Biennale 2010 : Bravo Sikasso !

Promesse tenue ! Au début de la biennale 2010 démarrée le 19 décembre dernier, Sikasso promettait de reporter le trophée du Cinquantenaire sur ses terres. Pari tenu ! Le Président de la République, Amadou Toumani Touré, a remis le trophée à  la troupe devant une foule en liesse. Arrivée en tête avec 141 points, Sikasso prend sa revanche en se plaçant devant Mopti (133) et Tombouctou (132). En tant qu’hôte de la compétition, Sikasso avait un atout de poids, son public. Et ce dernier a certainement galvanisé sa troupe et ainsi lui a fait donner le meilleur d’elle-même. C’’est l’avantage de jouer chez soi. La troupe de la région de Sikasso a pleinement bénéficié du soutien du public lors de sa prestation dimanche. On se souvient que lors de la prestation sikassoise, les gradins du stade Babemba Traoré affichaient le plein. Les cris d’approbation et les applaudissements nourris ponctuaient chaque numéro de la troupe dirigée par Mando Nata Goà¯ta. l’orchestre moderne, « le Kéné-Star » avait émerveillé le public avec deux morceaux « Yi Wôli Na » (l’Union fait la force) et « Miriya Nyuman » (l’idéal). l’un des moments forts de la prestation de la troupe de Sikasso a été la pièce de théâtre qui, de l’avis d’observateurs a fait une grosse impression. « Le nouveau souffle », C’’est le nom de cette œuvre qui traitait de la problématique de l’émancipation de la femme et aborde l’épineuse question de la corruption. La mise en scène et les tenues que les artistes de la troupe de la IIIè Région arboraient, aux couleurs nationales, ont aussi été appréciées. l’ensemble instrumental dans un morceau intitulé « Niya Nagolo » (les enfants d’aujourd’hui en langue nationale Sénoufo), la danse traditionnelle « Niankabouny », le solo de chant « Yèrèdon » et le ballet à  thème « Yada magny » avaient eux aussi reçu leur lot d’applaudissements. La culture malienne, riche de sa jeunesse Le Pr Oumar Kanouté, Président du jury, avant de dévoiler les noms des troupes lauréates, avait procédé à  la remise des prix spéciaux. Ainsi, le Prix spécial de la meilleure danseuse est revenu à  Saly Saye de Koulikoro, tandis que le prix du meilleur danseur de ballet allait à  Djibril Sidibé de Kayes. Dans le domaine du théâtre, le prix spécial de la meilleure actrice a été décerné à  Ani Aly, dans le rôle de Aà¯ssa de la pièce de Tombouctou, intitulée « Au nom du père, de la mère, du fils, de la loi et de la tradition » et celui du meilleur acteur est allé à  Justin Kouraogo, dans le rôle de Keita dans la pièce de Kayes, « Femmes debout ». Le prix spécial du meilleur instrumentiste en orchestre moderne est revenu au guitariste de Kidal et celui du meilleur instrumentiste ensemble instrumental est allé à  Noubory Dembélé de Sikasso. Haby Gassama de Kayes a été consacrée meilleure chanteuse soliste dans le solo « Kuma Yiri yo ». Le plus jeune artiste, Gaoussou Traoré, est de Sikasso et la plus jeune artiste, Astan Guindo, est venue de Mopti. En ce qui concerne les prix par discipline, la région de Koulikoro s’est classée à  la première place avec 25 points, devant Sikasso 23 points et Tombouctou 22 points. Dans la catégorie orchestre moderne, Mopti a été classée première avec 25 points, Tombouctou 2ème avec 23 points et Kidal 3ème avec 22 points. En ce qui concerne le ballet, Sikasso a enlevé le trophée avec 20 points et a été suivi par Kayes (19 points) et Mopti 18 points. Dans la compétition de l’ensemble instrumentale traditionnel, Sikasso, avec 21 points a enlevé le trophée. Le Kénédougou a été suivi par Mopti 19 points et Tombouctou 18 points. La compétition de l’exposition a donné le résultat suivant : Bamako premier avec 20 points, Gao deuxième avec 19 points et Sikasso troisième avec 18 points. En ce qui concerne la danse traditionnelle, Sikasso est arrivée à  la première place avec 16 points, suivie par Mopti 15 points et Kidal 14 points. Le chœur de Ségou s’est classé premier avec 15 points, au moment o๠celui de Kidal venait en deuxième position avec 14 points et Tombouctou en troisième position avec 13 points. La compétition de solo de chant a été remportée par Sikasso avec 16 points. Kayes est arrivé en deuxième position avec 15 points, au moment o๠Gao se positionnait 3ème avec 14 points. Dans son discours de clôture, Amadou Toumani Touré a déclaré que personne n’avait perdu et que C’’est le Mali qui a gagné. Il a annoncé que l’édition 2012 de la biennale aura lieu à  Mopti.

