Côte d’Ivoire: 7000 emplois formels sont créés par mois (Secrétaire d’Etat)

Quelque 7000 emplois formels sont créés par mois en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, Moussa Sanogo, le secrétaire d’État ivoirien auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’État.« Il y a des allègements des charges fiscales en faveur des PME… Toutes ces mesures sont sensées contribuer à l’emploi. Selon les chiffres que nous avons, 7000 emplois formels sont créés par mois», a révélé M. Sanogo.  Il s’exprimait à la 4è édition des « Rendez-vous du gouvernement», une tribune d’échanges pour expliquer les politiques publiques) dont il était l’invité autour du thème « le budget, des ressources au service des populations ».

 Selon M. Sanogo qui a passé en revue les questions relatives à la mobilisation et à l’allocation du budget, la gestion des finances publiques en Côte d’Ivoire est « bien tenue» dans le pays.

« Le grand leitmotiv aujourd’hui, c’est la digitalisation. C’est ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui», a-t-il indiqué, se félicitant de la bonne évolution des recettes fiscales dans le pays qui sont passées de  2200 milliards FCFA en 2012 à près de 4000 milliards FCFA en 2018.

« La Côte d’Ivoire est le seul pays de l’Union économiques et monétaire ouest africaine ( UEMOA) à avoir une balance commerciale excédentaire et je ne crois pas que ça va changer bientôt », a indiqué dans  un autre registre M. Sanogo.

Le budget de la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, est passé de 3295,3 milliards FCFA en 2012 à 7334,3 milliards FCFA en 2019.

Sénégal : 8 mois de prison requis contre le chanteur Thione Seck

Le tribunal correctionnel de Dakar a mis en délibéré jusqu’au 23 mai prochain le verdict concernant le chanteur Thione Seck contre lequel le procureur a requis une peine de deux ans de prison dont huit mois ferme.Impliqué dans une affaire de faux billets de banque qui remonte à 2015 et pour laquelle il a déjà purgé huit mois de prison, l’ex-chanteur de l’orchestre Baobab qui mène depuis plusieurs années une carrière solo, devrait recouvrer la liberté en cas de confirmation par le tribunal du réquisitoire du procureur.

En attendant,  Thione Seck, accusé d’association de malfaiteurs, de tentative d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et falsification ou altération de signes monétaires, a vertement nié, hier jeudi à la barre, ces chefs d’inculpation, rapporte Seneweb.

«Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on en fabrique (…) Je n’ai pas de machine de faux billets », a-t-il notamment dit avant de fondre en larmes.

Se disant malade et obligé de prendre « 14 médicaments » par jour, Thione Seck souligne avoir été victime d’un maraboutage.

La même ligne de défense a été utilisée par Alaye Djite, un ressortissant malien présenté comme le complice du chanteur et chez qui les enquêteurs ont trouvé du matériel pouvant servir à la fabrication de fausse monnaie.

« Je n’ai jamais fabriqué de faux billets et je ne sais pas comment on le fait », a-t-il affirmé, soulignant qu’il ne connaissait pas Thione Seck, même s’il l’a rencontré une fois en présence d’un courtier à l’occasion d’une location d’un appartement.

Le procureur a requis contre lui une peine de cinq ans de prison ferme.

Tchad : l’activiste Kemaye inculpé de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel »

L’activiste Tokama Kemaye, arrêté le 25 avril dernier lors de la marche de protestation contre la pénurie du gaz, a été inculpé, vendredi, par le parquet d’instance de N’Djaména de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel », a appris APA.Tokama Kemaye incarcéré à la maison d’arrêt d’Amsinéné, un quartier périphérique de N’Djaména, risque une peine allant de 20 à 30 ans de prison, selon le code pénal tchadien.

Tokama Kémaye a été arrêté avec douze autres personnes, artistes et activistes pour avoir braver l’interdiction d’une marche contre la pénurie du gaz. En libérant ses codétenus, le procureur l’avait retenu pour, disait-il, « un autre dossier que la marche ».

Selon des sources judiciaires, la police a reçu d’une personne tierce un document daté du 4 août 2018 et dans lequel Tokama Kemaye est désigné « conseiller spécial chargé de mission auprès du secrétaire général » de la rébellion du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la République) ».

Après sa nomination, Kemaye a confié l’acte à une de ses proches, qui, à son tour, l’a passé à une autre femme, explique notre interlocuteur, soulignant que c’est de cette dernière qu’est venue la fuite.

Trois morts dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage en Mauritanie

Trois personnes ont trouvé la mort jeudi dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage dans le nord de la Mauritanie, a-t-on appris de sources concordantes basées à Zouerate, une ville située plus de 700 kilomètres au nord de Nouakchott.L’accident s’est produit arrivé lorsque deux puits sous-jacents d’exploration de l’or dans la zone de Gleib N’dor se sont écroulés sur 6 orpailleurs qui étaient à l’intérieur. Trois parmi les explorateurs ont été secourus alors que les autres ont péri sous les énormes décombres.

La zone de Gleib N’dor se trouve à l’intérieur d’une région militaire mauritanienne fermée à la circulation.

Mais ce site d’orpaillage a été spécialement ouvert après la saturation d’une autre zone aurifère au nord-ouest de Nouakchott.

Les accidents dus aux effondrements des puits d’exploration sont fréquents dans les sites d’orpaillage mauritaniens et sont généralement mortels.

Une autre cause de décès des explorateurs sont les accidents des camions transportant les roches aurifères de la zone d’orpaillage à Zouerate où sont installées les machines de concassage.

Guinée : les salaires de base des fonctionnaires ont presque doublé entre 2010 et 2017 (ministre)

Le ministre guinéen de la Fonction publique, Bily Nankouma Doumbouya a indiqué, lundi à Conakry, que depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir en 2010, de nombreuses réformes ont été engagées en vue d’une amélioration des conditions de vie des travailleurs, faisant que les salaires de base des fonctionnaires ont augmenté de près de 200% actuellement.« Les salaires de base ont augmenté de près de 200% entre 2010 et 2017 », a dit le ministre Doumbouya, lors d’une conférence de presse sur le bilan des 8 dernières années de son département ministériel.

