Seydou Keita, le capitaine courage

De lafiabougou à  la Roma en passant par Lens et le FC Barcelone, Seydou Keita a fait du football sa vie. Plus qu’un métier, une passion et une profession, le maà®tre à  jouer des Aigles vit et vibre football. Sa longue carrière internationale est la preuve d’une option imposée au joueur depuis sa tendre jeunesse. A ce propos, son ami Keita Mohamed affirme « Seydou devait réussir dans les études et son grand frère l’obligeait à  étudier mais voyant qu’il a opté pour le ballon rond, il exigeait de Seydou un comportement et une hygiène de vie : entraà®nement matin et soir, pas de fréquentation féminine, pas de sortie nocturne, pas de thé, pas d’alcool et un suivi diététique. Son grand frère pharmacien l’a pris sous son aisselle et l’a fait de ses mains d’ailleurs de toute la planète football Seydou est le seul à  avoir été consacré meilleur joueur du monde en junior». Très discret Pour les supporters du Mali, Seydou est un exemple de réussite et un modèle de vie. « Je vis dans le même carré que sa grande famille à  Lafiabougou mais difficile de dire qui il est ? Quand il prend ses vacances, il se fait tout petit. Il conduit une petite 4*4 Lexus beige, ne se comporte pas en star, ne frime pas et ne porte pas des habits extravagants. Seydou est simple et correct. Personne ne le voit gaspiller de l’argent et lorsqu’il en offre, il le fait avec beaucoup de discrétion. On ne le voit ni en boite de nuit ni dans les restaurants chics et les histoires de femme ne le touchent pas. Il rentre comme il est venu » témoigne Boua Dembélé. Sacko Omar, professeur d’éducation physique sportive s’extasie devant « la régularité de Seydou Keita. O๠sont les Djila, Momo, Sow et autres ? Ils sont en baisse de régime or Seydou qui a commencé avant eux et a joué dans des clubs huppés o๠les entrainements sont extrêmement rigoureux est encore au sommet de son art. Cela dénote d’un sérieux, d’une rigueur et d’une hygiène de vie. Ses contemporains comme Drogba et Eto’ ont décroché pendant que Seydou porte encore sur ses épaules le Mali. Il mérite beaucoup de respect ». Ce mercredi, le Mali emmené par Seydou Keita s’emploiera à  décrocher a composté son ticket pour le deuxième tour. Le peuple prie pour ses aigles au moment o๠les fervents supporters supplient le ciel d’assurer un parcours honorable à  l’équipe afin que le capitaine ne jette pas son brassard. « Les dieux du football doivent aider le Mali à  s’en sortir car nous ne voulons pas d’une élimination qui pousserait Seydou Keita à  prendre sa retraite internationale. Il doit accompagner les jeunes pour au moins deux ans encore » plaide Namory Bah, un incontestable supporter du Mali. Le Mali, comme le dit Seydou Keita « accroche le bronze ces dernières années à  son palmarès et l’ambition est de faire mieux cette fois ». Le capitaine Keita a indiqué à  ses coéquipiers la voie à  suivre.

Seydou Keita jouera sa 7è CAN

Il était présent en 2002, 2004, 2008, 2010, 2012 et 2013, et sera là  en Guinée équatoriale pour la 30è édition. Seydou Keita rejoint donc au palmarès le portier ivoirien Alain Gouaméné mais demeure derrière le défenseur central Rigobert Song qui compte 8 participations à  la CAN. Reviennent également pour la 7e fois, les trois Ivoiriens Boubacar Barry Copa, Abib Kolo Touré et Siaka Tiéné (2002, 2006, 2008, 2010, 2012, 2013). Actuellement avec 98 sélections, le capitaine des Aigles égalera le record de nombre de sélection s’il joue demain mercredi le macth amical contre l’Afrique du sud. Ce record est jusque-là  détenu par l’ancien gardien de but international, Mahamadou Sidibé dit «Maha». La CAN la plus jeune depuis longtemps Sur les 368 joueurs présents en Guinée Equatoriale, 26 ont plus de 30 ans au 17 janvier 2015 et 21 ont moins de 20 ans. En résumé 321 des acteurs présents à  Bata, Malabo, Ebebyin et Mongono ont entre 20 et 30 ans. Beaucoup d’équipes ont subi une cure de rajeunissement sensible par rapport aux précédentes éditions. Kidiaba le vétéran, Abongo le cadet Le gardien de la RD Congo et du Tout Puissant Mazembé de Lubumbashi est cette année le joueur le plus âgé de la CAN. Il fêtera son 39ème anniversaire le 1er février. Le troisième gardien camerounais Pierre Sylvain Abongo est le plus jeune de tous les joueurs. Capitaine de la sélection U17 de son pays, il aura 17 ans le 27 janvier. Mais ni l’un, ni l’autre n’a battu le record. Kidiaba est toujours devancé par l’attaquant égyptien Hossam Hassan (39 ans, 5 mois et 24 jours); Abongo par l’attaquant gabonais Chiva Star Nzighou (16 ans, 2 mois et 30 jours). La Tunisie inamovible depuis 20 ans Elle est la seule équipe à  avoir participé à  toutes les phases finales depuis 1994 et, par conséquent la seule à  les avoir toutes jouées (8) depuis 2000. Depuis cette même année 2000, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Zambie en ont disputé 7, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali et le Sénégal 6, l’Algérie et la RD Congo 5, la Guinée 4, le Gabon 3, le Cap Vert, le Congo et la Guinée Equatoriale 1.

