Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Sénégal : démarrage des épreuves du baccalauréat

Au Sénégal, 157.312 candidats entament ce jeudi 29 juillet l’examen du baccalauréat général.Après une année mouvementée, les élèves de Terminale planchent pour le reste de cette semaine sur les épreuves du baccalauréat dans l’espoir de décrocher leur premier diplôme universitaire. Ils composeront dans 470 jurys répartis entre 370 centres principaux et 80 centres secondaires.

Pour la session de cette année, le nombre des candidats a augmenté de 2203 élèves comparé à 2020. Les candidats issus du public représentent 52,2% contre 18,87% pour les candidats individuels, renseigne la presse locale. Par ailleurs, l’académie de Dakar concentre le plus grand effectif avec un total de 17.549 élèves en lice.

Les candidats des séries littéraires sont au nombre de 128.280 là où les séries scientifiques enregistrent 25.548 candidatures.

En outre, les autorités ont mobilisé 9500 enseignants pour la correction et 16.000 autres pour la surveillance.

Lors de la session 2020, le taux de réussite dans les résultats globaux était estimé à 48,40% par l’Office du Baccalauréat, soit 72.295 admis. Dans ces statistiques, la proportion de filles était de 50,92%. L’école publique affichait pour sa part un taux de réussite de 60,94%.

Covid-19 et Magal Touba au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur la ruée des populations vers les vaccinodromes du coronavirus et les préparatifs du prochain Magal Touba.Le Quotidien titre sur les longues files d’attente dans les camps de vaccination contre la Covid-19 avec « les candidats à l’épreuve ». Au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le journal note que le vaccin Johnson & Johnson est la « vedette »

Vox Populi souligne aussi la « grande offensive pour la vaccination à Dakar » en vue de freiner la troisième vague et son contagieux variant Delta. Des vaccinodromes sont ainsi ouverts à la Place de la Nation, à la Place du Souvenir, à Médina, au Monument de la Renaissance et au stade Léopold Sédar Senghor.

Beaucoup de personnes mal en point ces derniers temps ont qualifié de « grippe » leur mauvais état de santé. Des spécialistes estiment qu’il s’agit du coronavirus. Mais le quotidien national Le Soleil note qu’une « maladie peut en cacher une autre », plongeant notamment à Bignona (sud) où « aucune couche (n’est) épargnée ».

L’Observateur fait focus sur les poumons de malades de la Covid-19 et montre des « images terrifiantes ». « Parfois, nous avons une amputation de 90% du poumon », confie Pr El Hadji Niang, chef de service radiologie à l’hôpital Le Dantec.

Vox Populi titre sur la célébration du Magal 2021, à savoir le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu dans moins de deux mois. « Malgré la 3e vague, Touba maintient le Magal », note le journal qui indique que le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre « rassure et appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le Magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », dit-il. Ainsi « malgré Delta et ses dégâts, Touba (est) +inVariant+ sur son Magal », titre pour sa part Walf Quotidien.

En revanche, L’AS constate que l’opposition sénégalaise est « en marée basse ». Le journal pointe une « implication faible » dans la sensibilisation et la gestion de la troisième vague de Covid-19.

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Record publie son entretien exclusif avec Mady Touré, président de Génération Foot et candidat à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. « Je n’ai pas peur de la défaite », a déclaré l’unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor, qui brigue un quatrième mandat. « J’ai la confiance des Sénégalais », a-t-il ajouté.

Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Barack Obama, partenaire stratégique de la NBA Africa

L’ex-président des Etats-Unis (2009-2017) s’associe à la ligue nord-américaine de basketball en contribuant aux efforts de « responsabilité sociale » sur le continent noir.La qualité de partenaire stratégique confère à Barack Obama « une participation minoritaire » dans la NBA Africa. L’ancien locataire de la Maison Blanche s’engagera notamment dans des « programmes et partenariats soutenant l’égalité des genres et l’inclusion économique ».

Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, le démocrate a affirmé que la National Basketball Association (NBA), « en utilisant ce sport pour créer des liens plus profonds à travers le monde, a toujours été un ambassadeur de choix pour les USA ».

Et en Afrique, souligne le prédécesseur de Donald Trump, le basket a « le pouvoir de promouvoir les opportunités, le bien-être, l’égalité et l’autonomisation ». Barack Obama,  impressionné par l’engagement de la ligue en faveur de l’Afrique, est convaincu que « la NBA Africa peut changer la donne pour beaucoup de jeunes  » de ce continent.

Pour cette perspective, l’ex-sénateur est fier de rejoindre l’équipe de la NBA Africa afin de participer à « un partenariat qui va bénéficier aux jeunes de nombreux pays ». De l’avis d’Adam Silver, président de la NBA, Barack Obama, dont le père est originaire du Kenya, « croit fermement au potentiel de l’Afrique et aux énormes opportunités de croissance qu’offrent les disciplines sportives ».

En tout cas, Victor Williams, Directeur Général de la NBA Africa, est impatient « de travailler avec (lui) et (les) investisseurs stratégiques pour faire du basketball un moteur de croissance économique pour le continent et une plateforme pour l’amélioration de la santé et du bien-être de l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au monde ».

La NBA Africa, pour développer l’écosystème du basket en Afrique, met en œuvre des programmes tels que le Jr. NBA, Basketball Without Borders (BWB) Africa et la NBA Academy Africa. Elle compte parmi ses investisseurs Luol Deng, Dikembe Mutombo ou encore Joakim Noah.

De concert avec la Fédération internationale de basketball (Fiba), la NBA Africa a organisé la première édition de la Basketball Africa League (BAL). En mai dernier, les douze meilleurs clubs du continent se sont affrontés à Kigali, au Rwanda.

En finale du tournoi,  le Zamalek (Égypte) a battu l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 76 à 63. La saison inaugurale de la BAL a été diffusée en 15 langues et dans 215 pays et territoires.

Economie : la notation AAA de la Bad confirmée

L’agence de notation internationale Fitch Ratings considère comme « conservatrices » et « excellentes » les politiques de gestion des risques de la Banque africaine de développement (Bad).Le triple A de l’institution financière africaine a été confirmé, le 22 juillet dernier, grâce au « soutien extraordinaire » de ses actionnaires, indique un communiqué reçu mercredi à APA.

La note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) s’accompagne aussi d’une « perspective stable ». A en croire Fitch, « le risque de concentration est +faible+, les cinq expositions les plus importantes de la Banque représentant 32 % de son portefeuille total à la fin de l’année 2020 ».

Dans le document, l’institution financière « se félicite » de l’appréciation de l’agence de notation « en dépit des défis énormes posés par la pandémie » de coronavirus.

Pour maintenir le cap, Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, compte renforcer « sa politique et sa pertinence fiscales en soutien aux pays africains à mesure que ces derniers seront confrontés aux répercussions mondiales et régionales de la pandémie ».

En outre, le Nigérian a déclaré que la Bad « tout en aidant les économies du continent à se repositionner dans l’environnement de la Covid-19, maintiendra également ses ratios prudentiels et des réserves adéquates ».