Il a poursuivi : « Un fonctionnaire de la hiérarchie A, engagé avec le grade 1, échelon 1, avec un indice de 1100 percevait en 2010, comme salaire de base, un montant de 569.800 GNF. Le même fonctionnaire classé dans la même catégorie bénéficie d’un indice 1540 dans la nouvelle grille élaborée en 2016 et bénéficie en 2017 d’un salaire de 1.586.200 GNF. Son salaire de 2010 multiplié par 3 en 8 ans ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que le fonctionnaire qui avait le plus haut salaire dans la hiérarchie A avec le grade 7, échelon 12, avait un indice de 1540 en 2010. « Il percevait un salaire de base de 1.310.450 GNF. En 2017, ce même fonctionnaire, détenteur d’un master, est classé dans la nouvelle grille à A2, grade 6 échelon 12, avec un indice de 3906 et bénéficie d’un salaire de base de 4.023.180 GNF », a soutenu le ministre de la Fonction publique, Bily Nankouma Doumbouya.

Il a souligné que depuis 2011, dans le souci d’améliorer les conditions de vie des travailleurs, des instructions données par le chef de l’Etat ont permis d’introduire en Guinée le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), fixé à 440.000 GNF, et de supprimer la Retenue sur les Traitements et Salaires (RTS) pour tous ceux qui sont payés à moins d’un million.

Billy Nankouma Doumbouya a profité de la rencontre pour annoncer que le nombre total des agents de la fonction publique guinéenne est de 108.674 personnes.

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional des institutions de droits de l’homme sur le protocole de Maputo

Un atelier régional organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses partenaires à l’attention d’une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de l’Afrique francophone, s’est ouvert lundi à Abidjan sur le protocole de Maputo, un instrument juridique en vigueur depuis 2005 pour faire la promotion les droits des femmes sur le continent, a constaté APA sur place.Cet atelier de formation a pour objectif principal, de renforcer les capacités des INDH de l’Afrique francophone en ce qui concerne les techniques de rédaction des rapports étatiques aux termes du protocole de Maputo dans le but de s’assurer que les États d’Afrique francophone remplissent leurs obligations concernant la soumission des rapports étatiques à la Commission africaine.

« Le protocole de Maputo est un instrument juridique qui vise à améliorer le statut des femmes africaines. Il recommande des mesures législatives pour protéger les femmes. C’est un instrument qui s’élève contre la marginalisation des femmes », a expliqué dans un discours,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.

« Nous avons le devoir de veiller à la mise en œuvre de cet instrument », a-t-elle ajouté. Selon Mme Sangaré, il s’agira au cours de cette rencontre d’accompagner les gouvernements à appliquer ce protocole en prenant des « dispositions pertinentes » pour en faire des lois.

 « En outre, il s’agira d’offrir aux autres INDH présentes, les outils de plaidoyer de la mise en œuvre effective du protocole », a-t-elle souligné.

« C’est un instrument très pertinent pour promouvoir les droits des femmes. La Côte d’Ivoire, consciente de cette importance, a ratifié le protocole de Maputo en 2012 et depuis lors, il y a eu  des progrès », s’est félicitée Mme Namizata Binaté, la représentante de la ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant.

Selon elle, il y a une « volonté politique affichée » de l’exécutif ivoirien en matière de promotion des droits des femmes dans le  pays même si de « nombreux défis » restent à relever. 

« Le gouvernement entend poursuivre des réformes dans plusieurs domaines. L’espoir est donc permis», a dit la représentante de la ministre Ramata Ly-Bakayoko.

Cet atelier qui réunit une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme de plusieurs pays francophones de l’Afrique dont le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et le Cap Vert s’achèvera mardi.

 Le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique communément appelé « Protocole de Maputo», est un instrument régional de protection des droits de l’homme qui a été adopté en 2003 et qui est entré en vigueur en 2005.

 Il complète la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et est un document exhaustif qui vise à améliorer le statut des femmes africaines.  A ce jour, le protocole de Maputo a été ratifié par 36 États africains dont la Côte d’Ivoire.

Niger : l’explosion du camion-citerne a fait 58 morts (média)

Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, accompagné des ministres de l’Intérieur et de la Santé publique, s’est rendu lundi au quartier Aéroport de Niamey où l’explosion d’un camion-citerne a fait tôt le matin 58 morts, selon le dernier bilan de cette tragédie publié par RFI.Ainsi aux 55 morts annoncés dans un premier temps sont venus s’ajouter trois autres qui ont succombé à leurs blessures, peu après leur évacuation à l’hôpital où le Premier ministre s’est également rendu pour visiter la trentaine de blessés générés par cet accident.

Quatre voitures et 52 motos ont également calcinées dans ce drame survenu aux environs de 3h du matin. Tout est parti de l’explosion d’un camion-citerne qui s’était renversé au quartier Aéroport de Niamey et autour duquel des jeunes s’étaient rassemblés pour siphonner à l’aide de gobelets et de bidons l’essence s’échappant du véhicule.

Lancement de la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien

Le Musée des Civilisations d’Abidjan- Plateau a abrité, vendredi, la cérémonie de lancement de la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien prévue du 20 au 25 mai autour du thème « Textile et valorisation du pagne ivoirien: enjeux et perspectives pour l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire ».A l’initiative de la Fédération ivoirienne des textiles traditionnels (FITT), ces journées, selon Mme Chantal Guiraud, la présidente, « visent à valoriser les produits du textile traditionnel ivoirien en vue d’en faire un puissant levier d’autonomisation » de la femme ivoirienne.

Cette rencontre d’intérêt économique réunira dans un même espace des tisserands des différentes régions de la Côte d’Ivoire et d’autres pays.

Expliquant le thème de l’édition 2019, Mme Guiraud a indiqué que ces journées entendent  « montrer que la participation et le maintien des femmes dans ce secteur sont un gage pour son autonomisation car elles sont présentes dans toute la chaîne de valeur ».

« Elles y sont employées comme frileuses, tisserandes, assembleurs de bande, frontières, détentrices de magasins de commercialisation des produits issus du textile », a précisé  Mme Guiraud.

Pendant cinq jours, les activités de ces journées se dévoileront en des expositions et ventes, des panels thématiques, des échanges entre créateurs et tisserands, des formations en tissage de pagne traditionnel, en teinture ainsi que des rencontres B To B.

Toutes choses qui ont fait dire à Mme Véronique Bakayoko, Directrice du genre et de l’équité au ministère de l’Education nationale, représentant la marraine de l’édition,  Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, que « la culture est ce qu’il y a de noble quand tout est perdu », invitant les organisateurs à « effectivement mettre l’accent sur la formation des femmes artisanes ».

