3 questions à Macki Diawara, Vice-président du Collectif des demandeurs des 1552 logements de N’Tabacoro.

Journaldumali.comQuelles sont les raisons de votre mécontentement ? Macki Diawara:Nous avons il y a peu rencontré le ministre et parlé avec lui de ceux qui avaient postulé à  plusieurs reprises sans succès. Il nous a fait la promesse que ceux qui en sont à  leur troisième, quatrième, voire cinquième tentative seront privilégiés. Mais notre surprise a été grande de constater qu’il n’a pas respecté son engagement. Est-ce la seule raison pour laquelle vous rejetez la liste des bénéficiaires publiée par le ministère de l’Habitat ? Il y a eu trop de failles dans les listes publiées. Et puis, ces listes sont administrativement illégales parce qu’elles n’ont pas d’en-tête, pas de cachet, pas de signature. Une totale aberration, si l’on considère que ce document engage la vie de tant de personnes ! Sur ces listes il y a devant les noms des numéros de récépissés qui sont différents de ceux avec lesquels ces personnes ont postulé. Même certains membres de la commission d’attribution disent ne pas reconnaà®tre les listes publiées. Quelles actions allez-vous mener ? Le collectif a engagé une procédure judiciaire. Nous avons saisi la Cour suprême. La plainte est arrivée au niveau du ministère. La procédure suit son cours, on attend que l’on nous appelle. Les logements sociaux, C’’est un problème crucial. Dans ce genre de situation, l’idéal aurait été un élargissement de la commission d’attribution. Il ne faut pas qu’elle soit limitée aux personnes proches du ministre, et à  l’Office malien et de l’habitat. Il faut vraiment impliquer la société civile pour démocratiser la commission.

Critères controversés pour logements sociaux inaccessibles

Destinés aux familles à  revenus faibles, les logements sociaux font toujours l’objet d’une grande compétition. Ainsi, chaque programme apporte son lot de déçus, qui remettent en cause cette politique. Le programme des 1 552 logements de N’Tabacoro a suscité un grand engouement, à  tel point que le volume de dépôts de dossier a dépassé l’offre au mois de mai. Pour beaucoup de postulants, les critères d’attribution sont financièrement exorbitants. En effet, pour ce programme qui compte 842 logements de type F3, 610 logements de type F4 et 100 logements de type F5, les critères semblent difficiles à  remplir. La caution et l’apport personnel sont très élevés : 234 000 F CFA pour la première catégorie, 2 050 000 F CFA pour la deuxième et 2 400 000 CFA pour les logements les plus grands. s’y ajoutent les mensualités de 44 220 F CFA, 94 000 F CFA et 125 000 F CFA, ce qui est hors de portée des bourses de nombreux demandeurs. «à‡a n’a plus rien de social, C’’est purement commercial», estime Tiémoko Koné, clerc huissier de justice, avant d’ajouter que « ceux qui travaillent dans le privé ne sont même pas couverts socialement et n’ont que leur salaire de base pour nourrir leur famille et assurer les frais médicaux ». Pour Fabou Diarra, chargé de communication au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme : « l’à‰tat a dépensé plus 33 milliards dans ces 1 552 logements, mais il ne lui reviendra que 30 milliards, donc un déficit de plus de 3 milliards, alors que les terrains sont viabilisés, avec l’électricité, l’eau, et les normes de la voirie respectées », précise-t-il, en indiquant que le prix des matériaux de construction a pris l’ascenseur depuis 2003. Du côté des Maliens de l’extérieur, les critères d’attribution exigent, entre autres, d’avoir un revenu mensuel d’au moins 80 000 F CFA pour les F3, 150 000 CFA pour les F4 et 200 000 CFA pour les F5. En plus de l’apport personnel, dont le montant correspond à  2% du prix de cession du logement sollicité, il faut une carte consulaire. « La caution et l’apport personnel demandés sont excessifs. Cela va au-delà  de 6 000 dollars américains. Le délai de dépôt des dossiers est également très court et il reste difficile de réunir toutes les pièces étant à  l’extérieur », résume Kadiatou Traoré, présidente des Maliens de Washington. De quoi laisser beaucoup de demandeurs sur le carreau…

Services sociaux de base: le GSB fait le point

La réunion d’informations a lieu hier lundi 12 mai au siège du Groupe de suivi budgétaire(GSB) au quartier Hippodrome sous la présidence de Tiemoko Sangaré de ladite structure. l’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur l’accès aux services sociaux de base et au respect des droits humains consignés dans les engagements internationaux. Il s’agit d’informer le citoyen malien sur le niveau de financement des services sociaux de base dans le budget de l’Etat 2014 par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Lors de la présentation du thème « Evaluation de la part des services sociaux de base dans le budget de l’Etat 2014 par rapport aux OMD », le consultant Aboubacar Bougoudougou a expliqué que « de façon générale, le budget alloué aux secteurs sociaux de base dans le budget global de l’Etat a diminué entre 2009 et 2014, soit une baisse de de 3%. Cette tendance est observée aussi bien au niveau de l’éducation de base que dans les autres secteurs sociaux avec respectivement 6 % et -4% de taux de croissance ». Par ailleurs, le consultant a indiqué que le gouvernement du Mali, en exprimant sa volonté de faire de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille a élaboré et adopté en mai 2012 le cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté (CSLP), un moyen pour créer un environnement propice à  la mise en œuvre des OMD. « Toutefois, au rythme actuel de développement le Mali a très peu de chance d’atteindre tous les OMD à  l’horizon 2015 » a t-il ajouté. Cependant, dans certains domaines tels que que l’autosuffisance alimentaire, la scolarisation, l’accès à  l’eau potable, l’espoir est permis à  condition que les efforts déjà  entrepris soient maintenus et même intensifiés. Concernant l’état actuel du budget, la représentante de la direction nationale du budget, a laissé entendre que cette année 2014, le budget sera rectifié à  cause des nouvelles dépenses et des recettes effectuées au cours de l’année. Signalons aussi que dans le budget du Mali, la participation des partenaires techniques et financiers est très importante. Certains participants se sont demandés que sera le Mali sans l’appui de ses partenaires.

Fête de l’armée: défilé et pose de 1ère pierre de logements sociaux

Après le passage en revue des troupes, le président de la République a regagné la tribune d’honneur vers 9h15 aux côtés de plusieurs invités dont le ministre français de la défense Jean Yves Le Drian. Pendant plus d’une heure, les écoles de formations et tous les corps de l’Armée malienne ont défilé sur le boulevard de l’indépendance. La Force Serval, la Mission européenne de formation au Mali(EUTM) et la Minusma étaient également présentes. Placé sous le signe de la force et de la cohésion retrouvée, ce 53è anniversaire intervient après le retour du Mali dans le concert des Nations. Et depuis décembre 2013, le Mali a engagé le processus de réforme de l’Armée. Elle a pour objectif de bâtir un nouveau type de militaires avec de nouveaux types de moyens matériels. Pour qu’elle soit effective, l’Assemblée nationale devra voter une loi de réforme des forces armées en février 2014. 850 logements sociaux Après le défilé militaire, le président de la République a procédé à  la pose de la première de logements sociaux destinés aux forces armées et de sécurité à  Sébénicoro. Durant 16 mois, 850 logements vont être construits sur une superficie de 15 hectares. Pour les hommes en tenue, ce geste de solidarité est la matérialisation de la volonté politique forte d’améliorer la condition militaire. C’’est la première fois qu’un programme de logement entièrement dédié aux militaires sera réalisé. La présentation du projet a été faite par Mamadou Guédiouma Coulibaly, PDG de la Société Immobilière et Foncière du Mali (SIFMA). Selon M. Coulibaly, il sera réalisé deux types de logements sur le terrain : le logement de type F3 appelé Hêrêso, (maison du bonheur) et les maisons de type F4 comprenant trois chambres et un séjour. Pour le promoteur, ce sera un lieu convivial o๠il y aura des équipements collectifs qui seront réalisés pour la commodité des populations. Toutes les maisons seront raccordées au réseau d’adduction d’eau potable et à  l’électricité et disposeront de système de drainage des eaux pluviales. Quel est le coût de la construction ? « Pour le moment nous sommes en train de l’évaluer parce qu’il y aura des maisons collectives qui doivent être ajoutées mais les prix des logements vont varier entre 8,5millions et 10 millions» a précisé le PDG. Les ressources financières de ce programme réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé, seront mobilisées par la SIFMA. « Il faut voir ce projet comme la confiance des investisseurs, le retour du Mali dans le concert des nations parce quand vous mobilisez des ressources financières d’une telle importance, cela veut dire que les gens font confiance à  l’avenir du pays » a souligné M. Coulibaly. Le président IBK a souhaité que d’autres chantiers de ce genre voient le jour sur l’ensemble du territoire national au profit des forces armées et de sécurité. Auparavant des enfants du quartier qui abritera ces logements ont remis au Chef de l’Etat, le drapeau national du Mali. Pour le Chef suprême des Armées, « cela prouve à  suffisance que ce pays ne saurait jamais tomber. La symbolique est très forte. Quand le drapeau tombe, C’’est la chute du pays. Qu’à  Dieu ne plaise que ce drapeau du Mali tendu et tenu par des mains infantiles ne tombe jamais et Inch’Allah il ne tombera pas ». Une stèle en l’honneur de ceux qui sont morts pour le Mali Dans l’après-midi, le président IBK a procédé à  l’inauguration de la stèle sur la place d’armes de Kati. C’’était en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement, des responsables militaires maliens, français, de la Minusma et des membres du corps diplomatique. Après avoir procédé à  la coupure du ruban symbolique, le Chef de l’Etat a déposé une gerbe au pied du monument. Ensuite le président a dévoilé le « timbre poste serval » sur lequel figure le félin. C’’est un devoir de reconnaissance à  ceux qui sont morts pour la défense de la liberté et de la dignité humaine, a déclaré en substance le Chef suprême des armées. « Nous rendons hommage en ce jour aux résistants tombés lors de la conquête nationale, aux héros inconnus de la lutte pour l’indépendance du Mali, aux défenseurs de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, et aux soldats maliens et étrangers tombés pour la libération des régions du Nord Mal » a indiqué Soumeylou Boubeye Maiga, ministre de la défense.