Pour sa part, Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Bad, a souligné que « la confirmation montre également combien le mandat de la Banque en matière de politique publique est important, en particulier en ces temps très difficiles ».

Selon le communiqué, la Banque africaine de développement a réussi, en 2020, l’émission de son obligation sociale « combattre la Covid-19 » d’un montant de trois milliards de dollars. Le 15 juillet dernier, elle a émis avec succès un emprunt obligataire à cinq ans de 2,75 milliards de dollars.

Sénégal : Macky Sall réaménage le Conseil constitutionnel

Le président de la République a procédé à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil constitutionnel.La plus haute juridiction du pays ne comptait plus que quatre membres avec le décès d’une magistrate en janvier et l’expiration des mandats de deux juges.

Pour permettre au Conseil constitutionnel de fonctionner correctement, Macky Sall a nommé mardi, la magistrate Aminata Ly Ndiaye, précédemment premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, pour terminer le mandat de feue Bousso Diao Fall, décédée le 3 janvier 2021.

Mamadou Badio Camara, ancien Premier président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodji, ancien Premier avocat général près la Cour suprême, remplacent le Professeur Ndiaw Diouf, vice-président du Conseil constitutionnel et le juge Mandiogou Ndiaye qui ont achevé leur mandat de six ans.

Par ailleurs, poursuit le communiqué du conseil des ministres, Seydou Nourou Tall, professeur des universités, déjà membre du Conseil constitutionnel, est nommé vice-président de l’institution.

En procédant à ces nominations, Macky Sall espère mettre fin au débat sur la compétence de cette institution qui apprécie la conformité des lois et des engagements internationaux à la Constitution.

Certains juristes avaient soutenu que le Conseil ne pouvait pas statuer sur les lois, ou réguler la démocratie et l’Etat de droit du fait de l’absence de trois de ses membres. En effet, l’institution judiciaire qui ne comptait que quatre Sages au lieu des sept, avait rejeté le 22 juillet dernier, le recours de l’opposition parlementaire sur le nouveau code pénal et le code de procédure pénale, adoptés le 25 juin dernier à l’Assemblée nationale. 

Macky Sall et le Conseil constitutionnel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, commentent la visite du président Macky Sall dans les centres de traitement des malades du coronavirus et la nomination de trois juges au Conseil constitutionnel.Après sa visite dans les hôpitaux, le président Macky Sall déclare dans Le Soleil : « J’invite les populations à se faire vacciner ». Le quotidien national souligne que « 500.000 doses (sont) déjà disponibles et 2 millions attendues en août ».

C’est une « visite inopinée » qu’a effectuée Macky Sall hier dans les centres de traitement (CTE) de Covid-19, rapporte L’AS qui note que le chef de l’Etat « secoue Diouf Sarr (le ministre de la Santé) et Cie ». Face à la montée des contaminations, le journal note par ailleurs que l’Université Cheikh Anta Diop ferme ses portes à partir de samedi.

Vox Populi indique que Macky Sall a fait une « visite surprise » dans les CTE et lance un nouvel appel au respect des gestes barrières. Le quotidien se demande ainsi s’il ne s’agit pas des « derniers avertissements du président ». Au même moment, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr déclare que « l’augmentation des cas va plus vite que nos capacités litières dans les CTE ».

L’Observateur plonge dans ces structures sanitaires et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable du CHU de Fann.

Sur un autre sujet, Le Quotidien titre sur « le nouveau trio de Macky » dans le Conseil constitutionnel qui est désormais « au complet ». Les trois juges nouvellement nommés sont Mamadou Badio Camara, Aminata Ly Ndiaye et Youssoupha Diaw Mbodj.

Cependant, Walf Quotidien note que Badio Camara est « l’autre problème ». Sa nomination « n’annonce rien de bon », d’après Amadou Bâ, responsable dans le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. Pour le constitutionnaliste Mamadou Ngouda Mboup, « si Pape Oumar Sakho (président du Conseil constitutionnel) s’en va, forcément, Mamadou Badio Camara va rempiler ».

En sports, Vox Populi informe que le gouverneur de Dakar fait annuler tous les combats de lutte prévus entre le 31 juillet et le 8 août face au rythme infernal de propagation de la Covid-19 avec son lot de victimes. Déjà, les promoteurs Gaston Mbengue, Pape Abdou Fall et Thialiss Faye « se résignent en attendant de meilleurs jours ».

En revanche, le président de l’Association nationale des lutteurs en activité, Gris Bordeaux, « cogne sur les autorités » dans L’Observateur. « Nous sommes frustrés », dit-il en déplorant le « manque de communication de la part des autorités ».

En football, Augustin Senghor, candidat sortant à la présidence de la Fédération, note que son adversaire « Mady Touré ne devait avoir autre choix que de rejoindre le consensus » voulu par d’autres acteurs qui veulent lui offrir un quatrième mandat.

Me Senghor renchérit dans Stades : « Il ne nous reste plus qu’à le convaincre ». Mais Mady Touré estime que sa « conviction est d’aller jusqu’au bout ».

Locales 2022 : le Sénégal réactualise ses listes électorales

Au Sénégal, la révision exceptionnelle des listes électorales qui démarre samedi s’étalera sur une période d’un mois et demi.« Il est institué une révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du dimanche 23 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Elle se déroulera du 31 juillet au mardi 14 septembre 2021 », indique un décret rendu public lundi et signé par le président Macky Sall.

Lors de la dernière élection organisée dans le pays, soit la présidentielle du 24 février 2019, les listes électorales comptaient 6.683.043 personnes. Ainsi, souligne le document de onze articles, la prochaine mise à jour du fichier électoral va « permettre particulièrement aux jeunes citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à cette date du 23 janvier 2022, mais aussi à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité de pouvoir s’inscrire ».

Le travail sera effectué par des commissions administratives envoyées dans chaque commune au moins. « Leur composition et leur modalité de travail sont fixées par arrêté du Préfet ou du Sous-préfet selon les spécialités locales », précise la source.

Ces commissions procéderont par la suite à l’inscription de nouveaux électeurs, la prise en charge des demandes de changement de circonscription ou d’adresse électorale et la radiation d’électeurs décédés, frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales, explique la note.

Elles seront chargées enfin de distribuer les cartes d’identité biométriques, faisant office de cartes d’électeurs et le changement de statut d’un militaire ou paramilitaire redevenu civil ou inversement.

Etape importante du processus électoral, cette révision était réclamée par l’opposition bien que son démarrage avait été suspendu à l’adoption du nouveau Code électoral issu du dialogue politique, rappelle Le Quotidien. Des opposants continuaient toutefois d’accuser le gouvernement de Macky Sall de vouloir empêcher l’inscription des primo-votants dont le vote est souvent défavorable aux régimes démocratiques.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a rendu une décision où il juge « conformes » les nouvelles dispositions du Code électoral.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la ruée vers les vaccins

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont dominés par les sujets liés à la Covid-19, des structures sanitaires à l’arène nationale de lutte.« La grande ruée vers les vaccins », titre le quotidien national Le Soleil, notant que des centres de santé de Dakar ont reçu des doses là où d’autres ont épuisé les leurs en l’espace de deux jours.