Les propriétaires des moto-taxis d’Abidjan invités à « l’arrêt immédiat » de leurs activités

Les populations du District d’Abidjan sont appelées à « se détourner du mode de transport des moto-taxis », annonce, jeudi, un communiqué du ministère ivoirien des transports, invitant, également, « les propriétaires et conducteurs » de ces engins à deux roues à « l’arrêt immédiat » de leurs activités. »Le Ministre des Transports demande (…) aux  populations du District d’Abidjan de se détourner du mode de transport des  moto-taxis pour leur propre sécurité et engage les forces de l’ordre à poursuivre les opérations de mise en fourrière débutées depuis 72 heures », a écrit le ministre Amadou Koné dénonçant le « développement  » de ce type de transport sur le territoire du District d’Abidjan.

Par ailleurs, il prévient « tous les propriétaires et conducteurs de moto-taxis à Abidjan à procéder à l’arrêt immédiat de leurs activités sous peine de voir leurs moyens de transport être mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les textes en vigueur », car ne disposant « aucune autorisation émanant  de l’Etat, du District d’Abidjan ou des communes qui la composent ».

Incendie dans un immeuble en face du siège de la BAD à Abidjan

Un violent incendie s’est déclenché vendredi à 16h00, heure locale et Gmt, dans un immeuble en face du siège de la Banque africaine de développement (BAD), à la Rue des banques au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, a constaté un journaliste de APA.Le feu s’est déclaré au 12è étage de l’immeuble abritant notamment la Trésorerie principale du Plateau de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, selon des témoins sur place.

Le 11è étage de l’immeuble a été également touché par les flammes. Interrogé, un vigile a fait savoir que l’incendie dont l’origine reste encore inconnue, est parti du contrôle financier. En dépit de l’intervention des sapeurs-pompiers, le feu a causé d’énormes dégâts.

L’immeuble abrite aussi les locaux de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) un établissement financier public ivoirien. Jusqu’à 17h30, quelques légères flammes restaient persistantes. 

Egypte : Cinq morts et 51 blessés dans un accident de la route

Cinq personnes ont été tuées et 51 autres blessées ce vendredi dans un accident de la route survenu au niveau de la route reliant Qena à l’Est de Souhaj dans la Haute Egypte.L’accident s’est produit lorsqu’un autocar transportant des touristes est entré en collision avec une semi-remorque, causant la mort du chauffeur de l’autocar et de quatre autres ressortissants soudanais, dont trois femmes, selon un témoin oculaire.

Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Qena pour recevoir les soins nécessaires.

Le SG de l’ONU en croisade contre la violence sur les journalistes

António Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) a, dans un communiqué reçu vendredi à APA, vigoureusement dénoncé toute forme de violence contre les journalistes, non sans alerter sur les conséquences de tels actes.« D’après les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), près de 100 journalistes ont été tués en 2018. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux. Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit », a averti António Guterres.

C’est la raison pour laquelle, le Secrétaire Général des Nations Unies a profité de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce vendredi pour demander « à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous ».

Le 9ème Secrétaire Général de l’Onu qui a pris fonctions le 1er janvier 2017, a fait savoir que « la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes ».

Se disant « particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité », il a rappelé que « la liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne ».

En outre, l’ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’ « il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable ».

Partant de là, M. Guterres a souligné que « la liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants ».

A en croire le Portugais, « cela vaut particulièrement en période électorale (puisque) ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants ».

Se prononçant sur l’influence du numérique dans la transformation de l’information, António Guterres a reconnu que « la technologie est parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine. L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde ».

La police sénégalaise saisit 72 kg de cocaïne en provenance de la Guinée-Bissau

La police sénégalaise a saisi 72 kilogrammes de cocaïne dans une cargaison provenant de la Guinée-Bissau, annonce la Police judiciaire bissau-guinéenne dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi.Cette saisie, dont la valeur est estimée à 3,3 milliards F CFA, a eu lieu il y a deux jours. Elle a été rendue possible par l’étroite collaboration entre les polices bissau-guinéenne et sénégalaise. Ce sont les éléments du poste des Douanes de Guénoto, dans la région de Tambacounda (à 450 km de Dakar), qui ont procédé à la saisie de la drogue convoyée par un Malien.

Le 9 mars dernier, quatre personnes ont été arrêtées à Bissau avec 789 kg de cocaïne pure en leur possession. Mais selon la police judiciaire bissau-guinéenne, « la cocaïne saisie à Guénoto n’aurait rien à voir avec celle du 9 mars. Elle appartiendrait à un autre cartel ».

Pourtant, une source émanant de la police judiciaire bissau-guinéenne soutient qu’il s’agit de la même bande de dealers.

Identification: des cartes biométriques délivrées à plus de 1.000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire

L’Office national d’identification (ONI) annonce avoir délivré depuis le 25 avril 2019 des cartes biométriques à plus de 1.000 réfugiés vivant en Côte d’Ivoire, en partenariat avec la Direction d’aides aux réfugiés et apatrides (DAARA) du ministère des Affaires étrangères. « L’Office national d’identification (ONI) a délivré depuis le 25  avril des cartes biométriques à plus de 1.000 réfugiés vivant sur le  territoire national, en partenariat avec la Direction d’aides aux  réfugiés et apatrides (DAARA) du ministère des Affaires étrangères »,  précise une note transmise jeudi à APA. 

La   remise officielle de ces titres a eu lieu le 25 avril 2019 en présence  du ministre des Affaires étrangères, de la représentante de la  Commission de l’Union africaine, des différentes représentations  consulaires et ministérielles ainsi qu’une forte délégation de l’ONI.

Cette  délégation de l’ONI était notamment conduite par Mme Lucie Yobouet  Boidy, directrice de l’Immigration et de l’émigration (DIE),  représentant le directeur général de l’ONI, structure en charge des  questions de l’identification des populations vivant sur le sol  ivoirien.  

Elle a fait savoir que « cette  action vise à permettre aux réfugiés, ne disposant pas de titre  d’identité et qui  éprouvent des difficultés dans l’accomplissement des  actes de la vie civile, à le faire plus aisément en Côte d’Ivoire, leur  pays d’accueil ».  

C’est pourquoi, a-t-elle  fait remarquer, dans l’optique d’apporter une réponse définitive à cette  situation, le directeur général Diakalidia Konaté, a accepté la  sollicitation du ministère des Affaires étrangères à travers la DAARA de  procéder à l’identification des réfugiés vivant sur le territoire  ivoirien. 

Pour arriver à ce résultat,  la  direction générale de l’ONI a déployé des équipes d’enrôlement mobiles  qui ont sillonné du lundi 25 au dimanche 30 mars 2019 les villes  d’Abidjan, de Guiglo, Danane, Daloa, San-Pedro et de Tabou, où “au  total, cette opération a permis d’enrôler plus de 1.000 réfugiés”.  

