Plaidoyer pour la survie de la mutuelle des médias privés de Côte d’Ivoire

Le Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), Sindou Cissé a plaidé pour la survie de cette organisation en invitant ses membres à être jour de leur cotisation.Selon une note d’information transmise mardi à APA,  M. Cissé a fait ce plaidoyer au cours d’une cérémonie de remise de chèques à des journalistes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la MS-Médias qui ont connu des événements heureux ou malheureux (naissance, mariage, décès).

« Nous avons au niveau de la MS-Médias l’assurance maladie qui est notre produit phare, lequel produit fonctionne depuis le 1er janvier 2018. A côté de l’Assurance maladie, nous avons mis en place le Fonds de Solidarité qui est un Fonds d’entraide en cas d’événements heureux ou malheureux. Et qui permet d’assister les mutualistes à jour de leur cotisation en cas de décès, de mariage ou de naissance », a expliqué M. Cissé.

« Le Fonds de solidarité est fait de telle sorte que si vous n’êtes pas à jour de vos cotisations, vous ne pouvez pas bénéficier des prestations. Malgré nos appels, beaucoup de membres de la Mutuelle n’ont pas encore adhéré au Fonds de Solidarité. Nous avons souhaité que le Fonds de solidarité et l’assurance maladie soient couplés. De sorte à avoir tous les mutualistes au Fonds de Solidarité », a-t-il poursuivi, ajoutant que « parce que les décès, les mariages et les naissances sont des réalités quotidiennes de nos vies ».

Espérant que ceux qui ne sont pas encore inscrits vont le faire, Sindou Cissé a appelé les mutualistes à adhérer au Fonds, mais surtout à être à jour de leur cotisation.

« J’appelle surtout l’ensemble des mutualistes à payer leur cotisation pour l’assurance maladie. Parce que l’objet principal de la mutuelle, c’est l’assurance maladie. Cette année, on a un faible taux de recouvrement des cotisations au niveau de l’assurance maladie », a-t-il insisté, déplorant que « la conséquence, c’est que la trésorerie de la MS-Médias est éprouvée ».

« Nous avons de plus en plus de factures et de moins en moins de ressources pour y faire face. On risque d’avoir une menace sur les prestations. Puisque les établissements sanitaires, les cliniques, les pharmacies, et autres laboratoires sont des structures commerciales qui ont leurs exigences », a fait remarquer le PCA de la MS-Médias, soulignant qu’elles « ne peuvent pas continuer à donner les prestations si les factures ne sont pas payées ».

Le  Fonds de solidarité de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), l’un des produits phares de cette mutuelle, a  apporté son soutien vendredi à sept de ses membres qui ont connu des événements heureux ou malheureux en leur remettant des chèques d’un montant total de 700 000 FCFA.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

La Banque mondiale accorde 500 millions de dollars à l’Egypte au titre de la 2ème phase du projet d’appui au secteur social

L’Égypte et la Banque mondiale ont signé, mercredi au Caire, la deuxième phase du projet d’appui aux filets de la sécurité sociale, baptisé « Solidarité et Dignité », pour un montant de 500 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signé par la ministre de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Mme Sahar Nasr et la Directrice régionale de la Banque mondiale en Egypte, Mme Marina Wiss, cet accord fait partie d’un portefeuille estimé à 8 milliards de dollars entre l’Égypte et la Banque mondiale et vise la promotion du projet « Solidarité et Dignité » qui concerne environ 2 millions de familles, soit environ 9,5 millions de citoyens.

Selon la ministre Sahara Nasr, ce projet touche les familles bénéficiaires de tous les gouvernorats égyptiens, dont 88% des femmes, soulignant que ce financement supplémentaire permettra d’étendre les filets de sécurité sociale pour trois autres années. Selon elle, la deuxième phase devrait toucher 12,8 millions de citoyens, portant ainsi le nombre de bénéficiaires à 22,3 millions de personnes.

Le ministre a ajouté que des fonds supplémentaires seront alloués au développement d’un réseau productif de protection sociale et à un programme d’emploi baptisé « Forsa » (opportunité), ainsi qu’à la poursuite des programmes de santé et d’éducation au profit des familles bénéficiaires.

De son côté la Directrice régionale de la Banque mondiale en Egypte, Mme Marina Wiss a expliqué que grâce à ce projet, « nous poursuivrons notre engagement à soutenir les efforts déployés par l’Égypte pour développer son capital humain et créer des emplois, indispensables au succès de son programme de réformes.

Elle a souligné que ce projet reflète l’engagement de la Banque pour renforcer les capacités  de l’élément humain grâce à des filets de sécurité sociale efficaces et bien ciblés.

Selon elle, ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec l’Égypte et de la stratégie régionale élargie pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord visant à promouvoir une croissance inclusive et durable, par le développement des compétences et des moyens de subsistance pour les femmes et les jeunes.

L’ONU sensibilise les jeunes sénégalais sur l’éducation et le volontariat

Les jeunes sénégalais ont été invités vendredi à Dakar, au cours de la célébration de la 34e édition de la Journée mondiale de la jeunesse, à s’impliquer davantage dans l’éducation et le volontariat, en travaillant notamment sur les différentes « thématiques » que renferment ces concepts.A la Place du Souvenir africain, devant de multiples écoliers et jeunes qui passent actuellement leurs vacances, la coordonnatrice régionale des Volontaires de l’ONU au Sénégal, Afke Bootsman, a encouragé les volontaires qui « forment des jeunes à devenir des citoyens avertis ».

Ces jeunes, dont elle a souligné leur « engagement » et leur « dynamisme » au Sénégal, devraient toutefois continuer de « travailler sur les thématiques qui les intéressent », notamment l’éducation, comme pour coller au thème de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la jeunesse : « Transformer l’éducation : construire et partager les capacités grâce à l’engagement volontaire des jeunes ».

Ainsi parmi toutes les régions, a déploré Afke Bootsman, « l’Afrique subsaharienne a les taux les plus élevés d’exclusion de l’éducation ».

« Plus d’un cinquième des enfants âgés d’environ 6 à 11 ans n’est pas scolarisé, suivi par un tiers des enfants âgés d’environ 12 à 14 ans. Selon les données de l’ISU, près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ans ne sont pas scolarisés ».

Abondant dans le même sens que sa collègue, Lana Savelli, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, a également souligné les « inégalités » dont sont confrontés les jeunes en matière d’éducation.

Toutefois, s’est-elle réjouie, ces derniers continuent d’être des  « leaders » et ont une « conscience morale » allant de l’action pour le climat à la consolidation de la paix, en passant par l’éducation.

« Acteurs décisifs » de la transformation de l’éducation « que nous appelons de nos vœux », a souligné Mme Savelli, leurs idées et leur esprit d’innovation « doivent être entendus » afin d’atteindre les objectifs communs inscrits dans le Programme 2030, « qui est notre meilleure chance de construire des sociétés plus inclusives et plus justes ».

En effet, la stratégie Jeunesse 2030 « nous appelle à travailler avec et pour les jeunes et requiert de nouvelles approches et de nouveaux partenariats  impliquant les Etats membres, les entreprises, la société civile », a-t-elle expliqué, saluant les « efforts considérables » de l’Etat du Sénégal dans l’éducation et la formation des jeunes.

