Séminaire intergouvernemental: belle moisson du Sénégal en France

Paris va accorder à Dakar près de 100 milliards F cfa d’aide publique au développement sur la période 2019-2023.La France tient son rang de premier partenaire bilatérale du Sénégal. A l’issue du cinquième Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais tenu jeudi 8 décembre à Paris, l’ancienne puissance coloniale a décidé de débloquer plus 100 milliards CFA en faveur de Dakar.

« Au total, une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’aide publique au développement (période 2019-2023) de la France est positionnée pour le Sénégal faisant de la partie française le premier bailleur bilatéral du Sénégal », rapporte un communiqué du Bureau d’information gouvernemental (BIG) du Sénégal parvenu à APA.

Les financements de la partie française vont contribuer à mettre en œuvre les projets du Plan Sénégal Emergent (PSE) et des priorités du gouvernement sénégalais, dont la deuxième phase du Train express Régional (TER), souligne la note.

La souveraineté pharmaceutique avec un soutien à la production locale de vaccins, notamment ARNm et contre la fièvre jaune, est également concernée.

Par ailleurs, le BIG annonce qu’un soutien de 100 millions d’euros au secteur agricole dans le cadre de l’initiative FARM est également prévu pour le renforcement de la sécurité et de la souveraineté alimentaires par le biais de projets de formation professionnelle agricole.

La France et le Sénégal ont aussi signé deux accords intergouvernementaux relatifs à la mise en place de classes préparatoires aux grandes écoles ainsi qu’à la création et l’organisation de la future école franco-sénégalaise.

Cette 5e édition du Séminaire intergouvernemental était placée sous le sceau du dynamisme et de la densité des relations entre la France et le Sénégal, fondées sur l’amitié, la confiance et une ambition commune pour le partenariat Europe – Afrique.

Durant les échanges, les deux parties ont abordé plusieurs thématiques comme la prise en charge des questions de jeunesse, les défis sécuritaires, les enjeux de développement, la santé, l’agriculture ou encore la mobilité et la migration.

Le BIG souligne que dans ce contexte de ralentissement économique engendré par la pandémie de Covid-19 et aggravé par les conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine sur le plan énergétique et de la sécurité alimentaire, les deux pays poursuivront leur coopération pour le soutien des conditions de la résilience économique et du rebond de sa croissance.

Une lettre d’entente visant à renforcer leur appui aux filières créatrices d’emplois, en particulier dans les secteurs de l’innovation et de la recherche, du numérique, de la culture et de l’agriculture a ainsi été signée.

En perspective des Jeux Olympiques (JO) de Paris en 2024 et des jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar en 2026, les deux Premiers ministres, Amadou Bâ et Elisabeth Borne ont signé un accord bilatéral de coopération sportive rassemblant l’ensemble des acteurs institutionnels, sportifs, économiques et de la société civile.

Les deux pays ont également réaffirmé leur souhait de favoriser la mobilité légale, dans le respect de leur souveraineté, et de coopérer avec détermination pour combattre les migrations irrégulières.

Mondial 2022 : le Maroc fait cap sur les demi-finales

Les Lions de l’Atlas sont allés, mardi dernier, au bout d’eux-mêmes pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.L’équipe nationale du Maroc, arrivée au Qatar sur la pointe des pieds, vit actuellement un rêve éveillé. À Doha, la capitale de cet émirat du golfe Persique, le rugissement des Lions de l’Atlas s’entend désormais à des kilomètres à la ronde.

Ils ne sont toujours pas rassasiés. Pourtant, leurs différentes proies composent à n’en pas douter un festin. La dernière en date, l’Espagne, a cru pouvoir échapper aux crocs acérés avant de voir le piège se refermer sur elle.

À l’Education City Stadium, surnommé « le diamant du désert » en raison de sa façade scintillante, le Maroc a vaincu la Roja dans un match dantesque. Comme à leur habitude depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas ont laissé le ballon à leurs vis-à-vis, seulement 23 % de possession, pour foncer droit devant dès la récupération du cuir.

Face à une formation espagnole rodée au tiki-taka, le jeu de possession inventé par le génie néerlandais Johan Cruyff lorsqu’il dirigeait le FC Barcelone entre 1988 et 1996, le Maroc a fait montre d’une résilience à toute épreuve. En souffrant beaucoup ensemble sans jamais rompre.

En fait, l’équipe façonnée par le sélectionneur Walid Regragui est une forteresse quasi imprenable. Dans ce Mondial, seul le Canada a fait trembler les filets marocains. « Et encore, c’est un but contre son camp du défenseur central Nayef Aguerd », souligne Jamal Waalam, journaliste à 2M (télévision publique).

Les Espagnols eux n’ont pas eu cette chance. Sous les huées d’un stade acquis à la cause marocaine, les hommes de Luis Enrique ont monopolisé la balle et multiplié les passes (967 réussies) dans toutes les parties de la pelouse afin de déstabiliser les lignes de défense.

Mais durant 120 minutes, la Roja a rarement été en position idéale (13 tirs pour 1 cadré). La faute, glisse Sahelinko Cissokho, journaliste à MEDI 1 TV (privée), à des adversaires habités « par la grâce divine et portés par un vent d’épopée » qui jouaient le match de leurs vies.

De l’infranchissable gardien Yassine Bounou au besogneux avant-centre Youssef En-Nesyri en passant par le roc Romain Saïss, le couteau suisse Sofiane Amrabat, l’imprévisible Hakim Ziyech et le dribbleur fou Sofiane Boufal, le plan de jeu de l’ancien coach du Wydad Athletic Club a été exécuté presque à la perfection. N’eut été la maladresse déconcertante de Walid Cheddira, lancé en cours de match, le Maroc aurait même plié la partie avant la séance des tirs au but, fatidique pour l’Espagne.

Vainqueur du Trophée Zamora, décerné par le célèbre quotidien sportif espagnol Marca, à l’issue de la saison 2021-2022, « Bono », le dernier rempart marocain portant les couleurs du FC Séville en club, est entré dans la tête des héritiers des champions du monde 2010 pour y semer le doute.

Résultat, Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets, désignés par leur entraîneur, ont manqué leurs tentatives. Le premier nommé a vu son tir croisé mourir sur le poteau tandis que les frappes des deux autres ont rencontré la main ferme de Yassine Bounou.

Côté marocain, excepté Badr Benoun, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et Achraf Hakimi n’ont pas tremblé. Le piston du Paris Saint-Germain, d’un sang-froid remarquable, s’est même offert une panenka pour la balle de match. L’Espagne est à terre, le Maroc au septième ciel.

Après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), le Ghana (2010), l’Afrique place à nouveau l’un de ses représentants en quarts de finale de la Coupe du monde. En six phases finales, 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc n’était sorti des poules qu’au Mexique.

« Le peuple attendait depuis longtemps une qualification au second tour. C’est incroyable. Cette victoire a été célébrée jusque tard dans la nuit. C’était une véritable fête », raconte M. Waalam.

 « C’est un exploit retentissant. On ne réalise pas à quel point Walid Regragui, nommé à la tête de cette équipe à un peu plus de trois mois de ce Mondial, est en train d’écrire l’histoire. Je n’ai jamais vu les Marocains aussi fiers. Ils sont tous ivres de bonheur », constate aussi M. Cissokho.

Briser le plafond de verre

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est rentré dès le premier match à élimination directe. Le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu intégrer le tableau final du tournoi. Le Maroc est alors l’unique sélection africaine toujours présente au Qatar. Les Lions de l’Atlas, ayant auparavant tenu tête à la Croatie (0-0), surpris la Belgique (2-0) et dominé le Canada (2-1), veulent prolonger la chasse.

Samedi, à 15 heures Temps Universel, ils essaieront d’épingler le Portugal à leur tableau de chasse. « Ce quart de finale s’annonce très difficile. La Seleção, qui a battu la Suisse sur le score de six buts à un en huitièmes de finale, est en pleine forme. Elle a une grande confiance en son potentiel offensif. Ça va être une véritable opposition de styles », analyse le journaliste de la 2M.

Pour ce qui est censé être la toute dernière Coupe du monde de la superstar Cristiano Ronaldo, le Portugal de l’entraîneur Fernando Santos est une belle équipe. Si dans l’arrière-garde, Pepe (39 ans) fait encore de la résistance, les jeunes ont par la force des choses pris le pouvoir en attaque. C’est depuis le banc de touche que « CR7 » a assisté au récital offensif de Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé, face aux Suisses.

« Le Portugal est d’un autre calibre, mais c’est faisable. C’est aussi un pays voisin du Maroc comme l’Espagne. Il n’y a pas de complexe à nourrir. Les Lions de l’Atlas n’ont rien à perdre. L’espoir est permis car c’est onze contre onze », soutient le journaliste de MEDI 1 TV.

Cependant, les exigences du chauve Regragui, latéral droit, quand il lui restait des cheveux, du Maroc battu (2-1) en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2004 par la Tunisie, demande des efforts physiques continus. Le hic est que les corps de ses soldats commencent à être éprouvés. Le capitaine Saïss, touché à une cuisse en prolongations, a serré les dents jusqu’au coup de sifflet final du duel contre l’Espagne.

« Amrabat a joué sous infiltration. Ziyech était fatigué. Idem pour Noussair Mazraoui. Aguerd a également eu un pépin », a ajouté Jamal Waalam, avant de déduire que « la condition physique sera un aspect important face au Portugal ».

Il va donc falloir surveiller l’infirmerie des Lions de l’Atlas. À défaut de pouvoir compter sur ses hommes de base, le premier sélectionneur africain en quarts de finale d’un Mondial aura recours à d’autres ressources dans « un groupe homogène », se persuade Sahelinko Cissokho pour qui « l’équipe marocaine dégage une sérénité » inébranlable.

À ce stade de la grand-messe du foot, le Maroc est l’une des quatre formations encore invaincues. « On s’autorise donc à rêver d’aller plus loin, d’être la première équipe du continent noir à dépasser les quarts de finale. On croit en notre destin », martèle M. Waalam. Les étoiles sont à portée de main. Dès lors, il ne faut surtout pas qu’elles filent entre nos doigts, doivent certainement se dire les Marocains dans le Royaume chérifien et dans la diaspora.

La France alloue 100 milliards de FCFA au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par le prêt d’une centaine de milliards décroché par Dakar à Paris et les attentes autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba.Le Soleil indique que « la France accorde 100 milliards de FCFA au Sénégal » au sortir du cinquième séminaire intergouvernemental tenu près de Paris, sous la présidence des Premiers ministres français et sénégalais, Elisabeth Borne et Amadou Ba. Ils ont signé « six accords » et adopté « cinq feuilles de routes » dans les domaines de l’éducation, du sport, de la culture, du développement économique, de l’agriculture durable ainsi que de la défense et la sécurité.

