Nécrologie, politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA reviennent sur le décès de Cheikha Mariama Niass ((1932-2020), grande figure de la société sénégalaise et d’autres sujets dominés par la politique et les faits de société.Le Soleil rend « hommage à un serviteur du coran » après le rappel à Dieu de Seyda Mariama Niass fille de Cheikh Al-Islam El hadji Ibrahim Niass. Le quotidien national ajoute que le Khalife de Medina Baye (cité religieuse de Kaolack, ville du centre du Sénégal) est gagné « l’émotion », pendant que Macky Sall regrette  « la perte d’+une grande promotrice de l’éducation des jeunes filles+ ».

Décès de Seyda Mariama Niass, « Médina Baye perd sa mère » titre EnQuête. « Éteinte à 88 ans, elle sera inhumée aujourd’hui à Medina Baye » rapporte le journal.

Pour le journal L’AS, « le Coran perd sa fidèle compagne ». La célèbre école située à la Patte d’Oie qui porte son nom devient orpheline », ajoute la parution.

« Qadimatul Quran, la servante du coran s’en est allée » ajoute Vox Populi qui illustre son article par une photo de Seyda Mariama Niass en train de lire un exemplaire du Coran .

Restons à Kaolack (centre du Sénégal à 191 km de Dakar) avec Vox Populi qui met en exergue la sortie du Khalife de Léona Niassène sur la tenue de la ziarra annuelle. Face à une éventuelle interdiction pour cause de Covid-19, « le khalife menace Macky Sall avec ses Djinns » informe le journal.

Interdiction de la Ziarra annuelle à Leona Niassene, « le khalife met en garde l’Etat» ajoute  Sud Quotidien. Le journal rapporte les propos du Khalife qui soutient « l’évenement religieux prévu vers mars prochain aura bel et bien lieu »

Dans les colonnes du journal Les Échos, le Khalife est même catégorique. « Nous allons organiser (la ziarra) de gré ou de force. Si Macky veut avoir des soucis avec les Djinns de Leona qu’il l’interdise» déclare Cheikh Ahmed Tidiane Niass « Oumaïma ».

Pour parler de Politique, Le Quotidien ouvre « ses marches » à Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et responsable APR (Alliance pour la République, parti au pouvoir) à Dakar. Le journal dans un jeu de mots titre « qu’il n’y a pas K (cas) » pour le contrôle de Dakar rapportant ainsi les propos du ministre. « Nous avons récupéré les communes qu’ils (opposants) avaient gagnées » indique Diouf Sarr, avant de s’interroger « qu’est-ce que la ville a fait depuis 2014? ».

Walf Quotidien consacre sa Une à une autre responsable de l’APR, Aminata Touré ancienne présidente du Cese (Conseil Économie, Sociale et Environnementale). Ambition présidentielle, CREI, audit du Cese, « Mimi crache des vérités » lance le journal qui cite un extrait d’une interview parue de la l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique basé à Paris.

Sur un tout autre registre, L’Observateur consacre un billet retour à Thiaroye en donnant la parole aux pêcheurs de cette localité touchés au mois de novembre dernier par une +maladie mystérieuse+. « Les pêcheurs guéris racontent l’enfer de la maladie (…) » indique le journal.

En sport, Record informe que Sadio Mane égale Luis Suarez à Liverpool en devenant le cinquième meilleur buteur de l’histoire du club anglais en Premier League. Le journal précise que « le Lion a inscrit 69 buts en Premier League, (sans) aucun penalty »

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

A lire aussi: Dialogue avec les terroristes: lueur d’espoir à Bamako

L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

A lire aussi: Mali : l’intégration d’ex-rebelles dans l’armée, « un couteau à double tranchant » (expert)

« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.

Sénégal : Teungueth FC neutralisé par le Raja, Jaraaf entre en lice

Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine de football, a été tenu en échec (0-0) mardi à Thiès par le Raja de Casablanca.Si la montagne était un peu haute, l’équipe marocaine était pourtant prenable hier après-midi à Thiès, à 70 km de Dakar. Mais les poulains du coach Youssouf Dabo n’ont pas su trouver la faille durant les quatre-vingt-dix minutes, se compliquant ainsi la tâche avant la manche retour prévue dans deux semaines.

Ce match décisif devra permettre au vainqueur d’accéder aux phases de poules de la Ligue des champions africaine. Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Au premier tour de ces éliminatoires, Teungueth FC avait pu obtenir les ressources nécessaires, malgré l’arrêt du championnat sénégalais depuis dix mois à cause de la Covid-19, pour sortir Gambien Armed Forces (1-1; 2-0).

Ce mercredi après-midi par ailleurs, le Jaraaf de Dakar reçoit les Ivoiriens du FC San Pedro, en match aller des éliminatoires de la Coupe des confédérations africaine, l’équivalent de la Ligue Europa. Sur la même pelouse du stade Lat Dior de Thiès, l’équipe du coach Malick Daff veut faire plus que son homologue sénégalais engagé en Ligue des champions.

« Nous savons qu’il y aura deux manches à jouer et la première c’est ce mercredi et nous allons tout faire pour gagner », a déclaré le technicien à l’APS.

« Nous avons beaucoup de respect pour notre adversaire, mais cela ne veut pas dire que nous n’avons aucune ambition, au contraire », a ajouté Malick Daff qui s’attend à une rencontre de très haut niveau.

Contrairement au Jaraaf, le FC San Pedro est d’après l’entraineur sénégalais une équipe habituée à jouer en Afrique. De ce fait, il appelle ses poulains à soigner leur entrée en matière et éviter certaines erreurs commises contre les Nigérians de Kano Pillars, qu’ils avaient tout de même éliminés (3-1 et 0-0) au premier tour.

« Nous savons que nous avons les moyens de faire mal à tous les adversaires possibles mais il faut en même temps faire preuve d’humilité », a souligné M. Daff, par ailleurs coach de la sélection U17 du Sénégal.

La BAD investit dans les mini-réseaux en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 7 millions de dollars du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa), pour une nouvelle initiative d’assistance technique répondant aux besoins de l’industrie des mini-réseaux renouvelables en rapide évolution du continentLe programme d’accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP), qui vise à développer les investissements privés dans les mini-réseaux sur le continent africain, comprendra trois éléments essentiels: la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux à l’échelle nationale ( MAP) dans quatre pays; la conception et l’amélioration de solutions de réduction des risques financiers; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences, y compris la poursuite du site Web du service d’assistance du mini-réseau vert de la Banque.

La phase initiale d’AMAP devrait conduire à 880 000 nouvelles connexions d’accès à l’électricité fournissant un accès à l’énergie moderne à plus de 4 millions de personnes; plus de 80 MW de production d’énergie renouvelable; la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes; des réductions de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) des émissions de gaz à effet de serre (GES) à vie et la facilitation d’environ 650 millions de dollars d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux.