Le Quotidien qualifie cette ruée vers les centres de santé de « fièvre vaccinale ». Le journal semble se féliciter du « début de prise de conscience de la gravité de la maladie » et annonce que « plus de 500 mille doses de Johnson & Johnson et Sinopharm (sont) attendues aujourd’hui ».

L’Observateur pointe pour sa part une « autre épidémie » dans cette pandémie, consécutive notamment à « la ruée vers les pharmaciens et les dangers de l’automédication ». Le docteur Thiemokho Diop alerte ainsi « sur les risques d’hépatite et des troubles cardiaques ».

Dans L’AS, sa consœur Khardiatou  Diallo Gaye, responsable du centre de traitement des épidémies (CTE) de l’hôpital Fann, révèle que « 99% des cas de grippe vont être positifs s’ils sont testés au Covid-19 ». Beaucoup de Sénégalais se plaignent ces temps-ci de maux que d’aucuns qualifient le plus souvent de grippe.

Sur un autre sujet, Le Témoin titre « 3500 milliards dans le vent », indiquant notamment que le Trésor public a été délesté de cette somme au titre des dépenses fiscales. « Censées booster le pouvoir d’achat des ménages et créer des gains économiques, ces exonérations n’ont en réalité pas servi à grand-chose », souligne le quotidien. Elles « coûtent (plutôt) cher à l’Etat », ajoute cette fois Les Echos qui rapporte que de « grosses faveurs » ont été accordées à des entreprises.

En sports, Walf Quotidien souligne que les amateurs de lutte seront « livrés au virus » samedi prochain pour le combat Balla Gaye 2-Bombardier. L’Observateur indique en revanche que de « gros nuages » planent sur l’affiche, le promoteur Gaston Mbengue étant « suspendu à une décision du gouverneur » de Dakar, Al Hassan Sall.

Record semble avoir une longueur d’avance sur les autres journaux puisqu’il informe que « les promoteurs (sont) déboutés par Al Hassan Sall ». Il leur a fait savoir « que les combats vont désormais se tenir en huis clos total » en raison de l’explosion des cas de coronavirus.

Coronavirus, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de l’augmentation tragique des cas de Covid-19, des critiques émises contre le Conseil constitutionnel et de l’actualité sportive nationale.L’Observateur décrit « le scénario catastrophe » dans l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, informant que « tous les lits sous d’oxygène (sont) occupés dans les CTE (centres de traitement) de Dakar ». Sans gants, l’épidémiologiste Abdoulaye Kébé Dia déclare que « la 3e vague sera plus meurtrière ».

Cette situation coïncide avec la « hausse des inhumations », constate Le Quotidien sous la Une « Ci-gît la tragédie ». « Si la situation continue, on fermera le cimetière dans deux ans », selon le gestionnaire de Saint-Lazare. Du côté du cimetière musulman de Yoff, un fossoyeur note que « je n’ai jamais vu autant d’enterrements ».

L’AS ne se gêne pas pour dire que « la Covid-19 malmène les populations » après 17 décès enregistrés en deux jours. Le directeur des Infrastructures sanitaires Amath Diouf souligne qu’un « malade atteint de Covid-19 peut consommer 25 litres d’oxygène par minute ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien rapporte des « tirs groupés sur les +Sages+ » du Conseil constitutionnel dont quatre d’entre eux, en lieu et place des sept membres, ont rejeté le recours de l’opposition sur le projet de loi voté à l’Assemblée nationale réformant le code pénal et le code de procédure pénale.

L’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye se dit « dégoûté », l’ex-député Moustapha Diakhaté note que « le Conseil constitutionnel immole la Loi organique » là où Amadou Bâ de Pastef se courrouce contre « le très gros mensonge de Ismaïla Madior Fall », ex-ministre de la Justice et conseiller spécial du président Macky Sall.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une à « l’addiction aux paris sportifs » et interroge à propos Pr Idrissa Bâ, psychiatre-addictologue : « Elle prive l’individu du caractère ludique du jeu ».

En fait divers, Libération informe de la neutralisation d’un prédateur sexuel aux Parcelles assainies, dans la banlieue dakaroise. L’individu est poursuivi pour viols et actes de barbarie sur une gamine de six ans.

Le journal informe en outre que « le gang à Amy Sène tombe » avant d’expliquer comment la gendarmerie de Thiaroye a cerné l’ancienne footballeuse et les membres de sa bande de braqueurs.

En sports, Stades note une « timide entrée des Sénégalais » dans les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 avec des athlètes « éliminés » et d’autres « toujours en course ». En football, l’attaquant sénégalais Santy Ngom souligne dans Record vouloir « retrouver la Tanière et aller à la CAN ».

Sur l’élection du prochain président de la Fédération sénégalaise de football, prévue le 8 août, Alioune Abatalib Guèye, ex-président de l’instance, note que « ce consensus hypocrite (voulu par les actuels dirigeants) est contre l’intérêt du football ». Dans le même journal, Louis Lamotte, promoteur du consensus, explique « pourquoi Mady Touré n’a pas signé le protocole » avec les trois autres candidats dont le sortant Augustin Senghor qui brigue un quatrième mandat.

Dans Le Soleil, M. Touré décline sa feuille de route en ces termes : « J’ai juste besoin de 4 ans pour changer le football sénégalais ».

Le Conseil constitutionnel alimente la presse sénégalaise

Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation de l’opposition de la loi modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale fait la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Le Conseil constitutionnel usurpe des pouvoirs régaliens », dénonce l’opposant Abdoul Mbaye dans la manchette de Walf Quotidien.

Dans Direct News, Birahim Seck, Coordonnateur du Forum civil, soutient que la décision du Conseil constitutionnel est « totalement rendue en dehors du droit » car il manque un cinquième membre de l’institution qui est décédé.

« Le Conseil constitutionnel contesté: Dans l’œil du cyclone », titre EnQuête, informant qu’il a rejeté le recours de l’opposition avec quatre membres en lieu et place des cinq requis.

Nos confrères indique que « le Mouvement pour la défense de la démocratie  (M2D) dénonce une filouterie juridique », appuyé par le Constitutionnaliste Ngouda Mboup qui estime que « la décision du Conseil constitutionnel est illégale ».

« Rejet du recours en annulation des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale: L’opposition crie au scandale », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, professeur Ngouda Mboup soutient: »Le Conseil constitutionnel a violé la Construction et la loi organique relative au Conseil constitutionnel ».

Sur le rejet du second recours de l’opposition qui portait sur le Code électoral, Le Quotidien titre: »Acte 2 des sages ». Ces derniers affirment que « la réforme du Code électoral est conforme à la Constitution ».

