Le Mali invité du China Mining forum à Tianjin

Organisé conjointement par le Ministère du Territoire et des Ressources de RPC (République Populaire de Chine), le Gouvernement populaire municipal de Tianjin et l’Association minière de Chine, le CHINA MINING est la rencontre de plus haut niveau organisée par l’industrie minière du gouvernement chinois. Elle couvre toute la chaà®ne de l’industrie minière, y compris la prospection géologique, l’exploration et le développement, le commerce des droits miniers, l’investissement minier et le financement, la fusion et la transformation, la technologie et l’équipement, les services miniers etc. Il fournit non seulement une plate-forme pour l’exploration, le développement et le commerce miniers, mais aussi un pont de communication pour les sociétés minières nationales et internationales et les organismes connexes.Pendant 16 éditions, le Mali est à  sa première participation. Il faut rappeler que cette participation intervient un mois après la visite du président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Keà¯ta, à  l’occasion du Forum Economique Mondial tenu du 10 au 12 septembre 2014 à  Tianjin, en Chine. En marge de ce Forum, le Président IBK qui était accompagné par certains ministres dont le Ministre des Mines, Dr Boubou CISSE, a également rencontré plusieurs Consortiums d’entreprises chinoises pour booster le chantier du renouveau et de la renaissance du Mali. En septembre dernier, toujours, en marge du forum économique mondial, le Ministre des Mines, Dr Boubou CISSE, avait entrepris plusieurs contacts pour attirer les investisseurs chinois à  venir au Mali. Ces rencontres ont abouti à  la signature d’un mémorandum d’entente signé le 15 septembre 2014 entre le Ministre des Mines et son homologue chinois du Territoire et des ressources. Ce mémorandum d’entente sur le secteur minier porte entre autres sur : à˜ Le renforcement des échanges d’informations géo scientifiques et la réalisation des cartes géologiques, géophysiques et géochimiques ; à˜ La réalisation de programmes de recherche géologique à  but scientifique et promotionnel en Chine et au Mali ; à˜ Echange d’expertise dans les domaines de la géologie et de la géostatistique ; à˜ La formation des cadres des organismes chargés du secteur minier ; à˜ La promotion des investissements et de l’exploitation commerciale ; à˜ Et autres domaines de coopération qui intéresseraient les deux parties. Du côté chinois, une délégation d’investisseurs chinois spécialisés dans les secteurs des mines et de l’hydraulique, s’est rendue au Mali le 13 octobre 2014 pour discuter avec le ministre CISSE des modalités du partenariat et surtout de mise en œuvre du mémorandum d’entente signé le 15 septembre 2014. A l’issue de cette rencontre, le ministre des mines a réitéré l’appui total de son département et du Président de la république pour faire en sorte que les investisseurs chinois se sentent bien au Mali dans un cadre sécurisé le tout sous tendu par une dynamique gagnant /gagnant. En terrain déjà  connu, dès son arrivée en Chine pour le « China Mining » Forum, l’agenda du ministre des Mines a été dominé par des rencontres avec des dirigeants de haut niveau d’entreprises chinoises leaders, notamment, CGCOC. Ces échanges fructueux aboutiront à  la signature le 23 octobre d’un contrat de partenariat relatif à  la Construction et l’équipement d’un nouveau laboratoire national moderne et d’un accord cadre relatif à  la coopération dans le secteur des mines. Demain mercredi, le ministre interviendra au forum des ministres des mines pour parler de la nouvelle vision minière, des opportunités dans le secteur des mines et du pétrole. Le Mali, faut- il, le rappeler est l’un des rares pays africains à  être présent et le seul qui a son propre stand lors de ce forum. Nous y reviendrons.