Le quotidien national rappelle que l’aide publique au développement positionnée pour le Sénégal entre 2019 et 2023 se chiffre à 984 milliards FCFA. Mais pour Walf Quotidien, les subventions et le renoncement aux recettes fiscales sont, entre autres, parmi les leviers qui nourrissent « les racines du surendettement ».

Après sa belle moisson de Paris, le chef du gouvernement sénégalais suscite des « attentes balèzes » pour la déclaration de la politique générale qu’il doit effectuer lundi prochain à l’Assemblée nationale, selon L’Observateur. « Les regards de tous les acteurs des secteurs clés de la vie active sont aujourd’hui tournés sur le Premier ministre. De l’économie à la santé en passant par l’éducation, la justice, le sport…, Amadou Ba, attendu sur les questions de l’heure, devra donner des gages d’assurance aux acteurs qui ont +listé+ leurs attentes », particulièrement les députés, estime le journal.

Le Quotidien appelle à inscrire dans les attentes la question de la malnutrition au Sénégal, un pays où on note une « enfance en souffrance ». En effet, les enfants de zéro à cinq ans sont « les plus affectés » par la malnutrition, avec une « situation alarmante » à Louga et Matam, dans le nord du pays.

Vox Populi revient sur le controversé contrat d’armements de 45 milliards FCFA signé par le ministère de l’Environnement sénégalais et la société d’un sulfureux homme d’affaires nigérien. Face au député pour le vote du budget de son ministère, le ministre « Alioune Ndoye ne voit pas de +scandale+ ». Selon le journal, il « révèle un début de livraison +du matériel+ et légitime l’armement face à +une mafia extrêmement armée, déterminée+ ». « On n’accepte pas qu’on parle de scandale de 45 milliards FCFA alors que mon budget ne fait même pas 45 milliards », a indiqué M. Ndoye.

Le combat contre le paludisme porte ses fruits (OMS)

Les efforts déployés à travers le monde et les investissements faits pour renforcer les systèmes de santé ont permis d’éviter la contamination d’environ 185 millions d’individus et le décès de 997 000 personnes.L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son Rapport annuel sur le paludisme publié ce jeudi, se réjouit des résultats obtenus dans la lutte contre cette maladie. Le nombre de cas de contamination et de décès évités en 2021 s’élèvent respectivement à environ 185 millions et 997 000, informe l’organisme onusien en charge de la santé mondiale. Ce dernier ajoute que de nombreux pays, très près de l’élimination totale du paludisme, ont continué de progresser sur cette voie.

Par ailleurs, l’OMS se félicite de la stabilisation du nombre des décès après une hausse substantielle au cours de la première année de la pandémie de Covid-19. Les cas de paludisme sont également restés stables dans l’ensemble, passant de 245 à 247 millions. Ce résultat a été possible grâce aux efforts héroïques des pays et à des partenariats solides, malgré les défis importants auxquels les nations ont été confrontées au cours de cette période, mais aussi les autres menaces biologiques qui vont croissant, soutient l’OMS.

« La lutte contre le paludisme n’est pas aussi mauvaise qu’il aurait pu l’être », a salué Dre Corine Karema, directrice générale intérimaire du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Malgré ces résultats convaincants, alerte l’OMS, la maladie demeure une menace mortelle pour des millions de personnes à l’échelle planétaire.  Le combat contre le paludisme demeure à un point trop statique, en particulier en Afrique où le fardeau de la maladie reste accablant et disproportionné, ce continent concentrant globalement 95 % des cas et 96 % des décès, signale-t-elle.

Les obstacles à la lutte contre cette endémie, notamment le déploiement limité des outils disponibles, la résistance émergente aux médicaments, aux insecticides et l’absence de diagnostics, parallèlement à l’augmentation des coûts d’approvisionnement et de livraison, font que les financements requis pour recentrer les efforts et atteindre les objectifs mondiaux d’ici 2030 sont, aujourd’hui plus qu’hier, absolument nécessaires, indique l’OMS.

« Les crises humanitaires qui se multiplient et le ralentissement économique mondial de cette année pourraient compromettre davantage une situation déjà précaire », met en garde l’Organisation Mondiale de la Santé.

Face à ce risque, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme appelle tous les pays à continuer à investir dans la lutte. Ces investissements sont indispensables pour renforcer les systèmes de santé et que tous ceux qui ont besoin d’accéder à des outils antipaludéens efficaces et ciblés, adaptés aux circonstances locales, puissent le faire et bénéficier d’une prise en charge de qualité dans le cadre de centres de soins primaires.

Même si les outils actuels sont économiquement avantageux, avance l’organisme onusien, l’effort d’investissement demeure pressant pour en développer d’autres ainsi que des solutions innovantes, et les mettre à l’échelle.

A l’en croire, il existe des opportunités prometteuses pour distribuer plus de moustiquaires à base de pyréthrinoïdes-PBO, et poursuivre les essais de moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’utilisation de nouveaux produits de contrôle des vecteurs, de vaccins en cours de développement, d’immunisation passive avec des anticorps monoclonaux (dans le domaine de la chimio-prévention) et de nouveaux tests diagnostiques.

« L’élimination du paludisme est possible. Depuis 2000, plus de 20 pays dans le monde ont atteint l’objectif de +zéro cas de paludisme+, et d’autres pays en sont proches. Le renforcement du leadership national, la coordination régionale et l’intensification de la surveillance de la maladie seront des axes essentiels pour contrôler les cas de paludisme et l’éliminer dans ces pays. Il est donc primordial de les soutenir à mesure qu’ils se rapprochent du but pour parvenir, ensemble, à un monde exempt de paludisme », a conclu Dre Karema.

Covid-19 : baisse de la charge pandémique en Afrique (OMS)

Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en 2020, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, rapporte le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un son dernier rapport reçu ce jeudi à APA.

L’organisme onusien souligne que cette hausse de cas a été enregistrée jusqu’au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre 2022, rompant ainsi la tendance à la hausse.

Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. « Bien que les décès liés à la pandémie aient augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible », a expliqué l’OMS.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon elle, les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la Covid-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés.
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

Sommet Etats-Unis – Afrique : pourquoi des pays sont exclus ?

Au moins cinq pays africains manqueront le prochain sommet Etats-Unis-Afrique, selon les autorités américaines.L’arrivée du Républicain, Donald Trump au pouvoir en 2014 avait marqué un coup d’arrêt dans les relations américano-africaines. Durant son magistère, l’ancien président des Etats-Unis n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain. Une entorse au cours de l’histoire que son successeur, le Démocrate Joe Biden tente de réparer en organisant du 13 au 15 décembre un sommet avec les dirigeants africains.

En prélude à cet évènement dont la dernière édition s’est tenue en 2014, la secrétaire adjointe du bureau des Affaires africaines, Molly Phee et le directeur principal des Affaires africaines Judd Devermont ont donné une conférence de presse en ligne mercredi 7 décembre.

Au cours de cette rencontre, Judd Devermont a rappelé que le président Biden « est ravi d’accueillir 49 gouvernements, la Commission de l’Union africaine, la société civile, les entreprises et le secteur privé, les jeunes dirigeants et la Diaspora à Washington DC pour le sommet des dirigeants États-Unis-Afrique du 13 au 15 décembre ». Les discussions tourneront autour de « l’établissement de partenariat du 21e siècle ». « Durant le sommet, nous allons parler de certains défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous –la démocratie et le gouvernement, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », assure le diplomate américain.

Pour la secrétaire adjointe aux affaires africaines, ce sera une occasion pour le secrétaire d’Etat, Antony Blinken de « consolider ses relations de travail avec ses pairs et aussi d’approfondir vraiment nos discussions sur des questions prioritaires pour les Africains et pour les Américains ». « Ces questions incluent le changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire », précise-t-elle.

Cependant, certains Etats africains ne seront pas au rendez-vous. « Par respect pour l’Union africaine, nous n’avons pas invité les gouvernements qui ont été suspendus par l’Union africaine pour coups d’Etat », explique Molly Phee. « Concernant les pays que nous n’avons pas invités, il s’agit des pays qui ne sont pas en règle avec l’Union africaine. Cela inclut le Mali, le Soudan, la Guinée et le Burkina Faso (secoués par des coups d’Etat militaires) », précise Judd Devermont, ajoutant que « nous n’avons pas non plus invité des pays avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques, comme l’Erythrée ».

M. Phee soutient en revanche que les Etats-Unis continueront de travailler séparément avec les pays qui ne sont pas invités en raison de leur instabilité institutionnelle « pour encourager un retour à une transition démocratique ».

Sénégal : Adji Sarr veut un « procès public » contre Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les arrestations tous azimuts dans les rangs de l’opposition alors que la jeune masseuse Adji Sarr réclame un procès public contre son présumé violeur, l’opposant Ousmane Sonko.Après les violences physiques dirigées contre la députée de la coalition du pouvoir Amy Ndiaye, Walf Quotidien estime que « Macky brandit le bâton » et « veut l’application de la loi » contre ses bourreaux, les députés de l’opposition Massata Samb et Mamadou Niang. En conseil des ministres mercredi, le chef de l’Etat « a demandé au Premier ministre de prendre les +dispositions requises+ pour l’application de la loi ».

Réagissant à la sortie d’Ousmane Sonko après leur confrontation au bureau du doyen des juges, l’ex-masseuse du salon Sweet Beauté, Adji Sarr, « appelle de tout cœur à un procès public » dans Vox Populi. « Les Sénégalais le veulent tout comme moi parce que je veux reprendre ma vie », a insisté Mme Sarr qui accuse le maire de Ziguinchor (sud) de viols et menaces de mort.

Dans cette affaire, Le Témoin note que le doyen des juges, Oumar Maham Diallo, est « le visage d’une justice à bout de souffle ». « Entre les frêles mains de ce juge d’instruction, reposent la paix et la stabilité du pays durant les prochains mois. Oumar Maham Diallo a donc la lourde mission de rendre une justice équitable », souligne le journal.

Libération note déjà que « le tribunal (est) dans tous ses états » avec les arrestations de plusieurs personnes proches du parti Pastef d’Ousmane Sonko, le principal opposant du pouvoir de Macky Sall. « Fadilou Keita, Mouhamed Lamine Bara Diop et Oscar Diouf (seront) édifiés sur leur sort ce jeudi », souligne le journal.

Il précise que « le cadre de Pastef (Fadilou Keita) a été arrêté par la Sureté urbaine après une publication dans laquelle il évoque entre autres une +purge ethnique+ tout en soutenant que (les agents de renseignement) Didier Badji et Fulbert Sambou +ont été enlevés+ » alors que les autorités ont fait état de leur disparition avant que le corps du second ne soit retrouvé quelques jours plus tard par un pêcheur, selon la presse.

L’Observateur mène une « enquête sur la reconstitution des gangs en prison » au Sénégal, notant que « sur 100 détenus, 56 ont déjà fait la prison ». « En prison, ils créent des liens et mettent en place leurs projets de casse », souligne le journal qui recueille également « le témoignage glaçant d’un gangster ».

