des conditions de travail des journalistes dans ce pays hier modèle en la matière. Le journaliste Habi Baby arrêté pour la seconde fois en un mois Un mois jour pour jour après son arrestation par la Sécurité d’Etat, le directeur de publication du journal Caravane, Habi Baby, a une nouvelle fois été appréhendé par des militaires, venus le chercher directement à  son domicile de Bamako, le 12 juin 2012, vers 20 h 30. Le journaliste a été conduit dans un lieu tenu secret. Dans un article publié la veille dans le mensuel Aujourd’hui-la résistance, le journaliste racontait en détails les circonstances de sa précédente arrestation par la Sécurité d’Etat, les services secrets maliens. Selon lui, les agents de sécurité le suspectaient d’avoir été « promu ministre de l’Azawad », territoire du nord Mali actuellement occupé par différents groupes rebelles. Des allégations que le journaliste qualifie de « fausses », et échafaudées en raison de ses origines arabes. Après avoir critiqué fermement l’action des services de renseignement, son article s’achevait sur la dénonciation des conditions de détention des prisonniers : « Il faut qu’on en parle : il se passe des choses horribles dans ces locaux secrets ; ces cellules isolées ; ces couloirs sombres et effrayants dans lesquels on entend que des cris abominables, des appels au secours ». Une émission de la chaà®ne privée Africable TV censurée Le 12 juin, alors qu’Africable TV prévoyait de diffuser une interview exclusive, une trentaine d’hommes en uniformes ont fait irruption au siège la chaà®ne de télévision privée, à  Bamako, vers 13 heures. Les éléments armés ont empêché les journalistes présents de diffuser l’entretien réalisé par le journaliste Abdoulaye Barry avec Mohamed Lemine Ould Ahmed, le secrétaire général adjoint du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), organisation qui aspire à  l’autonomie du Nord Mali. Cet entretien, réalisé en Mauritanie en marge d’une rencontre politique du MNLA, devait être diffusé à  20 h 30, au cours de l’émission « Champ contre Champ ». « Il s’agissait d’une menace très claire à  notre égard : les militaires nous ont reproché de les prendre régulièrement à  partie dans nos émissions, alors qu’ils ne sont qu’un aspect de la vie politique et institutionnelle malienne », a confié à  Reporters sans frontières, le directeur de l’information de la chaà®ne, Sékou Tangara. « Le débat du dimanche » une émission qui invite des personnalités politiques de différents courants à  débattre sur l’actualité, a également été la cible des incriminations des hommes armés. Selon différentes sources, cette agression contre le média panafricain proviendrait des milieux putschistes qui, malgré leur abandon du pouvoir mi-avril, restent très influents à  Bamako. La direction d’Africable TV a décidé de ne pas diffuser l’entretien avec le responsable du MNLA afin « d’éviter tout risque inutile en exposant les confrères ». « Nous devons céder à  leurs exigences le temps que la crise dure », a ajouté Sékou Tangara.Reporters sans frontières s’inquiète du sort de l’auteur de l’interview, Abdoulaye Barry, contraint de vivre dans la clandestinité, selon l’Agence France-Presse, en raison des recherches menées par les militaires. Pour rappel, cette semaine noire pour la liberté de l’information au Mali avait commencé par l’interpellation de la journaliste de la chaà®ne de télévision privée TF1, Liseron Boudoul. Au cours du week-end du 10 juin 2012, celle-ci a été empêchée de se rendre dans le ord du Mali « pour des raisons de sécurité », avant d’être rapatriée vers Bamako pour rejoindre la France.

SCAMA, la créativité dans tous ses états

La SCAMA se déroule sur les berges du fleuve Niger du 21 Avril au 1er Mai 2011. Organisée par l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali, la manifestation voit la participation des huit pays membres de l’UEMOA, plus la Guinée Conakry et la Mauritanie, soit plus de 500 participants. Le secteur de l’artisanat, grand pourvoyeur d’emplois, présente aujourd’hui des faiblesses qui entravent son développement. Au plan des manifestations commerciales à  l’échelle nationale, ce secteur reste peu visible. Cet évènement a donc pour objectif de promouvoir la créativité artisanale dans toutes les catégories de métiers de l’artisanat. Il s’agit également de permettre aux organisations d’artisans, aux partenaires techniques et financiers et à  l’Etat de se retrouver pour évaluer ensemble les progrès accomplis au Mali. Première du genre, la semaine a un programme riche et varié avec au menu des expositions ventes des produits de l’artisanat d’art utilitaire et de services, un défilé de mode lors de la cérémonie de clôture du Salon intitulé «la femme noire, incarnation de la beauté Africaine». Sont également prévus des ateliers, des conférences débats qui seront animés par d’éminents experts sur des thèmes comme «artisanat et décentralisation», «réflexion sur les textes régissant le secteur de l’artisanat au Mali et dans les sous régions». Des concours seront organisés avec 7 prix, soit un prix par catégorie de métiers, les critères étant la créativité, la dextérité utilisée et la qualité du produit. En outre, un concours de poésie sur la connaissance des métiers aura également lieu à  l’intention des lycées de Bamako, ainsi qu’un tournoi de football doté de coupe. Plusieurs dizaines de stands offrent au visiteur un large éventail du savoir-faire des artisans maliens et leurs homologues de l’espace UEMOA. C’’est d’ailleurs la visite de ces stands qui a mis fin à  la cérémonie d’ouverture de la SCAMA présidée par le Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé. C’était en présence des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et d’une foule nombreuse d’artisans.