Black Twitter: La petite bombe des réseaux sociaux

Ce n’est pas un Twitter parallèle : en fait, le phénomène se produit sur le réseau social que chacun connaà®t. Mais la communauté noire virtuelle qui s’est créée autour de l’oiseau bleu, surtout aux Etats-Unis, a incroyablement gagné en cohésion et en influence. D’influence, Black Twitter n’en manque pas. Récemment, dans l’affaire Trayvon Martin qui a enflammé l’opinion tout l’été sur les questions raciales, la communauté a encore frappé fort en se rendant responsable (non sans fierté) de l’échec d’un contrat de publication que la jurée B37 était sur le point d’obtenir pour un livre qu’elle comptait publier. Cette jurée s’était illustrée par son soutien à  l’accusé, George Zimmerman. Wikipédia définit Black Twitter comme « une identité culturelle sur le réseau social Twitter, qui traite des questions tenant à  C’œur à  la communauté noire, principalement celle des Etats-Unis d’Amérique ». D’après l’Encyclopédie en ligne, Black Twitter se distingue particulièrement par sa capacité à  entraà®ner « un large panel de changements socio-politiques ». l’Afrique du sud s’y met Un phénomène similaire est en train de se développer en Afrique du Sud, comme l’évoque Kenichi Serino dans son livre ‘The Christian Science Monitor’. Là  aussi, l’influence des utilisateurs formant une véritable communauté y est impressionnante. Le Black Twitter sud-africain a cela de particulier qu’il mêle les 11 langues officielles du pays. Ainsi, sur une base d’anglais, on y voit surgir des mots en zoulou, en xhosa ou en sesotho. Le phénomène n’y est pas encore aussi fort qu’en Amérique, notamment à  cause de l’accès à  internet beaucoup plus limité. Unathi Kondile (@UnathiKondile) explique en quoi Black Twitter a tant de valeur, justifiant son succès écrasant: «C’’est une plateforme virtuelle gratuite o๠les voix des Noirs peuvent se faire entendre et faire valoir leur opinion, sans éditeurs pour décider si cette opinion compte ou non».

Connecter l’Afrique à moindre coût, le nouveau pari de Marc Zuckerberg !

Pour le fondateur du géant du Net, Mark Zuckerberg, connecter l’Afrique est désormais une priorité. Le jeune et talentueux patron du réseau social le plus couru d’Afrique a annoncé vouloir offrir aux pays émergents des moyens de connexion moins chers. Après le boom de la téléhonie mobile, celui des smartphones oblige tout un chacun à  avoir un accès à  une connexion internet. « Si vous pouvez vous offrir un téléphone, je pense qu’il est bon pour vous également d’avoir accès à  Internet », a estimé Mark Zuckerberg en prenant fait et cause pour l’Afrique dans un article du New York Times. Ce qu’il faut savoir c’est qu’avec la saturation des marchés européens et occidentaux, l’Afrique pourrait devenir un terrain favorable, voire juteux pour le géant des réseaux sociaux. Connecter 5 milliards de personnes Le projet de Facebook, baptisé [LINK=http://internet.org/]Internet.org[/LINK], vise à  élargir l’accès à  Internet à  5 milliards de personnes, sur une population mondiale de 7 milliards. Pour cela, il s’agira notamment de réduire le coût des services internet de base sur les téléphones mobiles dans les pays en voie de développement de manière drastique. « Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l’économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à  rendre internet accessible à  ceux qui ne peuvent pas se l’offrir », a expliqué Mark Zuckerberg. La téléphonie mobile sollicitée Le fondateur de Facebook poursuit : « Les pays en voie de développement représentent la plus grande opportunité d’obtenir de nouveaux clients, si les entreprises trouvent les moyens de mettre ces gens en ligne à  bas prix ». Certaines grandes marques ont déjà  commencé à  aller dans ce sens. C’est notamment le cas de Nokia qui offre un accès gratuit à  Facebook via Telcel, un opérateur de téléphonie mobile. Fort de son succès en Afrique, o๠la population se connecte à  internet en passant essentiellement par le mobile, cette offre est désormais proposée via Bharti Airtel, un opérateur indien et africain.

Réseaux sociaux en Afrique : go mobile !

l’Afrique, pour faire simple, ce sont 1 milliard d’habitants, 500 millions d’abonnés mobiles, 140 millions d’internautes (à  fin 2011). l’équation est simple : l’extension du marché passe d’abord par les services sur mobile. Et visiblement, Orange a les mêmes statistiques que nous. l’opérateur français a lancé fin 2011 un nouveau service qui permettra à  tous ses abonnés en Afrique, quel que soit leur téléphone (iPhone 4 ou vieux Nokia « à  grosses touches ») d’accéder à  Facebook via la technologie USSD (Unstructured supplementary service data). Ce service de données peu gourmand en bande passante (réseau 2G) ne nécessite pas d’accès internet et permet d’échanger des messages texte avec ses « amis », de rechercher des personnes, de traiter les demandes de mise en contact, de mettre à  jour son statut, de commenter ou d’« aimer » les publications de ses « amis ». Après l’à‰gypte (Mobinil) fin 2011 et la Côte d’Ivoire en février, l’ensemble des pays africains devraient être desservis au cours de l’année 2012. l’opérateur projette un million d’utilisateurs du service pour la première année. Ce service utilisera les mêmes canaux que les services actuels de messagerie. Mais à  la différence de ces derniers, il ne sera pas gratuit mais tarifé à  la session ou à  l’abonnement (jour, semaine, mois). Mxit, un réseau africain dans la cour des grands Quel réseau social né en Afrique compte autant d’utilisateurs que Blackberry Messenger, bat Twitter en volume de messages échangés, et occupe plus ses utilisateurs que Facebook ? Né en Afrique, Mxit revendique aujourd’hui 50 millions d’utilisateurs dans 128 pays. Facebook Si on passe outre la question du support (téléphone plutôt qu’ordinateur personnel), les usages des réseaux en Afrique ne diffèrent pas foncièrement du reste du monde. Facebook, premier parmi les quelque 700 réseaux sociaux utilisés dans le monde, touche environ 10% de la population mondiale. En Afrique, il connat son taux de pénétration le plus bas (par continent) : 4,29 % (5,6 % en Asie, entre 30 et 40 % dans le reste du monde). Selon SocialBakers, site spécialisé de statistiques sur les réseaux sociaux, C’’est l’à‰gypte qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs (plus de 10,6 millions). Mais en termes de taux de pénétration, ce sont les Seychelles les plus connectées à  FB (28,96%), suivies de la Tunisie (28,03%) puis de Maurice (23,89%). En bas du classement, on retrouve le Tchad et le Niger (0,30 %). Facebook compte aujourd’hui plus de 40 millions d’abonnés africains (10 millions en 2009). Sur le continent, il peut se targuer d’une croissance de plus de 55 %. Seuls trois pays affichent une baisse du nombre d’utilisateurs : le Tchad, la RD Congo et Djibouti. Si on prend un pays très peuplé comme e Nigeria, on apprend que le taux de pénétration de FB n’y est que de 2,73 %, que moins de 10 % des internautes du pays utilisent FB, et que 69 % des inscrits sont des hommes. Côté accessibilité, Facebook développe depuis 2008 des versions traduites mais on trouve encore peu de langues africaines. Le réseau est néanmoins accessible en kiswahili, en afrikaans et bien sûr en arabe, français, anglais, espagnol et portugais. Twitter Si la rédaction de Marchés Tropicaux sait par expérience que l’Afrique tweete, une étude du cabinet Portland Communications publiée en janvier (« How Africa Tweets ») donne accès à  des chiffres inédits. On y apprend par exemple que les twittos africains sont plus jeunes que la moyenne mondiale (60 % de 21-29 ans, la moyenne mondiale étant de 39 ans), que les abonnés viennent y cherche de l’information (internationale pour 76 %, mais aussi nationale : 68 %), que les Africains tweetent d’abord depuis leur portable (57 % ; Blackberry, iPhone puis Android), que 60 % d’entre eux suivent principalement des Africains Les pays les plus actifs sur le réseau sont l’Afrique du Sud (5 030 226 tweets géolocalisés au dernier trimestre 2011), le Kenya (2 476 800), le Nigeria (1 646 212), l’à‰gypte (1 214 062) et le Maroc (745 520). Parmi les raisons du refus de géolocalisation, on retrouve la sécurité avant la préservation de la vie privée. Les pays francophones (Maroc, Algérie, Tunisie, Mali et Cameroun) sont autant représentés que les pays anglophones dans le top 10, mais en volume de tweets échangés l’Afrique anglophone est largement en tête. Twitter en Afrique est plutôt utilisé en mode conversation, avec 81 % des personnes interrogées déclarant qu’elles l’utilisent principalement pour communiquer avec leurs amis. 67 % des personnes interrogées affirment l’utiliser pour suivre l’actualité, 22 % pour rechercher un emploi. Réseaux à  usage professionnel Mxit, Facebook, Twitter, Hi5, Instagram et autres réseaux « classiques », à  usage privé ou communautaire, ont pris une place dans le quotidien des jeunes Africains. Mais, sur le continent comme ailleurs, on voit se développer les usages professionnels des réseaux sociaux. Recherche de contacts, de partenariats, espoir de faire évoluer leur carrière, participation à  des hubs d’experts sont les principales motivations des utilisateurs du réseau. En Afrique francophone, C’’est le réseau professionnel Viadeo (45 millions d’utilisateurs ans le monde) qui tient la corde, avec 2,5 millions d’inscrits en Afrique de l’Ouest. Après Dakar, Viadeo vient d’ouvrir au Maroc un second bureau africain. Si Dakar marquait une volonté d’accroissement des utilisateurs, le bureau marocain, 5e pays africain en taux de pénétration de LinkedIn, vise plus clairement le circuit de recrutement et la réduction du gap avec son principal concurrent, par exemple à  travers des partenariats avec des sites comme rekrute.com. Il faut dire que le réseau francophone, un temps en déclin, s’accroche à  sa position de challenger de LinkedIn et vient de boucler un nouveau tour de table de € 24 millions qui lui a notamment apporté le soutien du Fonds stratégique d’investissement (FSI, abondé par la Caisse des dépôts et consignations et l’à‰tat français) à  hauteur de € 10 millions. Parmi les nouveaux entrants, on trouve aussi la banque Jefferies, Allianz et des fonds du Moyen-Orient. Les investisseurs historiques (Idinvest, Ventech) ont suivi également. Si le chiffre d’affaires 2011 de Viadeo n’est pas public, il est estimé à  plus de € 50 millions, en croissance de 80 % par rapport à  2010. Il serait composé pour moitié des abonnements de particuliers, et proviendrait pour un tiers des DRH qui utilisent le réseau comme base de recrutement, le solde de 20 % étant issu de la publicité. Face à  Viadeo, LinkedIn compte 5,7 millions d’utilisateurs en Afrique (selon Zoomsphere) : 1,7 million en Afrique du Sud (contre 1,1 million en avril 2011), 657 000 au Nigeria, 543 000 en à‰gypte, presque 400 000 au Kenya et plus de 350 000 au Maroc. Retrouvez le dossier complet sur les Tic en Afrique dans la prochaine édition de MTM. Pour vous abonner, C’’est ici.