Au  cours de la cérémonie de remise des cartes aux bénéficiaires, le  ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, a, avant de remettre  symboliquement la première carte de réfugié, marqué son satisfecit et  remercié l’ONI pour avoir accepté d’apporter son expertise technique à  la réussite du projet.

Selon Madame Dieket  Minata, directrice de la DAARA, « la sollicitation de l’ONI s’explique  par le fait que la précédente carte n’inspirait plus confiance aux  différents établissements publics ou privés, du fait de plusieurs  insuffisances qu’elle présentait et qu’il fallait urgemment corriger ».  

Explicitant  les propos de la directrice de la DAARA, la représentante du  directeur  général de l’ONI, a souligné que ce nouveau titre d’identité contient  les mêmes paramètres de sécurité que la carte nationale d’identité. 

«  Tout détenteur de cette carte pourra donc désormais en toute sérénité,  ouvrir un compte bancaire, signer un contrat, souscrire à tous types  d’abonnements (…) circuler librement et accomplir aisément tous les  actes de la vie civile tout comme les nationaux », a-t-elle poursuivi.   

Du  côté des bénéficiaires, c’est un grand soulagement que de se voir  délivrer sa carte de réfugié. Pour Pierre Moukala, réfugie depuis 2000  en Côte d’Ivoire, ce document lui permettra désormais d’accomplir ses  opérations bancaires, ce qui lui était impossible à réaliser à défaut de  cette carte.  

Comme lui, les autres  pétitionnaires n’ont pas manqué d’exprimer leur joie de bénéficier de la  carte biométrique de réfugie. Un sésame qui leur ouvre enfin les portes  d’une existence plus paisible et une reconnaissance légale dans les  registres de l’Etat ivoirien.    

Ouverture à Abidjan de la 3è édition du Salon international du secrétariat

La 3è édition du Salon international du secrétariat dénommée Salon international Innov’ Assistant (SIIA 2019) s’est ouverte jeudi à Abidjan, en présence de plusieurs délégations de secrétaires venues d’Afrique et de la France.Cette cérémonie est couplée avec le 40è anniversaire de la Ligue  ivoirienne des secrétaires (LIS) et se déroule du 2 au 4 mai 2019, au  Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du  thème : « De l’assistanat collaboratif à l’assistanat managérial ». 

Catherine  Assalé, la présidente de la Ligue ivoirienne des secrétaires, a fait  savoir que cette thématique vise à amener les secrétaires et les  assistantes de direction, qui sont «le miroir » et « la porte d’entrée  de l’entreprise », à être des managers, capables de tenir la société en  l’absence du patron.  

Le salon a été ouvert  par le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, co-président du SIIA  2019, en présence des pays membres de la Fédération africaine des  professionnelles du secrétariat et de l’assistanat de direction  (FAPROSAD) et des membres fondateurs de la Fédération française des  métiers d’assistant et de secrétariat. 

La Côte  d’Ivoire, insinuera-t-il, «croit profondément au genre » et à travers  son président Alassane Ouattara, fait de « la promotion du genre un des  socles de la marche du pays vers l’émergence ». Et ce, en vue de  l’utilisation du pouvoir féminin pour construire une nation de paix. 

M.  Danho s’est dit « heureux » de ce que ces secrétaires aient choisi  comme thème de marcher résolument vers l’émergence par les valeurs  qu’elles incarnent en tant qu’assistantes pour améliorer la qualité des  services dans les administrations et le entreprises.     

La  présidente de la FAPROSAD, la Camerounaise Françoise N’Zengue, a à  l’attention des secrétaires, fait observer que l’évolution du monde  impacte le métier, par conséquent elles devraient s’adapter aux  changements en étant de bons gestionnaires du secrétariat pour mieux  accompagner les managers. 

Les secrétaires et  assistantes de direction sont, en Afrique, confrontées à des défis, a  poursuivi Mme Françoise Joséphine N’Zengue, avant d’ajouter que « c’est à  l’assistant d’assurer la cohésion au sein de l’équipe » via de solides  connaissances et l’amélioration des capacités professionnelles.  

«Quarante  ans (40) dans la vie d’une institution, c’est beaucoup (…) pour un  mariage, ce sont les noces d’émeraude, mais pour le jubilé, c’est le  jubilé de l’émeraude, c’est le jubilé de la sagesse, de  l’approfondissement », a relevé M. Danho, les appelant à l’élargissement  de leurs sillons.  

Créée pour impulser une  prise de conscience sur le rôle et la place de la secrétaire dans la  société, la Ligue ivoirienne des secrétaires est l’association  corporatiste qui a suscité la mise en place d’autres organisations  similaires en Afrique, au Sud du Sahara. 

Portée  sur les fonds baptismaux en 1979 par Alexise Gogoua, une membre du  secrétariat de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président  ivoirien, la Ligue ivoirienne des secrétaires compte aujourd’hui « plus  de 16.000 membres répartis sur le territoire ivoirien ». 

Mme  Alexise Gogoua, qui a dirigé l’organisation de 1979 à 2007, est  aujourd’hui présidente d’honneur de l’association. Ses paires lui ont  rendu un vibrant hommage à l’occasion de la commémoration des 40 ans de  la Ligue ivoirienne des secrétaires.  

La  Fédération africaine des secrétaires qui s’est donnée comme créneau la  formation, envisage de créer une Université des sciences secretariales,  selon la principale recommandation du Colloque international sur  l’avenir du secrétariat tenu à Abidjan du 18 au 24 avril 2005. 

Sur  le plan africain, la fédération, à en croire Mme N’Zengue, a « réussi à  harmoniser les enseignements que vous soyez au Cameroun ou en Côte  d’Ivoire » permettant ainsi aux secrétaires et assistantes de direction  d’avoir le « même cursus » et de « travailler avec le même diplôme ». 

Plusieurs  femmes leaders ont été associées à cette cérémonie, notamment la  deuxième vice-présidente du Parlement de la CEDEAO Aminata Tounkara,  marraine, et Diarrassouba Maférima directrice de la Société des Palaces de Cocody,  co-marraine, et de Henriette Diabaté, la Grande chancelière de Côte  d’Ivoire dont l’événement a été placé sous son Haut patronage. 

Treize  pays ont été invités, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le  Cap-Vert, le Gabon, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Togo, le Mali, le  Tchad, le Congo et la France. La célébration est assortie de trois  journées de formation aux fins de relever les compétences des  professionnels de ce secteur. 

