Présidentielle en Guinée : Cellou Dallein Diallo isole Alpha Condé en s’alliant avec Sydia Touré

Après avoir contesté le premier tour des élections à  renfort de manifestations de son parti, Sidya Touré, ex-premier ministre de Guinée et candidat de l’UFR(L’Union des forces républicaines) a plus d’un tour. Après avoir accepté le verdict de la Cour Suprême donnant Condé Vs Diallo, il vient en effet de s’allier avec Cellou Dallein Diallo, de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) en tête des résultats. A défaut d’avoir obtenu le duel, le 3è de la liste se rapproche du vainqueur potentiel. La stratégie n’est pas nouvelle et fait partie du jeu politique. Sidya Touré était dit-on très courtisé et l’on se demande comment ce vieux briscard de Condé a évalué sa stratégie de défense pour le deuxième tour, au profit de son rival Cellou Dallein Diallo. Ce dernier arrivé en tête des résultats, s’octroie aussi le soutien d’Ibrahim Abé Sylla, un candidat libre et qui avait beaucoup plu à  l’étranger, notamment dans la diapora guinéenne du Mali. C’est dire si les petites manoeuvres font les grandes alliances. En effet, en cas de victoire du leader de l’UFDG, Sydia Touré qui connaà®t les arcanes dorées du pouvoir, a obtenu la promesse de ministères et de postes clés à  la primature de son pays, de même que la présidence du Conseil économique et social et de la Cour des comptes. Des postes stratégiques dans le gouvernement et qui permettent de renforcer ses bases politiques. Il a par ailleurs face à  ses militants affirmé que l’UFR doit « rester dans la course ». Voilà  qui est clair. Par ailleurs, l’accord politique signé entre l’UFDG, l’UFR et la NGR stipule également que les deux derniers partis bénéficieront de 35% des postes administratifs en cas de succès électoral. A échéance plus lointaine, il prévoit enfin des désistements en faveur du candidat le mieux placé lors des futures législatives, rapporte le site de RFI. Quant à  Alpha Condé, il se trouve désormais isolé, contraint de chercher des voix ailleurs, alors que Cellou Dallein Diallo s’appuie sur Sydia Touré pour rallier ses électeurs de Basse-Côte en Guinée. Le duel s’annonce serré.

Présidentielle Guinée : Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé au second tour, selon les résultats provisoires

La Commission électorale a annoncé, vendredi 2 juillet vers 22h45, les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 27 juin dernier. Cellou Dalein Diallo arrive en tête avec 39, 72 % des suffrages et sera donc présent au deuxième tour de l’élection, prévu le 18 juillet. Il devrait alors affronter Alpha Condé, l’opposant historique à  la dictature de Lansana Conté, qui a récolté 20,67 % des voix. Sidya Touré, quant à  lui, porte la casquette du troisième homme avec 15,60 % des voix. La participation, très haute, s’élève à  77 %. Une heureuse surprise, alors que la préparation du scrutin accusait encore du retard quelques jours avant le jour fatidique et que l’accès aux bureaux de vote n’était pas toujours évident. Certains électeurs ont dû ainsi parcourir plus de trente km – parfois à  pied ou en vélo – pour accomplir leur devoir civique. Les deux finalistes ont des profils très différents. Cellou Dalein Diallo, 58 ans et père de trois enfants, a été pendant onze ans ministre de Conté et même son Premier ministre (2004 à  2006), avant d’être débarqué pour « faute lourde ». Son origine peule – la plus forte composante ethnique d’un pays o๠le vote est très identitaire – est un atout de taille. Il est très populaire en Moyenne-Guinée et dans les banlieues de Conakry. Quant à  Alpha Condé, 72 ans, qui est d’origine malinké et père d’un enfant, son fief est situé en Haute-Guinée, o๠il est souvent vu en martyr pour avoir été persécuté par le régime de Lansana Conté. Election historique Un peu plus de 3,3 millions de votants se sont pressés aux urnes dimanche 27 juin pour élire leur nouveau président . Le vote s’est déroulé dans le calme, sans incident et sous la surveillance de plus de 500 observateurs internationaux. Mais des affrontements à  Forécariah en Basse Guinée, qui ont fait quatre morts, font craindre d’autres dérapages. Après le scrutin, vingt des vingt-quatre candidats en lice ont vivement dénoncé des fraudes. Edem Kodjo, le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, a dû les rappeler au calme, dans les colonnes de jeuneafrique.com. Après des mois d’instabilité, le général Sékouba Konaté, président de la Guinée par intérim, avait imposé la tenue d’un scrutin dans les plus brefs délais, afin d’e mettre fin à  la période de transition. Cette élection est donc historique puisque c’est la première démocratique d’un pays o๠les dictatures se sont succédées depuis la proclamation de l’Indépendance en 1958. Depuis cette date, l’ex-colonie française a connu la « présidence à  vie » d’Ahmed Sékou Touré pendant 26 ans (1958-1984), les 24 années de règne du militaire Lansana Conté (1984-2008), puis une année de gestion catastrophique du pays par une junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara. Victime d’une tentative d’assassinat le 3 décembre dernier – après le massacre de dizaines d’opposants le 28 septembre 2009 au stade de Conakry – celui-ci avait été contraint de s’exiler du pays, puis de se retier de la vie politique, presque un an jour pour jour après avoir pris le pouvoir au lendemain de la mort de Lansana Conté.

