Soibou Mariko, la maturité en politique

Soibou Mariko est né à  Cocody en Côte d’Ivoire en 1973, mais ses parents sont originaires de la région de Koulikoro au Mali. Diplômé de l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, il obtient en 1996 un brevet de technicien supérieur en génie rural, et est également titulaire d’un master en gestion d’entreprise, obtenu en 2011 à  l’institut Technolab Ista. Un peu plus tard, il bénéficiera d’une bourse d’étude au CESAG de Dakar, pour en sortir gestionnaire financier en 2014, et occupe aujourd’hui la fonction d’inspecteur des finances. Mariko commence sa carrière professionnelle en 1998 comme animateur du Projet d’appui à  la promotion rurale dans le delta central du fleuve Niger (Cercles de Djenné, Mopti, Tenenkou), puis au projet d’adduction d’eau potable à  la direction régionale de l’aménagement rural de Tombouctou, qui lui feront sillonner une bonne partie du nord du Mali. « Il est dommage que les hommes politiques ne connaissent pas l’intérieur du Mali », confesse t’il face à  la centralisation de la vie politique à  Bamako. s’il militait déjà  dans les milieux syndicaux et associatifs depuis le lycée, avant de se lancer en politique, C’’est pour être utile à  sa communauté et contribuer au développement de son pays que son choix se portera sur le CNID-Faso Yiriwaton, un parti à  l’initiative du mouvement démocratique, dirigé par Mountaga Tall, qu’il admire. Une formation o๠il restera jusqu’à  la création du Parena par des dissidents, parmi lesquels un certain Konimba Sidibé, nouveau ministre de la promotion des investissements et du secteur privé, qui deviendra son mentor politique. Vie Politique Au sein de la jeunesse Parena, Soibou Mariko qui a côtoyé des figures comme Tiebilé Dramé et Djiguiba Keà¯ta, prendra rapidement du galon en devenant dès 2009 le secrétaire chargé des droits humains au sein du Bureau national des jeunes. Sauf que le départ en 2013 de Konimba Sidibé pour créer la même année le Mouvement pour un destin commun (MODEC), va pousser le jeune Mariko à  le suivre dans cette nouvelle aventure politique. Seulement, naà®tront des divergences d’idées entre le cadet et l’aà®né, dont la candidature à  la présidentielle aura été un échec. Retour à  la case départ, Mariko réintègre la famille CNID pour ne plus la quitter. Aujourd’hui, secrétaire général adjoint du parti, Mariko était candidat aux élections communales à  Dioà¯la, son fief, avant le report effectif du scrutin. Amoureux des débats politiques, Soibou Mariko est marié et père de 4 enfants.