Donner le sein, c’est bon pour bébé et …pour vous

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) «Le lait maternel est l’aliment idéal pour les nouveau-nés et les nourrissons. En effet, il apporte tous les nutriments nécessaires à  leur développement et contient des anticorps qui les protègent de maladies courantes telles que la diarrhée et la pneumonie, les deux premières causes de mortalité de l’enfant dans le monde» A l’occasion de la semaine de l’allaitement maternel , l’OMS rappelle qu’il est conseillé d’allaiter au sein l’enfant jusqu’à  son sixième mois. Puis jusqu’à  deux ans, d’allier l’allaitement maternel à  une autre alimentation. Toujours selon l’OMS, l’allaitement diminue les risques d’obésité, de surpoids et de diabètes de type 2. Alors que l’alimentation au biberon dès la naissance tend à  se banaliser, l’organisme de santé mondiale multiplie les messages de recommandation en faveur du lait maternel. « Le lait maternel est l’aliment idéal pour les nouveau-nés et les nourrissons. En effet, il apporte tous les nutriments nécessaires à  leur développement et contient des anticorps qui les protègent de maladies courantes telles que la diarrhée et la pneumonie, les deux premières causes de mortalité de l’enfant dans le monde », peut-on lire sur le site de l’OMS. D’après l’organisme mondial, les enfants allaités ont moins de risque de souffrir d’obésité, de surpoids et de diabètes de type 2. « Allaiter jusqu’à  7 mois , puis combiner avec une autre alimentation jusqu’à  l’âge de deux ans », une préconisation de l’OMS qui sonne comme un diktat pour de nombreuses femmes, pour qui nourrir au sein représente une contrainte, notamment au moment de la reprise du travail . Des messages difficiles à  entendre aussi pour celles qui n’ont pas assez de lait ou qui, simplement, préfèrent le biberon et le lait en poudre pour laisser au papa l’occasion de s’occuper de son enfant. A l’opposé, certaines associations mettent en avant le bien-être physique mais aussi psychologique des enfants allaités. l’allaitement est, selon les spécialistes, un excellent moyen de «bien traiter » nos enfants, en y associant maternage de proximité, portage et sommeil partagé. Ceci favorise un attachement sécurisé entre les enfants et leurs parents, pour procurer à  nos petits une base affective stable et de qualité pour bien démarrer dans la vie et les rendre autonomes. » Une dernière chose. Pour celles qui se plaignent de l’impact de l’allaitement sur leur corps et leur santé, ôtez vous vite les idées reçues du cerveau. Toutes les études menées en ce sens le prouvent : l’allaitement est bon pour la santé de bébé mais aussi de sa maman. Il diminuerait ainsi le risque de cancer du sein de 4,3 % par année d’allaitement. Par ailleurs, allaiter n’abime pas la poitrine. Ce qui abà®me les seins, ce sont les variations brutales de volumes provoquées par la grossesse ou un sevrage trop rapide. Le meilleur conseil pour conserver une jolie poitrine : sevrer bébé progressivement et utiliser des protège-mamelons si vous rencontrez des difficultés.

Vives, les couleurs de l’Europe !

Et C’’est en prélude au lancement de la Semaine de l’Europe au Mali, le Chef de la Délégation de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, a organisé ce jeudi 05 mai un déjeuner de presse à  sa résidence sise à  Badalabougou Est. Occasion pour le diplomate de faire le tour d’horizon de la coopération entre le Mali et son Institution. En effet, la coopération entre le Mali et l’Union européenne s’est établie en 1958. Elle a concerné les domaines du développement rural, de l’aide humanitaire, des infrastructures routières, du développement urbain et de l’appui institutionnel. Dans le cadre du 10ème FED (Fond européen de développement), couvrant la période 2008-2013, l’UE a accordé au Mali une enveloppe de 567 millions d’euros. La semaine de l’Europe est la période privilégiée pour mettre en lumière la coopération européenne dans son ensemble. Elle favorise dont une meilleure connaissance des politiques européennes et montre la complémentarité des actions communautaires et bilatérales d’aide au développement. Avant de dévoiler le programme de cette semaine devant débuter le lundi 9 mai prochain, Giacomo Durazzo a fait un bref rappel du Traité de Lisbonne signé et ratifié en décembre 2009 et qui a étendu l’UE à  27 pays. En effet, depuis son adoption, ce traité a apporté beaucoup de changements tant dans la politique interne de l’UE que dans sa politique externe. UE-Mali, une longue et riche histoire Giacomo Durazzo a rappelé que le partenariat entre son Institution et le Mali se révèle de plus en exemplaire, en ce sens qu’il couvre plusieurs domaines de la vie socio-économique, politique et culturelle. Cependant, il a insisté sur la traçabilité de l’aide au développement. « Beaucoup d’efforts doivent être fait dans la gestion de l’Aide », a-t-il indiqué. Se prononçant sur la situation du tourisme qui connait un ralentissement notoire (dû au fait que certains Etats européens ont déconseillé à  leur ressortissants de se rendre dans certaines localités du Mali), le diplomate a déploré cette situation. Mais toute fois, a-t-il indiqué, les injonctions ainsi données aux ressortissants ne sont nullement d’ordre communautaire. « Chaque Etat se sent responsable vis à  vis de ses ressortissants ». L’UE souhaite vivement que les réformes institutionnelles en projet au Mali aient lieu, car « elles entraineront la création d’une Cour des comptes ainsi que l’avènement d’un Sénat… ». Pour revenir au programme de la semaine de l’Europe, elle sera principalement marquée au Mali par des activités culturelles et verra ainsi la projection, mardi prochain, du film « Da Monzon » au Blonba. La semaine de l’Europe sera également marquée par des spectacles de marionnettes, et un Concert de Titi Robin à  l’Institut français de Bamako. Autant d’occasion de faire briller, l’espace de quelques jours, les couleurs de l’Europe !