Dans ce sens, le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse a souligné la « disponibilité » du gouvernement sénégalais à travailler avec le système des Nations unies dans « l’accompagnement » des jeunes.

Au cours de cette journée organisée dans le cadre d’un partenariat entre des agences du système des Nations (VNU, UNFPA, Unicef  et Unesco) et plusieurs associations de jeunes en plus du ministère de la Jeunesse du Sénégal, il est prévu un panel de discussion interactif, l’organisation d’un Marketplace et plusieurs activités récréatives au profit des participants.

Le ministère de la solidarité annonce la prise en charge psychologique de la mère de DJ Arafat

Le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté assurera la prise en charge psychologique de la veuve, des enfants et de la mère de l’artiste-chanteur DJ Arafat décédé le 12 août dernier à la suite d’un accident de la circulation à Abidjan.L’information a été portée aux concernés, mercredi soir, lors d’une présentation des condoléances de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné à la famille éplorée.  

Exprimant sa compassion et sa solidarité dans le même élan, la ministre Mariatou Koné a fait un don de trois millions de francs CFA aux parents de l’artiste dont les obsèques devraient se tenir sur deux jours au regard du faire-part du décès.

Le 30 août 2019, il est prévu une veillée artistique jusqu’au lendemain, où aura lieu la levée du corps et l’inhumation au cimetière de Williamsville, dans le Nord d’Abidjan.

Plusieurs stars de la musique africaine que sont notamment Koffi Olomidé, Davido, Fally Ipupa, Extra Musica, Dadju sont attendues à ces obsèques du «roi» du coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire), Dj Arafat.

Ange Didier Houon dit DJ Arafat a succombé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. «Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Les autorités accentuent la lutte contre la traite des enfants en Côte d’Ivoire

La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4×4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).

Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.

Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4×4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ». 

Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.

Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.

Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.

Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.  

L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.

Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire,  a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.

Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à  des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.

Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.

Gabon : Maintien du paiement mensuel des pensions à la CNSS

Le ministre gabonais de la Solidarité nationale, Roger Owono Mba a demandé, jeudi aux administrateurs de la Caisse nationale de sécurité nationale (CNSS) de maintenir la mensualisation du paiement de la pension retraite, mettant ainsi un terme au bras de fer qui a opposé pendant près de deux mois la direction générale de l’entreprise aux retraités.L’ancienne directeur général de la CNSS, Nicole Assélé avait décidé en mai dernier, de revenir au paiement de la pension retraite à trois mois en raison disait-elle des problèmes de tensions trésorerie que connaît la société.

En 2014, la direction générale de la CNSS pour être en phase avec les retraités de la fonction publique qui perçoivent leurs pension chaque mois a décidé de payer ses pensionnaires également mensuellement.

La décision de revenir à la trimestrialisation du paiement des pensions avec provoqué l’ire des retraités qui ont plusieurs fois observé les mouvements d’humeur pour s’opposer à cette décision.

Ces traités ont finalement eu raison de Mme Nicole Assélé qui a été débarquée le mois dernier de la direction générale. Elle a été remplacée par son secrétaire général, Romaric Ghislain Youmou Mbodot.

La CNSS accuse actuellement plus de 400 milliards de FCFA de cotisation de la part de l’Etat, mais aussi de certaines entreprises, indique-t-on.

Talon annonce un programme d’emploi pour les jeunes béninois

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a promis la mise en place d’un programme spécial d’emploi qui verra l’Etat prendre en charge pendant « un an renouvelable une fois » 2000 jeunes, à charge pour ces derniers ensuite de s’insérer définitivement dans la fonction publique ou de se lancer dans le privé.« Ce programme consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat qui assurera leur rémunération sur une période d’un an renouvelable une fois, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques », a expliqué Talon, dans un discours à la nation  prononcé mercredi soir, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance.

Le chef de l’Etat a dit son espoir de voir les jeunes en question « se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto-emploi».

Par ailleurs, le président béninois a annoncé l’augmentation de l’enveloppe destinée aux microcrédits consentis aux femmes. De 6 milliards FCFA, elle passe à 10 milliards de francs CFA, a affirmé Patrice Talon, ajoutant que pareille augmentation vient renforcer un programme social important pour les couches défavorisées et pour l’autonomisation des femmes.

Evoquant les progrès réalisés dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, de l’Etat civil, des routes et du football, Patrice Talon a invité ses compatriotes à soutenir son programme de développement.

« Notre processus de développement a besoin de la conjonction des énergies et des ambitions de tous. Il nécessite que parfois, face à l’âpreté des défis, nous allions plus vite que d’ordinaire », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi depuis trois ans (…), la dynamique que j’ai imprimée à l’action publique veut que nous fassions preuve de beaucoup plus d’effort et d’ambition que par le passé », a souligné Patrice Talon.

La police ivoirienne prend le contrôle des locaux de la mutuelle des enseignants

La police ivoirienne a pris vendredi le contrôle des locaux de la Mutuelle générale des enseignants de Côte d’Ivoire (MGE-CI, ex-Mupemenet), investis par des mutualistes opposés à la passation de charges de Michael Sylvestre Boko comme Président du Conseil d’administration (PCA).Aux environs de 14h GMT (heure locale), des policiers en casques, ont fait irruption à l’immeuble du Mali, abritant les locaux de la MGE-CI. Au rez-de-chaussée de cet immeuble se trouve l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire, dans la cité du Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan.

Très tôt le matin, ces mutualistes avaient pris d’assaut l’immeuble du Mali pour empêcher la passation de pouvoir au profit de Michael Boko. La police s’était abstenue de mener ses opérations afin de ne pas gêner les activités de la représentation diplomatique.  

M. Boko n’a pu être investi car les bureaux de la mutuelle étaient fermés. Pour lui, les locataires ont fui avec les clés,  ce qui dénote de « la victoire de la légalité sur la forfaiture », toutefois le camp adverse doit comprendre qu’ « on ne peut jamais demeurer dans la forfaiture ».  

« On est venu avec un huissier. Il faut que nous soyons responsables, à ce stade là ce n’est pas d’agir avec la force, mais c’est d’agir avec la manière et la manière, c’est d’attendre que notre huissier fasse le point et qu’une ordonnance soit faite pour pouvoir ouvrir les portes ».

Il a appelé les employés de la MGE-CI (ex-Mupemenet) à reprendre leurs postes. Car, après les constats d’huissiers et des magistrats, la passation va se faire. Si les clés ne sont pas remises, les serrures des bureaux fermés devraient être changées.

« A partir du moment où ils ont fui, ça veut dire que nous sommes installés, maintenant c’est de prendre possession des bureaux et cette procédure nous allons l’engager la semaine à venir », a-t-il laissé entendre.

Michael Boko a été élu Président du Conseil d’administration (PCA), le 15 avril 2019 à Yamoussoukro, en marge d’une Assemblée générale qui devrait consacrer, après cinq ans, le renouvellement des instances à savoir le Conseil d’administration et le Comité de contrôle.

Il était opposé à M. Cissé Vacaba, PCA sortant. M. Zadi Gnagna, le troisième candidat a désisté au profit de M. Cissé après l’échec d’un conciliabule dégagé pour une candidature unique. Un vote des administrateurs a donné neuf voix pour Boko contre six pour M. Cissé.  

