Agriculture: A la découverte d’ICRISAT

En initiant ces journées à  la Station de recherche agronomique de Samanko (Cercle de Kati), l’Icrisat et ses partenaires dont le « World vegetable center » (Avrdc), le « World agroforestry center » (Icraf), l’ « International livestock research institute (Ilri) et l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (Agra), voulaient non seulement convaincre leurs bailleurs de fonds de la pertinence de leur programme de recherche, mais également, inciter les producteurs à  s’approprier les fruits de cette recherche. Placées sous le thème « Développement inclusif orienté vers le marché pour les agriculteurs de l’Afrique de l’ouest », ces journées ont enregistré la participation de nombreux paysans ainsi que d’autres structures de recherches. l’objectif visé était donc de faire part de l’orientation des activités de recherche de l’Icrisat et de ses partenaires et de leurs stratégies pour le développement agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. De nombreuses activités étaient à  l’ordre du jour de ces journées portes ouvertes, à  savoir, une conférence de presse suivie d’une visite sur les parcelles d’expérimentations. Les participants ont également eu l’occasion de visiter des stands confectionnés pour la circonstance. Dans l’entrevue qu’il a eu avec la presse, le directeur régional de l’Icrisat Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr. Farid Waliyar, a longuement entretenu les journalistes sur l’organisation et le fonctionnement de l’Icrisat. Ainsi, dira-t-il, l’institut dispose d’un vaste programme d’amélioration et de vulgarisation des cultures. Au Mali, par exemple, il dispose d’un programme d’amélioration du sorgho et de l’arachide. l’Icrisat s’atèlle également à  la récupération des sols dégradés. « Nous travaillons avec des associations féminines tout en mettant au centre de nos interventions les petits paysans pauvres afin que ceux-ci bénéficient de technologies de productions plus adaptées », a indiqué Dr. Waliyar. Dans les parcelles d’expérimentation, les invités ont été accueillis par le coordinateur national du projet Wassa Seed (un programme dédié à  la vulgarisation des semences améliorées), Youssouf Traoré. Ici, les parcelles sont faites de plusieurs variétés : le sorgho hybride (Sewa) expérimenté avec l’Ier, le Nerica, le petit mil, les oignon, le gombo (Konni)…Selon cet agronome, l’on peut tout cultiver et à  tout moment, à  condition d’appliquer correctement les techniques propres à  chaque variété culturale. Organisation à  but non lucratif et apolitique, l’Icrisat mène des activités novatrices de recherche agronomique et de renforcement des capacités en vue d’assurer le développement durable, en collaboration avec une gamme de partenaires à  travers le monde.