« Le Conseil constitutionnel au banc des accusés: Les Sages et leur président accusés d’usurpation de pouvoirs…présidentiels », écrit Vox Populi à sa Une.

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la culture de l’anacarde en Casamance, « une noix qui a changé des vies ». Selon nos confrères, 41.042 tonnes ont été exportées en 2020 pour une valeur de 22.837.992.040 f cfa.

De son côté, Walf Quotidien note un mois de « juillet macabre pour les hommes de tenue » qui sont victimes d’agressions.

La propagation inquiétante de la Covid-19 fait la Une de L’As qui révèle que « même les cliniques sont débordées ».

Foot sénégalais : Augustin Senghor file vers un 4e mandat

Le président sortant de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) semble bien parti pour rempiler après un consensus trouvé avec deux des trois autres candidats.C’est le feuilleton qui tient en haleine le landerneau footballistique sénégalais. L’Assemblée Générale élective de l’instance faîtière est prévue le 7 août prochain. Me Augustin Senghor, élu en mars dernier premier vice-président de la Confédération africaine de football (Caf), a épuisé trois mandats à la tête de la FSF. Mais il ne veut pas lâcher prise.

Trois dirigeants de clubs de Ligue 1, à savoir Saër Seck de Diambars, Mbaye Diouf Dia de Mbour Petite Côte et Mady Touré de Génération Foot, ont lorgné son poste. Si toutes les candidatures continuent à être d’actualité, ces personnalités du foot sénégalais se sont mis d’accord sur « un programme commun et consensuel devant servir de référence à l’action fédérale durant le prochain mandat ».

Les différents programmes ont été fusionnés après de « larges discussions » et l’« audition de chaque candidat ». Selon le communiqué ayant sanctionné la rencontre tenue jeudi à Dakar, le candidat Augustin Senghor a été désigné « pour conduire le programme consensuel » en présence du ministre de l’Urbanisme et vice-président de la FSF Abdoulaye Sow, d’Ibrahima Ndao, représentant du ministre des Sports et d’Issa Mboup du Comité national olympique et sportif (Cnoss).

De son côté, la Commission chargée du consensus « recommande à la prochaine équipe fédérale, sous l’autorité du ministère des Sports et du Cnoss, de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre du programme consensuel à mi-parcours du mandat ».

Toutefois, Mady Touré a promis de donner sa position sur la candidature unique au plus tard le 30 juillet après « consultation de sa base ». Avocat de profession, Me Augustin Senghor est devenu président de la FSF en 2009 avant d’être reconduit en 2013 et 2017. Il est en même temps maire de Gorée et président du club de cette commune insulaire évoluant dans l’élite du football national.

Au terme de son troisième mandat, le proche collaborateur de Patrice Motsepe avait fait part de son intention de passer le flambeau. Sa déclaration a probablement motivé la candidature de son premier vice-président Saër Seck, non moins patron de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP).

Ancien vice-président chargé de la petite catégorie, Mbaye Diouf Dia était, pour sa part, sorti de l’attelage de la FSF depuis longtemps. Il a critiqué de loin la gestion de l’équipe de Senghor. En août 2017, ce manager avait été battu au deuxième tour de l’élection du président de la FSF.

Président de l’Académie Génération Foot, Mady Touré se présente pour la première fois à cette élection. Son centre de formation, partenaire du FC Metz (Ligue 1 française), a produit des joueurs comme Sadio Mané ou encore Ismaïla Sarr.

A l’image de Mbaye Diouf Dia, il a émis de nombreuses réserves sur l’administration du football sénégalais. Les pourparlers pour la désignation d’un candidat consensuel n’ont pas empêché Mady Touré de sillonner le pays pour présenter son programme.

Tabaski et Covid-19 au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce vendredi à APA, met l’accent sur la célébration de la Tabaski, insistant sur les sermons des imams, et la flambée des cas de Covid-19 dans le pays.« Tabaski 2021 : Sermons et messages en mode Covid », titre Sud Quotidien, informant que le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui a prié mercredi dernier chez lui à Mermoz fait un appel du pied aux forces vives de la Nation.

« La pandémie, rapportent nos confrères, seul trait d’union entre acteurs politiques. Les jeunes de 18 ans, avec ou sans comorbidités, appelés à se faire vacciner ».

Pour le quotidien national Le Soleil, « l’ombre de la Covid-19 a plané sur la fête » de la Tabaski lors de laquelle les différents khalifes généraux ont fait des recommandations.

« Progression de la pandémie : Prières de Tabaski. Macky demande aux gens de se faire vacciner », titre Le Quotidien, constatant le respect des gestes barrières dans les mosquées.

Dans ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé) soutient : « A ce rythme, la prise en charge va être compliquée ».

« Si la tendance n’est pas inversée, nous risquons d’être débordés », poursuit le ministre Diouf Sarr dans Vox Populi.

Ce quotidien informe qu’après la lune, la Covid-19 divise les musulmans car des imams ont bravé le variant Delta pour prêcher sur les dérives de la société.

« Covid : Course à la mort. Vingt morts en 48 heures », écrit L’Observateur en première page.

Au lendemain de la fête de la Tabaski, Walf Quotidien fait état d’un « avis de déchets sur la capitale ».

Mais pour Rewmi Quotidien, « près de 6000 tonnes (ont été) ramassés ».

Covid-19 : « la 3e vague atteint un point décisif en Afrique » (OMS)

Dans 21 pays africains, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de contaminations a augmenté de plus de 20 % pendant au moins deux semaines d’affilée.Ces derniers jours, la baisse des nouveaux cas en Afrique du Sud a agi sur les chiffres globaux du continent. Mais, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les manifestations découlant de l’emprisonnement de l’ancien président, Jacob Zuma, ont perturbé la surveillance et le dépistage de la maladie.

Ainsi, le recul du virus en Afrique, après huit semaines consécutives de recrudescence accélérée, pourrait être « de courte durée ». « Ne nous berçons pas d’illusions, la troisième vague de la pandémie en Afrique n’est pas encore passée. Cette légère embellie est source d’espoir et d’inspiration, mais elle ne doit pas occulter la situation du continent dans son ensemble », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans un communiqué reçu jeudi à APA, la Botswanaise a souligné que « de nombreux pays restent très vulnérables (et) les célébrations de l’Aïd al-Adha (Tabaski) cette semaine pourraient aussi entraîner une augmentation des cas ».

C’est pourquoi la spécialiste en Santé publique a appelé les Africains à « redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures de prévention afin de consolider ces acquis fragiles ». D’autant que le variant Delta (indien), hautement transmissible, a été détecté dans 26 pays et les mutants Alpha (anglais) et Bêta (sud-africain) circulent respectivement dans 38 et 35 pays.

Pour Matshidiso Moeti, l’Afrique doit accélérer de toute urgence la vaccination contre la Covid-19. En tout, elle doit recevoir au cours de cette année plus 500 millions de doses à travers le mécanisme Covax. Environ 60 millions de doses sont attendues dans les semaines à venir.