Selon M. Boko, cette crise post-électorale s’est installée après des SMS de M. Zadi Gnagna à l’Assemblée, stipulant que l’élection de M. Boko est une prise des commandes par le ministère de l’Éducation nationale. Par conséquent ils perdront « tous leurs avantages ».  Ce qui a amené l’Assemblée à invalider ce vote.

« Quand on finit d’élire le PCA, on vient leur donner l’information. La souveraineté de l’Assemblée s’arrête là où elle finit d’élire les listes. Et alors, le pouvoir de l’Assemblée est donné au Conseil d’administration qui avec ce pouvoir se retire pour élire en son sein un PCA qui est crédible et qui peut porter la voix de ce Conseil »,  a fait observer M. Boko.  

Interrogé par APA, M. Zadi Gnagna, présent au milieu des mutualistes mécontents, a expliqué que M. Michael Boko « s’est caché sur la liste et a fait le couteau dans le dos » à M. Cissé dont la liste, comprenant M. Boko, a été approuvée par l’Assemblée générale.

« L’Assemblée générale a dissout donc conformément à l’article 42 le Conseil séance tenante et a  (dit) qu’on pensait que vous étiez unis, mais on vient de découvrir qu’ il n’y a pas d’union », alors il a été demandé que chacun fasse sa liste afin de reprendre les élections, a souligné M. Gnagna.

L’Assemblée a insinué à Michaël Boko qu’ « au lieu de se faire élire dans un groupe restreint de 15 personnes, alors que l’Assemblée générale c’est 188 personnes, alors nous on l’autorise à faire sa liste de 15 administrateurs et à Cissé de faire sa liste de 15 et vous reprenez les élections séance tenante», a-t-il détaillé.

Sur cette base, ajoutera M. Zadi Gnagna, « il y a eu reprise des élections et Boko n’a pas pu présenter une liste de 15 administrateurs à la reprise de ces élections,  et lui et ses parrains du ministère ont préféré sortir de la salle. L’AG a élu la liste de Cissé Vacaba ».

Depuis le 15 avril 2019, s’est tenue l’Assemblée générale de la Mutuelle générale des enseignants. Le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a émis un courrier en vue de la passation des charges ce vendredi.

M. Boko étaient en compagnie, ce vendredi, de la direction des Affaires juridiques du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui a constaté la fermeture des bureaux. Une procédure devrait être engagée pour l’occupation légale des locaux.

Manifestation des expropriés de l’université de Brazzaville et les agents de la poste

Les expropriés du site de l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé et les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo manifestent ce mardi au centre-ville de Brazzaville pour réclamer leurs dusLe ton a été donné par les expropriés du site de l’université Dénis Sassou N’Guesso de Kintélé (30 km au nord de Brazzaville) qui, regroupés en association, se sont retrouvés très tôt ce matin devant le ministère des Finances. Sous l’œil de force de l’ordre, ils ont revendiqué bruyamment les indemnisations promises par le gouvernement, suite à la confiscation de leurs terrains.

« Nous sommes fatigués d’attendre les suites de cette expropriation. Le gouvernement avait promis de le faire aussitôt après l’expropriation mais depuis près de 5 ans rien ne se fait. L’université est en passe de finition et nous sommes toujours là à attendre, nombreux d’entre nous attendent ce paiement pour avoir un chez-soi », a confié à APA, Clément Ngoya.

« Je suis locataire avec près de dix enfants », clame Ossié Fidèle, un ancien fonctionnaire. « Nous sommes, ajoute-t-il, venus au niveau du ministère des finances afin que suite au financement dont vient de bénéficier le pays du Fonds Monétaire International(FMI) que l’on pense à nous, nous avions trop attendu et la raison du non-paiement était que le pays n’avait pas d’argent. Il faut que le gouvernement pense à nous maintenant qu’il a un peu
d’argent ».

« Les agents de la police sont là pour assurer de l’ordre (…)  nous voulons que cela se passe dans la discipline comme ailleurs », a confié à APA un policier.

Pour leur part, les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo réclament le départ de leur directeur chargé des ressources humaines, des affaires juridiques et du patrimoine. Ils le qualifient d’ « incompétent », car incapable de payer trois mois de salaire sur les seize qui leur sont dus comme il avait promis.

Le 18 juillet, ces agents avaient promis une grève illimitée, ponctuée d’un sit-in indéterminé. Ces mesures ne sont apparemment payantes et ils sont passés ce matin à l’offensive.

Cameroun: l’Onu préoccupée par les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire

La coordonnatrice-résidente des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi s’est dite «préoccupée par les difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs humanitaires pour acheminer leur aide» dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où sévit un conflit séparatiste armé.Dans une déclaration publiée vendredi, celle qui est également coordonnatrice humanitaire dans le pays affirme que la priorité immédiate est d’atteindre les populations des communautés rurales, qui ont été coupées des services de base.

«Cela ne peut se faire sans le respect et l’acceptation de notre travail», déclare-t-elle, sans toutefois désigner les responsables des obstructions qu’elle déplore.

Les Nations Unies continueront de collaborer avec tous les acteurs et de veiller à ce que l’acheminement de l’aide humanitaire soit toujours conforme aux principes humanitaires, en particulier aux principes de neutralité et d’impartialité, précise Allegra Baiocchi, pour qui l’action humanitaire vise à soutenir les efforts nationaux dans la transparence et l’efficacité des efforts déployés, tout en maintenant une distinction opérationnelle dans la fourniture de l’aide.

Également préoccupée par les informations faisant état de retards dans l’acheminement de l’aide humanitaire, elle précise avoir insisté, auprès du gouvernement, sur la nécessité de veiller à ce que les centres de distribution de l’aide, établis dans les régions sous conflit, reçoivent les pouvoirs nécessaires pour servir de point d’entrée unique pour le partage de l’information et la coordination.

«Il importe également de rappeler que les attaques contre les civils, les infrastructures civiles telles que les écoles et les centres de santé, et contre le personnel humanitaire constituent une grave violation du droit international humanitaire», avertit Allegra Baiocchi, encourageant tous les acteurs à se conformer pleinement au droit international humanitaire, au respect des droits de l’homme et de garantir un accès sûr et sécurisé à l’aide humanitaire.

Cette réaction, note-t-on, intervient au lendemain d’une réunion d’évaluation avec les partenaires internationaux, présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute et au cours de laquelle, selon une source introduite, les humanitaires se sont plaints des multiples entraves rencontrées sur le terrain et dont le gouvernement est rendu responsable au premier chef.

Gabon : un responsable syndical en fuite pour avoir annoncé la mort d’Ali Bongo

L’activiste et syndicaliste gabonais, Jean Remy Yama aurait fui le Gabon suite à une tentative d’arrestation opérée dans la nuit de mercredi à jeudi par cinq éléments cagoulé de la Direction générale de la recherche, le service de renseignement de la gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources proches du ministère de l’Intérieur.Selon la source qui a requis l’anonymat, Jean Remy Yama est poursuivi pour avoir déclaré lors d’une assemblée générale de Dynamique unitaire (DU), le syndicat des agents public dont il est le leader, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ne serait plus en vie.

« Jean Rémy Yama a quitté le Gabon. Il a fui mais, il sera rattrapé via Interpol », a indiqué la source, ajoutant que « le gouvernement envisage de déposer une plainte contre ce leader syndical pour propagation de fausses nouvelles. Cette plainte servira d’élément matériel pour traquer le syndicaliste en fuite ».