En football, le sélectionneur Aliou Cissé tire dans Stades le bilan du parcours des Lions du Sénégal à la Coupe du monde en cours au Qatar. « Il y a eu des progrès. L’équipe a franchi un cap sur le plan mental. Malgré toutes les absences, le groupe est resté soudé », a-t-il indiqué, appelant maintenant à « attaquer plus fort les prochaines échéances ».

Sénégal : Sonko et Adji Sarr « s’évitent » devant le doyen des juges

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la confrontation entre les deux protagonistes de l’affaire du salon de massage Sweet Beauty, une affaire qui a coûté au moins quatorze vies de personnes en mars 2021.EnQuête livre « les coulisses de la confrontation » entre la masseuse Adji Sarr et son présumé bourreau qu’elle accuse de « cinq viols » et menaces de mort, en l’occurrence l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), arrivé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15 % des suffrages.

« Lors d’une confrontation électrique, les deux protagonistes ont choisi leurs questions » et « se sont +courtoisement+ évités ». C’est pourquoi Walf Quotidien estime que « la confrontation n’a pas eu lieu ».

« C’était un massacre, ce n’était pas une confrontation », soutient Ousmane Sonko dans Vox Populi là où Adji Sarr note que « c’était décevant, (parce que) il (Sonko) a refusé de parler ». Mais d’après ce journal, c’est une « farouche bataille d’opinion » que se mènent les deux parties.

Revenant sur « les minutes du face-à-face » entre le leader du parti Pastef et son accusatrice, L’Observateur note qu’« aucune des deux parties n’a voulu dévoiler sa stratégie ». Le journal affirme que « la masseuse déroule un film érotique » dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, avant que Sonko n’« accrédite la thèse du complot et nie le viol ».

Après cette confrontation, Sud Quotidien s’attend « maintenant à savoir quelle suite sera donnée à cette scabreuse affaire teintée de politique, ayant causé la mort de plus d’une dizaine de jeunes Sénégalais », en mars 2021, à la suite de la courte arrestation du maire de la ville de Ziguinchor, considéré comme le principal opposant du pouvoir de Macky Sall.

Les Lions du foot rentrent au bercail

Le Soleil se fait l’écho de l’accueil de l’équipe nationale de football du Sénégal au palais de la République après son parcours qui s’est terminé en huitième de finale de la Coupe du monde en cours au Qatar. Malgré tout, le président « Macky Sall (se dit) fier des Lions » et a décidé de maintenir les primes de qualification prévues pour le quart de finale, l’objectif initial du Sénégal dans cette compétition footballistique, souligne le quotidien national qui fait état aussi de la qualification du Maroc en quart de finale après sa victoire mardi soir aux tirs au but devant l’Espagne.

La pilule de l’élimination du Sénégal ne semble toujours pas passer pour Stades, notant que les absences d’Idrissa Gana Guèye et de Cheikhou Kouyaté « ont fait mal » aux Lions. Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé « ont perdu cette agressivité » en l’absence des deux expérimentés milieux de terrain, ayant été « de toutes les campagnes internationales depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif. A eux deux, ils comptent 182 sélections, onze buts et six passes décisives.

« Ils ont fini par nouer une complicité à fort caractère ». Un élément qui a probablement manqué dans le jeu des Lions du Sénégal, battus (3-0) dimanche par l’Angleterre, en huitième de finale de cette Coupe du monde 2022 qui doit s’achever le 18 décembre prochain par la grande finale.

Éliminés du Mondial 2022, les Lions sont rentrés à Dakar

L’avion spécial, transportant la délégation sénégalaise, a atterri mardi soir à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar.C’est aux environs de 21 heures (Temps Universel) qu’Aliou Cissé et ses hommes sont arrivés au Sénégal après avoir quitté le Qatar, où se tient la Coupe du monde de football, dix heures plus tôt.  Les Lions, sortis de la compétition dimanche dernier par l’Angleterre en huitièmes de finale (3-0), ont aussitôt pris la direction du Palais de la République pour y être reçus par le chef de l’État, Macky Sall.

Malgré la déception de l’élimination, encore fraîche dans les esprits, le président sénégalais a félicité le capitaine Kalidou Koulibaly et ses équipiers même s’il aurait aimé les voir aller plus loin. « Nous avons une belle équipe, des joueurs jeunes, talentueux, engagés et patriotes dont certains sont nés et ont grandi à l’étranger. Ils ont fait le libre choix de rejoindre la Tanière et de défendre les couleurs de leur pays d’origine », a-t-il ajouté.

Macky Sall, à ce moment précis de son discours, s’est tourné vers Ismail Jakobs, né le 17 août 1999 à Cologne d’une mère allemande et d’un père sénégalais, pour s’exprimer en anglais. À l’image de ce latéral gauche, ayant admirablement suppléé Saliou Ciss, le titulaire au poste lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, le successeur du président Abdoulaye Wade (2000-2012) a souligné que les binationaux ont fait « un choix du cœur, qui est le dépôt de nos émotions, de ce que nous aimons, de ce que nous ressentons ».

Si au Sénégal, pays où le football passionne les masses, la victoire nette et sans bavure des Anglais fait encore couler beaucoup d’encre, Macky Sall a invité ses compatriotes à savoir raison garder : « Comme le dit une sagesse populaire, quand on pense négativement, on trouve des problèmes partout. Et quand on pense positivement, on trouve des solutions à tout ».

Et puis, a-t-il dit, il ne faut pas avoir la mémoire courte car « pour la première fois dans l’histoire du Sénégal », ces Lions ont gagné la Can, le 6 février 2022 au Cameroun, aux dépens de l’Égypte (0-0, TAB 4-2).

Suffisant à ses yeux pour ramer à contre-courant du bashing de l’équipe nationale. « Chers Lions, nous vous portons toujours dans nos cœurs aujourd’hui plus que jamais. Au nom de la nation et en mon nom, je vous redis notre fierté. Je vous renouvelle ma confiance et mon soutien. Soyez assurés que je resterai toujours votre premier supporter pour que rien ne vous manque au plan administratif et logistique », a soutenu Macky Sall.

Dans cette perspective, il a annoncé le maintien de la prime de qualification en quarts de finale (l’objectif minimal du Sénégal dans ce Mondial qui poursuit son cours) pour l’ensemble de la délégation officielle. « Je veux que vous gardiez la tête haute et que vous restiez concentrés sur les échéances à venir à commencer par la conservation de la couronne africaine. J’y engage votre encadrement au premier rang duquel votre sélectionneur », a-t-il exhorté.

À Doha, les Lions se sont cassés les dents contre les Pays-Bas (0-2) en ouverture. Ils ont par la suite sorti les crocs pour se débarrasser du Qatar (1-3), de l’Équateur (1-2) pour se hisser au second tour. L’aventure dans le golfe Persique s’est arrêtée il y a trois jours contre l’Angleterre, l’un des favoris à la victoire finale, au terme d’un match où les Sénégalais ont fait illusion pendant près de 40 minutes avant de prendre l’eau.  

Sénégal : « confrontation décisive » entre Sonko et Adji Sarr

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la confrontation entre la masseuse Adji Sarr et Ousmane Sonko, cet opposant radical au régime du président Macky Sall accusé de viols et menaces de mort depuis plus de deux ans.

Le Témoin affirme que la « confrontation décisive entre Adji Sarr et Ousmane Sonko » aura lieu ce mardi 6 décembre au tribunal de Dakar, dans la suite judiciaire de l’affaire Sweet Beauté, du nom du célèbre salon de massage dakarois où l’opposant a été accusé par la jeune masseuse de viols et menaces de mort, il y a plus de deux ans. Après leurs « auditions séparées », le journal indique que les deux protagonistes « se retrouveront ensemble aujourd’hui dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, pour un face-à-face décisif ».

« Enfin la vérité », s’exclame Tribune qui dit vouloir savoir « ce qui s’est réellement passé au salon de Ndèye Khady Ndiaye », la gérante de Sweet Beauté qui a pourtant lavé de tous soupçons le leader du parti Pastef, actuel maire de Ziguinchor (sud) et arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière élection présidentielle. Dans ce journal, « Adji Sarr se dit fin prête » pour faire face à son présumé bourreau.

« Je suis prête », a-t-elle répété dans Le Quotidien qui titre sur « les retrouvailles » d’Ousmane Sonko et Adji Sarr. Mais pour Bés Bi, il s’agit de « l’acte 2 » dans cette affaire judiciaire aux forts relents politiques alors que certains doutent de la présence de Sonko au tribunal. Il n’en est rien d’après ce journal qui a recueilli des « confidences » lui permettant de dire qu’« il sera là ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien estime que « les boucliers se lèvent » autour de la députée du pouvoir Amy Ndiaye qui a subi la semaine dernière la « violence physique » de ses deux collègues. La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) « dénonce un +acte odieux+ et exige justice ». De son côté, le parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « monte au créneau et condamne l’agression ».

Les Échos indiquent pour leur part que « la chasse à l’homme (est) lancée » pour retrouver Massata Samb et Mamadou Niang, les deux députés qui ont agressé leur collègue Amy Ndiaye alors qu’elle était enceinte d’après les femmes de la coalition présidentielle. Si ses bourreaux sont « introuvables » pour le moment, obligeant les policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) à déployer « les gros moyens pour les localiser », le journal note que « des tractations souterraines (sont) en cours » pour tirer d’affaire ces élus membres du principal groupe de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple).

Sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde de football par l’Angleterre (3-0), Les Échos soulignent que l’ancien international « El Hadj Diouf défend Aliou Cissé », son ancien coéquipier et capitaine dans la Tanière et actuel sélectionneur des Lions. « Il ne faut pas commencer à chercher le bouc-émissaire. Ce qui s’est passé, ce n’est pas la faute du coach », a-t-il dit.

Malgré cette élimination, Stades note de « grandes satisfactions » dans la prestation de certains joueurs de l’équipe nationale au Qatar où se poursuivent les matchs à élimination directe avant la grande finale prévue le 18 décembre prochain. Ainsi, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Ismaila Sarr, par exemple, se sont illustrés « par intermittence » dans ce parcours du Sénégal où « six Lions n’ont pas été utilisés » tandis qu’Abdou Diallo et Krépin Diatta ont constitué « les déceptions », selon le quotidien sportif.

Walf Quotidien revient sur ces « lacunes qui ont perdu les Lions » au Mondial qatari, avec « une défense complètement à la rue », concédant sept buts sur cinq marqués. Le Soleil note aussi « des regrets et beaucoup de chantiers en perspective » après ce parcours de l’équipe nationale, attendue à Dakar ce mardi.