« Un afflux massif de doses implique que l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour assurer une opération de déploiement des vaccins cinq à six fois plus rapide, afin de pouvoir administrer toutes ces doses et de vacciner entièrement les 10 % d’Africains les plus vulnérables avant la fin du mois de septembre », a soutenu la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Jusque-là, 20 millions d’Africains ont été entièrement vaccinés, soit 1,5 % de la population continentale. Si les gouvernements n’accélèrent pas la cadence, l’objectif à court terme de l’OMS ne sera pas atteint. Actuellement, environ 3,5 à 4 millions de doses sont administrées chaque semaine en Afrique. Mais il faut, d’après l’OMS, vacciner au moins 21 millions de personnes sur la même période.

De son côté, la Banque Mondiale a annoncé qu’au-delà des « 9,5 milliards de dollars nécessaires pour acheter suffisamment de vaccins, 3 autres milliards seront nécessaires pour financer les opérations de vaccination ».

Il est crucial, comme le reconnaît Matshidiso Moeti, que les Etats africains mettent en place « suffisamment de sites de vaccination et (mobilisent) les agents de santé. Aussi, ils devraient disposer d’un stock de vaccins suffisant, ainsi que de moyens logistiques et de transport appropriés en vue d’assurer la distribution ».

Les autorités locales doivent également trouver les moyens de renforcer « la confiance dans les vaccins » en suscitant notamment la participation des populations au processus. Pour ce faire, a conseillé la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les dirigeants doivent dissiper « les craintes liées aux effets secondaires de la vaccination, qui sont les principaux facteurs de la réticence des populations ».

Sur ce point, « le recours aux responsables politiques, aux chefs traditionnels » et la lutte contre « la désinformation sur les réseaux sociaux » peuvent être des stratégies payantes.

Covid-19 : les États-Unis offrent des vaccins au Sénégal

Les 151.200 doses de Johnson and Johnson offertes au Sénégal font partie de l’engagement des États-Unis à fournir, dans un premier, au moins 15 des 80 millions de vaccins globalement à l’Afrique.Le gouvernement américain a coordonné avec l’Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), de manière étroite, les allocations par pays.

Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar explique que ce don permettra de protéger le peuple sénégalais des ravages du Covid-19 et de commencer à lever les obstacles à la reconstruction de l’économie sénégalaise. 

« Alors que nous continuons à lutter contre la pandémie de Covid-19 chez nous et que nous travaillons à mettre fin à la pandémie dans le monde entier, le président Biden a promis que les États-Unis seraient un arsenal de vaccins pour le monde », souligne la représentation diplomatique américaine. 

Elle ajoute que comme l’a déclaré le président Biden, « depuis le début de ma présidence, nous avons été clairs sur le fait que nous devons nous attaquer à ce virus au niveau mondial également.  Il s’agit de notre responsabilité – notre obligation humanitaire de sauver autant de vies que possible – et de notre responsabilité envers nos valeurs. Nous allons contribuer à sortir le monde de cette pandémie, en travaillant aux côtés de nos partenaires à travers le monde ».

L’USAID a fourni au Sénégal plus de 4,7 milliards f cfa (8.132.000 dollars) pour ralentir la propagation du virus, atténuer son impact, renforcer les efforts de surveillance de la maladie, améliorer les soins aux personnes touchées et ouvrir la voie à des campagnes de vaccination de masse.

L’Afrique invitée à recourir à l’énergie solaire hors réseau

Le recours à ces technologies solaires doit permettre de réduire le nombre d’Africains qui n’ont pas accès à une source d’énergie fiable et abordable, selon une nouvelle étude.Le document publié ce mardi 20 juillet 2021 par la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale proposent ainsi des solutions pour surmonter les principales difficultés liées à l’investissement et à l’accessibilité financière qui freinent les investissements dans le secteur de l’énergie solaire hors réseau dans toute l’Afrique.

« Il est essentiel d’intensifier le recours aux technologies solaires hors réseau dans toute l’Afrique pour exploiter une énergie propre et abordable et transformer la vie de millions de personnes », indique le texte, soulignant qu’à l’heure actuelle, plus de 120 millions de ménages en Afrique n’ont pas accès à une énergie fiable et abordable, et 60 millions d’entre eux devraient rester privés d’électricité jusqu’en 2030 si aucune mesure d’urgence n’est prise.

L’étude associe l’expérience et le savoir-faire acquis grâce au déploiement réussi d’installations hors réseau pour illustrer comment des investissements peuvent être mobilisés pour renforcer l’accès à l’énergie solaire. 

« Cette analyse novatrice montre comment une coopération plus étroite entre les partenaires africains, européens et mondiaux peut mobiliser des investissements et lever des obstacles techniques qui freinent le développement durable et la transition verte », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

Pour Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale, l’étude décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau.

« L’étude détaille ce qui peut être fait pour améliorer l’accès des zones rurales hors réseau à l’énergie propre, mais aussi des camps de réfugiés, des zones urbaines et des villages reculés d’Afrique », a expliqué Dr. Ajay Mathur.

Selon le document, il est essentiel de partager les meilleures pratiques permettant de mobiliser des investissements et de lever les obstacles techniques freinant l’énergie solaire hors réseau pour accroître le recours à cette source d’énergie, permettre aux communautés vulnérables et éloignées d’avoir accès à une énergie propre et atteindre l’objectif de développement durable relatif à l’accès universel à une énergie fiable et abordable.

Tabaski et Covid, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la célébration de la fête musulmane du sacrifice dans un contexte marqué par la recrudescence du nouveau coronavirus.Sud Quotidien note une « Tabaski à double vitesse » au Sénégal car l’Aïd el-Kebir sera fêtée « mardi et mercredi ». Mais, signale Le Quotidien, « plusieurs mosquées (comme celle de la famille omarienne) renoncent à la prière collective » à cause de la hausse exponentielle des cas de Covid-19.

Pour L’Observateur, « le discours religieux (peut) pallier les lacunes de la parole politique » dans la lutte contre le virus mortifère. A en croire ce journal, « la population, habituée aux retournements de veste des politiques, a fini par démystifier l’autorité voire la décrédibiliser ».

EnQuête, sous le titre « L’histoire donne raison au Khalife », affirme que « dans la campagne de lutte contre la Covid-19, certaines familles religieuses vont plus vite que les politiques. Le discours est ferme (et) constant ».

Si ce journal fait un focus sur Serigne Babacar Sy Mansour, le Khalife Général des Tidianes, c’est parce que le guide religieux s’est notamment opposé à « l’ouverture des mosquées » pour éviter la propagation de la maladie et a dénoncé la « démission de l’Etat » dans la gestion de la pandémie.

En tout cas, Alioune Badara Mbengue, le Gouverneur de Kaolack (Centre), a pris ses responsabilités en annulant, selon WalfQuotidien, les « concerts de lendemain de Tabaski » dans cette région.

Le Sénégal, depuis quelques semaines, est entré de plain-pied dans la 3e vague. La municipalité de Dakar, qui concentre l’essentiel des infections, a doté ses structures de santé « d’un important lot de matériels sanitaires d’un coût total de 1,2 milliard F CFA » d’après Vox Populi.