Seydou Keita : « Tant que je pourrai aider mon pays, je le ferai »

« Tant que je pourrai aider mon pays je le ferai. C’’est mon devoir. Que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain. Que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain  » déclare le milieu de terrain malien évoluant au Dalian Aerbin en Chine. L’élimination des Aigles du Mali pour la course au Mondial 2014 n’a pas entamé le moral de l’ex-barcelonais :  » Aujourd’hui, je joue encore et J’ai un bon niveau. Je ne pourrai jamais arrêter d’aider le Mali. Quand je ne pourrai plus jouer, je passerai à  autre chose en aidant autrement » poursuit-il même si son dernier passage en sélection lui a laissé un gout amer: « Les deux derniers matches à  Bamako ont été très difficiles et je me suis mentalement très investi. Je ne suis pas du genre à  me mettre en avant, mais cette fois, J’ai fait le maximum pour l’équipe et ne pas gagner ces deux matches m’a beaucoup affecté » confesse le co-meilleur buteur de l’histoire des Aigles du Mali[1]. Seydou Keita insistera sur la nécessite d’un environnement extra-sportif sein autour de la sélection nationale: » Mais je ne suis pas du genre à  me plaindre, car nous n’avons pas fait ce qu’il fallait sur le terrain. Sauf que ce n’était pas évident, car vous savez qu’en dehors du terrain, la situation était très compliquée. Comme je l’ai déjà  dit, il va falloir se servir des erreurs du passé pour se relancer. Sinon, on va toujours subir les mêmes échecs et ce n’est pas bon ». Selon lui, les dernières performances de la sélection doivent être un socle sur lequel on doit aller de l’avant:  » Lors des deux dernières CAN, nous avons été l’une des meilleures équipes. Nous avons joué deux demi-finales et fini troisièmes à  chaque fois. C’’est la meilleure performance de l’histoire du football malien. On aurait aimé enchaà®ner pour avoir notre chance pour le Mondial 2014. La victoire se prépare aussi en dehors du terrain et on a des lacunes de ce côté-là  » Même s’il est toujours en activité, son implication futur dans la gestion du football malien n’est pas à  exclure: « Aujourd’hui, la question ne se pose pas car je suis encore joueur. Mais je ferai le maximum en temps voulu. Je veux bien aller au charbon. Nous avons changé beaucoup de choses entre 2011 et 2013, mais il faut continuer pour passer un cap. Ce n’est pas évident, mais on va se battre pour y arriver » conclut Seydou Keita

Enlèvement du Lieutenant colonel Seydou Moussa Diallo

L’homme avait adressé il y a quelques jours une lettre vibrante au Président de la République par intérim demandant une réaction rapide des autorités du Mali à  agir pour le nord du Mali, lettre qui a fait le tour des Médias maliens : Aussi l’homme avait demandé à  ce que les autorités agissent au plus vite : «l’armée doit engager le combat avec les moyens disponibles et attaquer l’ennemi sans délai et sans attendre les soldats de la CEDEAO». Ensuite, le Lieutenant Colonel Moussa Diallo avait entamé une grève de la faim, pour montrer toute sa détermination et son engagement pour la cause du Mali, en demandant une remobilisation rapide des forces armées. Enlèvement Hier lundi, nous avons appris l’enlèvement du Lieutenant colonel à  son domicile de Sébénikoro. D’après les dernières infos :  » l’enlèvement a été opéré par un groupe d’une quinzaine de militaires arrivés à  bord de trois véhicules Pick up », à  la tombée de la nuit. Information confirmé par un témoin sur place. Le Lieutenant-colonel Diallo qui, précisons-le, est démobilisé depuis plusieurs années à  la suite d’une blessure à  la jambe reçue au cours d’un affrontement avec des rebelles, avait indiqué dans sa correspondance que celle-ci n’était pas «un appel à  la révolte». Pour Assane Koné, journaliste, le Lieutenant colonel aurait subi une sanction disciplinaire qui permet à  l’autorité militaire de le faire déplacer de sa garnison à  une autre à  l’intérieur du pays, notamment à  Kayes. Comme pour dire, loin de Bamako, s’il tient à  faire sa grève de la faim, il pourra la faire sans attirer trop de regards et d’attention. Affaire à  suivre !

Seydou Kéita : adieu le Barça, bonjour la Chine

C’’est donc fini entre Seydou Kéita et le Barça. Après quatre ans de bons et loyaux services, il quitte le club auquel il a offert de belles victoires et des supporters tristes de le voir partir. Seyboublen, comme on l’appelle au Mali, qui était en fin de contrat, a choisi de rejoindre les rangs du presqu’inconnu mais très riche club chinois de Dalian Aerbin. Un beau parcours et des souvenirs inoubliables Véritable homme à  tout faire dans l’équipe, le milieu de terrain est reconnu de ses pairs et par l’encadrement du club. Le club catalan a d’ailleurs publié un communiqué sur son site Internet dans lequel il « remercie Seydou Keita pour son apport au club depuis ses débuts et lui souhaite de nouveaux succès professionnels et personnels dans le futur ». Arrivé à  Barcelone en 2008, après une saison au FC Séville, Seydou Kéita a tout gagné avec son équipe: trois Liga (2009, 2010, 2011), deux Ligues des champions (2009, 2011), deux Coupes d’Espagne (2009, 2012), deux Coupes du monde des clubs (2009, 2011), deux Supercoupes d’Europe (2009, 2011) et trois Supercoupes d’Espagne (2009, 2010, 2011). Il aura joué en tout 188 matches. Pour son ancien entraà®neur, Pep Guardiola, il est « une merveille ». Ce dernier déclarait en mars dernier que « c’est le genre de joueur qui accepte les décisions de son entraà®neur car il estime que c’est pour le bien de son équipe. Il me facilite beaucoup mon travail ». l’international malien s’en va la tête pleine de souvenirs. «C’’était beau. J’ai aimé la simplicité et l’humilité de ce club, des joueurs. Je n’oublierai jamais. Je suis juste un peu déçu de quitter à‰ric Abidal, mon frère. à‡a va me faire bizarre de ne plus le voir», a-t-il déclaré au journal sportif l’à‰quipe. Les sirènes de l’argent ? Les Blaugrana auraient pourtant tout fait pour le retenir. D’o๠les critiques de ceux qui pensent que le joueur s’en va pour des raisons financières. Il est vrai que la différence est grande entre sa rémunération en Espagne, 5 millions d’euros par an contre 12 chez les chinois. Mais Seydou s’en défend, pour lui il y a d’autres défis à  relever. « Le foot, C’’est comme la politique, il y a beaucoup de gens qui mentent. Le foot, C’’est un métier. Oui, il y a de l’argent, et je vais en gagner en Chine. Mais je n’y vais pas uniquement pour ça. J’y vais pour être bon car je déteste être mauvais. C’’est ma vie, et ma façon de jouer. Je suis encore ambitieux. Il y a la CAN en 2013, et la Coupe du monde en 2014. J’ai bientôt trente-trois ans, C’’est peut-être mon dernier contrat », a-t-il indiqué.