Après la fête, dure, dure la reprise…

La reprise dans l’administration est plutôt morose ce mardi, après la fête de tabaski qui a coà¯ncidé avec la rentrée scolaire. De l’administration publique aux établissements privés, en passant par les marchés, partout C’’est la lenteur. Chacun se remet de la fête à  son rythme. A la cité administrative de Bamako, l’atmosphère est assez calme et exprime à  suffisance l’absence de nombreux travailleurs en dépit de la journée du lundi déclarée férié. Il faut croire qu’elle n’aura pas suffi aux plus récalcitrants. Les parcs automobiles et motos eux sont moins pleins. Pareils dans les bureaux ou l’on peut constater des fauteuils vides. Un calme olympien règne dans les couloirs de la cité administrative ponctué par les « Sambé Sambé » et vœux les uns aux autres : « Beaucoup ne sont pas venus travailler parce que la fête continue encore», témoigne Aminata Diarra, secrétaire de direction dans un département ministériel. D’autres bien malins sont tout simplement venus se présenter au bureau avant de disparaitre sous prétexte d’inscriptions des enfants à  l’école. Un tour au grand marché de Bamako et vous verrez beaucoup de boutiques et magasins fermés. La plupart des commerçants sont allés fêter la Tabaski au village. Ailleurs, l’absentéisme fait pester certains. Adama Sissoko, chef de personnel dans une société privée de gardiennage qui emploie une cinquantaine de personnes, déplore que beaucoup d’agents se soient évaporés dans la nature après émargement. Rien à  faire. La rentrée scolaire y est pour beaucoup. Saliou Guindo, comptable dans une petite entreprise minière a du s’absenter lui pour ce même motif, emmener les enfants à  l’école. Et selon le surveillant de cette structure, c’est au moins deux tiers des travailleurs qui ne sont pas présentés à  l’exception du Directeur, de son adjoint et de quelques responsables de services. Seule exception à  ce farniente généralisée. Les banques, assurances, et sociétés de télécommunications comme Orange ou Malitel. D’après cet employé de banque, une absence non justifiée peut conduire un agent en conseil de disciplines. Raison pour laquelle, la présence est effective dans ces structures financières pour la satisfaction des besoins des clients.

Services sociaux de base: le GSB fait le point

La réunion d’informations a lieu hier lundi 12 mai au siège du Groupe de suivi budgétaire(GSB) au quartier Hippodrome sous la présidence de Tiemoko Sangaré de ladite structure. l’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur l’accès aux services sociaux de base et au respect des droits humains consignés dans les engagements internationaux. Il s’agit d’informer le citoyen malien sur le niveau de financement des services sociaux de base dans le budget de l’Etat 2014 par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Lors de la présentation du thème « Evaluation de la part des services sociaux de base dans le budget de l’Etat 2014 par rapport aux OMD », le consultant Aboubacar Bougoudougou a expliqué que « de façon générale, le budget alloué aux secteurs sociaux de base dans le budget global de l’Etat a diminué entre 2009 et 2014, soit une baisse de de 3%. Cette tendance est observée aussi bien au niveau de l’éducation de base que dans les autres secteurs sociaux avec respectivement 6 % et -4% de taux de croissance ». Par ailleurs, le consultant a indiqué que le gouvernement du Mali, en exprimant sa volonté de faire de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille a élaboré et adopté en mai 2012 le cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté (CSLP), un moyen pour créer un environnement propice à  la mise en œuvre des OMD. « Toutefois, au rythme actuel de développement le Mali a très peu de chance d’atteindre tous les OMD à  l’horizon 2015 » a t-il ajouté. Cependant, dans certains domaines tels que que l’autosuffisance alimentaire, la scolarisation, l’accès à  l’eau potable, l’espoir est permis à  condition que les efforts déjà  entrepris soient maintenus et même intensifiés. Concernant l’état actuel du budget, la représentante de la direction nationale du budget, a laissé entendre que cette année 2014, le budget sera rectifié à  cause des nouvelles dépenses et des recettes effectuées au cours de l’année. Signalons aussi que dans le budget du Mali, la participation des partenaires techniques et financiers est très importante. Certains participants se sont demandés que sera le Mali sans l’appui de ses partenaires.