Fin de l’Année du Cinquantenaire : ATT avec les enfants

On se souvient que le 23 septembre dernier, le chef de l’Etat transmettait le drapeau, les couleurs du Mali à  la jeune génération qui devait porter le pays pour les 50 prochaines années. C’’est donc avec les enfants qu’a pris fin l’année du Cinquantenaire. « Vous êtes l’avenir du Mali ». C’’est en substance ce que le chef de l’Etat a dit à  ses « amis, les enfants », cet après-midi dans la cour de la Cité des enfants de Bamako. Le président du Parlement des enfants et plusieurs membres du gouvernement y ont pris part ainsi que de nombreuses personnalités. La cérémonie qui marquait la fin de la semaine nationale de l’enfant avait pou thématique la lutte contre l’insécurité routière. Elle a bien entendu, permis aux différents acteurs du monde des enfants, à  commencer par les enfants eux-mêmes d’adresser des doléances au premier responsable de l’Etat. Ce dernier les a assurés de sa disponibilité et de son ambition de mettre les enfants du Mali dans les meilleures conditions pour leur évolution. Des prestations artistiques de troupes venues des régions et du district de Bamako ont permis aux enfants d’étaler leur savoir-faire. A l’issue de la compétition, C’’est Ségou qui se classe en tête mais tous les participants sont repartis gagnants puisqu’ils ont reçu plein de cadeaux. Du matériel hi-fi a ainsi été offert par l’Unicef. Un exemplaire de la bande dessinée « Le Mali de Madi » qui retrace l’histoire du Mali depuis les grands empires jusqu’en 2010 en passant par l’accession à  la souveraineté en 1960 à  travers le regard d’un journaliste, le dénommé Madi a été remis au chef de l’Etat. 200 autres exemplaires ont été offerts aux enfants venus de tout le Mali par les Editions Prince du sahel.

Semaine de l’Allaitement maternel : Au Mali, le taux est de 38 %

Le Mali dispose 48 structures «Â hôpitaux amis des Bébés » Il apparaà®t qu’aujourd’hui, les taux d’allaitement exclusif ont augmenté dans de nombreux pays. Mais, ils ont stagné dans beaucoup d’autres pays, en partie, à  cause du soutien réduit à  l’initiative Hôpitaux Amis des Bébés, et du moindre respect aux 10 Conditions dans les établissements accrédités. Au Mali, les résultats de la quatrième Enquête Démographique et de Santé, attestent d’un taux d’allaitement exclusif de 38% en 2006, contre 25% en 2001 chez les enfants de moins de 6 mois. Notre pays, dispose également de 48 structures «Hôpitaux Amis des Bébés». Selon Oumar Ibrahima Touré, ces résultats, sont certes encourageants. Cependant, nous devons encore déployer d’importants efforts. Des efforts pour répondre aux engagements internationaux, qui sont à  la base de l’initiative hôpitaux «Â Amis des bébés » comme la Stratégie Mondiale de l’Alimentation du Nourrisson et du jeune Enfant de l’OMS en 2002, la deuxième Déclaration d’Innocenti de 2005 et la Résolution sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant de 2010. Les dix conditions pour réussir l’allaitement maternel exclusif Le Ministre de la santé dira : « Pour réussir les 10 Conditions de l’allaitement maternel, les structures de santé, qui fournissent des services de maternité et de soins aux nouveau-nés, doivent adopter une politique d’allaitement maternel formulée par écrit. Elles doivent doter le personnel soignant, des compétences nécessaires pour la mise en œuvre de cette politique. Elles doivent aussi informer les femmes enceintes des avantages de l’allaitement maternel, et les encourager à  ne donner aucun aliment, ni aucune boisson, autre que le lait maternel aux nouveau-nés, sauf indications médicales contraires.» En effet, les recherches scientifiques ont démontré que la meilleure alimentation du nourrisson et du jeune enfant, est l’allaitement exclusif au sein dans les premières heures de vie. Cet allaitement au sein, doit être exclusif pendant les six premiers mois. A partir du septième mois jusqu’à  l’âge de 2 ans ou plus, il doit être poursuivi avec l’introduction d’aliments complémentaires, sûrs, adéquats et adaptés du point de vue nutritionnel. Oumar Ibrahima Touré a conclu : « C’’est ensemble, que nous devons construire un nouveau chemin dans nos villages et nos villes. Et C’’est ensemble que nous devons enjamber les 10 pas de l’allaitement maternel, pour mériter de l’amitié des bébés ! Unissons donc nos forces et donnons-nous la main, afin de relever tous les défis liés au triomphe de l’allaitement maternel exclusif dans notre pays ! »