Conseil des Ministres du 29 décembre 2010

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services publics des Collectivités territoriales. La loi déterminant les conditions de la libre administration des collectivités prévoit que dans le cadre de l’accomplissement de sa mission chaque collectivité dispose de services créés par elle-même. La présente loi a pour objet de déterminer les principes qui régissent la création, l’organisation et le contrôle des services des collectivités. Ainsi, la création des services obéit à  un certain nombre de critères tels que le respect des compétences de la collectivité, la disponibilité des moyens matériels, humains et financiers et l’existence des besoins identifiés des populations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Culture, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant classement du site archéologique de « Dia Shoma » dans le patrimoine culturel national. Par ce projet de décret, le site archéologique de Dia Shoma dans la Commune rurale de Diaka, Cercle de Ténenkou en 5ème Région, est classé dans le patrimoine culturel national. Le site de Dia Shoma, situé à  2 km de la ville de Dia, couvre une superficie de 49 hectares et englobe les restes de structures rondes et rectangulaires et d’un mur d’enceinte. En 1998, des fouilles ont révélé qu’il a été habité au 7éme siècle avant Jésus Christ. Son classement sur la liste du patrimoine culturel national, vise à  renforcer la protection juridique du site, à  consacrer son importance historique, sociale et culturelle et à  favoriser la promotion du tourisme culturel. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE : Le Conseil des Ministres a été informé de la nomination du Colonel El Hadj Ag GAMOU, comme Chef de l’Etat Major Particulier Adjoint. Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ELEVAGE ET DE LA PECHE : Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Abdou TOURE, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Directeur du Centre d’Etudes Stratégiques : Général Sambala Illo DIALLO Attaché de Défense près l’Ambassade du Mali en Allemagne : Général Yacouba SIDIBE Attaché de Défense près l’Ambassade du Mali en République Islamique de Mauritanie : Colonel Mamoutou DIARRA AU TITRE DU MINISTERE DES MINES : Directeur National de la Géologie et des Mines : Monsieur Lassana GUINDO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE : Inspecteurs Généraux de Police à  compter du 1er janvier 2011 : Contrôleur Général Boubacar B. DIARRA ; Contrôleur Général Yahaya SANGARE ; Contrôleur Général Niamé KEITA. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : Général de Brigade à  compter du 1er janvier 2011 : Armée de Terre : Infanterie : Colonel Minkoro KANE Colonel Youssouf GOITA Artillerie : Colonel Yacouba SIDIBE Colonel Ismaà¯la CISSE Administration : Colonel Cheick Fanta Mady MAIGA Armée de l’Air : Colonel Hamet SIDIBE Direction Générale de la Gendarmerie Nationale : Colonel Hamidou SISSOKO Direction du Génie Militaire : Colonel Idrissa DJILLA Direction des Transmissions et des Télécommunications des Armées Colonel Hamed Sékou NIAMBELE Direction Centrale des Services de Santé des Armées : Colonel Mady MACALOU Colonel Fanta KONIPO Inspecteurs Généraux des Armées et Services : Colonel Major Bocari GUINDO Colonel Guimba Douga SISSOKO Directeur du Sport militaire : Colonel Issa Mamadou DIALLO AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE : Directeur des Finances et du Matériel : Madame KONE Assétou KONE, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Inspecteur en Chef à  l’Inspection de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Lancéni SYLLA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Plan d’Actions de mise en œuvre des recommandations issues du contrôle externe des investissements des Collectivités Territoriales financés par l’Agence Nationale des Investissements des Collectivités Territoriales (ANICT). Dans le cadre du démarrage du processus de décentralisation, le Gouvernement a mis en place un dispositif national d’appui technique et financier aux Collectivités Territoriales qui a permis d’engager une dynamique de développement régional et local. Malgré les résultats très encourageant enregistrés, les différentes missions d’évaluation de ce dispositif ont révélé des dysfonctionnements sur les aspects administratifs, financiers et techniques. Un contrôle externe a été mis en place pour renforcer l’efficacité du contrôle interne. Le rapport de ce contrôle externe a formulé plusieurs recommandations en vue de consolider les acquis et d’améliorer le contrôle interne des investissements des Collectivités Territoriales financés par l’Agence Nationale des Investissements des Collectivités Territoriales. Le plan d’actions élaboré à  cet effet, objet de la présente communication, se décline en activités, précise les structures chargées de leur mise en œuvre, établit un échéancier et chiffre leurs coûts. SIKASSO, LE 29 DECEMBRE 2010 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Affaire de Sikasso : pourquoi la diva malienne a été accusée d’indécence

A quoi sert la plume d’un journaliste au Mali ? On se le demande lorsqu’on lit certains articles dénués de toute objectivité et bourrés de jugements à  tire larigot sur une personnalité dont on devrait rester fier ! La prestation de la diva malienne à  la Biennale de Sikasso 2010, Oumou Sangaré, a fait les choux gras de la presse people en mal de sujets cette semaine. On lui reproche d’avoir bu, d’avoir incommodé le parrain Malamine Koné et son épouse lors d’un show. Des paroles ont été reprises, puis interprétées, d’autres rajoutées ! Et on l’a accusé de tout, on a oublié qui elle était ! On a mêlé le personnel au public, mais o๠devrait donc s’arrêter la plume du journaliste ? Voici des citations qui ont échaudé la presse, vous jugerez : Et alors ? O๠est le mal de dire à  quelqu’un qu’on l’aime ? Malamine Koné n’est-il pas un mécène bienfaiteur et qui contribue à  faire rayonner l’image du Mali tout comme Oumou Sangaré, à  travers sa musique, sa fondation, ses affaires ? Qu’ya-t-il de réellement choquant dans ces propos de la diva sur scène. Et ce même si elle a peu bu, comme on le dit ? Autres propos de la diva qui choquent un journaliste local : écrit-il. Là  encore, on accuse Oumou de heurter la susceptibilité collective. Ah décidément, si les artistes ne peuvent plus s’exprimer, qui va le faire ? Bon la diva a peut être un peu sucré ses mots, mais il est intéressant de voir qu’à  la moindre incartade, les journalistes se lâchent, croquent du sensationnel. Et pendant ce temps, on se demande ce qu’en pense l’intéressée, la cible de ces reproches ? Qu’apporteront ces dires au lecteur ? Sinon de déverser une bile injuste comme on peut le lire sur certains commentaires d’un site fort bien connu. Exemple : . Cet internaute croit-il que Oumou à  elle seule peut faire la honte du Mali ? Heureusement d’autres internautes restent lucides : . Enfin reste t-il un peu de bon sens aux journalistes, pour ne pas envenimer ou enfler ce qui n’a pas lieu de l’être ? Peut-on se limiter à  une prestation seule et juger une performance d’artiste sans entrer dans le privé et déformer la réalité en cabbale personnelle. Mais Oumou tu restes une diva à  l’aura inégalée !