«(…) L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-réseaux en Afrique, que nous considérons comme un moteur clé pour un accès accéléré à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », a déclaré le vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Dr Kevin Kariuki.

Pour le PDG de l’Africa Minigrid Developers Association, Aaron Leopold «les mini-réseaux sont un élément fondamental mais sous-soutenu de l’avenir énergétique de l’Afrique ».

A l’en croire, « pour atteindre l’ODD 7, la cible des Nations Unies pour l’accès universel à l’énergie, le secteur doit être radicalement élargi, et pour ce faire, un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour amener les gouvernements, les investisseurs et, bien sûr, les secteur des mini-réseaux le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces. Pour ces raisons, AMDA est ravie de voir la BAD travailler pour amener les investissements dans les mini-réseaux en Afrique au niveau supérieur ».

Politique et Covid-19 se maintiennent à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et la 2è vague de Covid-19 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Vérité sur le projet de loi modifiant la loi 1969 sur l’état d’urgence et l’état de siège-Rien ne change, aucune prérogative du président ne sera renforcée », titre Les Echos, précisant que contrairement à ce qui se murmure, les dispositions de la loi précitée reste intactes, mais que « le gouvernement a juste ajouté un nouveau régime intitulé +gestion des catastrophes naturelles et sanitaires+ ».

Sud Quotidien revient sur le report des élections locales, les points d’accord en stand-by, la brouille sur le bulletin unique, la caution… et s’exclame : « Ce dialogue qui trouble le jeu ! »

Selon nos confrères, il y a eu 10 mois d’échanges entre pôles dans le cadre du dialogue national pour « un bilan mitigé ».

Ce dialogue politique fait la Une de L’Observateur qui fait des « révélations sur le choix des experts pour l’audit du fichier électoral ». « Le Cabinet Era, les neuf experts étrangers et l’absence de l’opposition. Aucun Sénégalais n’a rempli les critères. La liste sera validée mardi prochain », détaille L’Obs.

« Alliance-mésalliance-Clash entre Gakou et Khalifa », renseigne L’As à sa Une.

Pendant ce temps, Lii Quotidien donne la parole au professeur Jacques Mariel Nzouankeu qui estime qu’ « une candidature de Macky Sall en 2024 serait recevable ».

Le professeur affirme que « nos textes de loi sont mal rédigés, y compris la Constitution ».

Traitant de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien s’entretien avec le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann et affiche le « Pr Seydi sans protocole ».

« Notre réactivité a été un peu lente dans l’ouverture de nouveaux centre de traitement (des épidémies, CTE). Il n’est pas prouvé que le virus qui circule est plus virulent. Le nombre de malades qui ont besoin d’oxygène augmente plus rapidement que les lits », détaille le professeur Moussa Seydi.

Il poursuit dans Lii Quotidien : « Un vaccin, ouï, mais qu’il soit homologué ».

« Covid-19 : Son centre de traitement fermé-Touba cumule 702 cas, 39 décès pour 597 guéris, depuis mars », informe Vox Populi.

A propos de la 2è vague de Covid-19, EnQuête pose « l’équation des moyens » avec le député Mamadou Lamine Diallo qui demande où sont passés les 64 à 90 milliards f cfa alloués à la gestion de la pandémie.

En attendant, Walf Quotidien alerte sur le Magal de Mbacké Kadior, l’Appel des layènes, Porokhane, Kazou Rajab… et titre : « L’Etat, face à des cas communautaires ».

Nos confrères indiquent t que les religieux déchirent l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements.

BAD: 24 millions de dollars pour l’expertise juridique des États en transition

Les Conseils d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds africain de développement (Fad) ont approuvé un don de 16 millions d’Unités de Compte (UC), soit 24,2 millions de dollars, pour renforcer l’expertise juridique et les capacités de négociation des États africains en transition.Les fonds, provenant de la Facilité d’appui à la transition du FAD, fourniront un financement supplémentaire et une flexibilité opérationnelle grâce auxquels la banque pourra aider les pays membres régionaux (PMR) éligibles et confrontés à des problèmes de fragilité à renforcer leur résilience.

L’assistance juridique fournie devrait renforcer l’expertise juridique et la capacité de négociation des pays en matière de gestion de la dette et de litige; gestion et sous-traitance des ressources naturelles et des industries extractives; accords d’investissement et transactions commerciales et commerciales connexes, explique le document.

Ce large éventail de soutiens aux pays en transition garantit que ces pays négocient des accords qui offrent des avantages financiers et non financiers plus importants aux gouvernements et à leurs citoyens.

Cela contribuera à améliorer le climat général de gouvernance et d’investissement et à faciliter les investissements dans les services et la fourniture d’infrastructures, ainsi qu’à attirer les investissements privés.

Sénégal: l’explosion d’un puits de gaz crée la panique

L’incendie samedi d’un puits de gaz dans la région de Thiès, à 70 km de Dakar, donne encore des sueurs froides aux populations riveraines.L’incendie s’est produit le week-end dernier dans la localité de Gadiaga. Selon l’APS, le test d’un ancien puits de gaz naturel dénommé SA2, qui n’était plus productif, s’est soldé par une découverte de gaz, à environ 200 mètres des concessions du village de Dieuleuk, à Gadiaga, dans la commune de Notto Gouye Diama. C’est au moment où les techniciens essayaient de maitriser la fuite de gaz qu’il s’est produit une explosion sous l’effet de la pression et de l’oxygène.

Aucun dommage humain n’est cependant déploré. Mais les craintes demeurent au niveau des habitants après l’incident.

Arrivé sur les lieux lundi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a rassuré les populations riveraines sur le fait que l’incendie ne présente pas de risques pour elles. Il a salué le dispositif sécuritaire mis en place autour du site pour éviter que des personnes s’en approchent.

Le SA2 est un des 16 puits exploités depuis le début des années 2001 par la plateforme de la société Fortesa en consortium avec Petrosen, la société nationale du pétrole.

« La quantité de gaz consumée depuis le début de l’incendie est estimée entre 300 et 500 mètres cubes », d’après les estimations du directeur de production de Fortesa.

En dépit des assurances, les flammes de 4 à 5 mètres de haut étaient encore vivaces lors de la visite du ministre. Mais citant les techniciens du site, M. Sall note qu’il n’y a aucun risque d’explosion dès lors que tout le combustible qui sort du puits est consumé au fur et à mesure.

Toutefois, il déclare ne pas pouvoir se prononcer sur un délai pour l’extinction des flammes. Celle-ci dépendra selon lui de l’expertise et des moyens qui seront mobilisés.