« I compétences », l’importance des réseaux sociaux dans les entreprises

Journaldumali.com : Vous êtes le Directeur Afrique – Moyen Orient de l’entreprise Icompétences. Pourquoi une conférence sur l’impact des médias sociaux sur les entreprises et les organisations ? Farid Yandouz  : l’idée et la motivation qui nous ont poussé à  organiser cette conférence est le fait que nous avons remarqué que les médias sociaux sont devenus une partie indissociable, naturelle, et spontanée de notre vie quotidienne en tant qu’individus, alors que les entreprises n’arrivent pas à  suivre ce mouvement d’adoption rapide de ces médias. Notre conférence s’inscrit dans la démarche de permettre à  ces entreprises d’utiliser les médias sociaux d’une façon constructive et en tant que catalyseur des différentes missions stratégiques et opérationnelles. Journaldumali.com : Qu’est-ce que cette initiative a suscité chez les professionnels ? Farid Yandouz  : Cette initiative a suscité un engouement auprès des professionnels à  tous les niveaux. Surtout qu’il s’agit de la première initiative du genre en Afrique rassemblant un tel nombre de participants et une telle diversité de pays. Journal du Mali.com : Comment s’est passée la première édition ? Farid Yandouz  : Un grand succès avec plus de 15 pays et 120 participants de très haut niveau en terme de prise de décision au sein des organisations qu’ils représentent. Les discussions démontraient un niveau de maturité professionnelle très élevé que ça soit au niveau des directeurs de communication, RH, RP, ou DSI. Journaldumali.com : A voir le nombre élevé de participants à  cette seconde édition on se rend compte que le besoin est très pressent de la part des entreprises. Quelles ont été les innovations de 2012 ? Farid Yandouz  : Nous entamons une veille sur les grandes tendances des médias sociaux depuis le début de l’année qui fait que le choix des thématiques abordées et des problématiques discutées. Parmi les innovations, C’’est clairement l’intégration d’études de cas très pertinents et très récents à  l’instar des jeux olympiques et des élections présidentielles en France et au Etats Unis. Journaldumali.com : Les médias sociaux comme thème de conférence passionnent à  plus d’un titre. Avez-vous prévu d’autres rencontres pour montrer aux entreprises les voies et moyens pour bénéficier de la forte audience des médias sociaux ? Farid Yandouz  : La conférence en question traite toutes les problématiques récentes et prioritaires pour les entreprises et les organisations, à  titre d’exemple : la stratégie médias sociaux, l’intégration des médias sociaux dans les autres fonctions des entreprises, la gestion de crise et la e-réputation, réseaux sociaux professionnels, ROI, Executive Branding, Influence en ligne, …. Il est clair que l’objectif de la conférence est plus d’échanger les bonnes pratiques internationales entre participants et intervenants par rapport à  chacune de ces thématiques. Les types de rencontres qui peuvent suivre seront certainement des formations sur mesure que nos clients voudraient avoir en fonction de leurs priorités internes. Dans ce cas, nous disposons d’offres d’accompagnement et de formations sur mesure que nous sommes en mesure de déployer en fonction des attentes de chaque client. Journal du Mali.com : Pourquoi le choix de Marrakech ? Farid Yandouz : Marrakech est une des destinations les plus visitées en Afrique. Nous tenons à  offrir à  nos participants un excellent cadre de réflexion et de networking que cette ville permet d’avoir. Ceci dit, les prochaines éditions de notre conférence se feront aussi dans d’autres villes aussi attractives que Marrakech telle que Dakar, Istanbul, et Dubai. Journaldumali.com ] : Un participant nous confiait qu’il se sentait comme au Canada, en France ou aux Etats Unis au vu des communications variées que pertinentes. Comment êtes-vous arrivé à  ce résultat ? Farid Yandouz : Le Social Média Impact est entrain de se positionner en tant qu’événement de référence en Afrique. Il attire les professionnels du monde entier qui sont convaincus de la vraie valeur ajoutée de cet événement. Dakar sera la prochaine destination o๠nous organiserons notre conférence sur l’impact des médias sociaux. Elle se tiendra du 7 au 8 Février 2013. Journaldumali.com : Quelles sont les autres thématiques que votre structure aborde ? [b Farid Yandouz : Nous avons plusieurs conférences qui reflètent l’actualité et les préoccupations des entreprises à  savoir : Le Management du Capital Humain, La Finance Islamique, La Gestion des Risques Opérationnels, …