Le CICR étend ses activités au Mali

Le nouveau chef de la délégation du CICR au Mali, Christophe Luedi a pris fonction le 1er septembre 2013. Les activités menées pour aider les populations victimes de guerre, vont bon train. Entretien avec Diénéba DEME-DIALLO. Journal du Mali : Pourquoi le CICR a pris de l’ampleur au Mali? Christophe Là¼di : Cela est lié au mandat du CICR. Il a pour mandat de s’investir et de rendre service au moment des conflits armés. A travers notre mandat, nous fournissons donc des services à  des populations affectées par les conflits. Le Mali ayant traversé des moments de conflit armé. Et aussi pour des questions de capacité et de valeur ajoutée, ayant déjà  une présence et une connaissance du terrain, nous avons pu réagir rapidement. Pour cette raison, nous avons décidé qu’il y a des besoins et nous sommes bien placés pour les couvrir. Comment le CICR travaille-t-il avec les nouvelles autorités? Partout o๠le CICR travaille, on travaille avec les autorités en place. Depuis 1996, nous avons un accord de siège pour nous permettre de travailler au Mali. Nous sommes en train d’établir les contacts avec les nouveaux ministres surtout ceux qui ont des dossiers qui nous intéressent comme le ministère de la défense. Nous avons une très bonne réception des autorités au Mali depuis le début et cela continue. Nous nous réjouissons de ces bonnes relations avec le gouvernement et les autorités du Mali. Quelles relations entretenez-vous avec les groupes armés? Notre but C’’est de parler avec tous ceux qui sont impliqués dans le conflit autant que possible. Le CICR a des contacts avec les groupes armés comme le MNLA, le HCUA et d’autres. Nous avons des contacts directs avec certains groupes et pour d’autres, C’’est plus difficile. Nous sommes présents partout pas seulement au Nord. Il faut que toutes les parties sachent qui nous sommes, ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. Commet faire respecter le Droit International Humanitaire (DIH) Le CICR a aussi un mandat de la communauté internationale. Nous sommes le promoteur du Droit International Humanitaire. Nous devons faire connaitre et faire respecter le DIH à  travers le monde. Dans ce cas, nous travaillons beaucoup avec les forces armées afin de faire respecter les règles du DIH. Nous faisons des séances de formation avec les troupes qui sont directement en contact sur le terrain. Et aussi d’autres officiers afin de les mettre à  jour à  la connaissance du droit international humanitaire. Nous expliquons l’applicabilité du droit humanitaire international aux soldats. Dans quelques années, nous avons pour ambition que l’armée malienne soit autonome et détentrice des règles du DIH pour une meilleure pratique sur le terrain. Evidemment, le CICR explique les règles, et si elles ne sont pas respectées, nous en faisons part aux autorités compétentes qui ont la latitude de prendre les sanctions qu’il faut. Une vaste distribution de céréales est prévue cette semaine pour des déplacés, de quoi s’agit-il ? Depuis le début de l’année, nous avons distribué de la nourriture à  un nombre important de familles affectées qui ne parvenait plus à  se nourrir. Nous distribuons des rations pour trois mois. Cette fois-ci, nous avons intégré 525 000 personnes déplacées qui ont rejoint leurs zones pour leur donner des rations pour trois mois. Nous faisons cela, avec l’espoir qu’à  la prochaine récolte, ces familles n’auront plus besoin d’aide de nourriture directe mais plutôt de formation et de renforcement de capacités.