La colère du diplomate

Invité à  participer aux activités du «Forum pour une transition apaisée» organisé par la presse malienne ce week-end, le diplomate a très mal pris les propos de certains intervenants. On le sait, depuis le début de la crise au nord du Mali, la France est régulièrement accusée de soutenir les indépendantistes du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Cette thèse s’est invitée lors des échanges au cours de la rencontre qui a regroupé plus de 200 participants. « C’’est faux, ce sont des mensonges ! » Au premier jour de la rencontre qui avait pour but de sensibiliser et mobiliser autour de la lutte contre la violence et pour une transition apaisée au Mali, plusieurs communications ont été présentées. Au nombre desquelles, celle portant sur les causes et les responsabilités dans la crise au nord. Le conférencier, l’ancien Ministre de l’Agriculture, Seydou Traoré, membre de l’ADEMA, a fait un rappel des derniers évènements ayant conduit à  l’occupation du nord par le MNLA. Il a notamment mentionné la responsabilité de la France et de la communauté internationale dans l’annexion des régions du nord. Tout en passant en revue les massacres d’Aguel hoc, sous les yeux médusés de l’assistance, Seydou Traoré a situé la complicité de la France surtout quand celle-ci n’a condamné que mollement les exactions perpétrées sur les populations civiles et militaire, et a reçu les représentants du MNLA au Quai d’Orsay. Quand, soudain, une voix s’éleva dans l’assistance : «C’’est faux, ce sont des mensonges !». l’auteur de cette interruption n’était autre que l’ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer. Ulcéré par les propos du conférencier, il n’a pu garder son calme et s’est lancé dans une joute verbale avec le conférencier, qui lui a rétorqué : « C’’est vrai Monsieur ! ». En ajoutant « pouvez-vous nier que la France a reçu des représentants du MNLA au Quai d’Orsay ? ». Une question qui a été accueillie par un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Il a fallu l’intervention énergique du président de séance, Ali Nouhoum Diallo, pour ramener le calme et faire reprendre les travaux. Cet incident illustre le malaise qui existe entre la France et les populations du Mali qui ne comprennent pas pourquoi les représentants du MNLA ont été reçus par les plus hautes autorités françaises. Et pourquoi la France n’affiche pas une position plus offensive quant à  la reconquête du Nord.