Expert en sécurité incendie, le colonel Mamadou Fofana a déclaré ce mardi dans le quotidien L’Observateur que le « feu est loin d’être éteint » vu qu’il « y a des risques d’explosion secondaire et la projection des installations ».

Si le pompier à la retraite pointe « un problème de pollution atmosphérique avec des gaz toxiques », il prévient aussi contre le risque de voir des gaz « atteindre la nappe ».

En revanche, le ministre Abdou Karim Sall répète dans L’Observateur que « la situation est sous contrôle et il ne peut y avoir de débordement ».

Mais pour prévenir ce genre de danger à l’avenir, « nous allons passer en revue le plan de gestion environnemental et voir les recommandations faites pour mieux accompagner la gestion de ces sites qui peuvent être considérés comme dangereux », préconise-t-il.

Lorient – Rennes : Rennes vise un troisième succès consécutif

Le Stade Rennais a enchainé, face à l’Olympique de Marseille, une deuxième victoire consécutive et revient dans les places européennes. Après avoir tiré la sonnette d’alarme au début du mois de décembre, à la suite d’une défaite face à Lens (0-2), Julien Stéphan a retrouvé de bonnes choses dans son équipe, de quoi lui permettre de retrouver le sourire.Fini la déception de la Ligue des Champions, le Stade Rennais relance sa Ligue 1. Après avoir raté la qualification pour la Ligue Europa en perdant face à Krasnodar en Russie, et enchainer une série de matchs sans la moindre victoire (8 matchs toutes compétitions confondues sans victoire), les Bretons ont retrouvé de leur superbe depuis quelques jours. En effet, après s’être imposé face à Nice dimanche, dans une rencontre quelque peu ennuyante et serrée (1-0), Rennes a renversé l’Olympique de Marseille ce mercredi (2-1). 

Bien aidés par le carton rouge de Pape Gueye, auparavant buteur, à la demi-heure de jeu, les Rouge-et-Noir ont profité de leur supériorité numérique afin de mettre le pied sur le ballon. Si l’OM paraissait supérieur à son adversaire, le club de la cité phocéenne a été handicapé par le rouge de Clément Turpin et Rennes ne s’est pas fait prier. En deuxième mi-temps, les Bretons ont fini par trouver la faille, par deux fois, afin de remporter une victoire importante dans la course à l’Europe. Désormais 6ème de Ligue 1, à seulement 2 points de l’OM (4ème), Rennes peut espérer se battre pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa cette saison. Dans une Ligue 1 très serrée et indécise, le SRFC a pu recoller très vite à la tête du championnat, pour le plus grand bonheur d’Alfred Gomis, le portier titulaire.

S’il n’était pas dans les cages face à l’OM, le portier sénégalais de 27 ans réalise une bonne saison sur le plan individuel. Arrivé cet été pour remplacer son compatriote Edouard Mendy, transféré à Chelsea, l’ancien dijonnais n’a toutefois pas encore réalisé le moindre clean-sheet, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des Champions. Il devrait réintégrer le XI de départ ce dimanche à 17h00 pour le court déplacement à Lorient. Cette rencontre, face au 18ème de Ligue 1, est une parfaite occasion d’enchainer un troisième succès consécutif en Ligue 1, une chose qui n’est plus arrivée depuis le début du mois de septembre et l’enchainement : Montpellier, Nîmes et Monaco. D’ailleurs, les bookmakers de la Ligue 1 voient clairement les Rennais s’imposer au Stade du Moustoir puisque la cote d’une victoire rennaise est de 1,87 malgré le match à l’extérieur, contre 3,50 pour la victoire de Lorient.

Les Merlus sont clairement en manque de confiance ces derniers temps et ont des problèmes offensifs à régler. Rennes a donc l’occasion de se rassurer défensivement, en permettant à Alfred Gomis de décrocher son premier clean sheet, mais aussi de se mettre en confiance et de faire le plein de points avant la courte trêve hivernale. Car dès janvier, tout va s’accélérer et les places européennes vont être très disputées.

Politique et Covid-19 toujours au menu des quotidiens sénégalais

L’actualité relative à la politique et au coronavirus continue d’alimenter la presse sénégalaise reçue ce mardi à APA.« Mise en veilleuse des programmes phares, persistance des pratiques politiciennes…Macky, un quinquennat en question ! », titre Sud Quotidien.

Ce journal écrit alors que l’échéance de son programme quinquennal PSE2 prévu pour 2023 pointe à l’horizon, le président Macky Sall tarde encore à traduire en actes plusieurs de ses engagements. « Sur le plan politique, rappelle Sud Quotidien, sa gestion des affaires publiques reste toujours tributaire de certaines pratiques politiciennes ».

« CNRI, CNRF, Dialogues…Macky et ses commissions mort-nées », titre Walf Quotidien, soulignant que « créées à la pelle pour étouffer un sujet en débat, les commissions à l’obsolescence programmées sont, dans leur quasi-totalité, à l’état mort clinique ».

Le quotidien EnQuête reste avec l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qui est « dans le collimateur de son propre camp », s’interrogeant : « Mimi trahie ? »

« Lâchée par ses anciens camarades, distante de certaines forces de l’opposition qu’elle a toujours combattues, Aminata Touré se retrouve isolée », note EnQuête.

Au Conseil économique, social et environnemental (Cese) notamment, Vox Populi informe que son nouveau président, Idrissa Seck a recruté Cheikh Tidiane Mbaye, ancien Dg de la Sonatel et Dr Bamba Cissokho comme conseillers, là où Ousmane Oumar Bâ est bombardé Secrétaire général adjoint.

L’évolution de la pandémie de Covid-19 fait la Une du Quotidien qui note que « le virus s’accroche » et a fait six morts, hier, et 10 en deux jours. « Une lycéenne testée positive à Vélingara », renseigne ce journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « le virus est dans le secteur éducatif ».

« Contaminations au Covid-19 : Le record de toutes les peurs. 121 nouveaux cas enregistrés (hier). 69 cas communautaires », renchérit La Tribune, à côté de Vox Populi qui donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui prévient : « Cette deuxième vague est plus virulente. Il est prématuré d’aborder les choses en termes d’état d’urgence ».

En attendant, L’Observateur plonge dans « l’adaptation dangereuse des Sénégalais à la maladie ».

Dans son entretien avec le quotidien national Le Soleil, le professeur Didier Raoult affirme à propos de la gestion de la Covid-19 : « Le Sénégal doit être fier. Les mutations de ce virus sont inquiétantes. Au Sénégal, pour l’instant, il n’y a pas de signaux qui doivent pousser à l’affolement ».

Revenant sur l’incendie d’un puits de gaz naturel à Ngadiaga (Thiès, Ouest), L’Observateur alerte sur « le risque d’explosion et de mort » car, « le feu est loin d’être éteint ».