Semaine de l’Intégration Africaine: un bilan riche en couleurs

Durant toute la semaine, la communauté malienne et celle d’Afrique vivant au Mali ont manifesté ont scandé ensemble l’Unité africaine. Le gouvernement du Mali sous la houlette du premier ministre Modibo Sidibé et du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, le Dr Badra Alou Macalou, ont lancé officiellement les activités marquant cette semaine ; En marge de cette cérémonie officielle, les associations des jeunes et des femmes de la communauté malienne et d’Afrique ont marqué leur adhésion à  l’idée des pères de l’indépendance grâce à  des caravanes qui ont parcouru les quartiers de Bamako. Ce fut l’occasion pour les gouvernants de réaffirmer leur volonté d’une Afrique unie, de renoncer à  une partie de leur souveraineté nationale ; mais tous demeurent convaincus que l’unité africaine ne peut être une réalité sans l’intégration des peuples. Oui l’intégration des peuples fut à  l’ordre du jour pendant toute la semaine à  travers les défilés, concert gratuits, et nuits de contes et légendes d’Afrique à  la Tour de l’Afrique,les dà®ners de gala, les activités sportives mettant en compétition les différentes communautés. Les capitales régionales ne sont pas du tout restées en marge et de Kayes à  Kidal en passant par Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao, la semaine a porté sur le thème central de « l’immigration et l’intégration »,deux terminologies indissociables, car l’immigration est un facteur important d’intégration, un facteur exprimant la volonté des états de s’accepter mutuellement et de collaborer. Depuis Addis Abeba, en mai 1963 lorsque fut instituée la journée de l’Afrique, à  nos jours, le chemin pour l’unité Africaine a été long et beaucoup reste encore à  faire 50 ans après les indépendances. Certains avaient préconisé « l’unité immédiate et rapide » et d’autres « l’unité oui mais par étape d’o๠le régionalisme et l’option a prévalu et les états ont pu se regrouper dans les organisations sous-régionales comme la CEDEAO, la CEMAC et bien d’autres. 50 ans après, à  quand l’unité africaine ? Et pour paraphraser l’écrivain burkinabè Koseph Ki-Zerbo, à  quand l’Afrique ?