De l’amélioration des finances publiques: le PAGAM/GFP est lancé

Forcé d’aller vers une restriction budgétaire, de 1000 Milliards à  900 Milliards F CFA, l’Etat malien s’emploie à  réduire ses dépenses tandis que le Gouvernement s’active à  augmenter les recettes intérieures afin d’établir l’équilibre. La hausse du prix du gaz butane (de 2 500 à  3 500 F CFA) en est un exemple. Selon les explications du ministre des Finances, Tiénan Coulibaly, cette exigence tient principalement au fait l’Etat malien a perdu la bagatelle de 600 Milliards F CFA sur les recettes de 2012. Motif de cette énorme perte, le retrait des partenaires financiers, et les détournements occasionnés dans la foulée des troupes du 22 mars. Moderniser les finances publiques Pour accroitre la performance des services financiers, le Gouvernement malien avec l’appui du Gouvernement canadien a instauré le Plan d’action gouvernemental pour l’amélioration et la modernisation des Finances publiques (PAGAM/GFP). Ainsi, de 1995 à  nos jours, plusieurs reformes ont été opérée par l’Etat malien dans le cadre de l’amélioration de la gestion des Finances publiques. A la Cellule d’appui à  la réforme des finances publiques (CARFIP), on mise beaucoup sur l’information du public pour que le maximum de Maliens puisse mieux appréhender les différentes réformes opérées sur la gestion des Finances publiques. Avant l’adoption du PAGAM/GFP en 2005, les structures financières ont fonctionné sur le Budget Programme adopté depuis 1998. Aussitôt la première phase finie, le Gouvernement a lancé la deuxième phase du PAGAM/GFP. Cette étape devra permettre entre autres, de booster la fiscalité, la mise en place d’un cadastre foncier opérationnel et l’élargissement de l’assiette fiscale… Selon le consultant Abdoulaye Diawara, les atouts du PAGAM/GFP résultent du fait que celui-ci découle d’un long et dense processus de préparation. « Elle bénéficie d’un cadre de pilotage adéquat et jouit d’une grande légitimité », indique le spécialiste en Finances publiques. l’on ne saurait passer sous silence les insuffisances des premières réformes mises en œuvre avant les années 90. Elles vont de la non maitrise de l’assiette à  la non intégration et ou interconnexion de la chaine des dépenses. De même, le système de passation des marchés laissait complètement à  désirer. Autant de défis que doit relever le PAGAM/GFP, pour des finances publiques saines et équilibrées.

Télécoms : Orange Mali lance le service Orange money

Transférer de l’argent, payer ses factures, recharger son compte mobile, acheter des biens et services avec son téléphone mobile, tels sont entre autres les différents services qu’entend offrir Orange-Mali à  ses clients à  travers son projet dénommé « Orange Money ». Pour son lancement, une cérémonie a été organisée le mardi 23 février dernier couplée avec un point de presse à  l’hôtel Laà¯co Amitié. Organisée par Orange-Mali, on notait la présence à  cette cérémonie de M. Alioune N’Diaye, DG Orange-Mali, de Mme Tounkara Oumou de la BCEAO, de M. Pierre Geregovoy PDG de la BICIM, et des représentants d’autres partenaires comme Kafo Jiginew et Misélini. Orange Money, un service multicartes Ce projet, il faut le rappeler, est lancé en partenariat avec la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM) et après une phase réussie de développement technique et commercial et est le résultat des dernières innovations technologiques en matière de transactions bancaires et de services de téléphonie mobile. Dans ses propos, Alioune N’Diaye DG Orange-Mali a affirmé qu’ «Orange Money répond à  un besoin de nos clients de pouvoir effectuer des transactions financières simplifiées accessibles à  tous ». Il soulignera que ce service permet aux clients d’Orange de gagner du temps au quotidien, grâce à  un nouveau moyen de paiement facile, fiable, disponible partout et à  toute heure. Un service accesible à  tous Orange Money est un service qui s’adresse au grand public et plus particulièrement aux populations qui ne disposent pas de comptes bancaires et,il est disponible sur tout le réseau de distribution Orange-Mali ainsi que chez tous les distributeurs agréés. Désormais, grace à  ce service, « plus de contraintes de files d’attente pour effectuer les opérations de paiement ; un accès simplifié aux services tels que l’achat de crédit téléphonique ; moins de risques de vol et d’agressions physiques liés aux espèces ; de nombreux débouchés ; la réduction du coût de traitement des espèces ». Interviennent dans le service Orange Money, Orange-Mali, la BICIM dont le rôle est d’émettre les unités de valeurs de monnaie électronique et de garantir le respect de la réglementation bancaire, ainsi que deux partenaires distributeurs, Kafo Jiginew et Misélini. C’’est plus de 300 clients qui auront l’opportunité de l’utiliser lors de cette première phase. Pour accéder à  ces services il suffit de composer depuis son mobile Orange : #144# et #145# en suivant les instructions du serveur.