Crise en RDC, une approche « erronée », selon Kigali

Le Rwanda a critiqué la position « malavisée » des Etats-Unis dans la lutte contre la crise sécuritaire qui secoue actuellement l’est de la République démocratique du Congo (RDC).Le ministre rwandais des Affaires étrangères, le Dr Vincent Biruta, a condamné mardi ce qu’il a appelé l’approche « erronée et malavisée » de la communauté internationale dans sa gestion du conflit qui fait rage dans la région orientale de la RD Congo.

Le haut diplomate rwandais réagissait après les entretiens de lundi entre le Président Paul Kagamé et le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sur les efforts actuels pour apporter la paix et la stabilité en RDC et dans toute la région d’Afrique centrale.

Selon le haut fonctionnaire rwandais, l’approche erronée et malavisée de la communauté internationale continue d’exacerber le problème en prenant parti alors que la neutralité aurait engendré plus de confiance entre les parties prenantes.

« L’ingérence et les diktats extérieurs dans les efforts régionaux et continentaux servent à soustraire la RDC de toute responsabilité et l’encouragent à ne pas respecter les engagements pris dans le cadre des processus en cours », a déclaré le Dr Biruta.

Selon lui, le groupe rebelle M23 ne doit pas être lié au Rwanda. « Ce n’est pas au Rwanda de résoudre ce problème », a-t-il déclaré.

En outre, le Dr Biruta a rappelé que la position du gouvernement rwandais reste que ses propres préoccupations en matière de sécurité doivent être traitées, en particulier lorsque d’autres parties prenantes ne se sentent pas obligées de s’impliquer sérieusement.

Il a ajouté que son pays continuerait à jouer un rôle constructif dans l’intérêt de la région au sens large. Un gel diplomatique persiste entre Kigali et Kinshasa, les deux parties s’accusant mutuellement de soutenir les rebelles de l’autre.

La RD Congo affirme que le Rwanda a aidé et encouragé les rebelles du M23 dans leur offensive dans l’est du pays, une allégation que Kigali a démentie.

Plusieurs tentatives de médiation pour mettre fin à la méfiance mutuelle, dont plusieurs pourparlers négociés par le président français Emmanuel Macron et son homologue angolais, n’ont pas abouti aux résultats escomptés.

Une « grande équipe anglaise » élimine le Sénégal du Mondial

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde 2022, une défaite (0-3) qui témoigne de la différence de niveau technique entre le bourreau anglais.Après la défaite (0-3) du Sénégal dimanche soir en huitième de finale de la Coupe du monde de football face à l’Angleterre, Bés Bi indique que « le rêve file à l’anglaise » là où L’AS souligne que « les Lions sont braqués à l’anglaise », faisant que « la génération 2022 ne va pas égaler celle de 2002 ». Selon le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, la différence de niveau était flagrante : « Les Anglais étaient supérieurs ».

C’est une « claque de fin » pour l’équipe nationale du Sénégal dont le capitaine, Kalidou Koulibaly, soutient dans Walf Quotidien qu’ils sont « tombés sur une grande équipe » anglaise qui a exploité « deux pertes de balle fatales » des Lions.

Mais « la marche était trop haute » pour les Lions du Sénégal, se résignent à dire Stades et Le Soleil. Pour battre l’équipe sénégalaise, « perdue en seconde période », « les milieux anglais ont aspiré nos latéraux », analyse un technicien pour le quotidien sportif. Le Soleil a vu pour sa part jouer « une sénégalaise fébrile, un milieu de terrain aspiré par l’adversaire ».

Cependant, « il faut avouer la suprématie de l’Angleterre », estime Aliou Cissé qui reçoit au passage avec son équipe « les encouragements des supporters, du président Macky Sall et de Sadio Mané », le leader technique des Lions forfait pour la Coupe du monde en cours au Qatar.

L’Observateur qualifie cette déroute de l’équipe nationale de « Qatarclysme » vu que l’objectif du Sénégal était de se qualifier en quart de finale du Mondial comme en 2002. Mais « les Anglais ramènent les Lions sur terre », note Vox Populi alors que Le Quotidien dit avoir assisté à « la promenade des Anglais » qui ont laminé les Lions par trois buts à zéro. « C’était un membre du Big 5 mondial et la différence s’est nettement sentie », reconnait le sélectionneur sénégalais.

Soldats ivoiriens détenus: vers de nouvelles sanctions contre Bamako

Depuis juillet dernier, des militaires ivoiriens sont détenus par Bamako pour « tentative de déstabilisation » de la transition.Les autorités maliennes disposent de moins d’un mois pour libérer les 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis juillet dernier pour « mercenariat ». Sans quoi, elles exposent le Mali à de nouvelles sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Réunis dimanche 4 décembre en session ordinaire à Abuja, au Nigeria, les chefs d’État ouest-africains en sont arrivés à cette éventualité comme l’a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, à la fin de la rencontre. Le président togolais, Faure Gnassingbé sera chargé de porter le message au colonel Assimi Goïta dans les prochains jours.

Cet ultimatum fait suite à l’échec de la médiation de la Cédéao dans ce contentieux. Saisie par Abidjan après que le colonel Goïta a exigé l’extradition de personnalités maliennes faisant l’objet de poursuites judiciaires chez elles, l’institution régionale avait envoyé une « mission de haut niveau » à Bamako pour obtenir la libération des des militaires ivoiriens, en vain. Le maintien en détention de 46 d’entre-eux après la médiation de Lomé ayant abouti à la libération des trois femmes du groupe, préoccupe toujours la Cédéao.

La menace de nouvelles sanctions contre le Mali risque cependant de ne pas « résoudre le problème ». « Quoique l’on pense du dossier, elle est en instance devant les juridictions du Mali », rappelle, sous le sceau de l’anonymat, un chercheur ouest-africain en sciences politiques. Ce dernier doute de l’efficacité d’un nouvel embargo après celui infligé au Mali de janvier à juillet 2022 pour son refus de remettre le pouvoir aux civils dans des délais raisonnables.

Pour le même chercheur, un pays comme « le Sénégal ne peut pas se permettre de refermer ses frontières pour un contentieux bilatéral de cette nature et dans un contexte économique propre ». La Cédéao n’a pas précisé la nature des sanctions qui seront infligées à Bamako, souligne notre interlocuteur qui déconseille d’ores et déjà une « intervention militaire ». « Le Mali n’est pas la Gambie ou la Guinée Bissau », prévient le chercheur.

Mondial 2022: l’Angleterre élimine le Sénégal

L’équipe d’Angleterre s’est facilement imposée (3-0) devant celle du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du Monde au Qatar.La sélection anglaise était bien plus forte que l’équipe du Sénégal un peu trop attentiste durant ce huitième de finale de la Coupe du Monde de football organisée au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. Pourtant, rien ne laissait présager un tel score, surtout après l’occasion nette de Boulaye Dia dont la frappe est sorti en catastrophe par Pickford. 

Mais peu à peu, les Three Lions prennent le contrôle du jeu et finissent par éteindre une sélection sénégalaise souvent prise à défaut en contre-attaque. Jude Bellingham bien servi sur le côté gauche se joue d’Abdou Diallo avant de centrer en retrait pour Henderson (1-0, 38′). 

Les Lions sont touchés et même coulés avant la pause sur un contre assassin des Anglais. Harry Kane idéalement servi ajuste Édouard Mendy (2-0, 45+2).

A la pause, les joueurs de Gareth Southgate mènent (2-0). Malgré les entrées de Pape Matar, Pape Guèye et Bamba Dieng au retour des vestiaires, les Lions ne parviennent pas à faire douter une solide sélection anglaise, qui corse même l’addition par Bukayo Saka (3-0, 58´). 

L’Angleterre plie la partie avant l’heure de jeu et file en quart de finale. Les Anglais rêvent d’accrocher une deuxième étoile à leur palmarès en coupe du monde après leur sacre de 1966. La France se dresse sur leur chemin dans un quart de finale programmé samedi 10 décembre à 19h00.

Après l’élimination du Sénégal, le Maroc reste le seul pays africain encore en lice au Qatar. Le royaume chérifien affronte mardi 6 décembre à 15h (GMT) l’Espagne. Si les Marocains battent les Espagnols, le Maroc sera le quatrième pays africain, après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, à atteindre un quart de finale d’une coupe du monde de football. 

Mali : L’OMVS inaugure un barrage hydroélectrique

La capacité de production du nouvel ouvrage de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal est estimée à 140 mégawatts.C’est un jour important pour les pays  membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal  (OMVS). Ce samedi 3 décembre, sera inauguré au Mali le barrage  hydroélectrique de Gouina, situé dans l’arrondissement de Diamou, à 45 kilomètres de Kayes. La cérémonie sera co-présidée par le Colonel  Abdoulaye Maïga, Amadou Ba, Mohamed Bilal Messaoud et Bernard Gomou,  respectivement premier ministre du Mali,  du Sénégal, de la Mauritanie  et de la Guinée Conakry.

D’une  capacité de 140 mégawatts (MW), précise un communiqué du gouvernement  malien, l’ouvrage a été financé grâce à un prêt contracté solidairement  par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal auprès de la banque chinoise de  promotion des exportations (EXIMBANK).

La  pose de la première pierre de ce projet a été effectuée en décembre  2013, mais les travaux ont officiellement démarré en novembre 2016.

L’infrastructure  est située sur le fleuve Sénégal, avec une hauteur de barrage de 19  mètres, une longueur de 1371 mètres et une capacité de stockage de 136  millions de mètres cubes et est reliée à la société de gestion de  l’électricité de Manantali (SOGEM) qui produisait déjà 260 mégawatts à  partir de Manantali et de Féllou. La production de 140 mégawatts par le  nouvel ouvrage inauguré ce samedi accroît la capacité  d’approvisionnement au bénéfice des pays membres.

«  Depuis le démarrage du premier groupe de la centrale hydroélectrique de  Manantali au d’octobre 2001, l’OMVS a délivré aux sociétés  d’électricité des trois Etats membres une énergie propre et bon marché à  hauteur de 53% pour le Mali, 33% pour le Sénégal et 15% pour la  Mauritanie, grâce à deux lignes à haute tension interconnectées  d’environ 1500 km », indique en décembre 2021 l’OMVS. L’organisation  précise que « l’énergie de Manantali a servi à alimenter d’abord les  capitales Bamako, Dakar et Nouakchott et les autres villes secondaires  comme Kayes, Matam, Podor, Dagana, Rosso, Boghé, Kaédi etc ».

Créée en 1972 par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, l’OMVS a enregistré l’adhésion de la Guinée en 2006.

Sénégal : pour un accès plus facile aux innovations agricoles

Les chercheurs doivent davantage communiquer sur les résultats de leurs travaux pour permettre à ceux qui en ont le plus besoin de s’en procurer, selon Ndèye Amy Kébé, directrice de Jokalante.Le système alimentaire mondial doit encore surmonter des défis considérables pour fournir suffisamment d’aliments de bonne qualité et nourrir une population en expansion constante. Au Sénégal, la recherche a mis en place plusieurs innovations devant permettre aux producteurs d’augmenter leurs rendements. Ces résultats de recherche peinent cependant à sortir des laboratoires pour garantir une mise à l’échelle.