« Ngadiaga-Risque de propagation de l’incendie : Les assurances  de Karim Sall (ministre de l’Environnement) », rapporte Le Quotidien.

Covid-19, politique et incendie d’un puits de gaz à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, traitent principalement de la Covid-19, de la politique et de l’incendie d’un puits de gaz à Ngadiaga (Thiès, Ouest).Rapportant que face au coronavirus « l’Etat (est) sur le qui-vive », L’Observateur dénombre huit morts ce week-end et informe qu’ « une réunion d’urgence (est) convoquée par le ministre de la Santé aujourd’hui ».

« Covid-19 : 8 décès en 48 heures, 26 cas graves et 199 nouvelles infections. Nouvelle souche plus contagieuse détectée au Royaume-Uni », informe Vox Populi.

Dans ce journal, Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) alerte : « Il faudra nous préparer à une troisième, une quatrième vagues… ».

Avec « 1093 cas et 24 décès en seulement 10 jours », Les Echos estime qu’ « une véritable catastrophe s’annonce dans le pays ».

Selon nos confrères, l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye est pour l’instauration du couvre-feu, pendant que « Dr Bousso confirme que la 2è vague est bien là et alerte ».

En politique, Walf Quotidien titre : « Conseil économique, social et environnemental-Idy (son nouveau président) porté disparu ».

« Après son retour audacieux à la soupe et le démarrage en fanfare de son magistère au Cese, Idrissa Seck s’est vite éclipsé. Depuis quelques jours, plus personne ne l’aperçoit nulle part, et il est loin des projecteurs de l’actualité », écrivent nos confrères de Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la « main tendue au dialogue national » et dissèque la « stratégie Macky-llée ». Ce faisant, ce journal note que « Macky berne son monde » car, le dialogue national semble lui favoriser plus  que les autres parties prenantes.

A propos du Comité de pilotage du Dialogue national, son président, « Famara Sagna fait le point » dans le quotidien national Le Soleil.

A l’issue d’un entretien avec Jean-Pierre Senghor, Secrétaire  exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, L’Observateur révèle que « le pays (est) sou le menace de la faim » car, « sur les 45 Départements analysés, 15 sont en phase de sous pression et un en crise ».

Le journal d’indiquer que « Salémata, Birkelane, Louga, Koumpentoum, Vélingara, Ranérou, Saraya et Kanel au bord du gouffre ». Ce qui fait que «516.562 personnes (sont) en insécurité alimentaire dont 92.150 à Matam », conclut L’Observateur.

L’incendie sur un site gazier à Ngadiaga fait la Une du Quotidien qui fait état d’un « puits de peur ». « Le pays sans moyens ni ressources pour maîtriser l’incendie. Des spécialistes étrangers en appoint », ajoute Le Quotidien.

« Explosion d’un puits d’hydrocarbure-Le gaz brûle, Ngadiaga transformé en torchère. Situé dans la commune de Notto Gouye Diama, le puits de gaz a pris feu samedi et est toujours en flammes. Faute d’équipement adéquats, le feu peine à être contrôlé par les unités d’intervention. Terrorisées, les populations fuient la zone », détaille Vox Populi.

Le coronavirus et ses conséquences néfastes à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la pandémie de Covid-19 et les fortunes diverses qu’elle a causées à différents secteurs d’activités.L’Observateur souligne que « le pays sombre dans le pire » face à la « nouvelle vague meurtrière » du nouveau coronavirus, soulignant qu’on va vers une « hausse exponentielle du nombre de morts ».

La situation est telle que les structures sanitaires sont « submergées par les cas graves », des autorités étatiques « internées dans des cliniques » pendant que « les riches évacuent leurs malades à l’étranger », rapporte le journal.

Vox Populi titre également sur cette deuxième vague de Covid-19 qui frappe actuellement certaines parties du continent. Le quotidien note que « l’OMS prône des +mesures plus fortes en Afrique+ » vu que 46.000 cas y sont recensés « en moyenne par semaine ». Selon l’organisation onusienne, « le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie ».

En revanche, le secteur de la culture au Sénégal entre « en guerre » à cause des mesures restrictives prises par les autorités pour empêcher la propagation du virus. Le journal souligne que le dîner de gala organisé au musée des Civilisations noires par un ministre « met le feu aux poudres ».  Selon l’acteur et conteur Matar Diouf, « l’Etat tue plus que le virus. Des dizaines de milliers d’artistes n’ont plus de quoi nourrir leur famille ».

Pendant ce temps, L’AS informe que les députés Diop Sy et Mamadou Lamine Diallo sont « guéris de la Covid-19 ». Ce qui n’est pas encore le cas pour le secteur touristique, souligne le quotidien national.

Dans ce cadre, Le Soleil note que l’Etat a décidé de renforcer son soutien. Ainsi, « le crédit hôtelier passe de 15 à 50 milliards de FCFA en 2021 ».

En outre, le journal renseigne que la Chine livre le barrage d’Affiniam après des travaux de réhabilitation de sept mois. Par ailleurs, « 11.400 ha (sont) à aménager pour relancer l’agriculture ».

Sur un autre sujet, L’AS souligne que « l’ITIE épingle les industries extractives » dans le cadre des subventions qui doivent être destinées à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Sur l’affaire des gadgets contenant de l’alcool, Libération renseigne que « tout le stock a été écoulé depuis un mois ». Par ailleurs, quatre commerçants suspectés sont arrêtés et « consignés » à la prison de Rebeuss, note Le Quotidien.

Ce journal rapporte en outre, en politique, que « la guerre ne CESE pas » entre le chef de l’Etat Macky Sall et l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré. Le journal déclare qu’une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) serait mise en branle « pour fouiller sa gestion » de l’institution.

« J’attends avec sérénité », a répondu celle qui est surnommée Mimi.

En football, Stades note qu’un « record tend les bras à Sadio » Mané cet après-midi, à l’ouverture de la quatorzième journée de la Premier League entre son club Liverpool et Crystal Palace de son compatriote Cheikhou Kouyaté.

La star sénégalaise est en effet buteur lors de ses six derniers matchs contre cette équipe londonienne, rappelle le quotidien sportif. Dans ce cadre, il pourrait être « le premier joueur de Liverpool à marquer sept buts de suite face au même adversaire ».

Mais pour Record, le premier enjeu pour Sadio sera de « consolider » la première place des Reds, même s’il est resté neuf matchs sans marquer en championnat.

Société, économie, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par plusieurs aspects de la vie sociétale.EnQuête pointe « la faillite du système » dans ce qu’il considère comme l’affaire des gadgets contenant de l’alcool vendus aux enfants. L’indignation est « générale » et des sanctions sont attendues contre « les commerçants véreux et leurs complices », note le journal.