Guinée : un syndicaliste porte plainte pour « coups et blessures volontaires »

Aboubacar Soumah, secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a déposé une plainte à la Direction de la police judiciaire (DPJ) pour « tentative d’assassinat, coups et blessures volontaires, violences, et vol», a confié jeudi son avocat, Me Salifou Béavogui.« Mon client a porté plainte contre Kadiatou Bah, Mohamed Sanoh, (élève), Tamba Abdel Bourouno, Abdoulaye Camara, Kader Camara, de l’autre faction de l’Union syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG). Ce dernier est déjà dans les locaux de la DPJ depuis hier », a déclaré l’avocat du SG du SLECG, agressé hier mercredi au palais du peuple lors de la célébration de la fête du 1er mai.

Toutefois, a souligné Me Salifou Béavogui, l’état de santé de M. Soumah est stable même si « une évacuation du syndicaliste serait nécessaire ».

En revanche, a assuré le médecin Ousmane Keïta, Aboubacar Soumah n’est pas en danger. « Il a reçu un coup violent au niveau de la tête. J’ai fait un pansement compressif pour calmer la douleur. Pour le moment, il y a plus de peur que de mal », a noté Dr Keïta.

Divers défis plombent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal (Activiste)

Plusieurs défis liés notamment aux pesanteurs sociales empêchent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal et dans la sous-région et cela, malgré « les efforts louables » consentis par les Etats, a déclaré, jeudi à Dakar, la présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), Me Fatou Guèye Ndiaye.« Cette situation s’explique, entre autres, par la méconnaissance du Protocole de Maputo par la plupart des acteurs sensés le mettre en œuvre, la non harmonisation des législations internes avec les conventions internationales et régionales, l’insuffisance de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, la non affectation des ressources financières suffisantes aux politiques et programmes de promotion des droits des femmes et enfin le radicalisme religieux et les conflits armés », a expliqué Me Niaye.

Elle s’exprimait à l’occasion d’un atelier régional portant sur l’état des lieux sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo. Ledit protocole est un accord international qui garantit des droits aux femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, l’autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

Il a été adopté par l’Union africaine sous la forme d’un protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003 et entré en vigueur le 25 novembre 2005.

Au-delà des défis précités s’ajoutent, selon la présidente de l’AJS, les pesanteurs socio-culturelles « qui font des femmes africaines, dans leur grande majorité, des victimes de violence, de discrimination et de stéréotypes sociaux engendrant ainsi une exclusion sociale avec des répercutions économiques, politiques et sociales qui plombent l’essor de nos pays ».

A travers l’atelier de Dakar, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) compte, en partenariat avec la Fondation « For Just Society » (FJS), créer une plateforme de suivi du Protocole de Maputo au niveau de chaque pays avec des cellules qui seront animées par des points focaux pour produire des rapports périodiques.

Ces derniers seront centralisés au niveau de l’AJS et devraient permettre l’élaboration d’un plan d’action qui sera soumis aux chefs d’Etats qui devront l’inscrire dans leur agenda.

Cameroun : des associations islamiques dénoncent la hausse du coût du Hadj

Des associations islamiques du Cameroun ont, dans une déclaration reçue jeudi à APA, dénoncé l’augmentation de près de 300.000 FCFA apportée sur le coût du pèlerinage à la Mecque, appelant la Commission nationale du hadj (CNH) à « surseoir » à cette mesure.A en croire l’Association des jeunes musulmans du Cameroun et la Commission du croissant lunaire, les candidats au Hadj 2019 débourseront 2.529.000 FCFA, soit une augmentation de plus de 287.000 FCFA par rapport au coût du Hadj de l’année dernière.

« Nous pensons qu’à défaut de baisser le séjour des pèlerins camerounais en Arabie Saoudite, il faut reconduire le coût de la dernière édition », ont soutenu ces organisations dans leur déclaration.

Ainsi pour ces associations, il est important de tenir compte des préoccupations des uns et des autres. « Toute hausse du coût liée au pèlerinage devrait d’abord faire l’objet d’une concertation préalable », préconisent les associations islamiques avant d’appeler les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que « le hadj ne soit pas plus cher chez nous ».

Quelque 2839 Camerounais, selon la CNH, feront le pèlerinage à la Mecque en 2019, soit une hausse de 350 pèlerins par rapport à 2018.

Loi caution et loyer: Amadou Gon annonce des sanctions contre les contrevenants

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a averti, mercredi à Abidjan, que les propriétaires qui contreviendront à la nouvelle loi sur le paiement de l’avance et de la caution concernant les contrats relatifs aux loyers d’habitation seront soumis à des sanctions.« A partir de maintenant  tous les propriétaires qui contreviendraient seront soumis aux sanctions de cette lois. Ces sanctions sont claires », a averti le Premier ministre à la cérémonie officielle de la fête du travail qu’il présidait.

Amadou Gon Coulibaly a rappelé aux travailleurs que cette loi après adoption par le gouvernement a été promulguée par l’Assemblée nationale. La nouvelle loi fixe à 2 mois d’avance et 2 mois de caution concernant les contrats relatifs aux loyers d’habitation.

Décès à Abidjan de Maurice Séri Gnoléba, ex-président du Conseil économique et social

L’ex-ministre, Maurice Séri Gnoléba, ancien président du Conseil économique et social est décédé, mercredi, a appris APA de sources proches de sa famille.Selon  ces sources, l’homme politique ivoirien est décédé  « ce mercredi dans  une clinique à Bietry », sous-quartier huppé de la commune de Koumassi,  au sud d’Abidjan. Maurice Séri Gnoléba (84 ans) fut membre de plusieurs gouvernements de Félix Houphouët-Boigny. 

Ministre  d’État, ministre du Commerce, ministre de l’industrie et du Plan avant  d’occuper le poste Président du Conseil économique et social, le défunt  était  un homme politique de premier plan du Parti démocratique de Côte  d’Ivoire (PDCI), alors parti unique.

Grand  sportif, Séri Gnoléba a été le premier président de la Fédération  ivoirienne d’athlétisme  dont il est le président honoraire jusqu’à son  décès.

Fête de Travail: la FESACI dénonce les « entraves à la liberté syndicale » en Côte d’Ivoire

Le Secrétaire général de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), Traoré Dohia, a dénoncé, mercredi, à la tribune de la célébration de la Fête du travail, les « entraves à la liberté syndicale » dont sont victimes, selon lui, les travailleurs ivoiriens.Nonobstant, les « acquis notables » à mettre à l’actif du « dialogue fécond » engagé aussi bien dans le public que dans le privé, Traoré Dohia s’est insurgé contre « les entraves à  la liberté syndicale » dans plusieurs entreprises publiques ou privées.