Sékouba Konaté : « Cette élection est une victoire collective »

Dimanche, après avoir accordé son « devoir de citoyen », le général Sékouba Konaté est resté une partie de l’après-midi devant son écran de télévision, dans sa résidence privée de Taouyah, en compagnie de quelques proches. Alors que des milliers de Guinéens faisaient encore la queue devant les centres de vote (plus de 8 000 à  travers le pays), il zappait entre les chaà®nes d’information. Attentif à  tous les commentaires des journalistes, des candidats et surtout des populations, C’’est à  peine s’il se laissait distraire par les apparitions de soldats enthousiastes venus le remercier de leur avoir permis de voter en exhibant un index taché d’encre noire indélébile, preuve de leur devoir accompli. « Général, tout ça, C’’est grâce à  vous. Vous resterez dans l’histoire ! » « Vous avez tenu parole : nous sommes fiers et heureux d’avoir voté aujourd’hui. » Bénédictions et compliments fusent. Le « Tigre » (surnom provenant de son ardeur au combat) est plutôt détendu. Lui-même a voté, à  midi, au palais Sékoutoureya, en même temps que plusieurs autres officiers. Jeuneafrique.com : Ce 27 juin, comme beaucoup de vos compatriotes, vous avez voté. Que représente ce geste pour vous ? Sékouba Konaté : Ce geste est celui d’un citoyen et d’un patriote. Je n’avais jamais voté auparavant. C’’est une élection libre. C’’était donc important que je vote. Les militaires se sont massivement rendus aux urnes. Comment expliquez-vous leur engouement ? Ils ont compris le sens de la démocratie. C’’est aussi une garantie de leur engagement à  respecter les futures institutions. Ils savent que la Guinée doit passer à  autre chose. Les résultats tomberont dans les prochains jours. Quel comportement attendez-vous des populations et des candidats ? Je leur demande de respecter le verdit des urnes et de veiller à  préserver la paix dans notre pays qui a déjà  connu trop de martyrs. Lors de la rencontre du 26 juin avec les 24 candidats à  la présidentielle, vous avez dit que vous ne vouliez pas de guerre fratricide. Ce risque est-il réel ? Les leaders se sont battus pour la démocratie. Nous sommes tous des Guinéens. Nous sommes ensemble. La paix est essentielle. Lorsque vous vous êtes engagé, le 15 janvier 2010 à  Ouagadougou, à  organiser des élections, beaucoup n’y ont pas cru. Vous venez donc de remporter une victoire… à€ Ouagadougou, je considère qu’on m’a confié une mission, mais C’’est la Ceni (Commission nationale électorale indépendante) qui a proposé la date et organisé ces élections. Moi, je n’ai fait que suivre. C’’est donc une victoire pour la Ceni, pour le gouvernement de transition, et pour moi-même. C’’est une victoire collective. Vous n’en tirez aucune gloire personnelle ? Je suis fier, mais je suis quelqu’un de modeste. C’’est mon éducation. Et je suis musulman croyant et pratiquant. C’’est ce que ma religion m’enseigne. En plus, quand on ne fait pas ce qu’on dit, Dieu n’aime pas ça. Mais vous avez quand même un sentiment de devoir accompli ? C’’est comme au combat. Quand je suis à  trente kilomètres d’une position et qu’on me donne pour mission de me diriger vers cette position, quand J’y arrive, C’’est que J’ai réussi. C’’est la même chose. J’ai agi en soldat. Que ferez-vous après l’investiture du nouveau président ? l’homme propose, Dieu dispose.