L’Etat semble toutefois alerte dans la gestion de la Covid-19. Répondant à ceux qui demandent des dérogations sur les mesures restrictives, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr prévient dans Vox Populi que « nous risquons une situation dommageable » dans ce cas. « Je ne parle pas des artistes, des sportifs, de catégories, je parle de principes et d’orientations », souligne-t-il.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien titre sur la gestion de l’immigration irrégulière qui est « une équation à mille inconnus » pour le Sénégal.

Sur la polémique née du renouvellement des accords de pêche avec le Sénégal, « l’UE pêche la bonne parole », d’après Le Quotidien. La représentante de l’institution européenne, Irène Mingasson, note que « nous avons commencé le dialogue avec les acteurs ».

Le quotidien national Le Soleil rapporte que « 161 milliards de FCFA (ont été) versés au Trésor public » en 2019, représentant la part du secteur extractif. En revanche, Libération souligne que la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso) « joue à cache-cache avec les vérificateurs », après avoir été « interpellée sur ses états financiers de 2019 ».

Sur la grève annoncée des enseignants, Walf Quotidien décerne « déjà un zéro pointé pour les élèves », notant que le système éducatif est « saqué dès la rentrée ».

L’Observateur fait focus sur le comité de pilotage du Dialogue national et note que son président, Famara Ibrahima Cissé, est « un cas grave pour le Palais ». Selon le journal, les torts de « Big Fam » sont sa « bouderie et le refus de parler à l’émissaire du président ». Ainsi, le Général Niang est « l’option de rechange qui s’impose » à Macky Sall.

En football, Stades interroge un membre présent depuis sept ans dans le staff des Lions du Sénégal, à savoir le Comorien El Hadad Himidi. Malgré les critiques sur le fond de jeu de l’équipe nationale, ce dernier souligne que le sélectionneur « Aliou Cissé prône un football de conquête, de résultats ».

Sur le sacre de Robert Lewandowski pour le prix Fifa The Best, le journal dit « enfin ». Il précise que cette consécration de l’attaquant polonais, auteur d’une saison remplie en 2020, a un « goût de Ballon d’Or », non décerné cette année.

Pendant ce temps, souligne Record, Sadio Mané « conforte sa quatrième place mondiale » à travers le Fifa The Best. L’attaquant sénégalais arrive derrière Lewandowski, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, devançant Salah, Mbappé, Neymar et de Bruyne.

Par ailleurs, les capitaines des équipes nationales sénégalaise et guinéenne, Kalidou Koulibaly et Naby Keita, « votent Lewandowski », a signalé le quotidien sportif.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

L’Afrique doit accroître les investissements pour atteindre les objectifs de développement

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Une ex-Premier ministre en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la sortie d’Aminata Touré (dite Mimi) sur l’impossibilité pour Macky Sall de tenter un troisième mandat.« Mimi recale Macky », « Mimi élimine Macky », « Mimi invalide Macky » et « Mimi disqualifie Macky ». Tels sont les titres qui barrent les Unes de Sud Quotidien, Vox Populi, Walf Quotidien et L’AS, rapportant la position de l’ancienne Premier ministre à propos du débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024.

Pour Aminata Touré en effet, « la question est derrière nous ». Parce que Macky Sall, réélu le 24 février 2019, « a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat ». D’après Mme Touré, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques ». 

De même, « 75% des citoyens africains sont pour la limitation », affirme l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) récemment débarquée de ce poste au profit d’Idrissa Seck, l’ex-opposant de Macky Sall classé deuxième à la dernière présidentielle au Sénégal.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur « l’étrange destin des activistes africains », notant qu’ils vivent alternativement entre « l’intimidation, la prison ou l’exil ».

Le journal fait focus également dans sa titraille sur la Grande Mosquée Hassan 2 de Casablanca. Elle est devenue en cette période « une merveille architecturale  frappée par la Covid ».

EnQuête enquête sur l’état des hôpitaux dans l’arrière-pays et tombe sur un « désert médical ». Selon le journal, seules les régions de Dakar et Thiès « tirent leur épingle du jeu » en matière d’hôpitaux. L’absence de spécialistes et un plateau médical sommaire sont entre autres maux que l’on retrouve dans l’arrière-pays.

En football, Stades titre sur le « choc des deux premiers », entre Tottenham Et Liverpool. Ce sera « un vrai challenge » pour les coéquipiers de Harry Kane en vue de consolider leur place de leader devant les coéquipiers Reds de Sadio Mané, note le journal.

A propos de l’international sénégalais, Le Soleil se montre inquiet : « Qu’arrive-t-il à Sadio Mané », se demande le quotidien national, qui souligne que l’enfant de Bambaly (Casamance, sud) n’a pas marqué depuis huit matchs avec son club. Et cette disette « soulève des interrogations », d’après le journal.

Mais Record temporise, comme sait bien le faire la star sénégalaise avec le ballon. Pour le choc de ce soir face à Tottenham, le quotidien spécialisé espère « le réveil » pour Sadio ainsi que « la première place » pour Liverpool.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Les joueurs sénégalais les plus en forme du moment

Comme au coup d’envoi de chaque saison en Europe, le Sénégal compte des joueurs au quatre coins du vieux continent. Ces derniers à chaque exercice brillent de par les bonnes performances régulières.Alors que nous tendons vers la moitié de la saison 2020-2021, plusieurs joueurs d’origine sénégalaise affichent de statistiques qui forcent l’admiration. Et pour une fois, l’attaquant vedette Sadio Mané ne fait pas partie des meilleurs joueurs en ce moment de la saison. Voici Abdallah Sima, Boulaye Dia, Krépin Diatta et les joueurs sénégalais en feu en ce moment.

Abdallah Sima, l’étoile montante du football sénégalais

Abdallah Sima est sans l’ombre d’un doute le joueur sénégalais le plus en forme cette saison. gé de seulement 19 ans, l’attaquant de formation monnaie son talent du côté du Slavia Prague en République Tchèque cette saison. Un pays où on rencontre beaucoup de passionnés de casino. Très vite monté en grade chez les pros, il a très vite conquis une place de titulaire et enchaîne avec les buts à chaque match. Dans l’élite tchèque, il a marqué 6 buts en 6 rencontres cette saison dont deux doublés. La pépite a également scoré à 4 reprises en 6 matchs en Ligue Europa dont un doublé. Également avec la réserve du club en 3è division, il a marqué 5 buts en 6 matchs. En tout Abdallah Sima compte 15 buts en 18 matchs en ce début de saison.