« Pourtant la Constitution ivoirienne en son article 17 consacre le droit syndical à tout travail et que la grève n’est pas un délit. Elles sont légion les entreprises qui s’illustrent et se complaisent dans ces entraves au mépris des lois syndicales », a fustigé M. Traoré, appelant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, président de la cérémonie, à « mettre fin à ces vilaines formes d’exploitation de l’homme par l’homme ».

Se satisfaisant de l’effectivité du paiement des arriérés de stock de salaires, de la prise des actes subséquents aux accords sur les pensions de retraite…entre autres acquis, le syndicaliste a égrené un chapelet de doléances qu’il souhaite voir accomplir en cette année 2019 déclarée « année du social » par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

Ainsi, la FESACI demande « la suppression des cours de mercredi, la revalorisation des indemnités de logements des enseignants, le paiement des arriérés des 5 mois dus aux ex-enseignants contractuels de janvier à mai 2014 et l’intégration du résiduels des 91 ex-enseignants contractuels à la fonction publique qui ont  servi de socle à de nombreuses grèves qui ont eu lieu durant le premier trimestre 2019 ».

A ces revendications pour « améliorer » les conditions de vie du travailleur ivoirien, Traoré Dohia sollicite, également, « la revalorisation des indemnités de logement pour tenir compte des réalités contextuelles, la suppression de l’IGR et la Contribution nationale, l’élaboration d’un statut particulier des agents du Trésor eu égard à la spécification de leur emploi ».

Sur la cherté de la vie,  le syndicaliste exhorte le gouvernement à  « œuvrer à faire baisser le prix du ciment et des matériaux de construction pour le bien-être des Ivoiriens », soulignant que « la naissance relativement  récente des nombreuses cimenteries devrait logiquement favoriser cela ».

Côte d’Ivoire: plus de 70% de la population a un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA (Banquier)

Plus de 70% de la population ivoirienne a un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA, a révélé mardi à Abidjan, Abdelmoumen Najoua, le directeur général adjoint de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI) qui s’exprimait lors d’une table ronde organisée par son institution sur le financement de l’immobilier en Côte d’Ivoire. «La Banque Atlantique travaille aussi pour pouvoir financer ceux qui n’ont pas  forcément de revenus réguliers car il faut noter que plus de 70% de la population ivoirienne à un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA. Et aussi,  si ces revenus ne sont pas formalisés ou domiciliés, l’accès de ces populations  à la propriété avec le financement de la banque devient une difficulté pour le banquier », a expliqué M. Najoua.

 Poursuivant, il rassuré que son institution travaillera aux côtés de d’autres acteurs comme l’Etat «pour  pouvoir adresser cette population qui représente une large frange et à laquelle il faut qu’on apporte des solutions».

Dans le même élan que son collaborateur, Ahmed Benlafkih, le directeur général adjoint de Atlantic Business International, a promis, à son tour que, « nous sommes à votre disposition, promoteurs et acquéreurs, pour œuvrer au développement du secteur immobilier en Côte d’Ivoire ».

 Quant à Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire, il a plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour des « fonciers sécurisés » et à faire en sorte que le processus d’obtention du crédit acquéreur soit bien organisé.

Pour sa part, le directeur du logement et de l’aménagement foncier du ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme, Célestin Koalla qui parlait à cette tribune au nom du gouvernement ivoirien,  a annoncé la mise en place des fonds de garantie, notamment au profit des acquéreurs qui n’ont pas de comptes bancaires.

 Il a également informé que « nous allons revenir à la location-vente» estimant que c’est « l’un des meilleurs moyens » pour avoir une acquisition immobilière. En Côte d’Ivoire selon des chiffres officiels, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%, en 2016.

Crédit immobilier: le gouvernement ivoirien annonce des fonds de garantie pour des acquéreurs

Le directeur du logement et de l’aménagement foncier du ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Célestin Koalla, a annoncé mardi à Abidjan, que le gouvernement mettra en place des fonds de garantie pour les acquéreurs non bancarisés qui désirent obtenir des crédits immobiliers auprès des institutions bancaires, a appris APA sur place.Ces fonds de garantie permettront notamment de sécuriser le financement des banques auprès des acquéreurs qui n’ont pas de comptes bancaires.

«Au niveau de l’Etat, la grosse préoccupation, c’est le crédit acquéreur.  Nous sommes en train de mettre en place des fonds de garantie aussi bien pour les acquéreurs que pour les promoteurs immobilier », a annoncé M. Koalla  qui représentait le ministre ivoirien de la construction à une table ronde organisée par la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI)  sur le crédit immobilier.

 Cette rencontre qui a eu pour thème, «le secteur immobilier en Côte d’Ivoire : quels rôle des acteurs pour le développement d’une offre inclusive », a réuni la plupart des acteurs de l’écosystème de l’immobilier dans le pays (Promoteurs immobilier, acquéreurs, Banquiers…).

« Les banquiers ont fait beaucoup d’efforts. Il faut que le gouvernement puisse les aider maintenant à atteindre tous nos compatriotes qui ne sont pas bancarisés. Parce que le banquier, c’est un privé, il a besoin d’un minimum de garantie. Il nous appartient, État de Côte d’Ivoire, de permettre à nos concitoyens qui n’ont pas de bulletins de salaire ou qui ont des revenus instables de pouvoir bénéficier du logement, mais en rassurant le banquier », a dit M. Koalla expliquant le bien-fondé de ces fonds de garantie.

«Aujourd’hui, nous avons compris la problématique des particuliers. En dehors de l’offre de la diaspora qui est en cours de préparation et de l’offre des commerçants, nous avons une offre pour les salariés à des taux attractifs qui consiste à financer l’ensemble du projet sur 20 ans à des coûts allant jusqu’à 6,9%», a indiqué pour sa part, Arsène Coulibaly, le directeur général de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire.

« Nous ne comptons pas faire les choses à moitié. Nous proposons une solutions qui consiste à faire des financements intégrés», a-t-il ajouté. Le gouvernement ivoirien, rappelle-t-on, a promis la construction de 60.000 logements sociaux sur la période 2012-2016, puis 150.000 logements d’ici 2020. 

Le déficit annuel de logements dans le pays est estimé à environ 400.000 unités. Le prix plafond du logement social a été fixé à 12,5 millions FCFA et celui du logement économique fixé à 23 millions FCFA par le gouvernement ivoirien.