Entretien avec Chams Diagne, responsable Afrique de Viadéo

Le succès que connaissent les réseaux sociaux de nos jours est irrévocable. La majorité des utilisateurs de ces réseaux sur le continent connaissent Facebook, Youtube, Badoo… Pourtant un autre réseau regroupe actuellement 45 millions d’utilisateurs dans le monde. Nous vous invitons à  découvrir le réseau social VIADEO à  travers son responsable Afrique que nous avons rencontré à  Marrakech lors de la conférence sur l’impact des médias sociaux. Journaldumali.com : Qui est Chams Diagne ? Chams Diagne  : Je suis Chams DIAGNE, J’ai plus de 10 ans d’expérience dans le domaine du web, et suis chez Viadeo depuis 7 ans. J’y ai occupé plusieurs fonctions dont celles de directeur commercial Europe, puis directeur des Solutions Corporate group, avant de devenir directeur général Afrique Viadeo. Je suis aujourd’hui en charge de l’expansion du réseau à  travers le continent. Journaldumali.com : Qu’est-ce que VIADEO ? Chams Diagne : Le Groupe Viadeo possède et gère des réseaux sociaux professionnels comprenant plus de 45 millions de membres dans le monde entier. Il se compose de trois marques –Viadeo, la marque internationale, Apna Circleen Inde et « Tianji » en Chine. Tianji est le plus grand réseau social professionnel en Chine, avec plus de 10 millions de membres et en croissance. Le siège est situé à  Paris. Dans son ensemble, le Groupe Viadeo emploie plus de 400 personnes au siège et dans ses filiales aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, en Russie, en Chine, en Inde, au Mexique, au Maroc et au Sénégal. Journaldumali.com : Quelles sont les offres pour les utilisateurs ? Chams Diagne : Les professionnels utilisent nos réseaux pour améliorer leurs perspectives de carrière, rechercher des opportunités d’affaires, trouver de nouveaux contacts et créer des identités en ligne efficaces. Journaldumali.com : Comment est venue l’initiative ? Chams Diagne : Tout est parti d’AGREGATOR, un club réservé à  des patrons de structures en forte croissance, destiné à  leur permettre de mutualiser une partie du capital de leur société. Les membres de ce club qui se réunissaient régulièrement ont émis un jour le souhait de garder le contact entre les évènements physiques. Et C’’est là  qu’est née l’idée de créer d’abord un intranet, puis un extranet, et comme le succès fut grandissant, les fondateurs du club décidèrent de créer le Réseau Viaduc pour permettre à  plus de professionnels d’adhérer. Puis Viaduc est devenu Viadeo pour internationaliser la marque. Journaldumali.com : On peut estimer à  combien le nombre de membres sur votre réseau ? Chams Diagne : Le Groupe Viadeo possède et gère des réseaux sociaux professionnels comprenant plus de 45 millions de membres dans le monde entier. Journaldumali.com : Par quoi expliquez-vous le succès de ce réseau social ? Chams Diagne : Son historique (Agregator), la cooptation, le bouche à  oreille, le besoin pour les professionnels de se donner de la visibilité sur le marché, le besoin pour les recruteurs de recruter des professionnels majoritairement en poste, le dynamisme des jeunes diplômés en recherche d’emploi, les partenariats avec les écoles et universités, etc. Journaldumali.com : Comment êtes-vous parvenu à  conquérir des marchés comme la Chine, l’Amérique latine et autres ? Chams Diagne : Nous avons choisi somme stratégie la croissance externe, et avons acquis le leader du marchés chinois « Tianji.com » un réseau 100% chinois, et en Inde « Apna Circle » un réseau 100% indien. Journaldumali.com : En regardant les chiffres, on se rend compte que les Africains sont moins nombreux parmi vos 45 millions d’adhérents. Que faites-vous pour remédier à  cela ? Chams Diagne : Nous sommes sur le continent depuis janvier 2011, justement pour développer le réseau en Afrique, adapter le site eux usages et besoins locaux, et nouer de partenariats forts avec les acteurs locaux. Journaldumali.com : Nous voici à  Marrakech pour la 2e édition de la conférence sur l’impact des médias sociaux sur les entreprises. Qu’est-ce que votre entreprise tire de cette rencontre ? Chams Diagne : C’’est la 2ème année consécutive que nous participons au SMI. C’’est une excellente initiative qui va contribuer au développement des réseaux sociaux en Afrique. D’une année sur l’autre, nous ressentons un intérêt croissant par rapports aux médias sociaux, et surtout plus de consistance de la part des participants. Nous sommes ravis de sponsoriser de tels évènements. Journaldumali.com : Une telle conférence doit–elle se tenir souvent sur le continent ? Chams Diagne : Il est prévu de faire d’autres conférences du même type sur le continent, et nous serons bien entendus ravis d’accompagner les organisateurs dans ce sens Journaldumali.com : Votre mot de la fin ? Chams Diagne : J’invite l’ensemble des professionnels, jeunes diplômés, étudiants africains, à  rejoindre le réseau Viadeo qui je le rappelle est gratuit et accessible à  tous.

Les réseaux sociaux, un train que l’Afrique doit prendre en marche

Les pays Africains ont commencé à  utiliser Internet pour la première fois dans les années 90. Depuis ils l’ont vite adapté à  leurs besoins. Il suffit de voir comment le Mali s’en est servi dans les domaines scolaires et universitaires, afin de rendre le savoir accessible aux élèves et étudiants o๠qu’ils soient. Mais depuis Internet a évolué, a fait sa révolution pour passer à  sa version dite « 2.0 », caractérisée par la possibilité d’échanger du contenu. Chaque internaute, sans nécessairement avoir de grandes connaissances en informatique, peut s’exprimer et échanger des informations avec ses amis ou des inconnus. Le « web social » et les réseaux sociaux étaient nés, emmenés par Facebook ou Twitter. Les réseaux sociaux moteurs de l’économie ? En Afrique, de plus en plus de jeunes s’y mettent. Les uns pour des raisons professionnels, les autres – les plus nombreux – simplement pour se faire des amis. La conférence internationale de Marrakech sur l’impact des médias sociaux sur les entreprises et les organisations s’est penchée sur les réalités virtuelles des réseaux sociaux. Les experts et participants ont souligné que même si les humains ont de plus en plus tendance à  se consacrer aux réseaux virtuels, le « face à  face », la chaleur humaine, demeurent irremplaçables. Y compris dans le monde de l’économie et des affaires. « Il faut humaniser absolument les relations qui peuvent lier les entreprises et leurs clients. Cela passe par des échanges sincères, francs et humbles », a expliqué un participant. « Je t’aime moi non plus » «Â Les médias sociaux occupent une place importante dans notre quotidien. C’’est pour cela qu’ils doivent pouvoir être utilisés pour apporter de la valeur ajoutée dans ce que nous faisons », a estimé un autre conférencier. Internet attire autant les réactions négatives que positives. D’un côté, les arnaqueurs du monde virtuel exige de faire preuve de prudence. De l’autre, les exigences de rendement et de résultats dans le monde professionnel nous condamane à  aller vers ce outil et à  le maà®triser. Dans les pays développés, l’utilisation des réseaux sociaux est concentrée sur la communication sociale, pour soutenir ou dénoncer des actions sociales, politiques ou commerciales. Son succès est porté par le haut taux d’alphabétisation dans ces pays. Un outil formidable…si l’on sait le manier Chez nous en Afrique subsaharienne, le constat est amer. Le manque d’infrastructures et d’alphabétisation est à  l’origine de la fracture numérique. Une importante campagne de sensibilisation serait nécessaire pour changer les comportements des utilisateurs que nous sommes. Afin que les réseaux sociaux puissent servir de vecteur pour indexer objectivement les maux qui minent nos sociétés et aller à  l’établissement d’une société respectueuse de ses valeurs démocratiques. Accéder aux réseaux sociaux ne veut pas forcément dire s’ouvrir sur le monde. Au Sénégal, certains n’ont que les langues vernaculaires pour s’exprimer, et sont donc limités dans leur accès aux richess qu’offrent des réseaux. L’actualité peut-être une occasion de comprendre tout l’intérêt des réseaux sociaux. Au Mali, la crise pousse à  s’informer, à  échanger, à  expliquer. Les réseaux sociaux constituent une formidable plate-forme d’échanges pour comprendre et avancer. Il est donc temps pour chacun d’aller vers un usage rationnel des réseaux sociaux afin que la promotion des valeurs africaines puisse être enfin une réalité.

Logements sociaux : Kati fait des heureux

Les clés ont été remises aux bénéficiaires samedi 24 décembre 2011 par le Chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, en présence de certains membres du gouvernement dont le ministre en charge du logement et des affaires foncières, Yacouba Diallo, le PDG de SIFMA, Mamadou Coulibaly et des autorités régionales et locales. La construction des 350 logements par la Société Immobilière et Foncière du Mali (SIFMA) s’inscrit dans le cadre du partenariat public privé initié par les autorités maliennes. Il intervient à  la suite d’une convention signée en 2009, entre la société immobilière SIFMA et l’Office Malien de l’Habitat (OMH), portant sur la réalisation de 300 logements à  Sikoro (Kati Sanafara) pour un montant de 5 548 231 867 FCFA. Les logements sociaux de types F4, F3A et F3B sont réalisés sur un site viabilisé de 20 ha 50 a 04 ca. Les maisons de types F4 au nombre de 90 sont construites chacune sur une superficie de 88,55 m2 et composées comme suit : 1 bâtiment principal constitué d’un salon ; trois (03) chambres dont une principale ; deux toilettes intérieures ; une terrasse couverte ; une toilette extérieure et une cuisine extérieure. Les types F3A (110 au total) sont bâtis sur 64,62 m2 et comprend : un bâtiment principal constitué d’un salon ; deux chambres ; une toilette intérieure ; une cuisine intérieure ; une terrasse couverte et une toilette extérieure. Quant aux logements de types F3B au nombre de 100, ils sont construits sur une superficie de 65,80 m2 et comprend également d’un bâtiment principal constitué d’un salon ; deux chambres ; une toilette intérieure ; une cuisine intérieure, une terrasse couverte et une toilette extérieure. Cette première tranche de 300 logements a coûté à  la société SIFMA et partenaires, une somme de 5 548 231 867 FCFA HT. En plus de ces 300 logements sociaux, 50 autres logements de types 3A (30) et F4 (20) ont été réalisé par la société pour un coût de 1 043 847 018 FCFA. Le coût total de l’opération 350 logements ainsi réalisés s’élève à  6 592 078 885 FCFA. Le site des logements sociaux est relié à  la route nationale (route du lido) par une voie bitumée. En ce qui concerne les équipements collectifs indispensables à  toutes les villes y sont. Il s’agit d’une école avec crèche maternelle, un lieu de culte, un centre de santé, un espace vert et deux places publiques. Au cours de la cérémonie d’inauguration, le maire de la commune de Kambila se réjouissant du choix porté sur sa commune pour la construction de ces logements qui répondent aux normes d’une ville, a regretté le fait qu’aucun habitant de sa commune ne figure parmi les bénéficiaires des 350 logements. Pour le Président Directeur Général de la société SIFMA, Mamadou Coulibaly, C’’est un devoir impérieux de sacrifice pour participer au développement économique et social du Mali. La société SIFMA fidèle à  sa devise à  savoir : une famille, un toit est déterminé à  soutenir la politique de logements sociaux du Président ATT car, elle fait bon ménage avec les objectifs de la SIFMA. « Ce qui reste à  faire est infiniment plus important que ce qui a été fait à  ce jour » a indiqué le PDG de la SIFMA SA, Mamadou Coulibaly. La réalisation de ce projet de 350 logements sociaux est pour SIFMA selon le PDG, un bonheur infini. Les maisons rappel le promoteur, ont été édifiées avec de nouvelles innovations et un niveau de viabilisation répondant aux normes recommandées (voiries revêtues, électricité, eau potable, éclairage public, caniveaux maçonnés, aménagement des voies principales en bitume, aménagement des voies secondaires en latérites etc.…). Le PDG de SIFMA a profit de la tribune pour évoquer deux grands projets de la société qui selon lui vont changer la physionomie de la capitale. Il s’agit du Centre d’Affaires d’Habitat Résidentiel et de Tourisme (CEFHART) de Sirakoro Méguétana et la Zone d’Habitat et d’Affaires de Bamako Ouest (ZHAF) de Ouadougou-Sicoro. Il enfin remercié ses partenaires notamment Ecobank et Shelter Afrique qui l’ont accompagné dans cette aventure. Le ministre en charge du logement et des affaires foncière, Yacouba Diallo, a souligné qu’environ 1.000 logements sociaux ont été réalisés depuis 2006 par les sociétés immobilières (SEMA, IFA-BACO, AL Immobilière et SIFMA). Selon le ministre, le financement de ce projet initié dans le cadre du partenariat public privé sera entièrement remboursé par l’OMH sur une période de 3,5 ans. Quant aux bénéficiaires, ils rembourseront l’OMH pendant 25 ans à  travers les mensualités de 94.000 FCFA par mois pour les logements de types F4 et 45 000 FCFA par mois pour les types F3. Le représentant des bénéficiaires, Abdoulaye Tangara, a au nom de l’ensemble des heureux bénéficiaires, remercié cette initiative du Président ATT qui permet aux Maliens d’avoir un toit. Le Président ATT en terrain connu a déclaré que C’’était son cadeau de noà«l aux enfants avant d’inviter les bénéficiaires à  honorer les engagements pour la pérennisation du projet de logement social

