Congrès de la CAF au Caire : le billet de Sepp Blatter

Le message est adressé aux africains par le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Sepp Blatter dans le cadre du Congrès de la Confédération africaine de football (Caf), qui se tiendra les 7 et 8 avril 2015 au Caire (Egypte). « Le football africain a dû s’armer de patience pour poser des bases solides. Jusqu’en 1970, les phases finales de Coupe du monde se sont ainsi déroulées sans aucun représentant de la Confédération africaine de football (Caf), à  l’exception de l’à‰gypte en 1934. Il a même fallu attendre 1974 pour voir apparaà®tre une équipe d’Afrique subsaharienne, en l’occurrence le Zaà¯re. Mais le football africain regorge aujourd’hui d’une telle vitalité que sans lui, les grands championnats européens et asiatiques ne rencontreraient pas le même succès. Les immenses réservoirs de talents que sont les clubs et fédérations d’Afrique jouent un rôle prépondérant dans la popularité de la discipline aux quatre coins du globe. Le Congrès de la Caf, organisé la semaine prochaine au Caire, sera pour nous l’occasion de témoigner au football africain l’estime et le respect qu’il mérite. Le talent rafraà®chissant et la finesse technique des sélections issues de ce continent comptent parmi les principales attractions de la Coupe du monde. Leur progression constante est par ailleurs validée par la présence de deux d’entre elles en huitièmes de finale, l’an dernier au Brésil. Le mérite de ce développement revient aussi à  Issa Hayatou, le président de la Caf. En s’appuyant sur son habileté stratégique et son sens des relations politico-sportives, il a réussi à  maintenir l’unité de ce continent immense, marqué par une grande diversité linguistique, ethnique et culturelle. En Afrique, notre sport revêt peut-être plus d’importance que partout ailleurs car il est un dénominateur commun à  tous les peuples, tous les pays et toutes les tribus. Comme on dit en Afrique, « quand tout le monde est dans le même bateau, il faut ramer ensemble » ». Sepp Blatter, Président de la FIFA

Arbitrage/ Mondial 2010 : la FIFA met 10 arbitres à la porte

La présente Coupe du monde de la FIFA qui se déroule en Afrique du sud a levé le voile sur plusieurs imperfections du système d’arbitrage. « Je déplore de voir d’évidentes erreurs d’arbitrage », a reconnu mardi Sepp Blatter. « Cela n’a pas été un match de gala pour les arbitres. Je suis affligé par les évidentes erreurs d’arbitrage. J’ai présenté mes excuses. » Si certaines erreurs sont dues aux carences des certains arbitres eux-mêmes, il faut signaler qu’elles sont aussi imputables à  l’insuffisance d’un plateau technique adéquat. C’’est pourquoi certains observateurs sont fondés à  croire que l’arbitrage par un système vidéo serait meilleur, car permettrait aux arbitres d’éviter de commettre des erreurs qui crèvent l’œil. Si on en revient aux bavures commises par certains arbitres au cour de la présente coupe du monde, il faut dire que certains erreurs relèvent, pour certains, de l’injustice. Que d’erreurs commises par ces arbitres ! A l’instar de certains de ses collègues, l’arbitre international mMalien Koman Coulibaly est au centre d’un véritable scandale, après l’erreur par lui commise suite à  la confrontation USA-Slovénie. En effet, lors de ce match, le malien a refusé d’accorder un but des américains, sifflant la fin du score sur la parité des équipes (2-2). C’’est ce qui lui a certainement valu d’être relégué au rang de 4ème arbitre pour la suite de la compétition. « Koman n’a fait qu’une petite erreur d’appréciation ou de choix. Coulibaly et les autres ne sont pas les fautifs; c’est Blatter et sa clique que l’on doit éjecter, car c’est eux qui refusent l’arbitrage vidéo. Koman n’a pas fait pire que l’arbitre français, ou celui qui o officié », affirme un journaliste sportif. La rencontre Angleterre Allemagne . Se trouve également dans le collimateur, l’international arbitre uruguayen, Jorge Larrionda qui a également refusé d’accorder le but anglais de Franc Lampard contre l’Allemagne. Cet but avait bien franchi la ligne de but pour rebondir dans la surface de réparation. Dans l’autre 8è de finale, l’attaquant argentin Carlos Tevez a marqué son premier but face au Mexique en nette position de hors jeu. Aujourd’hui, ils sont au total 10 arbitres à  être exclus de la suite de la compétition. Autre erreur commise, le Français Stephane Lannoy qui a injustement expulsé l’attaquant brésilien Kaka, lors du match Brésil-Cote d’Ivoire. Que prévoit de faire la FIFA ? Selon nos informations, la Fédération internationale de football entend étudier la technologie sur la ligne de but. Et pour cause, elle déplore les fautes d’arbitrage qui ont perturbé plusieurs rencontres de la Coupe du monde. Ainsi elle promet de réexaminer la possibilité de recourir à  la technologie. « Il est évident qu’après les derniers événements survenus dans cette Coupe du monde, il serait insensé de ne pas rouvrir le dossier de la technologie sur la ligne de but », a dit Sepp Blatter lors d’un point presse, deux jours après un but valable refusé aux Anglais en huitièmes de finale du Mondial sud-africain. »On ne peut pas changer tout à  dix matches de la fin de la Coupe du monde. Mais nous réexaminerons la technologie, la technologie sur la ligne de but, lors de la réunion de l’International Board à  Cardiff, en juillet. » L’International Board (IFAB), chargé de fixer les règles du jeu, a encore voté en mars dernier contre l’introduction de la technologie sur la ligne de but ou le recours à  la vidéo. La Fifa a testé ces dernières années plusieurs systèmes comme l’installation de caméras ou d’une puce à  l’intérieur du ballon. Expérimentés dans des compétitions juniors, ils ont finalement été abandonnés, la fédération ne les jugeant pas fiables à  100%.