La semaine de l’Europe au Mali : Quand la culture devient un facteur de richesse

Les 9 mai de chaque année sont célébré par les européens du monde entier. C’’est dans ce cadre que la délégation de l’union européenne(UE) au mali a consacrée une semaine de qu’elle a appelé ‘semaine de l’Europe’. Durant la semaine du 10 au 16 mai, de nombreuses activités sont menées. Parmi elles, les diffusions des interviews de chaque ambassadeur de l’Union, des documentaires sur la coopération entre le Mali et l’UE, des concerts, des remises de prix au gagnants d’un concours qu’elle a initié et une conférence débat sur la culture. C’’est cette dernière activité qui s’est donc tenue hier au musée national de Bamako et a regroupé un bon nombre de participants. Comme ci dessus cité, le thème de la rencontre « culture et développement » a suscité un grand intérêt dans la sphère culturelle malienne. Les conférenciers étaient Cheick Oumar Sissoko (ancien ministre de la culture et cinéaste), Alioune Ifra N’diaye (réalisateur), Rokia Traoré (artiste musicienne) et Hawa Méité (initiatrice du festival sur le coton ‘Daoulaba’). Quand la culture devient un facteur de développement D’entrée de jeu, le chef de la délégation de la commission de l’UE au Mali, Mr Giacomo Durazzo en paraphrasant l’écrivain sénégalais Senghor explique que « la culture est la condition première et le but ultime de tout développement. » Il estime important de comprendre le processus de développement d’un peuple qui est inséparable de la culture de ce dernier et que le succès politique de développement passe par la reconnaissance et la prise en compte des principes de diversité culturelle. Il explique que cette conférence s’inscrit dans la lignée du colloque « culture et création, facteur de développement » qui s’est tenue la semaine dernière en Espagne, pays qui assure la présidence actuelle de l’union européenne. Il est selon Mr Durazzo, certain que la culture joue un rôle essentiel en matière d’identité et d’éducation, mais aussi pour la paix et la stabilité des sociétés. Par ailleurs, il indique que « les industries culturelles, lorsqu’elles sont en mesure de se développer, peuvent constituer de formidables leviers économiques et d’intégration sociale. Consciente de cette richesse, l’UE s’est engagée à  donner à  la culture la place qu’elle mérite dans la politique européenne de développement.» Les professionnels témoignent Au cours de son intervention sur la professionnalisation et l’entreprenariat culturel, Alioune Ifra N’diaye a brièvement parlé de son parcours assez exceptionnel il faut le dire. En effet, le jeune réalisateur explique qu’il s’est engagé dans la chose non seulement par amour, mais aussi et surtout par conviction. « Je voulais devenir comme Eddie Murphy, et je me suis donné les moyens parce que ce n’était pas du tout facile. » Il a réussi son pari avec à  la clé, la création du studio Blonba qui lui coûté un peu plus d’un milliard de FCFA. Mr N’diaye incarne le modèle de la réussite dans le domaine de la jeunesse. Son cas doit inspirer la jeune génération malienne et lui faire comprendre qu’à  l’impossible, nul n’est tenu. On n’est jamais trop jeune pour réussir. La professionnalisation des métiers culturels est selon lui, la meilleure des manières de faire de ce domaine, un secteur de développement socio-économique. Cheick Oumar Sissoko viendra appuyer cette thèse en précisant qu’il est impératif et nécessaire d’accorder une place de choix à  la professionnalisation. Il explique que « même si un jeune artiste a du talent, s’il n’a pas de professionnel à  ses côtés, il ne pourra jamais avancer. » D’un autre côté, Rokia Traoré indique que la culture est un facteur d’insertion sociale. Il n’a pas été facile pour elle de se faire une place dans le domaine. « Lorsque tu n’es pas un sortant de l’INA, du conservatoire ou encore de la biennale artistique et culturelle, il est très difficile de tenir dans le milieu parce que les gens ne t’acceptent pas tout de suite. » Néanmoins, bien qu’elle ne soit n’aucun de ces milieux, Rokia a su s’imposer et imposer son savoir faire dans la musique et la culture malienne. Tout compte fait, la culture occupe une place importante au Mali et constitue une énorme source de richesse. En terme d’emplois, elle e représente plus de 20 000, soit près 6% de la population active employée dans le pays.

Semaine de l’Europe au Mali : Sous le signe de la lutte contre l’exclusion

Ce jour-là , le ministre français des Affaires étrangères, Robert Schuman, a lu une déclaration qui appelait la France, l’Allemagne et d’autres pays européens à  mettre en commun leurs productions minières pour jeter les premières bases d’une fédération européenne. Ce projet prévoyait, en effet, de créer une institution européenne supranationale chargée de gérer les matières premières qui étaient à  l’époque la base de toute puissance militaire. La proposition emporta l’adhésion et le 9 mai 1950 fut ainsi à  l’origine de la construction européenne. Les chefs d’Etat ou de gouvernement ont convenu, lors du conseil européen de Milan en 1985, de commémorer chaque année cette date par une « Journée de l’Europe » qui s’adresse à  tous les citoyens de la communauté.Pour célébrer l’événement, la délégation de l’Union européenne y consacre une semaine d’activités dénommée Semaine de l’Europe au Mali. En prélude à  l’organisation de la manifestation, le chef de la délégation de l’Union européenne au Mali, Giacomo Durazzo, a animé mercredi dernier une conférence de presse pour expliquer le contenu de la Semaine et partager avec les journalistes les réformes en cours au sein de la Commission de l’Union européenne. Les ambassadeurs des pays membres de l’Union ont pris part à  la rencontre.Les activités phares de la célébration qui s’étendra du 9 au 16 mai concernent l’organisation de concerts gratuits avec le groupe espagnol Hispanico Numen, la chanteuse malienne Rokia Traoré, la chorale Konoya et des musiciens de l’orchestre philharmonique de Hagen venant d’Allemagne. Une conférence-débat sur « culture et développement » ainsi qu’un concours de reportages sur la lutte contre l’exclusion sont également prévus. L’Union européenne a déclaré 2010 « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion », a expliqué, à  ce propos, le conférencier.L’Union européenne compte de nos jours 27 pays. Les citoyens de la zone ont la possibilité de voyager et de travailler dans un espace sans frontière. L’Euro est la monnaie commune et le niveau de vie est élevé même dans les régions défavorisées. Les pays de l’Union mènent des actions communes contre la criminalité et le terrorisme, a indiqué le chef de la délégation de l’Union européenne au Mali. Les réformes en cours ont permis la création du Conseil européen, du Parlement et d’un Conseil de l’Union en plus de la commission européenne. C’’est l’Espagne qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union.Dans notre pays, les interventions de l’Union européenne touchent au dialogue politique, au commerce à  travers l’Accord de partenariat économique, à  l’efficacité de l’aide, à  la coopération culturelle et à  la mise en œuvre de la coopération communautaire, a énuméré Giacomo Durazzo.Grâce à  l’aide communautaire et à  celle des Etats membres, fournie principalement sous forme de don, l’Europe contribue à  plus de 50% du volume net de l’aide pour notre pays, a-t-il estimé