Biennale 2010 : Bamako est entré en scène

Le cinquantenaire dans tous ses états Après la fastueuse cérémonie d’ouverture du samedi, la biennale artistique et culturelle 2010 est entrée dans le vif du sujet. Le lundi, C’’était la troupe de Bamako qui a été la première à  compétir devant le grand jury. Avec une timide entrée en scène imputée à  la brève coupure d’électricité, les jeunes bamakois ont démontrés tous leur savoir et savoir faire. Selon certains spectateurs conquis, le petit désagrément n’a pas empêché les jeunes de montrer un spectacle à  la hauteur des attentes. Depuis toujours, les bamakois sont des adversaires craints par les autres concurrents. l’esprit de créativité et la maà®trise de leur art sont leurs principales forces et selon leurs fans, la pièce de théâtre a été une véritable. Intitulée ‘les naufragés’, elle a séduit à  travers une illustration de la situation de l’école malienne de l’indépendance à  aujourd’hui. On y voit la responsabilité de tous les acteurs de l’école, des élèves, en passant par les parents, l’administration scolaire, l’Etat… Jouée en un unique acte, la pièce a respecté le temps qui lui était imparti et l’occupation scénique a été bien respectée par les acteurs. Quant à  la prestation de l’orchestre, il s’agissait d’un mélange des terroirs bobo et bambara. Les joueurs ont entonné un premier chant dédié à  l’indépendance du Mali. Chantée en langue bobo par une douzaine de jeunes filles, il interpelle les uns et les autres à  célébrer la fête du cinquantenaire dans l’union, la convivialité, la paix et la cohésion sociale. Après ce premier chant en bobo, la chorale interprètera un morceau en bambara. La belle orchestration du bara de Ségou a aussi enflammée le public sikassois. Bamako menacée par les régionaux ambitieux Pour certains dans le public, Bamako les a laissé sur leur faim. s’attendant à  un spectacle hors du commun comme on en avait l’habitude avec les délégations bamakoises des précédentes éditions, ils ont été quelque peu déçus par le peu de thèmes touchés par les prestations. s’il est vrai que la biennale est l’un des évènements phares du Cinquantenaire, il ne fallait pas selon eux, tout axer sur ce même sujet. Pour preuve, les responsables des autres troupes des huit régions du pays ont avoué être agréablement surpris. « On n’est pas loin de leur niveau » a déclaré l’un d’entre eux avec un sourire satisfait à  la fin du spectacle. « Le trophée ira cette année encore en région » jette-t-il, confiant. Pour le directeur de la troupe de Kidal, Abdou Tomota, il n’y a aucun doute Kidal va gagner. « Nous avons assez de temps pour préparer nos jeunes. Je ne vois vraiment pas qui pourrait nous battre cette année. Nous sommes venu à  Sikasso pour le trophée, nous repartirons avec parce que nous sommes les meilleurs. » Les prochaines troupes compétiront ce soir au stade Babemba Traoré. Que le meilleur gagne !

Biennale artistique et culturelle 2010: C’est parti pour 10 jours de fête

Du « festival africain de la jeunesse » à  la biennale Après Kayes en 2008, la biennale des arts et de la culture se transporte à  Sikasso dans la troisième région administrative du pays. La cité du Kènèdougou accueille les troupes de Kayes, Koulikoro, Bamako, Ségou, Mopti, Gao et Kidal, en bien sûr celle de l’hôte, Sikasso. Cette 26e édition de la biennale artistique et culturelle du Mali, s’inscrit sous le signe du cinquantenaire du pays. Sikasso a donc la chance d’abriter cette biennale du cinquantenaire qui accueille des milliers d’artistes et d’invités. C’’est 1958, sous l’impulsion du président Modibo Keita, que s’ouvrit la toute première édition alors dénommée «premier festival africain de la jeunesse ». l’objectif était de donner à  la jeunesse malienne, un espace d’expression et de vulgarisation de la culture malienne dans toute sa diversité. Quatre ans plus tard, il changera de nom pour s’appeler « le premier festival national de la jeunesse ». Au départ le festival était annuel et se tenait uniquement dans la capitale Bamako. Mais après la 7e édition, elle deviendra biennale et se tiendra tous les deux ans afin de permettre aux troupes de mieux se préparer pour défendre leurs régions. Ainsi en 1970, sous le règne de l’ancien président Moussa Traoré ; il sera initié « la première édition de la biennale artistique, culturelle et sportive ». Cependant, la biennale se tiendra régulièrement jusqu’en 1978. Elle ne reprendra timidement qu’en 1988. Pratiquement 13 ans après l’avènement de la démocratie au Mali, les nouvelles autorités du pays décident de renouer avec la passé. Retour de la biennale En 2001, sous l’impulsion du président Alpha Oumar Konaré, sera organisée la « semaine nationale des arts et de la culture » à  Bamako. Cela dit, les spécialistes du secteur ont estimés qu’il était impératif de redonner le nom de « biennale des arts et de la culture » qui traduit mieux le contenu de l’évènement. Ainsi en 2003, elle retrouvera son nom et Bamako abrite la 23e édition de la biennale artistique et culturelle du Mali. Elle accueille des milliers de participants venus des quatre coins du pays. Après les deux éditions successives de Bamako, le gouvernement jugera nécessaire de délocaliser la manifestation. Celle-ci s’inscrivant dans la politique de décentralisation du président Amadou Toumani Touré. En 2005 donc, C’’est Ségou qui accueille la 24e édition de la biennale artistique et culturelle du Mali. Et logiquement, l’édition suivante devait se tenir en 2007 mais elle sera reportée à  cause de l’élection présidentielle. En 2008, la première région Kayes recevra donc la 25e édition de la biennale. Cette seconde biennale organisée en région, démontre la réussite de cette politique de la décentralisation. Chaque région organisatrice reçoit une aide financière du ministère de la culture, en plus des ressources qu’elle doit elle-même recueillir pour l’entretien des troupes déplacées. Tous à  Sikasso Les jeunes artistes promettent que la fête sera belle. Particulièrement la troupe de Sikasso qui menaçait à  quelques semaines du début des festivités, de boycotter l’évènement. Se plaignant notamment de la mauvaise condition dans laquelle les artistes se trouvaient. Mais tout est finalement rentré dans l’ordre et elle promet de rafler la victoire cette année. Le jury de cette édition est composé de célèbres hommes et femmes de la culture du Mali : Youssouf Doumbia (journaliste culturel à  l’essor), Racine Dia (professeur d’arts dramatiques), M’baye Boubacar Diarra (réalisateur), Gaoussou Diawara (écrivain), Diarrah Sanogo (comédienne), Oumar Kanouté (professeur de lettres), Pr Mamadou Bani Diallo (conseiller technique au ministère de la culture), Kadiatou Konaré (éditrice) et Fly Kondé (fondatrice de la galerie Makéda). La cérémonie d’ouverture a donné un avant-gout aux participants et au public qui a fait très nombreux hier le déplacement de Sikasso. Le clou était le mouvement d’ensemble exécuté par 300 enfants a été le clou de cette cérémonie. Intitulé « l’aubergine du roi », il s’agit d’une hymne au courage, à  l’engagement et au dévouement de la femme malienne. Une belle occasion de rendre un hommage mérité aux femmes du pays dans le cadre des festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance pour leur combat en faveur du développement de la patrie avant et après l’Indépendance. Il faut noter que dans la matinée, le président de la république avait procédé à  l’inauguration d’un certain nombre de réalisations. Il s’agit du musée de Sikasso, du monument Samory Touré et de la place du cinquantenaire. Une soirée, dite « La Nuit du parrain », grande innovation sikassoise, a permis à  Malamine Koné, parrain de la biennale de s’adresser à  la jeunesse et de distinguer aussi des femmes méritantes.