Boulaye Dia, la pierre précieuse du Stade de Reims

Arrivé à Reims à l’été 2018, Boulaye Dia s’impose comme un élément indispensable de l’effectif de Reims. Pour sa première saison (2018-2019), il a marqué 3 buts en 18 matchs en Ligue 1. La saison écoulée, il a marqué 7 buts en 24matchs ce championnat. Cette saison, l’attaquant sénégalais explose les compteurs. En seulement 12 matchs en Ligue 1 Uber Eats, il a trouvé le chemin des filets à huit reprises. Il a notamment marqué un triplé historique contre Montpellier à la 8è journée et un doublé salvateur contre le Racing Club de Les deux journées plus tard. Il fait partie des sénégalais qui brillent en France et en Europe cette saison.

Pape Ibou Bà, le joueur à la gâchette facile

Pensionnaire des Chamois Niortais en Ligue 2 française, il fait partie des sénégalais qui brillent cette saison. Arrivé dans l’antichambre du football français seulement cette saison, l’attaquant de 27 ans confirme ce qu’on pensait de lui lors de ses moments en Ligue CFA avec Athlético Marseille. Buteur pour sa première contre Toulouse, il a enchaîné contre Guingamp, puis plusieurs autres clubs en marquant toujours des buts décisifs. A ce moment de la saison, il porte son compteur à 8 buts en 14 apparitions cette saison. Il fait beaucoup mieux que plusieurs sénégalais dans des clubs plus huppés.

Krépin Diatta, le fer de lance du Club Brugge

Le Club Brugge, club de l’élite belge ne peut plus se passer de l’attaquant sénégalais Krépin Diatta. Arrivé au club au mercato hivernal 2018 en provenance de Sarpsborg en Norvège, il a su combler les attentes à chaque saison. Auteur de 7 buts et 3 passes décisives en 22 matchs en Pro League la saison écoulée, Il fait déjà beaucoup mieux en ce début de saison. Krépin Diatta a scoré déjà à 7 reprises cette saison en seulement 13 matchs joués dans l’élite belge. Il a notamment fait un doublé de grande classe à la 2è journée du championnat contre la KAS Eupen.

Mbaye Diagne, l’artificier de Galatasaray

Arrivé à Galatasaray l’hiver dernier, Mbaye Diagne est un élément précieux du club turc. Ayant évolué en partie en prêt au Club Brugge la saison dernière, il fait son grand retour dans l’effectif de Galatasaray cette saison. Il se signale très tôt cette saison par un doublé en qualification de la Ligue Europa de l’UEFA cette saison. Toutefois, le club n’a pu obtenir son ticket pour la phase de groupe. En Süper Lig, championnat de première division turque, l’attaquant de 29 ans s’est signalé par 5 buts en 10 matchs en ce début de saison. Auteur d’un match de haute volée contre Rizespor à la 10è journée, il a inscrit un triplé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En tout, il a marqué 7 buts cette saison en 13 matchs.

Les cinq meilleurs clubs sénégalais de tous les temps

Le Sénégal est le pays africain le mieux classé au niveau mondial actuellement. Les stars comme Sadio Mané, Idrissa Gana Gueye font la fierté de toute l’Afrique dans les grandes compétitions européeennes. Mais cette bonne côte est loin d’être volée en raison de la qualité du football qui est pratiqué au niveau local.Le championnat sénégalais qui a lieu chaque année depuis l’an 1960 et qui a connu la professionnalisation seulement en 2009, révèle plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Nous vous proposons ici les cinq (05) meilleurs clubs de tous les temps au pays de Macky Sall.

1- ASC Diaraf (ASC Jaraaf)

Qualifié actuellement pour le second tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le club de Dakar a été le club le plus titré du Sénégal. Ayant vu le jour le 20 septembre 1969, le club était anciennement appelé « Foyer France Sénégal ». Des grands noms du football sénégalais sont passés par cette formation notamment Henri Camara, le feu Papa Bouba Diop, Mama Biram Diouf. Des joueurs dont les performances ont influencé beaucoup d’amateurs de paris sportif. L’ASC Jaraaf a remporté une Coupe d’Afrique Occidentale Française (AOF) en 1948, douze titres de champion du Sénégal (1968 ; 1970 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1928 ; 1989 ; 1995 ; 2000 ; 2004;2010;2018).  Les Vert,  Blanc et Grenat ont également goûté à 15 reprises à la joie d’être champion de la Coupe nationale.

2-ASC Jeanne d’Arc

L’Association Sportive Culturelle Jeanne d’Arc est également basé dans la capitale, Dakar. Fondé en 1923, ASC Jeanne d’Arc compte dix trophées de champion du Sénégal dans sa vitrine avec six Coupe du Sénégal. C’est une équipe qui a vu évoluer des joueurs comme Aliou Diallo, Adolphe, Pascal et Roger, Dame N’doye, Joseph Koto, Narcisse Yaméogo… Le deuxième grand club du Sénégal au regard du palmarès a été finaliste malheureux de la Coupe CAF en 1998 mais a été à deux reprises, vainqueur de la Coupe d’Afrique Occidentale Française. Ce club a été la vitrine du football sénégalais dans les années 1990. En 2017, ASC Jeanne d’Arc a connu une relégation en troisième division. Ce faux pas sur le plan sportif a vite été corrigé et le club a fait son retour au plus haut niveau.

3- AS Douanes 

L’Association Sportive des Douanes est aussi un club qui a son siège à Dakar. Fondé en 1980, l’AS Douanes est le troisième grand club du Sénégal. Vainqueur à six reprises du championnat et à six reprises de la coupe du Sénégal, l’AS Douanes compte également dans sa vitrine une Coupe de la Ligue. Vito Badiane (milieu de terrain sénégalais), Papiss Cissé et Ngor Sarr sont tous des joueurs passés par le club.

4- US Gorée

L’Union Sportive de Gorée est un club de football basé à Gorée. Fondé en 1933, l’US Gorée est dirigé par Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football. Les Insulaires (surnom du club) comptent quatre titres de champion du Sénégal dont le dernier remonte à la saison 2015-2016. Les Bleu et Blanc ont connu une relégation en 2016-2017. Au titre de leur palmarès, l’US Gorée compte aussi quatre titre de Coupe du Sénégal. Riche de quatre participations en Ligue des Champions de la CAF et d’une participation en Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’US Gorée est le quatrième club de tous les temps au Sénégal.

5- ASC Suneor

L’Association Sportive et Culturelle Suneor, Sonacos de Diourbel  est un club sénégalais basé à Diourbel. Créé en 1950, ce club a déjà glané 4 titres de champions du Sénégal et une Coupe du Sénégal en 2001.

Génération Foot, la génération montante du foot sénégalais ?