A qui profite les logements sociaux au Mali ?

Le projet de construction des 1.492 nouveaux logements sociaux intervient quelques jours après la remise officielle des clés par le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, des 127 logements sociaux de la Société coopérative d’habitat de l’Armée de l’Air à  Sotuba. Au cours de ces neuf ans de présidence, ATT a procédé à  l’exécution de plusieurs programmes de logements. Et ces programmes constituent l’une des meilleures initiatives de la présidence ATT. Il a permis à  de nombreux Maliens d’espérer avoir un chez-soi. Au Mali, comme dans la plupart d’autres Etats, accéder à  un logement décent est le rêve de chacun surtout dans les centres urbains o๠beaucoup de personnes subissent les affres de la location. Mais le constat n’est point reluisant, et la désillusion est manifeste pour les populations les moins nanties du pays qui ne comprennent rien aux critères d’éligibilité. Le plus choquant est le nombre élevé de jeunes filles célibataires bénéficiaires de maisons censées abritées des familles pauvres. D’autres sont des cousins du ministre, la cousine à  Première dame, militant du PDES, etc. Les riches se sont encore accaparés de cette opération sous le regard impuissant des plus démunis qui y nourrissaient beaucoup d’espoir. Il suffit de faire le tour des logements « ATTbougou » pour s’en rendre compte. Une fois les clés reçues, ces personnes ont transformé les maisons en de coquettes villas, violant du coup les termes contenus dans le cahier de charge. Ce qui frappe d’emblée, ce sont ces luxueuses voitures stationnées devant ces maisons truffées d’antennes paraboliques. Ce sont donc elles, les personnes défavorisées du pays ? Logements pour riches ! Il n’est un secret pour personne que le programme des logements sociaux n’a rien de social. Les maisons sont occupées par des hauts cadres de l’Etat (civils et militaires), les opérateurs économiques, les entrepreneurs qui sont eux mêmes déjà  propriétaires de lots à  usage d’habitation, malgré leur déclaration sur l’honneur…en un mot, ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent. En cela, le programme de logements sociaux ne serait pas si différent de celui de la SEMA ou de l’ACI. Le drame est que C’’est ça encore le Mali ! Des personnes sans vergogne, ne craignant ni Dieu, ni la loi des hommes, détournent ce programme destiné aux pauvres en leur faveur. Pour les futures tranches, précisément pour la construction des nouveaux 1.492 nouveaux logements, ATT a le devoir de renouveler entièrement la commission d’attribution des logements sociaux. Le contraire ferait perdre son sens à  cette «Â belle initiative du PDES » qui a tant fait rêver les pauvres.

Logements sociaux : 127 nouveaux heureux

Les cérémonies de remises se sont déroulées successivement à  Sotuba ce lundi après-midi puis à  Koulikoro mardi. Ce sont les mêmes ferveurs, joies et émotions qu’on pouvait lire sur les visages de ces heureux bénéficiaires. C’’était aussi des retrouvailles entre le président de la république, Amadou Toumani Touré et ses camarades de l’armée de l’air à  Sotuba de la commune I du district de Bamako, le 3 octobre dernier au cours de la remise des clés de 127 logements sociaux. Les logements sociaux de Sotuba ont été réalisés par la société coopérative de l’Habitat de l’armée de l’AIR (SCOOPHAA). Sotuba, 127 militaires à  la retraite aux anges ! « Dans le souci d’assurer un toit à  chaque partant à  la retraite, la mutuelle de l’armée de l’Air a d’abord acheté des parcelles à  usage d’habitations pour ses membres. Deux ans après d’achat, aucune réalisation n’avait été faite sur ces parcelles. C’’est partant de ce constat, qu’en 2000, le chef d’Etat major de l’armée de l’Air, a souhaité la création d’une coopérative de l’habitat afin de réaliser les constructions. La coopérative est ouverte à  toutes les catégories du personnel : officiers, sous-officiers et militaires du rang de toutes les armées. Elle est basée sur le volontariat », a expliqué Hamady Kanté, Président du conseil d’administration de la société coopérative. Le chantier a été ouvert le 1er décembre 2005 est bâti sur une parcelle de 5 hectares. Ces logements sont de types F3, F4, F5. Types F3 au nombre de 7 sont pour les militaires de rang, F4 nombre (41) pour les sous officiers et types F5(79) pour les officiers. La réalisation de ces logements sociaux s’élève à  2 milliards de FCFA. C’’est dans une liesse populaire que le président de la république Amadou Toumani Touré a été accueilli à  Koulikoro, le 4 octobre dernier. Après la remise de 27 logements sociaux en 2007, 50 nouveaux bénéficiaires ont reçu leurs clés. Selon le ministre du logement des affaires foncières et de l’urbanisme, Yacouba Diallo, les prix de cession de chaque logement est de 9 150 00 FCFA pour le type F3 A pour le type F3A dalle et 8550 000 FCFA pour le type F3 B tôle. «Â Le remboursement, sans intérêt, par les bénéficiaires, est étalé sur 25 ans, soit une mensualité de 36 500fcfa pour les F3A dalle et 34500 FCFA pour les F3B tôle. Les bénéficiaires ne rembourseront que le cout de la construction qui représente environ 45%. Ces logements sont subventionnés par l’Etat à  hauteur de 55%, comprenant le cout du terrain, la viabilisation, le cout des études, de la surveillance, du contrôle et de la supervision, les exonérations fiscales et douanières », a indiqué Yacouba Diallo. Pour Modibo Keita, président de la Commission d’attribution de ces logements, tous les critères d’éligibilités ont été respectés. Le président de la république a déclaré que ces logements ne sont pas sociaux. Mais ce sont, dit-il, les prix qui sont sociaux. «Â Nous avons pris l’engagement de réaliser 10 000 logement de 2007 à  2012,  la réalisation de ces logement est la continuité de ce programme, et de réaffirmer que le programme va continuer jusqu’à  2012. La cérémonie a pris fin par la découverte des stèles des logements sociaux.

Logements sociaux des militaires, bientôt une réalité

Etaient également présents lors de la visite de Mme Gakou Salamata Fofana, des membres du cabinet, et la DG de l’Office malien de l’habitat (OMH), Moussa Baba DIARRA. On y notait également la présence du Directeur général de l’entreprise «SOBATDIAF», M. Bakary Tiébilé Diarra. 75 % de taux de réalisation Ces logements sociaux sont construits pour satisfaire les demandes des militaires. Les travaux sont commencés 15 novembre dernier et en sont à  un taux de réalisation de 75%. Selon le technicien, 52 % du délai imparti est consommé. En principe, les travaux devraient prendre fin le mois d’avril prochain. Les logements sont de types F 3, F4, F5 tous en tôles. Sur 124 logements 31 sont déjà  achevés et les 93 sont en cours de viabilisation. Sur le site, l’entrepreneur a assuré au ministre du logement que la remise des clés de ces logements sociaux aura bien lieu dans trois mois à  compter du mois de février. Apres avoir fait le tour des chantiers sous la direction de l’entrepreneur Bakary Diarra le directeur de l’entreprise qui réalise ces chantiers, Madame Gakou Salamata Fofana, ministre du logement s’est dit satisfaite de l’état d’avancement de ces chantiers malgré un début difficile. « Les travaux avancent normalement malgré, un retard au début à  cause du manque de financement, un mécanisme de financement a été mis en place continuer les chantiers » a –t-elle déclaré. Elle a exigé de l’entrepreneur qu’il respecte le délai afin de remettre à  temps les clés aux heureux bénéficiaires. Au nom des coopératives, le colonel Mamadou Togola a exprimé leur satisfaction pour la construction de ces logements sociaux pour les militaires. « C’’est un motif de satisfaction pour nous les militaires de réaliser le projet de coopérative. Une assurance pour nous d’avoir un chez soi surtout avec la visite du ministre du logement sur notre chantier ».