Biennale 2010: La troupe de Sikasso menace de boycotter

Les artistes hôtes de la biennale sont mécontents La position clairement affichée des membres de la troupe de Sikasso risque de constituer du cheveu sur la soupe de la biennale artistique et culturelle prévu du 19 au 29 décembre prochain. En effet, si de leur coté, les plus hautes autorités n’ont pas lésiné sur les moyens pour que la fête soit belle, la Commission d’organisation, elle, est sévèrement critiquée pour sa propension à  minimiser les artistes qui réclament une rémunération de 150 000F CFA au lieu des 75 000 F CFA initialement prévu pour leurs deux mois d’internat. Il faut préciser que, depuis le 15 octobre dernier, Sikasso est en internat. A moins une semaine de la biennale, c’est la tristesse et la désolation sur les visages. En effet, si certains regrettent de s’être fait enrôlés dans les troupes, d’autres par contre menacent de quitter les rangs si la situation de « maltraitance » perdure. Même son de cloche pour ce jeune chorégraphe du conservatoire national des arts. C’est dire qu’un nuage plane sur l’évènement s’il venait à  se dérouler sans la région qui l’organise. « La région n’a pas les ressources financières pour vous payer à  150000F CFA. La porte est grandement ouverte pour ceux qui ne peuvent pas faire le travail à  75000F CFA. Car sans vous la biennale aura bel et bien lieu ». Voilà  ce que répondrait le président de la nébuleuse Commission régionale d’organisation, à  savoir le gouverneur de région lui même. Loin de calmer les troupes, ce discours ne fait qu’augmenter la tension. Cependant, pour le responsable de la troupe de Sikasso, Monsieur Mando Goà¯ta, pense que les revendications de sa troupe sont légitimes, mais que C’’est la manière qui n’y est pas. En outre, a-t-il laissé entendre, ces dernières prennent la biennale pour une vache laitière. « Il faut que les jeunes soit animés de la fibre patriotique, sans laquelle l’évènement ne saurait réussir ». Il a indiqué, la commission d’organisation a affiché sa volonté de d’accorder des majorations sur les 75 000F CFA si seulement la troupe gagnera le trophée. Une Commission sourde aux appels des jeunes Selon nos sources, la Commission présidée par le Gouverneur Mamadou Issa Tapo fait montre d’une grande inflexibilité et de manque de sensibilité face aux besoins des artistes. Pourtant ce ne sont pas les fonds qui manquent. Les autorités régionales ont lancé un appel à  tous les sikassois, o๠qu’ils se trouvent, de soutenir l’initiative, afin que la région puisse relever le défi. C’est ainsi que même le plus grand indigent de la région a été sollicité pour mettre quelque chose dans la cagnotte. Mieux, en plus des centaines millions récoltés ça et là  auprès des organisations, associations et autres donateurs, la Commission d’organisation a perçu une portion consistante des fonds issus de la vente de la Sotelma. Ainsi, les plus hautes autorités n’ont pas lésiné sur les moyens pour que la fête soit belle. Les jeunes ne comprennent donc pas pourquoi, eux qui sont les principaux acteurs de l’événement devraient n’en recevoir qu’une portion congrue. Toujours selon nos sources, la Commission d’organisation use une stratégie de musellement. C’’est ainsi que le porte-parole de la troupe de Sikasso, Souleymane Togola, s’est fait intimidé par le Commissaire de police de Sikasso. Face au refus de Goita de transmettre ses doléances aux autorités régionales, la troupe de Sikasso a menacé de plier bagage avant même l’ouverture de la biennale. La biennale va-t-elle être privée de la participation des « locaux » ? Espérons que non et qu’une solution consensuelle sera trouver dans les jours voire les heures à  venir.