Fort engouement en Guinée pour l’élection présidentielle

En Guinée plus de 4,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire leur président. Les bureaux de vote ont ouvert aux alentours de 7h00 en heure locale ce dimanche 27 juin 2010 et depuis ils ne désemplissent pas malgré quelques problèmes techniques. La première chose notable est l’incroyable engouement des électeurs guinéens pour ce scrutin. Devant les bureaux de vote il y a des files d’attente très importantes – parfois sur 40 ou 50 mètres – et on devrait, selon toute vraisemblance, battre tous les records de participation, pour ce premier scrutin libre et réputé transparent. La deuxième chose frappante C’’est la multiplication des problèmes techniques. Dans beaucoup de bureaux de vote, il manque, soit de l’encre indélébile, soit des enveloppes, soit des procès verbaux. Les délégués de la commission électorale indépendante ou des commissions locales font le tour des bureaux pour tenter de régler ces questions. Alors tout cela a provoqué, bien sûr, des petits retards au démarrage, mais dans l’ensemble les opérations ont bien débuté à  Conakry. Par ailleurs, il y a un autre problème plus complexe : C’’est celui des 450 000 électeurs qui votent sans carte d’électeur, mais avec un récépissé d’enregistrement obtenu lorsqu’ils se font enrôler. Ces récépissés ne comportant pas de numéro de bureau de vote et les électeurs ne savent pas trop o๠aller. Théoriquement, ils devraient voter là  o๠ils ont été enregistrés, mais les présidents des bureaux de vote les refoulent très souvent parce qu’ils ne savent pas trop quoi faire, malgré les instructions de la commission électorale. Il y a encore donc beaucoup de problèmes à  ce niveau et un peu d’excitation dans certains bureaux de vote. On attend des instructions très précises de la commission électorale indépendante pour régler tous ces problèmes ; mais dans l’ensemble, il y a un réel engouement et, selon toute vraisemblance, on devrait enregistrer un très fort taux de participation. Conakry est restée calme. Les habitants vaquent à  leurs occupations qui se résument essentiellement, ce jour, à  s’acquitter des devoirs civiques : voter. Les citoyens ont bien conscience qu’ils vivent un moment important de leur nation, traumatisés qu’ils sont encore par la répression violente de la manifestation du 28 septembre 2009. En attendant les résultats, ce 27 juin 2010 est déjà  pour le commun des Guinéens une date historique.

Guinée Conakry : fallait-il hâter les élections ?