Dans ce contexte économique morose, les femmes sénégalaises disposent d’un mécanisme de financement qui leur est d’une aide précieuse surtout lors de la Tabaski. Intitulé « Les coffres du festin », un reportage à Diourbel (Centre) du journal Le Soleil nous plonge dans l’univers de ces dames.

Une gérante explique, dans les colonnes du quotidien national, le mode opératoire : « J’ai plus de 2,5 millions F CFA à distribuer aux 23 membres de notre groupement (en fonction de) leur participation individuelle. Les cotisations, qui varient de 1000 à 5000 F CFA, sont collectées tous les vendredis pendant 12 mois. L’objectif est d’épauler nos maris ou de prendre en charge les besoins de nos familles à l’occasion de la Tabaski ».

Sénégal : la Senelec appuie des groupements féminins

Au total, des matériels estimés à 83 millions f cfa ont été octroyés à des groupements féminins du département de Guédiawaye (banlieue dakaroise).Ce don de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) entre dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne.

Ce premier lot de matériels composés de trois moulins à céréales, trois décortiqueuses à céréales, d’un moulin à disque, d’une chaîne de transformation d’arachide et des équipements électroménagers, vient en soutien aux femmes de la banlieue dans la transformation de céréales locales et de fruits et légumes, l’aviculture et le commerce de poulets et le maraîchage.

Lors de son allocution, le Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye a rappelé qu’à travers ce don, Senelec vient exprimer sa solidarité et son soutien à une frange importante de la population : les femmes.

« A travers cette démarche, Senelec poursuit un double objectif à savoir contribuer à la promotion de la femme à travers un usage productif de l’électricité et favoriser l’accès universel à l’électricité », a dit M. Bitèye dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, l’accès universel à l’électricité ne saurait être réalisé sans opérer une discrimination positive à l’égard des femmes. « L’accès des femmes à l’électricité est une condition sinequanone pour atteindre l’accès universel à l’électricité. Ces objectifs sont en droite ligne avec la vision d’émergence promue par Son Excellence le Président de la République Macky Sall et les engagements de notre pays dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) », a indiqué Papa Mademba Bitèye.

Il a ajouté : « Aussi, Senelec en raison de son rôle pivot dans le développement de notre pays entend pleinement jouer sa partition. C’est pour cette raison que, Senelec, dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASE), a réservé un traitement particulier aux femmes avec la mise en œuvre d’un ambitieux programme, destiné à améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables, accroître les usages productifs de l’électricité et contribuer à l’autonomisation économique des femmes ».

En outre Papa Mademba Bitèye a saisi l’occasion pour annoncer la livraison très prochaine d’un poste injecteur pour le département pour un coût global de 13 milliards. D’après lui, ce poste injecteur réalisé dans le cadre du PASE va davantage sécuriser et densifier l’alimentation en électricité pour toute la banlieue avec l’appui des bailleurs.

Toutes les initiatives de Senelec dans le département ont été saluées positivement par le Maire de Guédiawaye Aliou Sall qui a félicité l’entreprise pour sa responsabilité sociétale et surtout pour ses efforts dans l’amélioration des conditions de vie de la population de Guédiawaye.

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.

La sortie de Macky Sall sur la flambée du Covid-19 à la Une

L’annonce faite, hier, par le président Macky Sall de la possibilité de revenir aux mesures restrictives contre la propagation du nouveau coronavirus au Sénégal fait la Une des quotidiens reçus ce samedi à APA. »Re-confinement et couvre-feu face à la troisième vague: Macky prévient », titre Sud Quotidien, qui cite le Chef de l’État: »Si la situation l’impose, nous reviendrons aux mesures que nous avions déjà connues par le passé ».

« Troisième vague: Si la situation l’impose, nous allons retourner à l’état d’urgence », renchérit Macky Sall dans Vox Populi. Selon nos confrères, le président menace de faire revenir les mesures extrêmes.

Cela fait dire à L’As que pour freiner la flambée des cas de Covid-19, « le Sénégal (va) vers l’état d’urgence ».

Dans Les Échos, Macky Sall justifie sa sortie et affirme: »Le Covid, ce n’est pas des blagues. Si la contamination continue, on va refermer les frontières, interdire les déplacements. On ne peut pas laisser la maladie prendre le dessus pour constater des morts ».

À propos de cette menace de reconfinement, Walf Quotidien parle de « pari risqué pour Macky », là où Le Quotidien constate que « Macky hausse le mou-ton ». Faisant allusion à la Tabaski, Le Quotidien donne la parole à Macky Sall qui préconise: »Ceux qui sont à Dakar doivent éviter les déplacements ».

« Macky hausse le ton et menace », écrit L’Info. Dans ce journal, le président Sall soutient: »Il ne faut pas que ceux qui sont à Dakar se servent de la Tabaski pour aller contaminer ceux qui sont dans les régions ».

Constatant un « retour à la case de départ », Source A indique que « Macky Sall menace de recourir à l’état d’urgence si les populations ne jouent pas franc-jeu pour tuer le mortel coronavirus ».

« Recrudescence des cas de Covid-19 avec le variant Delta: Macky Sall songe au confinement », ajoute 24 Heures.

Le quotidien EnQuête revient sur les actes de vandalisme contre les établissements scolaires par des élèves et informe que le ministre de l’Éducation, Mamadou Talla annonce des sanctions.

« Actes d’incivisme à l’école: Talla fait la leçon aux élèves », ajoute Le Quotidien.

Sénégal : la première étape de structuration du Hub Minier Régional bouclée

Dans la deuxième phase d’exécution du projet, l’accent sera essentiellement mis sur les études de faisabilité des quatre décisions majeures actées, vendredi à Dakar, à l’issue d’un atelier d’orientation stratégique.C’est un pas de plus vers la concrétisation du Hub Minier Régional (HMR) du Sénégal. « Un tournant décisif » selon le Directeur Général du Bureau Opérationnel de Suivi Du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane.

En effet, après plusieurs mois de travail intense ayant impliqué l’administration, les acteurs privés des secteurs des mines et des hydrocarbures,  l’opérationnalisation  de ce programme phare du PSE entre dans sa deuxième phase.

Durant les deux mois à venir, les acteurs autour du projet « se sont engagés, selon El Ousseyni Kane, à poursuivre les études de faisabilité  » des quatre décisions majeures arrêtées au sortir de la rencontre de ce jour.

Celles-ci portent entre autres sur l’intégration partielle du volet hydrocarbure et gazier dans le hub, son caractère multidimensionnel intégrant la partie logistique, les services et la composante académique, l’implantation du hub central à Kédougou (Sud-Est) ou Tambacounda (Est) et la mise en place de mini-satellites de hub dans les régions de Thiès (Ouest), Dakar (Ouest) et Matam (Nord). La finalité étant de pouvoir travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs.