Sikasso : Un hôpital ultramoderne pour la 3ème région

Une première en région Située à  plus de 300 km de la capitale malienne Bamako et au sud du pays, Sikasso est la première capitale régionale à  disposer d’un tel établissement sanitaire. l’hôpital est construit sur une superficie de huit (8) hectares et dispose de plus de 130 lits, des services d’urgences, de consultations, d’imagerie médicale entres autres ainsi que d’un laboratoire et d’une banque de sang. En plus de tout ceci, il est également doté d’une unité de maintenance, d’un bloc administratif, d’une cantine et des logements du personnel hospitalier. Le système pavillonnaire de l’hôpital permet de loger les différents services. Ainsi, les structures des différents bâtiments ont été dimensionnées par une extension en hauteur de trois étages en plus. Pour le maire de Sikasso les évacuations sanitaires vers la capitale ou l’étranger seront fortement réduites grâce à  cette infrastructure de qualité. Il estime que « cela permettra aux patients de faire des économies et réduira le taux de décès suivant ces évacuations. Surtout quand on tient compte de la distance séparant Sikasso de Bamako (6h de route). Cet hôpital doit être entretenu avec le plus grand soin pour le bonheur de toute la population.» Signalons que cette année, la Banque Africaine de Développement a mis sur pieds un projet dénommé ‘Santé IV’ dans la 3e région Sikasso. Ce projet a effectué de nombreuses activités dont la réhabilitation des centres de santé de référence de Koutiala, Yorosso, Kadiolo et Bougouni. En plus de cela, il faut noter les constructions de centres de santé à  Kignan, Kolondiéba, Yanfolila et Sélingué. Le ministre de la santé, Oumar Ibrahim Touré rappelle que la cité du Kènèdougou a bénéficié ces derniers mois d’une vingtaine de centres de santé communautaires, d’une nouvelle direction régionale du développement social et de l’extension de l’école des infirmiers. Ces différentes réalisations auraient coûté la bagatelle de 14 milliards de francs CFA. Le ministre appelle tout le personnel de soin de Sikasso à  redoubler d’ardeur et de vigilance. Un hôpital à  vocation sous régionale l’hôpital de Sikasso avec sa grande capacité d’accueil et ses différents services de soin, est un atout majeur non seulement pour le Mali, mais également pour ses voisins ivoiriens et burkinabés en particulier. Ces deux pays étant les voisins immédiats de la cité du Kènèdougou. Après l’hôpital du Mali à  Bamako, celui de Sikasso est le 2e du genre dans le pays comme l’a précisé le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. ATT avoue que C’’est un hôpital fonctionnel hyper-équipé dont le Mali est fier. Il est important selon lui que le personnel socio-sanitaire redouble d’effort afin de relever les défis en matière de santé. Le vaste complexe hospitalier a été entièrement réalisé par des entreprises maliennes. Cela démontre que le Mali dispose d’énormes potentialités en ressources humaines qualifiées. Ce sont entre autres : Le cabinet d’architecture Alpha Diop, le bureau de contrôle technique ALPAGES-Mali, CHECEC-Mali, SDMEMA, CERTEC-Mali…

Aménagements agricoles à Sikasso : une manne pour la région

Pour bénéficier des retombées très prometteurs de ce programme, plus de 200 demandes formulées par des agriculteurs sont en examen à  la Direction Nationale du Génie Rural. Financé à  hauteur de 5,991 milliards F cfa, le Programme spécial d’aménagement de proximité consistera en la construction de micro-barrages, de diguettes d’épandages, le surcreusement des mares, l’aménagement de petits périmètres maraà®chers, l’appui en groupes de motopompes aux périmètres irrigués villageois et l’édification d’ouvrages de submersion pour la sécurisation des cuvettes et dépressions d’épandage de crue des cours d’eau. En effet, au Mali, l’essentiel de la production agricole est tributaire de la pluviométrie et des crues des différents cours d’eau qui arrosent le pays. Le caractère aléatoire de ces deux facteurs pose le problème de la sécurisation de la production. Pour sortir de ce cycle, la seule solution réside dans le développement de l’irrigation. Conscient de cette réalité, le gouvernement, à  travers la Direction nationale du Génie rural du ministère de l’Agriculture, s’est engagé aménager les bas-fonds. Pour la présente campagne agricole, la Direction nationale du Génie rural a mis à  la disposition des paysans 23 521 ha de terres aménagées, soit la première tranche du programme 2007-2012 d’aménagement de terres agricoles. Les 23 521 ha de terres ont été aménagés et mis à  la disposition des paysans. Plus de 70 000 ha sont, actuellement, en cours de réalisation. Avec ces importantes superficies, le Mali compte, désormais, environ 350 000 ha de terres agricoles aménagées à  travers tout le territoire national. Selon la Direction nationale du génie rural, les 23 521 ha aménagées vont permettre aux paysans de produire au moins 90 000 tonnes de céréales de plus, soit au moins 4 tonnes par hectare. Sans compter la production de la contre-saison. Ainsi la capacité de production du Mali est, désormais, d’au moins 1 400 000 tonnes de céréales sur les terres aménagées. Sur ces terres, avec ou sans une bonne saison des pluies, les paysans pourront produire. Toute chose qui autorise à  dire que le Mali est en passe de se donner les moyens de se mettre à  l’abri des caprices de la pluviométrie. Ainsi, dans le cadre du programme spécial d’aménagement des petits périmètres irrigués sur les fonds issus de la vente de la SOTELMA, les aménagements se réaliseront dans toutes les régions du pays dont 1 186 ha à  Sikasso. Selon le Directeur régional du Génie rural de Sikasso, Ousmane Diallo, les besoins et les potentialités agricoles sont immenses dans la région de Sikasso. A le croire, son service a identifié 150 000 ha de bas-fonds exploitables pour la culture du riz. A la date d’aujourd’hui, seulement, 10% de cette superficie a fait l’objet d’exploitation, soit 50 000 ha. Mais la demande des producteurs est de plus en plus croissante. Ce ne sont pas les femmes de Chobougou, un village situé à  70 km de Bougouni qui diront le contraire. Depuis l’avènement de l’Initiative riz, ces braves femmes organisées dans une coopérative exploitent 15 ha de riz dont 7 ha de Nerica. Faut-il signaler que dans le cadre de la mise en valeur du potentiel de terre irrigable, la Direction nationale du Génie rural enregistre, aujourd’hui, plus de 200 demandes d’aménagement de périmètres. Le Génie rural et ses partenaires s’activent pour satisfaire ces besoins à  travers l’examen des dossiers, cas par cas. Cet engouement des paysans de Sikasso autour de la riziculture pluviale s’explique par le fait de la subvention des intrants agricole à  hauteur de 50% à  la faveur de l’Initiative riz. Cet engouement des paysans se justifie du moment o๠les besoins nationaux en céréales et d’autres produits alimentaires dépassent encore la production nationale. L’objectif que le pays s’est fixé de produire 10 millions de tonnes de céréales à  l’horizon 2012 vise à  combler ce déficit. A travers ses différentes politiques, le Gouvernement vise à  aménager progressivement des zones recelant d’importantes potentialités hydro-agricoles sur une superficie de 103 536 hectares. Les superficies concernées se répartissent en 81 556 hectares en maà®trise totale, 16 134 hectares en maà®trise partielle et 5 666 hectares en aménagements de proximité (bas-fonds, mares, oueds et petits périmètres maraà®chers).