Mali vs Côte d’Ivoire : Duel entre frères ennemis

Les pronostics donnent les Eléphants de Côte d’Ivoire favoris face aux Aigles du Mali pour la demi-finale de la CAN 2012, qui se joue ce merdredi 8 février à  Libreville au Gabon. Si le Mali a crée la surprise en atteignant les demi-finales, la suite de la compétition s’avère pleine de surprises. Pour Alain Giresse, le sélectionneur national, tout est possible. Il pourra compter sur des pivots comme Kanté, Keita ou les milieux de terrain comme Samba Sow, des attaquants comme Yatabaré ou Modibo Maiga pour mettre des bâtons dans le jeu des Ivoiriens, qui comptent eux sur la rapidité de Drogba ou Gervinho… Cédric Kanté, pivot central Défenseur central des Aigles, Cédric Kanté aura à  en découdre avec le redoutable Didier Drogba ce mercredi. Le doyen des aigles compte énormément dans le dispositif et constitue une pièce maitresse du sélectionneur Giresse. Il a fait plusieurs clubs français avant d’être recruté à  Panathinaà¯kos (en Grèce) o๠il évolue depuis 2009. A l’issue de la victoire de son équipe sur le Gabon à  Libreville en quart de finale, le capitaine de l’équipe malienne, estime que les Aigles ont déjà  réussi leur compétition quoiqu’il arrive. « On va voir maintenant à  quel point on a faim, On veut marquer l’histoire ». Seydou Keà¯ta, attaquant des Aigles Cheville ouvrière de l’attaque malienne, Seydou Keà¯ta a la ferme conviction de son équipe posera d’énormes difficultés à  la Côte-d’Ivoire. En tout cas, si l’on s’en tient à  ses propos, le meneur de jeu malien promet l’enfer aux poulains de Zahoui François. C’’est dire que le match contre la Côte d’ivoire ne sera pas une sinécure : «Personne ne nous a fait de cadeau. On a mérité notre qualification même si tout n’est pas parfait. On n’est pas Barcelone ni le Brésil, mais on est en demi-finale et on va jouer avec nos atouts. La pression, C’’est pour eux. Nous on n’a rien à  perdre», a confié le milieu de terrain malien. Battre la Côte d’Ivoire ne serait donc pas impossible pour le joueur du FC Barcelone. Modibo Maà¯ga, le talent caché Le joueur de Sochaux (en France) de part sa grande technicité, est entrain de se forger une bonne image dans cette Can 2012. Grâce à  sa grande capacité de conservation du ballon, il œuvre beaucoup dans la stabilité du jeu offensif malien. Il sera sans doute une pièce maitresse dans le match contre les Eléphants. Modibo Maiga devra user de talent pour faire les bonnes passes et permettre aux Aigles de s’imposer dans cette demi-finale très attendue. Didier Drogba, le renard Véritable renard de surface, Didier Drogba, a déjà  fait ses preuves dans cette CAN en inscrivant 3 buts. l’attaquant de Chelsea FC est pétri d’un talent de buteur hors pair. Grâce à  lui, la Côte d’Ivoire a obtenu samedi son billet pour les demi-finales de la CAN 2012 grâce à  sa belle victoire sur la Guinée Equatoriale (3-0). Didier a guidé ses coéquipiers en inscrivant un doublé. Le capitaine ivoirien a assuré le succès des siens après l’heure de jeu en reprenant de la tête un coup franc de Yaya Touré (2-0, 67e). Victorieuse, les hommes de François Zahoui ont parfaitement su assumer leur statut de favori face à  des adversaires de taille. Mais ils devront battre le Mali mercredi pour s’ouvrir les portes de la finale. Gervinho, attaquant La Côte d’Ivoire affrontait samedi dernier la Guinée Equatoriale dans le cadre des quarts de finale de la CAN 2012. Dans ce match, Gervais Yao Kouassi dit Gervinho a en fait voir de toutes les couleurs à  la défense équato-guinéenne. Dribbleur du diable, tantôt à  gauche tantôt à  droite, les équato-guinéens n’avaient autre choix que de commettre des fautes pour l’arrêter dans sa course. C’’est dire que le sociétaire d’Arsenal (En Angleterre) pausera d’énormes difficultés à  la défense malienne. Yaya Touré, milieu de terrain Maillon très précieux de la formation ivoirienne, Yaya Touré sera d’un apport important dans la rencontre avec le Mali. Artisan sur toutes les offensives dangereuses des éléphants, en tant que milieu offensif, il est devenu incontournable pour la Côte d’Ivoire. Passeur décisif, le milieu de Manchester City a été aussi buteur en fin de match sur un joli coup franc direct (3-0, 87e) contre la Guinée équatoriale. Evoluant actuellement à  Manchester city, Yaya Touré, a trainé sa bosse dans plusieurs clubs européens dont le FC Barcelone. Pour Alain Giresse, la confaince est là  : « On va considérer ce match comme un formidable rendez-vous qui n’était pas prévu au départ. Après, J’espère qu’un jour de moins de récupération par rapport aux Ivoiriens ne va pas nous pénaliser… ». Et le sélectionneur national d’être clair :  » On a tout à  gagner ». Et par rapportà  la stratégie des Eléphants :  » Contre le talent, il n’y a pas beaucoup de remèdes. Dans cette CAN, beaucoup se sont cassé les dents, mais pas les Eléphants. Ils ne se posent pas de questions. Ils sont sûrs de leur force. A nous de les faire jouer à  l’envers. »

Seydou Kéita: « Avec les jeunes, je prends énormément de plaisir… « 

Vous êtes là  avec le maillot national et avec plaisir ? Seydou Kéita : Avec plaisir. J’étais déçu par rapport à  ce qui s’était passé en Angola. On pouvait faire quelque chose en Angola et après je me suis rendu compte que mon équipe avait besoin de moi. Je suis revenu et ça s’est plutôt bien passé. Il y a eu pas mal d’incompréhensions, de malentendus. Apparemment, on a dit beaucoup de choses sur vos relations avec Alain Giresse. Tout est arrangé ? S. K. : On s’est bien compris. Il a été footballeur. Il a une réaction parce que, quand on vient dans un pays (en Afrique), on ne connaà®t pas des réalités. Il a fait son jugement, mais je pense qu’il a regretté après. Aujourd’hui, il n’y a aucun souci avec le sélectionneur et au contraire ça se passe plutôt bien. C’’était quoi, la petite erreur qu’il avait commise ? S. K. : Il est venu quand J’avais décidé de prendre du recul par rapport à  la sélection. Il avait fait beaucoup d’efforts par rapport à  ça. Après, on a bien parlé. Il a reconnu ce qui s’est passé et il a bien compris, je pense que nous sommes dans le même bateau avec le même objectif. C’’est-à -dire le résultat et je pense qu’il n’y a aucun souci avec Alain Giresse, au contraire. Beaucoup d’anciens sont partis. Vous, vous restez et vous êtes là  pour encadrer véritablement la nouvelle génération ? S. K.l’équipe avait besoin de moi. Je le savais avant de prendre cette décision. Aujourd’hui, je suis encore plus sûr de ça, parce que par rapport à  tout ce que J’avais fait avant et tout ce que je continue à  faire, l’équipe à  des espoirs et en plus la plupart des joueurs sont des jeunes frères qui ont beaucoup de respect pour moi et être avec eux aujourd’hui, C’’est un plaisir. Vous ne pouvez pas savoir comment je suis heureux avec eux. Je n’ai jamais été aussi content de venir en sélection, parce qu’avec les jeunes, je prends énormément de plaisir. C’’est une nouvelle expérience pour vous de les tirer vers le haut ? S. K. : Bien sûr. En plus les jeunes n’ont pas d’arrière-pensée. Ils vivent les moments présents. Ils sont en forme quand il faut rigoler. Ils sont à  200 % quand il faut jouer aussi. Je pense qu’avec les jeunes, on peut faire quelque chose. C’’est compliqué avec le Ghana, la Guinée et le Botswana ? S. K. : Je vais vous dire un truc. Les autres Can passées, tout le monde nous donnait favori. On disait qu’avec tout ce beau monde, le Mali pouvait faire quelque chose. On a fait deux demi-finales et deux éliminations au premier tour. Là , les gens nous attendent pas et je suis sûr qu’on peut faire quelque chose, parce qu’aujourd’hui, on va dire que nous n’avons pas de grands noms, on a une équipe homogène. Voilà , je suis sûr qu’on va faire quelque chose. Votre maà®tre mot. C’’est cohésion, plaisir et solidarité ? S. K. : Bien sûr. Surtout avec les jeunes, ils ont tous à  gagner et ils ont l’avenir devant eux. Ils se connaissent très bien parce qu’ils sont pratiquement de la même génération. Nous, C’’est-à -dire moi et Cédric Kanté seront là  pour les encadrer et apporter notre expérience. Avoir un bon groupe, une équipe, C’’est ce qui peut faire gagner et non un nom. Les noms n’ont jamais fait gagner une équipe. C’’est la solidarité, le groupe, qui emmène toujours le résultat. Quand on regarde bien les autres Can avec l’Egypte, on ne va pas dire que l’Egypte avait que des grands noms. Parce qu’ils avaient une équipe complète, homogène. On va dire, un bon groupe.

