Sergent Marcel Kalafut tué au Mali : ces jeunes qui meurent pour la France

«Mon fils se bat en Afghanistan pendant que le tien va à  l’université». C’est par ce slogan que certains parents de soldats américains affichent leur soutien à  leurs enfants, et plus généralement aux militaires en opération. D’un point de vue français, il est vrai que le patriotisme très affiché des Américains peut sembler excessif et surjoué. Un récent sondage avance que les armées sont l’une des institutions dans laquelle les Français ont le plus confiance. Pourtant, dans le même temps, la fin de la conscription et le déplacement des conflits hors de nos frontières ont éloigné le soldat de la société française. Sans y être hostiles, nos concitoyens se trouvent de fait moins concernés par la chose militaire et les enjeux de défense. Il peut donc sembler paradoxal aujourd’hui, dans une société o๠l’individualisme et l’hédonisme sont quasiment érigés en dogme, que de jeunes français fassent le choix courageux et engageant du métier des armes. Ces jeunes français appartiennent à  ce que l’on appelle la génération Y. Ils sont nés entre le début des années 80 et la fin des années 90, et ce nom viendrait du Y que forme le fil de leur lecteur MP3 sur le torse. Autre explication avancée, Y se prononce why (pourquoi) en anglais et correspondrait bien à  cette génération, qui aurait besoin en permanence de réponses et de comprendre pour agir. Sociologues et DRH s’accordent généralement sur certaines caractéristiques de cette génération: les 18-30 ans sont souvent en rupture avec leurs aà®nés, la génération «mai 68», celle du plein emploi, responsable selon eux du chômage de masse qu’ils subissent. D’autre part, l’éclatement du modèle traditionnel de la famille, le délitement du respect envers des institutions comme l’école républicaine, les ont peu à  peu conduits à  remettre en cause toute forme d’autorité. Il peut donc sembler paradoxal aujourd’hui, dans une société o๠l’individualisme et l’hédonisme sont quasiment érigés en dogme, que de jeunes français fassent le choix courageux et engageant du métier des armes. Génération hyper-connectée, que le philosophe Michel Serres nomme «Petite Poucette», parce qu’elle utilise agilement ses pouces pour envoyer des SMS, elle est aussi génération du zapping et de l’instantanéité. Parfois de la superficialité. Napoléon, le général de Gaulle ou Jean Moulin ne font plus le buzz. Ils leur préfèrent les stars éphémères et siliconées de la télé-réalité, nouveaux héros des temps modernes. Cette génération subit également de plein fouet la fragilisation de notre cohésion nationale. La crise de la citoyenneté et l’effritement du sentiment national ne contribuent pas à  donner une visée et un sens collectif à  la nation française. Exemple caricatural mais symptomatique des doutes de cette génération, notre jeune équipe de France de football, a contrario de ces aà®nés de 1998, a du mal à  chanter la Marseillaise et à  s’imposer comme le visage populaire d’une France qui gagne et qui rassemble. Ce malaise se traduit enfin par des difficultés à  intégrer dans la nation une partie de cette génération, française mais issue de l’immigration. Confrontés à  un pays dans lequel ils ne se reconnaissent pas toujours, certains jeunes français font le choix du fanatisme et de l’extrémisme, bafouant ainsi les valeurs universelles défendues par la France: quoi de plus inquiétant que de voir plusieurs centaines de jeunes français, dont certains sont mineurs, mener aujourd’hui le djihad en Syrie? Pourtant, et à  rebours de ce que pourrait laisser croire ce constat initial, la génération Y a vite trouvé les limites de cet individualisme obsessionnel. Elle montre le besoin de s’engager et de donner du sens à  son existence. Ainsi, chaque année, près de 20 000 jeunes font le choix d’abandonner une vie confortable et réglée pour rejoindre les armées françaises. Elles ne sont pas les seules à  proposer un métier exigeant, o๠la disponibilité, le désintéressement, l’abnégation à  rebours de ce que pourrait laisser croire ce constat initial, la génération Y a vite trouvé les limites de cet individualisme obsessionnel. Elle montre le besoin de s’engager et de donner du sens à  son existence. et le courage se vivent au quotidien: ces valeurs sont partagées par beaucoup d’autres corps de métier. Mais ces jeunes signent un contrat de travail très particulier, et unique: il est écrit noir sur blanc dans leur statut que l’état militaire exige en toute circonstance un esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême. Dans une société o๠l’on pense d’abord à  ses droits avant de se rappeler que l’on a également des devoirs, des jeunes gens de vingt ans, font le choix, consenti et profondément altruiste, de servir leur pays, et de lui donner leur vie, si nécessaire. Depuis vingt ans, les conflits dans lesquels la France est engagée ont évolué. Les missions de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU ont été remplacées par des guerres dures et longues, contre des insurgés ou des terroristes ne respectant pas les règles du droit international. Les armées françaises ont payé un lourd tribu durant ces engagements. Depuis 2002, près de 130 soldats ont donné leur vie en opération. Récemment, trois jeunes soldats sont morts en République Centrafricaine, lors de l’opération Sangaris, déclenchée en décembre 2013. Ils s’appellent Nicolas Vokaer (23 ans), Antoine Le Quinio (22 ans) et Damien Dolet (26 ans). Morts au Mali Le sergent Marcel Kalafut (26 ans) , sous-officier de la Légion Etrangère d’origine slovaque avait lui aussi choisi librement de servir le drapeau français. Le 8 mai 2014, il lui a donné sa vie, sur une piste du massif du Tigharghar, au Mali. Ces hommes ordinaires, capables de choses extraordinaires, ne doivent pas être considérés comme des victimes, car ils sont des héros. Personne n’a pris leur vie. Au contraire, ils l’ont donnée, en homme libre, et dans un acte d’une extrême générosité. Pour leurs camarades, pour leur chef, pour la France, ou pour protéger des innocents d’un massacre. Peut être aussi pour prouver à  ces fanatiques qui magnifient la mort, que la vie sera toujours plus forte. La génération Y, si on le lui explique, adhère au projet proposé par l’institution militaire, qui semble pourtant très éloigné des préoccupations de la jeunesse actuelle. Peut être que cette jeunesse n’a en fait besoin que de repères clairement établis, au sein d’une organisation o๠l’Homme a une place centrale, et o๠l’ascenseur social fonctionne toujours. Cette année aura lieu le centenaire de la Grande Guerre et nous rendrons hommage au courage et au sacrifice des Poilus. Nous allons voir également entrer au Panthéon des grands Hommes, quatre figures de la Résistance. Ces deux générations ont lutté et souffert pour protéger leur Terre et conserver leur liberté. Les Français célébreront avec enthousiasme ces figures héroà¯ques de la patrie, qui ont forgé la nation française. N’oublions pas d’y associer nos soldats, ceux d’une autre génération, que l’on appelle Y mais qui défendent aujourd’hui leur pays avec autant d’abnégation et de courage que leurs Anciens.

