Express Handling Service : le fret selon Deborah Al Hawi Al Masri

Avec dix ans d’expérience chez Express Handling Service, une société de fret fondée en 2001 à  Paris par l’homme d’affaires nigérian Tony Coker, Deborah Al Hawi Al Masri, responsable des bureaux Afrique et du service clientèle, conserve sa passion du métier intacte. EHS a débuté ses activités en offrant à  des intégrateurs spécialisés dans le courrier express tels UPS TNT, FEDEX ou Aramex, des services de transport et de livraison par fret aérien ou maritime. Présent en Europe et dans plusieurs pays africains, EHS opère entre autres au Niger, au Congo-Brazzaville, au Libéria ou en Sierra Léone, ambitionne d’ouvrir de nouvelles antennes en Afrique centrale et intervient dans des secteurs divers comme les mines, le pétrole, l’industrie, l’humanitaire, l’export de minerais, de matières premières et même le transport de données médicales à  destination de laboratoires européens. Une diversité de clients et d’approches qui confirme son succès auprès des grandes sociétés internationales et un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros pour 2015 et une prévision de 2,5 millions pour 2016. Installée au Mali depuis trois mois pour développer l’antenne locale, qui compte 8 employés, Deborah Al Hawi Al Masri, 29 ans, est d’origine syrio-polonaise et a débuté sa carrière comme agent de saisie. Elle a gravit les échelons chez EHS et considère le Mali comme un terrain propice pour gagner de nouveaux clients et assurer une qualité de service irréprochable. « Tout se passe plutôt bien ici, les délais, les procédures, l’accueil local », résume Deborah qui travaille avec les ambassades, la MINUSMA et bien d’autres structures. Le plus d’EHS, ce sont les réponses rapides, des procédures de dédouanement simplifiées, le respect des délais de livraison, un coût moindre calculé selon le poids de la marchandise et un suivi personnalisé du colis: « Nous misons sur tout le monde et même si nos clients sont petits, notre satisfaction est d’arriver au terme de l’opération et tant pis s’il faut parfois négocier avec les douaniers » confesse Mme Al Hawi Al Masri. l’autre bonus d’EHS, C’’est la formation de ses employés. Deborah va bientôt former des étudiants qui souhaitent se spécialiser dans le fret, à  leurs méthodes de travail. Le projet « Espoir Jeunes Afrique » en est l’illustration parfaite et doit débuter en janvier 2016.

MENIC : Choguel Maïga prend les commandes

Après un long tête-à -tête sur l’ensemble des dossiers concernant le département, les deux ministres ont rencontré le personnel du ministère pour la cérémonie officielle de passation de service. C’était dans la soirée du mardi 13 janvier 2015 à  la cité administrative. Le ministre sortant Mahamadou Camara a d’abord remercié ses collaborateurs pour leur engagement et les a exhorté à  accompagner son successeur pour qu’il puisse réussir sa mission. Les défis sont nombreux dira M. Camara à  son successeur. « Je sais que dans le domaine vous avez une certaine expérience. Je n’ai aucun doute que vous saurai relever le défi » a-t-il affirmé. Comme grands chantiers, on peut citer la stratégie Mali numérique 2020 qui a été élaborée, la mise en place du centre d’information du gouvernement du Mali qui sera un outil de coordination, d’exécution de la politique de communication gouvernementale, le basculement vers le numérique en juin 2015, la réforme des médias publics. Le travail continue « J’ai passé d’agréables moments avec le ministre Camara et apprécié sons sens du respect de la loi, des institutions mais aussi du respect des aà®nés » a rappelé le nouveau locataire du MENIC, au moment o๠était à  la tête de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications/TIC et postes (AMRTP). En se prononçant sur les dossiers qui l’attendent, le porte-parole du gouvernement affirme que le travail qui a été abattu pendant les neuf derniers mois est immense. « Je pèse toute la responsabilité qui est la mienne de poursuivre le travail. C’’est un train que nous prenons en marche » a souligné Choguel Kokalla Maà¯ga. C’’est pourquoi il a demandé au personnel de rester disponible comme il l’a été avec son prédécesseur et compte sur ce dernier pour faire avancer les dossiers.