« Bizz 2011 »: Toguna de nouveau distinguée

C’’est à  la faveur d’une cérémonie dans l’enceinte de la société que le représentant de la World Confederation of Business (WorldCOB) a remis la récompense « The Bizz 2011 ». Cette distinction récompense chaque année 200 entreprises à  travers le monde sur les 2000 qui sont membres de la Confédération qui est une espèce de Chambre de Commerce Mondiale. En effet, WorldCob est une organisation présente sur les cinq continents et dont l’objectif est de promouvoir l’entreprenariat et le leadership dans les entreprises et sociétés membres. Ainsi, chaque année, à  l’occasion de sa convention annuelle, les meilleurs d’entre ces derniers qui se sont illustrés pendant l’année sont reconnus et reçoivent le prestigieux prix. Pour remettre le prix à  Toguna Agro-Industries, « C’’est WorldCob qui s’est déplacée. Nous avons voulu marquer le coup en venant à  Bamako pour remettre ce prix. C’’est pour nous une façon de montrer aux maliens qu’ils ont chez eux une entreprise performante, reconnue par ses pairs » a déclaré M. Nicolas CAFFAro, Directeur Business Developpement au sein de la WorldCob. Pour lui, Seydou NANTOUME, le Président Directeur Général de la société Toguna est un visionnaire. « Il a eu un rêve et en fait une réalité, à  force de courage te de travail. Aujourd’hui, Toguna a réussi, en seulement quelques années d’existence, à  être la première société à  l’export du Mali. C’’est une performance qui mérite d’être saluée et accompagnée» dira encore M. Caffaro. Le PDG de Toguna Agro-Industries a reçu le trophée avec son humilité habituelle. Il a dans un discours lu par son adjoint, remercié l’organisation pour cet honneur qui lui ai fait. Il a salué tout le personnel de la société qui est à  pied d’œuvre nuit et jour pour que le premier objectif de l’entreprise, la satisfaction du client, soit toujours atteint. Il a dédié le trophée à  sa famille et a demandé à  ses collaborateurs de continuer dans la même dynamique pour amener l’entreprise encore plus loin.

Seydou Sissouma, le nouveau commissaire du Mali à l’Uemoa

La nomination de notre confrère sonne aux yeux de plusieurs observateurs comme la récompense du mérite. Le très communiquant Seydou Sissouma occupe depuis dimanche le poste important de Commissaire à  l’UEMOA en remplacement de notre compatriote Soumaà¯la Cissé. Interrogé mardi par nos confrères de l’ORTM dans le journal de 20 heures, l’ancien patron de la Cellule de communication de la présidence ne cache pas sa satisfaction et mesure l’enjeu du défi qui l’attend à  son nouveau poste. Parcours brillant Diplômé de la très prestigieuse Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (France), Seydou Sissouma a d’abord fréquenté le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (C.E.S.T.I) de Dakar (Sénégal), Option Presse écrite. Sorti Major de la 15ème Promotion de cette école, il fera son passage également à  l’Institut International de la Communication de Montréal (Canada) l’IIC de Montréal. Auditeur de la 11ème Promotion (2010-2011) du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (C.E.D.S) de Paris (Antenne de Dakar, le confrère draine derrière lui une riche carrière de journaliste pour avoir occupé plusieurs postes de responsables dans des organes de presse. Rédacteur en chef, membre du Directoire des rédactions, rédacteur en Chef adjoint cumulativement aux fonctions de Chef du service International, Seydou Sissouma a servi de longues années au quotidien sénégalais « Le Soleil » de Dakar. Parallèlement à  ses missions au journal sénégalais, Sissouma a été consultant auprès de plusieurs structures, dont le Réseau des Médias Francophones du Sud (MEDIAF), l’AIF (Agence Internationale de la Francophonie). Son engagement dans ce projet innovant prolongeait le travail de l’intéressé en tant que chef de projet Multimédias au journal « Le Soleil ». Le site Internet, créé dans le cadre de cette mission, vaudra au quotidien de figurer dans le classement des 10 meilleurs sites Internet de la presse écrite mondiale, en octobre 2009. Ce classement a été effectué par le journal « Courrier International ». Du journalisme à  la présidence Après une carrière journalistique de haut niveau et de consultant pour de nombreuses organisations, lui ayant permis d’acquérir et de consolider une riche expérience, M. Sissouma, occupait depuis le 24 juillet 2002, les fonctions de Conseiller en Communication du Président Amadou Toumani TOURE. Sa nomination à  la Commission de l’UEMOA constituera une nouvelle étape dans sa carrière professionnelle. Les défis qui l’attendent sont immenses. Car, le développement des TIC (technologies de l’information et de la communication) dans notre sous-région est une des priorités de l’Union économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest (UEMOA). Un défi qui doit aller de pair avec le développement des médias traditionnels qui sont un vecteur essentiel pour une meilleure compréhension des enjeux de l’intégration économique. l’expérience de M. Sissouma sera sans doute d’un apport capital pour la réalisation de ce chantier. La rédaction du site « Journal du Mali.Com » lui souhaite bont vent à  son nouveau poste.