La junte au pouvoir en Guinée Conakry a confirmé la tenue des présidentielles le 27 juin 2010. La campagne électorale a été lancée le lundi 17 mai, la liste des candidats retenus a été rendue publique pourtant, les avis sur la tenue de l’élection au 27 juin restent partagés. Faut-il organiser la présidentielle le plus vite possible même si toutes les conditions ne sont pas encore réunies ou faut-il attendre ? Pour les défenseurs de la tenue de la présidentielle le 27 juin, il n’est plus question d’attendre longtemps, il faut vite aller aux élections car le peuple veut tourner la page de quarante ans de dictature de Lansana Conté, il veut élire ses dirigeants et a soif de la démocratie. Certains pensent même qu’il faut vite les organiser pour éviter que les militaires actuellement au pouvoir s’y éternisent, ils estiment qu’il faut aller aux élections parce que la situation socio-économique du pays est catastrophique. Les investisseurs étrangers hésitent à  investir à  cause de l’instabilité politique, les bailleurs de fonds également, ils pensent que seul un gouvernement élu démocratiquement peut garantir leurs investissements. De même, le pays a besoin de l’aide au développement qui est présentement suspendue. La Guinée a également besoin d’une reconnaissance internationale et veut effacer l’image de pays instable. Mais l’enjeu est-il de vite faire partir les militaires et d’obtenir de la communauté internationale une certaine reconnaissance ? Cela aiderait dans une certaine mesure. Il faut reconnaà®tre que les temps ont changé, les militaires aujourd’hui ne peuvent plus se permettre tout. Cependant, qu’en est-il sur le terrain ? Il semble que la constitution a été révisée, la junte au pouvoir l’a promulguée par décret au lieu du référendum constitutionnel, le recensement a été effectué, la Commission électorale nationale indépendante, mise en place. En apparence, tout est prêt pour aller aux élections à  la date indiquée. Mais, cela suffit-il? Des voix continuent à  dire que les conditions ne sont pas encore réunies. Certains ont en effet, critiqué le fait que le peuple n’ait pas été consulté pour l’adoption de la constitution révisée et voient en cet acte un mauvais départ pour la démocratie. D’autres dénoncent le fait que la campagne électorale a été lancée une semaine avant la date fixée par la loi électorale et avant la publication de la liste définitive des candidats retenus. D’autres encore dénoncent l’enclavement des régions comme un élément à  prendre en compte. Car, beaucoup des régions sont défavorisées du point de vue notamment du recensement des électeurs, la révision des listes électorales, l’établissement et la distribution des cartes et bulletins d’électeurs, l’acheminement du matériel électoral et même le déploiement de toute la logistique liée à  l’élection. Au fond, la vraie question qu’on peut se poser est celle de savoir si les Guinéens qui ont vécu quarante ans durant dans un système politique monopartite et dictatorial, sont préparés à  s’accommoder à  la nouvelle donne ? Les Guinéens doivent prendre la mesure de l’événement pour éviter de tomber dans des violences post-électorales. Des exemples comme celui du Congo Brazzaville devaient attirer leur attention. En effet, le Congo Brazzaville, voulant vite se débarrasser du président en place à  l’époque, avait précipité les choses. Le recensement électoral était réalisé avec la plus grande vitesse, les listes électorales publiées mais avec beaucoup de noms d’électeurs absents dans celles-ci, une commission électorale dite indépendante, et pourtant les revendications sur sa neutralité n’ont pas manqué. A cause de l’enclavement des régions, certains matériels électoraux n’ont pas pu être acheminés à  temps et beaucoup d’électeurs n’ont pas été recensés, la loi électorale votée n’a pas été respectée par les différentes parties. Pourtant, on ne cessait de dire que les conditions étaient réunies pour aller aux élections. Aujourd’hui en Guinée, la question de la sécurité se pose encore. Tout le monde se rappelle des fusillades de septembre 2009 au stade de Conakry au cours d’un meeting de l’opposition par les militaires. Cette question est-elle réglée et prise en compte dans le processus électoral qui débute le 27 juin prochain ? Depuis le mois d’avril 2010, des pays comme le Canada appellent les principaux candidats à  cette élection au respect du verdict des urnes : est-ce prémonitoire de ce qui risque d’arriver ? Il est important de régler toutes ces questions car, de leur non prise en compte naissent les contestations et au-delà  les conflits. La communauté internationale devrait inciter la junte au pouvoir à  réunir toutes les conditions afin d’éviter au peuple des conflits fratricides au lendemain de cette élection. Angus Lembikissa, Institut national du patrimoine culturel de Paris Publié en collaboration avec UnMondeLibre.org