« Le chercheur ne communique pas trop. D’habitude, c’est l’article qu’il diffuse. De ce fait, il ne pense pas à ceux qui vont réellement utiliser ces innovations. La communauté de chercheurs sera au courant de ses résultats, mais celui qui va réellement utiliser et expérimenter ses trouvailles c’est le petit producteur qui est au niveau local qui ne sait ni lire ni écrire et qui parle sa langue locale », a souligné Ndèye Amy Kébé.

S’exprimant à l’occasion du Forum public du projet « Accélération des impacts de la recherche climatique du CGIAR pour l’Afrique » (AICCRA) Sénégal qui s’est tenu jeudi 1er décembre à Dakar, la directrice de la plate-forme Jokalante a ainsi plaidé pour « un accès plus facile à l’information ». Cela leur permettrait de jouer pleinement leur rôle de trait d’union entre les chercheurs et les utilisateurs.

Grâce aux technologies de l’information et de la communication, sa plate-forme informe le monde rural sur les technologies agricoles grâce à des spots publicitaires diffusés en langues locales : sérère, wolof, diola, mandingue et peul.

A travers un réseau d’une trentaine de radios communautaires, elle informe les paysans sur ce qui peut les aider à avancer. A l’en croire, plus de 200.000 personnes ont été sensibilisées à un ou plusieurs messages grâce à leur téléphone et plus d’un million d’auditeurs grâce à la radio.

« La mise à l’échelle consistera donc à prendre ces innovations et de customiser les messages pour pouvoir inciter les producteurs à s’y intéresser surtout dans ce contexte du changement climatique ; d’être formés, de pratiquer et donner leurs retours par rapport à leur expérience », a expliqué Mme Kébé, ajoutant que cela rendrait beaucoup plus inclusif le dispositif de ces innovations et les résultats de recherche et permettrait la mise à l’échelle en touchant beaucoup plus de producteurs grâce au numérique.

« L’utilisation des informations météorologiques et climatiques est aujourd’hui essentielle pour augmenter la productivité des exploitations agricoles et pastorales. Par conséquent, l’amélioration de l’accès des agriculteurs et des éleveurs aux services d’information climatiques est une nécessité. Le renforcement des capacités de gestion des risques climatiques est également important », a de son côté indiqué le Directeur de Cabinet du ministère de l’Élevage et des Productions Animales, Khalilou Sow.

Le projet AICCRA Sénégal vise à renforcer les capacités systémiques des partenaires nationaux et du secteur privé à promouvoir une agriculture plus résiliente face au changement climatique. Il se concentre sur les systèmes agricoles semi-arides et l’intégration agriculture-élevage pour développer des agro-conseils adaptés au climat et aux acteurs de la chaîne de valeur et pour évaluer et promouvoir les options d’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) pour la construction de systèmes agricoles plus résilients.

La mise en œuvre de ce projet financé par la Banque mondiale fait appel à des collaborations et partenariats avec différentes structures nationales dont l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), le Centre d’étude régional pour l’amélioration et l’adaptation à la sécheresse (Ceraas), l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) et bien d’autres incluant le secteur privé.

Sénégal : une députée « enceinte » prise à partie par deux collègues

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le nouveau pugilat qui écorne une fois de plus l’image du parlement sénégalais alors que l’éventuelle candidature de Macky Sall, le chef de l’Etat qui a inauguré hier l’Université Amadou Makhtar Mbow, préoccupe certains députés.

Walf Quotidien estime que « la République (est) giflée » à l’Assemblée nationale après qu’Amy Ndiaye, député du parti au pouvoir, a « reçu une baffe » d’un collègue de l’opposition, l’obligeant à « se réveille(r) à l’hôpital ».

Pour Bés Bi, Mme Ndiaye a reçu également un « coup de pied » au ventre alors qu’elle est déclarée « enceinte » par les femmes de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Ces dernières annoncent « une plainte contre les déshonorables agresseurs », souligne L’AS.

C’est une « barbarie à l’état pur », s’indigne L’Observateur qui s’adresse ainsi aux députés agresseurs, Massata Samb et Mamadou Niang, militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy, l’une des principales formations de la première coalition de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). L’AS précise que c’est Massata Samb qui « la gifle » d’abord avant que Mamadou Niang ne « lui donne un coup de pied ».

La députée Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle était dans l’œil du cyclone depuis ses propos jugés irrespectueux contre le chef religieux Moustapha Sy, également leader politique très critique vis-à-vis du pouvoir de Macky Sall. Ses militants ou disciples avaient exigé des excuses publiques de la part de la parlementaire. Mais cette dernière a campé sur sa position avant de faire, jeudi matin, les frais de cette violente réaction de la part de ses collègues Massata Samb et Mamadou Niang.

EnQuête qualifie ces députés de « gladiateurs » à la suite de cette castagne à l’Assemblée nationale sénégalaise, qui se caractérise dans sa quatorzième législature par un équilibre des forces entre les députés de l’opposition et du pouvoir. Après son installation mouvementée en septembre dernier, cette « législature est partie pour battre tous les records d’indignité de l’histoire du parlement », affirme le journal.

Ce grabuge a eu lieu lors du passage du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, pour le vote du budget 2023 de son ministère devant les députés. Interpellé sur la question du « troisième mandat dans un hémicycle transformé en ring », M. Fall a « fait le mort », d’après L’AS, alors qu’il insistait il y a quelques années en arrière que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », considérant que le second mandat du président Macky Sall prenait effet à partir de 2019, à la suite de sa réélection pour un mandat de cinq ans.

« Vous avez défendu partout que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », lui a notamment rappelé l’ex-Premier ministre Aminata Touré, qui s’est rangée dans l’opposition depuis que le pouvoir a refusé de la choisir pour diriger l’Assemblée nationale.

Cependant, Ismaila Madior Fall, par ailleurs professeur émérite de droit constitutionnel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et un des rédacteurs de la nouvelle Constitution sénégalaise, a répondu aux interpellations sur l’éventuelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024, estimant que « c’est à la juridiction compétente de dire le droit ».

Le Soleil ne se fait pas l’écho de cette triste actualité du parlement sénégalais et préfère évoquer plutôt l’inauguration de l’Université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio, « un projet pédagogique majeur ». Après sept ans de travaux, l’UAM a été inaugurée hier par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon le quotidien national, cette « infrastructure de dernière génération répondant aux normes enrichit la carte universitaire sénégalaise ».

Le parrain Amadou Makhtar Mbow, un ancien haut cadre des administrations sénégalaise et internationale qui a fêté ses cent ans l’année dernière, a profité de cette cérémonie pour offrir sa bibliothèque de 10.000 ouvrages à la nouvelle université.

Sénégal: le secteur privé invité à s’unir pour gagner des marchés publics

Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang, a invité les entreprises locales à mutualiser leurs forces pour augmenter leur chance de gagner des marchés publics.Au Sénégal, 67 % des marchés de la commande publique, passés sur les deux dernières années, ont été exécutés par les entreprises locales selon les rapports d’audit et de gestion des années 2020 et 2021 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) publiés mercredi 30 novembre 2022 à Dakar.

Ce taux, bien que salutaire, peut être amélioré si l’on en croit le Directeur général de l’ARMP, Saër Niang. « Il faut mettre en confiance le secteur privé national et lui permettre d’arriver à remporter les marchés. Aujourd’hui, si 67 % des marchés sont entre ses mains, seul ou en groupement, nous pouvons peut-être arriver à l’améliorer pour atteindre 80 voire 85 % », a-t-il déclaré.

Pour y arriver, « nous encourageons le secteur privé à davantage aller en groupements. Il ne sert à rien d’aller toujours seul, d’être un singleton dans un environnement concurrentiel. (Car) les gens peuvent tirer leur épingle du jeu en favorisant les groupements entre entreprises locales », a-t-il souligné.

Au Sénégal et dans l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa), l’essentiel des groupements qui soumissionnent à la commande publique sont l’œuvre, selon M. Niang, d’une entreprise locale et celle étrangère.

« Les entreprises nationales doivent aujourd’hui se parler et aller ensemble. Si elles le font, il y a de fortes chances que dans les années à venir elles remportent 100 % des marchés. Nous devons tout faire pour que la collaboration au niveau communautaire soit renforcée », a-t-il plaidé.

Saër Niang est convaincu que si le Sénégal veut avoir un secteur privé national fort, « il faut que les autorités contractantes jouent correctement
le jeu».  Cela, d’autant plus que les textes permettent, dans un appel d’offre ouvert international, que les sociétés sénégalaises ou communautaires aient un taux de préférence de 15 %. « Cela veut dire qu’elles peuvent être 15 % plus chères par rapport aux entreprises extra-communautaires et gagner le marché », a-t-il indiqué.

En 2020 et 2021, environ trente mille marchés ont été passés chaque année pour un budget d’environ 2600 milliards de FCFA. Ceux-ci sont dominés par les marchés de travaux qui représentent à peu près 85 % de la commande publique. Les appels d’offres ont représenté près de 82 à 85 % des marchés passés. Par ailleurs, les ententes directes, autrefois calculées par la valeur, sont désormais mesurées par le nombre. Cela a permis de passer de 6 % voire 7 % en 2018 et 2019 à 4 % et 5 % durant les deux dernières années.

« Nous pouvons retenir que la transparence est respectée dans les marchés publics qui, pour l’essentiel, sont passés par appel d’offre, le mécanisme par défaut de passation des marchés », s’est réjoui le Directeur général de l’ARMP.

En outre, le nombre de recours de contestation sur l’attribution des marchés a drastiquement diminué ces deux dernières années. D’environ 400, il y a quelques années, ils sont respectivement passés à 200 et 175 recours en 2020 et 2021.

« Cette baisse drastique est due à la professionnalisation consécutive aux diverses formations octroyées aux agents contractants et la transparence dans l’attribution des marchés », a soutenu Saër Niang.

S’agissant des entreprises étrangères qui opèrent sur le territoire national, il a fait savoir que celles-ci sont dominées par les sociétés chinoises qui gagnent 18 % des appels d’offres. Elles sont suivies par les entreprises françaises et turques qui sont autour de 4 %. Les sociétés allemandes, marocaines et émiraties complètent la liste avec environ 3 % des parts de marché.

Sénégal : l’ARMP démasque les « magouilles en série »

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la publication de rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).Sous le titre « danse sur la Covid », EnQuête évoque les rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) du Sénégal. Le journal note que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) et le ministère de l’Education nationale sont « épinglés sur les marchés de la Covid ».