Giresse : « Le retour de Seydou Keita est possible »

Parmi les sujets évoqués : le match perdu contre la Côte d’Ivoire en amical le mois dernier, et le retour possible de Seydou Keita… Comment voyez-vous la rencontre du 26 mars contre le Zimbabwe ? Un match important, un match de qualification, un match à  bien préparer comme chaque lors des rencontres officielles. Je ne peux pas savoir à  l’avance comme il peut se présenter, il faut se préparer être dans les meilleures conditions pour gagner. Connaissez-vous cette équipe zimbabwéenne ? Très peu. Ils étaient au CHAN, mais l’équipe qui était n’est pas la même que celle qui va venir pour jouer. C’’est très difficile d’avoir des informations sur eux, donc il faudra s’adapter à  cette situation et les affronter avec le peu de renseignements qu’on peut avoir sur eux. Quelle analyse faites-vous de la défaite contre la Côte d’ivoire en match amical (0-1) le mois dernier ? Le seul regret qu’on peut avoir C’’est la défaite. Par rapport au contenu du match et à  ce que l’équipe a réalisé, C’’est regrettable d’avoir perdu. On avait largement la possibilité de faire au moins un match nul. Et la Cote d’Ivoire reste une très très bonne équipe africaine. Le comportement de l’équipe à  été très honorable, très appréciable, parce que l’équipe a réagi, notamment en deuxième mi-temps, et a bousculé cette équipe de Côte d’ivoire. Et on a démontré certaine valeurs sur le plan moral, sur le plan technique aussi, C’’est là -dessus qu’il faut continuer à  travailler en s’appuyant sur ces aspect positifs qu’il ya eu à  l’intérieur du match. Quel commentaire faites-vous sur la performance de Garra Dembélé (Levski Sofia) dont C’’était la première sélection chez les Aigles ? Il fait partie des joueurs susceptibles de jouer avec l’équipe nationale, C’’est un nouvel arrivant. Pour une première fois, avec très peu d’entraà®nement avec l’équipe, je crois qu’il a fait une prestation honorable. C’’est intéressant, cela élargit le potentiel du groupe. C’’est toujours bon d’avoir des joueurs qui peuvent apporter leur contribution à  une bonne équipe au Mali. Seydou Keita, qui avait mis entre parenthèses sa carrière avec les Aigles depuis la CAN Orange 2010, se dit maintenant prêt à  rejouer avec les Aigles et déclare être à  votre disposition. Que lui répondez-vous ? On veut toujours que les joueurs soient disponibles, J’étais en contact avec Seydou Keita, qui effectivement disait qu’il allait faire un petit pas pour se rapprocher de l’équipe. Donc, on va voir ce qu’il en est concrètement avec lui par rapport à  cette déclaration. Peut-on s’attendre à  le voir contre le Zimbabwe le 26 mars ? C’’est possible. Mais je n’ai pas encore eu avec le joueur la conversation qui permettra de finaliser tout cela. Propos recueillis par Gaoussou Kouyaté, à  Bamako (Rédaction Football365/FootSud)

Seydou Badian Kouyaté à propos du 26 Mars :  » Ils nous ont imposé leur démocratie et nous avons accepté mécaniquement ! « 