D’autres clubs aussi comme l’ASC Port Autonome (3 championnats, 1 coupe), ASEC Ndiambour (3 championnats, 1 coupe),  l’ASFA Dakar (3 championnats), Génération Foot (2 championnats, 2 coupes nationales), l’Olympique Thiès (2 championnats), complètent pour former le top 10. Génération Foot fondé en 2000, est actuellement le club sénégalais le plus en vue de ces cinq dernières années. La preuve est que ces deux titres de championnat remportés sont intervenus en 2017 et en 2019. Antenne du FC Metz au Sénégal, c’est un club qui a formé plusieurs talentueux joueurs comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé, Diafra Sakho, Habib Diallo etc.

La presse sénégalaise commente la suppression de la ville de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la suppression du statut de la ville de Dakar.« La polémique enfle », titre EnQuête au sujet de la suppression du statut de la ville de Dakar. Pour le maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar ». L’expert Ndiaga Sylla souligne pour sa part qu’« il y a une impérieuse nécessité d’aller vers le regroupement et la fusion de plusieurs communes ».

Abdoulaye Diouf Sarr poursuit dans Le Quotidien où il indique que « le plus important n’est pas l’appellation mais le contenu ». Le journal note à ce sujet que ce n’est « pas un cas » pour le non moins ministre de la Santé.

Sud Quotidien précise que c’est une suppression « pressentie » de la ville de Dakar. Mais tout de même, « Macky Sall dribble le suffrage ».

Le Soleil titre également sur le sujet, soulignant notamment « le niet de Dakar » et « les alternatives de Rufisque et Thiès ». Le quotidien national fait notamment appel à l’éclairage de spécialistes de la décentralisation.

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur la vie après l’école coranique. En effet, l’apprentissage est selon le journal « la porte de l’emploi des talibés ».

En société, Vox Populi rapporte que les mouvements FRAPP et Y’en a marre viennent « au secours d’Assane Diouf », un activiste qualifié « d’insulteur public » en détention depuis six mois sans procès.

L’Observateur révèle des « confidences exclusives sur la secte Mbakerouhou », une nouvelle doctrine religieuse qui a pris forme dans un village de la région de Kolda (sud).

Le journal rapporte aussi « les terribles révélations des syndicats de la Santé » sur le nombre de morts du coronavirus dans les services de réanimation.

En sport, les deux quotidiens spécialisés font focus sur les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne de football. Stades savoure déjà le « choc » Atlético / Chelsea là où Record semble pressé de vivre les « chaudes retrouvailles de Barça / PSG », entre autres rencontres qui vont se jouer à partir de février prochain.

Covid-19 et politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent, outre les sujets politiques, sur les mesures prises par les autorités pour contrer la deuxième vague de Covid-19.Selon Le Soleil, « le dispositif de prise en charge sera réactivé » face à la flambée de cas de Covid-19. Le quotidien national note que plusieurs localités ont été « touchées durant le week-end ». Des centaines de cas sont désormais recensés par jour, coupant l’élan de la tendance baissière qui avait fini de s’installer.

Face à la propagation fulgurante de la maladie, L’AS souligne que « le gouverneur (Al Hassan) Sall barricade Dakar ». Les bars, boîtes de nuit et salles de spectacle sont « fermés », souligne pour sa part Vox Populi.

De même, les centres de traitement du coronavirus  sont « réanimés », note Le Quotidien là où L’AS informe que le maire de Ross Béthio a été emporté par la pandémie.

Concernant les politique de décentralisation, notamment le statut de la capitale, le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, soutient que « la ville de Dakar n’a pas sa raison d’être ». Cette position entre en droite ligne avec celle du président Macky Sall qui « démolit » Dakar, titre L’AS.

En politique, EnQuête souligne que « Macky joue et perd ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection en février 2019, « le chef de l’Etat songe à ramener le poste de Premier ministre ».

L’Observateur fait focus sur la « stratégie du silence » de Macky Sall qui semble porter ses fruits avec la « résolution des conflits » au sein de son parti. Au même moment, le président Sall donne de « sales coups à l’opposition » selon Les Echos, qui se demande si le dialogue politique n’est pas qu’une « stratégie politique ».

Toutefois, l’opposition est prête pour la riposte, semble dire Barthélémy Dias qui annonce dans EnQuête la formation imminente d’une « grande coalition ».

En fait divers, Libération et L’Observateur font des « révélations sur un drame », en l’occurrence le décès d’un enfant de 10 mois à la crèche « La Cigogne bleue ». Le bébé est mort après « une asphyxie secondaire causée par une fausse route alimentaire », conclut le certificat de genre de mort. L’affaire est confiée au commissariat de Dieuppeul, un quartier résidentiel de Dakar.

En football, l’ancien international sénégalais Ferdinand Coly raconte son défunt coéquipier Papa Bouba Diop. « Le destin avait choisi son héros parmi nous tous », dit-il à propos de l’unique buteur du match d’ouverture de la Coupe du monde de 2002 entre le Sénégal et la France.

Stades et Record font focus sur le tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne prévu ce lundi. Tous les scénarios sont possibles selon les quotidiens spécialisés. Les clubs espagnols FC Barcelone et Atletico Madrid se présentent « en épouvantails » et pourraient affronter le Bayern Munich, Manchester City, Liverpool ou le Paris Saint-Germain.

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce samedi, traitent pour l’essentiel des explications de Macky Sall sur ses nouveaux « deals » politiques et la deuxième vague du coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.« La Macky formula », barre à sa Une EnQuête, soulignant que le président de la République a profité de la cérémonie de remise du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique pour brandir ses exploits en matière de dialogue à l’échelle nationale. 

Ce dernier « n’est pas que politique, il a été économique, social et il n’était pas question de deal », affirme Macky Sall dans les colonnes du journal. 

A la Une du journal Le Soleil, le chef de l’Etat réaffirme pour qui veut l’entendre qu’il dialoguera « avec tous ceux qui le souhaitent ». L’Observateur informe qu’il est d’ailleurs « en discussion avec d’autres candidats de la présidentielle » après ses retrouvailles avec l’ex-opposant, Idrissa Seck. Celui-ci était arrivé 2ème lors de l’élection de février 2019 et a été récemment nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

Se prononçant spécifiquement sur ce dernier point, Macky Sall déclare dans L’AS que « c’est un deal positif ». Et dans Vox Populi, il explique ses retrouvailles avec Idrissa Seck « c’était dans l’intérêt du pays ». Cela pousse ce dernier journal à arborer cette Une : « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) : Macky sucre le lait d’Idy ».

La flambée des cas de Covid-19 inquiètent les quotidiens sénégalais. Le Quotidien signale que « Dakar se noie » sous la seconde vague de cas positifs au Covid-19 qui la submerge. Mais malgré cela et l’appel de certains à la fermeture des écoles pour stopper la propagation du virus, « les élèves n’auront pas de vacances de Noël ». 