Habitat: 8158 logements sociaux de 1960 à 2010.

Le ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana, a profité de la cérémonie d’ouverture des travaux pour faire un bilan succinct de la construction de logements en cette année du cinquantenaire de notre indépendance. Elle a ainsi révélé que de 1960 à  2010, 8158 logements sociaux ont été réalisés dont 7177 de 2009 à  2010, représentant 87,97 %. Pour le ministre, ces chiffres montrent à  suffisance l’importance qu’occupe l’OMH dans la réalisation des logements sociaux. De l’analyse du document financier de l’exercice en cours, il ressort que le budget de l’Office a été exécuté suivant des recettes à  hauteur de 97,81 % et en dépenses à  89,12 %. Mais en vue d’améliorer ces résultats et aller vers un meilleur suivi des recettes, le ministre a suggéré la poursuite des efforts de l’OMH. Dans le cadre justement de la poursuite de ces efforts, Mme Gakou a indiqué que les missions de recouvrement des arriérés de mensualités des logements sociaux se sont accentuées au niveau de Bamako et dans plusieurs localités. « L’objectif de ces opérations est d’améliorer le taux de recouvrement. Je vous invite à  veiller au respect strict de toutes les dispositions contractuelles », a-t-elle expliqué. Et de promettre que ces opérations de recouvrement se poursuivront conformément aux orientations du conseil d’administration. A l’orée de l’année 2001 nouvel an, le ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme a rappelé que l’objectif est de fixer les permettre à  l’OMH de rendre plus performantes ses actions. Au nombre desquelles: la promotion des logements sociaux et de l’auto construction assistée des sociétés coopératives d’habitat, la gestion des logements sociaux… afin de loger le grand nombre de maliens. Pour illustrer ces ambitions, le niveau de la prévision de recettes de 2011 s’élève à  plus de 6 milliards de F CFA contre moins de 5,5 milliards de F CFA en 2010, soit un taux d’accroissement de 32,54 %.

Logements sociaux : 1180 nouveaux propriétaires à Bamako

Trois types de logements : F4, F 3 A, F3 B Ces logements sociaux sont réalisés sur un terrain viabilisé d’une superficie d’environ 13 hectares. Tous couverts en dalle, ces logements sont de trois types. Le type F4(380 unités), d’une superficie de 99 ,95 m2 comprenant un salon, trois chambres, deux toilettes et deux terrasses. Le type F3 A(400 unà®tes), d’une superficie bâtie de 68, 40 m2, composé d’un salon, de deux chambres, d’une toilette et de 2 terrasses et le type F3B (400 unités), d’une superficie bâtie de 62,95 m2, composé d’un salon, deux chambres, d’une terrasse et un magasin ainsi qu’une toilette extérieure moderne. A l’image des programmes antérieurs, le remboursement s’étale sur une période de 25 ans sans intérêt. Ainsi les mensualités déterminées, sont de 94.OOO F pour les maisons de type F4 dalle, 45000 FCFA pour les maisons de Type F3 A et F3 B en dalle. Le tout pour un gout global de 18 milliards de FCFA . Financé sur le budget national et celui de l’officie malien de l’Habitat(OMH). Heureux bénéficiaires ! Les heureux bénéficiaires ont exprimé leur joie pour ces logements sociaux. Surtout avec le calvaire des locations à  Bamako : « Merci à  ATT pour avoir initié ce programme des logements sociaux. Nous sommes très heureux d’être parmi les chanceux qui bénéficient de ces logements. Les mots nous manquent pour vous remercier. Nous vous assurons de payer régulièrement les mensualités! », a dit Mahamadou Cheibane Touré. ATT de répliquer : « La réalisation des logements sociaux et le développement humain, demeurent l’une de mes préoccupations ». Madame Gakou Salamata Fofana, ministre du logement et de l’urbanisme place la réalisation de logements dans le cadre de l’accès des populations à  un habitat décent, à  moindre coût, volet important des chantiers du Cinquantenaire. « Cet événement qui nous réunit en ce moment, est d’une grande signification eu égard à  la volonté politique du gouvernement malien, celle de faire du bien-être de la société, une priorité ».

Logements sociaux : les « mauvais payeurs » risquent l’expulsion

Les bénéficiaires de ces logements, qui n’ont pas respecté les obligations contractuelles, se verront retirer leurs logements par l’administration et sous instruction du président de la république. Celui qui ne respecte les obligations contractuelles risque l’exclusion de son logement, c’est-à -dire les « mauvais payeurs ». Mme Gakou Salamata Fofana, ministre du logement, à  travers l’office malien de l’habitat (OMH) multiplie les missions de recouvrements afin de connaitre la situation des impayés. Tout une semaine, la mission était sur le site des logements sociaux. Les sites concernés pour le recouvrement des mensualités sont entre autres: les 740 logements sociaux de N’Tabacoro, les 330 logements de Yirimadio SEMA, les 76 logements sociaux de SEMA ; les 160 logements sociaux de Sébénikoro. Il s’agissait pour la mission de faire le point des impayés au 31 octobre 2010, de procéder aux régularisations nécessaires et aussi à  l’expulsion des bénéficiaires en retard de payment. Situation des recouvrements Pour le site des 740 logements sociaux de N’Tabacoro, les impayés s’élèvent à  26 970 445 FCFA. Avec les actions de recouvrement et d’expulsion, il a été récupéré 22 118 691 FCFA. Reste un montant de 4 851 754 FCFA à  la date du 31 octobre 2010. En ce qui concerne le Site des 330 logements sociaux de Yirimadio SEMA, les impayés s’élèvent à  10 831 417 FCFA. Et précisément ce sont les bénéficiaires domiciliés à  la BMS. Là -bas, les actions de recouvrement et d’expulsion ont permis de récupérer 5 789 839 FCFA. Il reste toutefois un montant d’impayés de 5.041 578 FCFA. Selon les notes qui nous été soumises, ces impayés concernent 12 bénéficiaires dont les logements ont été scellés. Quant au site des 160 logements sociaux de Sébénicoro, les impayés s’élèvent à  3 645 604 (Bénéficiaires domiciliés à  la BMS ). Les actions de recouvrement ont permis de récupérer 2 820 604 FCFA. Il reste un montant de 825 000 FCFA qui concerne essentiellement 1 bénéficiaire dont le logement a été scellé. Enfin pour le site des 76 logements sociaux de Samé, le montant réclamé était de 441 770 FCFA. Totalement recouvré suite aux actions d la mission. Ainsi, sur 41 889 236 FCFA, la mission a permis de recouvrer 31 170 904 FCFA soit un taux de recouvrement de 74%. A noter que cette mission a permis d’une part à  l’Office Malien de l’Habitat, à  la BHM et à  la BMS de récupérer des arriérés de logements sociaux, d’autre part elle a permis aux bénéficiaires de comprendre que le non respect des obligations contractuelles peut entraà®ner le retrait du logement par l’administration.

« 44 Logements » : Des maisons pour les cadres et les maliens de l’extérieur.

Les prix varient entre 30 et 48 millions Jouxtant la cité des 1008 logements sociaux de Yiriimadio, ce programme, pour sa deuxième tranche, a permis la construction de logements de type F4 et F5, tous en dalle et entièrement vendus ou réservé à  des prix oscillant entre 30 et 48 millions de FCFA. L’acquéreur doit avoir un niveau de revenu mensuel supérieur aux 250 000 FCFA, représentant le plafond fixé pour postuler aux logements sociaux du gouvernement. Après la première phase réalisée en 2009, la société vient de tenir sa promesse avec la réalisation de ce programme immobilier avec la BMS-SA pour 44 logements et un investissement total de plus d’un milliard de FCFA. La SOPROMAC BTP- Sari, créée en 1998, est une entreprise spécialisée dans la construction des maisons industrielles et individuelles, l’assainissement et les travaux publics. Elle a, à  son actif, la réalisation de nombreux programmes dont les plus en vue ,sont les cités COCAN de Sotuba, le programme de 260 logements pour les travailleurs de la SOTELMA. Le soutien de la BMS C’est ce projet qui a été visité par la ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salimata Fofana, accompagnée de certains de ses proches collaborateurs comme le directeur de l’Urbanisme et de l’habitat, Abdoulaye Imrane. La visite guidée était conduite par le PDG de la SOPROMAC, Adama Bakayoko et le PDG de la BMS-SA, Babali Bah. Les travaux de réalisation des 44 logements sont entièrement achevés. La visite des lieux a permis de constater la qualité des travaux exécutés. C’’est pourquoi la ministre a été impressionnée par la qualité des logements. A cet effet ,elle a assuré du soutien de son département pour l’extension de ce programme qui complète le programme gouvernemental. «L’initiative est à  saluer et à  encourager. Elle vient en complément du programme gouvernemental de logements sociaux pour lequel une partie de la population est exclue. Ainsi ces logements de moyen et haut standing sont destinés à  cette couche particulière» a souligné Mme Gakou Salimata Fofana Les maisons de type F4 comportent trois chambres et les F5 quatre chambres. Chaque type est doté d’un grand salon avec douche intérieure, une terrasse, un escalier sur le haut, le tout fait en carreaux. La superficie totale est de 250 m2 et plus. La cité est viabilisée avec connexion d’eau et électricité. Pour la réalisation de cet ambitieux programme, la SOPROMAC a bénéficié d’un crédit immobilier auprès de la BMS. Selon le PDG de cet établissement, Babali Ba, sa banque a fait le préfinancement dans ce programme à  travers un crédit immobilier de sept mois avec un taux d’intérêt de 9 % qui cesse de courir une fois la maison réceptionnée et la commercialisation commencée. Des maisons de haut standing pour un revenu mensuel à  250 000 FCFA Ces maisons sont destinées à  tous les Maliens. A condition simplement d’avoir un revenu mensuel supérieur à  250 000 FCFA, représentant le plafond fixé pour postuler aux logements sociaux du gouvernement. . Le montant s’explique par la qualité des maisons qui sont de moyen et haut standing pour un coût oscillant entre 30 et 48 millions de FCFA. Les conditions d’acquisition sont très simples. En effet, l’acquéreur peut payer cash -comme ont fait beaucoup d’entre eux jusqu’à  hauteur de 30 millions de FCFA – ou mobiliser les fonds à  travers un crédit acquéreur, soit auprès de la BMS-SA ou toute autre banque de la place. On n’est pas forcément obligé d’avoir un compte à  la BMS-Sa pour avoir ces logements. Une fois que votre banque donne son accord pour le financement, le titre du terrain sert de garantie pour l’acquéreur.