Mercredi soir, le ministre de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a annoncé dans une déclaration à son cabinet que Jean-Rémy Yama serait poursuivi pour avoir annoncé « sans fondement » mardi à Libreville la mort du président Ali Bongo Ondimba.

Le 2 juillet dernier, Jean-Rémy Yama, président de Dynamique unitaire, a fait une déclaration dans la presse en affirmant que cette « confédération syndicale avait l’intime conviction que Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est mort », a rappelé le ministre avant de regretter qu’« Une telle déclaration, sans aucun fondement, de la part de ce responsable syndical dénote, une fois de plus et une fois de trop, une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations ».

Le ministre de la Justice a prévenu que « l’attitude ainsi affichée par M. Jean-Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses nouvelles ».

Mercredi à l’aube, le domicile de Jean-Rémy Yama a été perquisitionné par cinq individus qui se sont présentés comme étant des éléments de la très redoutable Direction générale des recherches (DGR).

Jeudi, des proches parents de Jean-Rémy auraient été interpelés par la gendarmerie des recherches (DGR), a-t-on appris d’une source familiale.

Le conseiller municipal de la ville de Lens en France, Arnaud Sanchez, et le conseiller de Luc Mélenchon, Patrice Finel avaient annoncé, en novembre 2018 et en janvier 2019,  la disparition du président gabonais dernier sans qu’aucun procès n’ait été intenté contre eux.

Le Régime de retraite complémentaire par capitalisation sera lancé au 4è trimestre 2019

Le lancement du Régime de retraite complémentaire par capitalisation pour les fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire est « prévu dans le dernier trimestre de l’année 2019», a appris APA, jeudi, de source officielle à Abidjan au cours de la conférence inaugurale des « Petits déjeuners de presse » du ministère ivoirien de la Fonction publique.Les «Petits déjeuners de presse» du ministère de la Fonction publique ont été officiellement lancés par le directeur de cabinet de ce ministère, Séraphin Oka, pour « corriger le déficit de communication enregistré dans ce département ministériel dont les missions et activités impactent tout le fonctionnement de l’administration publique» ivoirienne.

Le lancement de ce rendez-vous mensuel, a été marqué par une conférence inaugurale prononcée par le Directeur général de la Fonction publique, Bernard Koffi Aka, autour du thème, « la pension : procédures et démarches pour un bon départ à la retraite ».

Le gouvernement ivoirien a adopté le 4 avril 2018, une communication relative au Régime de retraite complémentaire par capitalisation.   

« Pour le Régime de la retraite complémentaire, il y a eu un dialogue social qui vient de s’achever et qui a convenu de la mise en œuvre effective de ce Régime. Il reste le transfert des conclusions de ce dialogue social au gouvernement avec les actes idoines à prendre pour que le gouvernement puisse les traduire en texte», a expliqué à APA, Pacôme Serge Oniano Lida, Conseil technique du directeur général de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) chargé de la stratégie du développement, en marge de cette conférence.

« Quand les textes seront pris on pourra effectivement déployer le Régime de retraite complémentaire », a-t-il poursuivi, ajoutant que « le lancement effectif » de ce Régime complémentaire par capitalisation, « est prévu dans le dernier trimestre de l’année 2019».

S’agissant de l’assiette et du taux de  cotisation, les prélèvements seront assis sur la même assiette que celle  du régime de base avec un taux plancher de 5%, à la charge du  travailleur. Le régime prévoit toutefois, la possibilité d’effectuer des  cotisations additionnelles.

« Comme son nom l’indique, c’est un produit individuel qui fait fort appelle à la volonté du fonctionnaire. On a un taux plancher de 5%, mais les fonctionnaires sont encouragés à épargner le maximum qu’ils peuvent, pour pouvoir avoir en fin de carrière, le maximum de revenu.  En fonction du fonctionnaire, on peut aller à 10%, 15% … », a expliqué M. Lida.

Pour la gestion des  cotisations, des comptes individuels seront ouverts pour chaque  affilié, en vue de l’attribution annuelle des droits correspondants.  Quant au recouvrement, une cotisation minimale de 5% sera prélevée  directement par l’employeur, tandis que les cotisations additionnelles  feront l’objet de versements par l’affilié auprès de l’IPS-CGRAE.

Concernant  les prestations prévues selon les conclusions du dialogue social de début juin dernier, il a été retenu le versement d’une rente  viagère ou d’un capital sous conditions, ainsi que la possibilité de  verser 20% du capital constitué au moment de l’ouverture des droits à  prestations et le versement d’un capital aux ayants-droit en cas de  décès.

L’IPS-CGRAE est une institution de prévoyance sociale des agents du secteur public en Côte d’Ivoire. Sa mission de service public s’articule principalement sur la perception des cotisations et le prélèvement des subventions sur les personnels de l’État en vue d’assurer le financement des pensions de retraite.

Vers 15 jours de grève des syndicalistes bissau-guinéens

Le Syndicat national des travailleurs (UNTG) et la Confédération des syndicats indépendants (CGSI-GB), deux fédérations syndicales de la fonction publique en Guinée-Bissau, ont déposé mardi un préavis de grève de 15 jours couvrant la période du 8 au 26 juillet.Les deux centrales syndicales exigent, entre autres, le paiement des salaires des employés sous contrat et l’augmentation du salaire minimum national de 50.000 à 100.000 francs CFA.

Ces syndicalistes avaient déjà décrété huit grèves de trois jours par semaine et se préparent pour une neuvième étape de 15 jours de grève.

Face à la presse, le secrétaire général de l’UNTG, Julio Mendonça, a affirmé que les deux centrales syndicales vont lancer durant toute cette semaine une campagne de sensibilisation des travailleurs sur les nouvelles stratégies pour consolider les objectifs de la lutte syndicale en cours.

Dans le préavis de grève, l’UNTG et la CGSI-GB ont appelé les fonctionnaires et les travailleurs en général à maintenir leurs structures syndicales fermes et déterminées, car c’est le seul moyen de parvenir à la dignité et au respect du partenaire en défense de leurs intérêts légitimes.

Un concours de dessin pour véhiculer les messages des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire connaît ces dernières années un développement du mouvement mutualiste dont les messages parfois «complexes» sont expliqués à travers un concours de dessin remporté, vendredi à Abidjan, par Raoul N’guessan Kouadio, étudiant en 3è année à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) d’Abidjan.Le thème de la santé solidaire a été bien respecté par l’ensemble des huit participants issus de l’INSAAC, de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Ecole de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA).

La qualité et la diversité des productions étaient telles que le jury composé du ministère de l’emploi et de la protection sociale, de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), du Programme d’appui aux stratégies mutualistes (PASS), de l’Union nationale des mutuelles de Côte d’Ivoire (UNMCI), de l’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMSCI), de Gbich éditions, de Afrika Toon a eu du mal à sélectionner les lauréats du concours après l’examen des dessins qui étaient tous magnifiques, mais il fallait bien choisir, selon le porte-parole de ce jury, Lassiné Méïté.

Selon les critères de la pertinence du message, de l’originalité et de l’esthétique, le premier prix de ce concours promu par le PASS a été décroché par Raoul N’guessan Kouadio (INSAAC), suivi de Bernard Tia (2è, INSAAC) et de Mlle Samuelle Kouamé (3è, ISTC Polytechnique). 