Présidentielle Guinéenne : Sidya Touré brigue le fauteuil suprême

Spécialiste des questions économiques et financières Sidya Touré est détenteur d’une licence en droit des affaires et diplômé de l’Ecole nationale du Trésor de Paris. Il a passé une grande partie de sa carrière professionnelle en Côté d’Ivoire avant de rentrer dans son pays la Guinée, en 1996. En 1972, il est nommé inspecteur du trésor à  la direction de la comptabilité publique et du trésor à  Abidjan (capitale économique de la Côte d’Ivoire). Trois ans après, Touré devient conseiller technique au ministère de l’économie et des finances, aux assemblées annuelles du FMI et de la banque mondiale. Au même moment, il effectue trois mois de stage de balance des paiements au fonds monétaire internationale à  Washington. De 1977 à  1981, l’économiste guinéen devient directeur de la société de production et de commercialisation de Côte d’Ivoire. Il occupera entre autres, de nombreux postes de responsabilité dans le domaine économique ivoirien, grâce à  ses capacités et sa réputation d’homme d’affaires strict et sérieux. Sidya Touré sera successivement administrateur de la société ivoirienne de raffinage ; Président de l’office de commercialisation de produits agricoles ; Directeur de cabinet du ministre du plan et de l’industrie ; Administrateur de la société de distribution des pétroles (British Pétrolum) en Côte d’Ivoire ; Directeur de cabinet du ministre d’Etat, chargé de la dette publique ; Président de la commission technique de suivi économique… Bref, il occupera tous ces postes de responsabilité avant de devenir en 1993, le directeur de cabinet du gouvernement Ouattara, quelques mois avant le décès du président ivoirien Félix Houphouà«t Boigny. Un économiste hors pairs à  la tête du gouvernement En 1992, l’union des forces républicaines voit le jour à  Conakry en Guinée. l’un des membres fondateurs est Sidya Touré. C’’est à  partir de cet instant là , qu’il se consacrera de plus en plus à  la politique. Alors qu’il était en fonction dans une institution financière internationale, l’homme est nommé premier ministre par le président Lansana Konté en juillet 1996. Conté fait appel à  ses services alors que le pays connait de nombreux problèmes économiques et sociaux. Son passage ne restera pas sans effet sur la Guinée puisque grâce à  ses efforts, il contribuera à  l’amélioration des apports d’eau et d’électricité même si le pays en manque toujours jusqu’à  présent. Sa gestion de la fonction permettra au pays de renouer avec l’union européenne et la communauté internationale. Cette dernière débloquera un montant annuel de 258 millions de dollars. Un record en matière de financement extérieur. Par ailleurs, l’année de sa nomination à  la tête du gouvernement, il obtiendra l’accession de son pays au statut de pays pauvre très endetté (PPTE), par le FMI. En avant sur l’échiquier politique guinéen En mai 200, Sidya Touré est élu président de son parti, l’UFR. Sidya Touré explique que son parti se bat pour l’édification d’une société démocratique et pluraliste. « Notre défi, C’’est la réconciliation civile et la promotion d’une politique de croissance et de développement. Je veux que mon parti garantisse la stabilité du pays, d’o๠notre transversalité. » A-t-il indiqué, en ajoutant qu’en accord avec ses valeurs et l’intérêt général de rassemblement des femmes et jeunes du pays, il faut anéantir la pauvreté et l’exclusion. Il affirme par ailleurs que « il n’y a pas d’ancrage ethnique ou régional dans les valeurs et les choix véhiculés par l’UFR. Grâce à  cela, le parti a pu s’implanter avec succès dans tout le pays. » Signalons que Sidya Touré est l’un des favoris de cette course à  la présidentielle guinéenne avec Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo, François Fall… l’élection est prévue pour le 27 juin prochain et la campagne a débuté ce lundi 17 mai. Les candidats ont donc moins d’un mois pour convaincre ceux qui hésitent toujours. Alors à  vos marques chers politiques !