Sikasso : Cité historique et verte du Mali

Tièba Traoré, le fondateur de Sikasso Cette ville fut fondée par Tièba Traoré devenu roi en 1876. Il entoura d’une grande muraille appelée Tata, la protégeant ainsi des attaques des ennemis dont la plus meurtrière en lieu sous le roi Babemba Traoré, frère de Tieba Traoré. C’’est ce même Babemba Traoré qui résista héroà¯quement contre l’occupation des troupes françaises du 15 avril au 1er Mai de l’année 1898. Sikasso tomba finalement aux mains des Blancs. Avant cela, Tièba Traoré s’est suicidé tout en honorant une promesse : « De mon vivant , les Blancs ne commanderont jamais Sikasso », jura t-il avant de se donner la mort. Ainsi prit fin la dynastie des Traoré avec la mort du roi Babemba , ainsi disparut le royaume du Kénédougou. Aujourd’hui, Sikasso est devenue une ville frontière du Burkina et de la Côte d’Ivoire. La population qui regroupe toutes les ethnies du Mali mène surtout des activités agro pastorales et commerciales . Skasso, deuxième ville économique du Mali, cité verte Placée au carrefour des axes internationaux, vers la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, la commune urbaine de Sikasso, capitale de la 3ème région administrative du Mali, est cosmopolite, multiraciale et multi-religieuse. « Cette grande diversité ne constitue pas un handicap à  la cohésion véritable des C’œurs et l’union des forces de notre cité » vante le maire. Deuxième ville économique du Mali après Bamako, la commune de Sikasso fut créée par l’arété N°1230 du 22 mai 1956, et la commune mixte de Sikasso fut érigée commune de moyen exercice, puis commune de plein exercice le 30 décembre 1959 par la loi N 59 APRS avec comme maire Jean Marie Koné. Depuis 1997 elle est devenue une commune urbaine. Un exemple d’intégration s’étendant d’une superficie de près de 35 Km2,la région de Sikasso comprend 15 quartiers et vingt huit villages rattachés, sa population est estimée à  250 000 habitants composés de : Sénoufos, de Minianka, de Samogos, de Dioulas, de dogons, se songhois, de Bobos, de peulhs etc. A côté desquels vivent en symbiose les burkinabés, les ghanéens, les Guinéens, les ivoiriens, les nigérians, les Sénégalais, les togolais et c. De par sa position carrefour, la ville jouit de conditions climatiques favorables à  l’agriculture et à  l’élevage . Ce qui fait de la commune urbaine de Sikasso, une économie forte et diversifiée, essentiellement basée sur les productions agro-pastorales sans oublier les cultures industrielles et l’exploitation minière. De sa création à  ce jour, la commune urbaine de Sikasso a connu 22 maires dont l’actuel se nomme Mamadou Tangara.

Biennale Artistique et Culturelle 2010 : La Mascotte est arrivée à Sikasso

C’est plus précisément du 20 au 29 décembre 2010 que Sikasso, la capitale du Kénédougou, sera au coeur de la prochaine Biennale artistique et culturelle du Mali après Kayes en 2008. En route pour la Biennale 2010 Aussi une forte délégation guidée par le Ministre de la Culture Mohamed El Moctar et et le Gouverneur Kayes, composée de journalistes et d’artistes ont pris la route samedi matin pour faire parvenir la mascotte de la Biennale à  Sikasso. La caravane s’est ainsi arrêtée dans plusieurs villes comme Ouelessébougou, Keleya, Bougouni, Koumantou, Niena, Heremakono pour entrer à  Sikasso ET saluer les autorités et présenter la mascotte face à  une foule en liesse. C’est Mamadou Issa Tapo, gouverneur de Sikasso qui recevra de la région de Kayes la Mascotte. Une manifestation qui s’organise depuis des mois, avec la mise en place d’un comité à  Sikasso en 3è région du Mali. La Biennale de Sikasso constitue l’une des dernières activités des festivités du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali, chose saluée par le ministre El Moctar, à  Bougouni. L’une des premières étapes de la caravane : « C’est un honneur pour nous d’être à  Bougouni et de partager avec vous ces instants de communion autour de la Biennale artistique et culturelle de Sikasso… » C’est en effet Kayes, qui avait organisé la Biennale 2008. Forte Mobilisation A chaque étape de la caravane, après Bougouni, Koulantou, Keleya et même Niena, la ville de naissance du parrain de la Biennale Mr Malamine Koné, et dont la délégation était présente, la population était au rendez-vous pour saluer les autorités et accueillir la mascotte et son sourire du cinquantenaire. Chants et danses, coups de fusil des chasseurs Donzons, chaque étape a été un véritable bain de foule et de partage. N’eut été ce triste accident survenu dans la caravane à  quelques kilomètres de Koumantou et dans lequel, Boubacar Ouattara, un jeune apprenti chauffeur, a perdu la vie, l’euphorie de la Caravane eut été complète. Une perte à  laquelle le Ministère de la Culturelle s’est associé pour partager la douleur des proches. Soirée artistique au Stade Babemba Traoré La Caravane de la mascotte est entrée à  Sikasso aux environs de 20h, après une longue route, et un voyage chargé en émotions. La délégation a été accueillie au Gouvernorat par une assistance joyeuse et la mascotte a défilé devant les autorités, celles de Kayes, qui l’ont remises à  celles de Sikasso, avant le mot du Ministre de la Culture, qui n’a pas manqué de demander une minute de silence, pour le jeune apprenti chauffeur. Après cet élan, la mascotte a été acheminée au Stade Babemba Traoré de Sikasso, pour égayer la soirée artistique et culturelle, retransmise en direct sur l’ORTM, la chaà®ne nationale, avec des artistes comme Nahawa Doumbia, Abdoulaye Diabaté et d’ autres.