Nord Mali: mort d’un sous-officier français

Un sous-officier français a été tué la nuit dernière lors d’une opération dans le nord du Mali. C’est la Présidence française qui a annoncé la nouvelle en disant, « toute la tristesse du Président Hollande » face à  cette huitième perte dans les rangs de la Force Serval, déployée au mali depuis le 11 janvier 2013. Le militaire appartenait au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. L’information a été confirmée par le ministre de la Défense. «Un soldat français de la Légion étrangère est mort cette nuit au Mali», a affirmé Jean-Yves Le Drian. Il a été victime d’«un engin explosif improvisé», a-t-il précisé. François Hollande a, «en ce jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945», renouvelé sa «totale confiance» aux forces françaises engagées dans la lutte «contre les groupes armés terroristes». Fin prochaine de l’opération Serval Le ministre de la Défense français a indiqué ce matin à  des journalistes que la « phase de guerre frontale contre les groupes jihadistes » touchait à  sa fin. « Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme », a expliqué Jean-Yves Le Drian, précisant que 1 000 soldats français allaient être concentrés près de la ville de Gao et 3 000 autres sur la « bande sahélo-saharienne ». Selon le ministre, « il restait au Nord la volonté d’un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer. Ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n’ont rien à  perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali ». Désormais, « les forces des Nations unies sont là  et l’armée malienne se reconstitue », a-t-il souligné, précisant : « Notre rôle à  nous est de poursuivre le contre-terrorisme au Nord-Mali, au nord du Niger, au Tchad. » « Nous sommes en train de réorganiser notre dispositif pour que 3 000 militaires française soient dans cette zone », a dit le ministre, évoquant le Nord du Mali, qui est selon lui « une zone de danger, de trafics en tout genre et là , nous resterons le temps qu’il faudra, il n’y a pas de date limite. »