Logements sociaux : ATT en visite à Tabacoro

l’initiative saluée par la caravane de l’Intégration Africaine Dans le cadre de la célébration du 3ème anniversaire de son investiture, ATT en compagnie du ministre du logement des affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana s’est rendu à  Tabacoro pour visiter un vaste chantier de 20000 logements sociaux en chantiers. C’’est dans une liesse populaire que la population des 866 logements de Tabacoro ont accueilli le président et sa délégation. Ce nouveau chantier de Tabacoro fera le bonheur des milliers des familles bamakois dans trois mois. Cette initiative a été saluée pour la circonstance par la caravane de l’intégration dans son Etape malienne. Après avoir sillonné les chantiers, ATT a livré ses impressions : « Nous nous sommes imposés une tradition le 8 juin dans l’après midi, celle de la remise de clés aux heureux bénéficiaires. Cette année, vu la dimension du chantier, nous n’avons pas pu remettre les clés ». « Aussi avec la réalisation de 20 000 logements dont une tranche de 3500 vont commencer incessamment, nous allons atttendre le 22 septembre pour regrouper l’ensemble de ces logements et remettre la clé aux bénéficiaires ». La particularité de ses logements sociaux A la différence des premiers logements sociaux, cette fois, les entreprises ont pu faire recours aux matériaux locaux. Des matériaux qui sont adaptés aux conditions climatiques maliennes. Et 5 millions de briques qui vont être utilisés pour la construction de ces logements sociaux. Dans trois mois, les occupants vont recevoir leurs clés à  la grande joie du président : »Je vous avoue que ceux qui logent ici sont toujours jaloux de la dernière maison.  » Ce qui m’a plu dans le cadre de la visite des chantiers,  » ce sont les niveaux que les chantiers ont atteint ». Avant de quitter Tabacoro, le chef de l’Etat a dévoilé une plaque géante sur laquelle on pouvait voir ATT lui-même remettre la clé à  une heureuse bénéficiaire agenouillée.

Logements sociaux : quand le Mali sert de modèle au Niger

En compagnie de Mme Gakou Salamata Fofana, la ministre a visité plusieurs réalisations de logements sociaux, d’aménagement et de cession immobilière avant de rencontrer les techniciens du département et ceux des services rattachés. Fascinée par la politique nationale d’habitat du Mali, Mme DJIBO Salamatou MAGAGI, ministre de l’Aménagement du territoire de l’Urbanisme et de l’habitat a félicité son homologue Malienne. Visites de logements sociaux Le programme de la visite a commencé par les 1008 logements de Yirimadio en passant par N’Tabacoro et Sébenicoro. Les 640 logements et le programme du Vénézuela à  N’Tabacoro; Le programme Ifa-Baco à  Sébinicoro, et l’Agence de cession immobilière (ACI), ont été également visités. Le projet des 1008 logements sociaux de Yirimadio a débuté en 2003 et la remise des clés a eu lieu en juin 2004. Dans la même localité, le programme de partenariat public et privé (PPP) de la SEMA a été visité. Là , la délégation a pu voir la maison de la veuve Sira SISSOKO, une bénéficiaire qui a accueilli la délégation officielle dans sa concession. La délégation a ensuite mis le cap sur N’Tabacoro. Après un tour dans certaines maisons et locaux d’école, la délégation s’est rendue au programme des 640 logements sociaux du gouvernement avant de faire le tour des réalisations y compris le programme Foras qui prévoit la réalisation de 20.000 logements sociaux dans notre pays à  l’horizon 2015. La particularité, sur ce site, C’’est que les pouvoirs publics ont décidé de mettre l’accent sur les matériaux locaux de construction. La visite s’est poursuivie, jeudi, avec les logements Ifa-Baco de Sébenicoro, les 14 logements offerts par le président de la république aux basketteuses du Mali et au champion d’Afrique 2007 dans sa discipline Daba Modibo Keita. A signaler que la ministre nigérienne était accompagnée, au cours de cette visite, de son homologue malien du logement, des affaires foncière et de l’urbanisme, Mme GAKOU Salimata FOFANA. On y notait également les directeurs de l’Office malien de l’habitat, Moussa Baba Diarra, de l’Urbanisme et de l’Habitat ainsi que plusieurs membres du cabinet

Logements : 20 familles dotées d’un toit à Bla

20 familles de la localité de Bla, dans la région de Sikasso ont bénéficié ce mardi de logements sociaux. C’’était en présence du gouverneur de Ségou, du sous-préfet et du Maire de Bla, du coordonnateur de l’Onu-Sida et des ministres de la promotion de la famille, de l’enfant et de l’éducation Une famille, un toit Il s’agit d’étendre le programme de construction des logements sociaux à  des villes secondaires dont Bla pour les autorités du Pays. 20 heureux bénéficiaires de ces logements sociaux viennent de recevoir leurs clés de mains des ministres en solidarité gouvernementale. Soungalo Mallé, le maire visiblement enthousiaste dans son mot de bienvenue a remercié le président de la république à  travers le ministre du logement et de la promotion de la famille et de l’enfant pour avoir réalisé ses logements sociaux ainsi que le centre d’autopromotion des femmes à  Bla, assurant aux ministres qu’il veillera aux bon usage de ces infrastructures à  Bla. Mme Gakou Salamata Fofana a transmi le message de félicitation et d’amitié du président de la république : «Â Ce n’est certes que partie remise car vous savez tout l’intérêt que le chef de l’Etat attache à  l’inauguration et la remise des clés aux heureux récipiendaires. C’’est une raison qui justifie la présence d’une forte délégation du gouvernement » explique t-elle. Pour la première fois, le cercle de Bla enregistre ses premiers logements sociaux. Ce qui fait dire Mme Gakou Salamata Fofana que les populations du cercle de Bla et les heureux bénéficiaires vont inscrire désormais la date du 24 octobre en lettres d’or dans l’histoire du développement urbain de la ville de Bla. «Â Ces logements sont le témoignage de l’engagement et de la détermination du Président ATT à  accorder la même chance à  toutes les maliens d’acquérir un logement personnel décent et à  moindre coût ». Logements de types F3 Ces logements sont bâtis sur une surface de 1 hectare pour un montant global de 383 426 719 Fcfa. Ils sont de type F3B d’une superficie de 62 m2 comprenant un bâtiment principal, des toilettes modernes et une cour de 300 m2. Le bâtiment principal est composé d’un salon, de deux chambres, d’un magasin et d’une terrasse. Les travaux de constructions et viabilisations ont été réalisés par cinq entreprises nationales supervisées par les services techniques de l’urbanisme et l’habitat Ségou. Pour l’attribution de ce logement, la commission a reçu 21 dossiers dont 11 femmes et 10 hommes répartis en 15 salariés. Issouf Dramane Daou, le président de la commission d’attribution a dit que pendant trois mois, ils ont œuvré sans relâche, à  examiner tous les dossiers mis à  leur disposition. Remerciant, cette initiative salutaire les heureux bénéficiaires, ont pris l’engagement de remplir leur part de contrat en s’acquittant régulièrement de leurs mensualités.