Semaine de l’amitié sénégalo-malienne : la fête couronnée par la lutte sportive

En marge de la semaine de l’amitié sénégalo-malienne, une compétition de lutte sportive a été organisée hier au stade municipal de l’Hippodrome (en commune 2 de Bamako), à  l’intention des lutteurs sénégalais et maliens. De nombreuses personnalités aussi bien sénégalaises que maliennes y étaient présentes. Initiée par les responsables sportifs des deux pays, l’un des objectifs de cet évènement était de permettre aux lutteurs des deux pays de se connaà®tre mutuellement et à  échanger leurs expériences. En tout cas, il faut signaler que le Sénégal a su valoriser ce sport en l’adaptant à  ses réalités sociales. Il est l’un des premiers Etats au monde à  valoriser la lutte. C’’est dire que le Mali a beaucoup d’apprendre de lui. Le démarrage de la compétition a été précédé de brefs discours des personnalités présentes, dont le président de la Fédération sénégalaise de lutte traditionnelle, de l’Ambassadeur du Sénégal au Mali, Mme Seck, le ministre des sports du Mali, Hamane Niang. Le ministre Niang a laissé entendre que l’événement sportif s’inscrivait dans le cadre des bonnes relations de partenariat entre le Mali et le Sénégal, et du cinquantenaire. Plusieurs écuries se sont affrontées en fonction de différentes catégories. La compétition s’est déroulée en deux phases. La 1ère phase a vu les lutteurs maliens s’affronter entre eux, tandis que la 2ème phase s’est déroulée entre la trois représentants de diaspora sénégalaise (au Mali) et trois lutteurs venus du Sénégal pour la cause. Les écuries maliennes qui se sont affrontées (Tanga sport, l’Usfas et l’écurie dogon) était visiblement au rendez vous d’un grand jour. En catégorie 66kg, Drissa Guindo (de l’écurie dogon) l’a remporté devant Adama Pona (de Tanga sport). Juste après, C’’est Békaye Traoré (vainqueur) qui en découdra avec Harouna Konaté, dans la catégorie des 76 kg. Dans la catégorie des 96 kg, le vainqueur en titre du Mali, Baba Tall, l’emportera devant Karounga, à  l’issue d’une partie très serrée ou seul la ténacité a payé. Partie sénégalaise, il y a eu au total 3 confrontations, entre sénégalais de la diaspora et leurs compatriotes. Le plus aléchant a été celui qui a mis au prise Samba Sène et Mamadou Diop. Au finish, C’’est Mamadou Diop qui l’a emporté. Il faut dire que la Fédération malienne de Lutte traditionnelle n’a ménagé aucun effort pour que la fête soit totale. La semaine sénégalo malienne connaitra son épilogue aujourd’hui même au Stade Omnisport Modibo Keita avec à  la clé des matchs amicaux en football. La cérémonie aura été très riche en couleur. En effet, une semaine durant, la communauté sénégalaise vivant au Mali entendait apporter sa touche pour le rayonnement du 50ème anniversaire de l’indépendance du Mali. Faudra-t-il rappeler que le Sénégal également fête cette année son cinquantenaire.

