L’Enseignement supérieur veut « renouer avec la normalité »

La rentrée solennelle des institutions du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2014-2015 a été présidée par le président de la République, ce mardi 04 novembre 2014. La cérémonie s’est déroulée au palais des sports sis à  Hamdallaye ACI 2000 en présence des membres du gouvernement, des personnalités du monde de l’enseignement supérieur et des étudiants. « Quel enseignement supérieur pour le Mali ? », tel est le thème de la leçon inaugurale du Professeur Doulaye Konaté lu par son collègue Samba Diallo. Le Pr Samba Diallo a fait l’état des lieux de l’enseignement supérieur, évoqué les réformes en cours et les atouts. Pour M. Diallo, l’avenir d’une société se joue au niveau de son système éducatif. Aujourd’hui, on dénombre plus de 100.000 étudiants maliens pour 1300 personnels enseignants. D’après les prévisions, environ 400 enseignants seront admis à  la retraite d’ici 5 ans. Le déséquilibre entre filière littéraire et scientifique, la pertinence du choix des filières au regard du marché du travail, la corruption, la vente de notes, l’abus d’autorité, l’absence des étudiants aux cours sont entre autres problèmes soulevés. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall, il faut apporter des réponses concrètes aux maux qui minent l’enseignement, pacifier l’espace universitaire afin qu’il constitue une famille unie et ériger la transparence en règle absolue. Selon Me Tall, il faut anticiper et ouvrir de nouveaux chantiers, concevoir des programmes de formation des formateurs, instaurer un Ordre des Palmes académiques pour encourager les enseignants, ouvrir l’université au monde extérieur, etc. « En démarrant la rentrée dès le 1er Octobre, l’Enseignement Supérieur malien essaie de renouer avec la normalité. Il veut avoir une année bien démarquée, comme partout ailleurs, en semestres consacrés aux cours, en congés et vacances. Bref une année normale ! Fini donc, les années tronquées, perlées, en accordéon, blanches (…) Il n’y a pas eu cette année même une classe blanche à  fortiori une année blanche » a déclaré le ministre. L’un des défis de son département est la mise en œuvre effective du système Licence-Master-Doctorat (LMD). « Nous sommes prêts à  parachever cette année le basculement dans le système LMD avec bien sûr ses contraintes et exigences mais aussi ses avantages indéniables. Toutes nos structures (Universités, Grandes Ecoles et Instituts) ont accepté, suivi, approfondi et parachevé la cadence soutenue que nous nous sommes imposés » a-t-il ajouté. «Investir dans le savoir, C’’est préparer le Mali de demain » dira le président de la République. Le thème retenu pour cette rentrée solennelle, selon le président est une interrogation pleine de significations car il invite à  tirer les leçons du passé et à  s’interroger sur l’avenir de l’enseignement supérieur. Pour le Chef de l’Etat, il faut donner aux étudiants le goût de la recherche, le courage d’écouter, le plaisir d’apprendre. Il a aussi invité les étudiants à  être au rendez-vous de la performance, de la compétitivité et de l’employabilité.

Rentrée solennelle 2011 de la JCI Mali : sous le signe du changement

Le top départ du mandat Toute la famille JCI était réunie ce samedi au CRES de Badalabougou, dans le cadre de rentrée solennelle 2011 de l’organisation. Présidents des Organisations Locales Membres, membres actifs, sénateurs …, tous étaient là  pour amorcer le changement proclamé par le président national 2011 de l’organisation, Hamed Salif Camara. « C’est un mandat de changement. Nous allons arrêter de trop parler et agir fort et bien. Pour cela, nous sollicitons l’accompagnement de tous », dira-t-il lors de son allocution. Premier évènement majeur de l’année de la JCI Mali, la rentrée solennelle marque le début du mandat du président national et des présidents locaux. Elle a été meublée par une série d’activités qui a débuté avec une session de formation. La Jeune Chambre Internationale, il faut le dire, est la première grande organisation œuvrant dans le renforcement du leadership jeune. Raison pour laquelle elle entretient des relations fraternelles avec les autres organisations de jeunesse. On pouvait ainsi noter la présence à  la cérémonie de lancement de cette activité, le président du Conseil National de la Jeunesse, Abdoulaye Touré. Le représentant du ministre Ahmed Diane Semega (parrain du mandat 2011), Amadou Sangho, a dit des mots d’encouragement à  l’endroit de la JCI qui depuis son arrivée au Mali ne cesse de s’impliquer dans les actions de développement à  travers la formation et l’épanouissement des jeunes. Un programme ambitieux Après la cérémonie d’ouverture, le nouveau président a animé un point de presse. Cette rentrée a été une occasion pour lui de dévoiler son programme. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre d’un plan d’action ambitieux avec comme ligne directrice ce slogan : « Agir vite, agir fort, agir bien, pour faire la différence ». Par exemple, pour encourager la création d’entreprises par les jeunes, un concours récompensera les dix meilleurs entrepreneurs jeunes. En outre, il est prévu un concours d’éloquence qui mettra en compétition les jeunes des 8 pays de l’UEMOA. Le nouveau président et son bureau ont, dès à  présent dans leur viseur, la conférence JCI de la zone A qui se tiendra au Mali en Mai prochain. Rappelons que la Zone A de la JCI est composée de l’Afrique et du Moyen Orient. l’Assemblée générale qui a vu l’intronisation d’une dizaine de nouveaux membres et le diner gala ont été l’apothéose de cette rentrée qui aura constitué un nouveau départ pour l’organisation. La JCI est une Fédération de jeunes actifs ayant pour objectif de créer des changements positifs, au niveau des individus et des communautés. l’organisation a réussi, en moins de 20 ans, une implantation fort appréciable. Elle compte de nos jours, 1 200 membres répartis entre 30 localités et peut se targuer de couvrir l’ensemble des capitales régionales du pays. La région de Kidal est la toute dernière région qui vient de connaitre l’installation d’une Organisation Locale de la JCI.