Le Premier ministre Modibo Keïta entre en fonction

Il était 17h 15 ce vendredi lorsque les deux personnalités, après un tête-à -tête, ont rejoint les membres du cabinet de la primature pour la cérémonie officielle de passation de service. C’’est le Premier sortant Moussa Mara qui a pris la parole en premier, pour féliciter son successeur « pour cette nomination méritée pour conduire l’action gouvernementale en cette période compliquée » de l’histoire du Mali. « Je vous sais homme de conviction, de talent, de rigueur, de modestie pour être certain que vous allez conduire l’action gouvernementale à  bon port et permettre au chef de l’Etat de pouvoir mettre en œuvre son ambitieux programme » a affirmé M. Mara. Selon lui, la première partie du projet présidentiel qui porte sur le rétablissement et l’honneur du pays est en train d’être constaté. Pour ce qui concerne la deuxième partie, M. Mara a indiqué que son successeur arrive au moment o๠« des perspectives claires sont annoncées par rapport à  la croissance, aux infrastructures ». Il a également réaffirmé sa disponibilité à  aider le nouveau PM dans sa mission. « Là  o๠je serai, vous pouvez compter sur moi jour et nuit pour apporter tout ce que je peux afin que vous réussissiez, parce que votre réussite est la réussite de notre pays ». Et d’ajouter : « Nous n’avons pas besoin d’être Premier ministre, ministre, directeur pour travailler au service de nos compatriotes ». Il revient 13 ans après « En essayant de remonter le fil du temps je me retrouve près de 13 années en arrière dans les locaux de la primature je passais moi aussi le service à  un digne fils du pays, Ahmed Mohamed Ag Hamani. C’’est des moments extrêmement importants, C’’est des moments chargés d’émotion » a rappelé le tout nouveau Premier ministre. En remerciant M. Mara pour le travail accompli, M. Keita a indiqué qu’il s’emploiera « de la façon la plus judicieuse » à  s’inspirer de son « dynamisme juvénile », de sa « grande énergie », de sa « combativité » pour le bien du peuple malien. Après une photo de famille à  l’issue d’une cérémonie qui a duré une vingtaine de minutes, le nouveau Chef du gouvernement a raccompagné son prédécesseur Moussa Mara.

Primature : Sobre passation de service pour Modibo Sidibé

Elle aura été brève cette cérémonie de passation de service entre Modibo Sidibé et Mariam Cissé Kaidama qui prend les rênes du gouvernement du Mali, ce lundi à  la Primature. Prenant d’abord la parole, Modibo Sidibé a d’abord remercié le président de la République, pour lui avoir permis d’accomplir cette noble tâche pendant un peu plus de 4 ans. Avant de féliciter son successeur :  » Je félicite le choix du président de la République et ici j’en suis sûre, il s’agir de compétences ». En référence à  la carrière internationale et longue de cette dame, devenue première femme Premier Ministre du Mali. Modibo Sidibé a ensuite remercié les membres de son cabinet, très émus par la cérémonie. Il n’a pas manqué de souligner l’ambition du Président de la République, dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de développement économique et sociale. A son tour, Mariam Kaidama Cissé, très brièvement, s’est dit honorée de ce poste. Elle a aussi remercié le président de la République rencontrée en audience le matin à  Koulouba et a promis aux femmes d’honorer le poste. Mesurant l’ampleur et l’importance de la tâche, le nouveau Premier ministre, a également appelé à  la collaboration de tous, face aux difficultés qui l’attendant dans l’exercice de son poste. Rappelons que Mariam Kaidama Cissé, 63 ans, était jusque là , Présidente du Conseil d’Administration de la SONATAM. Elle aura lors de son mandat, à  poursuivre les réformes constitutionnelles engagées par ATT et surtout à  permettre l’organisation d’élections démocratiques pour 2012…

