3 questions à Sidi Dagnoko, secrétaire général du Groupement professionnel des agences de communication (GPAC)

 

Pourquoi avoir créé le GPAC ?

Nous avons ressenti le besoin de nous mettre ensemble pour traiter des questions liées au contexte juridique et économique, les interactions avec les corps de métiers qui tournent autour de la profession, et les rapports entre les agences de communication, l’État et les autres partenaires.

Qui est membre du GPAC et est-ce obligatoire pour exercer dans votre secteur?

Le GPAC c’est 65 agences à ce jour. Cet effectif constitue environ 90% des agences légales, c’est-à-dire celles qui ont un agrément, paient des impôts, ont des employés, un siège, etc. Dans l’absolu, il existe environ 300 agences au Mali, mais la grande majorité est dans l’informel. L’adhésion au GPAC est volontaire et ne conditionne pas l’exercice du métier, parce que le groupement n’a pas la vocation à être un régulateur. Ce rôle revient à l’État.

Quelles sont justement vos relations avec l’État ?

Il y a 5 ans, à la suite d’échanges avec nous, les autorités avaient commencé à travailler sur des projets de textes. Et depuis 3 ans, il existe un texte de loi intitulé « Régime général de la publicité au Mali », qui a été élaboré en concertation avec les partenaires dont le GPAC. Le texte devait être adopté à l’Assemblée nationale mais cela a coïncidé avec beaucoup d’événements qui ont entraîné un report. À cela s’ajoutent les fréquents changements de ministre en charge du secteur. Mais les choses évoluent dans le bon sens.