Panique à Faladié: fausse alerte à l’ex-hôtel Royal

Une véritable panique a envahi, ce matin, le quartier de Faladié suite à une perquisition  menée par la police. Selon l’un des gardiens de l’immeuble nommé Samba, il était 9h quand la police a bouclé tout le périmètre autour de cet ancien hôtel situé à mi-chemin entre la gare routière de Sogoniko et la Tour de l’Afrique, ils ont arrêté toutes les personnes qui étaient sur place », explique un jeune vigile en poste dans les environs . » Les gendarmes ont braqué des fusils sur nous en nous regroupant dans un magasin et en nous fouillant tous « , poursuit-t’il. « C’est à la suite de cela  qu’ils ont perquisitionné tout l’immeuble en défonçant toutes les portes, mais  ils n’ont rien trouvé », ajoute le jeune homme. Cependant la gendarmerie aurait retrouvé un drapeau noir au seuil de l’immeuble sur lequel il était écrit  » Les jihadistes aussi ont leur part dans le Mali « , a indiqué le responsable d’un dépôt de boisson en bas du bâtiment.

D’après les locataires des magasins de l’ancien hôtel estiment que cette affaire remonte en 2009, selon le responsable dudit  dépôt. Mme Diallo aurait souscrit un prêt dans une banque dont nos interlocuteurs n’ont pas souhaité dévoiler le nom. Un prêt dont elle n’aurait pas respecté  les engagements pour le remboursement. D’après les mêmes sources, c’est la vente de l’hôtel qui a entraîné cette réaction de Mme Diallo. Selon leurs informations, elle aurait planifié l’inplantation du drapeau jihadiste sur  l’hôtel inhabité. Cette version a été corroborée par le ministère malien de la Sécurité intérieure qui a indiqué dans un communiqué que la dame « avait agi pour des revendications personnelles ». L’incident n’aurait donc rien à voir avec des « jihadistes ».

Sogoniko : La nouvelle autogare Bittar continue de provoquer la colère des riverains

Située entre la gare Diarra transport et le Cimetière du même quartier, la nouvelle autogare routière de la société de transport de Bittar dérange certains riverains de ce quartier. Amadou Sidibé, un habitant explique que la rivière qui coule entre le cimetière et la gare Diarra Transport est devenue un véritable calvaire pour eux. Les crues d’eaux sont quotidiennes en saison pluvieuse. La première inondation a eu lieu au mois septembre 2009. Depuis, les échauffourées ont commencé entre les habitants du quartier et le président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, Jeamille Bittar. Ce qui a conduit certains manifestants à  démolir les murs de cette gare l’année dernière. Bittar pointé du doigt ! Cette année, le même phénomène s’est produit après les fortes pluies de septembre et les populations se sont réveillées les pieds dans l’eau. Le pire, ajoute Amadou, est que le cimetière a été inondé. Et certains corps nouvellement enterrés seraient même remontés à  la surface après les pluies diluviennes. D’autres ajoutent qu’il était impossible de traverser le pont qui surplombe le cours d’eau ce jour là . Les populations elles pointent du doigt Bittar pour avoir utilisé l’aval des autorités pour construire sa gare. Des tonnes de banco auraient été déversées sur le lit du marigot pour obtenir de la terre ferme. C’’est donc une rivière à  proportion réduite qui draine une énorme quantité d’eau qui percute les murs des Constructions. D’o๠l’effondrement de plusieurs murs sous l‘effet de l‘eau. Certains riverains ont plusieurs fois cassé les constructions de Bittar pour permettre le passage de l’eau. Par ailleurs, on constate que certains habitants ont construit dans le lit du marigot en ignorant les règles de construction et en ne respectant pas les distances réglementaires. Quand à  nos interlocuteurs, ils disent avoir obtenu des autorités, un document en bonne et due forme les autorisant à  s’y installer. Le moins qu’on puisse dire, C’’est que la situation reste tendue et une solution doit être trouvée. Signalons que le Gouverneur du district et le maire de la commune VI ont été reçus par les victimes.