« J’ai relaté l’histoire d’un jeune couple dont l’époux n’avait aucune conscience de la mutualité. La femme a souhaité leur adhésion à une mutuelle, mais l’époux a refusé. Un jour après la survenue d’un problème de santé, l’époux a regretté de n’avoir pas suivi les conseils de son épouse parce qu’il devrait beaucoup d’argent, quand son voisin mutualiste ne devrait payer qu’un tarif dérisoire », a expliqué Raoul N’guessan Kouadio qui bénéficie d’un ordinateur portable et d’un stage chez Afrika Toon, un studio de production de films d’animation 2d/3d.

Le directeur du PASS, Jean-Philippe Huchet a rappelé à la cérémonie de clôture de ce concours que l’objectif était « d’essayer de mettre ensemble à la fois les porteurs du mouvement mutualiste et des talents qui sortent des écoles qui sont en capacité de transformer des messages qui sont un peu complexes des fois à faire passer en les illustrant et aidant à la compréhension de ces messages des mutuelles à destination de leur mutualistes et surtout de leurs futures mutualistes ».

A travers le thème de la solidarité au niveau de la couverture santé, il s’agissait de montrer l’intérêt de se mettre ensemble pour se couvrir collectivement au niveau des dépenses de santé, a poursuivi le patron du PASS.

« Nous avons réuni tous les étudiants de trois écoles pour une formation, pour leur parler de ce qu’est la protection sociale, la couverture santé ou la mutualité, on a leur a donné tous les éléments de manière qu’à partir de ces éléments, ils transforment ça en message humoristique pour mieux faire passer encore les idées », a-t-il conclu.

 

Côte d’Ivoire: les réfugiés invités «à sortir de l’état d’assisté» pour se prendre en charge

La 19ème Journée internationale des réfugiés a été commémorée, jeudi à Toulepleu, a constaté APA sur place dans cette localité, située à environ 580 kilomètres d’Abidjan dans l’ouest ivoirien.C’est  le Préfet de Toulepleu, Brahima Cissé, qui a lancé ce cri de cœur à  l’endroit des 78 réfugiés, fraîchement, venus, la veille, du Libéria.

L’autorité  administrative insisté sur la nécessité  «  de sortir de l’état  d’assisté pour se prendre en charge », souhaitant que l’arrivée  successive des réfugiés « contribue valablement à la cohésion sociale et  au retour définitif  de la paix en Côte d’Ivoire  et en particulier  dans le  Cavally ».

Auparavant  le Représentant –Résident du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) en  Côte d’Ivoire, Askia Mohamed Touré,  a indiqué qu’« aujourd’hui plus que  jamais, accueillir et protéger les réfugiés relève d’une responsabilité  mondiale ».

Askia  Touré a salué la légendaire tradition d’accueil des réfugiés de la Côte  d’Ivoire de même que les efforts fournis par les autorités.

« Celles-ci  se manifestent aussi bien dans le domaine de l’identification, de la  santé que de l’autonomisation des réfugiés », a-t-il noté.

« Notre  engagement auprès des réfugiés et des rapatriés s’inscrit dans une  responsabilité interinstitutionnelle collective, au sein de laquelle le  HCR en Côte d’Ivoire apporte sa compétence en matière de protection et  son expertise en matière de réintégration », a par ailleurs expliqué M.  Touré lors cette cérémonie.

C’est  pourquoi, a insisté le premier responsable du HCR en terre ivoirienne,  «  il est indispensable que tous les acteurs de bonne volonté répondent,  dans la mesure de leurs capacités, aux besoins immenses des communautés  de réfugiés, de demandeurs d’asile, de rapatriés et d’apatrides ».

 La  Côte d’Ivoire comptait environ plus de 300 000 réfugiés dans les pays  limitrophes au lendemain de la crise post-électorale de 2010-2011 dont près de 271 000 sont retournés en Côte d’Ivoire.

Deux jours de sit-in des médias publics burkinabè

Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), ont observé ce mercredi un sit-in entre 8h et 11h, un mouvement d’humeur qui sera reconduit à l’identique demain jeudi, le tout dans l’optique de réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.Ainsi, les médias publics burkinabè ont fonctionné au ralenti à l’image de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a diffusé un message dans lequel elle disait ne pas être en mesure d’offrir à ses auditeurs et téléspectateurs son « programme habituel».

Selon les responsables syndicaux, les travailleurs  de la RTB et du quotidien public Sidwaya organisent ce mouvement d’humeur  pour exiger des autorités l’application du protocole signé avec le gouvernement en décembre 2016.

Ledit protocole devrait aboutir à la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace.

Evoquant le sujet lors d’une conférence de presse la semaine dernière à Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) du SYNATIC, Siriki Damé, avait déploré le non-respect par le gouvernement de ses propres engagements, mais également le manque de dialogue sincère de la part de l’exécutif.

De l’avis de M. Dramé, «les travailleurs des médias publics burkinabè sont déterminés et attendent l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015, ainsi que la suite du processus de mutation».

Distribution de kits alimentaires à des couches vulnérable d’Abidjan et Bassam par la Fondation Djigui

La Fondation Djigui La Grande Espérance a organisé, jeudi, une opération de distribution de kits alimentaires pour soulager des couches vulnérables d’Abidjan et de Grand-Bassam, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération, la 5è du genre, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’aide et d’assistance aux couches vulnérables, notamment des orphelins et des enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida, s’est déroulée simultanément sur deux sites, l’un dans la commune d’Attécoubé (Ouest d’Abidjan) et l’autre dans la ville balnéaire de Grand-Bassam (Sud d’Abidjan).

Ce sont au total près de 200 familles dont 160 à Abidjan qui ont reçu chacune un kit alimentaire composé de riz, du sucre, du lait et d’huile, a expliqué au cours de la cérémonie de remise de ces dons dans les locaux du Centre social d’Attécoubé, Malick Bakayoko qui représentait le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Poursuivant, M. Bakayoko a remercié les partenaires de la Fondation qui ont permis de réunir ces dons au grand bonheur de la cible pendant ce mois de Ramadan.

Depuis le lundi 06 mai dernier, les musulmans de Côte d’Ivoire observent le mois béni de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui). Représentant le 9ème mois lunaire, le Ramadan est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

«Vous pouvez compter sur la disponibilité de la Fondation Djigui La Grande Espérance dont les actions sont essentiellement orientées vers le social, pour continuer cette action de solidarité », a-t-il rassuré les bénéficiaires qui ont été choisis sans distinction d’ethnie ni de religion.

Etreinte par l’émotion, la porte-parole des bénéficiaires, Brigitte Mobio, a salué cette «action de soulagement» pour de nombreuses familles et leurs enfants avant de formuler des bénédictions pour le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance, l’Imam Cissé Djiguiba et ses collaborateurs.

Créée le 04 décembre 2001, la Fondation Djigui La Grande Espérance, est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Ses axes idéologiques reposent sur la foi, la solidarité et le développement pour contribuer à l’éveil des consciences par l’information, la sensibilisation et l’éducation ainsi qu’au renforcement des capacités structurelles des partenaires et communautaires des populations cibles.

Cette Fondation  contribue également  à la lutte contre le Vih/sida et les autres pandémies, à la prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables (OEV).