Libération déplore les « magouilles en série » après avoir lu les nouveaux rapports de l’ARMP, dénonçant surtout les marchés de « gré à gré », la gestion de certains fonds municipaux et la « collusion frauduleuse au cœur du secrétariat du gouvernement ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien estime que « les entreprises (sont) saignées à blanc » avec les « contrôles inopinés des impôts ». Face à « ces objectifs de recettes qui tuent l’entreprise », des entrepreneurs « dénoncent un braquage fiscal organisé », affirme le journal.

Après son audition en novembre dernier par le doyen des juges dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par la masseuse Adji Sarr, l’opposant Ousmane Sonko sera confronté mardi 6 décembre prochain à cette plaignante, indique Le Quotidien, qui fait état de la « Sweet d’un feuilleton », en référence au salon de massage où se seraient passés les faits incriminés. Pour L’Observateur, c’est « le face-à-face de tous les dangers » parce que la dernière audition de Sonko avait nécessité le déploiement d’un important dispositif des forces de l’ordre à Dakar.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, L’AS parle de « ces Lions qui ont secoué la Tanière » après la qualification en huitième de finale. Le journal cite les milieux Pathé Ciss et Pape Guèye ainsi que Ilimane Ndiaye, qui ont livré un match abouti mardi dernier face à la Colombie (2-1). Le Sénégal, qui « n’a plus rien à perdre », d’après l’ancien international Ferdinand Coly, affronte dimanche en huitième de finale l’Angleterre.

Cette rencontre a un « air de Premier League » puisqu’au moins dix Lions évoluent dans le championnat anglais, souligne Bés Bi. Alors que l’Angleterre est ultra favorite, le capitaine et défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly précise tout de même que « la force de cette équipe (sénégalaise), c’est qu’elle ne doute pas ». De son côté, son homologue anglais, Harry Kane, ne sous-estime pas l’équipe championne d’Afrique en titre, affirmant dans Stades que « ce sera très dur contre le Sénégal ».

Sénégal : l’autoroute Dakar-Saint-Louis reçoit un nouveau financement

Le Sénégal va recevoir un nouveau financement d’une centaine de milliards de FCFA pour la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.Alors que la construction de l’autoroute reliant la capitale sénégalaise au centre du pays avance à grands pas, le projet de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis est également en bonne voie. Plusieurs bailleurs continuent d’apporter leur soutien à ce projet qui va permettre le désenclavement des régions nord du Sénégal. La Banque africaine de développement (Bad) est l’un des derniers investisseurs qui a décidé de prendre part au montage financier de plusieurs milliards de FCFA. Elle a approuvé, mercredi 30 novembre, à Abidjan, un prêt de 166,36 millions d’euros, soit plus de 111 milliards de FCFA.

L’institution financière basée dans la capitale ivoirienne explique qu’elle apporte un prêt de 119,69 millions d’euros là où l’Africa Growing Together Fund, une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine, va accorder de son côté un prêt de 46,67 millions d’euros.

Les travaux de l’autoroute Dakar – Saint-Louis sont prévus pour se dérouler en deux phases. La première phase, qui s’étend sur un linéaire de 114 kilomètres, part de Tivaouane Peulh à Lompoul, pour un coût global de 365 millions d’euros, soit près de 245 milliards FCFA. La deuxième phase, quant à elle, concerne un linéaire de 81 km reliant Lompoul à Saint-Louis.

En octobre 2021, le directeur général de l’Agence autonome des travaux et de gestion des routes (Ageroute) du Sénégal estimait que « les travaux débuteraient à la mi-2022 pour se terminer en juin 2025 ».

Le projet vise notamment, à construire une autoroute à 2×2 voies de 3,5 mètres extensibles à 2×3 voies sur 200 kilomètres y compris la construction de huit échangeurs et l’aménagement de 113 passages pour piétons dont  82 inferieurs et 31 supérieurs, à construire 50 kilomètres de pistes et 8 kilomètres de voiries dans les localités traversées avec éclairage public solaire dont 3 kilomètres dans la commune de Mékhé, 2 kilomètres à Guéoul et 3 autres kilomètres à Kébémer, et à protéger l’autoroute contre l’ensablement par la réalisation de 200 km de plantation linéaire en 2 fois 2 lignes.

Il va aussi permettre de construire et de réhabiliter des infrastructures sociales notamment trois centres ou postes de santé, un bâtiment du laboratoire de recherche en sciences de la santé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la deuxième université du Sénégal. Des infrastructures marchandes, notamment trois gares routières, seront également construites ou réhabilitées. Toutes ces infrastructures seront alimentées en énergie solaire photovoltaïque, assure un communiqué de la Bad.

Les principales zones desservies qui constituent la zone d’intervention du projet sont les régions de Dakar et de Thiès ainsi que les départements de Saint-Louis, de Kébémer et de Louga. La zone compte près de sept millions d’habitants, soit 42,76% de la population totale du Sénégal.

 « Le Projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis va permettre de désenclaver les régions Nord, considérées comme le grenier en riz du Sénégal et qui est aussi une zone à forte potentialité minière. Il va contribuer à la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement qui vise la transformation des produits agricoles, en réduisant substantiellement leurs coûts d’acheminement », précise Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest.

Le Sénégal célèbre la qualification des Lions en 8ème du Mondial

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, titrent essentiellement sur la qualification de l’équipe nationale au second tour du mondial Qatar 2022.« Grandiose ! », s’exclame Sud Quotidien qui souligne que « tout est bien qui finit bien ». « Malgré une défaite d’entrée, les « Lions » ont enchaîné deux victoires pour valider leur ticket des 8es de finale », écrit le journal.

« Les Lions en 1/8 e, 20 ans après ! », titre Le Témoin. « Dans un match intense, les +Lions de la Teranga+ ont dominé les Equatoriens (2-1) et retrouvent les huitièmes de finale comme en 2002. Ce, dans l’ambiance surchauffée du Khalifa International Stadium où les hommes d’Aliou Cissé ont tout donné pour marcher sur les traces de leurs glorieux aînés, vingt ans après l’épopée asiatique des protégés de Bruno Metsu.

Et deux ans jour pour jour après la disparition de Pape Bouba Diop, héros de la Coupe du monde 2002 que les Lions avaient achevé en atteignant les quarts de finale », relatent nos confrères.

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Des Lions de légende ». C’est tout simplement un « pari réussi » pour Aliou Cissé et ses poulains, estime Libération là où le quotidien spécialisé Stades fait état du « succès retentissant des Lions » car « le Sénégal a ouvert à l’Afrique les portes des 8èmes de finale de la 22ème édition de la Coupe du monde ».

De son côté Bés bi narre la « belle histoire » derrière cette qualification et donne la parole au sélectionneur national qui déclare : « On dédie cette victoire à Bouba Diop, Metsu et Sadio Mané ».

« Héroïques ! », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de reprendre cette déclaration du président de la République Macky Sall : « Quel match ! Quels joueurs ! Vous avez rendu hommage, en ce jour mémorable, à l’illustre Pape Bouba Diop. Allez toucher maintenant les étoiles ! ».

En 8ème de finale, les protégés d’Aliou Cissé affrontent dimanche l’Angleterre qui a fini première de sa poule. Cela fait dire au journal Le Quotidien que c’est « l’heure du Brexit ». Lors de cette confrontation, il s’agira de « montrer que nous sommes champions d’Afrique », affirme dans les colonnes du journal le capitaine Kalidou Koulibaly.

Moins euphorique, Tribune soutient que « la mission (des Lions est) à moitié remplie » puisque l’objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition et cela passera d’abord par une victoire face à l’Angleterre.

« Quoi de plus normal que de voir le Sénégal se qualifier en huitième de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Attendus à ce niveau de la compétition, les champions d’Afrique en titre ont rétabli la hiérarchie de la poule A en battant l’Équateur (2-1), hier mardi, pour le compte de la troisième journée de la phase de groupe et chipent la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale. L’Équateur, qui s’était permis de jouer les trouble-fêtes à l’issue des deux premières journées, a été ramené à la raison. Et à la maison », commente L’Observateur.

Mondial 2022 : le Sénégal qualifié au second tour

Les Lions ont battu deux buts à un la Tri, ce mardi au Khalifa International Stadium de Doha, lors de la « finale » du groupe A de la compétition.Aux Coupes du monde 2002 et 2018, le Sénégal n’avait besoin que d’un petit point à l’occasion de son troisième et dernier match de poules pour valider son ticket pour les huitièmes de finale. Pour cette édition organisée par le Qatar, il fallait absolument l’emporter afin d’avoir son destin en main.

Jugé frileux par une partie de l’opinion sénégalaise, le sélectionneur Aliou Cissé opère trois changements dans son onze en misant sur des joueurs à l’aise avec le ballon : Pathé Ciss et Pape Guèye au milieu, mais aussi Iliman Ndiaye en attaque.

Le résultat sur le terrain est à la hauteur des attentes. Le Sénégal met le pied sur la balle et se procure des occasions. Dès la 3ème minute, Idrissa Gana Guèye, à la réception d’un centre de Pape Guèye, voit sa frappe du droit raser le poteau d’Hernán Galíndez, le gardien équatorien.

Cinq minutes plus tard, sur un jeu en triangle entre Iliman Ndiaye, Youssouf Sabaly et Boulaye Dia, le dernier nommé se présente en face-à-face avec le portier adverse, mais croise trop son tir.

Technique et lucide, Iliman étale toute sa classe sur la pelouse. Au sortir d’un dribble, le sociétaire de Sheffield United décoche un enroulé du gauche qui passe à côté du cadre. Ismaïla Sarr s’y essaye aussi sans succès.

À force d’aller de l’avant, le Sénégal finit par pousser l’Équateur à la faute. Sur un ballon en profondeur, Ismaïla Sarr prend de vitesse la défense de la Tri. Piero Hincapié, à la ramasse, fauche le Lion dans la surface de réparation. Clément Turpin, l’arbitre français de la partie, désigne immédiatement le point de penalty. En l’absence de Sadio Mané, le tireur attitré, Ismaïla Sarr se fait justice lui-même en le transformant froidement (0-1, 44′).

Pour le début de la seconde période, Gustavo Alfaro, le coach argentin de l’Équateur, effectue deux changements dans l’entrejeu. Son équipe se montre offensive. Le Sénégal recule d’un cran pour procéder en contre-attaque. Les minutes passent, les deux équipes restent sur leurs stratégies.

Moises Caicedo, esseulé au second poteau, sur un corner botté par Gonzalo Plata et prolongé, sanctionne le Sénégal (1-1, 67′). Tout est à refaire pour les Lions qui sont dans l’obligation de gagner. Au final, les protégés d’Aliou Cissé ne vont pas douter longtemps.

Sur un coup franc, exécuté par Idrissa Gana Guèye, Kalidou Koulibaly hérite du cuir après un mauvais renvoi d’Enner Valencia. Le capitaine sénégalais, d’une volée du droit, redonne l’avantage à son pays (1-2, 70′).

