L’Armée démantèle un camp d’entraînement clandestin de 400 recrues à Sokorodji

Les forces de sécurité ont découvert l’existence d’un centre de formation militaire illégalement implanté à  Magnambougou-Sokorodji dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 août 2012. C’’était au cours d’une opération de sécurisation menée dans la ville de Bamako et ses environs. Au cours de cette opération, il a été procédé à  l’interpellation d’un certain Mamadou Diouara et Youssouf Ndaou, deux responsables du camp d’entrainement, rapporte le quotidien l’Indépendant ce 31 Août. Deux jeunes, selon des sources proches de l’armée ont été appréhendés pour les besoins d’une enquête qui vient d’être ouverte ». En effet, l’existence d’un tel centre devrait faire l’objet d’une autorisation officielle, indique un officier, or il nous est revenu que ce sont des volontaires qui ont été recrutés pour aller combattre au nord qui s’entraà®nent dans ce centre. ». Mais, même dans ce cas de figure, C’’est-à -dire pour un motif noble, celui d’aider à  libérer la partie nord du pays occupée, les promoteurs de cette initiative auraient dû informer les autorités. Nous ne saurions tolérer de telles initiatives unilatérales, fut-il pour un élan patriotique de reconquête des localités du septentrion ». Autodéfense, mais avec autorisation officielle Au ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, on estime que les seules brigades d’autodéfense qui vaillent aujourd’hui sont celles basées à  Soufroulaye et Sévaré. Lesquelles sont jugées mieux structurées avec des encadrements cohérents. Ce camp d’entrainement baptisé » Bouyan Ba Hawi » littéralement traduit « plutôt la mort que la honte » et qui encadrait plus de 400 recrues dont une dizaine de femmes, était mal perçu par les autorités militaires compte tenu de son implantation à  Bamako et du caractère confidentiel entretenu sur son existence. Les recrues du camp procédaient à  des exercices de tirs à  balle réelle sur le plateau de Sokorodji, troublant la quiétude des populations avoisinantes. Aux dires des responsables militaires, il a été décelé au sein de cette milice, des déserteurs et des militaires en abandon de postes qui font office d’encadreurs. Des fusils de guerre, des grenades et des munitions ont été découverts lors d’une descente de l’armée sur les lieux. Au ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, on a vite pris soin de dénoncer la présence de cette milice en possession d’un arsenal de guerre dont seule l’armée peut disposer. » Aucune structure, autre que les forces armées et de sécurité n’est autorisée à  disposer d’un arsenal de guerre sans une autorisation officielle. Elle constitue plus un danger qu’une solution à  nos problèmes de sécurité. Les forces de défense et de sécurité du Mali font de la sécurisation des populations et leurs biens ainsi que la reconquête des localités du nord une mission sacerdotale. Si l’intention réelle de cette brigade était la reconquête du nord, elle aurait dû aller se joindre aux autres groupes d’autodéfense présents à  Sévaré ; au lieu de disperser ses forces « , déclare l’état-major de l’armée malienne. Au Nord, les autres milices d’autodéfense issus des mouvements de résistance Ganda Koy et Ganda Iso, continuent aussi de s’entraà®ner en vue de la libération du nord.

Maseda Industries innove les produits hygiéniques

Capacité de production couvrant les besoins nationaux En effet, MASEDA-INDUSTRIES.S.A a une cadence de production journalière de 192.000 serviettes hygiéniques, 1.296.000 cotons tiges, 345.600 rondelles d’ouate et 2.000 cotons hydrophiles. Vu de sa capacité de production journalière, cette usine permet à  la création d’emplois au Mali. Elle a objectif la couverture des besoins nationaux et sous régionaux. Avec des perspectives de procéder à  une extension d’activités à  de nouveaux produits en réinvestissant une partie des bénéfices. Concurrence extérieure La concurrence des produits importés freine quelque peu l’élan de cette usine. Avec la mondialisation, nos usines sont confrontées à  la commercialisation des produits, qui demeurent difficiles à  écouler à  cause des importations. Pour cela, l’appui des autorités, pour lutter contre la concurrence déloyale et l’application de la valeur de référence sur les produits de l’entreprise doit être sollicitée. ce qui fait dire le président ATT, qu’un appel doit être lancée à  l’endroit des différents services des douanes pour veiller sur les produits importés afin de freiner la concurrence déloyale. « Faut suppléer et encourager les unités de productions industrielles » dit-t-il. Le fond de la solidarité partenaire principal Ce projet Maseda est devenu une réalité grâce au fond de la solidarité Africaine(FSA) , à  travers la garantie qu’il accordé au pool de banques comprenant BSIC-Mali, Kondo, Jemeni qui ont, sur la base de cette garantie contribué au financement du projet à  hauteur de 880 millions de nos Francs. Par cette garantie, il faut préciser que, le FSA s’engage à  rembourser aux banques toutes les échéances que la société n’aurait pas pu rembourser à  hauteur de 704 millions de F CFA, soit 80% des financements octroyés par ces banques. Jean-Marie, le représentant du fond invité par le PDG du Maseda Industries a invité à  la persévérance pour traverser la phase difficile de lancement, propre à  tout projet industriel : « rien de ce qui vaut la peine ne se fait facilement ». Du coté d’Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, la réalisation de cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la politique de valorisation des matières premières locales. Parmi lesquelles, le coton occupe une place privilégiée. Encore, justifie-t-il, C’’est la raison pour laquelle, toutes les actions visant à  accroitre le taux de transformation du coton localement produit retiennent une attention particulière des plus hautes autorités de notre pays. Relecture du code d’investissement Par ailleurs, le ministre a noté la relecture du code des investissements, l’élaboration de la loi d’orientation du secteur privé, la création de l’agence pour la promotion des exportations et la nouvelle politique d’industrialisation du Mali.