La lutte contre les violences basées sur le genre et toutes formes de pratiques traditionnelles affectant la santé et le bien-être des femmes ainsi que la lutte contre la pauvreté par la prise en charge des personnes du 3ème âge et l’assistance aux populations vulnérables et démunies, figurent également en bonne place des objectifs de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Maroc: Plus de 130.000 postes d’emploi crées en trois ans (Chef de gouvernement)

Le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a fait savoir que 138.491 postes d’emplois a été créé dans le secteur public au titre des lois de finances 2017, 2018 et 2019, contre 116.977 pour la période 2012-2016 et 71.442 en 2007-2011.Répondant à une question sur « la politique gouvernementale visant à réduire le taux de chômage », à la Chambre des représentants,  El Otmani a rappelé que le gouvernement a procédé à la mise en œuvre d’une batterie de mesures visant à faire baisser le taux de chômage, en poursuivant le soutien aux programmes d’emploi et en intensifiant les efforts du gouvernement dans le domaine de l’emploi public.

Les programmes d’emploi ont contribué à la réalisation d’importants résultats en matière de réduction du taux de chômage, en assurant le suivi de 201.241 demandeurs d’emploi à travers le programme « intégration » et en enregistrant 102.581 auto-entrepreneurs à fin avril 2019, contre 32.400 en 2016, soit 103 pc des objectifs fixés pour l’année 2021.

Il s’agit également du renforcement de l’employabilité au profit de 45.737 demandeurs d’emploi à travers le programme « qualification », le suivi de 5.210 porteurs de projets et la création de plus de 2.000 petites entreprises ou activité génératrice de revenu via le programme «Soutien au travail autonome».

Pour lui, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts pour maintenir cette tendance positive et l’amener à atteindre le niveau escompté, ajoutant que la promotion de l’emploi constitue l’une des priorités de l’exécutif en tant que point de départ fondamental vers le développement humain et la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.

Les agents de péages burkinabè annoncent un arrêt de travail de deux jours

La Coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages, annonce, dans un préavis de grève parvenu mercredi à APA, qu’elle va observer, à partir de demain jeudi, un arrêt de travail de deux jours pour exiger « de meilleures conditions de vie et de travail».Interpellant le Directeur général du Fonds spécial routier, la coordination martèle qu’elle exige « la satisfaction totale de sa plateforme minimale revendicative ».

Selon le préavis de grève,  la coordination des comités CGT-B des péages avait transmis le 7 février dernier une plateforme revendicative minimale à l’autorité, après avoir constaté que cette dernière n’a pas tenu ses promesses.

Selon les auteurs de l’écrit, la coordination a réaffirmé dans une autre correspondance transmise le 2 avril 2019 au Directeur général du Fonds spécial routier, ses attentes listées dans la plateforme revendicative.  « Malgré tout cela, aucune suite n’a été donnée aux préoccupations des travailleurs », déplore la coordination des comités CGT-B des péages.

Déterminée à aller en grève, elle compte à travers ce mouvement d’humeur attirer l’attention de l’autorité compétente et « lutter pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du Fonds spécial routier du Burkina ».

Famine en Somalie : un appel international de 710 millions de dollars

Les agences humanitaires ont lancé lundi un appel de 710 millions de dollars pour fournir une assistance vitale à 4,5 millions de Somaliens menacés de famine dans les zones les plus touchées par la sécheresse, d’ici la fin décembre.Les récoltes d’avril à juin ont été médiocres, entraînant une deuxième saison des pluies consécutive inférieure à la moyenne, alors que la Somalie se remet à peine des effets de la sécheresse prolongée de 2016-2017.

A l’exception de la période d’avril à juin 2018, chaque saison des pluies depuis la fin de 2015 a été en-deçà à la moyenne, exaspérant la vulnérabilité et réduisant la capacité d’ajustement.

C’est la troisième grande sécheresse jamais enregistrée depuis le début des années 1980. Elle a entraîné de nombreuses pertes de récoltes et un déclin accéléré de la productivité du bétail.

En conséquence, le nombre de personnes en situation de crise ou d’urgence d’insécurité alimentaire, voire pire, devrait atteindre 2,2 millions d’ici à juillet, si l’aide n’est pas redoublée.

C’est plus de 40% de plus qu’en janvier dernier, et la malnutrition, les maladies liées à la sécheresse et les déplacements sont en hausse.

“La situation de sécheresse en Somalie s’est détériorée rapidement et s’est intensifiée beaucoup plus tôt que prévu au cours de la dernière décennie. La Somalie est à un moment critique et avec des ressources suffisantes, nous pouvons réactiver les structures qui ont réussi à éviter la famine en 2017”, a déclaré George Conway, le Coordonnateur humanitaire par intérim pour la Somalie.

“Tandis que nous poursuivons le travail sous la direction des autorités somaliennes afin de rétablir la résilience et de remédier aux causes sous-jacentes de ces crises récurrentes, il est plus qu’essentiel que tout le monde, notamment les donateurs, le secteur privé, les Somaliens dans le pays et la diaspora soutiennent ces efforts collectifs d’intervention et de prévention”, a-t-il ajouté dans un communiqué publié à Nairobi.

Les agences humanitaires ont averti que l’impact de la sécheresse menaçait de d’anéantir les progrès réalisés en 2018, soulignant qu’une intensification immédiate de la réponse humanitaire était nécessaire pour atténuer les effets de la dernière sécheresse qui risque de plonger la Somalie dans une crise humanitaire majeure.

Congo : des retraités dénoncent le non-paiement de leurs pensions

Une coordination des associations, forte de près de trente mille retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) du Congo, a, dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénoncé ses multiples arriérés de pension au moment où les fonctionnaires perçoivent leur solde.Ainsi, ils s’élèvent contre le fait qu’on ait viré les salaires du mois d’avril des fonctionnaires sans en faire autant pour eux.

« Nous continuons à croupir dans la misère (…), nous ne pouvons pas accepter qu’on ne nous paye pas nos pensions », a confié à APA  Henri Bossenga, un des responsables de la coordination.

Très  remonté contre le Trésor congolais, il a martelé : « Nous sommes en 2019 et la CRF peine à payer les pensions de 2018 ».

Les retraités de la CRF cumulent dix-huit à dix-neuf mois d’arriérés de pensions, une situation que les autorités expliquent par les difficultés  économiques du Congo.

Sénégal : pas de hausse de salaire pour les fonctionnaires (Macky Sall)

Le Président Macky Sall a écarté toute hausse de salaire en faveur des fonctionnaires sénégalais, martelant que l’Etat ne peut, au vu de ses « lourdes charges », prendre une telle mesure.« L’Etat ne peut pas tout faire. Nous avons la volonté sociale. Augmenter les salaires, ce n’est pas possible. Nous n’avons pas les moyens d’augmenter les salaires aujourd’hui. Nous ne le ferons pas. Il faut que ça soit clair », a martelé Macky Sall, en recevant mercredi au Palais de la République la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) venue lui remettre ses doléances, lors de la fête du 1er mai.

L’Etat débourse 80 milliards FCFA par mois pour payer les salaires de la fonction publique, a rappelé Macky Sall avant d’ajouter : « Nous sommes à 860 milliards de masse salariale par an. Les agences à elles seules, c’est 140 milliards de Francs CFA. Au total, ça fait plus de 1000 milliards à payer ».

Parallèlement, a-t-il souligné, l’Etat assume de lourdes charges sociales dont  « le blocage du prix du carburant depuis 3 à 4 ans, la subvention allouée à la Senelec».