Un huitième soldat français tué au Mali

Un sous-officier français a été tué en opération dans le nord du Mali dans la nuit, indique l’Elysée, jeudi 8 mai. La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à  huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations. « Le chef de l’Etat exprime son grand respect pour le sacrifice de ce légionnaire français », peut-on lire dans un communiqué de l’Elysée. Il exprime sa « totale confiance » aux forces françaises engagées dans la lutte « contre les groupes armés terroristes ». Le véhicule du soldat tué a percuté un « engin explosif improvisé » placé par un groupe djihadiste, a précisé sur BFM-TV et RMC le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. La situation s’est stabilisée dans le sud du Mali mais des groupes islamistes sont toujours actifs dans le Nord, a-t-il expliqué. « Il est mort pour la liberté du Mali, la sécurité du Mali, mais aussi pour la liberté, la sécurité de l’Europe et de la France », a-t-il dit. « FIN DE LA PHASE DE GUERRE FRONTALE » Jean-Yves Le Drian a indiqué que l’opération Serval au Mali était « en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale contre les groupes djihadistes ». « Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme », a expliqué le ministre, précisant que 1 000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3 000 autres sur la « bande sahélo-saharienne ». La France est intervenue militairement en janvier 2013 aux côtés des forces maliennes pour déloger les combattants islamistes qui contrôlaient alors les deux tiers du pays et menaçaient la capitale, Bamako.

Cheick Koïta : « la pauvreté est la principale cause du recrutement d’enfants soldats »

Cheick Amadou Koà¯ta, procureur de la République près le tribunal pour enfants de Bamako donne des éléments de réponse sur la question. Qu’est-ce qu’un enfant soldat ? Quand on parle d’enfant soldat, il s’agit de la situation d’un enfant de moins de 18 ans enrôlé dans des conflits armés. Nous ne pouvons pas être indifférents à  cette situation. Le Mali a signé des conventions en la matière entre autres le protocole facultatif à  la convention des droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés signé en 2000. Quelles sont les causes de recrutement d’enfants soldats au Mali, notamment au Nord ? Les causes sont diverses. La pauvreté en est la principale. Elle peut pousser les tuteurs ou les gardiens de ces enfants à  les faire enrôler. Heureusement nous avons un système qui permet de récupérer ces enfants, ce ne sont pas eux les auteurs puisqu’ils sont victimes d’endoctrinement. Et ils sont très malléables. Ce sont des enfants manipulés, à  moins de 18 ans, moins de 13 ans dans certains cas, ils ne sont pas à  même de faire la part des choses sur la commission d’une infraction ou non. Un politiste français, professeur de relations internationales, spécialiste en géopolitique, Michel Galy, est l’auteur du livre « La guerre au Mali » sorti en juin 2013. Il fait une description détaillée des causes de l’enrôlement des enfants dans les conflits armés. Quelles sont les dispositions pour la prise en charge de ces enfants soldats ? l’état du Mali s’est suffisamment soucié de la situation de l’enfant en situation de conflit. l’enfant exposé à  une situation de conflit armé est un enfant en danger comme le stipule le code de protection de l’enfant. Du point de vue légal, nous avons des textes en la matière, dont le décret qui fixe la création de centres d’accueil, d’écoute, d’hébergement etc. des enfants. Donc les enfants victimes sont pris en charge par une institution spécialisée. Ils sont entre de bonnes mains et encadrés par l’Unicef. Et Dieu merci, ces enfants sont en passe d’être récupérés. Pour mieux protéger les enfants dans les conflits armés, le Mali s’en tient également aux engagements de Paris de juillet 2007. Ils concernent la protection des enfants contre une utilisation et un recrutement illégaux par des groupes ou des forces armés.

A Kidal, un soldat français blessé par un snipper

Appartenant à  un régiment d’infanterie qui devait rentrer en France cette semaine, il a été touché par un seul impact, tiré vraisemblablement par un sniper, selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui se sont rendus sur place après avoir été prévenus par l’armée française. « C’estla première fois que nous sommes confrontés à  un cas de snipper » Le MNLA est un mouvement touareg, à  qui la France a laissé pour l’instant la charge du contrôle de la région de Kidal. Une seule balle a été tirée. Elle a atteint le soldat alors que le véhicule dans lequel il se trouvait était en mouvement à  moins de cent mètres du campement français. Le tireur pourrait avoir trouvé abri derrière le mur d’une des maisons en terre rouge qui entoure le no man’s land d’une centaine de mètres qui enserre le camp. Les voisins immédiats disent n’avoir entendu aucun coup de feu. « C’est la première fois que nous sommes confrontés à  un cas de sniper dans tout le Mali, a indiqué au Monde Abi Ag Ahmeida, numéro deux de la gendarmerie de la ville. A Kidal, nous avons déjà  eu trois attentats-suicides, contre un poste du MNLA, contre un point d’eau o๠venaient les soldats tchadiens et contre le marché ; si c’est un sniper expérimenté il peut avoir tiré de loin. » Après les attentats-suicides, un dispositif de sécurité avait été mis en place en amont des points d’entrée de la ville afin d’empêcher les infiltrations de véhicules piégés. Les assaillants ont opté cette fois-ci pour une stratégie moins visible. Vers 17 heures, les Français avaient positionné un blindé et bloqué la route pour débuter une opération de fouille des lieux. Contacté par Le Monde, le responsable de la communication du dispositif « Serval », basé à  Bamako, s’est refusé à  tout commentaire.