Cinquantenaires Mali/Sénégal : Bientôt une semaine culturelle et sportive

Le président de la république Amadou Toumani Touré avait en début d’année, invité « tous les pays frères et amis à  commémorer avec le Mali, ses 50 ans d’indépendance en organisant une semaine dédiée à  ce pays. » C’’est donc le Sénégal qui donne le pas avec la tenue de sa semaine sportive et culturelle, par l’intermédiaire de son ambassade à  Bamako. Mali-Sénégal, deux pays liés par l’histoire l’ambassadrice du Sénégal Mme Saoudatou N’diaye Seck précise que son pays fêtant également son cinquantenaire (4 avril dernier), occupe une place privilégiée parmi les partenaires du Mali avec lequel il a partagé une page commune d’histoire, entend jouer pleinement sa partition dans le cadre de cet anniversaire. C’’est dans cette optique donc que l’ambassade du Sénégal au Mali a mis en place un comité d’organisation de l’évènement, placé sous la direction l’ambassadrice. Elle déclare « pour la réussite de la contribution sénégalaise, le comité d’organisation entend s’associer le partenariat de structures publiques ou privées des deux pays. » A la découverte du Sénégal Pour la semaine sénégalo-malienne placée sous le signe de l’amitié, le comité compte faire venir du Sénégal, des personnalités de divers domaines : scientifique,politique, culturel, artistique, économique et sportif. l’ouverture officielle de la semaine prévue lundi prochain au musée national de Bamako, est placée sous la haute présidence du chef de l’Etat. Il y aura des stands d’exposition, de chants et danses sénégalais, clôturée par une soirée sénégalaise dans l’enceinte même du musée. Les jours suivants seront très riches en couleurs avec le folklore des orchestres sénégalais, des défilés de modes montrant leur riche patrimoine textile. Ajoutant l’utile à  l’agréable, des conférences seront tenues à  l’université de Bamako et au musée national. l’une des conférences il faut le dire, sera à  l’intension des femmes leaders sur « Le rôle des femmes dans la vie politique, économique et sociale de nos pays. » Par ailleurs, des matchs amicaux seront aussi de la fête. Le meilleur club de football malien, notamment le Djoliba affrontera l’équipe du port autonome de Dakar. Parallèlement à  cela, les lutteurs des deux pays s’affronteront de leur côté. A la cérémonie de clôture, des trophées seront remis aux vainqueurs des deux sports (lutte et football). Les artistes invités sont Pape Diouf, Baba Salla, Alou Sam et Babani Koné. Coopération décentralisée Le président du comité d’organisation du cinquantenaire au Mali, Oumar Hamadoun Dicko place cette fête sous le signe de la coopération décentralisée entre deux pays unis par la géographie et la science. Il explique que « le Sénégal et le Mali harmonisent leurs positions. Il est important de d’embrasser tous les aspects de la coopération sénégalo-malienne. » Rappelons que la communauté sénégalaise du Mali, représente environ 60 000 personnes, selon les statistiques de l’ambassade du Sénégal et inversement, 25 000 maliens résident au Sénégal selon les chiffres officiels. Le président Dicko les évaluent à  plus de 200 000 n’ayant pas été répertoriés.

Semaine nationale de la sécurité routière : la 7ème édition lancée

Leaders religieux, autorité administratives et politiques, société civile, association d’élèves et d’étudiants, associations féminines. Bref, C’’est toutes les composantes de la société malienne qui avaient pris d’assaut l’amphithéâtre du Centre international de conférence de Bamako ce lundi, pour assister l’ouverture des travaux de cette 7ème édition de la semaine nationale de la circulation routière. Avec pour thème «Â Ensemble, nous pouvons gagner la lutte contre l’insécurité routière », l’ouverture des travaux s’est déroulée sous la haute présidence du ministre des transports, Ahmed Diane Semega, en présence du Gouverneur du District, du maire de la Commune III ainsi que de nombreuses hautes personnalités. Une semaine nationale Devenue désormais une tradition au Mali, la Semaine nationale de la sécurité routière est plus que jamais un créneau ou les plus hautes autorités maliennes, en synergie avec l’ensemble des forces vives de la nations, en appellent à  la vigilance des citoyens, usagers de la route afin que le taux d’accidents de la circulation soit réduit. En effet, chaque année, dans le monde entier, 50 millions de personnes sont victimes des accidents de circulation dont 1 million 300 cent mille tuées et 5 millions handicapées à  vie. En ce qui concerne le Mali, il enregistre 10 731 dont 659 tuées. Et près de 60% des victimes sont des usagers d’engins à  deux roues. C’’est inquiets de ces chiffres que les autorités ont pris le phénomène à  bras le corps. Ainsi, disent-ils, «Â les accidents de la circulation sont devenus un véritable problème de santé publiC’ ». Insécurité à  tous les niveaux Comme dit l’autre, les autorités semblent avoir compris que : «Â Aussi dur que soit l’entreprise, elle vaut d’être menée ». En effet, la route constitue de jour un vrai carnage pour ses usagers. Selon le ministre Semega, le choix de ce thème n’est pas fortuit, car s’expliquant par le fait que l’insécurité routière touche toutes les couches socio-professionnelles du pays. Pour le département des transports et l’ensemble de ces structures, cette semaine sera l’occasion d’intensifier les campagnes de sensibilisation par une série de publireportages. Ainsi, les sous thèmes à  traiter concerneront les engins à  deux roues, le secourisme, les victimes et les personnes affectées par les accidents de la circulation routière, le contrôle technique des véhicules, les assurances et le service des urgences dans les hôpitaux. L’ Anaser, nouvelle structure Ce qu’il faut également noter C’’est que la présente semaine nationale de la sécurité routière coà¯ncide avec le démarrage des activités d’une toute nouvelle structure créée à  cet effet. Il s’agit de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER) qui a pour mission de promouvoir et renforcer la sécurité routière, et de contribuer à  l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau routier. « J’attend de l’ANASER, qui vient d’être créée, une meilleure coordination de toutes les initiatives visant à  faire baisser significativement l’insécurité routière et ses conséquences douloureuses sur la vie de nos populations », disait en substance, le président ATT dans la foulée de la création de la jeune structure. Il faut rappeler que l’édition précédente était consacrée exclusivement aux engins à  2 roues. Elle a vu le déclenchement de l’opération de l’opération spéciale d’immatriculation, la délivrance des permis de conduire et autorisations de conduire de ces engins. Ce choix était tout simplement du au fait que les engins à  deux roues constituent le talon d’achille de l’insécurit routière au Mali. Ils sont à  la base de la plupart des accidents.