« Toutes ces décisions ont été validées avec l’ensemble des acteurs par un système de vote démocratique », a assuré M. Kane, ajoutant que les acteurs vont se « retrouver dans trois mois pour faire le Lab (atelier intensif) durant cinq semaines pendant lesquelles l’ensemble des acteurs vont réfléchir pour sortir la feuille globale pour opérationnaliser le Hub Minier Régional ».

Le HMR a pour objectif de faire du Sénégal un centre de ressources pour les mines en Afrique de l’Ouest. Il se veut aussi le point de rayonnement et d’expansion de l’industrie minière sénégalaise.

Il s’agit de la mise en place d’une plateforme assurant la disponibilité des équipements, des services et des ressources humaines qualifiées pour les exploitations minières de la sous-région.

Pour ce faire, a indiqué le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, il importe que le ministère des Mines et de la Géologie mette en place un écosystème favorable, compétitif pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et attractif pour les fournisseurs de référence de services miniers.

Cette démarche va s’articuler, selon lui, autour de trois composantes essentielles. C’est d’abord la création d’un « hub de services ». Il permettra de réaliser les actions de sous-traitance opérationnelle y compris le service traiteur, matériaux de base et gestion des installations et de l’analyse des échantillons.

Abdou Karim Fofana préconise ensuite « l’implantation du hub logistique » qui va disposer de centres de distributions stockant et offrant des consommables, pièces de rechanges et équipements.

Enfin, le ministre en charge du suivi du PSE suggère la construction d’« un hub académique » pour mettre à la disposition des opérateurs de la sous-région un personnel qualifié répondant aux besoins des métiers miniers.

Pour mener à bien ce projet, le Secrétaire Général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Guèye, a invité le BOS et ses partenaires à davantage travailler sur l’identification des facteurs de performance, les choix pertinents de sites et les partenaires à impliquer. Car « c’est à ce prix que nous atteindrons nos objectifs », a-t-il dit.

A en croire M. Guèye, la structuration du projet devra également prendre en compte des réformes en cours sur l’environnement et portées par d’autres départements.

Il s’agit, souligne-t-il, de l’accès au foncier, l’alignement de la formation sur les besoins de l’économie, la révision du Code des investisseurs et la mise en place d’un Fonds d’amorçage des projets de 60 milliards F CFA.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Coupe Cosafa : le Sénégal qualifié en finale

Les Lions ont éliminé, ce vendredi au Nelson Mandela Bay Stadium de Port Elizabeth (Afrique du Sud), l’Eswatini à l’issue des tirs au but (3-0).Dans cette épreuve, le Sénégal n’a pas du tout tremblé. Les trois premiers Lions à se lancer, Mohamed Rassoul Ba, Albert Lamane Diène et El Hadj Madické Kane, ont mis la balle au fond des filets.

Par contre, l’Eswatini a complètement perdu pied avec trois ratés en autant de tentatives. Pape Seydou Ndiaye, le gardien sénégalais, s’est dressé comme une muraille. Et le Bouclier du roi, surnom de cette sélection, avait le moral dans les chaussettes. 

C’est parce que l’Eswatini tenait le bon bout en ouvrant la marque grâce à Sifiso Samu Matse (15′, 1-0) puis en doublant la mise par l’intermédiaire de Sabelo Ndzinisa (20′, 2-0). 

En seconde période, la réduction du score de Pape Massar Djitté (58′, 2-1) a permis au Sénégal d’entretenir l’espoir. L’expulsion du milieu eswatinien Fanelo Mamba, après un second carton jaune (67′), a rendu plus facile la tâche des Lions. 

A force de pousser, El Hadj Madické Kane a effacé l’ardoise (80′, 2-2). En supériorité numérique, le Sénégal n’est pas parvenu à prendre l’avantage sur son adversaire. Il a donc fallu la séance fatidique des tirs au but pour départager les deux équipes.

Le Sénégal jouera, dimanche prochain, la finale de la 20e édition de la Coupe Cosafa. Les Lions ont été invités à prendre part à cette compétition des fédérations de l’Afrique australe. L’autre demi-finale du tournoi oppose à l’instant le pays hôte, l’Afrique du Sud, au Mozambique.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Le Covid-19 se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

La nouvelle vague de coronavirus au Sénégal s’impose aux quotidiens reçus ce vendredi à APA.« Covid-19-Propagation du variant indien : Delta force », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le virologue, professeur Souleymane Mboup soutient : « 30% des nouvelles infections sont dus au variant indien ».

Selon nos confrères, face à la hausse des contaminations au nouveau coronavirus, l’Etat demande le télétravail et la Tabaski à domicile.

« Troisième vague de Covid-19 au Sénégal : Alerte Delta », écrit Sud Quotidien à sa Une, soulignant que la Comité national de gestion des épidémies (Cnge), réuni hier, appelle à la mobilisation de tous.

Cela fait dire à L’As que « le Covid dicte sa sinistre loi ».

Contre cette nouvelle vague du coronavirus, Vox Populi préconise le « retour au semi-confinement » avec le « télétravail et la Tabaski chez soi ».

« Tabaski en période de flambée des cas de Covid : Imbroglio sanitaire », constate Walf Quotidien.

Ce journal indique que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr prescrit le double sacrifice.

Toutes choses qui font dire à EnQuête qu’on va vers « le retour des restrictions » avec le Cnge qui déconseille les déplacements lors de la Tabaski.

Traitant de la vaccination, Le Soleil informe que « 500.000 doses (sont) attendues avant la fin du mois ».

Subventions à la pêche : le Sénégal pour l’interdiction, mais à conditions

La ministre sénégalaise du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, a réitéré, jeudi à Dakar, l’engagement de son pays en faveur d’un accord flexible sur l’élimination des subventions à la pêche.Le poisson se fait de plus en plus rare. Un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) alerte sur le risque d’effondrement des stocks de poissons dans de nombreuses régions du monde.

Selon ce document, 34 % des réserves mondiales sont aujourd’hui surexploitées contre 10 % en 1974. Comment faire donc pour ne pas épuiser si rapidement les ressources halieutiques dont dépendent des communautés ?

Pour la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, la solution réside dans « l’interdiction claire et simple des subventions qui contribuent à la surpêche ». Aminata Assome Diatta s’exprimait lors d’une visioconférence de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) portant sur ce sujet.

Dans son intervention, l’ancienne Directrice du Commerce extérieur du Sénégal a néanmoins prôné « un traitement spécial, différencié et approprié pour les pays en voie de développement et les pays les moyens avancés ». A cet effet, elle a soutenu que  son pays reste ouvert au dialogue pour trouver si nécessaire des compromis.

Il s’agit d’abord, selon la ministre du Commerce, de l’exclusion de la pêche artisanale des disciplines sur les subventions. Objectif : ne pas couler les pêcheurs traditionnels déjà vulnérables.

Ensuite, poursuit Aminata Assome Diatta, il faut clarifier le contenu et la portée de la démonstration visée à l’article 5.1 du Code de conduite pour une pêche responsable. A l’en croire, le Sénégal a déjà fait des propositions textuelles dans ce sens et reste disponible à s’engager sur ces bases avec les membres de l’OMC.  