Né en 1928 à  Bamako, Seydou Badian Kouyaté fait ses études primaires à  Bamako, avant de s’envoler pour Montpellier o๠il passe le BAC en 1948. Il y poursuit ensuite des études à  la Faculté des Sciences de 1948 à  1949 et à  la Faculté de Médecine (Doctorat) de 1942 à  1955. Son premier roman, Sous l’Orage (1953), qui traite des rapports des anciens avec l’administration coloniale est suivi de La mort de Chaka, une pièce en cinq tableaux dénonçant le colonialisme. Médecin au Soudan français (actuel Mali) en 1955 à  Bougouni, puis successivement ministre du Plan et de l’Economie Rurale en 1957, du Développement de 1962 à  1966, ministre à  la Présidence de 1966 à  1968. Il sera détenu après le coup d’état du 19 novembre 1968. Déporté à  Kidal, il est libéré en 1975 seulement. Il s’installe alors à  Dakar jusqu’à  son retour au Mali en 1991. Seydou Badian Kouyaté est l’auteur des paroles de l’hymne national malien : Pour l’Afrique et pour toi, Mali. On lui doit également deux romans, Le Sang des masques et Noces Sacrées, ainsi qu’un essai Les Dirigeants africains face à  leurs peuples pour lequel il obtient le Grand prix littéraire d’Afrique. A l’occasion du 26 Mars, il a bien voulu recevoir chez lui à  Bamako. Rencontre avec un érudit, un humaniste chaleureux Que pensez-vous de la célébration du Cinquantenaire du Mali ? C’est une occasion pour nous de réfléchir. Qu’avons nous fait, qu’avons nous réussi pour le Mali et quelles ont été nos succès et nos échecs en cinquante ans d’indépendance ? Aujourd’hui, que devons-nous faire pour aller de l’avant. Donc 2010, C’’est l’heure de la réflexion et de la confrontation des idées. Il faut que la jeunesse Malienne évite d’être complexée ! Justement, quel espoir pour cette jeunesse confrontée à  la faillite de l’école et au chômage ? En ce qui concerne la faillite de l’école, il faut d’abord former les formateurs et les études doivent être prises au sérieux, vous le savez très bien, il y a des élèves qui ne connaissent absolument rien. En l’occurrence les filles avec leurs notes sexuellement transmissibles(NST), je ne l’ai pas inventé. De plus, il faut que les parents d’élèves laissent les enseignants faire leur travail. Il faut que les parents acceptent que les enseignants donnent quelques taloches aux élèves. Nous, nous avons été cognés à  l’école et nous remercions nos enseignants pour ce geste salutaire pour l’école malienne. Si vous frappez un élève aujourd’hui, on vous traà®ne au tribunal, un système imposé par les occidentaux. Nous avons tous été frappés à  l’école mais aujourd’hui, on ne sait plus à  quel saint se vouer ? Il ne faut surtout pas faire une comparaison entre les blancs et nous. Quant à  l’insécurité actuelle au Mali, cela doit nous amener à  réfléchir. Parce que nous sommes entrain d’imiter l’occident, je suis qu’on rétablisse la peine de mort. Le respect du gendarme est le commencement de la sagesse ! Seydou Badian Kouyaté à  propos des économies africaines « Nous avons privatisé toutes les banques sous la pression de la banque mondiale et du FMI y compris les grandes usines Maliennes. Aujourd’hui les universités sont devenues des fabriques à  chômeurs. A notre époque, nous allions chercher les jeunes en Europe pour leur donner du travail. J’allais en France, aux Etats Unis pour chercher les jeunes cadres qui disaient préparer leur thèse et je leur disais, venez je vous donne du travail. Mais aujourd’hui, plus personne n’ose dire les choses telles qu’elles sont. Moi je suis un vieillard qui a fait son temps et proche de la mort alors, je ne cherche plus l’argent. Les gens ont aujourd’hui peur de parler, de peur de perdre quelques privilèges amassées. Voilà  l’état des choses aujourd’hui. Que reste t-il des idéaux démocratiques démocratiques de Mars 91 ? De quelle démocratie parlez-vous ? Celle de l’argent ? La démocratie des riches. Aujourd’hui, un illettré milliardaire peut devenir président de la république du Mali. Il suffit de donner de l’argent aux électeurs et distribuer des voitures aux hommes indignes et les griots vont chanter tes éloges. C’’est le règne de la décadence dans notre démocratie. Nous sommes intellectuellement complexés ! D’une manière ou d’une autre, l’Occident nous a tous rendus complexés. J’ai mes convictions et je mourrai avec, et en mon âme et conscience, j’ose le dire, les Africains ont été complexés à  partir du discours de la Baule. Mitterrand a donné l’ordre et nous avons tous tendu vers le pluralisme. J’étais à  Paris, interviewé par France-Culture et je leur ai dit : « Faites attention, les Africains peuvent se réunir eux-mêmes et trouver des formules pour inventer leur propre démocratie. » Avec cette idée de pluralisme, les tribus vont s’ériger en partis politiques, les religions également, vrai ou pas ?. La preuve on s’entretue partout en Afrique. Et pourtant, on peut trouver une autre formule pour ne pas imiter systématiquement les Blancs. Le cas d’Israà«l et de la Palestine est édifiant. Quant le premier ministre Israà«lien est parti aux Etats-Unis, il a d’abord cherché à  avoir la bénédiction du Lobby juif très puissant aux Etats-Unis, avant de rencontrer Obama. Et pourquoi Israel n’a pas été condamné par le Conseil de Sécurité des Nations-unies face à  la colonisation de Jérusalem ? Hein ? Vous avez été en Israà«l? J’ai été en Israà«l quand le pays n’avait que neuf ans en 1957, avec le président Modibo Keita, Sala Niaré et à  l’époque, Modibo Keita était encore un ministre français avec la loi cadre. J’y ai rencontré des grands cadres Israéliens qui disaient à  Modibo Keita comment Israel pouvait se rapprocher du monde arabe. Mais aujourd’hui, il faut voir leur arrogance. La question de la dictature comme solution me parait d’actualité, car aujourd’hui,tout le monde court derrière la Chine qui n’a pas fait son progrès dans la démocratie. Dà®tes moi combien de partis politiques il existe en Chine ? Un seul, mais au Mali, il y en a plus d’une centaine. Un parti, C’’est un projet ! Est-ce que tous les partis ici ont des projets ? De qui se moque t-on ? Mais si tu commences à  dénoncer ces choses, on te coupe tes salaires, tes pensions, mais moi qu’on me coupe la langue ! Etes-vous fier de l’hymne national du Mali, votre œuvre ? Je suis fier parce que J’ai fait cet hymne pour l’éternité. Au carrefour de l’indépendance, J’ai vu monter le drapeau et je me suis arrêté pour regarder pendant que les motocyclistes passaient. Un policier me conseillait de partir et pour cause, le nombre de motos et de voitures qui circulaient près de moi, pouvait être dangereux. « Nous sommes tous responsables de l’état actuel du Mali, et nous avons été lâches parce que que nous avons laissé faire. Votre démocratie n’a servi à  rien, à  cause de la pauvreté généralisée. Aujourd’hui les pensions des vieux servent à  faire vivre leurs enfants chômeurs qui n’ont pas trouvé d’emploi. Nous devons réfléchir et trouver nous-mêmes une formule adaptée à  notre société !