Nouveaux locaux : La CRM étend ses tentacules à Yorosso

Le joyau a été inauguré le jeudi 28 janvier 2010 par le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, en présence de la Directrice générale de la CRM, Mme Oumou Marie Dicko, les responsables politico administratives de la localité et d’une foule nombreuse. D’un coût de 59 780 599 de FCFA, ce bâtiment a été conçu par le cabinet d’architecture ARCADE et l’entreprise de construction Joseph Dembélé. Selon le Ministre Sékou Diakité, la réalisation de ce nouveau Centre de paiement consacre la poursuite de la déconcentration des structures de la CRM, constituant ainsi une mise en place des préalables de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui, on le sait, permettra d’offrir une couverture sanitaire aux retraités et leurs ayant droits. Yorosso dotée d’une caisse de retraites Le premier responsable du Département a remercié l’ensemble des retraités de Yorosso, notamment les représentations régionales de la FNAR (Fédérations nationales des retraités) et l’Association des Anciens Combattants, Veuves et victimes de guerre du Mali, pour leur accompagnement habituel. Le ministre Diakité a également félicité la Direction générale et tout le personnel de la CRM pour les « efforts consentis ». Il a exhorté ces deux entités à  redoubler d’ardeur pour les futurs défis à  relever à  savoir la mise en œuvre des nouveaux régimes. Enfin, il a invité le personnel du nouveau Centre à  prendre soin de cet édifice qui constitue, a-t-il dit, une parfaite illustration de la politique de solidarité et de modernisation de l’Administration. Les citoyens de Yorosso satisfaits Pour sa part, le Maire de Yorosso, Abdoulaye Goà¯ta, a qualifié de « grand » ce jour pour les populations de sa localité. « Avec ce Centre, les retraités et les ayants droits ne feront plus de longs parcours pour toucher leurs dus…Les risques de se voir dépouiller de sa pension sont désormais finis », a déclaré l’élu communal, non sans remercier les plus hautes autorités du pays pour la construction de ce Centre. Soufflant dans la même trompette, M. Zégué Goà¯ta, le représentant des retraités du cercle de Yorosso, a indiqué que l’érection de cette bâtisse va soulager les civils, militaires ou autres parlementaires retraités de la localité.

L’INPS logé dans du neuf à Sikasso

Ce joyau architectural, devant servir de siège à  la Direction Régionale de l’INPS à  Sikasso, est l’œuvre de l’Atelier d’Architecture ALDI et de l’Entreprise chinoise CHECEC pour un coût global de 650 millions de francs CFA. Il a été inauguré le jeudi 24 décembre 2009 par le ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité. La cérémonie, riche en couleurs, agrémentée par du balafon, a enregistré la présence de nombreuses personnalités politiques et administratives de la région dont le Gouverneur Mamadou Issa Tapo, le maire de la Commune urbaine, Mamadou Tangara, le Président de l’Assemblée Régionale, le Président du Conseil de Cercle, mais aussi les membres du Conseil d’Administration de l’INPS, le Directeur général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, les Chefs de Services Régionaux de Sikasso et de nombreux travailleurs. Dans son adresse à  l’auditoire, avant la coupure du ruban symbolique, le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, a indiqué que la réalisation d’un tel bâtiment s’inscrit dans le cadre d’une véritable modernisation de l’Administration, l’un des axes prioritaires du PDES (Projet de Développement Economique et Social) du Président Amadou Toumani TOURE. Il a ajouté qu’il ne s’est point trompé en disant, le 06 septembre 2008, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de cet immeuble, que la réalisation de cet ouvrage s’inscrivait dans le vaste chantier du Renouveau de l’Action Publique. l’immeuble, a-t-il laissé entendre, offrira aux travailleurs de l’Institut un meilleur cadre de travail et de meilleures conditions d’accueil et de jouissance des prestations servies par l’INPS. Aujourd’hui, a dit le ministre Diakité « le joyau architectural possède toutes les commodités pour offrir un cadre idéal de travail. En outre il participe pleinement à  l’embellissement de la ville de Sikasso par son architecture moderne et futuriste qui en fait une structure dont la fonctionnalité le dispute à  son originalité ». « Qu’il me soit permis en ces instants solennels, d’affirmer à  nos usagers que tout sera mis en œuvre par le département que je dirige pour les mettre dans les meilleures conditions d’accueil et de service pour répondre à  leurs aspirations les plus légitimes », s’est engagé le Ministre Diakité. Il a félicité les artisans de cette merveille architecturale, notamment l’Atelier d’Architecture ALDI et l’Entreprise chinoise CHECEC ainsi que toute leur équipe qui ont mobilisé toute leur énergie, tout leur savoir faire pour nous permettre de savourer cette belle réalisation. Le ministre Diakité a cependant demandé aux usagers de l’INPS de s’approprier cet immeuble et aux travailleurs de la Direction Régionale de Sikasso de prendre soin de ces locaux flambant neuf. s’exprimant également au cours de la cérémonie, le maire de la Commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara, a rendu un vibrant hommage à  l’INPS « sans lequel la survie de beaucoup de travailleurs retraités allaient être difficile… ». Le président du Conseil d’Administration de l’INPS, Mamadou Sanogo s’est félicité de la présence du ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, qui, dit-il, a toujours soutenu l’INPS dans sa marche vers le succès. Il a par ailleurs rendu hommage à  l’ancien PDG de l’INPS, Lassine Bouaré, actuel ministre délégué au Budget, qui a mené la structure vers de bons résultats. Tout comme El hadj Dontigui Traoré, le président de l’Association des retraités de l’INPS, dont il a salué les innombrables efforts. l’INPS, faut-il le souligner, est sur une très belle pente. Les chiffres parlent….