« L’accord final sur les subventions à la pêche devrait nécessairement inclure ces deux éléments », a-t-elle plaidé, non sans souligner le vœu du Sénégal de parvenir à un accord « équilibré et respectueux des droits internationaux et nationaux de la mer et de la souveraineté des membres ».

Les négociations sur les subventions à la pêche au sein de l’OMC ont été lancées en 2001 à la Conférence ministérielle de Doha (Qatar). A terme, l’ambition consiste à « clarifier et améliorer » les disciplines existantes.

Ce mandat de l’OMC a été développé en 2005 à la Conférence ministérielle de Hong Kong avec notamment une incitation à interdire certaines formes de subventions à la pêche qui favorisent la surcapacité et la surpêche.

À la Conférence ministérielle de Buenos Aires (Argentine) tenue en 2017, les ministres sont tombés d’accord sur un programme de travail pour conclure les négociations. Dans le but d’atteindre l’Objectif de Développement Durable 14.6, un accord sur les subventions à la pêche devrait être adopté à la prochaine Conférence ministérielle.

Covid au Sénégal : la Fondation MasterCard sur le terrain de la sensibilisation

L’institution canadienne a lancé, ce jeudi 15 juillet à Dakar, la deuxième phase de sa campagne de sensibilisation contre le nouveau coronavirus au Sénégal.La Fondation MasterCard, pour le succès de son plan communicationnel, mettra tout en œuvre afin de susciter « l’engagement et la mobilisation » des jeunes âgés de 14 à 35 ans. Des études sérieuses ont montré que leur comportement face au virus a une incidence sur l’évolution de la pandémie. Plus les jeunes se protègent, moins il y a des chances que le virus se propage rapidement.

C’est la raison pour laquelle la Fondation MasterCard entreprend de faire de la jeunesse un relais auprès de la population. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, l’organisation indépendante créée en 2006 outillera cette frange de la population pour qu’elle dissémine « les bonnes informations et pratiques de prévention, de même que les offres vaccinales disponibles ».

Pour faciliter la tâche aux jeunes, « des plateformes d’expression et d’échange d’expériences » sur la résilience face à la pandémie seront accessibles. Outre le Sénégal, cette deuxième campagne de sensibilisation publique se déroulera au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie.

Au cours d’une visioconférence, à laquelle différentes structures actives dans la lutte contre la Covid-19 ont participé, Nathalie Gabala, Directrice régionale de la Fondation Mastercard pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, a déclaré que l’objectif poursuivi est d’ « appuyer les efforts des gouvernements, de contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure adoption des mesures de prévention et de protection ».

Dans le cadre de cette campagne, la Fondation MasterCard a retenu comme thème « Stop Corona – Je m’engage » avec un message clé : « Protégez-vous, protégez votre famille, protégez votre communauté ». A travers l’utilisation des hashtag #ItsUpToUs et #StopCorona sur les réseaux sociaux, l’institution canadienne espère « amplifier la lutte contre la Covid-19 » dans ces sept pays.

Sénégal : des recommandations pour stopper la circulation « active » de la Covid

Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) déconseille surtout les rassemblements et les voyages à quelques jours de la fête du sacrifice communément appelée Tabaski.Au Sénégal, la situation épidémiologique est pour le moins critique. Rien que dans la semaine du 9 au 15 juillet, 3480 nouvelles contaminations sont recensées. Soit une moyenne de 497 cas par jour. Pendant cette même période, 25 décès liés à la Covid-19 sont dénombrés. Cette tendance à la hausse se confirme depuis plus de cinq semaines.

Les chiffres de l’épidémie confirment que le pays est en plein dans la 3e vague. Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), réuni ce jeudi à Dakar, a ainsi formulé des recommandations dans l’espoir de briser la chaîne de contaminations.

Au terme de la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rapporté la mise en garde des experts à propos du risque d’explosion des infections avec les mouvements de populations lors de la célébration de la Tabaski (mardi et mercredi).

A l’approche de cette fête musulmane, Dakar, la capitale qui concentre l’essentiel des cas de Covid, se vide au rythme des départs vers l’intérieur du pays. Le gouvernement, à défaut de mesures coercitives, mise donc sur la sensibilisation.

Dans sa déclaration, M. Sarr a invité les Sénégalais à « porter systématiquement le masque dans les véhicules de transports, les véhicules particuliers, les lieux recevant du public et les lieux de travail ».

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a également exhorté ses concitoyens à « recourir précocement aux soins et à se faire vacciner » afin de ne pas développer les formes graves de la maladie.

Ces derniers jours, certaines structures sanitaires avaient épuisé leurs stocks de vaccins. Une pénurie du liquide précieux qui a fait manquer à bon nombre de personnes leur rendez-vous pour la prise de la seconde dose de l’un des vaccins disponibles.

Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné à ce sujet que « le Sénégal va recevoir, d’ici la fin du mois de juillet, près de 500.000 doses ». Puisque le virus se propage dans les lieux de travail, le Comité National de Gestion des Epidémies a estimé que les responsables du service public et des entreprises privées doivent « privilégier le télétravail » et procéder à la réduction du personnel dans les services.

Le Sénégal, à ce jour, a cumulé 48.270 cas de Covid-19 dont 42.843 guéris, 1209 décès et 4217 patients sous traitement. Actuellement, 23 cas graves sont pris en charge par le personnel soignant.

Redoutant la saturation des centres de traitement, le CNGE a notamment plaidé pour un meilleur système de dépistage avec entre autres l’utilisation accrue des tests de diagnostic rapide et le renforcement des ressources humaines pour une correcte prise en charge des malades à domicile.

Covid au Sénégal : 12 millions d’euros pour soutenir les PME

La Société islamique pour le développement (Sid) et la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE-Sénégal) ont signé un accord de ligne de financement en faveur des Petites et Moyennes Entreprises dont les activités sont perturbées par la Covid-19.L’accord conclu s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe globale de 211 millions d’euros (250 millions de dollars) que la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid) consacre à la résilience des Petites et Moyennes Entreprises.

Dans un communiqué, reçu ce jeudi à APA, la Sid, branche de la Banque islamique de développement (Bid), a souligné que le financement octroyé est « conforme à la charia » (loi islamique) et répond « à (une) demande croissante » pour la concrétisation de projets et la relance des industries touchées par la Covid-19.

Ayman Amin Sejiny, Président Directeur Général de la Sid, a déclaré que la collaboration entre la BNDE et son institution financière permettra de « maintenir les entreprises ouvertes et préserver les emplois ». En y arrivant, a-t-il précisé, la Sid va honorer « ses  engagements envers le Sénégal ».

Pour sa part, Thierno Seydou Nourou Sy, le Directeur Général de la BNDE, a affirmé qu’avec ce partenariat « des projets dans divers secteurs vitaux tels que la production, l’agriculture, la construction et les transports » sont financés.