En 2018, la subvention accordée à la  Société nationale d’électricité a avoisiné les 105 milliards FCFA, selon Macky Sall.

Fête du 1er mai à Conakry: plusieurs travailleurs blessés dans des échauffourées

Plusieurs blessés ont été enregistrés ce mercredi, à l’occasion d’échauffourées opposant des travailleurs guinéens lors de la célébration de la fête du 1er mai au Palais du peuple à Conakry, a constaté APA sur place.Les affrontements ont éclaté, à la suite de l’interdiction d’accès à la loge officielle signifiée aux camarades du secrétaire générale de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Abdoulaye Sow, et à ceux de son adjoint Aboubacar Soumah, par ailleurs secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

Toutefois, le calme est revenu et les blessés dont le nombre n’a pas été précisé ont été évacués vers une clinique.

Le gouvernement burkinabè solidaire des travailleurs éprouvés par le terrorisme (ministre)

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, dans son message à l’occasion de la 133e Journée internationale du travail, commémorée ce jour, a fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.Le ministre Ouédraogo a rappelé que le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

«A ce propos, le gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes», a-t-il indiqué.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a salué «le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations».

Dans son message par venu à APA, le ministre en charge du travail a également évoqué la fronde sociale que connait le Burkina Faso.

«Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever», peut-on lire.

Le ministre mentionne que le gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens.

Il a ajouté que dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres gouvernement/syndicats.

Chaque 1er mai, depuis 133 ans, la communauté internationale commémore la Journée internationale du Travail. Au Burkina Faso, l’évènement est marqué par une marche-meeting des travailleurs, ponctuée par la remise d’un mémorandum au gouvernement.

Vers une grève de huit jours à la CAMAIR-CO

Un collectif de cinq syndicats de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR-CO) a décrété à partir de jeudi un mot d’ordre de grève de 8 jours en vue d’obtenir l’amélioration des conditions de travail des employés, a appris APA ce mardi de sources syndicales.Ainsi, le Directeur général de la CAMAIR-CO, Ernest Dikoum, a reçu un préavis de grève signé par le Syndicat national du personnel navigant et commercial (SNPCN), le Syndicat national des travailleurs des transports aériens (STTA), le Syndicat national des travailleurs de l’aviation au sol (SYNTAS), le Syndicat des personnels du transport aérien et activités connexes (SNPTA) et le Syndicat des pilotes de lignes et ingénieurs navigants de l’aviation civile du Cameroun (SPINAC).

Au total, dix-sept griefs ont été mentionnés par les syndicats, dont les plus importants sont « la paupérisation du personnel dont les arriérés de salaires atteignent désormais 3 mois, la perte progressive de la clientèle de la compagnie due à une exploitation devenue incertaine, la dégradation d’un service à bord inadapté et au rabais entraînant la colère des passagers et l’accroissement de la pénibilité du travail des navigants à bord, pas de vision, ni projet définitif arrêté qui offrent la moindre visibilité sur l’avenir de la compagnie nationale, etc. »

Toutefois, les syndicats qui se disent « disposés au dialogue et à la concertation », ont fait savoir que si leurs principales revendications sont prises en compte, ils peuvent surseoir à leur mot d’ordre.

Il s’agit du paiement sans délai des 3 mois d’arriérés de salaire, de la réhabilitation de la flotte de la compagnie B767, B737 et MA60, de l’aboutissement du Code de rémunérations chiffré et négocié, du paiement de la médecine du travail, de la prime d’assurance multirisque professionnelle des navigants et de l’assurance maladie pour tout le personnel.

Marche contre la pénurie de gaz : une dizaine de personnes arrêtées à N’Djaména

La police a tué dans l’œuf une marche de protestation contre la pénurie de gaz au Tchad en procédant ce jeudi matin à l’arrestation d’une dizaine de personnes qui voulaient manifester en s’ébranlant du siège de l’Assemblée nationale jusqu’à Gassi, un quartier de N’Djaména, la capitale tchadienne, a constaté APA sur place.L’échec de cette manifestation est due en partie aux dissensions notées chez ses initiateurs. En effet, là où certains d’entre eux ont appelé au maintien  de la marche, d’autres se prononçaient pour son annulation.

A ce propos, le président du collectif contre la vie chère, Ndingamnyal Versinis, après une brève arrestation à la police, a publié un communiqué dans lequel il affirme que le gouvernement « a plaidé pour le report de la manifestation ».

Visiblement acquis à cette éventualité, Versinis invite les tenants de la marche à visiter la raffinerie où les techniciens s’activent à produire en quantité suffisante du gaz.

Prestations sociales: Vers un partenariat optimum MGPAP-UAM-Lions Club

Le Président de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) et Président du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni, a rencontré, jeudi 10 janvier 2018 au siège de l’UAM à Rabat, une délégation de Lions Club du Maroc, conduite par le gouverneur du district 416, Mounir Sedrati.Lors de cette rencontre, M. Sedrati a présenté succinctement les missions dévolues au Lions Club Maroc et ses actions sociales multidisciplinaires initiées au profit des enfants en situation de handicap ainsi que les caravanes médicales organisées dans différentes régions et localités à travers le Royaume.

De son côté, M. Abdelmoumni a fait un exposé sur l’Union Africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est à Rabat – Maroc-, et qui investie à mettre en réseau le mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Structure spranationale, l’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. La mutualité, pilier incontournable de l’économie sociale et solidaire, permet un accès facile aux soins de santé pour que l’Afrique puisse relever le défi de la protection sociale pour tous, a insisté M. Abdelmoumni.

Conçue en 2007 et créée en 2010 sur initiative marocaine et un engagement des pays africains, l’UAM compte parmi ses membres les mutuelles de 20 pays africains dont 13 gouvernements ont ratifié les statuts de cette Union.

Le Président du Conseil d’Administration de la MGPAP -Maroc- a, par la suite, rappelé les performances de la Mutuelle Générale, en tant que maillon essentiel du système mutualiste marocain, de par sa population d’adhérents au nombre de 435.000 et leurs ayant-droits ayant franchi la barre des 1,5 million.

Ce géant de la mutualité au Maroc a pu réaliser une série de projets visant la régionalisation et de la politique de proximité, la facilitation de l’accès aux soins médicaux et la diversification et le développement des prestations servies aux adhérents et leurs ayant-droits dans le cadre de la couverture médicale complémentaire, a-t-il souligné.

Ces performances lui ont valu une place de leader au niveau africain en matière de mutualité et son savoir-faire et ses bonnes pratiques sont sollicitées par nombre de mutuelles africaines, a-t-il informé.

Pour sa part, le responsable du Centre psychopédagogique « AMAL » – Rabat –  de la MGPAP, a fait un exposé sur ce Centre qui apporte un soutien spécialisé en développant des actions de soins et des rééducations au profit des personnes en situation de handicap.

D’une capacité de 120 personnes, ce Centre est ouvert aux enfants et adolescents des adhérents de la MGPAP âgés entre 5 à 21 ans en leur dispensant des activités éducatives, pédagogiques et sportives visant l’inclusion scolaire et l’acquisition de l’autonomie grâce à des moyens médicaux, paramédicaux, éducatifs et pédagogiques adaptés.