À partir de ce moment jusqu’à la fin du duel, l’Équateur s’emploie à arracher le point qui lui ouvrirait les portes des huitièmes de finale. Le Sénégal souffre, mais ne rompt pas. Les Lions, comme en 2002, joueront donc le second tour de la Coupe du monde. Un exploit sans leur leader technique, Sadio Mané.

Avec six points, le Sénégal termine à la 2ème place de la poule A derrière les Pays-Bas (7 points), qui ont infligé au Qatar, le pays hôte du tournoi, sa troisième défaite en autant de rencontres.

« Vaincre », le mot d’ordre du Sénégal face à l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le match décisif des Lions du Sénégal cet après-midi (15h GMT) face à l’Equateur, une rencontre dont le vainqueur se qualifiera directement aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de football en cours au Qatar.De façon pragmatique, Bés Bi appelle les Lions à « vaincre » la Tri, surnom de la sélection équatorienne, pour passer au second tour du Mondial qui se déroule au Qatar. Cet appel à la victoire s’explique par le fait que « je viens d’un pays qui n’aime pas la défaite », souligne le sélectionneur Aliou Cissé, conscient que la tâche ne sera pas facile cet après-midi (15h GMT) pour ses protégés.

C’est pourquoi Le Témoin note que « le Sénégal joue sa survie mondiale » après une défaite et une victoire dans la Poule A qu’il partage avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur, qu’il doit battre pour s’assurer une place en huitièmes de finale. Le mot d’ordre est donc de « gagner » puisqu’en cas de défaite ou de match nul, ce sera « retour à la maison » pour les Lions, prévient Aliou Cissé.

« Il n’y a pas de calcul à faire », poursuit le technicien sénégalais dans Le Quotidien, qui de son côté souligne qu’Aliou Cissé doit « réussir le bon Tri » pour assurer cette « victoire impérieuse sur l’Equateur ». Toutefois, « il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu », note-t-il dans Walf Quotidien même si son homologue équatorien, Gustavo Alvaro, estime que « le Sénégal est l’adversaire le plus redoutable » du groupe A.

EnQuête s’arrête sur le « duel de coachs » pour le match Sénégal / Equateur. « On est confiants et pas tétanisés par l’enjeu. Il nous faut rester concentrés et gérer les temps faibles », estime Aliou Cissé. Même si le match nul qualifierait son équipe face au Sénégal, le sélectionneur de l’Equateur déclare de son côté : « Nous ne cherchons pas le nul, nous voulons gagner. Nous savons que ce sera une rencontre difficile ».

Ce match est plutôt « décisif », précise Stades qui rappelle que les deux équipes se retrouvent 20 ans après leur dernière confrontation, un match que la Génération 2002 du Sénégal avait gagné (1-0) dans la préparation de sa première participation en Coupe du monde qui se déroulait à l’époque en Corée du Sud et au Japon.

Mais en match officiel, le Sénégal a très rarement triomphé face aux équipes sud-américaines. C’est ainsi qu’il avait été éliminé de la Coupe du monde 2018 après une défaite (1-0) lors de son dernier match de poule face à la Colombie, une équipe sud-américaine comme l’Equateur. Le quotidien sportif appelle ainsi les Lions à « briser la malédiction du troisième match au Mondial ». Mais malédiction ou pas, les Lions sont « dos au mur » et doivent « gagner ou périr », selon Les Echos là où Le Soleil note que c’est un match « sans calcul ».

Le quotidien national revient en même temps sur la rencontre entre le président Macky Sall et les acteurs des écoles coraniques, communément appelées « daaras ». « Les daaras désormais pris en compte par l’Etat », souligne le journal avant de noter que 20 % du Fonds de dotation à l’éducation leur seront désormais dédiés. En plus de l’annonce du prix du président de la République de récital du Coran, le chef de l’Etat a décrété également le 28 novembre Journée nationale des daaras.

Lutte contre le VIH : stagnation des progrès chez les enfants et femmes enceintes (Unicef)

Les progrès en matière de prévention et de traitement du VIH pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ont pratiquement stagné au cours des trois dernières années selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).A quelques jours de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) tire la sonnette d’alarme sur la prise en charge des enfants et femmes enceintes atteints du Sida. Dans un communiqué diffusé ce lundi, il informe que la bataille contre la pandémie chez ces personnes n’a pas beaucoup évolué ces dernières années.

A en croire l’organisme onusien, environ 110.000 enfants et adolescents (0-19 ans) sont morts de causes liées au Sida en 2021, selon ses derniers chiffres. Pendant ce temps, 310.000 autres personnes ont été nouvellement infectées, portant le nombre total de jeunes vivant avec le VIH à 2,7 millions.

Par ailleurs, souligne le document, si le nombre total d’enfants vivant avec le VIH est en baisse, l’écart de traitement entre les enfants et les adultes continue quant à lui de croître.

Dans les pays prioritaires pour le VIH de l’Unicef, la couverture du traitement antirétroviral pour les enfants était de 56 % en 2020 mais est tombée à 54 % en 2021. Cette baisse est due à plusieurs facteurs, notamment la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales, qui ont accru la marginalisation et pauvreté, mais reflète également une volonté politique en déclin et une riposte au Sida en berne chez les enfants.

À l’échelle mondiale, un pourcentage encore plus faible d’enfants vivant avec le VIH avait accès au traitement (52 %), qui n’a que légèrement augmenté au cours des dernières années.

Pendant ce temps, la couverture parmi tous les adultes vivant avec le VIH (76 %) était supérieure de plus de 20 points de pourcentage à celle des enfants. L’écart était encore plus grand entre les enfants et les femmes enceintes vivant avec le VIH (8 %).

De manière alarmante, le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant avec le VIH et non sous traitement antirétroviral a augmenté au cours des sept dernières années, atteignant 72 % en 2021, soit le même niveau qu’en 2012.

« Bien que les enfants aient longtemps pris du retard sur les adultes dans la riposte au Sida, la stagnation observée au cours des trois dernières années est sans précédent, mettant trop de jeunes vies en danger de maladie et de mort », a déclaré Anurita Bains, Cheffe adjointe de la lutte contre le VIH/Sida à l’Unicef, citée par la note.

Selon Mme Bains, les enfants passent entre les mailles du filet parce que les acteurs de la lutte échouent collectivement à les trouver, à les tester et à leur faire suivre un traitement qui leur sauverait la vie. « Chaque jour qui passe sans progrès, plus de 300 enfants et adolescents perdent leur combat contre le Sida », a-t-elle alerté. 

En outre, note le communiqué, de nombreuses régions – Asie et Pacifique, Caraïbes, Afrique orientale et australe, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Afrique occidentale et centrale – ont également connu des baisses de la couverture du traitement chez les femmes enceintes et allaitantes en 2020, l’Asie et le Pacifique et le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ayant connu de nouvelles baisses en 2021.

À l’exception de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui continue de subir le fardeau le plus élevé de la transmission mère-enfant, aucune des régions susmentionnées n’a retrouvé les niveaux de couverture atteints en 2019. Ces perturbations mettent la vie des nouveau-nés en danger. En 2021, plus de 75.000 nouvelles infections infantiles se sont produites parce que les femmes enceintes n’ont pas été diagnostiquées et mises sous traitement.

Tendances positives à plus long terme

Bien qu’ils ne représentent que 7 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH, les enfants et les adolescents représentaient 17 % de tous les décès liés au Sida et 21 % des nouvelles infections à VIH en 2021, souligne l’Unicef. À moins que les moteurs des inégalités ne soient traités, prévient ce dernier, mettre fin au Sida chez les enfants et les adolescents restera un rêve lointain.

Cependant, relativise le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, les tendances à plus long terme restent positives. Les nouvelles infections à VIH chez les jeunes enfants (0-14 ans) ont chuté de 52 % entre 2010 et 2021, et les nouvelles infections chez les adolescents (15-19 ans) ont également chuté de 40 %. De même, poursuit-il, la couverture du traitement antirétroviral à vie chez les femmes enceintes vivant avec le VIH est passée de 46 % à 81 % en une seule décennie.

« Avec un engagement politique renouvelé pour atteindre les plus vulnérables, un partenariat stratégique et des ressources pour intensifier les programmes, nous pouvons mettre fin au sida chez les enfants, les adolescents et les femmes enceintes », a indiqué Anurita Bains.

Sénégal : l’armée effectue un exercice militaire au nord

La manœuvre nationale, un exercice bisannuel des armées sénégalaises, se déroule du 26 novembre au 2 décembre 2022 dans le nord du pays.Décrit comme un îlot de stabilité dans un océan d’insécurité, le Sénégal prend très au sérieux les menaces sécuritaires dans la sous-région. Les groupes terroristes ont fini de s’installer dans une grande partie du territoire malien voisin, obligeant les autorités sénégalaises à déployer des moyens colossaux dans la partie est du pays. Dans cette politique préventive, ces dernières ne veulent pas négliger la sécurité au nord du Sénégal où se trouve la frontière avec la Mauritanie.

C’est dans ce sens que l’édition 2022 de la manœuvre nationale « Ferlo » est conduite dans un espace compris entre les régions de Louga, Saint-Louis et Matam, affirme un communiqué de l’armée sénégalaise. Ceci explique d’ailleurs le choix du nom « Ferlo », qui désigne une zone sylvo-pastorale semi-désertique du nord-est du Sénégal, principalement constituée de savane arbustive et arborée très ouverte et périodiquement soumise à des feux.

S’agissant de la manœuvre nationale, elle consiste à « un exercice interarmées mettant en œuvre plusieurs composantes des armées de terre, de l’air et de mer ainsi que des unités d’appui et de soutien », explique l’armée sénégalaise.

« L’objectif principal est de tester les capacités opérationnelles des unités engagées et leur aptitude à manœuvrer ensemble, dans une opération de défense du territoire national face à un ennemi conventionnel usant de modes d’action hybrides », a-t-elle précisé, soulignant que « d’importants moyens humains et matériels seront déployés à cet effet, dont un hôpital militaire de campagne ».

En outre, la Direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa) note que la manœuvre nationale sera mise à contribution pour organiser des consultations médicales gratuites dans un hôpital militaire de campagne et des dons de médicaments et de matériels médicaux aux postes de santé des localités concernées par cet exercice militaire, « dans le cadre du concept Armée-Nation ».

Le Sénégal renforce sa sécurité en attendant le match contre l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la hausse du budget du ministère de l’Intérieur pour renforcer la sécurité publique et la préparation du troisième match du Sénégal face à l’Equateur, décisif pour la qualification en 1/8e de finale de la Coupe du monde de football.Le Quotidien affirme que « le Sénégal investit dans la paix », indiquant que « près de 149 milliards FCFA d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur » sont prévus pour la sécurité publique. L’objectif d’un tel montant est lié aux enjeux de l’exploitation des hydrocarbures et la lutte contre le terrorisme, explique le journal.