Somagep : Pour une meilleure gestion de l’eau potable au Mali

Des reformes institutionnelles probantes Dans un contexte o๠la population augmente à  une vitesse vertigineuse, un accent particulier a donc été mis sur la promotion du secteur eau à  travers différentes initiatives. Il en est ainsi de l’adoption de mesures d’urgence comme la réhabilitation de la station de pompage de Djicoroni Para par l’insertion de lamelles et la construction de nouveaux filtres qui ont permis d’augmenter sa capacité de production de 90.000 à  130.000 m3 par jour. Cependant ces avancées n’ont pu combler tous les déficits. La demande toujours pressante a conduit les autorités à  passer à  la vitesse supérieure. Un plan triennal 2005-2008 a été élaboré dans ce sens. Des mesures d’urgence ont été mises en œuvre en 2007 avec un financement de la coopération néerlandaise pour un coût total de 3,9 milliards Fcfa. Ce programme d’urgence a porté sur la construction de 4 nouveaux filtres à  la station de traitement de Djicoroni Para pour une production additionnelle de 4000 m3/jour, l’équipement et le raccordement au réseau de 5 forages de la zone aéroportuaire d’une production additionnelle de 36.000 m3, l’amélioration de l’efficience du réseau par la réhabilitation de canalisations vétustes et enfin les mesures d’économie d’eau par la pose de stabilisateur de pression. Pour consolider ces acquis, un second plan triennal 2008-2010 a été élaboré avec la construction, sur budget national, de deux batteries de stations compactes de potabilisation de 300 m3/h chacune à  Magnambougou et Baco Djicoroni. Un an plus tard, ces deux stations ont fait l’objet d’extension pour un coût de 12 milliards Fcfa portant ainsi leur capacité cumulée à  36.000 m3. A ces différents projets s’ajoutent ceux relatifs à  la construction de nouvelles stations compactes. Celle de Missabougou (12.000 m3/j) est financée sur un prêt de l’Agence française de développement (AFD) et celle de Kalabancoro (18.500 m3/j) bénéficie d’un prêt de la Banque islamique de développement (BID). La concrétisation d’une vision Etroitement liée à  EDM-SA, la Somagep dispose d’un personnel de 267 agents, dont 234 de l’ancienne direction centrale de l’eau. Certaines prérogatives sont encore dévolues à  EDM, notamment la commercialisation. Selon son président directeur général (Somagep), Boubacar Kane, la réforme est venue confirmer cette vision qui a toujours sous-tendu les actions de EDM-SA. « En fait nous sommes EDM-Eau. Avant cette création, on existait de fait à  travers tout ce qui est exploitation, production, distribution et entretien des installations et ouvrages de l’eau potable. Ces charges étaient, jadis, assurées par la Direction centrale de l’eau. Donc, on peut dire que la Somagep est née sur les cendres de cette structure », explique Boubacar Kane. Avec le greffage de nouvelles responsabilités telles que l’informatique, les finances, la comptabilité, les approvisionnements, la Somagep deviendra une entreprise complète dirigée par Boubacar Kane, jadis directeur central, l’équivalent de directeur technique de l’eau. Cela dit, EDM-SA remplit cette fonction et verse les ressources au compte de la Somagep. Boubacar Kane considère cette approche de collaboration comme une forme de sous-traitance due au manque de moyens techniques nécessaires et de personnel conséquent. « Il existe toujours un cordon ombilical entre nous et EDM-SA. Nous sommes dans une phase transitoire. Durant cette période, nous sommes liées à  EDM par un contrat de prestation de services. C’’est pourquoi, certaines prérogatives sont encore assurées par EDM avant que les deux sociétés n’atteignent leur vitesse de croisière », clarifie-t-il. Avec pour mission de développer le secteur eau, via un service de qualité, la Somagep est tenue d’assurer l’amélioration des services eau au profit des usagers urbains. Pourvu que le résultat soit là !

Grève des services de santé : retour au calme

Les syndicalistes ont décrété cet arrêt de travail estimant que l’Etat refuse de satisfaire leurs revendications. Le calme règne dans les hôpitaux La grève a été bien suivie mercredi dernier dans les centres hospitalo-universitaires et dans les centres de santé de référence de la capitale. Un calme inhabituel régnait dans les différents CHU. Les blouses blanches étaient quasiment absentes à  l’exception des équipes de garde chargées d’assurer le service minimum. A l’hôpital Gabriel Touré, des patients ont été surpris par le débrayage. Des visiteurs tournaient en rond pour s’entendre répéter que la grève est illimitée.. La déception des accompagnants patients était grande. « Le médecin est l’espoir du malade, une grève de la santé n’est jamais une bonne chose », lancera une dame au chevet de sa mère. Les malades n’avaient pas accès aux consultations générales ou spécialisées, aux analyses et autres examens radiographiques des jours normaux. Mais les urgences étaient gérées par les équipes de garde qui assuraient le service minimum dans toutes les unités. Face à  cette grève qui paralysait les structures sanitaires, la commission de conciliation a mené une médiation pour faire revenir les syndicalistes à  de meilleurs sentiments. Levée de la grève La grève qui opposait ces derniers temps, le syndicat de la santé et l’action sociale au gouvernement, une issue favorable suite à  la médiation d’une commission de conciliation. Pour rappel, le syndicat qui regroupait les agents sanitaires et ceux du développement social ont déposé un préavis de grève illimité à  compter du mercredi 24 février 2010 à  00h jusqu’à  la satisfaction totale du procès verbal de conciliation du 14 août 2009 et de l’annulation des décisions d’affection des agents du développement social pour faits de grèves. (Cette revendication figurait parmi les agents de revendications du 14 août). A ce titre, les agents de concialition qui se sont réunis les 19, 22, 23 février au département de la santé ont donné satisfaction aux différents points de discorde. En effet, le procès verbal de conciliation comportait neuf points par rapports auxquels la commission a constaté les avancées suivantes. Quant à  l’augmentation des taux de primes, les projets de décret ont été adoptés par le conseil des ministres du 17 février dernier et les départements concernés ont d’ores et déjà , instruit la prise en charge dans le salaire du mois de mars prochain. Les rappels d’août à  février 2010 seront payés avant décembre de l’année en cours. Concernant le deuxième point du préavis de grève, la commission constate une différence entre les points de vues et propose de prendre en charge la gestion de ce problème et malgré toutes ces avancées, le syndicat n’est pas entièrement satisfait de la mise en œuvre des points d’accords du Procès Verbal du 14 août 2009.En tout cas, pour le moment les syndicalistes et le gouvernement comptent souffler dans la même trompette pour le bonheur de la population.