Près de 3 millions de personnes perdent la vie au travail chaque année (OIT)

Près de 3 millions de travailleurs perdent chaque année la vie à cause d’accidents du travail et des maladies professionnelles, tandis que 374 millions sont victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles non mortelles, a déclaré, mardi à Dakar, la directrice du Bureau sous-régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour le Sahel, Vera Paquete Perdigao.« Soixante-dix pour cent de ces accidents sont dus à des facteurs humains principalement le manque d’information et la négligence. Ce constat est tragique et regrettable car, la recherche et la pratique ont maintes fois démontré, au siècle dernier, que ces souffrances sont en grande partie évitables », a expliqué Mme Perdigao, s’exprimant à la clôture des festivités de la 23ème Journée Africaine de la prévention des risques professionnels.

De l’avis de la directrice du Bureau sous-régional de l’OIT pour le Sahel, cette situation ne fait que renforcer l’argument en faveur de la prévention des risques professionnels au travail. En effet, argue-t-elle, « les décès, accidents et maladies sur les lieux de travail ne sont certainement pas inévitables, +mais+ nous pouvons et devons les réduire et les éliminer ».

Présidant cette cérémonie, le ministre sénégalais du Travail, Samba Sy a souligné l’importance de la prévention des risques professionnels dans le « microcosme » que constitue l’entreprise. Et à cet égard, dit-il, aucun moyen ne serait de trop pour parer à toute éventualité.

« Aucune organisation ne peut escompter des résultats durables en matière de sécurité et de santé au travail si la prévention des risques professionnels n’est pas conçue comme l’affaire de tous, une affaire pour tous et un problème à prendre en charge par tous », a martelé M. Sy.

Dans ce même ordre d’idées, il a souligné que « ce leitmotiv, autrement appelé éthique de la responsabilité », doit s’éprouver dans nos lieux de travail pour que chacun ait à cœur de préserver sa sécurité et sa santé et que tous puissent l’intégrer de façon durable au niveau stratégique, et cela pour tous les projets.

Par ailleurs, le ministre du Travail a insisté sur la nécessité pour le gouvernement et les partenaires sociaux de « s’ajuster aux fins de nous arrimer aux meilleures standards ».

« Si nous ne sommes pas en mesure d’offrir le meilleur et de faire partie des meilleures, nous serons inéluctablement largués », a-t-il encore dit, précisant que cela est « une responsabilité collective qui incombe au gouvernement mais aussi à chacun des segments du monde du travail ».

Ramadan : le croissant lunaire visible au Sénégal le 5 mai

L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (Aspa) a, dans un communiqué reçu mardi à APA, informé que les conditions seront réunies le dimanche 5 mai pour observer le croissant lunaire dont l’apparition marque le début du mois de ramadan.« Dimanche 05 mai : la Lune se couchera à 20h07, soit 40mn après le Soleil qui se couche à 19h27. Sous un ciel clair et dégagé, elle sera observable à partir de 19h45 à une altitude de 6° au-dessus de l’horizon avec 1% de surface éclairée, élongation de 11,3°. Bien qu’étant assez faible, le croissant peut bien être observé dans ces conditions. La lune sera alors âgée de 21h depuis la conjonction », a indiqué le communiqué de l’Aspa.

Si des conditions météorologiques rendent difficile l’observation du croissant dans certaines localités du Sénégal, l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie a souligné que « les critères d’observabilité sont réunies ce jour et par conséquent, de ne pas négliger une observation en provenance de zones avec un ciel plus dégagé ».

En outre, ces scientifiques relèvent que « la Lune du lundi 6 mai sera presque âgée de 48 heures et restera trop longtemps dans le ciel pour être considérée comme un premier croissant ».

Au final, l’Aspa a précisé que lors de l’observation du croissant lunaire, « il faut toujours chercher le premier croissant à l’Ouest, un peu à gauche au-dessus de là où le Soleil se couche ».

L’UE annonce des «financements spécifiques» aux femmes en Côte d’Ivoire

L’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchman a annoncé jeudi à Abidjan, que son institution va octroyer des « financements spécifiques aux femmes cette année » dans le pays, a constaté APA sur place.M. Jobst s’exprimait devant des centaines de jeunes dans un panel de « Carrefour jeunesse » ( Cadre d’échanges avec les jeunes) de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) autour du thème, « Genre et développement ».

« On a plein d’instruments qui s’adressent aux jeunes et aux femmes… Au fur et à mesure cette année, on va mettre en place des financements spécifiques aux femmes», a annoncé le diplomate européen, appelant les filles et les femmes ivoiriennes « à oser».

Selon lui, « si les femmes ne saisissent pas les occasions, les instruments mis en place pour elles ne serviront à rien». C’est pourquoi,  il a encouragé les femmes à changer de mentalité et à se faire confiance.

« C’est dans vos têtes que ça doit changer », a estimé le diplomate qui a co-animé ce panel avec plusieurs autres personnalités. Après lui, Euphrasie Yao, la Coordonnatrice du compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire,  a appelé, les jeunes filles à s’inscrire dans cette organisation ( le  compendium des compétences féminines) qui est  un programme qui vise à «renforcer la visibilité» des femmes dans le pays.

 « Inscrivez-vous au compendium. Osez car nous sommes là pour vous. Le compendium fonctionne comme une pépinière pour vous », a dit aux jeunes filles, Mme Yao qui est également la conseillère chargée du genre du président ivoirien Alassane Ouattara.

Pour sa part, la représentante résidente de ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Nbagala-Sodonon,  a relevé « un déséquilibre fondamental» entre hommes et femmes malgré les efforts du gouvernement ivoirien.

« La question du genre est liée aux  droits de l’homme… Il y a une société bancale car une partie de la population ( les femmes) est marginalisée», a soutenu Mme Sodonon invitant les autorités ivoiriennes « à mettre à jour la politique nationale genre».

De son côté, Yacouba Doumbia, le représentant du ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant à cette tribune,  a estimé, qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, « l’environnement national est propice à la promotion des droits des femmes ».

« Ce que nous attendons des jeunes, c’est un véritable changement de paradigme. Car nous voulons un développement inclusif », a dit à son tour, le sociologue Ghislain Coulibaly qui dit prôner une « masculinité positive ».