A l’issue de cette réunion, les deux parties ont convenu de constituer un comité conjoint chargé d’identifier les créneaux de coopération en vue de sceller, dans les meilleurs délais, un partenariat entre la MGPAP-Maroc et le Lions Club Maroc.

Par la suite, la délégation de Lions Club Maroc a effectué une tournée dans les différentes dépendances et services du Centre Amal où des explications lui ont été fournies sur les activités pédagogiques, éducatives et sportives dispensées au profit des enfants et adolescents en situation de handicap. La délégation a été également gratifiée d’une belle pièce théâtrale jouée par des enfants du Centre.

Apatridie: lancement à Abidjan d’une opération de cartographie

Une opération de cartographies des personnes apatrides et à risques d’apatridie en Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, à l’initiative de l’Etat ivoirien et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).Selon le Directeur général de l’Institut  national de statistiques (INS), N’Guessan Doffoun , c’est pour « la première fois que   notre pays va réaliser une telle étude  qui permettra de disposer d’informations exhaustives  et actuelles à l’échelle nationale», sur la question.

« La Côte d’Ivoire est confrontée à la question de l’apatridie pour plusieurs raisons », a-t-il poursuivi, citant entre autres « son statut de pays de terre d’immigration et le dysfonctionnement de l’Etat civil ».

« Le manque de données exhaustive et fiables ne permet pas de mieux appréhender le phénomène et d’appliquer les remèdes adéquats »,  a regretté le Directeur d’où cette étude à réaliser avec le soutien du HCR.

« L’on ne peut convenir d’une solution, d’un plan de réponse que lorsqu’on dispose de données fiables », a pour sa part indiqué le Représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré.

Poursuivant, M. Touré qui s’est réjoui de la mise en œuvre de cette opération d’envergure nationale a annoncé que les « résultats seront disponibles en fin d’année 2018 ».

Selon le HCR, plus de 10 millions de personnes dont  693 000 en Côte d’Ivoire sont reconnues comme n’appartenant à aucun état.

La société minière d’Agbaou conclut un « pacte social» avec les populations des «villages impactés» par son activité

Agbaou Gold Opération ( AGO), filiale de la société minière « Endeavour Mining» qui exploite depuis 2014, la mine d’or d’Agbaou ( 200 km au Nord d’Abidjan), a conclu mercredi à Divo ( Sud-ouest du pays) un « nouveau pacte social » avec les populations des  »villages impactés » par son activité expliquant qu’elle « perd près de 300.000.000 millions FCFA par jour en cas d’arrêt de sa production».Ce « deal social» qui se résume à recourir prioritairement au dialogue en cas de désaccord entre mineurs et communautés riveraines de ladite exploitation minière, a été paraphé  à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant deux jours  autour du thème  » premières journées de dialogue des parties prenantes », les responsables de cette entreprise,  les autorités locales et les couches sociales des villages voisins de l’exploitation minière ( Agbaou, Douaville, Zego, Daako et Zarako).

 « Quand il y a un arrêt de la production,  la mine enregistre près de 300.000.000 FCFA  de perte par jour»,  a révélé le directeur général de l’AGO, Christofel  Viljoen soulignant qu’en cas d’arrêt de la production occasionné par un conflit social,  certes la mine perd,  mais « l’État ivoirien et les communautés riveraines perdent également ». 

C’est pourquoi,  dira-t-il, « nous sommes prêts à oublier le passé et avancer sur une nouvelle base. Nous demandons pour ce faire, la mise en place d’un accord de cohabitation pacifique et assurer les populations que toutes nos activités sont conformes aux normes environnementales». 

Les relations ont par moment été difficiles avec les populations locales, renchérira,  quant à lui,  Daniel Yaï,  directeur pays  dudit groupe d’exploitation minière, ajoutant que  « ce cadre d’échanges permettra de faire en sorte que les communautés avec lesquelles nous vivons connaissent un bien-être ». 

Poursuivant MM. Viljoen et Yaï ont énuméré  le plan d’actions 2018 de leur institution au bénéfice des populations locales. Au nombre desdites actions à mettre en oeuvre,  ils ont, entre autres,  annoncé la mise en place des rencontres régulières avec les  » parties prenantes », la mise en place d’une procédure de traitement des griefs, l’équipement d’établissements scolaires et des investissements communautaires avec le développement de nouveaux partenariats. 

Pour sa part,  le préfet de région du Lôh Djiboua, Kouakou Assoman qui préside le comité de développement minier local ( CDML) de ladite région,  un instrument mis en place par le gouvernement ivoirien pour la réalisation des projets dans les villages impactés,  a exhorté les responsables de l’AGO et les populations riveraines au dialogue et à la concertation. 

 Les leaders d’associations féminines et de jeunesse d’Agbaou,  ont, à leur tour, successivement marqué leur accord  pour la mise en place de cette plateforme de dialogue proposée par l’entreprise minière. 

« Nous allons jouer notre partition. Nous allons jouer toute notre part pour créer un climat de paix entre les mineurs et les populations locales », a assuré M. Koffi Jepté au nom des jeunes d’Agbaou. 

La mine d’or d’Agbaou dont la production d’or a effectivement démarrée en 2014, est détenue à 10%  par l’État ivoirien et à 85% par le groupe Endeavour Mining.

Togo : l’international des services publics appelle au dialogue social

L’International des services publics (ISP) appelle au « dialogue social en vue de résoudre les conflits de travail dans le secteur de la santé au Togo » dans un courrier adressé au premier ministre, Komi Sélom Klassou, et dont APA a pris connaissance.L’association « qui représente 24 millions de femmes et d’hommes fournisseurs de services publics dans 150 pays et territoires, se préoccupe de l’impasse à laquelle les relations patronat-syndicats sont actuellement confrontées dans le secteur de la santé au Togo », note la correspondance datée du 30 janvier 2018.

Déjà, rappelle l’ISP, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) a lancé deux mots d’ordre de grèves et de sit-in.

« L’International des services publics a du mal à comprendre votre hésitation à engager le dialogue social nécessaire à la mise en œuvre des décisions prises par les hautes plateformes », écrit-il, allusion faite aux recommandations de la Commission de haut niveau des Nations unies sur l’emploi dans le secteur de la santé et de la croissance économique (UN-HEEG) et à l’initiative Working for Health adoptée en 2017 par l’assemblée mondiale de la santé.

« Conscient des graves conséquences que la dégénérescence de la situation actuelle pourrait avoir sur le système de santé du Togo et par ricochet, sur les couches vulnérables de la société togolaise qui dépendent essentiellement du système de santé publique, nous vous invitons à la table de discussions avec le Synphot dans le but d’échanger sur les questions soulevées dans les plus brefs délais », conclut l’organisation.

A noter que le Synphot, syndicat affilié à l’ISP, observe depuis ce mercredi, une grève de 48 heures dans les hôpitaux publics du pays pour réclamer, entre autres, la construction de nouvelles infrastructures, l’équipement des structures sanitaires existantes et la protection du personnel soignant.

« A la mi-journée, on peut affirmer en se fondant sur les différents rapports partiels qui nous sont parvenus de plusieurs localités, que le mouvement est trop bien respecté. Le constat aussi, c’est le respect de la consigne du service minimum dans les centres », a déclaré à l’APA, un responsable du syndicat.

Pour l’heure, aucune communication du gouvernement n’est relative à ce sujet.