Lauréats de la Biennale de Bamako : Le Nigéria décroche le prestigieux prix « Seydou Keita »

Dédié à  une photographie de reportage, pour un(e) photographe d’origine africaine, caribéenne ou du pacifique, le prix de l’Union Européenne est attribué à  la Sud africaine Jodi Bieber pour la qualité et la précision de son travail. Le prix jeune talent offert par le groupe Bolloré Africa logistic, est enlevé par Baudouin Mouanda de la république démocratique du Congo. Un des membres du jury, Manthia Diawara explique que ce prix est décerné à  une personne vivant de préférence en Afrique, sans pour autant mettre de côté, la qualité artistique du travail. Le jury estime que Baudouin Mouanda crée une œuvre équilibrée et tendre. La composition est forte et dynamique. En traitant la destruction, le photographe révèle beaucoup de sensibilités. Le prix du jury est remis au photographe tchadien Abdoulaye Barry et à  la vidéaste zimbabwéenne Berry Bickle. Les deux œuvres s’opposent par leur approche. Celui de Berry Bickle est plus conceptuel selon le jury, alors que celui d’Abdoulaye Barry plus traditionnel. Il estime que les deux travaux sont modestes et parviennent à  créer des fixions, des strates et des écrans. Le prix de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) est attribué est au vidéaste Guy Wouété du Cameroun. Cet artiste présente un travail simple mais, très puissant, selon le jury. Et l’artiste crée une image qui se détruit d’elle-même. Le prix élan remis par l’agence française de développement, offre au photographe, l’édition de sa propre monographie. Il est décroché par le malien Salif Traoré. Il aura le privilège de recevoir une monographie de l’ancien prix, également décerné à  un malien, en plusieurs centaines d’exemplaires. Le prix Casa Africa est quant à  lui, exclusivement décerné à  une femme résidant en Afrique. La qualité artistique du travail étant bien évidemment mise en exergue. La Sud africaine Zanélé Muholi est l’heureuse gagnante. « Je voudrais remercier tous ceux qui ont participé à  la décision de ce prix. Mon travail est une création visuelle de l’histoire africaine. J’espère qu’il créera des chemins pour tous ceux qui s’engageront dans ce genre de travail. C’’est lui qui illumine les rapports et aussi, notre compréhension des relations sexuelles. Puis la sexualité est quelque chose dont il faudrait être fier, plutôt que d’y tourner le dos. » Dit-elle au bord de l’émotion. Le prestigieux prix Seydou Keita de cette 8e biennale de la photographie africaine, est décerné au nigérian Uché Okpa Iroha. Son prix lui est remis par le ministre malien de la culture Mohamed El Moctar. Le jury estime que l’œuvre d’Uche, traverse les frontières. Son travail tendant vers le reportage, fictionnalise l’espace et devient théâtral. Il révèle le ton et le mouvement, et comment les frontières et les hommes se déplacent. « Je suis vraiment touché parce que je ne m’y attendais pas, et je voudrais remercier Jésus Christ pour m’avoir donné la foi, la chance et le courage. » déclare le lauréat. Ces 8e rencontres de la photographie de Bamako, fermeront leurs portes jusqu’aux 7 décembre prochain. Les œuvres des photographes restent exposés tout au long des rencontres au musée national du Mali, au centre culturel français de Bamako, à  la galerie d’art de l’institut national des arts et au palais de la culture Amadou Hampathé Bah.

Seydou Namtoume, PDG de TOGUNA Agro-industries

Parti de rien pour se hisser à  la tête des entrepreneurs de l’agro industrie, à  travers la production d’engrais organiques et chimiques, Seydou Namtoumé suscite aujourd’hui un immense espoir nchez les producteurs agricoles maliens. Né à  Kanna (dans le cercle de Bandiagara) au sein d’une communauté ou toutes les activités sont dominées par l’agriculture, Seydou Namtoumé ne pouvait qu’hériter d’une tradition séculaire qui a bercé toute son enfance dans le pays dogon. Un flambeau qu’il a admirablement maintenu, en y consacrant toute une carrière professionnelle. Ainsi, beaucoup s’accordent à  dire que C’’est la foi, en la terre, qui a entrainé la création de l’une des unités industrielles de production d’engrais les plus performantes d’Afrique de l’ouest. Toguna Sa : rendre l’engrais accessible aux producteurs… Aider la terre à  nourrir les Hommes. C’’est cet idéal qui a guidé l’entrepreneur pour la création de Toguna en 1994. Lancée sous la forme de Société à  responsabilité limitée (Sarl), l’entreprise fut, en novembre 2006, érigée en SA (Société anonyme). «Mon ambition était immense et noble, sans compter avec les difficultés qui jalonnaient le parcours ». Ce qui m’a poussé à  créer l’unité industrielle, est que d’une part, J’ai voulu apporter une réponse au vide industriel qui existait, et d’autre part je voulais vulgariser l’engrais de manière à  rendre son prix abordable aux producteurs maliens, explique Seydou Nantoumé. Aujourd’hui, grâce au génie créateur de Seydou Namtoumé, le Mali ravitaille en engrais, la plupart des pays de la sous région ouest africaine. Tout en reconnaissant le soutien et l’accompagnement des autorités, Seydou Namtoumé n’occulte pas les difficultés auxquelles il a été confronté. Des difficultés liées au financement et au recouvrement de l’argent aux producteurs. l’engrais leur étant donné à  crédit. Malgré tout, la plus grande passion de l’enfant de Bandiagara, demeure la terre, et ceci pour que l’engrais soit tout le temps disponible pour les producteurs agricoles. « Je compte élargir autant que possible mes activités afin de contribuer pleinement au développement de l’agriculture ». s’exprimant sur le rachat de l’usine de phosphate de Tilemsi, M. Namtoumé a assuré que les travaux d’exploitation démarreront à  la fin 2009.