Semaine du Jeune Economiste au Mali : en avant pour la première édition !

[I Sous l’égide de l’Association nationale des jeunes économistes du Mali (ANJEM), s’est ouvert ce matin, la toute première édition de la semaine du jeune économiste. C’’était sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette Belgarde, en présence du doyen de la Faculté des sciences économique et de gestion (FSEG), Pr Abdramane Sanogo, ainsi que de nombreuses autres personnalités du monde de l’économie. ] Il semblait que tous les économistes s’étaient invités, sur la colline du savoir (Badalabougou) à  ce rendez-vous du lancement de cette semaine. Ainsi, le principal amphithéâtre de la FSEG était pris d’assaut par des adeptes de l’économie, mais aussi, des étudiants et intellectuels. Certains étaient présents en raison de la richesse du programme de cette semaine, d’autres par contre, sont venu soutenir cette nouvelle initiative en faveur de la discipline économique. Créee en Mars 2009, l’ANJEM a pour vision : « la promotion du jeune économiste Toutefois, il faut signaler que l’ANJEM a pour parrain le président du Conseil Economique Social et Culturel, Moussa balla Coulibaly et président du Conseil National du patronat du Mali. Ce dernier s’est félicité de parrainer l’initiative. Il a témoigné son intérêt à  accompagner cette jeune association et a vivement souhaité que soit levée la connotation « jeune », qui au delà  de la restriction est très limitative. Afin que l’association soit érigée en véritable association des Economistes du Mali. Par ailleurs, il a incité les jeunes économistes à  se lancer dans l’entreprenariat privé. « Nous sommes au siècle de l’autoemploi, clé de la réussite. Tous les détenteurs de diplôme font la ruée vers l’administration, or celle-ci ne nourrit plus son homme…. C’’est en osant qu’on peut créer et réussir quelque chose ». Dans son mot de bienvenue, le président de l’ANJEM a annoncé la remise par son association, de plus d’un millier de livres en économie, à  la FSEG. Don d’un millier de livres à  la FSEG Confiant en l’avenir de la discipline économique, le président de l’ANJEM a laissé indiqué que le matériel didactique remis à  la FSEG permettra aux étudiants de mieux se former pour affronter le marché de l’emploi. La cérémonie a aussi été marquée par la remise symbolique, des mains du ministre, d’un échantillon de livre au doyen et au chef de DER de la FSEG. Ce don de plus d’un millier de livre contribuera à  renforcer les capacités humaines. C’’est pourquoi, le doyen de la FSEG a souligné que cette initiative de l’ANJEM est à  inscrire en lettres d’or dans l’histoire de la faculté. Le doyen de la FSEG reconnaà®t ainsi que le livre est un outil pertinent et indispensable dans le cadre de la formation. Trois économistes récompensés du prix Sidiki Traoré La présente édition de la semaine récompensera les trois meilleurs économistes en formation à  travers le prix feu Sidiki Traoré (un éminent économiste). Par ailleurs cette première édition de la semaine du jeune étudiant a rendu un vibrant hommage à  d’éminents économistes, « tombés sur le champ d’honneur, arme à  la main ». C’’est le cas des Professeur, Feu Karim Traoré, feu Adama Diallo, feu Mamadou Sarr… L’UEMOA présent Au programme de cette première édition, il faut noter une vaste opération de don de sang (vendredi) et la grande conférence débat qui se tiendra samedi à  la Bibliothèque Nationale du Mali. Ladite conférence aura pour thème : « Quel rôle pour l’UEMOA dans le processus d’intégration sous-régional et régional ? ». Elle sera animée par M. Soumaila Cissé, Président de la commission de l’UEMOA.