« Le décret pris par le chef de l’Etat relatif aux trimestres et à la durée des vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2020-2021 a fixé les congés du premier trimestre du samedi 30 janvier au lundi 8 février 2021 », informent nos confrères. 

Sous le titre « Le Sénégal dans une ceinture de feu », L’Observateur fait remarquer que « le pays est dans le top 5 de la deuxième vague ». Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, « le Sénégal occupe la cinquième place des pays ouest-africains les plus touchés en 14 jours ».

Le journal relate en outre « la grande désolation de la communauté chrétienne » suite à la réactivation des arrêtés anti-covid-19 qui interdisent tout type de rassemblement, et par ricochet, les célébrations des fêtes de fin d’année. 

En sport, le quotidien spécialisé Satdes s’intéresse à la 12ème journée du championnat d’Angleterre et évoque un « derby sous haute tension » entre les deux clubs de la ville de Manchester.  

Résilience agricole: 60 millions de dollars de la BM à l’Afrique

La Banque mondiale (BM) a approuvé, ce vendredi, un don de 60 millions de dollars à l’Afrique pour renforcer la résilience de l’agriculture.Pour ce faire, l’accent sera mis sur la recherche sur le changement climatique. « Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire », explique un communiqué de la BM.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.

Pour la BM, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

« La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain », justifie-t-elle.

Les interventions du projet AICCRA se concentreront sur six pays (Sénégal, Ghana, Mali, Éthiopie, Kenya et Zambie), mais ses bénéfices concerneront l’ensemble de la région.

« L’appui régional de l’Association internationale de développement  (IDA) est justifié dans la mesure où les bénéfices d’activités visant à produire des savoirs et transférer des technologies ne s’arrêtent pas aux frontières et ne peuvent de ce fait être soutenues par les seuls gouvernements », a souligné Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Le projet AICCRA sera administré par le Centre international d’agriculture tropicale, responsable du programme du CGIAR pour le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Flambée des cas de Covid-19 et nouvelles mesures restrictives à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle flambée des cas de Covid-19 et des mesures restrictives prises pour enrayer la propagation du virus.A travers un jeu de mot en référence au nombre de cas de Covid-19 signalés hier, Le Quotidien informe que « ça 100 mauvais ! » Dans ses colonnes, le journal donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui déclare à propos de la deuxième vague qu’« il faut se rendre à l’évidence, le constater pour l’accepter ». 

Cependant, dans les colonnes de Sud Quotidien, le ministre des Collectivités locales et porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye, « a apporté un bémol à la sortie du ministre de la Santé en relevant que le Sénégal n’est pas +à l’abri+ d’une seconde vague de la Covid-19 ». Cela pousse le journal à arborer ce titre : « Aveu mitigé de l’Etat ».

Mais, le ministre de la Santé reste droit dans ses bottes et affirme à la Une de Libération que « nous sommes dans la deuxième vague ». A l’affiche du journal Le Soleil, il déclare d’ailleurs que « s’il le faut, on corsera les mesures » pour stopper la circulation du virus. 

En attendant d’y voir plus clair, le nouveau ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a lui, déjà pris les devants et réactivé les arrêtés anti-Covid de son prédécesseur, Aly Ngouille Ndiaye. Vox Populi nous informe ainsi que « les rassemblements (sont) bannis, les plages, terrains de sport, espaces publics et salles de spectacle (sont aussi) fermés ». 

« Le masque (est redevenu) obligatoire dans les transports, les services publics et privés, les marchés et centres commerciaux », poursuit le journal. Cela fait dire à L’AS que « la Covid-19 douche artistes, fêtards et  sportifs ».

L’Observateur revient sur la situation de la pandémie à l’Assemblée nationale après le décès d’une élue et arbore cette titraille : « Assemblée, le virus fait des hauts et débats ; 5 cas confirmés dont 2 dans un état grave ; un médecin de l’hôpital Principal chargé de convoquer discrètement les députés pour des tests ; les nouvelle règles de fonctionnement des plénières ». 

En solitaire, WalfQuotidien s’intéresse à l’ambiance qui règne au sein du parti au pouvoir, l’Alliance Pour la République (APR) et titre : « Saleh, l’homme à abattre ». « Ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh est devenu l’ennemi numéro un au sein de l’APR. Comme par hasard, les premières salves sont parties du cabinet présidentiel. Et l’histoire montre qu’il ne faut pas compter sur Macky Sall pour arrêter la bagarre », écrit le journal. 

En sport, le quotidien spécialisé Stades donne la parole à la veuve de Papa Bouba Diop, Marie Aude Diop qui s’exprime « à cœur ouvert ». A sa Une, le journal reprend ces quelques déclarations de Mme Diop : « J’ai peur de retourner à Lens (France) ; Comment je me suis convertie à l’Islam ; Bouba m’a beaucoup appris de ma nouvelle religion ; Sa maladie a commencé par la paralysie d’une main ; Sa dernière volonté, c’était de rentrer au Sénégal ; La génération 2002, ils ont mon respect ».

Covid-19 : une politique de visas plus ouverte peut favoriser la relance de l’économie africaine (rapport)

L’assouplissement des conditions de déplacements intra-africains pourrait favoriser la relance de l’économie du continent plombée par la pandémie de la Covid-19, souligne le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique, publié ce jeudi.Le rapport conjoint de la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement est catégorique. Il faut aller vers plus d’ouverture. En effet, constatent les auteurs du document, « malgré les gains réalisés, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46 % des pays du continent ».

Partant de ce constat, ils estiment qu’il est essentiel de soutenir les progrès et la dynamique favorables à des déplacements plus faciles en Afrique, si nous voulons atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur nos économies.

La Covid-19 menacerait, selon les experts, les gains économiques du continent au cours des dernières années autant dans le tourisme que dans le secteur des investissements productifs.

« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales pour améliorer leurs perspectives économiques », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif, cité dans le document. Et d’ajouter: « L’ouverture sur les visas aidera l’Afrique à repositionner sa croissance à venir », a-t-il dit.

« Comme le moment est venu de rouvrir et de relancer en toute sécurité les économies en Afrique, il est impératif de mettre en place des mesures qui propulsent le continent et l’ensemble de ses citoyens vers l’avenir. La libéralisation des conditions d’attribution des visas d’un pays est un outil politique qui peut être rapidement adopté pour parvenir à cela », a déclaré, de son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadeur Kwesi Quartey.

Les conclusions, qui découlent de l’Indice, font ressortir la nécessité de donner la priorité à des réponses en matière d’ouverture sur les visas dans les grandes et les petites économies, les gains les plus importants allant aux entreprises, aux investissements, à l’innovation et au tourisme.

Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important à partir du 1er janvier 2021, date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), conclut le document.