Polémique sur les logements sociaux de Ntabacoro

Logements sociaux et utilité publique ? Cette situation remet, du coup, en cause la pertinence de la politique des logements sociaux, dont le régime ne cesse de se targuer. Il y’a quelques mois, l’Etat malien signait un protocole d’accord avec la Banque islamique de développement (BID) à  travers Foras Investment Company, pour la réalisation de 20 000 logements sociaux à  N’Tabakoro sur une superficie de 350 hectares 34 ares 67 centiares. Bonne nouvelle, serait-on tenté de dire. Seulement voilà Â : le site retenu pour abriter les futurs logements sociaux avait déjà  été cédé à  des particuliers dont certains détiennent même des titres fonciers. Et, alors même que ces deniers (plus de 550 personnes) n’ont pas été dédommagés, la première pierre de ces logements devrait être posée le 22 septembre prochain par le président ATT. Certes, l’Etat dispose du privilège de récupérer telle ou telle parcelle, mais, à  condition que le besoin exprimé soit d’utilité publique. Le cas précis de N’Tabakoro revêt une certaine particularité. Pour Me AT Diarra, avocat, l’Etat a péché sur deux principaux points. Car d’une part l’expropriation a violé les dispositions du code domanial et foncier, (qui pose explicitement le principe de dédommagement des propriétaires initiaux) et d’autre part, l’Etat a brandi l’argument selon lequel, ladite opération serait pour cause «Â d’utilité publique ». Pourtant, les logements sociaux ne sont pas censé revêtir un caractère d’utilité publique, dans la mesure o๠ils donnent lieu à  un contrat de bail d’au moins 20 ans au terme duquel les occupants se verront propriétaires. Attribution tacite Il s’agit donc de logements sociaux à  attribuer à  des personnes clairement identifiées qui seront en bail pendant 25 ans. Aussi, aucune disposition de la législation malienne ne reconnaà®t les logements sociaux comme d’utilité publique. C’’est le 23 avril dernier qu’est intervenu, à  travers le conseil des ministres, l’expropriation globale des propriétaires de la zone. Et le 4 mai, un décret d’expropriation a été signé. Dans ce décret, il était précisé qu’une liste des personnes expropriées serait établie et que le dédommagement sera pris en charge par le budget national. Mais, de nos jours encore, cette liste n’est pas encore publiée. Cependant, le 3 juin 2009, un autre projet de décret créant le titre foncier N 40395 sur une superficie de 350 hectares 34 ares 67 centiares et l’affectant au ministère du logement a été approuvé en conseil des ministres. Expropriation forcée Pour boucler la boucle, et clôre la procédure d’expropriation, un communiqué a été diffusé le 12 juin 2009 (en plein hivernage) interdisant toute culture dans les champs concernés, alors que beaucoup de propriétaires y avaient déjà  semé. Face à  cette injustice criarde, les propriétaires concernés ont créé le 27 avril dernier un groupement de solidarité pour la sauvegarde de leurs intérêts.Cela, parce que la procédure de dédommagement a été entièrement foulée au pied. Le président de la République, ATT, (lors d’un débat télévisé) ne disait-il pas qu’aucun malien ne sera logé au détriment d’un autre ? l’Association des propriétaires de parcelles et concessions rurales de N’Tabakoro en tout cas, n’entend pas croiser les bras et se dit prête à  croiser le fer avec ce qu’elle qualifie de « mafia au sommet de l’Etat », qui serait à  la base du désagrément. Elle a tenu, week-end dernier, une conférence de presse qui entre dans ce cadre.

Programme de logements sociaux à Kayes : 60 nouveaux bénéficiaires

La population du cercle de Kayes a réservé un accueil chaleureux (danses traditionnelles) à  la délégation du président, Amadou Toumani Touré qui venait inaugurer les nouveaux logements sociaux et la Maison de la femme et de l’enfant. Le maire de la commune rurale de Khouloun venait ainsi de recevoir, dans son fief, la première personnalité de notre pays. Visiblement ému par la hauteur du geste, le Maire de la localité n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat pour les nombreuses réalisations. 60 heureux bénéficiaires Après la remise des clés de 76 logements sociaux en septembre 2006, voilà  encore 60 logements sociaux, attribués à  des nécessiteux à  Kayes qui constituent la première tranche du programme de construction de 200 logements sociaux dans la région de Kayes pour la période 2007 – 2011. Au total, cette région a bénéficié de 136 logements sociaux de 2006 à  2009. Selon Mme Gakou Salamata Fofana, le coût de réalisation pour 60 logements s’élève à  906 309 631 Francs CFA, dont le financement a été assuré par le budget national de l’Office Malien de l’Habitat (OMH). Réalisés sur des terrains de 344 à  361,2 m², la viabilisation de ces espaces est légèrement au dessus du niveau (III) défini par la Stratégie nationale de logement de notre pays. Les maisons sont de deux types : F3a et F3b. Le premier est couvert en dalle pour une superficie bâtie de 69,68 m2. Il comprend : un bâtiment principal réparti en un salon, deux chambres, une toilette moderne intérieure et deux terrasses. Quant au deuxième type, il est couvert en tôle pour une superficie bâtie de 62 ,95 m2 et comprend : un bâtiment principal reparti en un salon, deux chambres, un magasin, une terrasse et une toilette extérieure. Engouement suscité dans la région des rails. Ces logements ne cessent de susciter de l’engouement de la population de Kayes. Selon le Président de la Commission d’attribution, 226 foyers ont postulé pour les 60 logements de cette année contre seulement 159 pour les 76 logements sociaux de 2006. « Ces chiffres permettent d’apprécier à  sa juste valeur la délicatesse des tâches confiées à  la commission d’attribution », selon Monsieur Ibrahim Cissé, Président de la Commission d’attribution. Il a souligné qu’une attention toute particulière doit être accordée à  la ville de Kayes pour les futures tranches du programme. Les heureux bénéficiaires aux anges Certains de ces heureux bénéficiaires qui ont reçu des mains du Président de la République, leur clé, n’ont pu s’empêcher de fondre en larme, en pleine cérémonie. « Je manque les mots pour remercier, le Chef de l’Etat pour ce geste qui me parait transcendantal. Car, C’’est la fin de mon calvaire de location », a déclaré une dame bénéficiaire qui était accompagnée de ses enfants. Selon le porte-parole des bénéficiaires, certains d’entre eux resteront médusés car, leur rêve est devenu une réalité. « Habiter cette jolie maison constitue une chance inédite, nous devons rendre grâce au tout puissant Allah et à  ATT, initiateur de ce beau projet », s’est-il réjoui. Il a pris l’engagement de respecter les termes du contrat pour permettre la pérennité du programme au bénéfice de nombreux autres nécessiteux. Amadou Toumani Touré a rappelé que la réalisation de ces logements était un engagement du Gouvernement du Mali. « Ces logements sociaux sont le fruit de la solidarité de tous les Maliens à  l’endroit de vous les heureux élus », a-t-il laissé entendre. ATT, comme l’appellent affectueusement les Maliens a invité au paiement régulier des locations pour la continuité du programme. Il a salué Madame Gakou Salamata, la Ministre et son équipe pour leur persévérance. Toutes choses ayant fait de ce rêve gouvernemental une réalité. « Si je suis le père des logements sociaux, Mme Gakou Salamata est certainement la maman, la Ministre, Aboubacar Sidiki TOURE (initiateur du programme de logement sociaux) en est le grand-père », a lancé le Président, ATT.

Habitat : la Banque Islamique de Développement (BID) finance 20 000 logements sociaux au Mali

A cet effet le ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme était en réunion avec les partenaires techniques précisément de la société forace internationale investment company pour échanger sur la mise en œuvre de ce projet ambitieux du président de la république du Mali. Il a été retenu au cours de cette réunion que le 22 septembre prochain Mme Gakou Salamata Fofana ministre du logement, le président de la république et les partenaires vont procéder à  la pose de la première pierre des 3400 logements sociaux sur le site de Tabacoro. Les clés de cette première tranche seront remises à  leurs bénéficiaires en septembre 2010, dans le cadre des festivités de l’indépendance de notre pays. Selon Mme la ministre la réalisation du reste de logement s’étendra sur six ans. « l’objectif à  terme est la construction de 60 000 logements sur une période de 6ans. l’opération d’un coût global de 500 millions de dollars, soit 250 milliards de FCFA sera entièrement financée sur des ressources mobilisées par la société Forace internationale investment company. La mise en oeuvre du partenariat est imminente», déclare t-elle. Quant aux partenaires techniques notamment le chef de délégation de la société forace Salim Lalani, leur société assurera tout ce qui rentre dans le cadre technique comme la viabilisation du lieu, affectation de l’eau etc. Avant de dire que ce projet sera réalisé par le gouvernement et leur société donc pas l’intervention des privées. Près de 20 000 logements sociaux à  construire A rappeler que ce projet est le fruit d’une mission que Mme Gakou Salamata fofana a effectué à  Djeddah au siège de la banque Islamique en juin 2009. A l’issue des entretiens qu’elle a eu avec les responsables de la banque, notamment le président de l’institution, financière lors de son dernier séjour à  Djeddah, Mme le ministre a obtenu des assurances pour le financement du projet. Elle a également rencontré le président exécutif de la société Forace Intrnationale investment company. Les échanges ont porté sur les aspects structurant des modalités d’exécution du projet relatif à  la réalisation du programme de construction de logements sociaux. Toute chose qui est aboutit au protocole d’accord signé à  cet effet concerne la construction de 20 000 logements. Cet ambitieux programme permettra de loger 200 000 personnes, de créer plus de 170 000 emplois temporaires directs et indirects et d’améliorer le cadre de vie de plusieurs centaines de milliers de personnes, de renforcer les mécanismes de l’habitat au Mali à  travers la titrisation, l’emprunt obligatoire et la vente des blocs hypothécaires. Enfin il contribuera favorablement au développement urbain du pays. Notons qu’hier,le vice président de la banque Islamique , notre compatriote Birama Boubacar Sidibé a été reçu en audience par le président de la république Amadou Toumani Touré. Pour la circonstance il était accompagné du ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana. Les deux personnalités étaient venues informer le président de la république de la disponibilité de la banque Islamique pour le développement(BID) à  accompagner le programme de réalisation de logements sociaux soumis à  son approbation par notre pays.