Le ministre de la Santé en 3ème région

Santé, l’une de priorité du PDES Dans son intervention lors des différentes cérémonies d’inauguration, Oumar Ibrahima Touré a confié : «Â l’amélioration de l’état de santé de nos populations, est l’une des grandes priorités du Programme de Développement Economique et Social initié par Amadou Toumani Touré, Président de la République. Et comme vous le savez, le Projet Santé IV développé dans la région de Sikasso a concerné la construction et la Réhabilitation de 8 Centres de santé de référence, 20 Centres de santé communautaires, la Direction régionale du développement social et de l’économie solidaire, 9 Services de développement social et de l’économie solidaire et l’extension de l’Ecole des infirmiers du premier cycle. » 14 milliards, coût total du projet Il faut souligner que le coût total des investissements du Projet santé IV en 3è région, est estimé à  14 milliards de francs CFA sur lequel on note une participation du budget national à  hauteur de 10%. Ce montant global concerne les infrastructures, les équipements, la formation des ressources humaines et l’approvisionnement des établissements de soins construits ou rénovés en médicaments et consommables. Quant au montant du volet construction ou rénovation des établissements de soins, il s’élève à  près de 6 milliards 500 millions de francs Cfa. Sur ce montant 80,26% ont été investis par la Banque Africaine de Développement et 19,74% par l’Etat malien. Un appel à  l’action Le Ministre de la santé dira : « l’amélioration de l’état de santé des populations de notre pays, celles de la région de Sikasso, est notre combat de tous les jours. A cet effet, il nous faudra travailler à  mieux planifier nos activités, mieux utiliser les établissements de soins, et établir une collaboration fructueuse avec les organisations de la société civile, le privé, les ONG et les structures confessionnelles. C’’est donc un appel à  l’action, au bon accueil des malades et à  une saine collaboration, que je lance. Ensemble, nous devrons œuvrer pour le bien-être et la santé de nos populations. » Pour la circonstance, le Ministre a inauguré les différents Centres de santé de référence, en présence du Gouverneur de la région de Sikasso, des Préfets de cercle, du Docteur Doutambé de l’Organisation mondiale de la santé et de Fountieri Diarra, Chef de projet de l’Agetier…

Logements sociaux de Bougouni et de Sikasso : bientôt opérationnels

Quelques semaines après sa visite du chantier à  Sebénikoro d’o๠sont réalisés les treize logements des Basketteuses, promesse faite par le président de la république, le ministre du logement et des affaires foncières s’est rendue sur les chantiers de Bougouni et Sikasso jeudi et vendredi dernier. Respectivement 40 logements pour Bougouni et 100 logements pour la ville de Sikasso. Pour cette visite, le ministre accompagné de ses proches collaborateurs a eu droit à  une visite de ces deux chantiers sous la conduite du directeur régional du domaine de la ville de Sikasso. Les travaux bien avancés Sur le site de Bougouni, l’état d’avancement du chantier pour les 40 logements est de 70%. Les travaux de constructions répartis en deux lots sont réalisés par l’entreprise sélectionnée pour un montant global de 413 431 480FCF. Globalement l’état d’avancement du chantier pour les 4 lots à  Sikasso est de 22,32%. Le montant global de ses travaux de constructions des 100 logements à  Sikasso s’élève à  854 225 137 F et devrait être exécuté dans un délai de 180 jours. En tout cas, l’assurance a été donnée au ministre par le représentant de ces entreprises que le délai sera respecté. Le ministre, Mme Gakou Salamata Fofana après avoir sillonné les chantiers a exprimé sa satisfaction face à  l’état d’avancement du chantier. . Elle a rappelé que ces logements s’inscrivent au titre de l’année 2009 dans le programme gouvernemental qui prévoit la construction de 1500 logements. Pour la région de Sikasso, 180 logements doivent être réalisés repartis comme suit : 40 pour Bougouni, 40 à  Koutiala et 100 pour Sikasso ville. 40 logements sociaux à  Bougouni Le taux de recouvrement est à  100 % à  Bougouni et 71% à  Sikasso A cet effet le ministre a félicité les bénéficiaires des logements sociaux à  Bougouni et a invité tous les bénéficiaires de Kayes à  Kidal à  persévérer. Avant de rappeler que le programme des logements sociaux est une chaà®ne de solidarité qui est financée par le contribuable malien. Elle martèle « les premiers bénéficiaires doivent rembourser pour la pérennisation du programme logement. C’’est pourquoi, je demande aux créanciers de se mettre à  jour sinon C’’est le retrait pur et simple.