 La douzième édition du FEMUA organisée par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System» s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème, « Genre et développement ». Plusieurs artistes de renommée internationale se succéderont sur cette scène du FEMUA 12 dont les festivités s’achèveront le 28 avril prochain. Il s’agit entre autres, du rappeur français d’origine ivoirienne, Kaaris, du Jazzman nigérian Femi Kuti, de la chanteuse camerounaise Mani Bella, de la Malienne Oumou Sangaré et des artistes ivoiriens, Kerozen DJ, Chantal Taïba, Claire Bailly et Josey.

Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville,  le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, ls sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Lancement à Bouaké du programme TPI pour une stabilité politique en Côte d’Ivoire

Le volet régional du programme national « Transition et inclusion politiques » (TPI) en Côte d’Ivoire a été lancé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) pour soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés vivant dans ce pays.Intitulé « projet d’appui à la participation des jeunes et des femmes au renforcement de la cohésion communautaire et de la prévention de l’extrémisme violent dans les localités de Bouaké, Béoumi et Sakassou», ce volet régional du TPI piloté par la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD).

Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme national prévu sur 4 ans (2018-2022) dans 7 régions de la Côte d’Ivoire, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Poro (Korogho, Nord), la Bagoué (Boundiali, extrême Nord), le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord), le Cavally (Guiglo, extrême Ouest), le Tonkpi (Man, Ouest), le Guémon (Duékoué, Ouest), et le district d’Abidjan, précisément à Koumassi, Yopougon, Abobo et Anyama.

Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), le TPI est mis en œuvre par l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI, sigle en anglais), Care International, Internews et dix autres partenaires locaux.

Présidée par le préfet de Béoumi, Djedj Mel, qui représentait le préfet de région, Tuo Fozié, la cérémonie de lancement du projet de Bouaké a été le cadre pour le Coordonnateur général de la PSCPD, Soumaïla Doumbia de faire une présentation où il a partagé son savoir sur ce projet qui se veut inclusif sur tous les points.

« L’objectif général de cette activité et de présenter de façon officielle le programme aux personnes impliquées dans sa mise en œuvre au niveau local », dont entre autres les autorités administratives, politiques, militaires et sécuritaires mais aussi les Organisations de la société civile (OSC), les leaders communautaires, les femmes, les jeunes et les médias, a dit M. Doumbia.

« Si l’élection de 2020 est au cœur des préoccupations de la communauté internationale (partenaires techniques et financiers), elle l’est encore plus pour les acteurs politiques ivoiriens et les populations notamment avec les récents changements observés sur la scène politique », a ensuite relevé M. Doumbia, précisant qu’il s’agit « notamment de l’insuffisance de dialogue politique, des débats autour de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) ainsi que des divisions et divergences au sein des partis politiques et des coalitions ».

C’est pourquoi, a-t-il conclu, le programme TPI a été proposé par le NDI afin de soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés en Côte d’Ivoire, tels que l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes et leur participation en tant qu’acteurs au processus démocratique.

Prenant la parole à son tour, le Directeur pays de NDI, Kevin AdomayaKpor s’est dit honoré face à la forte participation des populations impactées par le projet de Bouaké, à cette cérémonie de lancement. Ce qui témoigne selon lui « de la vitalité de la démocratie ivoirienne et de la volonté de continuer à construire ensemble cette nation de manière démocratique et apaisée ».

Le représentant de l’USAID, Benjamin Olagboyé, a invité pour sa part les ivoiriens à s’approprier ce cadre d’échange et de dialogue constructif offert par le gouvernement américain à travers le programme TPI.

Plus de 900 tonnes de riz avarié déjà détruites sur 18.000 tonnes saisies au port d’Abidjan

Plus de 900 tonnes de riz impropres à la consommation ont été détruites sur 18.000 tonnes saisies au port d’Abidjan, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« 915 tonnes de riz  (avarié) ont été détruites à ce jour sur les 18.000 tonnes » saisies au port autonome d’Abidjan, a précisé le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.

M. Touré a assuré que le gouvernement veille à ce qu’ il n’y ait pas de fuite de ce riz avarié sur le marché.  Après les diligences requises, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME a décidé de la destruction de ce stock de riz à compter du 16 avril 2019.

La destruction des cargaisons des 18.000 tonnes de riz avarié d’origine birmane déchargée au Port d’Abidjan en mars 2019, a effectivement débuté le 16 avril au Centre de valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à l’Ouest d’Abidjan.

Le ministère a procédé le 30 mars 2019 à la saisie réelle et à la mise sous scellés, en vue de la destruction de la cargaison des 18.000 tonnes de riz d’origine birmane déchargée au Port d’Abidjan du 11 au 18 mars 2019 par le navire Ocean Princess, en provenance d’Asie. 

Energie: General Electric annonce une solution pour interconnecter les pays de l’Afrique de l’Ouest

Le géant américain de l’énergie, General Electric, a annoncé mercredi à Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan), une « solution innovante» pour interconnecter les réseaux électriques de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest afin de combler le déficit d’énergie. L’annonce a été faite par Eric Amoussouga, le directeur général Afrique francophone de General Electric qui s’exprimait en marge de la septième édition des journées techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), une tribune d’échanges où des opérateurs du secteur de l’énergie présentent des « solutions innovantes» pour améliorer les performances du système électrique du continent.

« Nous avons un grand projet qui s’appelle le West African Power-Pool (WAP). Avec cette solution, les pays de  la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) vont interconnecter leurs réseaux pour permettre à ceux qui ont un déficit, d’utiliser l’énergie des pays voisins… Ça sera basé au Bénin et il s’appelle le  +Dispatching WAP+ où des opérateurs vont piloter l’ensemble des échanges d’énergie de la sous-région», a expliqué à APA, M. Amoussouga, ajoutant qu’il y a des lignes et des postes qui seront construits pour interconnecter les pays.

 Selon lui, cette interconnexion va favoriser l’émergence économique de la sous-région. « Nous fournissons cette solution innovante qui va permettre de dynamiser l’énergie dans la sous-région», a insisté M. Amoussouga, rappelant que l’un des objectifs de son entreprise est « d’accompagner le développement de l’énergie en Afrique ».

« Je souhaite que tout ce travail d’experts contribue à améliorer la qualité de la fourniture de l’électricité dans tous nos pays. Je suis convaincu que vous en avez les moyens et la volonté», a dit, pour sa part dans une adresse,  Ahmadou Bakayoko, le Directeur général de la CIE aux participants à ce conclave.

Une centaine d’entreprises intervenant dans le secteur d’énergie sur le continent prend part à ces assises qui ont pour thème : « Performances du système électrique au service du développement». Près de vingt présentations et des expositions meubleront ces journées qui s’achèveront jeudi.