Walf Quotidien s’« inquiète » de son côté du « surarmement » des forces de l’ordre et de sécurité sous le régime de Macky Sall. « L’Etat dépense sans compter dans ce secteur. Une situation qui serait la résultante des événements tragiques de mars 2021 », souligne le journal.

EnQuête s’intéresse à la lutte contre la vie chère au Sénégal, avec « le chantier des salaires ». En effet, les salaires des forces de défense vont passer de 68,7 milliards à 107 milliards FCFA. Globalement, il y a une revalorisation des salaires pour un montant de 236 milliards FCFA dans le budget de 2023, précise le journal.

Sur la délocalisation du service de l’hôpital Aristide Le Dantec au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur fait état d’« un hangar de souffrances pour les hémodialysés ». « C’est la croix et la bannière », confie leur porte-parole, Ibrahima Sow.

Pour le dernier virage des phases de poules de la en Coupe du monde au Qatar, les Lions du Sénégal de football sont « gonflés à bloc » avant leur troisième match de poule « décisif », prévu mardi après-midi, contre l’Équateur. « Après s’être offert un sursis, les Lions jouent leur qualification pour le second tour contre la +Tri+. Tout autre résultat que la victoire éliminerait la bande à Kalidou Koulibaly », le capitaine du Sénégal. Le quotidien national espère une victoire des protégés du sélectionneur Aliou Cissé « pour honorer la mémoire de Pape Bouba Diop », premier buteur des Lions en Coupe du monde, « décédé le 29 novembre 2020 ».

Stades pénètre dans la Tanière et explique « comment le Sénégal se prépare » pour son match face à l’Equateur, un « finale » avant la lettre puisque le vainqueur se qualifie directement aux huitièmes de finale du Mondial. Le quotidien sportif affirme que cinq Lions sont sous la menace d’une suspension pour le match d’après en cas de nouvel avertissement. Si le latéral gauche Ismail Jakobs note que « ça va être compliqué », l’ancien international El Hadji Diouf estime que le Sénégal doit « gagner pour Papa Bouba Diop ».

« Aujourd’hui, on a un match contre l’Equateur, le match le plus important de l’histoire du football sénégalais. Il faudra répondre (présent) car le Sénégal doit jouer les huitièmes de finale de cette Coupe du monde », a poursuivi dans Source A le double Ballon d’or africain qui transmet désormais son expérience du haut niveau à l’actuelle génération de l’équipe nationale.

« Je suis souvent avec les plus jeunes, ils ont besoin de moi, j’ai envie de les transformer en joueurs de classe mondiale. Je sais qu’ils ont la capacité de le faire et Iliman Ndiaye l’a montré contre le Qatar (3-1) » en délivrant la passe décisive du troisième but du Sénégal à Bamba Dieng, se réjouit l’ancienne star des Lions.

Mondial 2022 : la Tunisie s’incline devant l’Australie

Les Aigles de Carthage, pour le compte de la 2ème journée du groupe D de la Coupe du monde, ont réalisé ce samedi une bien mauvaise opération avec une courte défaite (0-1).Héroïque face au Danemark (0-0) lors de son entrée en lice dans la compétition, la Tunisie a complètement raté son match contre l’Australie, son adversaire le plus prenable dans cette phase de groupes.

En première période, les Aigles de Carthage se font punir par Mitchell Duke (23′) dont la tête sur un centre dévié finit sa course au fond des filets du gardien Aymen Dahmen.

Après ce but contre le cours du jeu, la Tunisie passe tout près de l’égalisation à deux reprises. Sur un ballon en profondeur, l’avant-centre Issam Jebali s’arrache pour servir Mohamed Dräger dans la surface de réparation. Mais deux défenseurs australiens surgissent et taclent pour empêcher le piston d’ajuster leur portier (41′).

Jebali, toujours lui, effectue un centre depuis le côté droit de l’attaque tunisienne. Présent au premier poteau, le capitaine Youssef Msakni ne parvient pas à cadrer sa reprise instantanée (48′).

Dans le second acte, les Aigles de Carthage ne se montrent guère dangereux face à une défense bien regroupée. Avec ce revers, la Tunisie amoindrit considérablement ses chances pour passer au tour suivant. Les hommes du sélectionneur Jalel Kadri seront opposés, le 30 novembre prochain, à la France, championne du monde en titre, lors de la 3ème et dernière journée de la phase de poules.

Médias: les organes de régulation de l’Uémoa en conclave au Sénégal

La lutte contre les discours de haine était au menu de cette rencontre tenue récemment dans la capitale sénégalaise.Les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) s’engagent à lutter contre la prolifération des discours de haine et la désinformation. Ainsi, leur organe de régulation de l’audiovisuel ont tenu leur 9e Assemblée générale, jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2022 au Sénégal, rapporte l’Agence de presse sénégalaise  (Aps, publique).

L’évènement de deux qui a également vu la participation de la République de Guinée avait pour thème :  »La lutte contre la prolifération des discours de haine ou violents dans les médias et la désinformation ».

Selon Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, « cette rencontre est l’occasion pour nous d’aborder cette thématique qui est d’une importance capitale pour les pays africains en général et ceux constituant notre chère plateforme en particulier ».

« Les technologies élargissent le champ du possible en matière de communication, fragilisant en même temps les socles de sociétés traditionnellement multiculturelles et ethniques », a indiqué M. Diagne, par ailleurs ancien directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

Poursuivant, il a souligné que « de la liberté d’expression dont le principe est universalisé et renforcé par la radio et la télévision ouvertes aux interpellations citoyennes, notre monde a progressivement glissé vers l’universalité  de contenus ».

Prenant la parole, le président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, René Bourgoin a affirmé que « cette Assemblée qui nous réunit traduit clairement notre vision commune et mieux notre détermination à renforcer nos systèmes de régulation face à tous les défis auxquels nous faisons face ».

Bcéao : Jean Claude Kassi Brou officiellement installé gouverneur

L’ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines doit notamment travailler à la stabilisation de l’inflation notée dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).Jean Claude Kassi Brou a été officiellement installé dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) ce vendredi 25 novembre à Dakar, au Sénégal. Il a été nommé à ce poste le 04 juin 2022 dernier en remplacement de son compatriote Tiemoko Meyliet Koné, promu vice-président de la République de Côte d’Ivoire depuis le 19 avril 2022.

« Dans l’exécution de cette mission, l’une des priorités du moment est de réduire l’inflation, qui se situe actuellement à un taux élevé », a indiqué le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), Sani Yaya à M. Brou.

Pour y arriver, « vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance, dans un contexte marqué par des chocs multiples, notamment celui induit par la guerre russo-ukrainienne, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de Covid-19 », a conseillé Sani Yaya.

Ce dernier, également ministre de l’Economie et des Finances du Togo, a par ailleurs invité le nouveau gouverneur à consolider l’œuvre entamée par ses prédécesseurs, à veiller au respect de l’application des dispositions, traités, accords et conventions, des statuts et protocoles de la Bcéao.

Dans l’exercice de cette nouvelle mission, le nouveau gouverneur de la Bcéao devra notamment compter sur le concours loyal de ses collaborateurs, mais aussi la coopération de la communauté bancaire et financière des Etats membres et des partenaires, a souligné Sani Yaya.

En effet, note-t-il, des choix efficaces s’imposent pour maintenir les économies de l’Uémoa sur une trajectoire de croissance forte, tout en travaillant à préserver la stabilité macroéconomique des pays concernés, laquelle se trouve « menacée par les soubresauts de la conjoncture internationale ».

« La préservation de la stabilité financière est une mission fondamentale de la Bcéao. Les défis sont nombreux notamment dans le secteur bancaire, monétaire et financier, qui est de plus en plus exposé aux effets de la révolution numérique, avec l’émergence de nouveaux acteurs et produits qui, s’ils sont de nature à faciliter l’inclusion financière et la fluidité des transactions, ne sont pas simples », a-t-il dit.

Conscient du poids de l’héritage qui lui a été légué, Jean Claude Kassi Brou a rappelé que d’importants défis interpellent les dirigeants actuels dans un contexte où les attentes des États, des acteurs du système financier et des populations sont fortes et urgentes.

« Outre la lutte contre l’inflation, d’autres défis retiendront toute notre attention au cours des prochaines années. Il s’agira de la stabilité macroéconomique, notamment monétaire, gage de la confiance pour les épargnants et les investisseurs nationaux et internationaux, du financement sein de nos économies pour soutenir une croissance saine et durable, du renforcement de la solidité de notre système bancaire, de la poursuite du développement d’un secteur de la microfinance solide et performant en termes d’accès des populations à faible revenu aux services financiers, de l’approfondissement du marché financier régional et de l’accroissement de l’inclusion financière, grâce notamment à toutes les possibilités offertes par la numérisation », a listé M. Brou.

Il a ainsi annoncé la finalisation prochaine de nouvelles lois sur l’activité de la réglementation bancaire, sur la microfinance et sur la réglementation des relations financières extérieures, les Etats membres de l’Union ainsi que sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Mondial 2022 : le Sénégal se relance face au Qatar

Les Lions du Sénégal se sont imposés, vendredi 25 novembre 2022 à Al Thumama Stadium de Doha, devant le Qatar (1-3) pour sa deuxième sortie en coupe du monde.Après la défaite inaugurale contre les Pays-Bas (2-0), lundi 21 novembre 2022, les Lions du Sénégal ont signé une victoire importante devant le Qatar, pays organisateur (1-3).

Ce match, maîtrisé dans l’ensemble par les hommes d’Aliou Cissé, s’est décanté avant la pause. Sur une relance ratée d’un défenseur qatari, Boulaye Dia s’empare du cuir et d’une frappe à ras de terre puissance ouvre le score (0-2, 41′).

Au retour des vestiaires, le champion d’Afrique appuie sur l’accélérateur et double la mise sur une tête imparable de Famara Diédhiou (0-2, 48′). Le Sénégal fait le plus dur et cherche à préserver ce résultat. Mais le Qatar ne se laisse pas faire et finit par marquer son premier but en coupe du monde, par l’intermédiaire de Mohammad Muntari (1-2, 78′).

Les hommes de Félix Sanchez se jettent à l’abordage pour tenter d’arracher le but égalisateur, mais ils se font punir par le troisième but sénégalais. Sur un excellent travail d’Iliman Ndiaye sur le couloir droit, Bamba Dieng, servi en pleine surface, ajuste le gardien qatari Barsham pour tripler le score (1-3, 84′).

Après la déception du premier match, les Lions de la Teranga signent ainsi la première victoire de l’Afrique dans cette coupe du monde devant le Qatar (1-3), après deux matchs nuls (Tunisie, Maroc) et trois défaites (Sénégal, Cameroun, Ghana).

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly, en bonne position pour accrocher la qualification en huitièmes de finale, peuvent désormais scruter avec un peu plus de sérénité le match entre les Pays-Bas et l’Equateur (16 heures Gmt), les deux autres équipes qui composent cette poule A.