4ème édition de la semaine sénégalo-malienne de l’habillement : Plus de 249 artisans présents

Une semaine durant (du 24 au 01 juillet), le palais de la culture Amadou Ampaté Bah vibrera au rythme de la 4ème édition de la semaine de l’habillement. Se déroulant alternativement au Mali et au Sénégal, cette semaine s’impose progressivement comme un bel exemple de coopération décentralisée sud sud autour d’une filière porteuse d’avenir pour toute l’économie sous-régionale à  savoir, le textile. Initié par la Chambre des métiers de la Commune V et la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FNAPH), la semaine sénégalo-malienne de l’habillement offre une véritable opportunité de brassage des diverses styles vestimentaires conçus par les artisans des deux pays. C’’est un évènement promotionnel dont l’objectif est, d’une part, de favoriser les rencontres et les échanges entre les artisans participants, les opérateurs économiques et les visiteurs de la sous- région afin d’assurer une large diffusion des nouvelles créations artisanales dans les domaines de l’habillement et des accessoires de la mode ; et d’autre part,d’instaurer un cadre d’échanges pérenne sur les questions de développement de l’artisanat au Sénégal, au Mali et dans la sous région ouest africaine. Tout comme les éditions antérieures, l’évènement sera marqué par des ventes et expositions de produits artisanaux de l’habillement et des accessoires de mode, des conférences débats et ateliers, une soirée culturelle ponctuée d’un défilé de mode, la réunion d’experts de l’artisanat… Pour cette 4ème édition, 250 artisans ont fait le déplacement de Bamako. Car en plus des artisans maliens et sénégalais, ont également pris part à  cette fête de l’habillement, les artisans du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Nigeria. Dans son discours d’ouverture, le ministre du Tourisme, M. N’Diaye Bah, n’a pas manqué de souligner les énormes difficultés auxquelles se trouve confrontée la filière textile en Afrique de l’ouest. Car, dit-il, le coton se vend mal, les usines textiles ralentissent leurs productions o๠ferment la porte. Cependant, il a salué la merveilleuse créativité des artisans de la sous région ouest africaine. « Grâce à  leur savoir faire, ils ont conquis une position sur le marché mondial en offrant des produits de qualité authentiquement africains, à  des prix particulièrement concurrentiels ». Et le ministre N’Diaye Bah, de signaler que le Gouvernement fera jouer à  l’artisanat tout son rôle dans le développement économique et social du Mali. Après la cérémonie d’ouverture, les invités ont procédé à  la visite des stands. A noter que l’artisanat joue un rôle non négligeable dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. En effet, elle occupe 40% de la population active et contribue jusqu’à  hauteur de 15% du produit intérieur brut (P.I.B).

4ème édition de la semaine sénégalo-malienne de l’habillement

Comme à  l’accoutumée, l’évènement sera marqué par des ventes et expositions de produits artisanaux de l’habillement et des accessoires de mode, des conférences débats et ateliers, et une soirée culturelle ponctuée d’un défilés de mode. Ce n’est un secret pour personne, l’artisanat joue un rôle non négligeable dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. En effet, elle occupe 40% de la population active et contribue jusqu’à  hauteur de 15% au produit intérieur brut (P.I.B). En outre, l’artisanat malien est constitué par 171 corps de métiers répartis entre 7 catégories dont celle de l’habillement, qui représente la plus fournie. Car elle est composée entre autres des professionnels de la coupe/couture, de la teinturerie, du tissage et du textile. Initié par la Chambre des métiers de la Commune V et la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal (FNAPH), la semaine sénégalo-malienne de l’habillement offre une véritable opportunité de brassage des diverses styles vestimentaires conçus par les artisans des deux pays. C’’est un évènement promotionnel dont l’objectif est de favoriser les rencontres et les échanges entre les artisans de la sous-région, afin d’assurer une large diffusion des nouvelles créations dans les domaines de l’habillement et des accessoires de la mode, et d’instaurer un cadre de dialogue pérenne sur les questions de développement. Se déroulant alternativement au Mali et au Sénégal, cette semaine s’impose progressivement comme un bel exemple de coopération décentralisée Sud-Sud autour d’une filière porteuse d’avenir pour toute l’économie sous-régionale, à  savoir le textile. Selon le ministre de l’artisanat, N’Diaye Bah, les premières éditions ont enregistré un réel succès. Et le ministre de signaler que pour cette 4ème édition, 250 artisans sont attendus. « C’’est un évènement mutuellement avantageux qui pourra contribuer à  sortir notre artisanat de l’informel », a-t-il précisé. Pour l’Ambassadrice du Sénégal, Saoudatou N’Diaye Seck, la semaine sénégalo-malienne de l’habillement est sans doute, un évènement qui matérialise l’intégration africaine. « Nous ne ménagerons aucun effort pour qu’elle se pérennise, d’autant plus qu’elle sert à  magnifier nos cultures et nos traditions ». A noter que pour l’organisation de la semaine sénégalo-malienne, le budget s’élève à  34 millions de F CFA.