Un quatrième soldat français tué au Mali

Il est le quatrième soldat français emporté dans la guerre menée par l’armée française contre les islamistes armés du Nord-Mali. Wilfried Pingaud, 37 ans, brigadier-chef du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne (Ain), a été tué mercredi matin alors qu’il «participait à  une opération dans l’Est du Mali, à  100 kilomètres de Gao», a annoncé l’Elysée. Il intervenait «dans des opérations de sécurisation menées par les forces maliennes, africaines et françaises autour de Gao», quand il a été «mortellement touché dans un accrochage avec des groupes terroristes locaux près de Tin Keraten», une localité située à  l’est du pays, a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Lors d’une conférence de presse, le porte -parole de l’état-major des armées, Thierry Burkhard, a précisé que le soldat était mort «peu avant midi, des suites de ses blessures». «Parallèlement, quatre soldats maliens ont été blessés» dans l’opération, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé que «dans la région de Tessalit, une demi-douzaine de terroristes se sont rendus» aux forces françaises», et qu’ «une dizaine d’autres» ont été neutralisés près de Gao. Détermination «totale» de la France Dans un communiqué, le président François Hollande «rend hommage au sacrifice de ce militaire qui a accompli avec courage et dévouement sa mission pour libérer le Mali des groupes terroristes. Il adresse à  sa famille et ses proches ses très sincères condoléances et les assure de la pleine solidarité de la Nation». Le 11 janvier dernier, au premier jour de l’opération Serval, un pilote d’hélicoptère avait péri dans la région de Sévaré, aux premières heures de l’opération militaire française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste étaient à  leur tour tués lors d’accrochages dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. Près de 4000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. Le ministre de la Défense a rappelé ce mercredi la détermination «totale» de la France à  mener «jusqu’à  leur terme» les opérations militaires pour éliminer les groupes islamistes armés et restaurer l’intégrité du Mali.

Un troisième soldat français tué dans la bataille des Iforas

Le parachutiste français a été tué samedi soir alors qu’il « montait à  l’assaut d’une position ennemie » dans le massif des Ifoghas, une région montagneuse proche de la frontière algérienne o๠se sont retranchés les groupes djihadistes, a annoncé dimanche le porte-parole de l’armée, le colonel Thierry Burkhard. Il s’agit du troisième militaire français tué depuis le début de l’intervention au Mali, le 11 janvier. Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné qu’il s’était agi de l' »un des combats les plus violents » depuis le début des opérations. Le chef de corps, le colonel Antoine de Loustal a rendu hommage à  cet homme « tombé en soldat, les armes à  la main, au service de son pays, touché à  la tête alors qu’il montait à  l’assaut ». « Malgré son jeune âge c’était déjà  un vieux soldat, il servait au Mali comme chef d’équipe avec sous ses ordres trois parachutistes », ajoute-t-il devant la presse. Le caporal Cédric Charenton a été mortellement touché samedi vers 18 heures par un tir ennemi samedi dans l’Adrar des Ifoghas. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé peu après qu’il s’agissait de l’un des combats les plus violents depuis le début de l’opération française. Cédric Charenton était engagé depuis le 25 janvier sur le territoire alien. Engagé depuis moins de quatre ans dans l’Armée de terre, il avait participé dans le passé à  des missions en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon. Il était célibataire et n’avait pas d’attaches connues dans l’Ariège, bien qu’il ait fait ses classes au 1er RCP en rentrant dans l’armée en 2009, a-t-elle ajouté. Combats meurtriers Selon l’état-major, « au moins une quinzaine » de combattants islamistes ont été « neutralisés », c’est-à -dire tués ou blessés, samedi au cours de ces affrontements, notamment lors de la fouille de « cavités et galeries pouvant être utilisées comme refuges ». L’annonce des affrontements meurtriers survient alors qu’on est toujours dans l’attente d’une confirmation de la mort dans des combats, dans cette même région, de deux des principaux chefs djihadistes, les Algériens Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, annoncée par le Tchad. L’annonce de leur mort et le silence de Paris sur la question alimentent de nouvelles inquiétudes sur le sort des otages français en Afrique. Vendredi soir, le président tchadien, Idriss Déby, a déclaré qu’Abou Zeid, un des principaux chefs d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), avait été « abattu » par les soldats tchadiens au cours de violents combats dans le massif des Ifoghas. Et samedi, l’armée tchadienne a indiqué dans un communiqué que Mokhtar Belmokhtar, dit ‘le Borgne’, ancien haut responsable d’AQMI récemment entré en dissidence, avait été tué au cours d’un nouvel affrontement dans la zone.